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Problématique de la prise en charge des personnes vivant avec le virus du sida de l'hôpital général de Goma en RDC

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par Perla BERTHE
Institut supérieur de développement rural des grands lacs Goma - Graduat 2012
  

Disponible en mode multipage

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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL DES GRANDS LACS

« ISDR/GL»

B.P.376 GOMA

PROBLEMATIQUE DE LA PRISE EN CHARGE DES PVV PAR L'HOPITAL PROVINCIAL DE GOMA

« Cas de l'hôpital Général de Référence de Goma »

Par : Perla RENZAHO BERTHE

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de gradué en Développement rural

Option  : Environnement

Encadreur : ASS. MAKELELE

Directeur : Ass. ROBERT GASHEKERO

Année Académique 2011 - 2012

Epigraphe

« Le rythme des événements est si rapide que si nous ne trouvons pas le moyen de maintenir nos regards fixés sur l'avenir de l'humanité, nous ne pouvons pas compter rester à l'écoute du présent »

Dean RUSK

DEDICACE

A vous nos chers parents VENEROSE et BEATRICE pour votre sacrifice consenti qui nous aligne au rang des avisés, pour une bonne éducation morale et spirituelle, et pour avoir supporté nos caprices depuis l'enfance jusqu'à cet âge.

A vous nos chers frères

A nos neveux CHRISTIAN et KELLY

A nos nièces ALIANCE, LIDYA, EVE

Perla BERTHE RENZAHO REMERCIEMENTS

ô Eternel, encore une fois tu as été avec nous dans la réalisation de ce travail, nous te glorifions. Au terme de notre premier cycle universitaire, nous rendons grâce à notre Dieu, lui qui a permis que ça soit ainsi par sa miséricorde. C'est lui qui a facilité à ce que nous étudions sans difficultés énormes, qu'il soit éternellement loué glorifié dans toute notre vie.

Nos vifs remerciements s'adressent de prime abord à l'assistant GASHEKERO ROBERT, qui a dirigé ce travail malgré ses multiples occupations. A l'Assistant MAKELELE qui accepté d'encadrer ce travail.

Nous adressons aussi nos remerciements à la famille RENZAHO pour ses moyens financiers et ses multiples conseils à notre égard, à notre mère SEMIVUMBI VENEROSE et notre tante RENZAHO BEATRICE pour leur amour maternel, à nos frères JEAN, FRANCOIS, JEAN DE DIEU, DEMBI et soeurs VALENCE, MAPENDE,FEZA, SOLANGA, NATALI, NYOTA, IGUETTE, PLACIDE, ALEXANDRINE, pour leur soutien moral et leur amour fraternel.

Nos remerciements s'adressent également à nos amis ALINE, ANNY, JESSICA, IVONE, CONRAD, TRESOR.

Que les camarades avec qui nous avons enduré tout au long de notre formation élitique, trouvent ici notre attachement et un signe de solidarité.

Que les familles WATHAUT et RENZAHO trouvent ici l'expression de nos sentiments de gratitude.

A tous ceux qui de loin ou de près, ont contribué à l'élaboration, nous vous exprimons nos sincères remerciements.

Perla BERTHE RENZAHO

SIGLES ET ABREVIATIONS0. INTRODUCTION

0.1. Etat de la question

Les travaux antérieurs jouent un rôle crucial au stade de la fixation des objectifs d'un travail de recherche scientifique en vue d'éviter de recommencer un travail déjà fait ou négliger des sources utiles.

Nous ne sommes pas première à entreprendre des recherches dans le domaine de la prise en charge des PVV. Beaucoup des chercheurs y ont déjà mené des investigations. Face à cette situation, nous nous trouvons dans l'obligation de faire une étude approfondie des travaux antérieurs pour dégager un objet d'étude original.

Ainsi, les auteurs qui ont travaillé dans ce même optique et à qui leurs travaux nous ont servi comme outil de référence sont :

1. KAMBALE MACHOZI .S. (2008) soutient que :

- La prise en charge des PVV par les ARV contribuent-t-elle au développement socio-économique dans la ville de Goma ?

- Quelles stratégies envisagées face aux menaces pour une perspective d'avenir meilleur ?

Il a émis des hypothèses suivantes :

- La disponibilité des ARV ou autres produits médicaux sanitaires contribuerait au développement socio-économique des PVV.

- La sensibilisation des PVV ainsi que leur prise en charge par la formation en vue de leur professionnalisation mais aussi l'instauration d'une paix durable pourrait avoir un impact positif sur l'intégration socio-économique des PVV.

Les résultats de son enquête se présentent de la manière suivante :

- La sensibilisation des PVV ainsi que leur prise en charge par la formation en vue de leur professionnalisation mais aussi l'instauration d'une paix durable a un impact positif sur l'intégration socio-économique des PVV.

- 87,5% de enquêtés sont des femmes ; 82,5% des PVV interviewés admettent qu'elles sont prises en charge par une ONG ; 80% des PVV constatés affirment que cette prise en charge consiste à l'assistance psycho-sociale, au traitement des maladies opportunistes et l'administration des ARV ; 93,3% disent être satisfait de la prise en charge même si elle ne résout pas l'ensemble de leurs problèmes.

A l'issu de ses recherches il a proposé un projet de création d'un centre de professionnalisation des PVV à Goma ; avec comme objectif de promouvoir l'auto prise en charge des PVV sur le plan professionnel et participer à la réduction de leur vulnérabilité ainsi que leurs familles.

2. DUSABE SERUTOKE (2004) s'est posé cette problématique :

- Pourquoi les PVV ne sont pas satisfaites de la prise en charge fournie par les ONG locales ?

- Que faire pour améliorer la prise en charge ?

- Pourquoi il ya l'insatisfaction et que faire pour que la prise en charge soit effectivement durable ?

Eu égard à cette problématique, il a émis les hypothèses ci-après :

- Les PVV ne sont satisfaites de la prise en charge fournie par les ONG locales parce que étant donné que cette stratégie d'aide a un caractère irrégulier et comme le PVV a besoin de la prise en charge permanente, les ONG locales ne sont pas en mesure parce que cette prise en charge dépend de financement qui est aussi périodique, ce qui n'est pas toujours réalisable.

- Pour améliorer la prise en charge il faut faire l'octroi du crédit rotatif aux personnes vivant avec le virus du Sida, permettrait à ces dernières de relancer leurs activités génératrices de revenus ?

- Pour que la prise en charge soit effectivement durable il faudrait une collaboration entre les ONG concernées par la prise en charge.

Les résultats de son enquête ont montré ce qui suit :

- L'octroi du crédit rotatif aux personnes vivant avec le virus du SIDA dans la ville de Goma a permis à ces derniers de relancer leurs activités génératrices de revenu et d'en créer d'autres afin d'augmenter leur revenu familial et de participer au développement socio-économique de la ville de Goma.

- D'une façon générale, la prise en charge psychosociale et médicale se faisait par l'offre des médicaments (AA), bactrim, paracetamol, la distribution des vivres que la farine des maïs, haricot, sels ; sucre, etc.

Il a proposé une solution de l'octroi de crédit.

3. HAKIZIMANA SHIRIMPUHWE (2005) s'est posé les questions suivantes :

- Quelles seraient les causes de cette maladie (VIH/SIDA) ?

- Que pouvons-nous faire pour faire face aux problèmes de la propagation du VIH/SIDA.

Il a émis des hypothèses suivantes :

- La pauvreté excessive des populations amènerait les gens à se prostituer malgré le bas âge.

- Les causes seraient l'ignorance de la population sur les notions de base du SIDA (mode de transmission, prévention...)

- Le viol des jeunes filles et femmes mariées perpétré par les inciviques ainsi que les militaires qui demeurent impunis par les autorités administratives.

A l'issu des ses investigations, il a trouvé les résultats suivants :

- La pandémie du VIH/SIDA est en évolution perpétuelle pendant que la population n'est pas informée sur les conséquences.

Comme solution il a proposé la création d'un centre socio-éducatif et d'apprentissage des métiers est l'une des solutions d'encadrement des PVV à Goma.

4. MUKUNDE MUHATSI (2007) s'est posé la problématique ci-après :

- Quelles sont les causes réelles de la propagation spectaculaire du VIH/SIDA dans la ville de Goma ?

- Que faire pour réduire la propagation de VIH/SIDA en vue de limiter les conséquences néfastes au développement socio- économique de Goma ?

Il a émis les hypothèses suivantes ;

- La propagation spectaculaire de VIH/SIDA serait liée au manque de prise de conscience de toute la population et des jeunes Gomatraciens en particuliers.

- Face à cette pandémie, des efforts doivent être déployés pour réduire la propagation et l'impact du VIH/SIDA sur les individus, famille et communauté.

Les résultats de son enquête se présentent de la manière suivante :

- 50% soit 60 enquêtés sont intéressés à la sexualité suite au manque d'information ;

- 28,3% soit 34 enquêtés ont répondu que l'impact réel du VIH/SIDA est la diminution du revenu familial. Il a proposé un projet de création d'un centre d'information et d'éducation de lutte contre le VIH/SIDA pour remédier aux problèmes ci-haut enfin de permettre à la population de prendre conscience.

Nos prédécesseurs se sont intéressés plus aux causes de l'infection du VIH/SIDA que sur la vie socio-économique, mais ils n'ont pas beaucoup tenu compte de la prise en charge des PVV par les hôpitaux publics, qui est le centre de nos préoccupations.

Eu égard à ce qui précède notre investigation porte sur la problématique de la prise en charge des PVV de l'hôpital général de Goma. Dans cette étude nous voulons savoir les conditions de vie de ces derniers.

0.2. Problématique

Parmi toutes les maladies qui sévissent dans le monde, l'infection du VIH/SIDA constitue l'une des plus redoutables durant ce siècle. Aujourd'hui, le nombre de cas des personnes vivants avec le virus du VIH/SIDA s'est accru à un point tel que l'on parle de pandémie. Sa présence fait que la littérature à son sujet est florissante et à ce propos, on recense énormément d'écrits et de recherches.

Sur la population mondiale en général, le VIH/SIDA a fait des millions de victimes dans le monde ces deux dernières décennies et il continue à en faire. L'année 1981 a été une année forte déterminante dans l'histoire de l'humanité. Elle correspond à l'annonce au monde de l'émergence de la nouvelle pandémie dite « SIDA » dont l'une des caractéristiques. C'est qu'elle s'attaque à la résistance du corps. Elle n'épargne personne d'une part et n'a pas de médicament qui lui soit curative quelque part. Cette dernière s'installe lentement c'est-à-dire entre la période de l'infection et le développement dans l'organisme plus moins 10 ans. En Afrique ce virus a commencé à disséminer vers la fin des années 1970.

Pour Claude THEODIERE (1992) montre que du CDCC Center for Diseare Control, d'Atlanta, il a été repéré aux Etats Unis les premiers cas d'une maladie mystérieuse et mortelle caractérisée par une profonde dégradation du système immunitaire. Il en résulte que cette maladie touche des hommes adultes et des jeunes généralement homosexuels. D'autre manière globalisante, l'épidémie s'est manifestée à travers les homosexuels et bisexuels masculins mais aussi les toxicomanes consommant la drogue par voie intraveineuse vivant dans certaines zones urbaines de l'Amérique et de l'Europe d'une part et d'autre par chez les hommes et femmes à partenaires sexuels multiples dans certaines régions de caraïbes, d'Afrique centrale et orientale ou certaines personnes éliminées

D'après le docteur Horacultz(2000) dit que les cas de maladies se sont plus manifestés chez les couches des personnes dont la situation sociale est médiocre ou chez les individus de basse classe notamment les homosexuels, les toxicomanes et les usagés de drogues. Il en ressort qu'il existe une relation entre l'émergence de l'épidémie dans une population donnée et ses conditions de vie. Au début des années 1995, l'organisation mondiale de la santé OMS en sigle a estimé dans le monde, à 15 millions le nombre des personnes infectées par le VIH/SIDA depuis l'apparition de l'épidémie et à environ 1 million le nombre des enfants nés séropositifs. En 2000, la même source à projeter entre 30 et40 millions l'effectif total des personnes victimes du VIH/SIDA, les hommes, les femmes et les enfants confondus. En 2003, 4,8 millions de nouveaux cas ont été constatés et 9millions de morts dans le monde. Cependant, il est à signaler que seulement 5 à 10% de l'ensemble de cas séropositifs ont été pris en charge, l'essentiel de cette prise en charge étant concentré dans les pays à fort revenu. (BERPS, 2006)

Plus de 7,7% de séropositifs au milieu des années 1990, il est passé de 10% en 2004, 18% en 2007 et 19,5% en 2010. Au fil des années la maladie fait des victimes, déjà le monde hébergeait 36,1 millions de cas de maladie du sida mais actuellement il s'est accru de plus de 9,8 millions. Cependant, ces cas de maladies sont vécus différemment selon qu'il s'agit d'une région développée ou en développement ou pauvre, cette dernière étant caractérisée entre autre par la consommation des soins de santé non appropriés, la malnutrition, le chômage élevé, l'insuffisance ou le manque de la vraie information sur le VIH/SIDA.

Selon OMS (2000), l'Afrique subsaharienne est la région la plus sévèrement touchée par la pandémie où les études menées par l'OMS sur le VIH/SIDA en RDC, en Ouganda, en Tanzanie, en Côte d'ivoire et au Rwanda ont confirmé que le VIH/SIDA est accompagné du taux de mortalité très élevé et d'une réduction considérable de l'espérance de vie.

Notons que en 1988 pour cette année seulement 6 millions des personnes se sont infectées par le virus ceci qui équivaut à 16.000 victimes chaque jour. En effet, près de la moitié de cas était constituée des jeunes âges d'au moins 24 ans.

La République Démocratique du Congo RDC en sigle ne pouvait jamais échappée à ce problème ci haut exprimé ou le monde des personnes vivant avec le virus du sida a été estimé à 830.000 adultes de plus au moins 15 ans dont 490.000 femmes et 110.000 enfants de moins de 15 ans.

La province de Nord-Kivu dont le chef lieu est Goma, les résultats issus de centre de dépistage volontaire au Nord-Kivu donnent un effectif total des cas de séropositivité de 1110 cas en 2005. En six ans ce chiffre est passé de 1110 à 2872 avec une augmentation de 63% en l'an 2011. Cette proportion est dramatique, ce qui rend perplexe les acteurs de lutte contre le virus du sida.

En 2009, les centres de dépistage volontaire opérationnels dans la ville de Goma tels que la fondation femme plus, Amocongo, centre de santé Murara, le CBCA Virunga, le Heal Africa ont donné les indicateurs clés en terme de pourcentage respectivement 15, 13, 14, 5, 30% de taux moyen de prévalence qui a été estimé à 39,7% de la population infectée par le VIH/SIDA.

Vue la complexité de cette situation plusieurs organisations tant internationales entre autres ONUSIDA, OMS, UNICEF, PNMLS,.... Que locales sont mis sur pieds plusieurs activités dans le but de faire face à cette pandémie, cependant au lieu de réduire le taux de propagation du virus, le taux ne cesse d'accroitre au fil des années, ce qui est un paradoxe.

La problématique de la prise en charge des PVV remonte depuis quelques décennies car une personne contaminée par le VIH/SIDA est un individu, un sujet de droit, qui en raison de problèmes au sein de son foyer a besoin d'être protégé. Le problème est que beaucoup d'individus n'ont que des fausses informations sur la sexualité et sont exposés aux maladies sexuellement transmissibles. Ceci est d'autant plus dramatique que ces derniers vivent dans un pays où les questions de la sexualité est encore un tabou au sein de nombreuses familles.

En matière de la prise en charge, les besoins des personnes vivant avec le VIH(PVV) ne se limitent pas à l'accès aux médicaments et aux soins médicaux. En outre, ils ont plus besoin entre autre d'un soutient psychologique, social et spirituel. En effet, ce soutien peut atténuer la perception de la relation de causalité inéluctable entre l'infection par le VIH et le décès et favoriser ainsi une meilleure intégration dans la société.

La prise en charge et le soutien sont fondés sur une préoccupation réelle pour le bien être des autres et de soi-même. Les PVV ; les personnes malades du SIDA, leur famille et leur communauté ont toutes besoin d'un soutien pour faire face aux difficultés de la maladie et pour répondre aux besoins lorsqu'ils apparaissent. Le but de la prise en charge dans le domaine du VIH est d'améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH/SIDA ; de leur famille et de leur communauté. La prise en Charge est importante car il consolide les efforts déployés pour éviter que le VIH continue de se propager (ONUSIDA, 2003).

Des initiatives de prise en charge existent dans plusieurs centres de santé publique, confessionnels. Certaines ONG et associations s'investissent dans la prise en charge des PVV mais celle-ci n'est pas effective. Par ailleurs, l'hôpital général informe et assure le conseil ; le dépistage a mis en place des pistes de solution en matière de la prise en charges des ARV des PVV de la ville de Goma.

Cette situation a suscité en nous les préoccupations suivantes :


· La prise en charge des PVV par l'hôpital général est-elle globale (sociale, nutritionnelle, économique, juridique) ?


· Pourquoi les PVV de l'hôpital général de Goma ne sont pas satisfaits de la façon dont ils sont encadrés ?


· Quel est l'impact de cette prise en charge sur les conditions de vie des PVV de l'hôpital général ?


· Que faut-il faire pour faire face à cette situation ?

0.3. Hypothèses

Selon le CT.S.RUREMESHA KINYATA (2010), l'hypothèse est une réponse à la question posée. Pour le professeur KISANGANI ENDANDA (2005) définit l'hypothèse comme étant la proposition des réponses aux questions posées à propos de l'objet de recherche formulé de façon qu'elles puissent fournir une réponse précise.

Tenant compte de questions posées, nous formulons les hypothèses de la manière suivante :

8
· La prise en charge des PVV de l'hôpital général serait partielle (se limiterait seulement au dépistage et à la distribution des vivres)

10
· Les PVV ne sont pas satisfait de la prise en charge étant donné que les conditions de vie seraient défavorables.

21
· La prise en charge aurait un impact positif sur le mode de vie des PVV.


· La création d'un centre de formation, d'encadrement, d'information et de professionnalisation pour l'auto prise en charge et de changement de comportement serait une des solutions pouvant palier à ce problème d'insuffisance de prise en charge.

0.4. Objectifs du travail

En tant que TDR en formation il est important que nous puissions accompagner les acteurs qui interviennent dans la prise en charges des PVV. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé d'orienter notre étude sur la situation des personnes vivant avec le VIH/SIDA de l'hôpital général de référence de Goma.

0.4.1. Objectif Général

L'objectif de cette étude c'est de contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA de la ville de Goma et de ses environs.

0.4.2. Objectifs Spécifiques

De l'objectif général il ressort des objectifs spécifiques suivants :

- Renforcer la qualité de prise en charge psychosocial, médicale, nutritionnel des personnes vivant avec le VIH

- Promouvoir la promotion socio économique des personnes vulnérables à travers des activités génératrices de revenus à travers des micros crédits

- Appuyer la réhabilitation des personnes vivant avec le VIH à travers la promotion d'activités de protection, de lutte contre les effets de la stigmatisation et de défense de leurs droits

- Réduire les nouvelles infections à VIH au sein des communautés et groupes marginalisés

- Accroître durablement la qualité de vie des Personnes vivant avec le VIH

0.5. Choix et intérêt du sujet

0.5.1. Choix du sujet

Ayant le souci de travailler dans le domaine de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA pour leur venir en aide, et vu la situation socio-économique que traverse notre pays en général et les PVV en particulier, nous avons constaté que souvent les personnes vivant avec le sida présentent un Etat financier ou économique médiocre.

0.5.2. Intérêt

· L'intérêt personnel : Apporter la solution aux problèmes que connaissent les personnes vivant avec le VIH/SIDA

· Intérêt socio-sanitaire : Améliorer les conditions de vie des PVV souvent marginalisés dans la société alors qu'ils ont droit et devoirs comme tous les autres. Appeler le gouvernement de la RDC à faire son travail d'approvisionnement en ARV et jouer pleinement son rôle de conseiller .

· Sur le plan scientifique

Ce travail prétend jeter une lumière par rapport à la situation d'encadrement des PVV, grâce à la conclusion que nous aurons à formuler à la fin de ce travail mais aussi le projet que nous aurons à proposer à la fin di dit étude. Mais aussi ce travail servira de support dans le cadre académique dans les recherches scientifiques et pour d'autres personnes physiques ou morales intéressées par la lutte contre le VIH/SIDA.

0.6. Méthodes et technique de travail

0.6.1. Méthodes

Selon le CT. ALBANZ KABAYA (2010) définit la méthode étant un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre la réalité qu'elle poursuit, les démontre, les vérifie. Pour l'élaboration de ce travail, nous avons fait recours à la méthode historique qui cherche à savoir la dimension temporelle des phénomènes sociaux pour mieux les expliquer comme situation du présent. La dite méthode nous a permis de bien reconstituer l'histoire du VIH/SIDA.

L'étude est basée sur une enquête de terrain des personnes vivant avec le VIH/SIDA de l'hôpital général de Goma. L'étude a combiné l'approche quantitative et l'approche qualitative.

0.6.1.1. La méthode historico-descriptive

Elle nous a permis de décrire la réalité des faits, des relations existant les phénomènes et de retracer l'histoire et l'implantation de l'hôpital général dans la ville de Goma.

0.6.1.2. La méthode analytique

Nous a permis d'analyser les résultats de recherche.

0.6.1.3. La méthode statistique:

Cette dernière nous a permis d'analyser les différentes données récoltées mais aussi de résumer sous forme des tableaux et aboutir sur des résultats scientifiques vérifiés grâce au logiciel statistique SPSS version 17.0

0.6.2. Techniques

La technique est un ensemble de procédés utilisés par un chercheur pour collecte les données ou pour analyser les données ou informations qui doivent servir à la réalisation du travail.

0.6.2.1. Technique documentaire

Cette technique nous a aidé à enrichir notre étude en se référant à certains documents. En rapport avec notre travail, nous avons pu consulter les ouvrages scientifiques, les rapports, les sites web et autres documentations mises à notre disposition par l'hôpital général.

0.6.2.2. Technique d'observation directe

La dite technique nous a permis d'être en contact direct avec certaines personnes concernées. Nous sommes entrées en contact avec certaines personnes vivant avec le VIH/SIDA sans intermédiaire et avons recueilli les données.

0.6.2.3. L'interview libre

Selon Minon (1959), l'interview libre est une technique qui cherche à obtenir des données utiles à une enquête sociale en suscitant des déclarations orales des personnes susceptibles de fournir les données. Cette dernière nous a permis de récolter les données à l'issu des entretiens libres que nous avons eu avec les enquêtés.

0.7. Délimitation spatio-temporelle

Il nous est difficile d'aborder ce travail sans pour autant délimiter du point de vu spatial et temporel, afin de nous épargner de toute attitude de généralisation mais surtout pour des raisons de pratique et d'objectivité. Notre travail se limite exclusivement à la problématique de la prise en charge des PVV par l'hôpital général de référence de Goma.


· Sur le plan spatial : Notre travail porte sur la ville de Goma dans ses limites officielles telles que seront spécifiées dans le premier chapitre.


· Sur le plan temporel : la présente étude couvre la période allant de 2011-2012

0.8. Difficultés rencontrées

La réalisation d'un travail scientifique comme celui-ci n'a pas toujours été facile pour un étudiant qui le fait pour la première fois. C'est ainsi que nous avons été frustrées par certains enquêtés qui prenaient le questionnaire et qui le remettaient parfois sans y répondre dans la crainte de livrer leur secret, d'autres refusaient carrément d'être enquêtés sans motifs et d'autres nous recevaient sans problème .Les finances ont fait défaut pour le déplacement ,le temps aussi pour le cours ,rapport de stage et le TFC a nécessité un déplacement de beaucoup d'efforts pour bien appréhenda toutes les matières dans toute leur complexité .

0.9. Présentation sommaire du travail

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comporte 4 chapitres.

- Le premier traite sur la monographie de la ville de Goma

- Le deuxième parle en rapport avec notre thème de recherche

- Le troisième présente les résultats d'enquête

- Le quatrième porte sur le projet de développement.

CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

Dans cette partie de notre travail il sera question de faire une brève présentation du milieu d'étude ainsi que de l'hôpital général.

I.1. HISTORIQUE DE LA VILLE DE GOMA

Selon les archives de la mairie de Goma (2005), le mot « Goma » dérive du mot « NGOMA » qui signifie dans la langue française « Tambour ». Ce même mot aurait été donné en référence du bruit assimilable à celui du tambour qui résonné.

La résonance dont il est question ici était le grand bruit similaire au son du tambour provoqué par l'éruption volcanique. C'est ainsi que suite à ce grand bruit le premier village qui était implanté était directement nommé « Ngoma » et Goma que nous connaissons tous actuellement connaît une évolution tant physique qu'administrative. « Goma  est apparu c'est grâce au volcan Nyiragongo » c'est-à-dire que sans Nyiragongo, Goma ne pourrait pas exister car les éruptions successives de Nyiragongo ont chassé les eaux qui occupaient ces espaces pour donner naissance à ces terrains que nous occupons aujourd'hui qui était des espaces lacustres.

Les origines de la ville de Goma remontent à l'époque vers les années 1930. Son site actuel correspondait au camp de travailleurs de la société de chemins de fer des Grands Lacs « CFL » en sigle qui donnera plus tard naissance à la société de chemins de fer de l'Est (SCFE » en sigle. Le camp était initialement établi au bord du Lac Kivu.

A cette époque (1930), Goma était l'aboutissement du réseau routier de Vivi Congo (Société de transport) et servait de part de transbordement des produits agricoles et du matériel de construction provenant de Bukavu ou en destination de Bukavu.

Par la suite elle deviendra une ville à la création de la Région du Nord-Kivu sur proposition du quatrième congrès ordinaire du Parti-Etat, le MPR tenu à N'sele du 16 au 20 mai 1988.

C'est par l'ordonnance n°89/127 du 22 mai 1989 fixant le nombre, la délimitation et la dénomination de la ville de Goma, chef lieu de la Région du Nord-Kivu.

Elle est limitée :

Au Nord  : le territoire de Nyiragongo ;

Au Sud  : le lac kivu ;

A l'Est  : par la République Rwandaise ;

A l'Ouest  : par le territoire de Masisi.

I.1.1. Situation politico-administrative

La Ville de Goma a une superficie de 66,452 Km2 déterminés par le service de l'urbanisme et habitat suivant la carte tirée conformément à l'ordonnance n°89/127 du 22 mai 1989. Cette ville, chef lieu de la province du Nord-Kivu comporte deux communes ou zones urbaines. La commune de Goma et la celle de Karisimbi. Ces deux communes sont subdivisées en quartier.

La commune de Goma compte sept quartiers, à savoir : Mapendo ; Mikeno ; Katindo ; les Volcans ; Keshero ; Himbi ; Lac vert.

La commune de Karisimbi qui, à son tour compte 11 quartiers, à savoir : Kahembe ; Katoyi ; Ndosho ; Virunga ; Murara ; Majengo ; Mabanga sud ; Mabanga nord ; Mugunga ; Bujovu ; Kasika.

Cela fait que la ville de Goma soit composée de 18 quartiers ci-dessus. Depuis sa création par l'ordonnance citée ci-haut, la ville de Goma a été dirigée par plusieurs personnalités qui se sont succédé.

I.1.2. Population

D'après le recensement de la mairie (2008)Toutes les tribus autochtones de la province du Nord-Kivu sont présentées dans la ville de Goma à savoir :

Hunde  : originaire du Territoire de Masisi ;

Nande  : originaire de Lubero et Beni

Hutu  : originaire de Rutshuru et Masisi ;

Tutsi  : originaire des territoires de Rutshuru et Masisi

Nyanga  : originaire de Walikale

Tembo  : originaire de Walikale et Masisi

Bakono  : originaire de Walikale

D'autres tribus en provenance du reste du territoire national y vivent également ainsi que des étrangers Africains, Européens, Américains etc.

Voici les statistiques par entité ou subdivision administrative :

Tableau n°1 : La subdivision administrative et la population de la ville de Goma

SUBDIVISION ADMINISTATIVE

POPULATION DE LA VILLE GOMA

 

HOMMES

FEMMES

GARÇONS

FILLLES

TOTAL

COMMUNE

DE GOMA

 
 
 
 
 

Q. LES VOLCANS

2.056

2.247

1.795

1.993

8.091

Q. MIKENO

8.283

8.518

9.564

11.044

37.409

Q.MAPENDO

8.793

10.286

11.1811.

12.082

42.349

Q. KATINDO

7.175

5.775

7.768

7.878

28.596

Q. HIMBI

8.315

9.164

8.752

9.736

35.967

Q. KESHERO

9.674

9.122

13.255

12.693

44.744

Q.LAC VERT

1.035

1.088

1.325

1.444

4.892

TOTAL/C GOMA

45.331

46.200

53.647

56.870

202.048

COMMUNE DE KARISIMBI

 
 
 
 
 

Q. MURARA

6.755

7.511

9.837

10.198

35.021

Q. KAHEMBE

4.364

5.455

7.972

9.800

27.591

Q. MAJENGO

6.695

7.700

8.465

9.142

32.021

Q. VIRUNGA

9.949

3.086

3.248

3.315

19.598

Q. MABANGA NORD

7.727

8.782

10.160

12.630

38.824

Q.MABANGA SUD

18.999

19.864

20.657

21.630

81.150

Q. KASIKA

9.393

9.940

12.001

12.862

44.196

Q. KATOYI

11.619

12.747

17.217

17.788

59.371

Q. NDOSHO

6.673

8.936

15.149

19.079

49.837

Q. MUGUNGA

2.025

2.423

3.724

4.007

12.179

Q.BUJOVU

3.046

3.317

5.20

6.008

17.471

TOTAL/COMM KARISIMBI

87.245

89.771

113.450

126.774

417.240

TOTAL / VILLE

132.576

135.971

167.097

183.644

619.288

Source : Archives de la Mairie de Goma 2008

I.1.3. Aspect économique de la ville de Goma

La population économique de la ville de Goma s'explique par sa position stratégique. La présence des volcans, des faunes et flores rares au monde fait d'elle une capacité touristique du pays.

Goma est située à 1980km du port de Mombasa et 1721km du port de Dar-es-salam. Ce qui constitue un atout d'échanges commerciaux avec les pays de l'Est en particulier ceux de grands-lacs.

A côté de ceux-ci, nous disons que l'économie de Goma est multisectorielle ; à savoir :

I.1.3.1. Secteur primaire

La ville de Goma occupe la surface fertile qui serait favorable à l'agro-pastorale. Les petites étendues cultivées ont un rendement malgré cela ne peut pas satisfaire les besoins alimentaires de sa population. On y remarque aussi l'élevage de volaille, chèvres... qui ne satisfait pas la population en protéine animale. Cette dernière fait recours aux marchés extérieurs.

I.1.3.2. Secteur secondaire

Ce secteur comprend essentiellement les activités relevant du domaine industriel. La ville de Goma est composée des industries nouvelles et de petite taille. Nous pouvons citer :

Industrie alimentaire : Mont Carmel, Big, Krishna, Ujama etc.

Industrie manufacturière: Super Match, Snel, Regideso, Mbiza Foam, Kivu Maji etc.

I.1.3.3. Secteur tertiaire

C'est l'ensemble de services tels que: le commerce, l'administration publique et privée, les professions libérales, l'enseignement, les activités de production des services, etc.

Ce secteur reste au stade embryonnaire à cause de la situation politico-économique que connaît notre pays et beaucoup de ces services ont été victimes de l'éruption volcaniques du 17 janvier 2002.

1. Les activités financières

La ville de Goma regorge d'innombrables institutions financières et bancaires nouvelles et émergent. Leur rôle essentiel reste la collecte de l'épargne et sa distribution. Cependant, la ville de Goma connaît un marché des capitaux très restreint suite à la perte de confiance à l'égard de banque, la faiblesse d'épargne des salariés, l'instabilité de cours de change et le manque des relations internationales faute du système politico-économique.

2. Le commerce dans la ville de Goma

La ville de Goma est une ville stratégique, un carrefour commercial. De part ses potentialités et sa position à proximité des différents pays frontaliers. Elle se trouve prédisposer à des activités commerciales très développées. A ce point, nous estimons plusieurs marchés dans la ville dont nous pouvons citer :

Marché de Virunga ; Marché Kahembe ; Marché Nyabushongo ; Marché Alanine Marché de Kituku, etc et un grand nombre des boutiques et grands magasins.

Le marché de Birere est le centre des marchés des produits vivriers et autres car il couvre plusieurs dépôts de vivre comme ; l'haricot, soja, arachides, pomme de terre, riz, bananes,... ces dépôts sont supervisés par une Association des dépositaires et vendeurs de vivres (DEVIVI) qui donne rapport à la mairie de la ville de Goma.

I.1.4. L'agriculture

La terre est en grande partie couverte des roches volcaniques qui amoindrissent les quelques activités agricoles qui sont presque inexistantes car les produits vivriers consommés ne viennent que de territoires de Rutshuru, Masisi et du groupement de Minova dans la province du Sud - Kivu.

Dans la ville de Goma, on a des haricots sur les terrains non occupés. Le rendement est médiocre et insuffisant aux cultivateurs eux-mêmes.

C'est ainsi que cette dernière est obligée de recourir aux apports extérieurs, principalement ceux du territoire de Rutshuru, de Masisi et de Kalehe pour son approvisionnement en produits vivriers.

I.1.5. L'élevage

Dans la ville de Goma, il y a deux types d'élevage :

Elevage de petit bétail de race locale ; il s'agit des caprins. Il existe l'élevage de la volaille et des suidés (peu pratiqué).

Elevage de gros bétail.

La viande des boeufs, des chèvres et d'autres animaux domestiques consommée à Goma provient de la périphérie. Si nous considérons l'importation des oeufs et des

Poulets, nous pouvons dire que l'élevage de la basse cour pratiqué à Goma n'arrive pas à satisfaire les besoins locaux.

I.1.6. La pêche

Les poissons consommés, par la population de Goma viennent des pêcheries de Vitshumbi, Nyakakoma dans le territoire de Rutshuru et KasenyI en Ouganda. La pêche semble être à Goma. Toutefois, il existe des groupes de pêche artisanale sur le lac kivu. L'introduction d'alevins des deux clipéides du lac Tanganyika fût effectuée dans le lac Kivu en 1959 de « Sambaza » (limontrissa miodom) s'est acclimaté et constitué actuellement le plus grand stock du lac kivu. Malheureusement les pêcheurs se livrent à la capture des alevins en utilisant des filets inadaptés et d'hameçons. Ce qui diminue les quantités et la croissance des poissons dans le lac.

I.1.7. Transport et communication

La ville de Goma est à contact avec d'autres milieux par les moyens de télécommunications comme Supercell, Celtel, Vodacom, Rwandacel, CCT. En dehors de ces sociétés des communications, la ville de Goma dispose aussi des stations de radio à savoir : la radio du peuple RTNC/GOMA, Radio OKAPI, la radio LA COLOMBE, RTGA, Radio SAUTI YA INJILI, Radio liberté, la Radio Grands Lacs Plein Evangile, DIGITAL Congo, RTNC/KIN et RAGA FM.

A part la communication à distance, le transport est une activité capitale à Goma et ses environs malgré l'état des routes délabrées. Du point de vue interne le transport comprend trois aspects :

La voie terrestre : cette activité s'exercer sur les axes routiers suivants :

Walikale - Goma 

Beni - Rutshuru - Goma

Gisenyi - Goma

Goma - Bukavu

La voie aérienne : pratiquée uniquement grâce à la seule piste de l'aéroport international de GOMA. Celui - ci ne reçoit que les petits et moyens porteurs appartenant aux compagnies suivantes : CAA, BRAVO, GOMAIR, MONUC, HEWA BORA, ECHO FLIGHT, AIR SERVICE, TMK AIR,...

La voie lacustre : le clac Kivu qui en constitue le meilleur moyen de transport, les bateaux moyens et les pirogues assurent à titre d'exemple Général Mulamba dénommé Bisengimana, Allelluya, Safina, Felekeni, Emmanuel, Biega, Miss, RAFIKI, karisimbi, Ihusi, Marinette, Nyamizi,... Relient la ville de Goma à celle de Bukavu. Tous ces bateaux s'occupent du transport des personnes et de leurs marchandises.

I.1.8. Le tourisme

Goma est une ville touristique. Cependant d'insécurité causée par les guerres dites de libérations et de protections de personnes minoritaires handicapent les activités touristiques. Quelques sites touristiques comme le mont Goma, le volcan Nyiragongo le lac Kivu, les abords de celui-ci, le lac vert et Buhimba sans oublier l'étendue dite Esco Zaïre, etc.

I.1.9. Aspect géographique

I.1.9.1 Situation climatique

La ville de Goma connaît un climat tropical adouci par l'attitude et la brise du lac qui souffre régulièrement du lac Kivu vers la ville et vise -versa. La température y est presque constate. Les données thermiques et pluviométriques montrent que la ville jouit d'un climat tropical humide à saison alternée. Cependant, Ainsi dans la ville connaît les saisons sèches et humides réparties sur l'année de la manière suivante :

Du 1er janvier au 15 février : la petite saison sèche ;

Du 15 février au 15 mai : la petite saison de pluies ;

Du 15 mars au 15 septembre : la grande saison sèche ;

Du 15 septembre au 31 décembre : la grande saison des pluies.

La ville connaît deux périodes culturales : la grande saison A qui va de septembre à décembre et la saison B qui va de février à Mai.

Entre ces deux saisons, s'intercale une saison sèche qui va de mai à septembre période de préparer des camps.

I.1.9.2 Relief

Selon la mairie de Goma (2006) la ville de Goma est située à 1463m d'altitude au bord du lac Kivu et à 2000 m d'altitude dans sa partie Nord, une pente généralement et régulière allant du Nord au sud de la ville.

Le relief de Goma ne présente pas de particularités dans son ensemble il s'agit de lave légèrement inclinée du nord vers le sud. Le mont Goma qui culmine à 1600m d'altitude au bord du lac est le seul élément remarquable qui vient rompre la monotonie de cette surface presque plane.

La ville est entièrement couverte du sol volcanique formé par les coulées des laves dues à la succession des éruptions antérieures.

I.1.9.3. Hydrographie

Excepté les eaux du lac Kivu, le contour urbain est totalement dépourvu des cours d'eau. Ceci est lié à l'éruption volcanique qui vers les années 1800 a couvert l'étendue de la ville de Goma par des laves, faisant aussi disparaître tous les cours d'eau. Le lac Kivu est la seule source qui alimente la ville de Goma en eau par le seul réservoir de la REGIDESO.

I.1.10. Le secteur informel

Nous considérons comme activités informelles, les activités qui sont organisées par les entreprises qui, sur le plan juridique ne sont pas immatriculées au nouveau registre de commerce. Et, dans la ville de Goma, parmi ces entreprises nous rangeons celles recensées à l'IPMEA et qui fonctionnent sous le régime de patente et d`autres qui exercent illicitement les activités commerciales.

On les retrouve dans les six natures d'activités économiques qu'on trouve dans notre pays :

Les activités d'importation ; Les activités d'exportation ; Le commerce de gros ; Le commerce de demi-gros.

Le commerce de  détail et les services réputés commerciaux par la loi.

Dans les activités d'importations, nous avons les opérateurs économiques qui dans le cadre de débrouillardise se rendent à l'étranger et amènent des marchandises à petite quantité qu'ils écoulent clandestinement auprès des opérateurs économiques sédentaires d'autres écoulent dans l'entremise de colporteur

Dans le cadre de l'exportation, bien des produits surtout vivriers sont écoulés à la direction du Rwanda et Uganda par les handicapés physiques et par quelques citoyens congolais par leur camionnette et souvent ces derniers se déguisent en cultivateur producteur pour éviter le Fisc.

Dans le commerce de gros, on rencontre les commerçants clandestins qui ont importé et qui distribuent aux autres commerçants.

Les demi-grossistes et détaillants, on les rencontre dans les quartiers ; les unes opèrent dans l'ombre et les autres sont implantés et se couvrent par la patente. Ce cas est plus remarquable chez les boutiquiers opérant sur avenue du commerce de Karisimbi et dans l'avenue Butembo.

Les informels du secteur de détail sont les plus nombreux de tous les secteurs, car celui égorge le petit commerce, petit service et l'artisanat.

Une partie des entreprises y opérant, payent la patente et sont facilement identifiées et une autre partie ne paye pas et fouie à tout moment les agents de l'Etat.

Dans ce secteur nous rangeons : les boutiques, kiosques, pharmacie, quincaillerie, taxi moto et les étalages sur la voie publique, etc.

L'informel constitue la base de survie à Goma, chaque famille essaye d'organiser une petite activité commerciale afin de se prendre en charge, le salaire étant inexistant ou insuffisant.

I.2. PRESENTATION DE L'HOPITAL GENERAL DE REFERENCE

I.2. 1. HISTORIQUE

Le projet de construction de L'HP/NK tel que donné dans le rapport annuel de L'HP/NK de 2001 a été financé par le fonds Européen de développement (FEED une organisation de l'union européenne (UE) et réalisé par coopération Italienne durant 3ans.

L'HP/NK fut inauguré le O6 juin1986 en présence des commissaires d'Etat aux travaux publics et a la santé publique du président Régional du mouvement populaire de la révolution (MPR) du délégué de la communauté économique Européenne et de l'ambassadeur de l'Italie en République du Zaïre.

La gestion effective de ses activités a été assurée par la coopération Italienne grâce au FED l'issue de l'arrangement particulier entre le gouvernement Italien et le conseil exécutif de la République du Zaïre avec les accords bilatéraux singés le 02 octobre 1986. La gestion et le fonctionnement de l'hôpital seront confiés a la coopération sanitaire Italo Zaïroise jusqu'en 1991 après l'hôpital sera confié a la gestion et sans le contrôle de l'état zaïrois.

Il faut signalés que las différent services ouvert progressivement au sein de l'hôpital n'ont atteint pleine autonomie qu'en 1987 dés sa création jusqu'aujourd'hui cette institution a déjà subi plusieurs mutations

A sa création en 1986 on l'appelait « hôpital de Goma » cela parce qu'il était le seul et l'unique hôpital dans la ville de Goma et avec comme mission d'améliorer l'Etat de sante de toute la population de Goma et ses environs en leur procurant des soins de santé primaire curatif et intensif puis il fut appeler « Hôpital général de Goma »

En 1990 avec la création des zones de santé et centre de santé par le Gouvernement zaïrois l'hôpital général de Goma dévient « Hôpital Général de référence de Goma » et pour ce il doit recevoir les malades lui transférés par les centres de santé du fait que leur compétence de traitement est limite

En fin il a été élevé au plateau de l'hôpital provincial du Nord Kivu de part l'implantation d'autre hôpital de référence dans la ville de Goma

Toutes les appellations sont utilisées par la population de Goma mais la dernière semble encore récente et non répandue.

I.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Il est situé au sud de la ville de Goma, dans la commune de Goma, avenue des ronds points N°11, à côté du stade de l'Unité, non loin du port de Goma.

I.2.3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET FONCTIONNELLE

I. GESTION DES MEDICAMENTS

Comme tout autre hôpital, l'hôpital provincial de Goma dispose nombreux services au quel la pharmacie fait partie de service médicaux technique.

La gestion de la pharmacie de l'hôpital dispose les activités essentielles à savoir :

- Mode d'acquisition des médicaments,

- Mode de stockage des médicaments

- Mode de distribution des médicaments

- Outils de Gestion des médicaments.

NB : La conservation de médicament se fait selon le fabricant pour chaque produit en évitant les risques de la détérioration des médicaments.

1. Mode d'acquisition des médicaments

La pharmacie dispose tout d'abord un officine pour la vente de médicaments avec des agents ci-après :

- Un chef de service pharmacien

- Un assistant en pharmacie

- Quatre infirmière pour la vente et remise de médicament dans différents services de l'hôpital ;

- L'hôpital s'approvisionne en achetant les médicament ici à Goma et obtient des dons auprès de différents dépôts ONG à savoir : MSF Hollande, MSF Espagne, MSF France, OMS, MERLIN, ASRAMES.

2. Mode de stockage des médicaments

Les médicaments sont stockés dans un étagère ou dans un autre lieu selon leur formes ou leur genre. Ainsi donc : il garde les injectables sous leurs températures normale à part, le médicament oraux à part, les usagés externe à part, les médicaments consommables à part, les réactifs de laboratoire à part et les matériels de laboratoire à part et en suite ces médicaments sont rangés selon les lettres alphabétiques et en stock, on tient compte aussi la date de péremption des médicaments et en fin le pharmacien dispose un thermomètre lui permettant de vérifier le climat (température) qui convient à la conservation de médicament.

D'autres médicaments sont conserver dans le frigo qu'on garde à la température embiante ; ex : vaccin, inciline, qu'on donne aux diabétiques

3. Mode de distribution des médicaments

Ici quand le malade arrive pour les soins à l'hôpital il paie tout d'abord cinq dollars pour la consultation, après avoir été consulté, le malade reçoit l'ordonnance médicale ou il juge seul d'acheter les médicaments soit dans la pharmacie (officine) de l'hôpital soit ailleurs de l'hôpital. Il convient à signaler que les différents services à l'hôpital font la réquisition des médicaments à l'officine où ils reçoivent des médicaments selon leurs états des besoins.

En dehors de ceci, quand les médicaments arrivent à l'hôpital, s'il y a eu excès des médicaments, l'hôpital procède à la distribution aussi des quelques médicaments au centre de santé, distribue aussi quelques médicaments au sein de l'hôpital militaire.

4. Outils de gestion des médicaments

Les documents que dispose le chef de service sont les suivants :

- Bon de commande de réquisition

- P.V. de réception, chaque service à son registre de réquisition

- Fiche de stock des médicaments

- Registre d'utilisation des médicaments et recettes

- Registre de consommation journalière des médicaments

- Registre de consommation mensuelle

- Fiche d'inventaire mensuel

- Fiche de contrôle mensuel de registre de médicament

- Les indicateurs de la gestion des médicaments et leurs objectifs

- Registre d'entrée et de sortie des médicaments ;

- Registre de produits périmés et celui de non périmés.

La source d'approvisionnement

- Achat de médicaments ;

- Dons reçus au niveau des ONG

A l'arrivée des médicaments, on procède de la manière suivante :

- On les envoie directement au dépôt ;

- Le Chef du dépôt vérifie si la quantité demandée est exacte en qualité et en quantité tout en vérifiant de la date d'intégration, le numéro de lot, le dosage, la forme, l'emballage,...

- Il compare la quantité livrée à celle facturée.

NB. Les produits sont enregistrés sur une et une seule fiche de stock et on ne peut qu'y inscrire une et une molécule selon sa forme et son dosage.

II. GESTION DU PERSONNEL

La gestion du personnel étant parmi les casses tête d'un gestionnaire, l'hôpital provincial regroupe plusieurs catégories des agents qui constituent les ressources humaines :

- Le personnel administratif

- Le personnel médical

- Les juxta médicaux

- Les personnes infirmiers

Ces différentes catégories des agents sont regroupées dans un tableau constituant d'une part la synthèse du personnel et d'une autre par le nombre de chaque catégorie.

Tableau de répartition du personnel de l'HP/NK selon les catégories

Catégorie

EFFECTIF

SEXE

 

M

F

1

Médecin spécialise

6

6

0

2

Médecin généraliste

22

16

6

3

Chirurgien dentiste

2

2

0

4

Administrateur

3

1

2

5

Infirmier A0

1

0

1

6

Infirmier A1

31

18

13

7

Infirmier A2

40

12

25

8

Infirmier A3

15

0

15

9

Technicien de labo A1

6

4

2

10

Laborantin A2

1

1

0

11

Laborantin A3

1

1

0

12

Pharmacien

1

1

0

13

Assistant en pharmacie

1

1

0

14

Technicien de Rx

1

1

0

15

Kinésithérapeute

3

0

3

16

Nutritioniste

1

0

1

17

Anésthésiste réanimateur

1

1

0

18

Filles et garçons des salles

19

12

7

19

Autres cadres et personnels d'appuie

77

40

8

Rôle du Chef du personnel

Dans ses attributions le Chef du personnel est chargé de :

- Faire respecter les règlements d'ordre intérieur (ROI) à tous les agents

- Faire actualiser la liste normative du personnel et les dossiers du personnel ;

- Faire l'état des besoins du personnel

- Après avis du médecin directeur puis du CODI (Conseil de direction) recrutement en tenant compte du besoin du personnel ;

- Vérifier et contrôler quotidienne la présente et le mouvement du personnel et en suivre le processus administrative et soumettre au M-D pour accord le calendrier des congés et veiller à son respect.

Recrutement des agents

Le recrutement est un processus qui permet d'obtenir le plus grand nombre possible des candidats pour des postes bien définis.

Pour atteindre ce but et avoir la possibilité de faire un choix le plus large et plus objectif, l'information sur les postes vacants doit être mise à la disposition du public.

Pour qu'il ait recrutement au sein de cette institution, il faut qu'il ait un besoins - Croissance d'activité (qualité, quantité)

Pour son bon fonctionnement et arriver à résoudre différents conflits, le service du personnel dispos différent document essentiels à l'instar de :

- Les registres de présences

- Le règlement d'ordre intérieur

- Un code du travail applicable au personnel

Enfin, lors d'une faute d'un agent les sanctions suivantes sont prévues.

- Les blâmes

- Le mis à pied : sa durée est de 3 à 15 jours

- La suspension : est de 1 à 3 mois avec privation de salaire

- La révocation.

NB : en cas de faute omise par l'agent celui qui sanctionne est la direction de l'hôpital qui propose une sanction à la hiérarchie.

Les documents utilisés dans le service administratifs sont :

- Le statut personnels du carrière publique ;

- Règlement d'ordre intérieur, il faut qu'il ait les dossiers du personnel qui comporte 2 parties :

1ère partie : administrative : est celui qui comporte la demande d'emploi, CV, titre académique.

En outre, les différents documents de l'Etat civil, fiche de cotation, fiche de renseignement, liste de présences.

IV. GESTION FINANCIERE

La finance étant une ressource pécuniaire, l'hôpital provincial du Nord Kivu a un autofinancement qui lui est reconnu par l'arrêté ministériel de la santé.

Cet autofinancement qui lui est reconnu par le ministère de la santé et qui lui permet de recouvrer de l'argent auprès des malades pour son fonctionnement, cela n'empêche que l'hôpital ne reçoive des dons voir même des subventions de l'Etat.

1. Source de finance

Comme nous venons de la dire précédemment que ce sont les malades eux-mêmes qui financent l'hôpital cela nous a poussé à distinguer deux catégories de malades notamment :

- Les payants cash : sont des malades qui supportent eux-mêmes l'intégralité de leur frais médicaux ;

- Les ayants droits (les abonnés) : qui ne payent pas directement eux-mêmes, mais les frais sont pris en charge par d'autres personnes morales où physiques telles que : l'organisme, société, fonctionnaire.

Pour la 2ème catégorie, il est bon de vérifier ses pièces d'identités, son billet de transfère ou autre document en sa possession.

Ces frais payés pour les services fournis tels que : la consultation, hospitalisation, les soins, examen de labo, de vente de médicaments...

2. Le circuit

A l'arrivée à l'hôpital le malade passe à la réception où il paie le carnet sanitaire, puis il est envoyé à la facturation où il reçoit la facture qui lui permet d'aller suivre les soins appropriés et à la suite, le service de facturation amène l'argent à la trésorerie et en fin à la caisse remettra le rapport à la comptabilité à la fin de la journée et l'argent est gardé dans un coffre-fort par la caissière.

3. Mode de sortie de l'argent

Il faut dire qu'aucune sortie ne sera effectuée s'il n'est pas passé par le comptable qui livre les bons d'autorisation justifié cette sortie en cas de contrôle ou inventaire.

Cette sortie se fait selon le besoin qui se présente tel que :

- la paie du personnel qui se fait à la quinzaine du mois qui prend 65,6% des recettes réalisées;

- Achat de médicament

- 24% pour le fonctionnement de l'hôpital ;

- 3,4% pour la garde et permanence ;

- 7% pour la prime de responsabilité ;

- etc.

Les signateurs de sortie et entrée sont le :

- Médecin Directeur ;

- Médecin Directeur Adjoint ;

- Administrateur chargé de finance

4. Document

- Journal

- Grand livre

- Tableau de ventilation des recettes ;

- Livres de caisses pour la pharmacie et pour le service rendu ;

- Carnet d'entrée et sortie des fonds ;

- Facturiers et reçus,

- Rapport de suivi budgétaire

- le bon de dépense

- le bon d'autorisation de paiement

- le registre des opérations diverses

- Registre des payant cash directs

- Registre de crédit des abonnées

- Registre des indigents.

IV. GESTION DES MATERIELS

La gestion des matériels étant parmi les tâches pour le gestionnaire, de l'hôpital provincial.

Dans ce hôpital les matériels sont gardés au magasin en vue d'assurer sa disponibilité. Celui qui est chargé de la gestion des matériels au sein de cette structure c'est l'Administrateur gestionnaire de la patrimoine. Les documents utilisés pour la gestion des matériels, il y a les fiches de stock et les inventaires, fiches de sortie des matériels,...

En cas de la nécessité de matériel le magasinier est envoyé immédiatement pour les achats. Il sera envoyé par son administrateur gestionnaire comme le Chef de l'entreprise.

La distribution des matériels dans les services en cas de nécessité se fait de cette manière ; les services demandeur établissent leur bon de commande au sein de magasin après le Chef de service signe puis l'Administrateur gestionnaire chargé de patrimoine pose sa signature pour approuver l'autorisation de sortie des matériels dans les services de magasin.

En droit du travail, il existe des accidents du travail, alors si le malade casse un matériel, ce dernier sera obligé de payer le matériel cassé. Les matériels usés seront déposés au magasin sous l'ordre ou autorisation de l'administrateur chargé de patrimoine.

Les matériels usé ou expiré ne peuvent plus être utilisables en cas de nécessité dans l'institution sanitaire. La réquisition est obligée dans chaque service qui veut retirer les matériels pour éviter la perturbation dans le service et pour maintenir l'ordre.

CHAPITRE DEUXIEME : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

II.1. CADRE CONCEPTUEL

Ce chapitre porte sur la définition des concepts, clés relatifs à notre sujet de recherche.

Dans la définition des concepts nous voulons lever l'équivoque ou expliquer certains concepts pouvant prêter à des confusions. En effet, certains concepts sont utilisés à tort ou à raison et peuvent ainsi altérer le sens du texte. Nous avons retenu quelques concepts :

II.1.1. La problématique

La problématique est la présentation d'un problème sous différents aspects. Selon le dictionnaire ROBERT (2006) une problématique, c'est l'art de poser les problèmes pertinents. Problématiser, c'est donc être capable d'interroger un sujet pour en faire sortir un ou plusieurs problèmes. Au delà, l'élaboration d'une problématique suppose la capacité à articuler et hiérarchiser ces problèmes.

La problématique, c'est une question à laquelle le devoir apporte une réponse. En fait, il ne s'agit pas d'apporter une réponse que de la construire progressivement, en approfondissant la question initiale. L'effort de problématisation c'est la capacité à faire surgir du sujet une série de questionnements et de problèmes articulés entre eux et à choisir un angle d'attaque pertinent et fécond. (Rapport du jury capes 1998)

La problématique peut souvent être formulée sous forme de paradoxe. Une bonne problématique donne au sujet son extension maximale.

III.1.2. La prise en charge

Selon BERGERON et CAROLINE (1997) la prise en charge c'est aussi l'intervention visant à s'occuper d'une partie importante ou toute la problématique d'une personne ayant des incapacités.

III.1.3. Personnes vivant avec le VIH/SIDA

Ce sont les personnes infectées par le virus, appelées aussi séropositifs. Ces personnes ne présentent aucun signe de la maladie et elles peuvent être en bonne santé pendant plusieurs années avant de tomber malade, mais cela n'empêche que ces personnes peuvent transmettre le VIH aux autres sans le savoir.

III.1.4. Développement

Le terme développement a deux significations complètent différentes. Celle d'un développement considéré comme croissance élargie qui s'inscrit dans la logique dominante, certes mais surtout celle utilisé par exemple par les auteurs comme RENE Passet (2004), définit comme étant une alternative critique à la notion de croissance. De la même façon, plus tard, des termes comme développement humain et développement soutenable vont être aussi pensés comme des catégories critiques à la notion de croissance.

Le développement peut être défini comme la satisfaction des besoins de l'homme par un processus cumulatif de long terme. Le développement est donc le processus par lequel un pays est capable de connaître une croissance durable, autonome et convenable répartie entre groupes sociaux et entre individus. Dans ce contexte le développement a une dimension économique, c'est-à-dire une croissance mais qui est loin d'être suffisante.

Le développement a aussi une dimension éthique et sociale. Selon SEN, pris Nobel en (1999) a introduit la dimension éthique dans la notion de développement. Chaque homme a droit à la dignité. C'est le principe de la dignité de la personne humaine selon lequel un être humain doit être traité comme une fin en soi. Ce principe est fondamental dans le cadre de la coopération, car il impose le respect de l'autre, de ces différences, de ces valeurs. Malheureusement, il est souvent absent.

Notons ici les différents pays du monde se trouvent à un degré différent de développement. Il ya donc une diversité de situation, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement.

II.2. NOTION SUR LE SIDA

Le SIDA (Syndrome d'Immuno déficience Acquise) est une infection causée par le VIH. Il survient lorsque le système immunitaire d'une personne est affaibli par l'infection du VIH, ce qui limite l'aptitude naturelle de l'organisme à lutter contre d'autres infections et d'autres maladies. D'après le centre épidémiologique et de prévention des Etats-Unis (Centers for Disease Control and Prevention) une personne est atteinte du SIDA si :

- Elle a une infection du VIH confirmée en laboratoire,

- Elle a une ou plusieurs infections reliées au SIDA (et dont certaines sont citées ci-dessous) :


· Candidose (infection mycosique de l'oesophage et des voies respiratoire)


· Cancer invasif du col de l'utérus


· cryptosporidiose d'u ne durée d'un mois (diarrhée causée par un parasite)


· Cytomégalovirus (CMV, virus qui attaque plusieurs systèmes d'organes comme le pénis)


· Infection par le virus de l'herpès simplex (HSV), ulcères chroniques


· Sarcome de kaposi (type de cancer qui atteint généralement la peau)


· Lymphome (type de cancer qui attaque généralement les ganglions ou la rate


· Souches du mycobactérium avium (infection bactérienne causant la fièvre, une perte de poids et la maladie gastro-intestinale)


· Pneumonie à pneumocystis carin (PPC ; infection des poumons)


· Infection cérébrale due au toxoplasme (maladie causée par un parasité)


· Tuberculose (maladie infectieuse qui attaque souvent les poumons)


· Syndrome de dépérissement (perte de poids considérable, diarrhée et fièvre)

Vivre avec le SIDA c'est vivre avec n'importe quelle autre maladie chronique. Parfois, la personne atteinte souffre d'infections et se sent malade. Certaines fois, elle se sent bien et peut participer à des activités normales.

II.2.1. Définition du SIDA

Le SIDA est un syndrome de déficience auto-immunitaire causée par le virus d'immuno déficience humaine (VIH), qui se repend par le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel. La méthode de transmission la plus courante est le rapport sexuel non protégé avec un partenaire séropositif. Les autres formes de transmission sont également les transfusions de sang infecté du VIH ou les produits sanguins infectés, les greffes de tissus et d'organes, l'utilisation d'aiguilles et de seringues contaminées (ou autre matériel d'injection) et la transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement. (WWW.Google.31janvier 2012)

Le VIH est extrême fragile, il ne peut pas survivre longtemps à l'extérieur des fluides et tissus du corps et ne peut pas survivre longtemps à l'extérieur des fluides et tissus du corps et ne peut pas pénétrer dans la peau si elle est intacte. Par conséquent , le VIH ne peut pas être transmis par contact physique occasionnel, comme s'embrasser, se tenir les mains, éternuer ou tousser, utiliser le même siège de toilette, consommer des aliments et des boissons servis par une personne vivant avec le VIH. Il ne se propage pas par les moustiques ou autres insectes et peut être éliminé avec de l'eau de javel , des détergents puissants et de l'eau.

Le VIH tue en affaiblissant le système immunitaire du corps jusqu'à ce qu'il ne puisse plus combattre l'infection. A mesure que le système immunitaire est progressivement mis en péril par le VIH, les infections opportunistes, comme la pneumonie, le cancer, la tuberculose, attaquent sans difficulté l'organisme.

Le VIH/SIDA progresse pendant une décennie jusqu'à son stade final, mais il s'écoule une longue période après l'infection pendant laquelle la personne infectée est pratiquement dépourvue de signes et de symptômes. La personne infectée peut se sentir en bonne santé, mais elle peut en infecter d'autres pendant cette phase préliminaire. Les premiers symptômes du SIDA sont notamment une fatigue chronique, la diarrhée, la fièvre, la perte de poids, une toux persistante, des éruptions cutanées, de l'herpès et autres infections orales, le gonflement des glandes lymphatiques, la perte de mémoire et autres changements mentaux.

Le SIDA est presque toujours fatal, bien que quelques individus aient survécu à cette infection pendant vingt ans. On estime que la maladie progresse plus lentement dans les pays industriels que dans les pays en développement, en majorité parce que les habitants des pays développés ont plus accès aux antirétroviraux et aux soins de santé de haute qualité. Les médicaments actuels, comme les traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), ralentissent la réplication du virus dans le corps. Le ralentissement des taux de réplication allège le fardeau qui pèse sur le système immunitaire, réduisant ainsi les infections liées au VIH et permettant aux malades de mener une vie plus longue et de meilleure qualité. Mais il n'existe pas de remède qui guérisse le SIDA, malgré l'efficacité des HAART, l'arrêt du traitement entraîne la réapparition de la maladie.

Selon l'OMS (1980) dit que c'est vers les années 1979 que le SIDA a été, pour la première fois reconnu comme une maladie. Depuis, il s'est répandu dans le monde entier. Selon l'OMS (1999) le SIDA constitue aujourd'hui la première cause de décès en Afrique en général et en RDC en particulier ou un décès sur cinq peut lui être imputé. Dans l'ensemble du monde, il est la quatrième cause de décès. Cependant, on note des variations considérables dans le schéma de propagation de l'épidémie selon les pays, au sein des pays et même localement. Par conséquent, on note également des variations dans l'impact des maladies et des décès prématurés qu'il entraîne. Dans les pays les plus riches, les taux d'infections sont faibles et les progrès des thérapies signifient que les individus peuvent vivre avec le SIDA, même si on ignore encore pour combien de temps et dans quel état de santé. Le fardeau de l'épidémie pèse sur les pays les plus pauvres du monde ainsi que sur les communautés défavorisées des pays riches.

Le SIDA est causé par le virus de l'immuno déficience Humaine (VIH). Ce virus est transmis par les secrétions organiques du corps humain, sur l'ensemble du monde, la plupart des infections découlent des rapports sexuels entre homme et femme. Le virus s'attaque au système immunitaire et finit par le rendre inopérant. La plupart des gens décèdent d'infections ou de cancers dont ils auraient pu se défendre si leur système immunitaire n'étaient pas compromis. Il existe un lien important entre le VIH et la tuberculose. Un grand nombre des personnes sont infectées par la tuberculose sans que la maladie se déclare ; mais lorsqu'une infection du VIH se produit, elle permette à la tuberculose de se développer. Par conséquent, la tuberculose est une des principales infections opportunistes meurtrières pour les personnes infectées par le VIH.

La plupart des infections du VIH étant la conséquence des rapports hétérosexuels, la maladie tend à s'attaquer aux personnes situées dans le groupe d'âge généralement défini comme étant sexuellement actif (entre 15 et 50 ans) sans pour autant dire qu'il n'ya pas d'infection à l'extérieur de cette fourchette.

Dans ces circonstances normales, les personnes de ce groupe d'âge sont celles qui ont le moins de risque d'être malades et/ou de mourir. Le problème de l'impact social et économique de l'épidémie de VIH/SIDA est dû aux taux inhabituels de maladies graves et des décès prématurés qu'elle entraîne dans ce groupe d'âge.

L'infection de VIH ne condamne pas à une mort immédiate, selon les constitutions individuelles, les taux et les types de l'infection propre à l'environnement, les conditions de vie, le régime alimentaire et d'autres facteurs , une personne infectée peut vivre en bonne santé et rester productive pendant plusieurs années avant de tomber malade.

Bien que personne ne soit pas certain de la durée de vie d'une personne infectée par le VIH, on estime en moyenne entre cinq et huit ans dans les pays pauvres, et peut être beaucoup plus dans les pays riches. La personne infectée finira par subir des périodes de maladie qui augmenteront en fréquence, en durée et en gravité jusqu'au décès. Un grand nombre des infections opportunistes et des maladies liées au SIDA peuvent être traitées ou évitées à relativement peu de frais, et la vie s'en trouve prolongée. Les thérapies antirétrovirales récemment mises au point peuvent inverser ou ralentir la progression de la maladie, mais elles sont coûteuses : Les thérapies établies coûtent entre 8000 et 11000 dollars en médicaments par personne et par années et cette somme ne comprend pas le coût des tests et de la surveillance clinique des schémas thérapeutiques. Il existe des options moins coûteuses, mais leur efficacité thérapeutique reste peu claire, tout comme leur rapport coûte efficacité. Les thérapies sont une administration complexe et sont plus efficaces lorsque la personne traitée dispose d'un bon régime alimentaire, de conditions de vie saines et d'un environnement sans stress. Les pauvres ont peu de chance de remplir ces conditions, ou de disposer des ressources financières nécessaires.

II.2.2. Historique du VIH/SIDA

Les premiers cas d'infections du VIH remontent au début des années 1960 mais les travaux biologiques et moléculaires entrepris se situent entre 1915 et 1941 avant l'apparition de l'infection aux USA. L'épidémie se développe à bas bruit au cours des années 1981 lorsqu'un syndrome de sarcome de kaposi affectant les homosexuelles de la côte ouest Américaine est décrit ainsi que les ressortissants du HAITI et du ZARE, RDC pour le moment. Les médecins, les sociologues, biologistes, et d'autres chercheurs du domaine de la santé affirment que le VIH/SIDA a été identifié au moins en 1981, et qu'on pensait que le virus provenait d'Amérique du Nord chez les homosexuelles qui auraient été contaminées par les haïtiens, puis le virus passa aux hétérosexuels, aux toxicomanes, et d'autres groupes de la population . En Amérique, le virus passa en Europe bien que la France et la Belgique l'aient en partie importé directement en Afrique.

Les premiers signes de l'épidémie remontent à la fin des années 1970, lorsque des médecins de New York et de San Francisco s'aperçoivent que beaucoup de leurs patients homosexuels souffrent d'asthénie, de perte de poids et parfois même de forme rare et typique de cancer. L'existence d'un problème sanitaire est avérée en juillet 1981 lorsque le Center for Control and Prevention (CDC) d'Atlanta relève une fréquence anormalement élevée de sarcomes de Kaposi, en particulier chez des patients homosexuels. La maladie est d'abord connue sous le nom de « gay pneumonia » ou « gay cancer » ou encore gay compromise syndrome aux Etats Unis. Ces diverses appellations s'avèrent inappropriées dès que s'affirma l'universalité de la maladie. Dans l'été 1982 débuta aux Etats Unis l'usage du sigle AIDS qui signifia d'abord Acquired Immune Deficiency Syndrome puis Acquired Immune deficiency Syndrome. Le terme AIDS avec la notion d'Acquered (acquis) sont réputés être donnés par le chercheurs Bruce Voeller, mort lui-même d'une complication liée à cette maladie. En France, la direction générale de la santé adopta en 1982 le sigle SIDA pour Syndrome d'Immuno déficience Acquise. Avec les années le sigle est devenu un nom : « Sida » est un terme utilisé. Cette appellation de syndrome se justifiait alors puisque l'on ne connait pas la cause de la constellation des troubles observés.

L'origine virale ne fut pas d'emblée évoquée et l'hypothèse d'une intoxication par des produits comme les poppers (stimulant sexuel contenant du nitrite d'amyle) a pu être émise au début, car les six premières personnes malades en avaient toutes été de gros consommateurs. De même, l'identification du virus responsable a été difficile, beaucoup de scientifiques parlant de HTLV comme cause de l'épidémie. C'est à la même période que de nombreux transfusés sont contaminés par des lots de sang contenant le VIH ; En Quelques années, le virus va s'étendre pour finir par toucher toutes les couches de la population.

En janvier 1983, l'équipe du professeur Jean Claude Cherman sous la direction de Luc Montagnier, isole un virus étroitement associé au SIDA, à ce stade cependant, le lien entre le Lymphadenopathy Associated Virus (LAV) et le SIDA n'est pas clairement établi par l'équipe de Luc Montagnier. En Juin 1986, sous le gouvernement Chirac, le sida devient une maladie à déclaration obligatoire. En décembre 1986, les cas de sida avérés obtenant le statut de maladie de longue durée ouvrent droit à une prise en charge à 100%. Seules les campagnes d'information sur les comportements à risque, les méthodes de propagation de la maladie et surtout les moyens de protection permettront, pense-t-on, aux pays développés d'enrayer la progression. La prise de conscience générale doit à populations homosexuelles son déploiement rapide, en effet, de nombreux mouvements, tels que celui d'AIDS, et des vedettes internationales ont forcé la visibilité, incitant les dirigeants politiques à encourager de véritables recherches scientifiques.

II.2.3. 0rigine du virus de l'immunodéficience humaine VIH

Le VIH est étroitement lié aux virus entraînant des maladies semblables au sida chez les primates, le virus d'immuno déficience simien (VIS). Il existe plusieurs théories sur l'origine du sida, mais il est communément admis que le VIH-1 est une mutation du VIS. Ce dernier infecte notamment les chimpanzés, qui sont des porteurs sains du VIS. La transmission chez l'homme a été rendue possible par une mutation du virus. Les études scientifiques ont suggéré que le virus serait apparu initialement en Afrique de l'ouest, mais il est possible qu'il y ait eu plusieurs sources initiales distinctes. Le premier échantillon recensé du VIH fut recueilli en 1959 à Léopold ville aujourd'hui Kinshasa, dans l'actuelle République Démocratique du Congo. Parmi les premiers échantillons recueillis, le cas d'un Américain homosexuel en 1969 et d'un marin hétérosexuel norvégien en 1976. Au début de l'épidémie, des recherches ont été entreprises pour déterminer le patient zéro qui aurait propagé le virus aux Etats Unis. Pendant un temps les soupçons se sont portés sur Gaëtan Dugas, un steward canadien homosexuel qui est mort le 30 mars 1984. L'appellation qui fut donnée par l'équipe française est LAV (Lumphadenopathy Associate Virus III), tandis que celle d'une équipe Américaine est HTLV III (Human T Cell Leukemia Virus III). Le comité international de taxonomie a décidé de l'appeler VIH pour les français et HIV pour les Américains. Plus tard, on a découvert un autre virus semblable au premier, de ce fait il existe le VIH 1 et le VIH 2 ou HIV 1 et HIV 2. (WWW.Google.31 janvier 2012)

II.2.4. Les symptômes du VIH/SIDA

Il est possible que les personnes infectées par le VIH ne présentent pas de symptômes. Il s'écoule dix ans ou plus entre l'infection du VIH et le diagnostic du SIDA. Actuellement, avec les progrès du traitement, ce retard pourra même être prolongé. Une fois que les symptômes apparaissent, ils incluent :


· Une perte de poids inexpliquée ;


· La diarrhée pendant plusieurs semaines ;


· Un enduit blanchâtre sur la langue ;


· Des ganglions hypertrophiés ou douloureux au cou, à l'aisselle et/ou dans d'autres parties du corps ;


· Une toux qui persiste pendant plus d'un mois ;


· Une fièvre persistante et/ou des sueurs nocturnes ;


· Des mycoses vaginales persistantes.

Ces symptômes peuvent être dus à d'autres maladies, il faut faire un examen pour confirmer la présence du VIH.

II.3. L'infection du VIH et son impact sur la santé

Le VIH affaiblit le système immunitaire, prédisposant. La personne infectée à de nombreuses infections contre lesquelles l'organisme est normalement capable de lutter. Ces infections sont souvent appelées infections opportunistes ou infections reliées au SIDA. Chez les personnes infectées par le VIH, plusieurs infections sont particulièrement graves, difficiles à soigner et récurrentes.

II.3.1. Impact direct et indirect du VIH

Selon PNMLS (2004) le SIDA ne constitue pas uniquement une crise de la santé. Ses effets gagnent pratiquement chaque aspect de la vie sociale et économique, en particulier dans les cas gravement affectés. Bien que l'épidémie varie dans son ampleur, le SIDA s'attaque dans chaque pays principalement aux Adultes de 25 à 45 ans, personnes qui ont été infectées pendant leur adolescence ou leurs premières années d'âge adultes. Le SIDA s'attaque à la population active, aux familles et aux communautés en tuant les salariés, les prestataires de soins, les personnes soignantes et leurs enseignants.

La RDC connaît une épidémie généraliste. Le programme National de Lutte contre le VIH/SIDA a estimé en 2004, la prévalence médiane du VIH chez les femmes enceintes de 15 à 49 ans à 4,5% à partir des données de la sérosurveillance en consultation prénatale dans les sites sentinelles. Cette prévalence varie dans le temps, dans l'espace, par groupe cible et par tranche d'âge.

La caractéristique frappante de l'épidémie est sa juvénilisation et sa féminisation. Les analyses des données disponibles en 1998, faisait état de manière générale que c'était la tranche d'âge entre 20 et 49 ans qui était la plus touchée par la maladie, pour les femmes, c'était entre 20 et 29 ans tandis que pour les hommes, c'était entre 30 et 39 ans. En considérant la période moyenne d'incubation de la maladie, les femmes étaient infectées entre 15 et 19 ans alors que les hommes l'étaient entre 20 et 29 ans.

II.3.2. Effet de l'infection du VIH sur la grossesse

Les bébés nés de mères infectées par le VIH peuvent contracter le virus pendant la grossesse, le travail, l'accouchement et l'allaitement. Aux Etats Unis, environ 20% d'enfants nés de mères non traitées contractent l'infection du VIH, les pourcentages de transmission sont plus élevés dans certaines régions du monde. Il existe actuellement des options de traitement qui diminuent considérablement le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant. Si une femme est enceinte et qu'elle est infectée par le VIH, il est conseillé de consulter son prestataire de soins au sujet des options pour prévenir la transmission.

Etant donné que le VIH peut aussi être transmis par le lait maternel, il est déconseillé aux mères séropositives d'allaiter leur nouveau né. Toutefois, dans les régions du monde ou les infections infantiles sont courantes et parfois fatales, il faut mettre en balance les risques de transmission du VIH et les risques associés au fait de ne pas allaiter.

II.4. Mode de transmission du VIH/SIDA

D'après l'ONUSIDA (2000), le VIH est le virus d'immunodéficience humaine, l'organisme qui cause le SIDA. Le VIH se trouve dans les liquides organiques (surtout le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel) des personnes infectées. Il se peut qu'une personne soit infectée par le VIH et qu'elle ne le sache pas. On pense actuellement que la plupart des personnes infectées par le VIH auront le SIDA. Toutefois, ces personnes peuvent être infectées pendant plusieurs années avant de commencer à souffrir du SIDA. Comme dit précédemment, l'infection du VIH se propage à travers le sang et les liquides organiques (principalement le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel) des personnes infectées. Elle se transmet par :

ï Le contact sexuel : essentiellement les rapports sexuels vaginaux ou anaux sans préservatif. La transmission par les relations sexuelles buccogénitales est possible, mais le risque est beaucoup moins élevé.

ï Le sang et autres liquides organiques moins élevé :

- Le partage d'aiguilles, de drogues par intraveineuse

- La transfusion de sang ou de produits sanguins infectés et/ou la transplantation d'un organe infecté,

- L'emploi d'instruments de perçage de la peau contaminés (aiguilles, seringues, lames de rasoir, aiguille à tatouage, ou instruments de circoncision) ;

- Les blessures dues à des aiguilles ou d'autres objets tranchants contaminés ;

- L'éclaboussure sur les muqueuses (les yeux par exemple) de sang ou de liquide organiques infectés.


· Les modes périnataux : infection passée de la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement.

Il se peut que des personnes ne présentent pas de symptômes et qu'elles ne sachent pas qu'elles sont infectées par le VIH. Toutefois, elles peuvent transmettre le virus à d'autres gens. Néanmoins, une personne ne peut pas contaminer les autres par le VIH par les voies suivantes :

- Le contact social de tous les jours

- L'usage commun de vêtements

- Le toucher

- L'usage commun de nourriture, de plats ou d'ustensiles de table

- Le fait de serre la main à quelqu'un

- Les sièges des toilettes

- Les piqûres d'insecte

- Les larmes

- La salive

- La sueur

- Le fait de vivre ou de travailler avec une personne infectée par le VIH.

Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs particularités : par voie sexuelle, par voie sanguine, et durant la grossesse. La plupart des infections par le VIH ont été ou sont encore acquise à l'occasion de rapports sexuels non protégés. La transmission sexuelle se fait par contact entre les sécrétions sexuelles et les muqueuses génitales, rectales ou buccales. La probabilité de transmission varie selon le type de rapport sexuel avec une personne infectée entre 0,005% et 0,5% par rapport sexuel. Le meilleur moyen de protection contre le VIH dans ce mode de transmission est le préservatif. Suite à la synthèse de plusieurs études, il a été montré que l'usage du préservatif lors de chaque rapport et de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85%.

Le mode de contamination par voie sanguine concerne tout particulièrement les usagers de drogues injectables, les hémophiles et les transfusés. Les professionnels de santé sont aussi concernés bien que plus rarement. La probabilité de transmission varie entre 0,67% pour le partage de seringue avec un toxicomane séropositif au VIH et 90% pour la transfusion sanguine avec du sang contaminé.

La transmission mère enfant du virus peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, et au moment de l'accouchement. A noter une tendance à la fausse séropositivité au VIH chez les multipares. En absence de traitement, le taux de transmission, entre la mère et le foetus, avoisine les 20%. L'allaitement présente aussi un risque supplémentaire de contamination du bébé, de l'ordre de 5%, ce qui explique qu'il soit déconseillé en cas d'infection de la mère. En Afrique du sud, la dernière par M.Sinkala en Zambie, montrent que l'allaitement exclusif précoce réduit le risque global de transmission postnatale à4% et accroit la survie des enfants. Actuellement, les traitements disponibles alliés à une césarienne programmée ont réduit ce taux à 1%. Les résultats sont plus mitigés dans les pays en voie de développement, le risque postnatale diminuant grâce à l'utilisation de la Névirapine jusqu'à 13%.

II.5. Prévention et traitement du VIH/SIDA

On peut diminuer le risque d'infection du VIH en évitant les comportements à haut risque. L'abstinence est le seul moyen sûr de ne pas contracter le VIH par les rapports sexuels. Si on a une liaison monogamique de longue durée avec une personne non infectée, le risque d'infection par le VIH à travers les rapports sexuels sera faible. La meilleure façon de prévenir l'infection du VIH est de s'abstenir de pratiques sexuelles dangereuses et de consommation des drogues.

Il n'existe pas de traitement curatif ou vaccin contre le VIH SIDA, mais les perspectives thérapeutiques d'aujourd'hui montrent qu'il existe trois classes d'antirétroviraux pour atténuer son évolution.

La lutte contre l'infection du VIH repose sur l'information, l'éducation, et la communication envers la population. L'abstinence et l'utilisation du condom pendant les rapports sexuels restent les meilleurs outils de la prévention de l'infection du VIH. La prévention de la transmission du VIH/ SIDA de la mère à l'enfant nécessite une mobilisation et une sensibilisation de la communauté sur les risques de la transmission verticale de la mère à l'enfant. Les femmes séropositives doivent être dotées des moyens nécessaires pour le planning familial afin d'éviter les grossesses non désirées.

Les facteurs suivants sont de risques pour le VIH/SIDA, comme la population jeune par son importance et son ignorance, les mouvements des populations, déscolarisation, prostitution, précocité des rapports sexuels, la multiplication des partenaires, la prise de drogue et d'alcool, la promiscuité, la pauvreté, les pratiques traditionnelles, l'immaturité des organes génitaux de la fille, la combinaison à d'autres IST ou l'absence de circoncision chez l'homme. Bref, vaut mieux s'abstenir mais beaucoup de gens considèrent ça comme irréaliste et inacceptable. Néanmoins, l'usage des préservatifs pour tous les types de rapports sexuels (anal, vaginal, oral), une relation de fidélité mutuelle ou aucun des partenaires n'a l'infection, la masturbation, massage, caresse superficielle, baisés, sont des pratiques sexuels à moindre risque. La relation entre le VIH /SIDA et les autres MST est que les modes de transmission et les facteurs de risque sont les mêmes et les moyens de prévention sont les mêmes.

II.5.1. Risque de l'infection de VIH/SIDA

Certains comportements exposent les personnes à l'infection du VIH. Les gens ne courent pas un risque d'infection tout simplement à cause de leur nature. Les principaux facteurs de risque de l'infection du VIH comprennent :


· Le fait d'avoir des rapports sexuels sans préservatifs ;


· Le fait d'avoir des rapports sexuels avec plus d'un partenaire, avec un partenaire qui a ou a eu plusieurs partenaires, ou avec un partenaire qui consomme des drogues administrées par voie intraveineuse ;


· Le fait de partager des aiguilles, des drogues par intraveineuse et l'attirail pour l'injection des stupéfiants ;


· Le fait d'être transfusé ou traité avec du sang des produits sanguins ;


· Le fait de se faire tatouer;


· Le fait d'avoir un emploi qui expose au sang ou à d'autres liquides organiques.

Le fait d'avoir une MST augmente aussi le risque de transmettre ou de contracter le VIH.

II.5.2. Principes généraux à observer pour la prévention du VIH/SIDA

La prévention des infections à rétrovirus chez les femmes consiste principalement à améliorer les compétences du personnel de santé grâce à l'élaboration de lignes directrices et de normes adaptées aux besoins locaux pour la prise en charge de la grossesse et de l'accouchement à divers niveaux du système de santé. Sensibiliser les populations aux questions de santé et promouvoir les activités qui ont un effet positif sur les attitudes pratiques de la famille et de la communauté vis-à-vis de la grossesse et de l'accouchement en évitant le risque maximum de contacter l'infection à VIH SIDA. Beaucoup d'études ont montré que 15% des femmes développent une complication susceptible de mettre leur vie en danger, ce qui nécessite une prestation de soins par le personnel qualifié, capable d'appliquer toutes les mesures internationales.

Bref, pour assurer une meilleure protection des femmes candidates à procréer, il faut planifier et définir le succès au niveau de la communauté, améliorer les compétences des prestataires, assurer la qualité des soins de santé, engager les ressources humaines, matériels et financiers. En plus, il faut encourager les conseils et les tests pour le dépistage, promouvoir l'accouchement par un prestataire compétent, assurer un accouchement propre et sain, améliorer la connaissance des signes de danger maternel, le système d'aiguillage, et l'engagement de la communauté.

Pour réduire les risques :


· Employez des préservatifs en latex ou en polyuréthanne pendant les rapports sexuels ;


· Limitez le nombre de partenaires sexuels ;


· Eviter de partager des aiguilles, des drogues par intraveineuse et l'attirail pour l'injection des stupéfiants ;


· Eviter d'avoir des rapports sexuels avec des partenaires qui ont des comportements dangereux ;


· Evitez d'utiliser des instruments de perçage de la peau qui n'ont pas été désinfectés ;


· Les travailleurs de la santé doivent pratiquer la précaution standard à tout moment.

II.6. Diagnostic de l'infection de VIH

Il existe des analyses de sang permettant de déterminer si une personne est infectée par le VIH. Le diagnostic de l'infection du VIH se fait sur un même échantillon de sang, d'abord en détectant les anticorps anti VIH grâce à une technique appelée méthode ELISA, puis en confirmant à l'aide d'une technique nommée western blot. Puisque ces analyses recherchent des anticorps plutôt que le virus même, il est possible qu'un test de dépistage du VIH soit négatif entre le moment ou l'infection a lieu et celui ou les niveaux d'anticorps sont suffisamment élevés pour être détectés, même si la personne est réellement infectée par le VIH. Cette période de latence sérologique varie d'une personne à l'autre. Par conséquent ; les personnes qui pensent être infectées doivent attendre deux à six mois après la dernière exposition possible à l'infection avant de subir un test de dépistage. Certaines autres analyses de sang permettent de déceler la présence effective d'un virus ainsi que sa quantité dans le sang. Cependant, elles coûtent très cher et sont essentiellement utilisées pour les décisions relatives au traitement de personnes dont l'infection par le VIH est déjà connue.

II.6.1. Diagnostic biologique du VIH/SIDA

Le diagnostic est le fait par des méthodes indirectes qui détectent les anticorps et les méthodes directes qui détectent les antigènes ou les deux à la fois.

La discordance étant l'état ou l'un des conjoints est confirmé séropositif et l'autre séropositif et l'autre séronégatif lors d'un test de dépistage du même moment. Le dépistage du VIH/SIDA est très important aux femmes car il les permet de connaître leur statut sérologique vis-à-vis du VIH et ceci permet de prendre les mesures nécessaires comme la protection de soi même si on est séronégatif, protection du conjoint si l'un est séropositif et l'autre séronégatif, commencer la prise en charge si on est séropositif pour retarder la symptomatologie et le stade du SIDA de l'infection, finalement, ça aide à limiter la propagation du VIH si on est séropositif.

II.6.2. Diagnostic clinique du VIH/SIDA

- Critères majeurs sont : amaigrissement supérieur à 10%, Diarrhée supérieur à un mois, Fièvre supérieur à un mois ou intermittente.

- Critères mineurs sont : toux supérieur à un mois, Dermatite progressive généralisée, Zona récidivant, candidose oropharynx, Herpes chronique et la lymphadénopathie généralisé.

- Critères d'exclusion sont : Le cancer, la malnutrition sévère et d'autres étiologies. La présence d'au moins deux signes majeurs et d'au moins deux signes mineurs permet de poser le diagnostic du SIDA chez l'adulte ou l'enfant qui reste à confirmer par les tests biologiques.

II.6.3. Remède de l'infection du VIH/SIDA

Actuellement, il n'existe pas de remède pour l'infection du VIH ou du SIDA. Toutefois, avec l'association des nouveaux médicaments antirétroviraux et des médicaments destinés à prévenir les infections opportunistes, beaucoup de personnes infectées par le VIH et le SIDA ont prolongé et amélioré leur qualité de vie et retardé la progression de l'infection du VIH vers le SIDA. Ces médicaments causent de nombreux effets indésirables pouvant nécessiter qu'une personne change de médicaments ou arrête le traitement. En outre, la trithérapie exige la prise d'une grande quantité de comprimés suivant un horaire compliqué. Ces médicaments coûtent aussi très cher et ne sont pas accessibles à beaucoup de personnes des pays industrialisés ainsi qu'à de nombreuses régions du monde ou vivent la majorité des individus souffrant de l'infection du VIH et du SIDA.

II.7. Estimation des patients vivant avec le VIH/SIDA dans le monde

D'après l'ONUSIDA (2006), les adultes sont les plus contaminées par le VIH/SIDA que les enfants ; 3,8 millions contre 530.000 milles nouveaux infectées seulement au cours de l'an 2006.

En plus, de cela, on a enregistré 2,9 millions de décès, dont 2,6 millions des adultes contre 300.000 milles enfant moins de 15 ans.

Quant à l'Afrique, les estimations épidémiologiques énoncent qu'on a enregistré 24,7 millions des personnes vivant avec le virus en 2006 ; 2,8 millions de nouveaux cas ; 2,1 millions de décès, avec une prévalence de 8,9% chez les adultes. En plus, 930.000 à 1.150.000 ont reçu des antirétroviraux en Afrique subsaharienne jusqu'à juin 2006, 17% des jeunes femmes enceintes contaminées par le VIH était de 30 à 32% au début des années 2000 et à 24% en 2004.

II.8. Situation du VIH/sida en République Démocratique du Congo

La RDC fut parmi les premiers pays à connaître le VIH/SIDA avec des cas cliniques enregistrés déjà vers les années 1983. Depuis cette date, la situation n'a cessé d'évoluer. Aujourd'hui, la séroprévalence du VIH est élevé et toutes les provinces du pays sont frappées. Autant les femmes, les hommes que les enfants paient au plus fort le lourd tribut à cette pandémie. Cependant, les données de surveillance partielles et disponibles montrent un taux de prévalence qui est resté relativement stable autour de 5%, au cours de 10 dernières années.

En 2003, l'ONUSIDA a rapporté un taux de prévalence de 5,1% ; Cependant, à cause des conflits qui ont affecté le pays au cours de la décennie 1990, la plupart des données se sont avérées incomplètes.

La maladie fait des ravages néfastes, surtout parmi la population, et s'est imposée au pays comme un des problèmes prioritaires de développement au regard de sa vitesse de propagation et de ses conséquences dévastatrices sur les plans économiques et social au pays.

Selon les estimations du programme national de lutte contre le Sida (PNMLS), le taux d'infection du VIH parmi les adultes de 15 à 49 ans se situe à 5,07% et en 2000, 79.541 cas cumulés de sida ont été notifiés. Au cours de la même année, on a déclaré 699.000 décès cumulés liés au sida et 687.000 orphelins du sida. Les modes de transmission les plus courants sont la transmission par les rapports sexuels (83%), la transmission mère enfant (2%), et la transmission par transfusion sanguine (2%). Ces estimations sont à prendre avec beaucoup de réserves compte tenu des multiples contraintes.

En réalité, la situation de VIH/SIDA en RDC est plus alarmante que celle présentée. Cette situation va s'aggraver d'avantage avec l'état de guerre qui s'évit dans le pays, les mouvements des personnes (réfugiés, déplacés) entre la RDC et dans le pays limitrophes à haute prévalence du VIH (Rwanda, Burundi, Ouganda), la pauvreté chronique de la population, les actes de viol perpétrés par les hommes en uniformes qui font partie des troupes armées d'occupation et ceux provenant de ces pays et qui séjournent depuis plus de deux ans dans les territoires occupés.

Devant cet accroissement du nombre des sidéens et des personnes infectées par le virus du sida et du fait que le sida frappe plus la jeunesse, force vives de la société, il va de soi de son impact sur le développement soit trop significatif. Par ailleurs, la RDC accuse une baisse substantielle de sa production nationale et par ménage. Les dépenses directes et indirectes liées à la mortalité et à la mordibilité du sida ne font qu'augmenter. Cet impact est d'autant plus important car la majorité des personnes touchées par le fléau est constituée par les jeunes en âge de travail. La tranche d'âge la plus atteinte est de 25 à 40 ans, elle regroupe les jeunes adultes en pleine périodes de productivité qui ont coûté le plus cher à la nation en éducation et en formation. Ces cadres correspondant à un investissement lourd pour le pays, disparaissent avant même d'avoir pu contribuer à la prospérité de la nation. Cette situation montre combien le sida constitue une urgence à laquelle il faudra des solutions efficaces et adéquates.

CHAPITRE TROISIEME :

PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE

Cette partie constitue la partie cruciale de notre travail en ce sens qu'elle traite les données issues des observations empiriques grâce au questionnaire d'enquête.

L'enquête que nous avons menée auprès des personnes vivant avec le VIH/SIDA de l'hôpital générale nous a aidé à recueillir différentes informations en rapport le sujet de recherche.de vie.

L'analyse et l'interprétation des données nous ont permis de faire une étude plus approfondie et d'apprécier l'impact des différentes activités professionnelles qu'ils effectuent sur l'amélioration de leur conditions.

III.1. Objectifs de l'enquête

Notre enquête s'est fixée comme objectifs :

- S'enquérir de la situation générale des PVV de l'hôpital générale.

- Identifier les difficultés aux quelles ils font face suite a leur prise en charge et leurs conditions de vie en étant que porteur.

- Visualiser ce qu'ils prétendent comme étant une solution à leur problème.

III.2. Déroulement de l'enquête

Notre recherche s'est déroulée dans la ville de Goma. Elle s'est déroulée au cours du mois d'avril de l'année 2012. Elle a consisté a administré du questionnaire aux PVV encadrés à l'hôpital générale.

III.3. Méthodologie de l'enquête

Pour mener à bon port notre étude, nous avons élaboré un questionnaire d'enquête.

A fin de rassembler le maximum d'informations pour la compréhension de notre problématique d'étude, plusieurs outils et techniques ont été utilisés.

A. Recherche documentaire

Pour mener bien notre travail, une recherche documentaire a été faite auprès de certaines bibliothèques. Elle a porté sur la littérature ayant trait au phénomène des PVV et SIDA.

D'une part cette phase a constitué une étape importante pour notre travail en ce sens qu'elle nous a permis de recueillir des informations pertinentes a une meilleure compréhension de notre thème de recherche , à le circonscrire et à définir notre problématique. D'autre part, elle nous a permis d'obtenir des données permettant de vérifier les hypothèses.

B. Observation

L'administration du guide d'entretien aux PVV a été complétée par une observation directe. Elle a été utilisée pour se faire une idée exacte des réalités du terrain.

C. Le questionnaire

La confirmation des hypothèses s'est fait également par le questionnaire d'enquête adressé aux PVV de l'hôpital général.

Ce questionnaire à recueilli des informations quant à la prise en charge de ces derniers.

Chaque questionnaire comprend des questions fermées et des questions ouvertes permettant à l'enquêté de cocher dans la case correspondante à sa réponse ou de développer librement ses point de vue et ses suggestions.

d. Echantillonnage

Il est généralement impossible, voire inutile, d'effectuer le recueil de données sur l'ensemble de la population. C'est pourquoi on sélectionne une partie de la population - l'échantillon - sur qui va effectivement porter l'enquête.

L'échantillon doit être représentatif de la population, c'est-à-dire présenter des caractéristiques semblables, qualitativement et proportionnellement, pour que les conclusions de l'enquête puissent être généralisées à l'échelle de la population. La généralisation relève de l'inférence : on infère que les résultats obtenus sur un échantillon particulier sont les mêmes que ceux que l'on aurait obtenus auprès de l'ensemble de la population correspondante. Dans le cadre des recherches scientifiques, l'inférence est outillée par des tests statistiques.

Par conséquent, une fois les caractéristiques déterminantes pour l'étude et la population identifiées, il s'agira de sélectionner un échantillon qui reflète cette population, au moins en ce qui concerne les caractéristiques clés. Différentes méthodes, basées sur le calcul de probabilités, sont possibles. En premier lieu, il s'agira toujours d'identifier la population et d'établir une liste exhaustive de ses "unités" (organisations ou sujets, ou etc.), en fonction des caractéristiques déterminantes pour l'étude.

ou Avec 1-p=q

n : échantillon

N : Population

Z : valeur du tableau statistique à 5%

D : Risque d'erreur

P et q : Probabilité


III.4. Identité des enquêtés

Tableau N°1 : Répartition de l'échantillon par sexe

Question

 

Réponse

Fréquence

Pourcentage%

Quel est votre sexe

 

Masculin

30

41,1

Féminin :

43

58,9

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Eu égard à ce tableau, il ressort que 30 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 41,1% sont du sexe masculin, 43 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 58,9% sont du sexe féminin.

Tableau N°2 : Age des enquêtés

Question

 

Réponses

Fréquence

Pourcentage%

Quel est votre Age ? 

 

Moins de vingt ans

4

5,5

Entre 20 ans et 30 ans

36

43,3

Entre 31 et 40 ans

21

28,8

Entre 41 et 50 ans

12

16,4

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Il ressort de ce tableau que 4 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5,5% ont moins de Vingt ans, 36 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 43,3% ont l'âge compris entre 20 et 30 ans, 21 enquêtés de notre échantillon 73 soit 28,8% ont l'âge situé dans la tranche de 31 et 40 ans et 12 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 16,4% ont l'âge compris entre 41 et 50 ans.

Tableau N°3 : Répartition des enquêtés selon l'état civil

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage

Quel est votre Etat civil ?

 

Célibataire

17

23,3

Marié(e)

26

35,6

Divorcé(e)

6

8,2

Veuf (veuve)

24

32,9

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Au vu de ce tableau, li est à constater que 17 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 23,3% sont des célibataires, 26 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 35,6% sont mariés, 6 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 8,2% sont divorcés et 24 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 32,9% sont veufs (veuves).

Tableau N°4 : Niveau d'étude

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Quel est le niveau d'étude ?

 

Sans étude

4

5,5

Primaire

11

15,1

Secondaire

32

43,8

Supérieur

26

35,6

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Au regard de ce tableau présenté ci haut, nous remarquons que 4 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5,5% des PVV n'ont pas étudié, 11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% se sont arrêtés au niveau primaire, 32 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 43,8% ont un niveau primaire et 26 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 35,6% ont un niveau universitaire.

Tableau N°5 : Reconnaissance de l'état sérologique positif

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage

Depuis quand êtes-vous informé de votre état sérologique positif ?

 

Moins d'une année

13

17,8

Entre 1- 2 ans :

30

41,1

Entre 2- 3ans

11

15,1

Plus de 3ans

19

26

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Il ressort de ce tableau que 13 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 17,8% connaissent leur état sérologique il ya au moins une année, 30 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 41,1% connaissent leurs états il ya au moins deux ans, 11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% connaissent leur situation il ya au moins 3 ans et 19 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 26 ont déjà plus de 3 ans avec le VIH/SIDA.

III.5. Informations relatives aux PVV et à leur état sérologique

Tableau N°6 : Attitude des enquêtés lors de la reconnaissance de leur état sérologique positif

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Comment avez-vous accueilli cette nouvelle et quelle était votre attitude ?

 

Peur de mourir

28

38,4

Peur de souffrir

17

23,2

Idée de se suicider

28

38,4

Total

34

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Ce tableau montre que la population enquêtée n'avait pas bien accueilli la nouvelle de leur état sérologique positif car 28 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 38,4% ont eu peur de mourir lorsqu'ils ont appris la nouvelle, 17 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 23,2% ont eu peur de souffrir le reste de leur vie, et 28 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 38,4% ont eu l'idée de se suicider.

Tableau N°7 : Attitude de l'environnement en vers les personnes infectées

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Quelle a été votre attitude de votre environnement lorsqu'il a appris votre état sérologique ?

 

Soutien psychologique

6

8,2

Indifférence

4

5,5

Appui financier

21

28,8

Rejet

39

53,4

Isolement

3

4,1

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Les résultats des enquêtes montrent que 6 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 8,2% affirment recevoir des soutient psychologiques de la part de l'entourage, 4 5 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5% disent que les amis sont restés indifférent face à leur état, 21 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 28,8% ont signifié que les amis avaient le souci d'appuyer la personne malade,39 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 53,4% des PVV disent ne pas être considéré par les amis et 3 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 4,1% se sentent isolé de la société.

Tableau N°8 : Assistance de la part de l'hôpital général

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Recevez-vous des assistances de la part de l'hôpital général ?

 

Oui

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

73 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 100% des PVV enquêtés disent qu'ils reçoivent l'assistance de l'hôpital général.

Tableau N°9 : Catégorie d'assistance de l'hôpital général

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Quel genre d'assistance recevez-vous de la part de cet hôpital ?

 

Aide alimentaire

4

5,5

Soins médicaux

26

35,6

Appui psychologique

43

58,6

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

A partir de ce tableau, on voit que 4 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5,5% disent recevoir les aliments, 26 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 35,6% reçoivent les ARV et 43 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 58,6% disent qu'ils reçoivent un appui psychologique et moral.

Tableau N°10 : Niveau de satisfaction de la prise en charge par les PVV de l'hôpital général

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Etes-vous satisfait de cette assistance ?

 

Oui

2

2,7

Non

60

82,2

Partiellement

11

15,1

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Il ressort de ce tableau que 2 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 2,7% sont satisfait de la prise en charge des PVV de l'hôpital général, 60 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 82,2% ne sont pas satisfait de cette prise en charge et 11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% sont partiellement satisfait de cette prise en charge.

Tableau N°11 : Raisons d'insatisfaction de la prise en charge de l'hôpital général

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Si non pourquoi ?

 

Satisfait

13

17,8

Négligence

11

15,1

Nourriture non suffisante

17

23,3

Ne nous donne pas ce qu'on a besoin

11

15,1

Ne répondent pas favorablement à nos besoins

21

28,7

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Ce tableau montre que 13 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 17,8% sont satisfaits de la manière dont les PVV sont prises en charge par l'hôpital général, 11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% ne sont pas satisfait pour des raisons de négligence, 17 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 23,3% disent que la nourriture donnée par l'hôpital général n'est pas suffisante, 11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% soulignent que l'aide effectué par l'hôpital général ne tient pas compte des besoins exprimés par les PVV et 21 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 28,7% signalent que cette prise en charge n'est pas adaptée aux besoins des PVV.

III.6. Activité des PVV et niveau de responsabilité

Tableau N°12 : Activité des PVV avant la reconnaissance de leur état sérologique

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Que faites- vous dans la vie ?

-Avant votre Etat sérologique positif :

 

Commerçant

9

12,3

Agent de l'Etat

4

5,5

Néant

17

23,8

Autres

43

58,9

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

De la lecture de ce tableau, 9 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 12,3% des PVV étaient de commerçant avant qu'ils ne reconnaissent leurs états sérologiques positifs, 4 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5,5% étaient des agents de l'état, 17 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 23,8% n'avaient pas de travail et 43 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 58,9% faisaient d'autres activités génératrices de revenu.

Tableau N°13 : Activité des PVV après la reconnaissance de leur état sérologique

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Que faites- vous dans la vie ?

-Actuellement

 

Commerçant

9

12,3

Agent de l'Etat

4

5,5

Néant

36

49,3

Autres

24

32,9

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

On remarque que 9 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 12,3% des PVV sont commerçant après qu'ils aient été informés de leur état sérologique positif, 4 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5,5% sont des agents de l'état, 36 49,3% n'ont pas d'emploi et 24 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 32,9% se débrouillent autrement.

Tableau N°14 : Niveau de responsabilité

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Etes-vous responsable ou sous tutelle ?

 

Responsable

60

82,2

Sous tutelle

13

17,8

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Le tableau ci-dessus montre que 60 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 82,2% sont responsable et 13 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 17,8% sont sous tutelle.

Tableau N°15 : Nombre des personnes en charges des enquêtés

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Combien d'enfants avez-vous à votre charge ?

 

Pas des personnes en charge

13

17,8

1 à 2

19

26

3 à 4

30

41,1

Plus de 5

11

15,1

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

De part l'enquête effectuée, 19 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 26% ont à leur charge au moins deux personnes, 30 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 41,1% ont 3 à 4 personnes en charge et 11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% ont plus de 5 personnes en charge.

Tableau N°16 : Source de revenu des PVV de l'hôpital général

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Quelles sont les sources de vos revenus ?

 

Nos amis

2

2,7

Des bienfaiteurs

11

15,1

Nos parents

13

17,8

Notre occupation

28

38,4

Membre de la famille

19

26

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Eu égard à ce tableau, il ressort que 2 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 2,7% montrent qu'ils ont comme source de revenu leur amis, 11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% ont comme de source de financement les bienfaiteurs, 13 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 17,8% sont aidés par les parents, 28 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 38,4% ont comme source de financement leur travail et 19 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 26% sont aidés par les membres de la famille.

Tableau N°17 : Accès aux soins médicaux

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Avez-vous un accès facile aux soins de santé ?

 

Oui

2

2,7

Non

71

97,3

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

On constate part ce tableau que 2 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 2,7% des PVV ont accès facile aux soins suite à leurs moyens financiers et 71 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 97,3% ont du mal à accéder aux soins de base ARV pour un PVV.

Tableau N°18 : Difficulté des PVV de l'hôpital général

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre vie en tant que PVV ?

 

Manque d'activité génératrice de revenu

6

8,2

Manque des frais de location maison

4

5,5

Sécurité sociale et paix du coeur

2

2,7

Soins médicaux médiocres et inadaptés

21

28,8

Insuffisance alimentaire en famille

30

41,1

Inapte aux travaux

10

13,7

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Les PVV de l'hôpital général de Goma font face à plusieurs difficultés ayant trait à leur état. C'est comme on peut le constater dans le tableau n°18 ; 6 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 8,2% manquent d'activité devant leur permettre à subvenir à certains besoins, 4 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5,5% compte tenu de leur manque d'activité génératrice de revenu ont du mal à payer le loyer, 2 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 2,7% ne sont pas en sécurité et n'ont pas de paix du coeur car ils savent qu'ils peuvent mourir à tout moment, 21 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 28,8% déclarent que les soins médicaux reçu de l'hôpital général ne sont pas adaptés alors que 30 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 41,1% ont des problèmes alimentaires et 10 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 13,7% n'ont pas de forces de faire n'importe quel travail et donc ils sont inaptes aux travaux.

Tableau N°19 : Besoins primordiaux des PVV de l'hôpital général

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

Quels sont les besoins prioritaires que vous éprouvez ?

 

Appui financier

11

15,1

Accès facile et même gratuit aux soins médicaux

19

26

Soutien psychologique

15

20,5

Lutter contre la discrimination

2

2,7

A manger

24

33

La scolarisation des enfants

2

2,7

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Au vu de ce tableau on constate que 11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% des PVV ont besoin d'un appui financier pouvant les aider à satisfaire leurs besoins, 19 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 26% ont besoin d'accéder facilement et gratuitement aux ARV pour leur santé, 15 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 20,5% ont besoin du soutien psychologique et morale, 2 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 2,7% préfèrent qu'on puisse lutter contre la discrimination envers les personnes infectées par le VIH/SIDA 24 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 33% préfèrent avoir à manger et 2 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 2,7% veulent qu'on puisse prendre en charge la scolarité de leurs enfants en charge.

Tableau N°20 : Impact de la prise en charge sur les conditions de vie des PVV de l'hôpital général

Question

 

Réponse

Effectifs

Pourcentage%

La prise en charge par l'hôpital général a- t- elle un impact significatif sur votre condition de vie ?

 

OUI

17

23,8

Non

56

76,7

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Ce tableau reflète que 17 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 23,8% disent que cette prise en charge de l'hôpital général a un impact positif sur les conditions de vie des PVV car cette dernière permet aux PVV de s'intégrer dans la communauté et comprendre que le SIDA est un maladie comme tout autre et 56 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 76,7% disent que la prise en charge n'a pas d'impact positif car elle est insuffisante et crée d'autres besoins suite a cette insuffisance.

Tableau N°21 : Raisons de l'impact négatif de la prise en charge par l'hôpital général

Question

 

Réponse : Non

Effectifs

Pourcentage%

. La prise en charge par l'hôpital général a- t- elle un impact significatif sur votre condition de vie ?

 

Satisfait de la prise en charge

17

23,3

Les soins ne sont pas bien entretenus

15

20,5

ça ne nous aide à rien

13

17,8

notre vie n'a pas changé

28

38,4

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

On voit à partir de ce tableau que 15 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 20,5% disent cette prise en charge a un impact négatif car les soins donnés ne peuvent pas permettre aux PVV de survivre longtemps car ils ne sont pas adaptés aux maladies, 13 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 17,5% disent que cette prise en charge ne les aident à rien et 28 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 38,4% disent que la vie n'a pas changé et donc la situation des PVV reste la même avant comme après la prise en charge par l'hôpital général.

Tableau N°22 : Solution pour renforcer l'insuffisance de la prise en charge

Réponse

 

Propositions

Effectifs

Pourcentage%

Quelle solution envisagez- vous pour palier à vos problèmes

 

Abstention

2

2,7

Créer un centre d'encadrement, de formation et d'information des PVV.

43

58,9

Faire des projets qui vont permettre aux PVV de se prendre en charge

24

32,9

Aider les PVV à nouer des relations avec l'extérieur pour les éventuels épanouissements

4

5,5

Total

73

100,0

Source : Notre enquête sur le terrain avril 2012

Partant de notre enquête le tableau ci-dessus nous renseigne sur les propositions des PVV pour faire face aux différents problèmes énumérés précédemment. C'est ainsi que 43 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 58,9% proposent comme mesure de résolution à leur problème la création d'un centre de professionnalisation, d'encadrement, de formation et d'information, 24 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 32,9% préfèrent entreprendre des activités génératrices des revenus pouvant leur permettre d'entreprendre des projets et se prendre en charge et 4 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5,5% comptent prendre contact avec les autres PVV du monde pour échange d'expérience et des conseils.

III.7.DISCUTION DES RESULTATS D'ENQUETE

A près analyse et interprétation des données d'enquête, sommes arrivés aux résultats suivants :

Au regard du tableau N°5, reconnaissance de l'état sérologique positif, nous avons remarqué que 30 enquêtés soit 41,1% connaissent leurs états il ya au moins 2 ans.

Il ressort du tableau N°6 attitude des enquêtés lors de la reconnaissance de leurs état sérologique positif, 28 enquêtés soit 38,4% ont eu peur de mourir lorsqu'ils ont appris la nouvelle parce que le VIH/SIDA n'a pas de médicament.

Les résultats du tableau N°7, attitude de l'environnement envers les personnes infectées nous révèlent que 39 enquêtés soit 53,4% des PVV disent n'est pas être considérés par les amis car ils ont peur d'être contaminés.

A partir du tableau N°8, assistance de la part de l'hôpital général, nous voyons que 73 enquêtés soit 100% des PVV enquêtés disent qu'ils reçoivent l'assistance de l'hôpital général mais insuffisante.

Nous référent au tableau N°9, catégorie d'assistance de l'hôpital général nous remarquons que 43 enquêtés soit 58,6% disent qu'ils reçoivent une assistance psychologique et morale pour les confronter.

Il ressort du tableau N°10, niveau de satisfaction de la prise en charge de PVV par l'hôpital général, nous constatons que 60 enquêtés soit 82,2% Ne sont pas satisfait à cause de la négligence.

Le tableau N°11, raison d'insatisfaction de la prise en charge de l'hôpital général, montre que 21 enquêtés soit 28,7% signalent que cette prise en charge n'est pas adaptée aux besoins des PVV à cause du détournement de leurs droits.

De la lecture du tableau N°12 nous pouvons dire que 43 enquêtés soit 58,9% faisaient d'autres activités génératrices de revenu pour satisfaire à leurs besoins.

Nous remarquons au niveau du tableau N°13 que 36 enquêtés soit 49,3% n'ont pas d'emploi parce qu'ils n'ont pas étudié.

La lecture du tableau N°14 niveau de responsabilité, nous démontre que 60 enquêtés soit 82,2% sont responsables, donc ils ont une famille.

Au vu du tableau N°15 , nombre des personnes en charge des enquêtés nous trouvons que 30 enquêtés soit 41,1% ont 3 à 4 personnes en charge parce que ils ont une occupation.

Le tableau N°16, source de revenu des PVV de l'hôpital général, signal que 28 enquêtés soit 38,4% ont comme source de financement leur travail pour survivre.

Nous constatons par ce tableau N°17, accès aux soins médicaux, que 71 enquêtés soit 91,3% ont du mal à accéder aux soins de base ARV, pour un PVV parce qu'il rareté ou carence des ARV.

Au regard du tableau N°18, difficulté des PVV de l'hôpital général, nous constatons que 30 enquêtés soit 41,1% ont des problèmes alimentaires parce qu'ils n'ont pas des activités.

Au vu de ce tableau N°19, besoin primordiaux des PVV de l'hôpital général, nous avons constaté que 24 enquêtés soit 33% préfèrent avoir à manger parce que leurs états demande une bonne alimentation.

Ce tableau N°20, impact de la prise en charge sur les conditions de vie des PVV de l'hôpital général reflète que 56 enquêtés soit 76,7% disent que la prise en charge n'a pas d'impact positif car elle est insuffisante.

On voit à partir de ce tableau N°21, raison e l'impact négatif de la prise en charge que 28 enquêtés soit 38,4% disent que la vie n'a pas changé et donc la situation des PVV reste la même avant tout comme après la prise en charge par l'hôpital général.

Partant de notre enquêté le tableau N°22, solution pour renforcer l'insuffisance de la prise en charge nous renseigne que 43 enquêtés soit 58,9% proposent comme solution à leur problème la création d'un centre de professionnalisation, d'encadrement, de formation et d'information pour permettre leur indépendance et l'auto prise en charge.

III. 8. CONCLUSION PARTIELLE

Les analyses effectuées grâce aux différentes tableaux, nous ont conduit aux résultats de notre recherche.

Nous reprenons ci-dessous les conclusions importantes qui s'y dégagent 

CHAITRE QUATRIEME :

TITRE DU PROJET : CREATION D'UN CENTRE DE FORMATION D'ENCADREMENT, D'INFORMATION ET DE PROFESSIONNALISATION POUR L'AUTOPRISE EN CHARGE DES PVV

Introduction

Les personnes vivant avec le VIH/SIDA sont confrontées à des problèmes divers et variés liés pour la plupart à l'évolution chronique de l'infection à VIH. Certains de ces problèmes peuvent être liés à la survenue des infections opportunistes et d'autres problèmes d'ordres psychologique, social, nutritionnel, économique,... Tous ces problèmes nécessitent une attention soutenue de la communauté internationale, les ONG internationales, nationales, locales et même de la communauté dans laquelle vive ces personnes.

La prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH/SIDA est un facteur indispensable pour l'amélioration de leur état de santé. Les besoins des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ne se limitent pas à l'accès aux médicaments et aux soins médicaux. Ils ont besoin entre autres d'un soutien psychologique, social et spirituel. Ce soutien peut atténuer la perception de la relation de causalité inéluctable entre l'infection par le VIH et le décès. Il peut favoriser également une meilleure intégration dans la société.

Les techniques de collecte de données utilisées sont l'observation, l'entretien individuel, l'exploitation des documents et une enquête par questionnaire. L'analyse des résultats a permis de constater une assez bonne structure organisationnelle, une méfiance des patients envers le personnel suite à un manque de confidentialité et d'intimité, une performance assez bonne des agents chargés de la prise en charge et un bon niveau de satisfaction des utilisateurs. Malgré des efforts considérables dans la prise en charge, il s'avère indispensable de mettre en place une véritable politique de prise en charge psychosociale basée sur des interventions des spécialistes de différents secteurs.

IV.1. JUSTIFICATION ET CONTEXTE DU PROJET

Certaines personnes sont polygames, d'autres nient la maladie, parfois il y a même des transfusions sanguines qui sont faites hors des lieux de santé sans que le sang soit testé préalablement. Ces trois situations sont des facteurs de risque très important dans la propagation de la maladie. Au-delà de l'information préalable, nous sommes attentifs à la situation des personnes malades dans leur environnement social.
Ces personnes sont prises en charge au niveau du dépistage et du traitement, mais il a semblé important qu'elles fassent aussi l'objet d'une prise en charge au niveau social et psychologique. Le VIH est une maladie qui conduit parfois à la discrimination, la stigmatisation et au rejet, il faut donc prendre en compte ces facteurs pour pouvoir proposer une aide globale aux personnes vivant avec le VIH (PVV). D'où l'importance de la prévention, du dépistage précoce et de la prise en charge médicale, sans oublier la prise en charge psychosociale.
C'est ainsi que nous avons pensé mettre sur pied une structure organisée pour l'éducation des personnes vivant avec le VIH/SIDA en particulier et en général toute la population pour palier à ce grand problème. Le projet que nous proposons est une solution palliative et supplémentaire quant à l'amélioration des conditions de vie des PVV et de leur famille dans la ville de Goma.

IV.2. OBJECTIFS DU PROJET

Objectif global : -Réduire de façon durable la transmission du VIH/SIDA et ses impacts comme la pauvreté sur les populations en créant un centre d'information, d'éducation et de communication sur le VIH/SIDA mais aussi promouvoir l'auto prise en charge des PVV sur le plan professionnel.

Objectifs spécifiques :

1 : le renforcement des activités de prévention à travers  des activités de Communication pour le Changement de Comportement adaptées aux groupes vulnérables et aux communautés 

2 : le renforcement de la qualité de prise en charge psychosocial, médicale, nutritionnel des personnes vivant avec le VIH ainsi que de leurs familles.

3 : la promotion socio économique des groupes vulnérables à travers des activités génératrices de revenus (micros crédits à travers les Institutions de Micro Finance ; promotion des filières porteuses) et l'insertion socioprofessionnelle ; et donc aider les PVV à acquérir des compétences professionnelles nécessaires.

4 : l'appui à la réhabilitation des personnes vivant avec le VIH à travers la promotion d'activités de protection, de lutte contre les effets de la stigmatisation et de défense de leurs droits.

Localisation et durée du projet

Le présent projet sera localisé dans la ville de Goma pour une durée de trois ans. Notre projet est à exécuté en moyen terme du 01 Novembre 2012 au 31 Novembre 215 et une fois renouvelable.

IV.3. STRATEGIE DE MISE EN OEUVRE / METHODOLOGIE DU PROJET

- Enquêtes sociodémographiques à travers la ville et ses environs.

- Campagnes de sensibilisations et conscientisations des leaders institutionnels et communautaires;

- Renforcement des capacités (formation /recyclage) des prestataires des soins et, du personnel de santé en sécurité transfusionnelle et assurance de qualité, sur la prise en charge syndromique des Infections Sexuellement Transmissible (IST)

-Formation des PVV dans différents métiers et échanges de compétences au sein de la communauté

-Distribution des outils nécessaires à l'insertion des PVV après formation

IV.4. BENEFICIAIRES ET ACTEURS DU PROJET

IV.4.1. Bénéficiaires directs

Les bénéficiaires directs sont les personnes vivant avec le VIH/SIDA de l'hôpital général de référence de Goma.

IV.4.2. Bénéficiaires Indirects

Les bénéficiaires indirects sont toute la population de la ville de Goma et ses environs.

Quant aux principaux acteurs et organisateurs de ce projet sont les techniciens de développement communautaire et rural avec l'appui financier du gouvernement provincial, PNUD et UN HABITAT.

Au lancement des activités, 100 PVV seront admis dans le centre à créer afin de leur assurer une formation professionnelle adéquate.

IV.5. NATURE ET CADRE JURIDIQUE

Ce projet est un projet de développement à caractère socio sanitaire, sur le plan social, il va contribuer à améliorer les conditions de vie de la population de la ville de Goma et sur le plan sanitaire, il permettra à toute la population en général et aux PVV de l'hôpital général en particulier à adopter un comportement responsable.

IV.6. STRATEGIES GLOBALES DU PROJET

C'est l'ensemble d'activités ou d'actions cohérentes pour atteindre les objectifs.

Les opérations suivantes seront effectives :

- Négociation des fonds au prêt des bailleurs

- Louer les équipements du bureau

- Recruter le personnel

- Sensibiliser les PVV

- Former et informer les ·PVV

- Suivi et évaluation

IV.7. ETUDE DU PROJET

IV.7.1 Faisabilité du projet

- Faisabilité technique : Ce projet est faisable techniquement car on peut trouver facilement le personnel qualifié pour sensibiliser et former les PVV.

- Faisabilité économique et financière : Ce projet est faisable financièrement car dans le 100% du fond du projet il ya une participation locale de 5%, 20% du gouvernement provincial, 40% du PNUD, 30% de UNHABITAT et 5% de participation des associations locale.

- Faisabilité sociale : Ce projet est social car il va contribuer à l'amélioration des conditions de vie des PVV de la ville de Goma et de ses environs.

IV.7.2. Pertinence du projet

Etant donne que le VIH/SIDA est une maladie qui n'épargne personne càd qui nous concerne tous, et qui continu à faire des victimes, nous avons jugé utile de mettre en place une structure d'encadrement des PVV par l'information, la sensibilisation et l'éducation pour ainsi améliorer les conditions de vie de ces derniers.

IV.8. 0PERATIONNALISATION DU PROJET

L'opérationnalisation d'un projet sous entend les voies et moyens à mettre en oeuvre tout au long du déroulement du projet afin d'arriver à une bonne fin.

Ainsi, les phases du déroulement sont :

- Sensibiliser les groupes cibles par leurs pairs par des causeries éducatives et par des causeries inter personnel;

- Animer des émissions-débats radiodiffusées et télévisées;

- Former le personnel de santé sur la sécurité transfusionnelle, la prise en des Infections Sexuellement Transmissibles et sur la prescription des ARV;

- Approvisionner le centre en intrants;

- Formation continue sur l'éducation thérapeutique sur site (formation commune avec les éducateurs).

IV.9. ORGANIGRAMME ET FONCTIONNEMENT DU PROJET

1. ORGANIGRAMME

Service chargé questions techniques du centre du centre

Service chargé de l'animation

Service de formation

Secrétaire/Comptable

Coordination

Comité de gestion

Conseil d'administration

Assemblée Générale

2. Fonctionnement

A. Assemblée générale

C'est l'organe qui réuni tous les membres du centre et toute les personnes qui bénéficie d'une manière ou d'une autre des activités du centre.

B. Conseil d'administration

Elle est chargée de présenter son programme d'action à l'assemblée générale après chaque semestre. Il veille à la bonne exécution des décisions arrêtées par l'assemblée générale.

C. comité de gestion

Il est chargé d'assurer la gestion journalière du centre, d'exécuter toutes les décisions arrêtées par le CA, d'effectuer l'administration et il élabore les rapports administratifs et financiers.

IV.10. PLANIFICATION DES INTRANTS

Ce projet est un projet en fond perdu et pour sa réussite il nécessite des fonds. Nous réunisserons ainsi des fonds nécessaires dans le déroulement de nos activités. Comme la durée de notre projet est connue, les activités seront reparties de la manière suivante.

a) Intrats1 : Négocier les fonds

Cible : Les ONG (PNMLS, division de la santé, OMS)

Echéance : 1er Novembre au 1er Décembre

Durée : 1 mois

Objectif : Négociation des fonds au prêt des bailleurs de fonds

Responsabilité : Coordonnateur

Réalisation : Comptable et caissier

Ressource : -Humaine : Coordonnateur

-Matérielles : Les antirétroviraux et condom

-Financière : Les bailleurs de fonds

-Suivi : Coordonnateur

Les agents de la santé

Evaluation : Les bailleurs

b.Intrats2 : Louer et équiper le bureau

Cible : Chef de bureau

Echéance : 2 décembre au 2 janvier

Durée : 1 mois

Objectif : Doter du projet un endroit adopté pour l'exercice et l'exécution du projet avec matériels, mobiliers et fournitures.

Responsable : coordonnateur

Réalisation : Rendre disponible ces moyens nécessaires prévues pour cette activité.

Ressource : -Humaine : Equipement

-Matérielles : Matériel et matériaux nécessaires

-Financière : Les bailleurs de fonds

-Suivi : Coordonnateur

Evaluation : Coordonnateur et chefs des services (logistique et technique)

Condition critique : Que le bâtiment soit disponible et que les 1erExtrats soient achetés à temps.

C.Intrants : Recruter le personnel : Le personnel sera recruté selon leur compétence, l'expérience.

Cible : Chef de bureau

Echéance : du 9 décembre 2013

Durée : 1 mois

Objectif : Mis en oeuvre du projet avec un homme qu'il faut à la place qu'il faut.

Responsable : coordonnateur

Evaluation : Chef du personnel

Condition critique : Que le personnel recruté accepte d'exécuter favorablement leur tâche.

d. Intrant 4 : Former le personnel

Cible : Les agents de bureau

Echéance : du 01 janvier au 01 février 2013

Durée : 1 mois

Objectif : Assurer la bonne gestion de ressources financières.

Responsable : Chef de service d'animation et chef de service technique

Ressource : Salle de formation matériels et matériaux nécessaires

Réalisation : Factures et liste des matériels

Evaluation : Chef de service de formation et technique

Condition critique : Que les bénéficiaires acceptent de participer aux activités.

e. Intrant 5 : Sensibilisé les PVV : Plusieurs réunions seront organisé pour que la population soit motivée.

Cible : Agent chargé de la sensibilisation

Echéance : du 01 décembre au 01 octobre

Durée : 12 mois

Objectif : Amener toute la population cible à participer.

Responsable : Coordonnateur

Réalisation : Une part pour la contribution du comité et une autre pour l'état et les autres organisations de développement.

Evaluation : Coordonnateur

Condition critique : Que la population accepte notre sensibilisation et participe activement.

f. Intrant 6 : Former et informer

Cible : Agent chargé de marketing

Echéance : du 01 décembre au 01 septembre

Durée : 4 mois

Objectif : Former et informer les PVV en vue de se prendre en charge.

Responsable : Agent chargé de marketing

Evaluation : Coordonnateur

Condition critique : Que les PVV acceptent d'être formé et informé.

g. Intrant 7 : Suivre les activités

Cible : Chef du personnel

Echéance : du 01 décembre au 01 octobre

Durée : 12 mois

Objectif : Permettre la continuité des activités et vérifier les résultats correspondants.

Responsable : Chef de service d'animation et de services technique

Evaluation : Coordonnateur

Condition critique : Que les PVV soient acceptés aux activités données.

h. Intrant 8 : Evaluer ces activités : Le suivi des activités sera permanent

Cible : Division de la santé

Echéance : du 09 décembre au 09 Août

Durée : 4 mois

Objectif : Permettre la continuité des activités

Responsable : Coordonnateur

Evaluation : Coordonnateur et chef de service

Condition critique : Que les agents permettent d'évaluer les activité

IV.11. CHRONOGRAMME DU NIVEAU D'EXECUTION DES ACTIVITES DU PROJET POUR LA PREMIERE ANNEE

PERIODE

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

ACTIVITE

1. Négociation des fonds

+

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2. Louer et équiper le bureau

 

 +

 ++

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Recruter le personnel

 

 +

:+

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4. Former le personnel

 

 

 +

 

 
 
 
 
 
 
 
 

5. Sensibiliser les PVV

*

*

*

*

*

*

*

*

*

*

*

*

6. Former et informer

=

 
 

=

 
 

=

 
 

=

 
 

7. Suivre les activités

*

*

*

*

*

*

*

*

*

*

*

*

8. Evaluer

 =

 

 

=

 

 

 

 

 

 

Légende :

+ : Activités discontinues

* : Activités permanentes ou continues

= : Activités intermittentes

IV.12. BUDGETISATION DU PROJET

A. SALAIRE DU PERSONNEL

Désignation

Effectif

Salaire mensuel

Salaire total

Coordonateur

1

500

6000

Comptable

1

400

4800

Secrétaire

1

300

3600

Formateurs

3

350

12600

Chargé des activités de développement

2

320

7680

Chargé des questions techniques du centre

2

380

9120

Psychologue

1

450

5400

Sentinelles

1

150

1800

Ouvrier

1

150

1800

Total

 
 

52800

B.EQUIPEMENT DU BUREAU

Désignation

Quantité

Prix Unitaire

TOTAL en$

Table de bureau

5

50

250

Ordinateur lap top

5

350

1750

Imprimante HP

1

500

500

Scanner

1

600

600

Chaises de bureau

8

70

560

Classeur

5

4

20

Etagère

1

50

50

Armoire

1

120

120

Rame des papiers

20

5

100

Agrafeuse+agrafes

5

10

50

Boite stylo

3

5

15

sceau

1

10

10

Calculatrice

3

10

30

Cahier ministre

5

2

10

Connexion internet

1

1000

1000

TOTAL

5065

C. OUTILS DE FORMATION POUR LA REINSERTION PROFESSIONNELLE

Désignation

Quantité

Prix Unitaire

Total en $

Machine à coudre

100

150

1500

ruban

100

1

100

Aiguille

200

5

1000

Fer à repasser

20

10

200

Fil à coudre

50

5

250

Ciseaux

20

5

100

Huile machine

100

1

100

mettre

100

1

100

TOTAL

3350

D.RESSOURCES FINANCIERE

Désignation

Montant en dollars

Pourcentage

Population locale

6600

5

Gouvernement provincial

26400

20

PNUD

52800

40

UN HABITAT

39600

30

Association

6600

5

TOTAL

132000

100

E.SYNTHESE DU BUJET

Désignation

Total

Equipement bureau

5.056

Salaire du personnel

52.800

Outil de formation couture

3.350

Outil de formation menuiserie et maçonnerie

2694

Matériel roulant

45.000

Matériel de construction

16.500

Imprévu à 5%

6.600

TOTAL

132.000

IV.13. CADRE LOGIQUE

TITRE DU PROJET : CREATION D'UN CENTRE DE FORMATION D'ENCADREMENT, D'INFORMATION ET DE PROFESSIONNALISATION POUR L'AUTOPRISE EN CHARGE DES PVV

 

IOV (Indicateur objectivement vérifiable)

MV (Moyen de Vérification)

CC (Condition Critique)

Objectif Global :

- Promouvoir l'auto prise en charge des PVV

-La lutte contre le VIH/ SIDA par des formations, sensibilisation...

-80% des PVV sont formés à la dans le centre dans différents domaines

Rapport du coordonateur

 

But du projet :

- Créer un centre de formation, d'encadrement, d'information et professionnalisation pour l'autoprise en charge des PVV

- Niveau d'information d'éducation, communication amélioré à 85%

- Le comportement responsable adopté 90% par tout les PVV pris en charge

- 100% des PVV formés reçoivent les outils nécessaires après formation pour leur aider à l'auto prise en charge

- Visite sur terrain

- Sondage

- Obtention des brevets de fin de formation

- Les partenaires du projet soient directement impliqués

- Le centre de formation remplisse convenablement sa mission

Extrants :

- Les PVV et toute la population sensibilisée

- Formation des formateurs

- Le centre d'éducation crée.

- Le bureau est loué et les équipements sont achetés.

- Réception des fonds de la part des bailleurs

- Un suivi régulier des activités est fait

Toute la population de la ville de Goma vivant avec le VIH/SIDA et ses environ est sensibilisé

-Les frais de fonctionnement collectionnés avant le début du projet

-Animateurs formés

- Rapport de sensibilisation

- Document comptable émis

- Rapport du personnel

- Rapport sur l'exécution des activités du projet

- Il faudrait que la population ciblée soit disposée à accepter le projet

- Que les PVV trouvent l'importance du projet et un changement sur le plan psychologique, moral et matériel.

- Que les partenaires de ce projet soient activement Impliqués

Intrants :

-Les fons négociés

-L'équipement louer

- Personnel recruté

-Personnel formé

- PVV Sensibiliser

-Formation et information effectuées

-Microcrédits octroyés

-Evaluation effectuée

-Activités suivies

- Evaluation effectuée

- Sensibilisé les PVV et toute la population de la ville de Goma

- Eduquer les PVV

- Collecter les matériel et matériaux

- Salaire du personnel : 52800

- Programme de formation établi

- Que les PVV soient disposés à accepter cette sensibilisation

- Que le financement demandé soit obtenu au moment opportun

- Qu'il soit possible d'engager le personnel localement

- Que le gestionnaire ait le courage de contrôler les activités du projet régulièrement

- Qu'il y ait une stabilité politique

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail de fin d'études qui porte sur « La problématique de la prise en charge des personnes vivant avec les VIH/SIDA Cas des PVV de l'hôpital général de Goma». L'objet de l'étude est d'améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans la ville de Goma, ce qui ne correspond pas aux normes établies au niveau international. Nous avons procédé à une étude transversale descriptive. Cette étude est soutenue par les questions suivantes :

Ø La prise en charge des PVV par l'hôpital général est-elle globale (sociale, nutritionnelle, économique, juridique) ?

Ø Pourquoi les PVV de l'hôpital général de Goma ne sont pas satisfait de la façon dont ils sont encadrés ?

Ø Quel est l'impact de cette prise en charge sur les conditions de vie des PVV de l'hôpital général ?

Ø Que faut-il faire pour faire face à cette situation ?

Partant de notre questionnement et de nos objectifs, nous avons formulé les hypothèses de recherche suivantes :

ü La prise en charge des PVV de l'hôpital général serait partielle (se limiterait seulement au dépistage et à la distribution des petits vivres)

ü Les PVV ne sont pas satisfait de la prise en charge étant donné que les conditions de vie seraient défavorables.

ü La prise en charge aurait un impact positif sur le mode de vie des PVV.

ü La création d'un centre de formation, d'encadrement, d'information et de professionnalisation pour l'auto prise en charge et de changement de comportement serait une des solutions pouvant palier à ce problème d'insuffisance de prise en charge.

Les analyses effectuées grâce au questionnaire d'enquête administré à 73 PVV de l'hôpital général, nous ont conduit aux résultats de notre recherche :

· 5,5% de la population enquêté disent recevoir les aliments, 35,6% reçoivent les ARV et 58,6% disent qu'ils reçoivent un appui psychologique et moral.

· La majorité de PVV soit 82,2% n'est pas satisfait de cette prise en charge et 15,1% sont partiellement satisfait de cette prise en charge.

· 15,1% ne sont pas satisfait de la manière dont les PVV sont prises en charge par l'hôpital général pour des raisons de négligence de ces derniers, 23,3% disent que la nourriture donnée par l'hôpital général n'est pas suffisante, 15,1% soulignent que l'aide effectué par l'hôpital général ne tient pas compte des besoins exprimés par les PVV et 28,7% signalent que cette prise en charge n'est pas adaptés aux besoins des PVV.

· 97,3% ont du mal à accéder aux soins de base ARV pour un PVV (n'ont pas accès facile aux soins).

· 8,2% manque d'activité devant leur permettre à subvenir à certains besoins, 5,5% ont des difficultés compte tenu de leur manque d'activité génératrice de revenu ont du mal à payer le loyer, 2,7% ne sont pas en sécurité et n'ont pas de paix du coeur car ils savent qu'ils peuvent mourir à tout moment, 28,8% déclarent que les soins médicaux reçu de l'hôpital général ne sont pas adaptés, 41,1% ont des problèmes de manque de nourriture et 13,7% sont inaptes aux travaux.

· 15,1% des PVV ont besoin d'un appui financier pouvant les aider à satisfaire leur besoins, 26% ont besoin d'accéder facilement et gratuitement aux ARV pour leur santé, 20,5% ont besoin du soutient psychologique et morale, 2,7% préfèrent qu'on puisse lutter contre la discrimination envers les personnes infectées par le VIH/SIDA ; 33% préfèrent avoir à manger et 2,7% veulent qu'on puisse prendre en charge la scolarité de leurs enfants en charge.

· 76,7% disent que la prise en charge n'a pas d'impact positif car elle est insuffisante et crée d'autres besoins suite a cette insuffisance.

· 20,5% des enquêtés disent cette prise en charge a un impact négatif car les soins donnés ne peuvent pas permettre aux PVV de survivre longtemps car ils ne sont pas adaptés aux maladies, 17,8% disent que cette prise en charge ne les aident à rien et 38,4% disent que la vie n'a pas changé et donc la situation des PVV reste la même avant comme après la prise en charge par l'hôpital général.

Les résultats ont permis de relever des insuffisances des prestations de la prise en charge des malades de l'hôpital général et de confirmer notre première, deuxième et quatrième hypothèse et infirmé la troisième hypothèse.

La discrimination accroît l'impact de l'épidémie sur Les PVV qui voient leur charge augmentée du fait de la maladie. L'une des raisons majeures de la propagation de l'infection est la peur de révéler sa sérologie positive à son entourage. La forte contamination sexuelle, inhibe toute les tentatives de partage de l'information. La souffrance physique et psychologique conduit à un épuisement, à une inaptitude au travail ou à la compétition pour l'emploi et donc à une réduction importante des ressources.

Bien que l'accueil, soit apprécié par les utilisateurs des services et les malades du SIDA, il serait bien d'attirer l'attention des prestataires de soins et des services sur l'importance de la création d'un centre de formation et d'information au sein d'une structure et par rapport à la confidentialité. Les personnes vivant avec le VIH/SIDA doivent être considérer comme tout autre patient qui souffre d'une quelconque maladie. Elles ne doivent pas faire l'objet de stigmatisation ou de rejet de la part aussi bien de la famille et de la communauté que des prestataires de soins. L'infection à VIH est en effet venue révéler les nombreuses failles du système de cohésion sociale. L'ignorance ou la mauvaise connaissance du VIH et l'analphabétisme sont également des déterminants majeurs de l'aggravation de cette situation. Cette situation discriminante constitue un frein important à la prise en charge des PVV dans le contexte ou l'accès aux ressources est faible, très limité ou le respect de la personne infectée, le droit au travail, le droit aux soins, à la confidentialité, à la succession, le droit à la propriété privée, sont ignorés souvent par les principaux acteurs.

Il est souhaitable que les résultats de ce travail puissent aider les autorités de la ville et de l'hôpital général à améliorer la qualité de la prise en charge psychologique, médicale et alimentaire des PVV.

Terminons en sollicitant l'indulgence des lecteurs pour les fautes d'inattention qui se seraient glissées dans ce travail. Nous n'avons pas la prétention d'avoir épuisé l'exhaustivité du thème abordé ni de l'avoir traité de la meilleure façon. La perfection n'étant pas de ce monde nous croyons néanmoins avoir atteint nos objectifs.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

I. OUVRAGES

- THEODIERE C. L'homme contamine la tournante du SIDA, éd Autrement Paris 1992, p.17

- BERPS, le sida et la famille, éd. Kangu-Mayumbe, kin 2006, p17

- Herocultz Léonard, Sida et Ebola

- MICHEL GARENNE, Impact démographique du SIDA en Afrique, In http/WWW. Karthala.com

- MINON.P. Initiation aux méthodes d'enquêtes sociales, 2ème. Ed. Bruxelles, 1959

I. TFC ET MEMOIRES

- DUSABE, SERUTOKE : Etat de prise en chargé psycho sociale et médical des personnes vivant avec le VIH/SIDA, TFC/ISDR/GL, 2003, P3

- KAMBALE MACHOZI Samson, Impact de la prise en charge de personnes vivantes avec le VIH/SIDA sur le développement socio-économique, TFC Inédit ISDR/GL, 2006

- DUSABE SERUTOKE, Etat de prise en charge psycho-sociale et médicale de personnes vivantes avec le virus du sida par l'ONG locale dans la ville de Goma, TFC Inédit ISDR/GL, 2004

- HAKIZIMANA SHIRIMPUHWE, l'impact du VIH/SIDA sur le développement socio-économique de la population cas de kiwanja, TFC Inédit ISDR/GL, 2005

- MUKUNDE MUHATSI, le VIH/SIDA et le développement socio-économique dans la ville de Goma, TFC Inédit ISDR/GL, 2007 

- MUMBERE MUSAVULI Hilaire, La contribution de l'Etat congolais face aux ONGD locales oeuvrant dans la prise en charge de personnes vivantes avec le VIH/SIDA dans la ville de Goma en province du Nord-Kivu, TFC Inédit ISDR/GL, 2008

II. COURS

- KISANGANI ENDANDA, Initiation à la recherche scientifique, cours inédit, UNIGOM, G1 économie. 2007

- KINYATA RUREMESHA, Méthode de recherche scientifique, cours inédit ISDR/GL G2, Environnent 2010.

III. RAPPORTS ET ARTICLES

- OMS, Rapport sur la santé du monde. 1999

- PNMLS, Rapport annuel sur la prévalence du VIH en RDC, 2004

- ONUSIDA, Rapport sur la transmission du VIH/SIDA dans le monde. 2000

- Rapport du jury , capes des sciences économique et social, 1998

- WHO, UNICEF and UNALUS, Epidemiological facts heet on VIH/SIDA, sexually transmitted infection, December 2006 p23

- ONUSIDA(VIP), Guide à l'intention de législateur sur le VIH/SIDA.

- ONUSIDA, Actualité des patients vivant avec le VIH/SIDA dans le monde, Décembre 2006

- OMS, Observatoire de santé en Afrique, juillet -août 2000

- Archive de la mairie de Goma

- Archive de la mairie de Goma d'après le recensement 2008.

- Rapport annuel, Mairie de GOMA 2005-2006

IV. WEBOGRAPHIE

- WWW. Google, Notion sur le SIDA, 31 Janvier 2012. 11h05'

- WWW.Google, Origine du VIH. 31 janvier 2012. 11h40'

- Fr.wikipedia/wiki/ Problématique définition, Dictionary.com

TABLE DES MATIERES

Epigraphe 3

Remerciements 5

0. INTRODUCTION 6

0.1. Etat de la question 6

0.2. Problématique 10

0.3. Hypothèses 13

0.4. Choix et intérêt du sujet 14

0.4.1. Choix du sujet 14

0.4.2. Intérêt 15

0.4.3. Sur le plan scientifique 15

0.5. Méthodes et technique de travail 15

0.5.1. Méthodes 15

0.5.1.1. La méthode descriptive 15

0.5.1.2. La méthode analytique 15

0.5.1.3. La méthode statistique: 16

0.5.2. Techniques 16

0.5.2.1. Techniques d'observation documentaire 16

0.5.2.2. Technique d'observation directe 16

0.5.2.3. L'interview libre 16

0.6. Délimitation spatio-temporelle 16

0.7. Difficultés rencontrées 17

0.8. Présentation sommaire du travail 17

CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 18

I.1. HISTORIQUE DE LA VILLE DE GOMA 18

I.1.1. Situation politico-administrative 19

I.1.2. Population 19

I.1.3. Aspect économique de la ville de Goma 21

I.1.3.1. Secteur primaire 21

I.1.3.2. Secteur secondaire 21

I.1.3.3. Secteur tertiaire 22

I.1.4. L'agriculture 22

I.1.5. L'élevage 23

I.1.6. La pêche 23

I.1.7. Transport et communication 23

I.1.8. Le tourisme 24

I.1.9. Aspect géographique 24

I.1.9.1 Situation climatique 24

I.1.9.2 Relief 25

I.1.9.3. Hydrographie 25

I.1.10. Le secteur informel 25

I.2. PRESENTATION DE L'HOPITAL GENERAL DE REFERENCE 27

I.2. 1. HISTORIQUE 27

I.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 28

I.2.3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET FONCTIONNELLE 28

CHAPITRE DEUXIEME : CARDE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 35

II.1. CADRE CONCEPTUEL 35

II.1.1. La problématique 35

III.1.2. La prise en charge 35

III.1.3. Personnes vivant avec le VIH/SIDA 35

III.1.4. Développement 36

II.2. NOTION SUR LE SIDA 36

II.2.1. Définition du SIDA 37

II.2.2. Historique du VIH/SIDA 40

II.2.3. 0rigine du virus de l'immunodéficience humaine VIH 42

II.2.4. Les symptômes du VIH/SIDA 42

II.3. L'infection du VIH et son impact sur la santé 43

II.3.1. Impact direct et indirect du VIH 43

II.3.2. Effet de l'infection du VIH sur la grossesse 44

II.4. Mode de transmission du VIH/SIDA 44

II.5. Prévention et traitement du VIH/SIDA 46

II.5.1. Risque de l'infection de VIH/SIDA 47

II.5.2. Principes généraux à observer pour la prévention du VIH/SIDA 48

II.6. Diagnostic de l'infection de VIH 49

II.6.1. Diagnostic biologique du VIH/SIDA 49

II.6.2. Diagnostic clinique du VIH/SIDA 50

II.6.3. Remède de l'infection du VIH/SIDA 50

II.7. Estimation des patients vivant avec le VIH/SIDA dans le monde 50

II.8. Situation du VIH/sida en République Démocratique du Congo 51

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE 53

III.1. Objectifs de l'enquête 53

III.2. Déroulement de l'enquête 53

III.3. Méthodologie de l'enquête 53

III.4. Identité des enquêtés 56

III.5. Informations relatives aux PVV et à leur état sérologique 58

III.6. Activité des PVV et niveau de responsabilité 62

CHAITRE QUATRIEME : PROJET DE DEVELOPPEMENT 70

Résumé Erreur ! Signet non défini.

IV.1. JUSTIFICATION DU PROJET 71

IV.2. OBJECTIFS DU PROJET 71

IV.3. STRATEGIE DE MISE EN OEUVRE / METHODOLOGIE DU PROJET 72

IV.4. BENEFICIAIRES ET ACTEURS DU PROJET 72

IV.5. NATURE ET CADRE JURIDIQUE 73

IV.6. STRATEGIES GLOBALES DU PROJET 73

IV.7. ETUDE DU PROJET 73

IV.7.1 Faisabilité du projet 73

IV.7.2. Pertinence du projet 74

IV.8. 0PERATIONNALISATION DU PROJET 74

IV.9. ORGANIGRAMME ET FONCTIONNEMENT DU PROJET 75

IV.10. PLANIFICATION DES INTRANTS 76

IV.11. CHRONOGRAMME DU NIVEAU D'EXECUTION DES ACTIVITES DU PROJET 77

IV.12. BUDJET DU PROJET 78

IV.13. CADRE LOGIQUE 84

CONCLUSION 87

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 92

TABLE DES MATIERES 93

ANNEXES 97

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE 98

ANNEXESQUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Nous sommes étudiante à l'institut Supérieur de développement rural des grands lacs (ISDR/GL).

Notre travail de fin de cycle porte sur la problématique de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Ce questionnaire est réalisé en vue de mener une enquête auprès des PVV de l'hôpital général. Ainsi, notre questionnaire est regroupé selon le rôle que chaque enquêté joue pour mener à bon port cette recherche. C'est pourquoi nous sollicitons votre appui en répondant aux questions ci- dessous et vous garantissons l'anonymat lors du traitement des données. Nos remerciements anticipés pour votre contribution.

CONSIGNE :

1. Cochez dans la case correspondant à votre point de vue.

2. Pour les questions ouvertes, complétez les pointillés.

I. Identification de l'enquêté

I.1.Quel est votre Sexe : 1. Masculin :

2. Féminin :

I.2. Quel est votre Age : 1. Moins de vingt ans :

2. Entre 20 ans et 30 ans :

3. Entre 31 et 40 ans :

4. Entre 41 et 50 ans :

5. Plus de 51 ans :

I. 3.Quel est votre Etat civil : 1. Célibataire :

2. Marié(e) :

3. Divorcé(e) :

4. Veuf (veuve) :

I.4. Niveau d'étude : 1. Sans étude :

2. Primaire :

3. Secondaire :

4. Supérieur :

II. Information cadrant avec l'Etat sérologique de l'enquêté

II.1. Depuis quand êtes-vous informé de votre Etat sérologique positif ?

1. Moins d'une année :

2. Entre 1- 2 ans :

3. Entre 2- 3ans :

4. Plus de 3ans :

II.2. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle et quelle était votre attitude ?

1. Dépression :

2. Peur de mourir :

3. Repli sur soi :

4. Peur de souffrir :

5. Peur de souffrir :

6. Idée de se suicider :

7. Inquiétude :

8. Honte :

III. Information relative à la prise en charge

III.1. Recevez-vous des assistances de la part de l'hôpital général ?

1. Oui :

2. Non :

III.2. Quel genre d'assistance recevez-vous de la part de cet hôpital ?

1. Aide alimentaire :

2. Soutien matériel:

3. Aide financière :

4. La scolarisation des enfants :

5. Soins médicaux :

6. Appui juridique:

7. Appui psychologique :

8. Appui spirituel :

III.3. Etes-vous satisfait de cette assistance ?

1. Oui :

2. Non :

3. Partiellement :

III.4. Si non pourquoi ?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

IV. Informations relatives aux conditions de vie des enquêté

IV.1. Que faites- vous dans la vie ?

-Avant votre Etat sérologique positif :

1. Commerçant :

2. Humanitaire :

3. Agent de l'Etat :

4. Néant :

5. Autres :

-Actuellement:

1. Commerçant :

2. Humanitaire :

3. Agent de l'Etat :

4. Néant (ménager) :

5. Autres :

IV.2. Etes-vous responsable ou sous tutelle ?

1. Responsable:

2. Sous tutelle:

IV.3. Combien d'enfants avez-vous à votre charge ?

0. Aucun(Zéro)

1. 1 à 2 :

2. 3 à 4 :

3. Plus de 5 :

IV.4. Quelles sont les sources de vos revenus ?

1. Mes amis :

2. Des bienfaiteurs :

3. Mes parents :

4. Mon occupation:

5. Membre de la famille :

6. Autres :

IV.5. Avez-vous un accès facile aux soins de santé ?

1. Oui :

2. Non :

IV.6. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre vie en tant que PVV ?

1. Manque d'activité génératrice de revenu :

2. Manque des frais de location maison :

3. Sécurité sociale et paix du coeur :

4. Soins médicaux médiocres et inadaptés:

5. Insuffisance alimentaire en famille :

6. Inapte aux travaux : 

7. discrimination:

8. Habillement adapté :

9. Autres :

IV.7. Quels sont les besoins prioritaires que vous éprouvez ?

1. Appui financier :

2. Accès facile et même gratuit aux soins médicaux :

3. Soutient psychologique :

4. Sécurité sociale et paix du coeur :

5. Lutter contre la discrimination:

6. A manger :

7. La scolarisation des enfants : 

8. Appui matériel:

9. Autres :

IV.8. La prise en charge par l'hôpital général a- t- elle un impact significatif sur votre condition de vie ?

1. OUI :

Pourquoi ?.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

2. Non :

Pourquoi ?.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

IV.9. Quelle solution envisagez- vous pour palier à vos problèmes.

1. Un centre d'encadrement psychologique et de prise en charge des PVV :

2. Des projets d'autofinancement pour les PVV :

3. Nouer des relations avec l'extérieur :

4. Autres :






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand