ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL DES
GRANDS LACS
« ISDR/GL»
B.P.376 GOMA
PROBLEMATIQUE DE LA PRISE EN CHARGE DES PVV PAR
L'HOPITAL PROVINCIAL DE GOMA
« Cas de l'hôpital
Général de Référence de Goma »
Par : Perla RENZAHO
BERTHE
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du diplôme de gradué en
Développement rural
Option :
Environnement
Encadreur : ASS. MAKELELE
Directeur : Ass.
ROBERT GASHEKERO
Année Académique 2011 -
2012
Epigraphe
« Le rythme des événements est si
rapide que si nous ne trouvons pas le moyen de maintenir nos regards
fixés sur l'avenir de l'humanité, nous ne pouvons pas compter
rester à l'écoute du présent »
Dean RUSK
DEDICACE
A vous nos chers parents VENEROSE et BEATRICE pour votre
sacrifice consenti qui nous aligne au rang des avisés, pour une bonne
éducation morale et spirituelle, et pour avoir supporté nos
caprices depuis l'enfance jusqu'à cet âge.
A vous nos chers frères
A nos neveux CHRISTIAN et KELLY
A nos nièces ALIANCE, LIDYA, EVE
Perla BERTHE RENZAHO REMERCIEMENTS
ô Eternel, encore une fois tu as été avec
nous dans la réalisation de ce travail, nous te glorifions. Au terme de
notre premier cycle universitaire, nous rendons grâce à notre
Dieu, lui qui a permis que ça soit ainsi par sa miséricorde.
C'est lui qui a facilité à ce que nous étudions sans
difficultés énormes, qu'il soit éternellement loué
glorifié dans toute notre vie.
Nos vifs remerciements s'adressent de prime abord à
l'assistant GASHEKERO ROBERT, qui a dirigé ce travail
malgré ses multiples occupations. A l'Assistant MAKELELE
qui accepté d'encadrer ce travail.
Nous adressons aussi nos remerciements à la famille
RENZAHO pour ses moyens financiers et ses multiples conseils à notre
égard, à notre mère SEMIVUMBI VENEROSE et notre tante
RENZAHO BEATRICE pour leur amour maternel, à nos frères JEAN,
FRANCOIS, JEAN DE DIEU, DEMBI et soeurs VALENCE, MAPENDE,FEZA, SOLANGA, NATALI,
NYOTA, IGUETTE, PLACIDE, ALEXANDRINE, pour leur soutien moral et leur amour
fraternel.
Nos remerciements s'adressent également à nos
amis ALINE, ANNY, JESSICA, IVONE, CONRAD, TRESOR.
Que les camarades avec qui nous avons enduré tout au
long de notre formation élitique, trouvent ici notre attachement et un
signe de solidarité.
Que les familles WATHAUT et RENZAHO
trouvent ici l'expression de nos sentiments de gratitude.
A tous ceux qui de loin ou de près, ont
contribué à l'élaboration, nous vous exprimons nos
sincères remerciements.
Perla BERTHE RENZAHO
SIGLES ET ABREVIATIONS0.
INTRODUCTION
0.1. Etat de la question
Les travaux antérieurs jouent un rôle crucial au
stade de la fixation des objectifs d'un travail de recherche scientifique en
vue d'éviter de recommencer un travail déjà fait ou
négliger des sources utiles.
Nous ne sommes pas première à entreprendre des
recherches dans le domaine de la prise en charge des PVV. Beaucoup des
chercheurs y ont déjà mené des investigations. Face
à cette situation, nous nous trouvons dans l'obligation de faire une
étude approfondie des travaux antérieurs pour dégager un
objet d'étude original.
Ainsi, les auteurs qui ont travaillé dans ce même
optique et à qui leurs travaux nous ont servi comme outil de
référence sont :
1. KAMBALE MACHOZI .S. (2008) soutient que :
- La prise en charge des PVV par les ARV contribuent-t-elle au
développement socio-économique dans la ville de Goma ?
- Quelles stratégies envisagées face aux menaces
pour une perspective d'avenir meilleur ?
Il a émis des hypothèses suivantes :
- La disponibilité des ARV ou autres produits
médicaux sanitaires contribuerait au développement
socio-économique des PVV.
- La sensibilisation des PVV ainsi que leur prise en charge
par la formation en vue de leur professionnalisation mais aussi l'instauration
d'une paix durable pourrait avoir un impact positif sur l'intégration
socio-économique des PVV.
Les résultats de son enquête se présentent
de la manière suivante :
- La sensibilisation des PVV ainsi que leur prise en charge
par la formation en vue de leur professionnalisation mais aussi l'instauration
d'une paix durable a un impact positif sur l'intégration
socio-économique des PVV.
- 87,5% de enquêtés sont des femmes ; 82,5%
des PVV interviewés admettent qu'elles sont prises en charge par une
ONG ; 80% des PVV constatés affirment que cette prise en charge
consiste à l'assistance psycho-sociale, au traitement des maladies
opportunistes et l'administration des ARV ; 93,3% disent être
satisfait de la prise en charge même si elle ne résout pas
l'ensemble de leurs problèmes.
A l'issu de ses recherches il a proposé un projet de
création d'un centre de professionnalisation des PVV à
Goma ; avec comme objectif de promouvoir l'auto prise en charge des PVV
sur le plan professionnel et participer à la réduction de leur
vulnérabilité ainsi que leurs familles.
2. DUSABE SERUTOKE (2004) s'est posé cette
problématique :
- Pourquoi les PVV ne sont pas satisfaites de la prise en
charge fournie par les ONG locales ?
- Que faire pour améliorer la prise en charge ?
- Pourquoi il ya l'insatisfaction et que faire pour que la
prise en charge soit effectivement durable ?
Eu égard à cette problématique, il a
émis les hypothèses ci-après :
- Les PVV ne sont satisfaites de la prise en charge fournie
par les ONG locales parce que étant donné que cette
stratégie d'aide a un caractère irrégulier et comme le PVV
a besoin de la prise en charge permanente, les ONG locales ne sont pas en
mesure parce que cette prise en charge dépend de financement qui est
aussi périodique, ce qui n'est pas toujours réalisable.
- Pour améliorer la prise en charge il faut faire
l'octroi du crédit rotatif aux personnes vivant avec le virus du Sida,
permettrait à ces dernières de relancer leurs activités
génératrices de revenus ?
- Pour que la prise en charge soit effectivement durable il
faudrait une collaboration entre les ONG concernées par la prise en
charge.
Les résultats de son enquête ont montré ce
qui suit :
- L'octroi du crédit rotatif aux personnes vivant avec
le virus du SIDA dans la ville de Goma a permis à ces derniers de
relancer leurs activités génératrices de revenu et d'en
créer d'autres afin d'augmenter leur revenu familial et de participer au
développement socio-économique de la ville de Goma.
- D'une façon générale, la prise en
charge psychosociale et médicale se faisait par l'offre des
médicaments (AA), bactrim, paracetamol, la distribution des vivres que
la farine des maïs, haricot, sels ; sucre, etc.
Il a proposé une solution de l'octroi de
crédit.
3. HAKIZIMANA SHIRIMPUHWE (2005) s'est posé les
questions suivantes :
- Quelles seraient les causes de cette maladie
(VIH/SIDA) ?
- Que pouvons-nous faire pour faire face aux problèmes
de la propagation du VIH/SIDA.
Il a émis des hypothèses suivantes :
- La pauvreté excessive des populations
amènerait les gens à se prostituer malgré le bas
âge.
- Les causes seraient l'ignorance de la population sur les
notions de base du SIDA (mode de transmission, prévention...)
- Le viol des jeunes filles et femmes mariées
perpétré par les inciviques ainsi que les militaires qui
demeurent impunis par les autorités administratives.
A l'issu des ses investigations, il a trouvé les
résultats suivants :
- La pandémie du VIH/SIDA est en évolution
perpétuelle pendant que la population n'est pas informée sur
les conséquences.
Comme solution il a proposé la création d'un
centre socio-éducatif et d'apprentissage des métiers est l'une
des solutions d'encadrement des PVV à Goma.
4. MUKUNDE MUHATSI (2007) s'est posé la
problématique ci-après :
- Quelles sont les causes réelles de la propagation
spectaculaire du VIH/SIDA dans la ville de Goma ?
- Que faire pour réduire la propagation de VIH/SIDA en
vue de limiter les conséquences néfastes au développement
socio- économique de Goma ?
Il a émis les hypothèses suivantes ;
- La propagation spectaculaire de VIH/SIDA serait liée
au manque de prise de conscience de toute la population et des jeunes
Gomatraciens en particuliers.
- Face à cette pandémie, des efforts doivent
être déployés pour réduire la propagation et
l'impact du VIH/SIDA sur les individus, famille et communauté.
Les résultats de son enquête se présentent
de la manière suivante :
- 50% soit 60 enquêtés sont
intéressés à la sexualité suite au manque
d'information ;
- 28,3% soit 34 enquêtés ont répondu que
l'impact réel du VIH/SIDA est la diminution du revenu familial. Il a
proposé un projet de création d'un centre d'information et
d'éducation de lutte contre le VIH/SIDA pour remédier aux
problèmes ci-haut enfin de permettre à la population de prendre
conscience.
Nos prédécesseurs se sont
intéressés plus aux causes de l'infection du VIH/SIDA que sur la
vie socio-économique, mais ils n'ont pas beaucoup tenu compte de la
prise en charge des PVV par les hôpitaux publics, qui est le centre de
nos préoccupations.
Eu égard à ce qui précède notre
investigation porte sur la problématique de la prise en charge des PVV
de l'hôpital général de Goma. Dans cette étude nous
voulons savoir les conditions de vie de ces derniers.
0.2.
Problématique
Parmi toutes les maladies qui sévissent dans le monde,
l'infection du VIH/SIDA constitue l'une des plus redoutables durant ce
siècle. Aujourd'hui, le nombre de cas des personnes vivants avec le
virus du VIH/SIDA s'est accru à un point tel que l'on parle de
pandémie. Sa présence fait que la littérature à
son sujet est florissante et à ce propos, on recense
énormément d'écrits et de recherches.
Sur la population mondiale en général, le
VIH/SIDA a fait des millions de victimes dans le monde ces deux
dernières décennies et il continue à en faire.
L'année 1981 a été une année forte
déterminante dans l'histoire de l'humanité. Elle correspond
à l'annonce au monde de l'émergence de la nouvelle
pandémie dite « SIDA » dont l'une des
caractéristiques. C'est qu'elle s'attaque à la résistance
du corps. Elle n'épargne personne d'une part et n'a pas de
médicament qui lui soit curative quelque part. Cette dernière
s'installe lentement c'est-à-dire entre la période de l'infection
et le développement dans l'organisme plus moins 10 ans. En Afrique ce
virus a commencé à disséminer vers la fin des
années 1970.
Pour Claude THEODIERE (1992) montre que du CDCC Center
for Diseare Control, d'Atlanta, il a été repéré aux
Etats Unis les premiers cas d'une maladie mystérieuse et mortelle
caractérisée par une profonde dégradation du
système immunitaire. Il en résulte que cette maladie touche des
hommes adultes et des jeunes généralement homosexuels. D'autre
manière globalisante, l'épidémie s'est manifestée
à travers les homosexuels et bisexuels masculins mais aussi les
toxicomanes consommant la drogue par voie intraveineuse vivant dans certaines
zones urbaines de l'Amérique et de l'Europe d'une part et d'autre par
chez les hommes et femmes à partenaires sexuels multiples dans certaines
régions de caraïbes, d'Afrique centrale et orientale ou certaines
personnes éliminées
D'après le docteur Horacultz(2000) dit que les cas de
maladies se sont plus manifestés chez les couches des personnes dont la
situation sociale est médiocre ou chez les individus de basse classe
notamment les homosexuels, les toxicomanes et les usagés de drogues. Il
en ressort qu'il existe une relation entre l'émergence de
l'épidémie dans une population donnée et ses conditions
de vie. Au début des années 1995, l'organisation mondiale de la
santé OMS en sigle a estimé dans le monde, à 15 millions
le nombre des personnes infectées par le VIH/SIDA depuis l'apparition
de l'épidémie et à environ 1 million le nombre des
enfants nés séropositifs. En 2000, la même source à
projeter entre 30 et40 millions l'effectif total des personnes victimes du
VIH/SIDA, les hommes, les femmes et les enfants confondus. En 2003, 4,8
millions de nouveaux cas ont été constatés et 9millions de
morts dans le monde. Cependant, il est à signaler que seulement 5
à 10% de l'ensemble de cas séropositifs ont été
pris en charge, l'essentiel de cette prise en charge étant
concentré dans les pays à fort revenu. (BERPS, 2006)
Plus de 7,7% de séropositifs au milieu des
années 1990, il est passé de 10% en 2004, 18% en 2007 et 19,5% en
2010. Au fil des années la maladie fait des victimes,
déjà le monde hébergeait 36,1 millions de cas de maladie
du sida mais actuellement il s'est accru de plus de 9,8 millions. Cependant,
ces cas de maladies sont vécus différemment selon qu'il s'agit
d'une région développée ou en développement ou
pauvre, cette dernière étant caractérisée entre
autre par la consommation des soins de santé non appropriés, la
malnutrition, le chômage élevé, l'insuffisance ou le manque
de la vraie information sur le VIH/SIDA.
Selon OMS (2000), l'Afrique subsaharienne est la
région la plus sévèrement touchée par la
pandémie où les études menées par l'OMS sur le
VIH/SIDA en RDC, en Ouganda, en Tanzanie, en Côte d'ivoire et au Rwanda
ont confirmé que le VIH/SIDA est accompagné du taux de
mortalité très élevé et d'une réduction
considérable de l'espérance de vie.
Notons que en 1988 pour cette année seulement 6
millions des personnes se sont infectées par le virus ceci qui
équivaut à 16.000 victimes chaque jour. En effet, près
de la moitié de cas était constituée des jeunes âges
d'au moins 24 ans.
La République Démocratique du Congo RDC en
sigle ne pouvait jamais échappée à ce problème ci
haut exprimé ou le monde des personnes vivant avec le virus du sida a
été estimé à 830.000 adultes de plus au moins 15
ans dont 490.000 femmes et 110.000 enfants de moins de 15 ans.
La province de Nord-Kivu dont le chef lieu est Goma, les
résultats issus de centre de dépistage volontaire au Nord-Kivu
donnent un effectif total des cas de séropositivité de 1110 cas
en 2005. En six ans ce chiffre est passé de 1110 à 2872 avec une
augmentation de 63% en l'an 2011. Cette proportion est dramatique, ce qui rend
perplexe les acteurs de lutte contre le virus du sida.
En 2009, les centres de dépistage volontaire
opérationnels dans la ville de Goma tels que la fondation femme plus,
Amocongo, centre de santé Murara, le CBCA Virunga, le Heal Africa ont
donné les indicateurs clés en terme de pourcentage
respectivement 15, 13, 14, 5, 30% de taux moyen de prévalence qui a
été estimé à 39,7% de la population
infectée par le VIH/SIDA.
Vue la complexité de cette situation plusieurs
organisations tant internationales entre autres ONUSIDA, OMS, UNICEF,
PNMLS,.... Que locales sont mis sur pieds plusieurs activités dans le
but de faire face à cette pandémie, cependant au lieu de
réduire le taux de propagation du virus, le taux ne cesse d'accroitre
au fil des années, ce qui est un paradoxe.
La problématique de la prise en charge des PVV remonte
depuis quelques décennies car une personne contaminée par le
VIH/SIDA est un individu, un sujet de droit, qui en raison de problèmes
au sein de son foyer a besoin d'être protégé. Le
problème est que beaucoup d'individus n'ont que des fausses informations
sur la sexualité et sont exposés aux maladies sexuellement
transmissibles. Ceci est d'autant plus dramatique que ces derniers vivent dans
un pays où les questions de la sexualité est encore un tabou au
sein de nombreuses familles.
En matière de la prise en charge, les besoins des
personnes vivant avec le VIH(PVV) ne se limitent pas à l'accès
aux médicaments et aux soins médicaux. En outre, ils ont plus
besoin entre autre d'un soutient psychologique, social et spirituel. En effet,
ce soutien peut atténuer la perception de la relation de
causalité inéluctable entre l'infection par le VIH et le
décès et favoriser ainsi une meilleure intégration dans la
société.
La prise en charge et le soutien sont fondés sur une
préoccupation réelle pour le bien être des autres et de
soi-même. Les PVV ; les personnes malades du SIDA, leur famille et
leur communauté ont toutes besoin d'un soutien pour faire face aux
difficultés de la maladie et pour répondre aux besoins lorsqu'ils
apparaissent. Le but de la prise en charge dans le domaine du VIH est
d'améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le
VIH/SIDA ; de leur famille et de leur communauté. La prise en
Charge est importante car il consolide les efforts déployés pour
éviter que le VIH continue de se propager (ONUSIDA, 2003).
Des initiatives de prise en charge existent dans plusieurs
centres de santé publique, confessionnels. Certaines ONG et
associations s'investissent dans la prise en charge des PVV mais celle-ci n'est
pas effective. Par ailleurs, l'hôpital général informe et
assure le conseil ; le dépistage a mis en place des pistes de
solution en matière de la prise en charges des ARV des PVV de la
ville de Goma.
Cette situation a suscité en nous les
préoccupations suivantes :
· La prise en charge des PVV par l'hôpital
général est-elle globale (sociale, nutritionnelle,
économique, juridique) ?
· Pourquoi les PVV de l'hôpital
général de Goma ne sont pas satisfaits de la façon dont
ils sont encadrés ?
· Quel est l'impact de cette prise en charge sur les
conditions de vie des PVV de l'hôpital général ?
· Que faut-il faire pour faire face à cette
situation ?
0.3. Hypothèses
Selon le CT.S.RUREMESHA KINYATA (2010), l'hypothèse est
une réponse à la question posée. Pour le professeur
KISANGANI ENDANDA (2005) définit l'hypothèse comme étant
la proposition des réponses aux questions posées à propos
de l'objet de recherche formulé de façon qu'elles puissent
fournir une réponse précise.
Tenant compte de questions posées, nous formulons les
hypothèses de la manière suivante :
8 · La prise en charge des PVV de l'hôpital
général serait partielle (se limiterait seulement au
dépistage et à la distribution des vivres)
10 · Les PVV ne sont pas satisfait de la prise en
charge étant donné que les conditions de vie seraient
défavorables.
21 · La prise en charge aurait un impact positif sur
le mode de vie des PVV.
· La création d'un centre de formation,
d'encadrement, d'information et de professionnalisation pour l'auto prise en
charge et de changement de comportement serait une des solutions pouvant palier
à ce problème d'insuffisance de prise en charge.
0.4. Objectifs du
travail
En tant que TDR en formation il est important que nous
puissions accompagner les acteurs qui interviennent dans la prise en charges
des PVV. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé
d'orienter notre étude sur la situation des personnes vivant avec le
VIH/SIDA de l'hôpital général de référence de
Goma.
0.4.1. Objectif Général
L'objectif de cette étude c'est de contribuer à
l'amélioration de la prise en charge des personnes vivant avec le
VIH/SIDA de la ville de Goma et de ses environs.
0.4.2. Objectifs Spécifiques
De l'objectif général il ressort des objectifs
spécifiques suivants :
- Renforcer la qualité de prise en charge
psychosocial, médicale, nutritionnel des personnes vivant avec le VIH
- Promouvoir la promotion socio économique des
personnes vulnérables à travers des activités
génératrices de revenus à travers des micros
crédits
- Appuyer la réhabilitation des personnes vivant avec
le VIH à travers la promotion d'activités de protection, de lutte
contre les effets de la stigmatisation et de défense de leurs droits
- Réduire les nouvelles infections à VIH au
sein des communautés et groupes marginalisés
- Accroître durablement la qualité de vie des
Personnes vivant avec le VIH
0.5. Choix et intérêt du sujet
0.5.1. Choix du sujet
Ayant le souci de travailler dans le domaine de prise en
charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA pour leur venir en aide, et vu la
situation socio-économique que traverse notre pays en
général et les PVV en particulier, nous avons constaté que
souvent les personnes vivant avec le sida présentent un Etat financier
ou économique médiocre.
0.5.2. Intérêt
· L'intérêt
personnel : Apporter la solution aux problèmes que
connaissent les personnes vivant avec le VIH/SIDA
· Intérêt
socio-sanitaire : Améliorer les conditions de vie des PVV
souvent marginalisés dans la société alors qu'ils ont
droit et devoirs comme tous les autres. Appeler le gouvernement de la RDC
à faire son travail d'approvisionnement en ARV et jouer pleinement son
rôle de conseiller .
· Sur le plan
scientifique
Ce travail prétend jeter une lumière par rapport
à la situation d'encadrement des PVV, grâce à la conclusion
que nous aurons à formuler à la fin de ce travail mais aussi le
projet que nous aurons à proposer à la fin di dit étude.
Mais aussi ce travail servira de support dans le cadre académique dans
les recherches scientifiques et pour d'autres personnes physiques ou morales
intéressées par la lutte contre le VIH/SIDA.
0.6. Méthodes et
technique de travail
0.6.1. Méthodes
Selon le CT. ALBANZ KABAYA (2010) définit la
méthode étant un ensemble d'opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre la réalité
qu'elle poursuit, les démontre, les vérifie. Pour
l'élaboration de ce travail, nous avons fait recours à la
méthode historique qui cherche à savoir la dimension temporelle
des phénomènes sociaux pour mieux les expliquer comme situation
du présent. La dite méthode nous a permis de bien reconstituer
l'histoire du VIH/SIDA.
L'étude est basée sur une enquête de
terrain des personnes vivant avec le VIH/SIDA de l'hôpital
général de Goma. L'étude a combiné l'approche
quantitative et l'approche qualitative.
0.6.1.1. La méthode
historico-descriptive
Elle nous a permis de décrire la réalité
des faits, des relations existant les phénomènes et de retracer
l'histoire et l'implantation de l'hôpital général dans la
ville de Goma.
0.6.1.2. La méthode
analytique
Nous a permis d'analyser les résultats de
recherche.
0.6.1.3. La méthode
statistique:
Cette dernière nous a permis d'analyser les
différentes données récoltées mais aussi de
résumer sous forme des tableaux et aboutir sur des résultats
scientifiques vérifiés grâce au logiciel statistique SPSS
version 17.0
0.6.2. Techniques
La technique est un ensemble de procédés
utilisés par un chercheur pour collecte les données ou pour
analyser les données ou informations qui doivent servir à la
réalisation du travail.
0.6.2.1. Technique
documentaire
Cette technique nous a aidé à enrichir notre
étude en se référant à certains documents. En
rapport avec notre travail, nous avons pu consulter les ouvrages
scientifiques, les rapports, les sites web et autres documentations mises
à notre disposition par l'hôpital général.
0.6.2.2. Technique
d'observation directe
La dite technique nous a permis d'être en contact
direct avec certaines personnes concernées. Nous sommes entrées
en contact avec certaines personnes vivant avec le VIH/SIDA sans
intermédiaire et avons recueilli les données.
0.6.2.3. L'interview
libre
Selon Minon (1959), l'interview libre est une technique qui
cherche à obtenir des données utiles à une enquête
sociale en suscitant des déclarations orales des personnes susceptibles
de fournir les données. Cette dernière nous a permis de
récolter les données à l'issu des entretiens libres que
nous avons eu avec les enquêtés.
0.7. Délimitation
spatio-temporelle
Il nous est difficile d'aborder ce travail sans pour autant
délimiter du point de vu spatial et temporel, afin de nous
épargner de toute attitude de généralisation mais
surtout pour des raisons de pratique et d'objectivité. Notre travail se
limite exclusivement à la problématique de la prise en charge des
PVV par l'hôpital général de référence de
Goma.
· Sur le plan spatial : Notre travail porte
sur la ville de Goma dans ses limites officielles telles que seront
spécifiées dans le premier chapitre.
· Sur le plan temporel : la présente
étude couvre la période allant de 2011-2012
0.8. Difficultés
rencontrées
La réalisation d'un travail scientifique comme celui-ci
n'a pas toujours été facile pour un étudiant qui le fait
pour la première fois. C'est ainsi que nous avons été
frustrées par certains enquêtés qui prenaient le
questionnaire et qui le remettaient parfois sans y répondre dans la
crainte de livrer leur secret, d'autres refusaient carrément
d'être enquêtés sans motifs et d'autres nous recevaient
sans problème .Les finances ont fait défaut pour le
déplacement ,le temps aussi pour le cours ,rapport de stage et le TFC
a nécessité un déplacement de beaucoup d'efforts pour bien
appréhenda toutes les matières dans toute leur
complexité .
0.9. Présentation
sommaire du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comporte
4 chapitres.
- Le premier traite sur la monographie de la ville de Goma
- Le deuxième parle en rapport avec notre thème
de recherche
- Le troisième présente les résultats
d'enquête
- Le quatrième porte sur le projet de
développement.
CHAPITRE PREMIER :
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Dans cette partie de notre travail il sera question de faire
une brève présentation du milieu d'étude ainsi que de
l'hôpital général.
I.1. HISTORIQUE DE LA VILLE DE
GOMA
Selon les archives de la mairie de Goma (2005), le mot
« Goma » dérive du mot
« NGOMA » qui signifie dans la langue française
« Tambour ». Ce même mot aurait été
donné en référence du bruit assimilable à celui du
tambour qui résonné.
La résonance dont il est question ici était le
grand bruit similaire au son du tambour provoqué par l'éruption
volcanique. C'est ainsi que suite à ce grand bruit le premier village
qui était implanté était directement nommé
« Ngoma » et Goma que nous connaissons tous actuellement
connaît une évolution tant physique qu'administrative.
« Goma est apparu c'est grâce au volcan
Nyiragongo » c'est-à-dire que sans Nyiragongo, Goma ne
pourrait pas exister car les éruptions successives de Nyiragongo ont
chassé les eaux qui occupaient ces espaces pour donner naissance
à ces terrains que nous occupons aujourd'hui qui était des
espaces lacustres.
Les origines de la ville de Goma remontent à
l'époque vers les années 1930. Son site actuel correspondait au
camp de travailleurs de la société de chemins de fer des Grands
Lacs « CFL » en sigle qui donnera plus tard naissance
à la société de chemins de fer de l'Est (SCFE »
en sigle. Le camp était initialement établi au bord du Lac Kivu.
A cette époque (1930), Goma était
l'aboutissement du réseau routier de Vivi Congo (Société
de transport) et servait de part de transbordement des produits agricoles et du
matériel de construction provenant de Bukavu ou en destination de
Bukavu.
Par la suite elle deviendra une ville à la
création de la Région du Nord-Kivu sur proposition du
quatrième congrès ordinaire du Parti-Etat, le MPR tenu à
N'sele du 16 au 20 mai 1988.
C'est par l'ordonnance n°89/127 du 22 mai 1989 fixant le
nombre, la délimitation et la dénomination de la ville de Goma,
chef lieu de la Région du Nord-Kivu.
Elle est limitée :
Au Nord : le territoire de Nyiragongo ;
Au Sud : le lac kivu ;
A l'Est : par la République Rwandaise ;
A l'Ouest : par le territoire de Masisi.
I.1.1. Situation
politico-administrative
La Ville de Goma a une superficie de 66,452 Km2
déterminés par le service de l'urbanisme et habitat suivant la
carte tirée conformément à l'ordonnance n°89/127 du
22 mai 1989. Cette ville, chef lieu de la province du Nord-Kivu comporte deux
communes ou zones urbaines. La commune de Goma et la celle de Karisimbi. Ces
deux communes sont subdivisées en quartier.
La commune de Goma compte sept quartiers, à
savoir : Mapendo ; Mikeno ; Katindo ; les Volcans ;
Keshero ; Himbi ; Lac vert.
La commune de Karisimbi qui, à son tour compte 11
quartiers, à savoir : Kahembe ; Katoyi ; Ndosho ;
Virunga ; Murara ; Majengo ; Mabanga sud ; Mabanga
nord ; Mugunga ; Bujovu ; Kasika.
Cela fait que la ville de Goma soit composée de 18
quartiers ci-dessus. Depuis sa création par l'ordonnance citée
ci-haut, la ville de Goma a été dirigée par plusieurs
personnalités qui se sont succédé.
I.1.2. Population
D'après le recensement de la mairie (2008)Toutes les
tribus autochtones de la province du Nord-Kivu sont présentées
dans la ville de Goma à savoir :
Hunde : originaire du Territoire de
Masisi ;
Nande : originaire de Lubero et Beni
Hutu : originaire de Rutshuru et Masisi ;
Tutsi : originaire des territoires de Rutshuru et
Masisi
Nyanga : originaire de Walikale
Tembo : originaire de Walikale et Masisi
Bakono : originaire de Walikale
D'autres tribus en provenance du reste du territoire national
y vivent également ainsi que des étrangers Africains,
Européens, Américains etc.
Voici les statistiques par entité ou subdivision
administrative :
Tableau n°1 : La subdivision administrative et la
population de la ville de Goma
SUBDIVISION ADMINISTATIVE
|
POPULATION DE LA VILLE GOMA
|
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARÇONS
|
FILLLES
|
TOTAL
|
COMMUNE
DE GOMA
|
|
|
|
|
|
Q. LES VOLCANS
|
2.056
|
2.247
|
1.795
|
1.993
|
8.091
|
Q. MIKENO
|
8.283
|
8.518
|
9.564
|
11.044
|
37.409
|
Q.MAPENDO
|
8.793
|
10.286
|
11.1811.
|
12.082
|
42.349
|
Q. KATINDO
|
7.175
|
5.775
|
7.768
|
7.878
|
28.596
|
Q. HIMBI
|
8.315
|
9.164
|
8.752
|
9.736
|
35.967
|
Q. KESHERO
|
9.674
|
9.122
|
13.255
|
12.693
|
44.744
|
Q.LAC VERT
|
1.035
|
1.088
|
1.325
|
1.444
|
4.892
|
TOTAL/C GOMA
|
45.331
|
46.200
|
53.647
|
56.870
|
202.048
|
COMMUNE DE KARISIMBI
|
|
|
|
|
|
Q. MURARA
|
6.755
|
7.511
|
9.837
|
10.198
|
35.021
|
Q. KAHEMBE
|
4.364
|
5.455
|
7.972
|
9.800
|
27.591
|
Q. MAJENGO
|
6.695
|
7.700
|
8.465
|
9.142
|
32.021
|
Q. VIRUNGA
|
9.949
|
3.086
|
3.248
|
3.315
|
19.598
|
Q. MABANGA NORD
|
7.727
|
8.782
|
10.160
|
12.630
|
38.824
|
Q.MABANGA SUD
|
18.999
|
19.864
|
20.657
|
21.630
|
81.150
|
Q. KASIKA
|
9.393
|
9.940
|
12.001
|
12.862
|
44.196
|
Q. KATOYI
|
11.619
|
12.747
|
17.217
|
17.788
|
59.371
|
Q. NDOSHO
|
6.673
|
8.936
|
15.149
|
19.079
|
49.837
|
Q. MUGUNGA
|
2.025
|
2.423
|
3.724
|
4.007
|
12.179
|
Q.BUJOVU
|
3.046
|
3.317
|
5.20
|
6.008
|
17.471
|
TOTAL/COMM KARISIMBI
|
87.245
|
89.771
|
113.450
|
126.774
|
417.240
|
TOTAL / VILLE
|
132.576
|
135.971
|
167.097
|
183.644
|
619.288
|
Source : Archives de la Mairie de Goma 2008
I.1.3. Aspect économique
de la ville de Goma
La population économique de la ville de Goma s'explique
par sa position stratégique. La présence des volcans, des faunes
et flores rares au monde fait d'elle une capacité touristique du
pays.
Goma est située à 1980km du port de Mombasa et
1721km du port de Dar-es-salam. Ce qui constitue un atout d'échanges
commerciaux avec les pays de l'Est en particulier ceux de grands-lacs.
A côté de ceux-ci, nous disons que
l'économie de Goma est multisectorielle ; à savoir :
I.1.3.1. Secteur primaire
La ville de Goma occupe la surface fertile qui serait
favorable à l'agro-pastorale. Les petites étendues
cultivées ont un rendement malgré cela ne peut pas satisfaire les
besoins alimentaires de sa population. On y remarque aussi l'élevage de
volaille, chèvres... qui ne satisfait pas la population en
protéine animale. Cette dernière fait recours aux marchés
extérieurs.
I.1.3.2. Secteur secondaire
Ce secteur comprend essentiellement les activités
relevant du domaine industriel. La ville de Goma est composée des
industries nouvelles et de petite taille. Nous pouvons citer :
Industrie alimentaire : Mont Carmel, Big, Krishna, Ujama
etc.
Industrie manufacturière: Super Match, Snel, Regideso,
Mbiza Foam, Kivu Maji etc.
I.1.3.3. Secteur tertiaire
C'est l'ensemble de services tels que: le commerce,
l'administration publique et privée, les professions libérales,
l'enseignement, les activités de production des services, etc.
Ce secteur reste au stade embryonnaire à cause de la
situation politico-économique que connaît notre pays et beaucoup
de ces services ont été victimes de l'éruption volcaniques
du 17 janvier 2002.
1. Les activités financières
La ville de Goma regorge d'innombrables institutions
financières et bancaires nouvelles et émergent. Leur rôle
essentiel reste la collecte de l'épargne et sa distribution. Cependant,
la ville de Goma connaît un marché des capitaux très
restreint suite à la perte de confiance à l'égard de
banque, la faiblesse d'épargne des salariés, l'instabilité
de cours de change et le manque des relations internationales faute du
système politico-économique.
2. Le commerce dans la ville de Goma
La ville de Goma est une ville stratégique, un
carrefour commercial. De part ses potentialités et sa position à
proximité des différents pays frontaliers. Elle se trouve
prédisposer à des activités commerciales très
développées. A ce point, nous estimons plusieurs marchés
dans la ville dont nous pouvons citer :
Marché de Virunga ; Marché Kahembe ;
Marché Nyabushongo ; Marché Alanine Marché de
Kituku, etc et un grand nombre des boutiques et grands magasins.
Le marché de Birere est le centre des marchés
des produits vivriers et autres car il couvre plusieurs dépôts de
vivre comme ; l'haricot, soja, arachides, pomme de terre, riz, bananes,...
ces dépôts sont supervisés par une Association des
dépositaires et vendeurs de vivres (DEVIVI) qui donne rapport à
la mairie de la ville de Goma.
I.1.4. L'agriculture
La terre est en grande partie couverte des roches volcaniques
qui amoindrissent les quelques activités agricoles qui sont presque
inexistantes car les produits vivriers consommés ne viennent que de
territoires de Rutshuru, Masisi et du groupement de Minova dans la province du
Sud - Kivu.
Dans la ville de Goma, on a des haricots sur les terrains non
occupés. Le rendement est médiocre et insuffisant aux
cultivateurs eux-mêmes.
C'est ainsi que cette dernière est obligée de
recourir aux apports extérieurs, principalement ceux du territoire de
Rutshuru, de Masisi et de Kalehe pour son approvisionnement en produits
vivriers.
I.1.5. L'élevage
Dans la ville de Goma, il y a deux types
d'élevage :
Elevage de petit bétail de race locale ; il s'agit
des caprins. Il existe l'élevage de la volaille et des suidés
(peu pratiqué).
Elevage de gros bétail.
La viande des boeufs, des chèvres et d'autres animaux
domestiques consommée à Goma provient de la
périphérie. Si nous considérons l'importation des oeufs et
des
Poulets, nous pouvons dire que l'élevage de la basse
cour pratiqué à Goma n'arrive pas à satisfaire les besoins
locaux.
I.1.6. La pêche
Les poissons consommés, par la population de Goma
viennent des pêcheries de Vitshumbi, Nyakakoma dans le territoire de
Rutshuru et KasenyI en Ouganda. La pêche semble être à Goma.
Toutefois, il existe des groupes de pêche artisanale sur le lac kivu.
L'introduction d'alevins des deux clipéides du lac Tanganyika fût
effectuée dans le lac Kivu en 1959 de « Sambaza »
(limontrissa miodom) s'est acclimaté et constitué actuellement
le plus grand stock du lac kivu. Malheureusement les pêcheurs se livrent
à la capture des alevins en utilisant des filets inadaptés et
d'hameçons. Ce qui diminue les quantités et la croissance des
poissons dans le lac.
I.1.7. Transport et
communication
La ville de Goma est à contact avec d'autres milieux
par les moyens de télécommunications comme Supercell, Celtel,
Vodacom, Rwandacel, CCT. En dehors de ces sociétés des
communications, la ville de Goma dispose aussi des stations de radio à
savoir : la radio du peuple RTNC/GOMA, Radio OKAPI, la radio LA COLOMBE,
RTGA, Radio SAUTI YA INJILI, Radio liberté, la Radio Grands Lacs Plein
Evangile, DIGITAL Congo, RTNC/KIN et RAGA FM.
A part la communication à distance, le transport est
une activité capitale à Goma et ses environs malgré
l'état des routes délabrées. Du point de vue interne le
transport comprend trois aspects :
La voie terrestre : cette activité s'exercer sur
les axes routiers suivants :
Walikale - Goma
Beni - Rutshuru - Goma
Gisenyi - Goma
Goma - Bukavu
La voie aérienne : pratiquée uniquement
grâce à la seule piste de l'aéroport international de GOMA.
Celui - ci ne reçoit que les petits et moyens porteurs appartenant aux
compagnies suivantes : CAA, BRAVO, GOMAIR, MONUC, HEWA BORA, ECHO FLIGHT,
AIR SERVICE, TMK AIR,...
La voie lacustre : le clac Kivu qui en constitue le
meilleur moyen de transport, les bateaux moyens et les pirogues assurent
à titre d'exemple Général Mulamba dénommé
Bisengimana, Allelluya, Safina, Felekeni, Emmanuel, Biega, Miss, RAFIKI,
karisimbi, Ihusi, Marinette, Nyamizi,... Relient la ville de Goma à
celle de Bukavu. Tous ces bateaux s'occupent du transport des personnes et de
leurs marchandises.
I.1.8. Le tourisme
Goma est une ville touristique. Cependant
d'insécurité causée par les guerres dites de
libérations et de protections de personnes minoritaires handicapent les
activités touristiques. Quelques sites touristiques comme le mont Goma,
le volcan Nyiragongo le lac Kivu, les abords de celui-ci, le lac vert et
Buhimba sans oublier l'étendue dite Esco Zaïre, etc.
I.1.9. Aspect
géographique
I.1.9.1 Situation climatique
La ville de Goma connaît un climat tropical adouci par
l'attitude et la brise du lac qui souffre régulièrement du lac
Kivu vers la ville et vise -versa. La température y est presque
constate. Les données thermiques et pluviométriques montrent que
la ville jouit d'un climat tropical humide à saison alternée.
Cependant, Ainsi dans la ville connaît les saisons sèches et
humides réparties sur l'année de la manière
suivante :
Du 1er janvier au 15 février : la petite saison
sèche ;
Du 15 février au 15 mai : la petite saison de
pluies ;
Du 15 mars au 15 septembre : la grande saison
sèche ;
Du 15 septembre au 31 décembre : la grande saison
des pluies.
La ville connaît deux périodes culturales :
la grande saison A qui va de septembre à décembre et la saison B
qui va de février à Mai.
Entre ces deux saisons, s'intercale une saison sèche
qui va de mai à septembre période de préparer des camps.
I.1.9.2 Relief
Selon la mairie de Goma (2006) la ville de Goma est
située à 1463m d'altitude au bord du lac Kivu et à 2000 m
d'altitude dans sa partie Nord, une pente généralement et
régulière allant du Nord au sud de la ville.
Le relief de Goma ne présente pas de
particularités dans son ensemble il s'agit de lave
légèrement inclinée du nord vers le sud. Le mont Goma qui
culmine à 1600m d'altitude au bord du lac est le seul
élément remarquable qui vient rompre la monotonie de cette
surface presque plane.
La ville est entièrement couverte du sol volcanique
formé par les coulées des laves dues à la succession des
éruptions antérieures.
I.1.9.3. Hydrographie
Excepté les eaux du lac Kivu, le contour urbain est
totalement dépourvu des cours d'eau. Ceci est lié à
l'éruption volcanique qui vers les années 1800 a couvert
l'étendue de la ville de Goma par des laves, faisant aussi
disparaître tous les cours d'eau. Le lac Kivu est la seule source qui
alimente la ville de Goma en eau par le seul réservoir de la REGIDESO.
I.1.10. Le secteur informel
Nous considérons comme activités informelles,
les activités qui sont organisées par les entreprises qui, sur le
plan juridique ne sont pas immatriculées au nouveau registre de
commerce. Et, dans la ville de Goma, parmi ces entreprises nous rangeons celles
recensées à l'IPMEA et qui fonctionnent sous le régime de
patente et d`autres qui exercent illicitement les activités
commerciales.
On les retrouve dans les six natures d'activités
économiques qu'on trouve dans notre pays :
Les activités d'importation ; Les activités
d'exportation ; Le commerce de gros ; Le commerce de demi-gros.
Le commerce de détail et les services
réputés commerciaux par la loi.
Dans les activités d'importations, nous avons les
opérateurs économiques qui dans le cadre de
débrouillardise se rendent à l'étranger et amènent
des marchandises à petite quantité qu'ils écoulent
clandestinement auprès des opérateurs économiques
sédentaires d'autres écoulent dans l'entremise de colporteur
Dans le cadre de l'exportation, bien des produits surtout
vivriers sont écoulés à la direction du Rwanda et Uganda
par les handicapés physiques et par quelques citoyens congolais par leur
camionnette et souvent ces derniers se déguisent en cultivateur
producteur pour éviter le Fisc.
Dans le commerce de gros, on rencontre les commerçants
clandestins qui ont importé et qui distribuent aux autres
commerçants.
Les demi-grossistes et détaillants, on les rencontre
dans les quartiers ; les unes opèrent dans l'ombre et les autres
sont implantés et se couvrent par la patente. Ce cas est plus
remarquable chez les boutiquiers opérant sur avenue du commerce de
Karisimbi et dans l'avenue Butembo.
Les informels du secteur de détail sont les plus
nombreux de tous les secteurs, car celui égorge le petit commerce, petit
service et l'artisanat.
Une partie des entreprises y opérant, payent la patente
et sont facilement identifiées et une autre partie ne paye pas et fouie
à tout moment les agents de l'Etat.
Dans ce secteur nous rangeons : les boutiques, kiosques,
pharmacie, quincaillerie, taxi moto et les étalages sur la voie
publique, etc.
L'informel constitue la base de survie à Goma, chaque
famille essaye d'organiser une petite activité commerciale afin de se
prendre en charge, le salaire étant inexistant ou insuffisant.
I.2. PRESENTATION DE L'HOPITAL
GENERAL DE REFERENCE
I.2. 1. HISTORIQUE
Le projet de construction de L'HP/NK tel que donné
dans le rapport annuel de L'HP/NK de 2001 a été financé
par le fonds Européen de développement (FEED une organisation de
l'union européenne (UE) et réalisé par coopération
Italienne durant 3ans.
L'HP/NK fut inauguré le O6 juin1986 en présence
des commissaires d'Etat aux travaux publics et a la santé publique du
président Régional du mouvement populaire de la révolution
(MPR) du délégué de la communauté économique
Européenne et de l'ambassadeur de l'Italie en République du
Zaïre.
La gestion effective de ses activités a
été assurée par la coopération Italienne
grâce au FED l'issue de l'arrangement particulier entre le gouvernement
Italien et le conseil exécutif de la République du Zaïre
avec les accords bilatéraux singés le 02 octobre 1986. La gestion
et le fonctionnement de l'hôpital seront confiés a la
coopération sanitaire Italo Zaïroise jusqu'en 1991 après
l'hôpital sera confié a la gestion et sans le contrôle de
l'état zaïrois.
Il faut signalés que las différent services
ouvert progressivement au sein de l'hôpital n'ont atteint pleine
autonomie qu'en 1987 dés sa création jusqu'aujourd'hui cette
institution a déjà subi plusieurs mutations
A sa création en 1986 on l'appelait
« hôpital de Goma » cela parce qu'il était le
seul et l'unique hôpital dans la ville de Goma et avec comme mission
d'améliorer l'Etat de sante de toute la population de Goma et ses
environs en leur procurant des soins de santé primaire curatif et
intensif puis il fut appeler « Hôpital général de
Goma »
En 1990 avec la création des zones de santé et
centre de santé par le Gouvernement zaïrois l'hôpital
général de Goma dévient « Hôpital
Général de référence de Goma » et pour ce
il doit recevoir les malades lui transférés par les centres de
santé du fait que leur compétence de traitement est limite
En fin il a été élevé au plateau
de l'hôpital provincial du Nord Kivu de part l'implantation d'autre
hôpital de référence dans la ville de Goma
Toutes les appellations sont utilisées par la
population de Goma mais la dernière semble encore récente et non
répandue.
I.2.2. SITUATION
GEOGRAPHIQUE
Il est situé au sud de la ville de Goma, dans la
commune de Goma, avenue des ronds points N°11, à côté
du stade de l'Unité, non loin du port de Goma.
I.2.3. ORGANISATION
ADMINISTRATIVE ET FONCTIONNELLE
I. GESTION DES MEDICAMENTS
Comme tout autre hôpital, l'hôpital provincial de
Goma dispose nombreux services au quel la pharmacie fait partie de service
médicaux technique.
La gestion de la pharmacie de l'hôpital dispose les
activités essentielles à savoir :
- Mode d'acquisition des médicaments,
- Mode de stockage des médicaments
- Mode de distribution des médicaments
- Outils de Gestion des médicaments.
NB : La conservation de médicament se fait selon
le fabricant pour chaque produit en évitant les risques de la
détérioration des médicaments.
1. Mode d'acquisition des
médicaments
La pharmacie dispose tout d'abord un officine pour la vente
de médicaments avec des agents ci-après :
- Un chef de service pharmacien
- Un assistant en pharmacie
- Quatre infirmière pour la vente et remise de
médicament dans différents services de l'hôpital ;
- L'hôpital s'approvisionne en achetant les
médicament ici à Goma et obtient des dons auprès de
différents dépôts ONG à savoir : MSF Hollande,
MSF Espagne, MSF France, OMS, MERLIN, ASRAMES.
2. Mode de stockage des médicaments
Les médicaments sont stockés dans un
étagère ou dans un autre lieu selon leur formes ou leur genre.
Ainsi donc : il garde les injectables sous leurs températures
normale à part, le médicament oraux à part, les
usagés externe à part, les médicaments consommables
à part, les réactifs de laboratoire à part et les
matériels de laboratoire à part et en suite ces
médicaments sont rangés selon les lettres alphabétiques et
en stock, on tient compte aussi la date de péremption des
médicaments et en fin le pharmacien dispose un thermomètre lui
permettant de vérifier le climat (température) qui convient
à la conservation de médicament.
D'autres médicaments sont conserver dans le frigo qu'on
garde à la température embiante ; ex : vaccin,
inciline, qu'on donne aux diabétiques
3. Mode de distribution des
médicaments
Ici quand le malade arrive pour les soins
à l'hôpital il paie tout d'abord cinq dollars pour la
consultation, après avoir été consulté, le malade
reçoit l'ordonnance médicale ou il juge seul d'acheter les
médicaments soit dans la pharmacie (officine) de l'hôpital soit
ailleurs de l'hôpital. Il convient à signaler que les
différents services à l'hôpital font la réquisition
des médicaments à l'officine où ils reçoivent des
médicaments selon leurs états des besoins.
En dehors de ceci, quand les médicaments arrivent
à l'hôpital, s'il y a eu excès des médicaments,
l'hôpital procède à la distribution aussi des quelques
médicaments au centre de santé, distribue aussi quelques
médicaments au sein de l'hôpital militaire.
4. Outils de gestion des
médicaments
Les documents que dispose le chef de service sont les
suivants :
- Bon de commande de réquisition
- P.V. de réception, chaque service à son
registre de réquisition
- Fiche de stock des médicaments
- Registre d'utilisation des médicaments et recettes
- Registre de consommation journalière des
médicaments
- Registre de consommation mensuelle
- Fiche d'inventaire mensuel
- Fiche de contrôle mensuel de registre de
médicament
- Les indicateurs de la gestion des médicaments et
leurs objectifs
- Registre d'entrée et de sortie des
médicaments ;
- Registre de produits périmés et celui de non
périmés.
La source d'approvisionnement
- Achat de médicaments ;
- Dons reçus au niveau des ONG
A l'arrivée des médicaments, on procède
de la manière suivante :
- On les envoie directement au dépôt ;
- Le Chef du dépôt vérifie si la
quantité demandée est exacte en qualité et en
quantité tout en vérifiant de la date d'intégration, le
numéro de lot, le dosage, la forme, l'emballage,...
- Il compare la quantité livrée à celle
facturée.
NB. Les produits sont enregistrés sur
une et une seule fiche de stock et on ne peut qu'y inscrire une et une
molécule selon sa forme et son dosage.
II. GESTION DU PERSONNEL
La gestion du personnel étant parmi les casses
tête d'un gestionnaire, l'hôpital provincial regroupe plusieurs
catégories des agents qui constituent les ressources humaines :
- Le personnel administratif
- Le personnel médical
- Les juxta médicaux
- Les personnes infirmiers
Ces différentes catégories des agents sont
regroupées dans un tableau constituant d'une part la synthèse du
personnel et d'une autre par le nombre de chaque catégorie.
Tableau de répartition du personnel de l'HP/NK
selon les catégories
N°
|
Catégorie
|
EFFECTIF
|
SEXE
|
|
M
|
F
|
1
|
Médecin spécialise
|
6
|
6
|
0
|
2
|
Médecin généraliste
|
22
|
16
|
6
|
3
|
Chirurgien dentiste
|
2
|
2
|
0
|
4
|
Administrateur
|
3
|
1
|
2
|
5
|
Infirmier A0
|
1
|
0
|
1
|
6
|
Infirmier A1
|
31
|
18
|
13
|
7
|
Infirmier A2
|
40
|
12
|
25
|
8
|
Infirmier A3
|
15
|
0
|
15
|
9
|
Technicien de labo A1
|
6
|
4
|
2
|
10
|
Laborantin A2
|
1
|
1
|
0
|
11
|
Laborantin A3
|
1
|
1
|
0
|
12
|
Pharmacien
|
1
|
1
|
0
|
13
|
Assistant en pharmacie
|
1
|
1
|
0
|
14
|
Technicien de Rx
|
1
|
1
|
0
|
15
|
Kinésithérapeute
|
3
|
0
|
3
|
16
|
Nutritioniste
|
1
|
0
|
1
|
17
|
Anésthésiste réanimateur
|
1
|
1
|
0
|
18
|
Filles et garçons des salles
|
19
|
12
|
7
|
19
|
Autres cadres et personnels d'appuie
|
77
|
40
|
8
|
Rôle du Chef du personnel
Dans ses attributions le Chef du personnel est chargé
de :
- Faire respecter les règlements d'ordre
intérieur (ROI) à tous les agents
- Faire actualiser la liste normative du personnel et les
dossiers du personnel ;
- Faire l'état des besoins du personnel
- Après avis du médecin directeur puis du CODI
(Conseil de direction) recrutement en tenant compte du besoin du
personnel ;
- Vérifier et contrôler quotidienne la
présente et le mouvement du personnel et en suivre le processus
administrative et soumettre au M-D pour accord le calendrier des congés
et veiller à son respect.
Recrutement des agents
Le recrutement est un processus qui permet d'obtenir le plus
grand nombre possible des candidats pour des postes bien définis.
Pour atteindre ce but et avoir la possibilité de faire
un choix le plus large et plus objectif, l'information sur les postes vacants
doit être mise à la disposition du public.
Pour qu'il ait recrutement au sein de cette institution, il
faut qu'il ait un besoins - Croissance d'activité (qualité,
quantité)
Pour son bon fonctionnement et arriver à
résoudre différents conflits, le service du personnel dispos
différent document essentiels à l'instar de :
- Les registres de présences
- Le règlement d'ordre intérieur
- Un code du travail applicable au personnel
Enfin, lors d'une faute d'un agent les sanctions suivantes
sont prévues.
- Les blâmes
- Le mis à pied : sa durée est de 3
à 15 jours
- La suspension : est de 1 à 3 mois avec privation
de salaire
- La révocation.
NB : en cas de faute omise par l'agent celui qui
sanctionne est la direction de l'hôpital qui propose une sanction
à la hiérarchie.
Les documents utilisés dans le service administratifs
sont :
- Le statut personnels du carrière publique ;
- Règlement d'ordre intérieur, il faut qu'il ait
les dossiers du personnel qui comporte 2 parties :
1ère partie : administrative : est
celui qui comporte la demande d'emploi, CV, titre académique.
En outre, les différents documents de l'Etat civil,
fiche de cotation, fiche de renseignement, liste de présences.
IV. GESTION FINANCIERE
La finance étant une ressource
pécuniaire, l'hôpital provincial du Nord Kivu a un autofinancement
qui lui est reconnu par l'arrêté ministériel de la
santé.
Cet autofinancement qui lui est reconnu par le
ministère de la santé et qui lui permet de recouvrer de l'argent
auprès des malades pour son fonctionnement, cela n'empêche que
l'hôpital ne reçoive des dons voir même des subventions de
l'Etat.
1. Source de finance
Comme nous venons de la dire précédemment que
ce sont les malades eux-mêmes qui financent l'hôpital cela nous a
poussé à distinguer deux catégories de malades
notamment :
- Les payants cash : sont des malades qui supportent
eux-mêmes l'intégralité de leur frais
médicaux ;
- Les ayants droits (les abonnés) : qui ne payent
pas directement eux-mêmes, mais les frais sont pris en charge par
d'autres personnes morales où physiques telles que : l'organisme,
société, fonctionnaire.
Pour la 2ème catégorie, il est bon de
vérifier ses pièces d'identités, son billet de
transfère ou autre document en sa possession.
Ces frais payés pour les services fournis tels
que : la consultation, hospitalisation, les soins, examen de labo, de
vente de médicaments...
2. Le circuit
A l'arrivée à l'hôpital le malade passe
à la réception où il paie le carnet sanitaire, puis il est
envoyé à la facturation où il reçoit la facture qui
lui permet d'aller suivre les soins appropriés et à la suite, le
service de facturation amène l'argent à la trésorerie et
en fin à la caisse remettra le rapport à la comptabilité
à la fin de la journée et l'argent est gardé dans un
coffre-fort par la caissière.
3. Mode de sortie de l'argent
Il faut dire qu'aucune sortie ne sera
effectuée s'il n'est pas passé par le comptable qui livre les
bons d'autorisation justifié cette sortie en cas de contrôle ou
inventaire.
Cette sortie se fait selon le besoin qui se présente
tel que :
- la paie du personnel qui se fait à la quinzaine du
mois qui prend 65,6% des recettes réalisées;
- Achat de médicament
- 24% pour le fonctionnement de l'hôpital ;
- 3,4% pour la garde et permanence ;
- 7% pour la prime de responsabilité ;
- etc.
Les signateurs de sortie et entrée sont le :
- Médecin Directeur ;
- Médecin Directeur Adjoint ;
- Administrateur chargé de finance
4. Document
- Journal
- Grand livre
- Tableau de ventilation des recettes ;
- Livres de caisses pour la pharmacie et pour le service
rendu ;
- Carnet d'entrée et sortie des fonds ;
- Facturiers et reçus,
- Rapport de suivi budgétaire
- le bon de dépense
- le bon d'autorisation de paiement
- le registre des opérations diverses
- Registre des payant cash directs
- Registre de crédit des abonnées
- Registre des indigents.
IV. GESTION DES MATERIELS
La gestion des matériels étant parmi les
tâches pour le gestionnaire, de l'hôpital provincial.
Dans ce hôpital les matériels sont gardés
au magasin en vue d'assurer sa disponibilité. Celui qui est
chargé de la gestion des matériels au sein de cette structure
c'est l'Administrateur gestionnaire de la patrimoine. Les documents
utilisés pour la gestion des matériels, il y a les fiches de
stock et les inventaires, fiches de sortie des matériels,...
En cas de la nécessité de matériel le
magasinier est envoyé immédiatement pour les achats. Il sera
envoyé par son administrateur gestionnaire comme le Chef de
l'entreprise.
La distribution des matériels dans les services en cas
de nécessité se fait de cette manière ; les services
demandeur établissent leur bon de commande au sein de magasin
après le Chef de service signe puis l'Administrateur gestionnaire
chargé de patrimoine pose sa signature pour approuver l'autorisation de
sortie des matériels dans les services de magasin.
En droit du travail, il existe des accidents du travail,
alors si le malade casse un matériel, ce dernier sera obligé de
payer le matériel cassé. Les matériels usés seront
déposés au magasin sous l'ordre ou autorisation de
l'administrateur chargé de patrimoine.
Les matériels usé ou expiré ne peuvent
plus être utilisables en cas de nécessité dans
l'institution sanitaire. La réquisition est obligée dans chaque
service qui veut retirer les matériels pour éviter la
perturbation dans le service et pour maintenir l'ordre.
CHAPITRE DEUXIEME :
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
II.1. CADRE CONCEPTUEL
Ce chapitre porte sur la définition des concepts,
clés relatifs à notre sujet de recherche.
Dans la définition des concepts nous voulons lever
l'équivoque ou expliquer certains concepts pouvant prêter
à des confusions. En effet, certains concepts sont utilisés
à tort ou à raison et peuvent ainsi altérer le sens du
texte. Nous avons retenu quelques concepts :
II.1.1. La
problématique
La problématique est la
présentation d'un problème sous différents aspects. Selon
le dictionnaire ROBERT (2006) une problématique, c'est l'art de poser
les problèmes pertinents. Problématiser, c'est donc être
capable d'interroger un sujet pour en faire sortir un ou plusieurs
problèmes. Au delà, l'élaboration d'une
problématique suppose la capacité à articuler et
hiérarchiser ces problèmes.
La problématique, c'est une question à laquelle
le devoir apporte une réponse. En fait, il ne s'agit pas d'apporter une
réponse que de la construire progressivement, en approfondissant la
question initiale. L'effort de problématisation c'est la capacité
à faire surgir du sujet une série de questionnements et de
problèmes articulés entre eux et à choisir un angle
d'attaque pertinent et fécond. (Rapport du jury capes 1998)
La problématique peut souvent être
formulée sous forme de paradoxe. Une bonne problématique donne au
sujet son extension maximale.
III.1.2. La prise en charge
Selon BERGERON et CAROLINE (1997) la prise
en charge c'est aussi l'intervention visant à s'occuper d'une partie
importante ou toute la problématique d'une personne ayant des
incapacités.
III.1.3. Personnes vivant avec
le VIH/SIDA
Ce sont les personnes infectées par le virus,
appelées aussi séropositifs. Ces personnes ne présentent
aucun signe de la maladie et elles peuvent être en bonne santé
pendant plusieurs années avant de tomber malade, mais cela
n'empêche que ces personnes peuvent transmettre le VIH aux autres sans le
savoir.
III.1.4.
Développement
Le terme développement a deux significations
complètent différentes. Celle d'un développement
considéré comme croissance élargie qui s'inscrit dans la
logique dominante, certes mais surtout celle utilisé par exemple par les
auteurs comme RENE Passet (2004), définit comme étant une
alternative critique à la notion de croissance. De la même
façon, plus tard, des termes comme développement humain et
développement soutenable vont être aussi pensés comme des
catégories critiques à la notion de croissance.
Le développement peut être défini comme la
satisfaction des besoins de l'homme par un processus cumulatif de long terme.
Le développement est donc le processus par lequel un pays est capable de
connaître une croissance durable, autonome et convenable répartie
entre groupes sociaux et entre individus. Dans ce contexte le
développement a une dimension économique, c'est-à-dire une
croissance mais qui est loin d'être suffisante.
Le développement a aussi une dimension éthique
et sociale. Selon SEN, pris Nobel en (1999) a introduit la dimension
éthique dans la notion de développement. Chaque homme a droit
à la dignité. C'est le principe de la dignité de la
personne humaine selon lequel un être humain doit être
traité comme une fin en soi. Ce principe est fondamental dans le cadre
de la coopération, car il impose le respect de l'autre, de ces
différences, de ces valeurs. Malheureusement, il est souvent absent.
Notons ici les différents pays du monde se trouvent
à un degré différent de développement. Il ya donc
une diversité de situation, aussi bien dans les pays
développés que dans les pays en développement.
II.2. NOTION SUR LE
SIDA
Le SIDA (Syndrome d'Immuno déficience Acquise) est
une infection causée par le VIH. Il survient lorsque le système
immunitaire d'une personne est affaibli par l'infection du VIH, ce qui limite
l'aptitude naturelle de l'organisme à lutter contre d'autres infections
et d'autres maladies. D'après le centre épidémiologique et
de prévention des Etats-Unis (Centers for Disease Control and
Prevention) une personne est atteinte du SIDA si :
- Elle a une infection du VIH confirmée en
laboratoire,
- Elle a une ou plusieurs infections reliées au SIDA
(et dont certaines sont citées ci-dessous) :
· Candidose (infection mycosique de l'oesophage et
des voies respiratoire)
· Cancer invasif du col de l'utérus
· cryptosporidiose d'u ne durée d'un mois
(diarrhée causée par un parasite)
· Cytomégalovirus (CMV, virus qui attaque
plusieurs systèmes d'organes comme le pénis)
· Infection par le virus de l'herpès simplex
(HSV), ulcères chroniques
· Sarcome de kaposi (type de cancer qui atteint
généralement la peau)
· Lymphome (type de cancer qui attaque
généralement les ganglions ou la rate
· Souches du mycobactérium avium (infection
bactérienne causant la fièvre, une perte de poids et la maladie
gastro-intestinale)
· Pneumonie à pneumocystis carin (PPC ;
infection des poumons)
· Infection cérébrale due au toxoplasme
(maladie causée par un parasité)
· Tuberculose (maladie infectieuse qui attaque
souvent les poumons)
· Syndrome de dépérissement (perte de
poids considérable, diarrhée et fièvre)
Vivre avec le SIDA c'est vivre avec n'importe quelle autre
maladie chronique. Parfois, la personne atteinte souffre d'infections et se
sent malade. Certaines fois, elle se sent bien et peut participer à des
activités normales.
II.2.1. Définition du
SIDA
Le SIDA est un syndrome de déficience auto-immunitaire
causée par le virus d'immuno déficience humaine (VIH), qui se
repend par le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et le
lait maternel. La méthode de transmission la plus courante est le
rapport sexuel non protégé avec un partenaire séropositif.
Les autres formes de transmission sont également les transfusions de
sang infecté du VIH ou les produits sanguins infectés, les
greffes de tissus et d'organes, l'utilisation d'aiguilles et de seringues
contaminées (ou autre matériel d'injection) et la transmission de
la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou
l'allaitement. (WWW.Google.31janvier 2012)
Le VIH est extrême fragile, il ne peut pas survivre
longtemps à l'extérieur des fluides et tissus du corps et ne peut
pas survivre longtemps à l'extérieur des fluides et tissus du
corps et ne peut pas pénétrer dans la peau si elle est intacte.
Par conséquent , le VIH ne peut pas être transmis par contact
physique occasionnel, comme s'embrasser, se tenir les mains, éternuer ou
tousser, utiliser le même siège de toilette, consommer des
aliments et des boissons servis par une personne vivant avec le VIH. Il ne se
propage pas par les moustiques ou autres insectes et peut être
éliminé avec de l'eau de javel , des détergents
puissants et de l'eau.
Le VIH tue en affaiblissant le système immunitaire du
corps jusqu'à ce qu'il ne puisse plus combattre l'infection. A mesure
que le système immunitaire est progressivement mis en péril par
le VIH, les infections opportunistes, comme la pneumonie, le cancer, la
tuberculose, attaquent sans difficulté l'organisme.
Le VIH/SIDA progresse pendant une décennie
jusqu'à son stade final, mais il s'écoule une longue
période après l'infection pendant laquelle la personne
infectée est pratiquement dépourvue de signes et de
symptômes. La personne infectée peut se sentir en bonne
santé, mais elle peut en infecter d'autres pendant cette phase
préliminaire. Les premiers symptômes du SIDA sont notamment une
fatigue chronique, la diarrhée, la fièvre, la perte de poids, une
toux persistante, des éruptions cutanées, de l'herpès et
autres infections orales, le gonflement des glandes lymphatiques, la perte de
mémoire et autres changements mentaux.
Le SIDA est presque toujours fatal, bien que quelques
individus aient survécu à cette infection pendant vingt ans. On
estime que la maladie progresse plus lentement dans les pays industriels que
dans les pays en développement, en majorité parce que les
habitants des pays développés ont plus accès aux
antirétroviraux et aux soins de santé de haute qualité.
Les médicaments actuels, comme les traitements antirétroviraux
hautement actifs (HAART), ralentissent la réplication du virus dans le
corps. Le ralentissement des taux de réplication allège le
fardeau qui pèse sur le système immunitaire, réduisant
ainsi les infections liées au VIH et permettant aux malades de mener une
vie plus longue et de meilleure qualité. Mais il n'existe pas de
remède qui guérisse le SIDA, malgré l'efficacité
des HAART, l'arrêt du traitement entraîne la réapparition
de la maladie.
Selon l'OMS (1980) dit que c'est vers les années 1979
que le SIDA a été, pour la première fois reconnu comme
une maladie. Depuis, il s'est répandu dans le monde entier. Selon l'OMS
(1999) le SIDA constitue aujourd'hui la première cause de
décès en Afrique en général et en RDC en
particulier ou un décès sur cinq peut lui être
imputé. Dans l'ensemble du monde, il est la quatrième cause de
décès. Cependant, on note des variations considérables
dans le schéma de propagation de l'épidémie selon les
pays, au sein des pays et même localement. Par conséquent, on note
également des variations dans l'impact des maladies et des
décès prématurés qu'il entraîne. Dans les
pays les plus riches, les taux d'infections sont faibles et les progrès
des thérapies signifient que les individus peuvent vivre avec le SIDA,
même si on ignore encore pour combien de temps et dans quel état
de santé. Le fardeau de l'épidémie pèse sur les
pays les plus pauvres du monde ainsi que sur les communautés
défavorisées des pays riches.
Le SIDA est causé par le virus de l'immuno
déficience Humaine (VIH). Ce virus est transmis par les
secrétions organiques du corps humain, sur l'ensemble du monde, la
plupart des infections découlent des rapports sexuels entre homme et
femme. Le virus s'attaque au système immunitaire et finit par le rendre
inopérant. La plupart des gens décèdent d'infections ou de
cancers dont ils auraient pu se défendre si leur système
immunitaire n'étaient pas compromis. Il existe un lien important entre
le VIH et la tuberculose. Un grand nombre des personnes sont infectées
par la tuberculose sans que la maladie se déclare ; mais lorsqu'une
infection du VIH se produit, elle permette à la tuberculose de se
développer. Par conséquent, la tuberculose est une des
principales infections opportunistes meurtrières pour les personnes
infectées par le VIH.
La plupart des infections du VIH étant la
conséquence des rapports hétérosexuels, la maladie tend
à s'attaquer aux personnes situées dans le groupe d'âge
généralement défini comme étant sexuellement actif
(entre 15 et 50 ans) sans pour autant dire qu'il n'ya pas d'infection à
l'extérieur de cette fourchette.
Dans ces circonstances normales, les personnes de ce groupe
d'âge sont celles qui ont le moins de risque d'être malades et/ou
de mourir. Le problème de l'impact social et économique de
l'épidémie de VIH/SIDA est dû aux taux inhabituels de
maladies graves et des décès prématurés qu'elle
entraîne dans ce groupe d'âge.
L'infection de VIH ne condamne pas à une mort
immédiate, selon les constitutions individuelles, les taux et les types
de l'infection propre à l'environnement, les conditions de vie, le
régime alimentaire et d'autres facteurs , une personne infectée
peut vivre en bonne santé et rester productive pendant plusieurs
années avant de tomber malade.
Bien que personne ne soit pas certain de la durée de
vie d'une personne infectée par le VIH, on estime en moyenne entre cinq
et huit ans dans les pays pauvres, et peut être beaucoup plus dans les
pays riches. La personne infectée finira par subir des périodes
de maladie qui augmenteront en fréquence, en durée et en
gravité jusqu'au décès. Un grand nombre des infections
opportunistes et des maladies liées au SIDA peuvent être
traitées ou évitées à relativement peu de frais, et
la vie s'en trouve prolongée. Les thérapies
antirétrovirales récemment mises au point peuvent inverser ou
ralentir la progression de la maladie, mais elles sont coûteuses :
Les thérapies établies coûtent entre 8000 et 11000 dollars
en médicaments par personne et par années et cette somme ne
comprend pas le coût des tests et de la surveillance clinique des
schémas thérapeutiques. Il existe des options moins
coûteuses, mais leur efficacité thérapeutique reste peu
claire, tout comme leur rapport coûte efficacité. Les
thérapies sont une administration complexe et sont plus efficaces
lorsque la personne traitée dispose d'un bon régime alimentaire,
de conditions de vie saines et d'un environnement sans stress. Les pauvres ont
peu de chance de remplir ces conditions, ou de disposer des ressources
financières nécessaires.
II.2.2. Historique du
VIH/SIDA
Les premiers cas d'infections du VIH remontent au
début des années 1960 mais les travaux biologiques et
moléculaires entrepris se situent entre 1915 et 1941 avant l'apparition
de l'infection aux USA. L'épidémie se développe à
bas bruit au cours des années 1981 lorsqu'un syndrome de sarcome de
kaposi affectant les homosexuelles de la côte ouest Américaine est
décrit ainsi que les ressortissants du HAITI et du ZARE, RDC pour le
moment. Les médecins, les sociologues, biologistes, et d'autres
chercheurs du domaine de la santé affirment que le VIH/SIDA a
été identifié au moins en 1981, et qu'on pensait que le
virus provenait d'Amérique du Nord chez les homosexuelles qui auraient
été contaminées par les haïtiens, puis le virus passa
aux hétérosexuels, aux toxicomanes, et d'autres groupes de la
population . En Amérique, le virus passa en Europe bien que la
France et la Belgique l'aient en partie importé directement en
Afrique.
Les premiers signes de l'épidémie remontent
à la fin des années 1970, lorsque des médecins de New
York et de San Francisco s'aperçoivent que beaucoup de leurs patients
homosexuels souffrent d'asthénie, de perte de poids et parfois
même de forme rare et typique de cancer. L'existence d'un problème
sanitaire est avérée en juillet 1981 lorsque le Center for
Control and Prevention (CDC) d'Atlanta relève une fréquence
anormalement élevée de sarcomes de Kaposi, en particulier chez
des patients homosexuels. La maladie est d'abord connue sous le nom de
« gay pneumonia » ou « gay cancer » ou
encore gay compromise syndrome aux Etats Unis. Ces diverses appellations
s'avèrent inappropriées dès que s'affirma
l'universalité de la maladie. Dans l'été 1982
débuta aux Etats Unis l'usage du sigle AIDS qui signifia d'abord
Acquired Immune Deficiency Syndrome puis Acquired Immune deficiency Syndrome.
Le terme AIDS avec la notion d'Acquered (acquis) sont réputés
être donnés par le chercheurs Bruce Voeller, mort lui-même
d'une complication liée à cette maladie. En France, la direction
générale de la santé adopta en 1982 le sigle SIDA pour
Syndrome d'Immuno déficience Acquise. Avec les années le sigle
est devenu un nom : « Sida » est un terme
utilisé. Cette appellation de syndrome se justifiait alors puisque l'on
ne connait pas la cause de la constellation des troubles observés.
L'origine virale ne fut pas d'emblée
évoquée et l'hypothèse d'une intoxication par des produits
comme les poppers (stimulant sexuel contenant du nitrite d'amyle) a pu
être émise au début, car les six premières personnes
malades en avaient toutes été de gros consommateurs. De
même, l'identification du virus responsable a été
difficile, beaucoup de scientifiques parlant de HTLV comme cause de
l'épidémie. C'est à la même période que de
nombreux transfusés sont contaminés par des lots de sang
contenant le VIH ; En Quelques années, le virus va s'étendre
pour finir par toucher toutes les couches de la population.
En janvier 1983, l'équipe du professeur Jean Claude
Cherman sous la direction de Luc Montagnier, isole un virus étroitement
associé au SIDA, à ce stade cependant, le lien entre le
Lymphadenopathy Associated Virus (LAV) et le SIDA n'est pas clairement
établi par l'équipe de Luc Montagnier. En Juin 1986, sous le
gouvernement Chirac, le sida devient une maladie à déclaration
obligatoire. En décembre 1986, les cas de sida avérés
obtenant le statut de maladie de longue durée ouvrent droit à une
prise en charge à 100%. Seules les campagnes d'information sur les
comportements à risque, les méthodes de propagation de la maladie
et surtout les moyens de protection permettront, pense-t-on, aux pays
développés d'enrayer la progression. La prise de conscience
générale doit à populations homosexuelles son
déploiement rapide, en effet, de nombreux mouvements, tels que celui
d'AIDS, et des vedettes internationales ont forcé la visibilité,
incitant les dirigeants politiques à encourager de véritables
recherches scientifiques.
II.2.3. 0rigine du virus de
l'immunodéficience humaine VIH
Le VIH est étroitement lié aux virus
entraînant des maladies semblables au sida chez les primates, le virus
d'immuno déficience simien (VIS). Il existe plusieurs théories
sur l'origine du sida, mais il est communément admis que le VIH-1 est
une mutation du VIS. Ce dernier infecte notamment les chimpanzés, qui
sont des porteurs sains du VIS. La transmission chez l'homme a
été rendue possible par une mutation du virus. Les études
scientifiques ont suggéré que le virus serait apparu initialement
en Afrique de l'ouest, mais il est possible qu'il y ait eu plusieurs sources
initiales distinctes. Le premier échantillon recensé du VIH fut
recueilli en 1959 à Léopold ville aujourd'hui Kinshasa, dans
l'actuelle République Démocratique du Congo. Parmi les premiers
échantillons recueillis, le cas d'un Américain homosexuel en 1969
et d'un marin hétérosexuel norvégien en 1976. Au
début de l'épidémie, des recherches ont été
entreprises pour déterminer le patient zéro qui aurait
propagé le virus aux Etats Unis. Pendant un temps les soupçons se
sont portés sur Gaëtan Dugas, un steward canadien homosexuel qui
est mort le 30 mars 1984. L'appellation qui fut donnée par
l'équipe française est LAV (Lumphadenopathy Associate Virus III),
tandis que celle d'une équipe Américaine est HTLV III (Human T
Cell Leukemia Virus III). Le comité international de taxonomie a
décidé de l'appeler VIH pour les français et HIV pour les
Américains. Plus tard, on a découvert un autre virus semblable
au premier, de ce fait il existe le VIH 1 et le VIH 2 ou HIV 1 et HIV 2.
(WWW.Google.31 janvier 2012)
II.2.4. Les symptômes du
VIH/SIDA
Il est possible que les personnes infectées par le
VIH ne présentent pas de symptômes. Il s'écoule dix ans ou
plus entre l'infection du VIH et le diagnostic du SIDA. Actuellement, avec les
progrès du traitement, ce retard pourra même être
prolongé. Une fois que les symptômes apparaissent, ils
incluent :
· Une perte de poids inexpliquée ;
· La diarrhée pendant plusieurs
semaines ;
· Un enduit blanchâtre sur la langue ;
· Des ganglions hypertrophiés ou douloureux au
cou, à l'aisselle et/ou dans d'autres parties du corps ;
· Une toux qui persiste pendant plus d'un
mois ;
· Une fièvre persistante et/ou des sueurs
nocturnes ;
· Des mycoses vaginales persistantes.
Ces symptômes peuvent être dus à d'autres
maladies, il faut faire un examen pour confirmer la présence du VIH.
II.3. L'infection du VIH et
son impact sur la santé
Le VIH affaiblit le système immunitaire,
prédisposant. La personne infectée à de nombreuses
infections contre lesquelles l'organisme est normalement capable de lutter.
Ces infections sont souvent appelées infections opportunistes ou
infections reliées au SIDA. Chez les personnes infectées par le
VIH, plusieurs infections sont particulièrement graves, difficiles
à soigner et récurrentes.
II.3.1. Impact direct et
indirect du VIH
Selon PNMLS (2004) le SIDA ne constitue pas uniquement une
crise de la santé. Ses effets gagnent pratiquement chaque aspect de la
vie sociale et économique, en particulier dans les cas gravement
affectés. Bien que l'épidémie varie dans son ampleur, le
SIDA s'attaque dans chaque pays principalement aux Adultes de 25 à 45
ans, personnes qui ont été infectées pendant leur
adolescence ou leurs premières années d'âge adultes. Le
SIDA s'attaque à la population active, aux familles et aux
communautés en tuant les salariés, les prestataires de soins, les
personnes soignantes et leurs enseignants.
La RDC connaît une épidémie
généraliste. Le programme National de Lutte contre le VIH/SIDA a
estimé en 2004, la prévalence médiane du VIH chez les
femmes enceintes de 15 à 49 ans à 4,5% à partir des
données de la sérosurveillance en consultation prénatale
dans les sites sentinelles. Cette prévalence varie dans le temps, dans
l'espace, par groupe cible et par tranche d'âge.
La caractéristique frappante de
l'épidémie est sa juvénilisation et sa
féminisation. Les analyses des données disponibles en 1998,
faisait état de manière générale que c'était
la tranche d'âge entre 20 et 49 ans qui était la plus
touchée par la maladie, pour les femmes, c'était entre 20 et 29
ans tandis que pour les hommes, c'était entre 30 et 39 ans. En
considérant la période moyenne d'incubation de la maladie, les
femmes étaient infectées entre 15 et 19 ans alors que les hommes
l'étaient entre 20 et 29 ans.
II.3.2. Effet de l'infection du
VIH sur la grossesse
Les bébés nés de mères
infectées par le VIH peuvent contracter le virus pendant la grossesse,
le travail, l'accouchement et l'allaitement. Aux Etats Unis, environ 20%
d'enfants nés de mères non traitées contractent
l'infection du VIH, les pourcentages de transmission sont plus
élevés dans certaines régions du monde. Il existe
actuellement des options de traitement qui diminuent considérablement le
taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant. Si une femme
est enceinte et qu'elle est infectée par le VIH, il est conseillé
de consulter son prestataire de soins au sujet des options pour prévenir
la transmission.
Etant donné que le VIH peut aussi être transmis
par le lait maternel, il est déconseillé aux mères
séropositives d'allaiter leur nouveau né. Toutefois, dans les
régions du monde ou les infections infantiles sont courantes et parfois
fatales, il faut mettre en balance les risques de transmission du VIH et les
risques associés au fait de ne pas allaiter.
II.4. Mode de transmission
du VIH/SIDA
D'après l'ONUSIDA (2000), le VIH est le virus
d'immunodéficience humaine, l'organisme qui cause le SIDA. Le VIH se
trouve dans les liquides organiques (surtout le sang, le sperme, les
sécrétions vaginales et le lait maternel) des personnes
infectées. Il se peut qu'une personne soit infectée par le VIH et
qu'elle ne le sache pas. On pense actuellement que la plupart des personnes
infectées par le VIH auront le SIDA. Toutefois, ces personnes peuvent
être infectées pendant plusieurs années avant de commencer
à souffrir du SIDA. Comme dit précédemment, l'infection du
VIH se propage à travers le sang et les liquides organiques
(principalement le sperme, les sécrétions vaginales et le lait
maternel) des personnes infectées. Elle se transmet par :
ï Le contact sexuel : essentiellement les rapports
sexuels vaginaux ou anaux sans préservatif. La transmission par les
relations sexuelles buccogénitales est possible, mais le risque est
beaucoup moins élevé.
ï Le sang et autres liquides organiques moins
élevé :
- Le partage d'aiguilles, de drogues par intraveineuse
- La transfusion de sang ou de produits sanguins
infectés et/ou la transplantation d'un organe infecté,
- L'emploi d'instruments de perçage de la peau
contaminés (aiguilles, seringues, lames de rasoir, aiguille à
tatouage, ou instruments de circoncision) ;
- Les blessures dues à des aiguilles ou d'autres objets
tranchants contaminés ;
- L'éclaboussure sur les muqueuses (les yeux par
exemple) de sang ou de liquide organiques infectés.
· Les modes périnataux : infection
passée de la mère à l'enfant pendant la grossesse,
l'accouchement ou l'allaitement.
Il se peut que des personnes ne présentent pas de
symptômes et qu'elles ne sachent pas qu'elles sont infectées par
le VIH. Toutefois, elles peuvent transmettre le virus à d'autres gens.
Néanmoins, une personne ne peut pas contaminer les autres par le VIH
par les voies suivantes :
- Le contact social de tous les jours
- L'usage commun de vêtements
- Le toucher
- L'usage commun de nourriture, de plats ou d'ustensiles de
table
- Le fait de serre la main à quelqu'un
- Les sièges des toilettes
- Les piqûres d'insecte
- Les larmes
- La salive
- La sueur
- Le fait de vivre ou de travailler avec une personne
infectée par le VIH.
Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs
particularités : par voie sexuelle, par voie sanguine, et durant la
grossesse. La plupart des infections par le VIH ont été ou sont
encore acquise à l'occasion de rapports sexuels non
protégés. La transmission sexuelle se fait par contact entre les
sécrétions sexuelles et les muqueuses génitales, rectales
ou buccales. La probabilité de transmission varie selon le type de
rapport sexuel avec une personne infectée entre 0,005% et 0,5% par
rapport sexuel. Le meilleur moyen de protection contre le VIH dans ce mode de
transmission est le préservatif. Suite à la synthèse de
plusieurs études, il a été montré que l'usage du
préservatif lors de chaque rapport et de manière correcte fait
baisser le risque d'infection de 85%.
Le mode de contamination par voie sanguine concerne tout
particulièrement les usagers de drogues injectables, les
hémophiles et les transfusés. Les professionnels de santé
sont aussi concernés bien que plus rarement. La probabilité de
transmission varie entre 0,67% pour le partage de seringue avec un toxicomane
séropositif au VIH et 90% pour la transfusion sanguine avec du sang
contaminé.
La transmission mère enfant du virus peut survenir in
utero dans les dernières semaines de la grossesse, et au moment de
l'accouchement. A noter une tendance à la fausse
séropositivité au VIH chez les multipares. En absence de
traitement, le taux de transmission, entre la mère et le foetus,
avoisine les 20%. L'allaitement présente aussi un risque
supplémentaire de contamination du bébé, de l'ordre de 5%,
ce qui explique qu'il soit déconseillé en cas d'infection de la
mère. En Afrique du sud, la dernière par M.Sinkala en Zambie,
montrent que l'allaitement exclusif précoce réduit le risque
global de transmission postnatale à4% et accroit la survie des enfants.
Actuellement, les traitements disponibles alliés à une
césarienne programmée ont réduit ce taux à 1%. Les
résultats sont plus mitigés dans les pays en voie de
développement, le risque postnatale diminuant grâce à
l'utilisation de la Névirapine jusqu'à 13%.
II.5. Prévention et
traitement du VIH/SIDA
On peut diminuer le risque d'infection du VIH en
évitant les comportements à haut risque. L'abstinence est le seul
moyen sûr de ne pas contracter le VIH par les rapports sexuels. Si on a
une liaison monogamique de longue durée avec une personne non
infectée, le risque d'infection par le VIH à travers les rapports
sexuels sera faible. La meilleure façon de prévenir l'infection
du VIH est de s'abstenir de pratiques sexuelles dangereuses et de consommation
des drogues.
Il n'existe pas de traitement curatif ou vaccin contre le VIH
SIDA, mais les perspectives thérapeutiques d'aujourd'hui montrent qu'il
existe trois classes d'antirétroviraux pour atténuer son
évolution.
La lutte contre l'infection du VIH repose sur l'information,
l'éducation, et la communication envers la population. L'abstinence et
l'utilisation du condom pendant les rapports sexuels restent les meilleurs
outils de la prévention de l'infection du VIH. La prévention de
la transmission du VIH/ SIDA de la mère à l'enfant
nécessite une mobilisation et une sensibilisation de la
communauté sur les risques de la transmission verticale de la
mère à l'enfant. Les femmes séropositives doivent
être dotées des moyens nécessaires pour le planning
familial afin d'éviter les grossesses non désirées.
Les facteurs suivants sont de risques pour le VIH/SIDA,
comme la population jeune par son importance et son ignorance, les mouvements
des populations, déscolarisation, prostitution, précocité
des rapports sexuels, la multiplication des partenaires, la prise de drogue et
d'alcool, la promiscuité, la pauvreté, les pratiques
traditionnelles, l'immaturité des organes génitaux de la fille,
la combinaison à d'autres IST ou l'absence de circoncision chez l'homme.
Bref, vaut mieux s'abstenir mais beaucoup de gens considèrent ça
comme irréaliste et inacceptable. Néanmoins, l'usage des
préservatifs pour tous les types de rapports sexuels (anal, vaginal,
oral), une relation de fidélité mutuelle ou aucun des partenaires
n'a l'infection, la masturbation, massage, caresse superficielle,
baisés, sont des pratiques sexuels à moindre risque. La relation
entre le VIH /SIDA et les autres MST est que les modes de transmission et les
facteurs de risque sont les mêmes et les moyens de prévention sont
les mêmes.
II.5.1. Risque de l'infection
de VIH/SIDA
Certains comportements exposent les personnes à
l'infection du VIH. Les gens ne courent pas un risque d'infection tout
simplement à cause de leur nature. Les principaux facteurs de risque de
l'infection du VIH comprennent :
· Le fait d'avoir des rapports sexuels sans
préservatifs ;
· Le fait d'avoir des rapports sexuels avec plus
d'un partenaire, avec un partenaire qui a ou a eu plusieurs partenaires, ou
avec un partenaire qui consomme des drogues administrées par voie
intraveineuse ;
· Le fait de partager des aiguilles, des drogues par
intraveineuse et l'attirail pour l'injection des stupéfiants ;
· Le fait d'être transfusé ou
traité avec du sang des produits sanguins ;
· Le fait de se faire tatouer;
· Le fait d'avoir un emploi qui expose au sang ou
à d'autres liquides organiques.
Le fait d'avoir une MST augmente aussi le risque de
transmettre ou de contracter le VIH.
II.5.2. Principes
généraux à observer pour la prévention du
VIH/SIDA
La prévention des infections à rétrovirus
chez les femmes consiste principalement à améliorer les
compétences du personnel de santé grâce à
l'élaboration de lignes directrices et de normes adaptées aux
besoins locaux pour la prise en charge de la grossesse et de l'accouchement
à divers niveaux du système de santé. Sensibiliser les
populations aux questions de santé et promouvoir les activités
qui ont un effet positif sur les attitudes pratiques de la famille et de la
communauté vis-à-vis de la grossesse et de l'accouchement en
évitant le risque maximum de contacter l'infection à VIH SIDA.
Beaucoup d'études ont montré que 15% des femmes
développent une complication susceptible de mettre leur vie en danger,
ce qui nécessite une prestation de soins par le personnel
qualifié, capable d'appliquer toutes les mesures internationales.
Bref, pour assurer une meilleure protection des femmes
candidates à procréer, il faut planifier et définir le
succès au niveau de la communauté, améliorer les
compétences des prestataires, assurer la qualité des soins de
santé, engager les ressources humaines, matériels et financiers.
En plus, il faut encourager les conseils et les tests pour le dépistage,
promouvoir l'accouchement par un prestataire compétent, assurer un
accouchement propre et sain, améliorer la connaissance des signes de
danger maternel, le système d'aiguillage, et l'engagement de la
communauté.
Pour réduire les risques :
· Employez des préservatifs en latex ou en
polyuréthanne pendant les rapports sexuels ;
· Limitez le nombre de partenaires sexuels ;
· Eviter de partager des aiguilles, des drogues par
intraveineuse et l'attirail pour l'injection des stupéfiants ;
· Eviter d'avoir des rapports sexuels avec des
partenaires qui ont des comportements dangereux ;
· Evitez d'utiliser des instruments de perçage
de la peau qui n'ont pas été désinfectés ;
· Les travailleurs de la santé doivent
pratiquer la précaution standard à tout moment.
II.6. Diagnostic de
l'infection de VIH
Il existe des analyses de sang permettant de
déterminer si une personne est infectée par le VIH. Le diagnostic
de l'infection du VIH se fait sur un même échantillon de sang,
d'abord en détectant les anticorps anti VIH grâce à une
technique appelée méthode ELISA, puis en confirmant à
l'aide d'une technique nommée western blot. Puisque ces analyses
recherchent des anticorps plutôt que le virus même, il est possible
qu'un test de dépistage du VIH soit négatif entre le moment ou
l'infection a lieu et celui ou les niveaux d'anticorps sont suffisamment
élevés pour être détectés, même si la
personne est réellement infectée par le VIH. Cette période
de latence sérologique varie d'une personne à l'autre. Par
conséquent ; les personnes qui pensent être infectées
doivent attendre deux à six mois après la dernière
exposition possible à l'infection avant de subir un test de
dépistage. Certaines autres analyses de sang permettent de
déceler la présence effective d'un virus ainsi que sa
quantité dans le sang. Cependant, elles coûtent très cher
et sont essentiellement utilisées pour les décisions relatives au
traitement de personnes dont l'infection par le VIH est déjà
connue.
II.6.1. Diagnostic biologique
du VIH/SIDA
Le diagnostic est le fait par des méthodes indirectes
qui détectent les anticorps et les méthodes directes qui
détectent les antigènes ou les deux à la fois.
La discordance étant l'état ou l'un des
conjoints est confirmé séropositif et l'autre séropositif
et l'autre séronégatif lors d'un test de dépistage du
même moment. Le dépistage du VIH/SIDA est très important
aux femmes car il les permet de connaître leur statut sérologique
vis-à-vis du VIH et ceci permet de prendre les mesures
nécessaires comme la protection de soi même si on est
séronégatif, protection du conjoint si l'un est
séropositif et l'autre séronégatif, commencer la prise en
charge si on est séropositif pour retarder la symptomatologie et le
stade du SIDA de l'infection, finalement, ça aide à limiter la
propagation du VIH si on est séropositif.
II.6.2. Diagnostic clinique du
VIH/SIDA
- Critères majeurs sont : amaigrissement
supérieur à 10%, Diarrhée supérieur à un
mois, Fièvre supérieur à un mois ou intermittente.
- Critères mineurs sont : toux supérieur
à un mois, Dermatite progressive généralisée, Zona
récidivant, candidose oropharynx, Herpes chronique et la
lymphadénopathie généralisé.
- Critères d'exclusion sont : Le cancer, la
malnutrition sévère et d'autres étiologies. La
présence d'au moins deux signes majeurs et d'au moins deux signes
mineurs permet de poser le diagnostic du SIDA chez l'adulte ou l'enfant qui
reste à confirmer par les tests biologiques.
II.6.3. Remède de
l'infection du VIH/SIDA
Actuellement, il n'existe pas de remède pour
l'infection du VIH ou du SIDA. Toutefois, avec l'association des nouveaux
médicaments antirétroviraux et des médicaments
destinés à prévenir les infections opportunistes, beaucoup
de personnes infectées par le VIH et le SIDA ont prolongé et
amélioré leur qualité de vie et retardé la
progression de l'infection du VIH vers le SIDA. Ces médicaments causent
de nombreux effets indésirables pouvant nécessiter qu'une
personne change de médicaments ou arrête le traitement. En outre,
la trithérapie exige la prise d'une grande quantité de
comprimés suivant un horaire compliqué. Ces médicaments
coûtent aussi très cher et ne sont pas accessibles à
beaucoup de personnes des pays industrialisés ainsi qu'à de
nombreuses régions du monde ou vivent la majorité des individus
souffrant de l'infection du VIH et du SIDA.
II.7. Estimation des
patients vivant avec le VIH/SIDA dans le monde
D'après l'ONUSIDA (2006), les adultes sont les plus
contaminées par le VIH/SIDA que les enfants ; 3,8 millions contre
530.000 milles nouveaux infectées seulement au cours de l'an 2006.
En plus, de cela, on a enregistré 2,9 millions de
décès, dont 2,6 millions des adultes contre 300.000 milles enfant
moins de 15 ans.
Quant à l'Afrique, les estimations
épidémiologiques énoncent qu'on a enregistré 24,7
millions des personnes vivant avec le virus en 2006 ; 2,8 millions de
nouveaux cas ; 2,1 millions de décès, avec une
prévalence de 8,9% chez les adultes. En plus, 930.000 à
1.150.000 ont reçu des antirétroviraux en Afrique subsaharienne
jusqu'à juin 2006, 17% des jeunes femmes enceintes contaminées
par le VIH était de 30 à 32% au début des années
2000 et à 24% en 2004.
II.8. Situation du VIH/sida
en République Démocratique du Congo
La RDC fut parmi les premiers pays à connaître
le VIH/SIDA avec des cas cliniques enregistrés déjà vers
les années 1983. Depuis cette date, la situation n'a cessé
d'évoluer. Aujourd'hui, la séroprévalence du VIH est
élevé et toutes les provinces du pays sont frappées.
Autant les femmes, les hommes que les enfants paient au plus fort le lourd
tribut à cette pandémie. Cependant, les données de
surveillance partielles et disponibles montrent un taux de prévalence
qui est resté relativement stable autour de 5%, au cours de 10
dernières années.
En 2003, l'ONUSIDA a rapporté un taux de
prévalence de 5,1% ; Cependant, à cause des conflits qui
ont affecté le pays au cours de la décennie 1990, la plupart des
données se sont avérées incomplètes.
La maladie fait des ravages néfastes, surtout parmi la
population, et s'est imposée au pays comme un des problèmes
prioritaires de développement au regard de sa vitesse de propagation et
de ses conséquences dévastatrices sur les plans
économiques et social au pays.
Selon les estimations du programme national de lutte contre le
Sida (PNMLS), le taux d'infection du VIH parmi les adultes de 15 à 49
ans se situe à 5,07% et en 2000, 79.541 cas cumulés de sida ont
été notifiés. Au cours de la même année, on a
déclaré 699.000 décès cumulés liés au
sida et 687.000 orphelins du sida. Les modes de transmission les plus courants
sont la transmission par les rapports sexuels (83%), la transmission
mère enfant (2%), et la transmission par transfusion sanguine (2%). Ces
estimations sont à prendre avec beaucoup de réserves compte tenu
des multiples contraintes.
En réalité, la situation de VIH/SIDA en RDC est
plus alarmante que celle présentée. Cette situation va s'aggraver
d'avantage avec l'état de guerre qui s'évit dans le pays, les
mouvements des personnes (réfugiés, déplacés)
entre la RDC et dans le pays limitrophes à haute prévalence du
VIH (Rwanda, Burundi, Ouganda), la pauvreté chronique de la population,
les actes de viol perpétrés par les hommes en uniformes qui font
partie des troupes armées d'occupation et ceux provenant de ces pays et
qui séjournent depuis plus de deux ans dans les territoires
occupés.
Devant cet accroissement du nombre des sidéens et des
personnes infectées par le virus du sida et du fait que le sida frappe
plus la jeunesse, force vives de la société, il va de soi de son
impact sur le développement soit trop significatif. Par ailleurs, la
RDC accuse une baisse substantielle de sa production nationale et par
ménage. Les dépenses directes et indirectes liées à
la mortalité et à la mordibilité du sida ne font
qu'augmenter. Cet impact est d'autant plus important car la majorité des
personnes touchées par le fléau est constituée par les
jeunes en âge de travail. La tranche d'âge la plus atteinte est de
25 à 40 ans, elle regroupe les jeunes adultes en pleine périodes
de productivité qui ont coûté le plus cher à la
nation en éducation et en formation. Ces cadres correspondant à
un investissement lourd pour le pays, disparaissent avant même d'avoir pu
contribuer à la prospérité de la nation. Cette situation
montre combien le sida constitue une urgence à laquelle il faudra des
solutions efficaces et adéquates.
CHAPITRE
TROISIEME :
PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
D'ENQUETE
Cette partie constitue la partie cruciale de notre travail
en ce sens qu'elle traite les données issues des observations empiriques
grâce au questionnaire d'enquête.
L'enquête que nous avons menée auprès des
personnes vivant avec le VIH/SIDA de l'hôpital générale
nous a aidé à recueillir différentes informations en
rapport le sujet de recherche.de vie.
L'analyse et l'interprétation des données nous
ont permis de faire une étude plus approfondie et d'apprécier
l'impact des différentes activités professionnelles qu'ils
effectuent sur l'amélioration de leur conditions.
III.1. Objectifs de
l'enquête
Notre enquête s'est fixée comme
objectifs :
- S'enquérir de la situation générale des
PVV de l'hôpital générale.
- Identifier les difficultés aux quelles ils font face
suite a leur prise en charge et leurs conditions de vie en étant que
porteur.
- Visualiser ce qu'ils prétendent comme étant
une solution à leur problème.
III.2. Déroulement
de l'enquête
Notre recherche s'est
déroulée dans la ville de Goma. Elle s'est déroulée
au cours du mois d'avril de l'année 2012. Elle a consisté a
administré du questionnaire aux PVV encadrés à
l'hôpital générale.
III.3. Méthodologie
de l'enquête
Pour mener à bon port notre étude, nous avons
élaboré un questionnaire d'enquête.
A fin de rassembler le maximum d'informations pour la
compréhension de notre problématique d'étude, plusieurs
outils et techniques ont été utilisés.
A. Recherche documentaire
Pour mener bien notre travail, une recherche documentaire a
été faite auprès de certaines bibliothèques. Elle a
porté sur la littérature ayant trait au phénomène
des PVV et SIDA.
D'une part cette phase a constitué une étape
importante pour notre travail en ce sens qu'elle nous a permis de recueillir
des informations pertinentes a une meilleure compréhension de notre
thème de recherche , à le circonscrire et à
définir notre problématique. D'autre part, elle nous a permis
d'obtenir des données permettant de vérifier les
hypothèses.
B. Observation
L'administration du guide d'entretien aux PVV a
été complétée par une observation directe. Elle a
été utilisée pour se faire une idée exacte des
réalités du terrain.
C. Le questionnaire
La confirmation des hypothèses s'est fait
également par le questionnaire d'enquête adressé aux PVV de
l'hôpital général.
Ce questionnaire à recueilli des informations quant
à la prise en charge de ces derniers.
Chaque questionnaire comprend des questions fermées et
des questions ouvertes permettant à l'enquêté de cocher
dans la case correspondante à sa réponse ou de développer
librement ses point de vue et ses suggestions.
d. Echantillonnage
Il est généralement impossible, voire inutile,
d'effectuer le recueil de données sur l'ensemble de la population. C'est
pourquoi on sélectionne une partie de la population -
l'échantillon - sur qui va effectivement porter l'enquête.
L'échantillon doit être représentatif de
la population, c'est-à-dire présenter des caractéristiques
semblables, qualitativement et proportionnellement, pour que les conclusions de
l'enquête puissent être généralisées à
l'échelle de la population. La généralisation
relève de l'inférence : on infère que les résultats
obtenus sur un échantillon particulier sont les mêmes que ceux que
l'on aurait obtenus auprès de l'ensemble de la population
correspondante. Dans le cadre des recherches scientifiques, l'inférence
est outillée par des tests statistiques.
Par conséquent, une fois les caractéristiques
déterminantes pour l'étude et la population identifiées,
il s'agira de sélectionner un échantillon qui reflète
cette population, au moins en ce qui concerne les caractéristiques
clés. Différentes méthodes, basées sur le calcul de
probabilités, sont possibles. En premier lieu, il s'agira toujours
d'identifier la population et d'établir une liste exhaustive de ses
"unités" (organisations ou sujets, ou etc.), en fonction des
caractéristiques déterminantes pour l'étude.
ou Avec 1-p=q
n : échantillon
N : Population
Z : valeur du tableau statistique à 5%
D : Risque d'erreur
P et q : Probabilité
III.4. Identité des
enquêtés
Tableau N°1 : Répartition de
l'échantillon par sexe
Question
|
|
Réponse
|
Fréquence
|
Pourcentage%
|
Quel est votre sexe
|
|
Masculin
|
30
|
41,1
|
Féminin :
|
43
|
58,9
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Eu égard à ce tableau, il ressort que 30
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 41,1% sont du
sexe masculin, 43 enquêtés de notre échantillon de 73 soit
58,9% sont du sexe féminin.
Tableau N°2 : Age des
enquêtés
Question
|
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage%
|
Quel est votre Age ?
|
|
Moins de vingt ans
|
4
|
5,5
|
Entre 20 ans et 30 ans
|
36
|
43,3
|
Entre 31 et 40 ans
|
21
|
28,8
|
Entre 41 et 50 ans
|
12
|
16,4
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Il ressort de ce tableau que 4 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 5,5% ont moins de Vingt ans, 36
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 43,3% ont
l'âge compris entre 20 et 30 ans, 21 enquêtés de notre
échantillon 73 soit 28,8% ont l'âge situé dans la tranche
de 31 et 40 ans et 12 enquêtés de notre échantillon de 73
soit 16,4% ont l'âge compris entre 41 et 50 ans.
Tableau N°3 : Répartition des
enquêtés selon l'état civil
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Quel est votre Etat civil ?
|
|
Célibataire
|
17
|
23,3
|
Marié(e)
|
26
|
35,6
|
Divorcé(e)
|
6
|
8,2
|
Veuf (veuve)
|
24
|
32,9
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Au vu de ce tableau, li est à constater que 17
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 23,3% sont des
célibataires, 26 enquêtés de notre échantillon de 73
soit 35,6% sont mariés, 6 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 8,2% sont divorcés et 24
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 32,9% sont veufs
(veuves).
Tableau N°4 : Niveau d'étude
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Quel est le niveau d'étude ?
|
|
Sans étude
|
4
|
5,5
|
Primaire
|
11
|
15,1
|
Secondaire
|
32
|
43,8
|
Supérieur
|
26
|
35,6
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Au regard de ce tableau présenté ci haut, nous
remarquons que 4 enquêtés de notre échantillon de 73 soit
5,5% des PVV n'ont pas étudié, 11 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 15,1% se sont arrêtés au niveau
primaire, 32 enquêtés de notre échantillon de 73 soit
43,8% ont un niveau primaire et 26 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 35,6% ont un niveau universitaire.
Tableau N°5 : Reconnaissance de l'état
sérologique positif
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Depuis quand êtes-vous informé de votre état
sérologique positif ?
|
|
Moins d'une année
|
13
|
17,8
|
Entre 1- 2 ans :
|
30
|
41,1
|
Entre 2- 3ans
|
11
|
15,1
|
Plus de 3ans
|
19
|
26
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Il ressort de ce tableau que 13 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 17,8% connaissent leur état
sérologique il ya au moins une année, 30 enquêtés de
notre échantillon de 73 soit 41,1% connaissent leurs états il ya
au moins deux ans, 11 enquêtés de notre échantillon de 73
soit 15,1% connaissent leur situation il ya au moins 3 ans et 19
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 26 ont
déjà plus de 3 ans avec le VIH/SIDA.
III.5. Informations
relatives aux PVV et à leur état sérologique
Tableau N°6 : Attitude des
enquêtés lors de la reconnaissance de leur état
sérologique positif
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Comment avez-vous accueilli cette nouvelle et quelle était
votre attitude ?
|
|
Peur de mourir
|
28
|
38,4
|
Peur de souffrir
|
17
|
23,2
|
Idée de se suicider
|
28
|
38,4
|
Total
|
34
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Ce tableau montre que la population enquêtée
n'avait pas bien accueilli la nouvelle de leur état sérologique
positif car 28 enquêtés de notre échantillon de 73 soit
38,4% ont eu peur de mourir lorsqu'ils ont appris la nouvelle, 17
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 23,2% ont eu
peur de souffrir le reste de leur vie, et 28 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 38,4% ont eu l'idée de se suicider.
Tableau N°7 : Attitude de l'environnement en
vers les personnes infectées
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Quelle a été votre attitude de votre environnement
lorsqu'il a appris votre état sérologique ?
|
|
Soutien psychologique
|
6
|
8,2
|
Indifférence
|
4
|
5,5
|
Appui financier
|
21
|
28,8
|
Rejet
|
39
|
53,4
|
Isolement
|
3
|
4,1
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Les résultats des enquêtes montrent que 6
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 8,2% affirment
recevoir des soutient psychologiques de la part de l'entourage, 4 5
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5% disent que les
amis sont restés indifférent face à leur état, 21
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 28,8% ont
signifié que les amis avaient le souci d'appuyer la personne malade,39
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 53,4% des PVV
disent ne pas être considéré par les amis et 3
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 4,1% se sentent
isolé de la société.
Tableau N°8 : Assistance de la part de
l'hôpital général
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Recevez-vous des assistances de la part de l'hôpital
général ?
|
|
Oui
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
73 enquêtés de notre échantillon de 73 soit
100% des PVV enquêtés disent qu'ils reçoivent l'assistance
de l'hôpital général.
Tableau N°9 : Catégorie d'assistance de
l'hôpital général
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Quel genre d'assistance recevez-vous de la part de cet
hôpital ?
|
|
Aide alimentaire
|
4
|
5,5
|
Soins médicaux
|
26
|
35,6
|
Appui psychologique
|
43
|
58,6
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
A partir de ce tableau, on voit que 4 enquêtés
de notre échantillon de 73 soit 5,5% disent recevoir les aliments, 26
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 35,6%
reçoivent les ARV et 43 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 58,6% disent qu'ils reçoivent un appui
psychologique et moral.
Tableau N°10 : Niveau de satisfaction de la
prise en charge par les PVV de l'hôpital
général
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Etes-vous satisfait de cette assistance ?
|
|
Oui
|
2
|
2,7
|
Non
|
60
|
82,2
|
Partiellement
|
11
|
15,1
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Il ressort de ce tableau que 2 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 2,7% sont satisfait de la prise en charge des
PVV de l'hôpital général, 60 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 82,2% ne sont pas satisfait de cette prise en
charge et 11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit
15,1% sont partiellement satisfait de cette prise en charge.
Tableau N°11 : Raisons d'insatisfaction de la
prise en charge de l'hôpital général
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Si non pourquoi ?
|
|
Satisfait
|
13
|
17,8
|
Négligence
|
11
|
15,1
|
Nourriture non suffisante
|
17
|
23,3
|
Ne nous donne pas ce qu'on a besoin
|
11
|
15,1
|
Ne répondent pas favorablement à nos besoins
|
21
|
28,7
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Ce tableau montre que 13 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 17,8% sont satisfaits de la manière
dont les PVV sont prises en charge par l'hôpital général,
11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% ne sont
pas satisfait pour des raisons de négligence, 17 enquêtés
de notre échantillon de 73 soit 23,3% disent que la nourriture
donnée par l'hôpital général n'est pas suffisante,
11 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1%
soulignent que l'aide effectué par l'hôpital
général ne tient pas compte des besoins exprimés par les
PVV et 21 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 28,7%
signalent que cette prise en charge n'est pas adaptée aux besoins des
PVV.
III.6. Activité des
PVV et niveau de responsabilité
Tableau N°12 : Activité des PVV avant
la reconnaissance de leur état sérologique
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Que faites- vous dans la vie ?
-Avant votre Etat sérologique positif :
|
|
Commerçant
|
9
|
12,3
|
Agent de l'Etat
|
4
|
5,5
|
Néant
|
17
|
23,8
|
Autres
|
43
|
58,9
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
De la lecture de ce tableau, 9 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 12,3% des PVV étaient de
commerçant avant qu'ils ne reconnaissent leurs états
sérologiques positifs, 4 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 5,5% étaient des agents de l'état,
17 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 23,8%
n'avaient pas de travail et 43 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 58,9% faisaient d'autres activités
génératrices de revenu.
Tableau N°13 : Activité des PVV
après la reconnaissance de leur état
sérologique
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Que faites- vous dans la vie ?
-Actuellement
|
|
Commerçant
|
9
|
12,3
|
Agent de l'Etat
|
4
|
5,5
|
Néant
|
36
|
49,3
|
Autres
|
24
|
32,9
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
On remarque que 9 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 12,3% des PVV sont commerçant
après qu'ils aient été informés de leur état
sérologique positif, 4 enquêtés de notre échantillon
de 73 soit 5,5% sont des agents de l'état, 36 49,3% n'ont pas d'emploi
et 24 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 32,9% se
débrouillent autrement.
Tableau N°14 : Niveau de
responsabilité
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Etes-vous responsable ou sous tutelle ?
|
|
Responsable
|
60
|
82,2
|
Sous tutelle
|
13
|
17,8
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Le tableau ci-dessus montre que 60 enquêtés de
notre échantillon de 73 soit 82,2% sont responsable et 13
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 17,8% sont sous
tutelle.
Tableau N°15 : Nombre des personnes en charges
des enquêtés
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Combien d'enfants avez-vous à votre charge ?
|
|
Pas des personnes en charge
|
13
|
17,8
|
1 à 2
|
19
|
26
|
3 à 4
|
30
|
41,1
|
Plus de 5
|
11
|
15,1
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
De part l'enquête effectuée, 19
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 26% ont à
leur charge au moins deux personnes, 30 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 41,1% ont 3 à 4 personnes en charge et 11
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 15,1% ont plus de
5 personnes en charge.
Tableau N°16 : Source de revenu des PVV de
l'hôpital général
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Quelles sont les sources de vos revenus ?
|
|
Nos amis
|
2
|
2,7
|
Des bienfaiteurs
|
11
|
15,1
|
Nos parents
|
13
|
17,8
|
Notre occupation
|
28
|
38,4
|
Membre de la famille
|
19
|
26
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Eu égard à ce tableau, il ressort que 2
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 2,7% montrent
qu'ils ont comme source de revenu leur amis, 11 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 15,1% ont comme de source de financement les
bienfaiteurs, 13 enquêtés de notre échantillon de 73 soit
17,8% sont aidés par les parents, 28 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 38,4% ont comme source de financement leur
travail et 19 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 26%
sont aidés par les membres de la famille.
Tableau N°17 : Accès aux soins
médicaux
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Avez-vous un accès facile aux soins de
santé ?
|
|
Oui
|
2
|
2,7
|
Non
|
71
|
97,3
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
On constate part ce tableau que 2 enquêtés de
notre échantillon de 73 soit 2,7% des PVV ont accès facile aux
soins suite à leurs moyens financiers et 71 enquêtés de
notre échantillon de 73 soit 97,3% ont du mal à accéder
aux soins de base ARV pour un PVV.
Tableau N°18 : Difficulté des PVV de
l'hôpital général
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans
votre vie en tant que PVV ?
|
|
Manque d'activité génératrice de revenu
|
6
|
8,2
|
Manque des frais de location maison
|
4
|
5,5
|
Sécurité sociale et paix du coeur
|
2
|
2,7
|
Soins médicaux médiocres et inadaptés
|
21
|
28,8
|
Insuffisance alimentaire en famille
|
30
|
41,1
|
Inapte aux travaux
|
10
|
13,7
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Les PVV de l'hôpital général de Goma font
face à plusieurs difficultés ayant trait à leur
état. C'est comme on peut le constater dans le tableau n°18 ;
6 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 8,2% manquent
d'activité devant leur permettre à subvenir à certains
besoins, 4 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 5,5%
compte tenu de leur manque d'activité génératrice de
revenu ont du mal à payer le loyer, 2 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 2,7% ne sont pas en sécurité et
n'ont pas de paix du coeur car ils savent qu'ils peuvent mourir à tout
moment, 21 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 28,8%
déclarent que les soins médicaux reçu de l'hôpital
général ne sont pas adaptés alors que 30
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 41,1% ont des
problèmes alimentaires et 10 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 13,7% n'ont pas de forces de faire n'importe
quel travail et donc ils sont inaptes aux travaux.
Tableau N°19 : Besoins primordiaux des PVV
de l'hôpital général
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Quels sont les besoins prioritaires que vous
éprouvez ?
|
|
Appui financier
|
11
|
15,1
|
Accès facile et même gratuit aux soins
médicaux
|
19
|
26
|
Soutien psychologique
|
15
|
20,5
|
Lutter contre la discrimination
|
2
|
2,7
|
A manger
|
24
|
33
|
La scolarisation des enfants
|
2
|
2,7
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Au vu de ce tableau on constate que 11 enquêtés
de notre échantillon de 73 soit 15,1% des PVV ont besoin d'un appui
financier pouvant les aider à satisfaire leurs besoins, 19
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 26% ont besoin
d'accéder facilement et gratuitement aux ARV pour leur santé, 15
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 20,5% ont besoin
du soutien psychologique et morale, 2 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 2,7% préfèrent qu'on puisse lutter
contre la discrimination envers les personnes infectées par le VIH/SIDA
24 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 33%
préfèrent avoir à manger et 2 enquêtés de
notre échantillon de 73 soit 2,7% veulent qu'on puisse prendre en
charge la scolarité de leurs enfants en charge.
Tableau N°20 : Impact de la prise en charge
sur les conditions de vie des PVV de l'hôpital
général
Question
|
|
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
La prise en charge par l'hôpital général a-
t- elle un impact significatif sur votre condition de vie ?
|
|
OUI
|
17
|
23,8
|
Non
|
56
|
76,7
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Ce tableau reflète que 17 enquêtés de
notre échantillon de 73 soit 23,8% disent que cette prise en charge
de l'hôpital général a un impact positif sur les conditions
de vie des PVV car cette dernière permet aux PVV de s'intégrer
dans la communauté et comprendre que le SIDA est un maladie comme tout
autre et 56 enquêtés de notre échantillon de 73 soit 76,7%
disent que la prise en charge n'a pas d'impact positif car elle est
insuffisante et crée d'autres besoins suite a cette insuffisance.
Tableau N°21 : Raisons de l'impact
négatif de la prise en charge par l'hôpital
général
Question
|
|
Réponse : Non
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
. La prise en charge par l'hôpital général a-
t- elle un impact significatif sur votre condition de vie ?
|
|
Satisfait de la prise en charge
|
17
|
23,3
|
Les soins ne sont pas bien entretenus
|
15
|
20,5
|
ça ne nous aide à rien
|
13
|
17,8
|
notre vie n'a pas changé
|
28
|
38,4
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
On voit à partir de ce tableau que 15
enquêtés de notre échantillon de 73 soit 20,5% disent
cette prise en charge a un impact négatif car les soins donnés ne
peuvent pas permettre aux PVV de survivre longtemps car ils ne sont pas
adaptés aux maladies, 13 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 17,5% disent que cette prise en charge ne les
aident à rien et 28 enquêtés de notre échantillon de
73 soit 38,4% disent que la vie n'a pas changé et donc la situation
des PVV reste la même avant comme après la prise en charge par
l'hôpital général.
Tableau N°22 : Solution pour renforcer
l'insuffisance de la prise en charge
Réponse
|
|
Propositions
|
Effectifs
|
Pourcentage%
|
Quelle solution envisagez- vous pour palier à vos
problèmes
|
|
Abstention
|
2
|
2,7
|
Créer un centre d'encadrement, de formation et
d'information des PVV.
|
43
|
58,9
|
Faire des projets qui vont permettre aux PVV de se prendre en
charge
|
24
|
32,9
|
Aider les PVV à nouer des relations avec
l'extérieur pour les éventuels épanouissements
|
4
|
5,5
|
Total
|
73
|
100,0
|
Source : Notre enquête sur le terrain avril
2012
Partant de notre enquête le tableau ci-dessus nous
renseigne sur les propositions des PVV pour faire face aux différents
problèmes énumérés précédemment.
C'est ainsi que 43 enquêtés de notre échantillon de 73
soit 58,9% proposent comme mesure de résolution à leur
problème la création d'un centre de professionnalisation,
d'encadrement, de formation et d'information, 24 enquêtés de notre
échantillon de 73 soit 32,9% préfèrent entreprendre des
activités génératrices des revenus pouvant leur permettre
d'entreprendre des projets et se prendre en charge et 4 enquêtés
de notre échantillon de 73 soit 5,5% comptent prendre contact avec les
autres PVV du monde pour échange d'expérience et des conseils.
III.7.DISCUTION DES RESULTATS D'ENQUETE
A près analyse et interprétation des données
d'enquête, sommes arrivés aux résultats suivants :
Au regard du tableau N°5, reconnaissance de l'état
sérologique positif, nous avons remarqué que 30
enquêtés soit 41,1% connaissent leurs états il ya au moins
2 ans.
Il ressort du tableau N°6 attitude des
enquêtés lors de la reconnaissance de leurs état
sérologique positif, 28 enquêtés soit 38,4% ont eu peur de
mourir lorsqu'ils ont appris la nouvelle parce que le VIH/SIDA n'a pas de
médicament.
Les résultats du tableau N°7, attitude de
l'environnement envers les personnes infectées nous
révèlent que 39 enquêtés soit 53,4% des PVV disent
n'est pas être considérés par les amis car ils ont peur
d'être contaminés.
A partir du tableau N°8, assistance de la part de
l'hôpital général, nous voyons que 73 enquêtés
soit 100% des PVV enquêtés disent qu'ils reçoivent
l'assistance de l'hôpital général mais insuffisante.
Nous référent au tableau N°9, catégorie
d'assistance de l'hôpital général nous remarquons que 43
enquêtés soit 58,6% disent qu'ils reçoivent une assistance
psychologique et morale pour les confronter.
Il ressort du tableau N°10, niveau de satisfaction de la
prise en charge de PVV par l'hôpital général, nous
constatons que 60 enquêtés soit 82,2% Ne sont pas satisfait
à cause de la négligence.
Le tableau N°11, raison d'insatisfaction de la prise en
charge de l'hôpital général, montre que 21
enquêtés soit 28,7% signalent que cette prise en charge n'est pas
adaptée aux besoins des PVV à cause du détournement de
leurs droits.
De la lecture du tableau N°12 nous pouvons dire que 43
enquêtés soit 58,9% faisaient d'autres activités
génératrices de revenu pour satisfaire à leurs besoins.
Nous remarquons au niveau du tableau N°13 que 36
enquêtés soit 49,3% n'ont pas d'emploi parce qu'ils n'ont pas
étudié.
La lecture du tableau N°14 niveau de responsabilité,
nous démontre que 60 enquêtés soit 82,2% sont responsables,
donc ils ont une famille.
Au vu du tableau N°15 , nombre des personnes en charge
des enquêtés nous trouvons que 30 enquêtés soit 41,1%
ont 3 à 4 personnes en charge parce que ils ont une occupation.
Le tableau N°16, source de revenu des PVV de l'hôpital
général, signal que 28 enquêtés soit 38,4% ont comme
source de financement leur travail pour survivre.
Nous constatons par ce tableau N°17, accès aux soins
médicaux, que 71 enquêtés soit 91,3% ont du mal à
accéder aux soins de base ARV, pour un PVV parce qu'il rareté ou
carence des ARV.
Au regard du tableau N°18, difficulté des PVV de
l'hôpital général, nous constatons que 30
enquêtés soit 41,1% ont des problèmes alimentaires parce
qu'ils n'ont pas des activités.
Au vu de ce tableau N°19, besoin primordiaux des PVV de
l'hôpital général, nous avons constaté que 24
enquêtés soit 33% préfèrent avoir à manger
parce que leurs états demande une bonne alimentation.
Ce tableau N°20, impact de la prise en charge sur les
conditions de vie des PVV de l'hôpital général
reflète que 56 enquêtés soit 76,7% disent que la prise en
charge n'a pas d'impact positif car elle est insuffisante.
On voit à partir de ce tableau N°21, raison e
l'impact négatif de la prise en charge que 28 enquêtés soit
38,4% disent que la vie n'a pas changé et donc la situation des PVV
reste la même avant tout comme après la prise en charge par
l'hôpital général.
Partant de notre enquêté le tableau N°22,
solution pour renforcer l'insuffisance de la prise en charge nous renseigne que
43 enquêtés soit 58,9% proposent comme solution à leur
problème la création d'un centre de professionnalisation,
d'encadrement, de formation et d'information pour permettre leur
indépendance et l'auto prise en charge.
III. 8. CONCLUSION PARTIELLE
Les analyses effectuées grâce aux
différentes tableaux, nous ont conduit aux résultats de notre
recherche.
Nous reprenons ci-dessous les conclusions importantes qui s'y
dégagent
CHAITRE
QUATRIEME :
TITRE DU PROJET : CREATION D'UN CENTRE DE
FORMATION D'ENCADREMENT, D'INFORMATION ET DE PROFESSIONNALISATION POUR
L'AUTOPRISE EN CHARGE DES PVV
Introduction
Les personnes vivant avec le VIH/SIDA sont confrontées
à des problèmes divers et variés liés pour la
plupart à l'évolution chronique de l'infection à VIH.
Certains de ces problèmes peuvent être liés à la
survenue des infections opportunistes et d'autres problèmes d'ordres
psychologique, social, nutritionnel, économique,... Tous ces
problèmes nécessitent une attention soutenue de la
communauté internationale, les ONG internationales, nationales, locales
et même de la communauté dans laquelle vive ces personnes.
La prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le
VIH/SIDA est un facteur indispensable pour l'amélioration de leur
état de santé. Les besoins des personnes vivant avec le VIH
(PVVIH) ne se limitent pas à l'accès aux médicaments et
aux soins médicaux. Ils ont besoin entre autres d'un soutien
psychologique, social et spirituel. Ce soutien peut atténuer la
perception de la relation de causalité inéluctable entre
l'infection par le VIH et le décès. Il peut favoriser
également une meilleure intégration dans la
société.
Les techniques de collecte de données utilisées
sont l'observation, l'entretien individuel, l'exploitation des documents
et une enquête par questionnaire. L'analyse des résultats a permis
de constater une assez bonne structure organisationnelle, une méfiance
des patients envers le personnel suite à un manque de
confidentialité et d'intimité, une performance assez bonne des
agents chargés de la prise en charge et un bon niveau de satisfaction
des utilisateurs. Malgré des efforts considérables dans la prise
en charge, il s'avère indispensable de mettre en place une
véritable politique de prise en charge psychosociale basée sur
des interventions des spécialistes de différents secteurs.
IV.1. JUSTIFICATION ET
CONTEXTE DU PROJET
Certaines personnes sont polygames, d'autres nient la maladie,
parfois il y a même des transfusions sanguines qui sont faites hors des
lieux de santé sans que le sang soit testé préalablement.
Ces trois situations sont des facteurs de risque très important dans la
propagation de la maladie. Au-delà de l'information préalable,
nous sommes attentifs à la situation des personnes malades dans leur
environnement social. Ces personnes sont prises en charge au niveau du
dépistage et du traitement, mais il a semblé important qu'elles
fassent aussi l'objet d'une prise en charge au niveau social et psychologique.
Le VIH est une maladie qui conduit parfois à la discrimination, la
stigmatisation et au rejet, il faut donc prendre en compte ces facteurs pour
pouvoir proposer une aide globale aux personnes vivant avec le VIH (PVV).
D'où l'importance de la prévention, du dépistage
précoce et de la prise en charge médicale, sans oublier la prise
en charge psychosociale. C'est ainsi que nous avons pensé mettre
sur pied une structure organisée pour l'éducation des personnes
vivant avec le VIH/SIDA en particulier et en général toute la
population pour palier à ce grand problème. Le projet que nous
proposons est une solution palliative et supplémentaire quant à
l'amélioration des conditions de vie des PVV et de leur famille dans la
ville de Goma.
IV.2. OBJECTIFS DU
PROJET
Objectif global :
-Réduire de façon durable la transmission du VIH/SIDA et ses
impacts comme la pauvreté sur les populations en créant un
centre d'information, d'éducation et de communication sur le VIH/SIDA
mais aussi promouvoir l'auto prise en charge des PVV sur le plan
professionnel.
Objectifs spécifiques :
1 : le renforcement des activités de
prévention à travers des activités de Communication
pour le Changement de Comportement adaptées aux groupes
vulnérables et aux communautés
2 : le renforcement de la qualité de prise en
charge psychosocial, médicale, nutritionnel des personnes vivant avec le
VIH ainsi que de leurs familles.
3 : la promotion socio économique des groupes
vulnérables à travers des activités
génératrices de revenus (micros crédits à travers
les Institutions de Micro Finance ; promotion des filières
porteuses) et l'insertion socioprofessionnelle ; et donc aider les PVV
à acquérir des compétences professionnelles
nécessaires.
4 : l'appui à la réhabilitation des
personnes vivant avec le VIH à travers la promotion d'activités
de protection, de lutte contre les effets de la stigmatisation et de
défense de leurs droits.
Localisation et durée du projet
Le présent projet sera localisé dans la ville de
Goma pour une durée de trois ans. Notre projet est à
exécuté en moyen terme du 01 Novembre 2012 au 31 Novembre 215 et
une fois renouvelable.
IV.3. STRATEGIE DE MISE EN
OEUVRE / METHODOLOGIE DU PROJET
- Enquêtes sociodémographiques à travers
la ville et ses environs.
- Campagnes de sensibilisations et conscientisations des
leaders institutionnels et communautaires;
- Renforcement des capacités (formation /recyclage) des
prestataires des soins et, du personnel de santé en
sécurité transfusionnelle et assurance de qualité, sur la
prise en charge syndromique des Infections Sexuellement Transmissible (IST)
-Formation des PVV dans différents métiers et
échanges de compétences au sein de la communauté
-Distribution des outils nécessaires à
l'insertion des PVV après formation
IV.4. BENEFICIAIRES ET
ACTEURS DU PROJET
IV.4.1. Bénéficiaires directs
Les bénéficiaires directs sont
les personnes vivant avec le VIH/SIDA de l'hôpital général
de référence de Goma.
IV.4.2. Bénéficiaires Indirects
Les bénéficiaires indirects sont toute la
population de la ville de Goma et ses environs.
Quant aux principaux acteurs et organisateurs de ce projet
sont les techniciens de développement communautaire et rural avec
l'appui financier du gouvernement provincial, PNUD et UN HABITAT.
Au lancement des activités, 100 PVV seront admis dans le
centre à créer afin de leur assurer une formation professionnelle
adéquate.
IV.5. NATURE ET CADRE
JURIDIQUE
Ce projet est un projet de développement à
caractère socio sanitaire, sur le plan social, il va contribuer à
améliorer les conditions de vie de la population de la ville de Goma et
sur le plan sanitaire, il permettra à toute la population en
général et aux PVV de l'hôpital général en
particulier à adopter un comportement responsable.
IV.6. STRATEGIES GLOBALES
DU PROJET
C'est l'ensemble d'activités ou d'actions
cohérentes pour atteindre les objectifs.
Les opérations suivantes seront effectives :
- Négociation des fonds au prêt des bailleurs
- Louer les équipements du bureau
- Recruter le personnel
- Sensibiliser les PVV
- Former et informer les ·PVV
- Suivi et évaluation
IV.7. ETUDE DU PROJET
IV.7.1 Faisabilité du
projet
- Faisabilité technique : Ce projet est faisable
techniquement car on peut trouver facilement le personnel qualifié pour
sensibiliser et former les PVV.
- Faisabilité économique et
financière : Ce projet est faisable financièrement car dans
le 100% du fond du projet il ya une participation locale de 5%, 20% du
gouvernement provincial, 40% du PNUD, 30% de UNHABITAT et 5% de participation
des associations locale.
- Faisabilité sociale : Ce projet est social car
il va contribuer à l'amélioration des conditions de vie des PVV
de la ville de Goma et de ses environs.
IV.7.2. Pertinence du
projet
Etant donne que le VIH/SIDA est une maladie qui
n'épargne personne càd qui nous concerne tous, et qui continu
à faire des victimes, nous avons jugé utile de mettre en place
une structure d'encadrement des PVV par l'information, la sensibilisation et
l'éducation pour ainsi améliorer les conditions de vie de ces
derniers.
IV.8. 0PERATIONNALISATION
DU PROJET
L'opérationnalisation d'un projet
sous entend les voies et moyens à mettre en oeuvre tout au long du
déroulement du projet afin d'arriver à une bonne fin.
Ainsi, les phases du déroulement sont :
- Sensibiliser les groupes cibles par leurs pairs par des
causeries éducatives et par des causeries inter personnel;
- Animer des émissions-débats
radiodiffusées et télévisées;
- Former le personnel de santé sur la
sécurité transfusionnelle, la prise en des Infections
Sexuellement Transmissibles et sur la prescription des ARV;
- Approvisionner le centre en intrants;
- Formation continue sur l'éducation
thérapeutique sur site (formation commune avec les
éducateurs).
IV.9. ORGANIGRAMME ET
FONCTIONNEMENT DU PROJET
1. ORGANIGRAMME
Service chargé questions techniques du centre du
centre
Service chargé de l'animation
Service de formation
Secrétaire/Comptable
Coordination
Comité de gestion
Conseil d'administration
Assemblée Générale
2. Fonctionnement
A. Assemblée générale
C'est l'organe qui réuni tous les membres du centre et
toute les personnes qui bénéficie d'une manière ou d'une
autre des activités du centre.
B. Conseil d'administration
Elle est chargée de présenter son programme
d'action à l'assemblée générale après chaque
semestre. Il veille à la bonne exécution des décisions
arrêtées par l'assemblée générale.
C. comité de gestion
Il est chargé d'assurer la gestion journalière
du centre, d'exécuter toutes les décisions arrêtées
par le CA, d'effectuer l'administration et il élabore les rapports
administratifs et financiers.
IV.10. PLANIFICATION DES
INTRANTS
Ce projet est un projet en fond perdu et pour sa
réussite il nécessite des fonds. Nous réunisserons ainsi
des fonds nécessaires dans le déroulement de nos
activités. Comme la durée de notre projet est connue, les
activités seront reparties de la manière suivante.
a) Intrats1 : Négocier les
fonds
Cible : Les ONG (PNMLS, division de la
santé, OMS)
Echéance : 1er
Novembre au 1er Décembre
Durée : 1 mois
Objectif : Négociation des fonds
au prêt des bailleurs de fonds
Responsabilité : Coordonnateur
Réalisation : Comptable et
caissier
Ressource : -Humaine :
Coordonnateur
-Matérielles : Les antirétroviraux et
condom
-Financière : Les bailleurs de fonds
-Suivi : Coordonnateur
Les agents de la santé
Evaluation : Les bailleurs
b.Intrats2 : Louer et équiper le
bureau
Cible : Chef de bureau
Echéance : 2 décembre au 2
janvier
Durée : 1 mois
Objectif : Doter du projet un endroit
adopté pour l'exercice et l'exécution du projet avec
matériels, mobiliers et fournitures.
Responsable : coordonnateur
Réalisation : Rendre disponible
ces moyens nécessaires prévues pour cette activité.
Ressource : -Humaine :
Equipement
-Matérielles : Matériel et
matériaux nécessaires
-Financière : Les bailleurs de fonds
-Suivi : Coordonnateur
Evaluation : Coordonnateur et chefs des
services (logistique et technique)
Condition critique : Que le
bâtiment soit disponible et que les 1erExtrats soient
achetés à temps.
C.Intrants : Recruter le
personnel : Le personnel sera recruté selon leur
compétence, l'expérience.
Cible : Chef de bureau
Echéance : du 9 décembre
2013
Durée : 1 mois
Objectif : Mis en oeuvre du projet avec
un homme qu'il faut à la place qu'il faut.
Responsable : coordonnateur
Evaluation : Chef du personnel
Condition critique : Que le personnel
recruté accepte d'exécuter favorablement leur tâche.
d. Intrant 4 : Former le personnel
Cible : Les agents de bureau
Echéance : du 01 janvier au 01
février 2013
Durée : 1 mois
Objectif : Assurer la bonne gestion de
ressources financières.
Responsable : Chef de service
d'animation et chef de service technique
Ressource : Salle de formation
matériels et matériaux nécessaires
Réalisation : Factures et liste
des matériels
Evaluation : Chef de service de
formation et technique
Condition critique : Que les
bénéficiaires acceptent de participer aux activités.
e. Intrant 5 :
Sensibilisé les PVV : Plusieurs réunions seront
organisé pour que la population soit motivée.
Cible : Agent chargé de la
sensibilisation
Echéance : du 01 décembre
au 01 octobre
Durée : 12 mois
Objectif : Amener toute la population
cible à participer.
Responsable : Coordonnateur
Réalisation : Une part pour la
contribution du comité et une autre pour l'état et les autres
organisations de développement.
Evaluation : Coordonnateur
Condition critique : Que la population
accepte notre sensibilisation et participe activement.
f. Intrant 6 : Former et
informer
Cible : Agent chargé de
marketing
Echéance : du 01 décembre
au 01 septembre
Durée : 4 mois
Objectif : Former et informer les PVV en
vue de se prendre en charge.
Responsable : Agent chargé de
marketing
Evaluation : Coordonnateur
Condition critique : Que les PVV
acceptent d'être formé et informé.
g. Intrant 7 : Suivre les
activités
Cible : Chef du personnel
Echéance : du 01 décembre
au 01 octobre
Durée : 12 mois
Objectif : Permettre la
continuité des activités et vérifier les résultats
correspondants.
Responsable : Chef de service
d'animation et de services technique
Evaluation : Coordonnateur
Condition critique : Que les PVV soient
acceptés aux activités données.
h. Intrant 8 : Evaluer ces
activités : Le suivi des activités sera
permanent
Cible : Division de la santé
Echéance : du 09 décembre
au 09 Août
Durée : 4 mois
Objectif : Permettre la
continuité des activités
Responsable : Coordonnateur
Evaluation : Coordonnateur et chef de
service
Condition critique : Que les agents
permettent d'évaluer les activité
IV.11. CHRONOGRAMME DU
NIVEAU D'EXECUTION DES ACTIVITES DU PROJET POUR LA PREMIERE ANNEE
PERIODE
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
ACTIVITE
|
1. Négociation des fonds
|
+
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2. Louer et équiper le bureau
|
|
+
|
++
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3. Recruter le personnel
|
|
+
|
:+
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4. Former le personnel
|
|
|
+
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5. Sensibiliser les PVV
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
6. Former et informer
|
=
|
|
|
=
|
|
|
=
|
|
|
=
|
|
|
7. Suivre les activités
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
8. Evaluer
|
=
|
|
|
=
|
|
|
=
|
|
|
=
|
|
|
Légende :
+ : Activités discontinues
* : Activités permanentes ou continues
= : Activités intermittentes
IV.12. BUDGETISATION DU
PROJET
A. SALAIRE DU PERSONNEL
Désignation
|
Effectif
|
Salaire mensuel
|
Salaire total
|
Coordonateur
|
1
|
500
|
6000
|
Comptable
|
1
|
400
|
4800
|
Secrétaire
|
1
|
300
|
3600
|
Formateurs
|
3
|
350
|
12600
|
Chargé des activités de développement
|
2
|
320
|
7680
|
Chargé des questions techniques du centre
|
2
|
380
|
9120
|
Psychologue
|
1
|
450
|
5400
|
Sentinelles
|
1
|
150
|
1800
|
Ouvrier
|
1
|
150
|
1800
|
Total
|
|
|
52800
|
B.EQUIPEMENT DU BUREAU
Désignation
|
Quantité
|
Prix Unitaire
|
TOTAL en$
|
Table de bureau
|
5
|
50
|
250
|
Ordinateur lap top
|
5
|
350
|
1750
|
Imprimante HP
|
1
|
500
|
500
|
Scanner
|
1
|
600
|
600
|
Chaises de bureau
|
8
|
70
|
560
|
Classeur
|
5
|
4
|
20
|
Etagère
|
1
|
50
|
50
|
Armoire
|
1
|
120
|
120
|
Rame des papiers
|
20
|
5
|
100
|
Agrafeuse+agrafes
|
5
|
10
|
50
|
Boite stylo
|
3
|
5
|
15
|
sceau
|
1
|
10
|
10
|
Calculatrice
|
3
|
10
|
30
|
Cahier ministre
|
5
|
2
|
10
|
Connexion internet
|
1
|
1000
|
1000
|
TOTAL
|
5065
|
C. OUTILS DE FORMATION POUR LA
REINSERTION PROFESSIONNELLE
Désignation
|
Quantité
|
Prix Unitaire
|
Total en $
|
Machine à coudre
|
100
|
150
|
1500
|
ruban
|
100
|
1
|
100
|
Aiguille
|
200
|
5
|
1000
|
Fer à repasser
|
20
|
10
|
200
|
Fil à coudre
|
50
|
5
|
250
|
Ciseaux
|
20
|
5
|
100
|
Huile machine
|
100
|
1
|
100
|
mettre
|
100
|
1
|
100
|
TOTAL
|
3350
|
D.RESSOURCES FINANCIERE
Désignation
|
Montant en dollars
|
Pourcentage
|
Population locale
|
6600
|
5
|
Gouvernement provincial
|
26400
|
20
|
PNUD
|
52800
|
40
|
UN HABITAT
|
39600
|
30
|
Association
|
6600
|
5
|
TOTAL
|
132000
|
100
|
E.SYNTHESE DU BUJET
Désignation
|
Total
|
Equipement bureau
|
5.056
|
Salaire du personnel
|
52.800
|
Outil de formation couture
|
3.350
|
Outil de formation menuiserie et maçonnerie
|
2694
|
Matériel roulant
|
45.000
|
Matériel de construction
|
16.500
|
Imprévu à 5%
|
6.600
|
TOTAL
|
132.000
|
IV.13. CADRE LOGIQUE
TITRE DU PROJET : CREATION D'UN
CENTRE DE FORMATION D'ENCADREMENT, D'INFORMATION ET DE PROFESSIONNALISATION
POUR L'AUTOPRISE EN CHARGE DES PVV
|
IOV (Indicateur objectivement vérifiable)
|
MV (Moyen de Vérification)
|
CC (Condition Critique)
|
Objectif Global :
- Promouvoir l'auto prise en charge des PVV
|
-La lutte contre le VIH/ SIDA par des formations,
sensibilisation...
-80% des PVV sont formés à la dans le centre dans
différents domaines
|
Rapport du coordonateur
|
|
But du projet :
- Créer un centre de formation, d'encadrement,
d'information et professionnalisation pour l'autoprise en charge des PVV
|
- Niveau d'information d'éducation, communication
amélioré à 85%
- Le comportement responsable adopté 90% par tout les PVV
pris en charge
- 100% des PVV formés reçoivent les outils
nécessaires après formation pour leur aider à l'auto prise
en charge
|
- Visite sur terrain
- Sondage
- Obtention des brevets de fin de formation
|
- Les partenaires du projet soient directement
impliqués
- Le centre de formation remplisse convenablement sa mission
|
Extrants :
- Les PVV et toute la population sensibilisée
- Formation des formateurs
- Le centre d'éducation crée.
- Le bureau est loué et les équipements sont
achetés.
- Réception des fonds de la part des bailleurs
- Un suivi régulier des activités est fait
|
Toute la population de la ville de Goma vivant avec le VIH/SIDA
et ses environ est sensibilisé
-Les frais de fonctionnement collectionnés avant le
début du projet
-Animateurs formés
|
- Rapport de sensibilisation
- Document comptable émis
- Rapport du personnel
- Rapport sur l'exécution des activités du
projet
|
- Il faudrait que la population ciblée soit
disposée à accepter le projet
- Que les PVV trouvent l'importance du projet et un changement
sur le plan psychologique, moral et matériel.
- Que les partenaires de ce projet soient activement
Impliqués
|
Intrants :
-Les fons négociés
-L'équipement louer
- Personnel recruté
-Personnel formé
- PVV Sensibiliser
-Formation et information effectuées
-Microcrédits octroyés
-Evaluation effectuée
-Activités suivies
- Evaluation effectuée
|
- Sensibilisé les PVV et toute la population de la ville
de Goma
- Eduquer les PVV
- Collecter les matériel et matériaux
|
- Salaire du personnel : 52800
- Programme de formation établi
|
- Que les PVV soient disposés à accepter cette
sensibilisation
- Que le financement demandé soit obtenu au moment
opportun
- Qu'il soit possible d'engager le personnel localement
- Que le gestionnaire ait le courage de contrôler les
activités du projet régulièrement
- Qu'il y ait une stabilité politique
|
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail de fin d'études
qui porte sur « La problématique de la prise en charge des
personnes vivant avec les VIH/SIDA Cas des PVV de l'hôpital
général de Goma». L'objet de l'étude est
d'améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA
dans la ville de Goma, ce qui ne correspond pas aux normes établies au
niveau international. Nous avons procédé à une
étude transversale descriptive. Cette étude est soutenue par les
questions suivantes :
Ø La prise en charge des PVV par l'hôpital
général est-elle globale (sociale, nutritionnelle,
économique, juridique) ?
Ø Pourquoi les PVV de l'hôpital
général de Goma ne sont pas satisfait de la façon dont
ils sont encadrés ?
Ø Quel est l'impact de cette prise en charge sur les
conditions de vie des PVV de l'hôpital général ?
Ø Que faut-il faire pour faire face à cette
situation ?
Partant de notre questionnement et de nos objectifs, nous
avons formulé les hypothèses de recherche suivantes :
ü La prise en charge des PVV de l'hôpital
général serait partielle (se limiterait seulement au
dépistage et à la distribution des petits vivres)
ü Les PVV ne sont pas satisfait de la prise en charge
étant donné que les conditions de vie seraient
défavorables.
ü La prise en charge aurait un impact positif sur le mode de
vie des PVV.
ü La création d'un centre de formation,
d'encadrement, d'information et de professionnalisation pour l'auto prise en
charge et de changement de comportement serait une des solutions pouvant palier
à ce problème d'insuffisance de prise en charge.
Les analyses effectuées grâce au questionnaire
d'enquête administré à 73 PVV de l'hôpital
général, nous ont conduit aux résultats de notre
recherche :
· 5,5% de la population enquêté disent
recevoir les aliments, 35,6% reçoivent les ARV et 58,6% disent qu'ils
reçoivent un appui psychologique et moral.
· La majorité de PVV soit 82,2% n'est pas
satisfait de cette prise en charge et 15,1% sont partiellement satisfait de
cette prise en charge.
· 15,1% ne sont pas satisfait de la manière dont
les PVV sont prises en charge par l'hôpital général pour
des raisons de négligence de ces derniers, 23,3% disent que la
nourriture donnée par l'hôpital général n'est pas
suffisante, 15,1% soulignent que l'aide effectué par l'hôpital
général ne tient pas compte des besoins exprimés par les
PVV et 28,7% signalent que cette prise en charge n'est pas adaptés aux
besoins des PVV.
· 97,3% ont du mal à accéder aux soins de
base ARV pour un PVV (n'ont pas accès facile aux soins).
· 8,2% manque d'activité devant leur permettre
à subvenir à certains besoins, 5,5% ont des difficultés
compte tenu de leur manque d'activité génératrice de
revenu ont du mal à payer le loyer, 2,7% ne sont pas en
sécurité et n'ont pas de paix du coeur car ils savent qu'ils
peuvent mourir à tout moment, 28,8% déclarent que les soins
médicaux reçu de l'hôpital général ne sont
pas adaptés, 41,1% ont des problèmes de manque de nourriture et
13,7% sont inaptes aux travaux.
· 15,1% des PVV ont besoin d'un appui financier pouvant
les aider à satisfaire leur besoins, 26% ont besoin d'accéder
facilement et gratuitement aux ARV pour leur santé, 20,5% ont besoin du
soutient psychologique et morale, 2,7% préfèrent qu'on puisse
lutter contre la discrimination envers les personnes infectées par le
VIH/SIDA ; 33% préfèrent avoir à manger et 2,7%
veulent qu'on puisse prendre en charge la scolarité de leurs enfants en
charge.
· 76,7% disent que la prise en charge n'a pas d'impact
positif car elle est insuffisante et crée d'autres besoins suite a
cette insuffisance.
· 20,5% des enquêtés disent cette prise en
charge a un impact négatif car les soins donnés ne peuvent pas
permettre aux PVV de survivre longtemps car ils ne sont pas adaptés aux
maladies, 17,8% disent que cette prise en charge ne les aident à rien et
38,4% disent que la vie n'a pas changé et donc la situation des PVV
reste la même avant comme après la prise en charge par
l'hôpital général.
Les résultats ont permis de relever des insuffisances
des prestations de la prise en charge des malades de l'hôpital
général et de confirmer notre première, deuxième et
quatrième hypothèse et infirmé la troisième
hypothèse.
La discrimination accroît l'impact de
l'épidémie sur Les PVV qui voient leur charge augmentée du
fait de la maladie. L'une des raisons majeures de la propagation de l'infection
est la peur de révéler sa sérologie positive à son
entourage. La forte contamination sexuelle, inhibe toute les tentatives de
partage de l'information. La souffrance physique et psychologique conduit
à un épuisement, à une inaptitude au travail ou à
la compétition pour l'emploi et donc à une réduction
importante des ressources.
Bien que l'accueil, soit apprécié par les
utilisateurs des services et les malades du SIDA, il serait bien d'attirer
l'attention des prestataires de soins et des services sur l'importance de la
création d'un centre de formation et d'information au sein d'une
structure et par rapport à la confidentialité. Les personnes
vivant avec le VIH/SIDA doivent être considérer comme tout autre
patient qui souffre d'une quelconque maladie. Elles ne doivent pas faire
l'objet de stigmatisation ou de rejet de la part aussi bien de la famille et de
la communauté que des prestataires de soins. L'infection à VIH
est en effet venue révéler les nombreuses failles du
système de cohésion sociale. L'ignorance ou la mauvaise
connaissance du VIH et l'analphabétisme sont également des
déterminants majeurs de l'aggravation de cette situation. Cette
situation discriminante constitue un frein important à la prise en
charge des PVV dans le contexte ou l'accès aux ressources est faible,
très limité ou le respect de la personne infectée, le
droit au travail, le droit aux soins, à la confidentialité,
à la succession, le droit à la propriété
privée, sont ignorés souvent par les principaux acteurs.
Il est souhaitable que les résultats de ce travail
puissent aider les autorités de la ville et de l'hôpital
général à améliorer la qualité de la prise
en charge psychologique, médicale et alimentaire des PVV.
Terminons en sollicitant l'indulgence des lecteurs pour les
fautes d'inattention qui se seraient glissées dans ce travail. Nous
n'avons pas la prétention d'avoir épuisé
l'exhaustivité du thème abordé ni de l'avoir traité
de la meilleure façon. La perfection n'étant pas de ce monde nous
croyons néanmoins avoir atteint nos objectifs.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
I. OUVRAGES
- THEODIERE C. L'homme contamine la tournante du SIDA,
éd Autrement Paris 1992, p.17
- BERPS, le sida et la famille, éd.
Kangu-Mayumbe, kin 2006, p17
- Herocultz Léonard, Sida et Ebola
- MICHEL GARENNE, Impact démographique du SIDA en Afrique,
In http/WWW. Karthala.com
- MINON.P. Initiation aux méthodes d'enquêtes
sociales, 2ème. Ed. Bruxelles, 1959
I. TFC ET MEMOIRES
- DUSABE, SERUTOKE : Etat de prise en chargé psycho
sociale et médical des personnes vivant avec le VIH/SIDA, TFC/ISDR/GL,
2003, P3
- KAMBALE MACHOZI Samson, Impact de la prise en charge de
personnes vivantes avec le VIH/SIDA sur le développement
socio-économique, TFC Inédit ISDR/GL, 2006
- DUSABE SERUTOKE, Etat de prise en charge psycho-sociale et
médicale de personnes vivantes avec le virus du sida par l'ONG locale
dans la ville de Goma, TFC Inédit ISDR/GL, 2004
- HAKIZIMANA SHIRIMPUHWE, l'impact du VIH/SIDA sur le
développement socio-économique de la population cas de kiwanja,
TFC Inédit ISDR/GL, 2005
- MUKUNDE MUHATSI, le VIH/SIDA et le développement
socio-économique dans la ville de Goma, TFC Inédit ISDR/GL,
2007
- MUMBERE MUSAVULI Hilaire, La contribution de l'Etat congolais
face aux ONGD locales oeuvrant dans la prise en charge de personnes
vivantes avec le VIH/SIDA dans la ville de Goma en province du Nord-Kivu, TFC
Inédit ISDR/GL, 2008
II. COURS
- KISANGANI ENDANDA, Initiation à la recherche
scientifique, cours inédit, UNIGOM, G1 économie. 2007
- KINYATA RUREMESHA, Méthode de recherche scientifique,
cours inédit ISDR/GL G2, Environnent 2010.
III. RAPPORTS ET ARTICLES
- OMS, Rapport sur la santé du monde. 1999
- PNMLS, Rapport annuel sur la prévalence du VIH en
RDC, 2004
- ONUSIDA, Rapport sur la transmission du VIH/SIDA dans le
monde. 2000
- Rapport du jury , capes des sciences économique et
social, 1998
- WHO, UNICEF and UNALUS, Epidemiological facts heet
on VIH/SIDA, sexually transmitted infection, December 2006 p23
- ONUSIDA(VIP), Guide à l'intention de
législateur sur le VIH/SIDA.
- ONUSIDA, Actualité des patients vivant avec le
VIH/SIDA dans le monde, Décembre 2006
- OMS, Observatoire de santé en Afrique, juillet
-août 2000
- Archive de la mairie de Goma
- Archive de la mairie de Goma d'après le recensement
2008.
- Rapport annuel, Mairie de GOMA 2005-2006
IV. WEBOGRAPHIE
- WWW. Google, Notion sur le SIDA, 31 Janvier 2012.
11h05'
- WWW.Google, Origine du VIH. 31 janvier 2012. 11h40'
- Fr.wikipedia/wiki/ Problématique définition,
Dictionary.com
TABLE DES MATIERES
Epigraphe
3
Remerciements
5
0. INTRODUCTION
6
0.1. Etat de la question
6
0.2. Problématique
10
0.3. Hypothèses
13
0.4. Choix et intérêt du sujet
14
0.4.1. Choix du sujet
14
0.4.2. Intérêt
15
0.4.3. Sur le plan scientifique
15
0.5. Méthodes et technique de travail
15
0.5.1. Méthodes
15
0.5.1.1. La méthode descriptive
15
0.5.1.2. La méthode analytique
15
0.5.1.3. La méthode statistique:
16
0.5.2. Techniques
16
0.5.2.1. Techniques d'observation documentaire
16
0.5.2.2. Technique d'observation directe
16
0.5.2.3. L'interview libre
16
0.6. Délimitation spatio-temporelle
16
0.7. Difficultés rencontrées
17
0.8. Présentation sommaire du travail
17
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
18
I.1. HISTORIQUE DE LA VILLE DE GOMA
18
I.1.1. Situation politico-administrative
19
I.1.2. Population
19
I.1.3. Aspect économique de la ville de
Goma
21
I.1.3.1. Secteur primaire
21
I.1.3.2. Secteur secondaire
21
I.1.3.3. Secteur tertiaire
22
I.1.4. L'agriculture
22
I.1.5. L'élevage
23
I.1.6. La pêche
23
I.1.7. Transport et communication
23
I.1.8. Le tourisme
24
I.1.9. Aspect géographique
24
I.1.9.1 Situation climatique
24
I.1.9.2 Relief
25
I.1.9.3. Hydrographie
25
I.1.10. Le secteur informel
25
I.2. PRESENTATION DE L'HOPITAL GENERAL DE
REFERENCE
27
I.2. 1. HISTORIQUE
27
I.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
28
I.2.3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET
FONCTIONNELLE
28
CHAPITRE DEUXIEME : CARDE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
35
II.1. CADRE CONCEPTUEL
35
II.1.1. La problématique
35
III.1.2. La prise en charge
35
III.1.3. Personnes vivant avec le VIH/SIDA
35
III.1.4. Développement
36
II.2. NOTION SUR LE SIDA
36
II.2.1. Définition du SIDA
37
II.2.2. Historique du VIH/SIDA
40
II.2.3. 0rigine du virus de
l'immunodéficience humaine VIH
42
II.2.4. Les symptômes du VIH/SIDA
42
II.3. L'infection du VIH et son impact sur la
santé
43
II.3.1. Impact direct et indirect du VIH
43
II.3.2. Effet de l'infection du VIH sur la
grossesse
44
II.4. Mode de transmission du VIH/SIDA
44
II.5. Prévention et traitement du
VIH/SIDA
46
II.5.1. Risque de l'infection de VIH/SIDA
47
II.5.2. Principes généraux à
observer pour la prévention du VIH/SIDA
48
II.6. Diagnostic de l'infection de VIH
49
II.6.1. Diagnostic biologique du VIH/SIDA
49
II.6.2. Diagnostic clinique du VIH/SIDA
50
II.6.3. Remède de l'infection du
VIH/SIDA
50
II.7. Estimation des patients vivant avec le
VIH/SIDA dans le monde
50
II.8. Situation du VIH/sida en République
Démocratique du Congo
51
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNEES
ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE
53
III.1. Objectifs de l'enquête
53
III.2. Déroulement de l'enquête
53
III.3. Méthodologie de l'enquête
53
III.4. Identité des
enquêtés
56
III.5. Informations relatives aux PVV et à
leur état sérologique
58
III.6. Activité des PVV et niveau de
responsabilité
62
CHAITRE QUATRIEME : PROJET DE
DEVELOPPEMENT
70
Résumé
Erreur ! Signet non
défini.
IV.1. JUSTIFICATION DU PROJET
71
IV.2. OBJECTIFS DU PROJET
71
IV.3. STRATEGIE DE MISE EN OEUVRE / METHODOLOGIE DU
PROJET
72
IV.4. BENEFICIAIRES ET ACTEURS DU PROJET
72
IV.5. NATURE ET CADRE JURIDIQUE
73
IV.6. STRATEGIES GLOBALES DU PROJET
73
IV.7. ETUDE DU PROJET
73
IV.7.1 Faisabilité du projet
73
IV.7.2. Pertinence du projet
74
IV.8. 0PERATIONNALISATION DU PROJET
74
IV.9. ORGANIGRAMME ET FONCTIONNEMENT DU PROJET
75
IV.10. PLANIFICATION DES INTRANTS
76
IV.11. CHRONOGRAMME DU NIVEAU D'EXECUTION DES
ACTIVITES DU PROJET
77
IV.12. BUDJET DU PROJET
78
IV.13. CADRE LOGIQUE 84
CONCLUSION 87
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 92
TABLE DES MATIERES 93
ANNEXES 97
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE 98
ANNEXESQUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Nous sommes étudiante à
l'institut Supérieur de développement rural des grands lacs
(ISDR/GL).
Notre travail de fin de cycle porte sur la problématique
de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA.
Ce questionnaire est réalisé en vue de mener une
enquête auprès des PVV de l'hôpital général.
Ainsi, notre questionnaire est regroupé selon le rôle que chaque
enquêté joue pour mener à bon port cette recherche. C'est
pourquoi nous sollicitons votre appui en répondant aux questions ci-
dessous et vous garantissons l'anonymat lors du traitement des données.
Nos remerciements anticipés pour votre contribution.
CONSIGNE :
1. Cochez dans la case correspondant à votre point de
vue.
2. Pour les questions ouvertes, complétez les
pointillés.
I. Identification de l'enquêté
I.1.Quel est votre Sexe : 1. Masculin :
2. Féminin :
I.2. Quel est votre Age : 1. Moins de vingt ans :
2. Entre 20 ans et 30 ans :
3. Entre 31 et 40 ans :
4. Entre 41 et 50 ans :
5. Plus de 51 ans :
I. 3.Quel est votre Etat civil : 1.
Célibataire :
2. Marié(e) :
3. Divorcé(e) :
4. Veuf (veuve) :
I.4. Niveau d'étude : 1. Sans étude :
2. Primaire :
3. Secondaire :
4. Supérieur :
II. Information cadrant avec l'Etat sérologique de
l'enquêté
II.1. Depuis quand êtes-vous informé de votre Etat
sérologique positif ?
1. Moins d'une année :
2. Entre 1- 2 ans :
3. Entre 2- 3ans :
4. Plus de 3ans :
II.2. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle et quelle
était votre attitude ?
1. Dépression :
2. Peur de mourir :
3. Repli sur soi :
4. Peur de souffrir :
5. Peur de souffrir :
6. Idée de se suicider :
7. Inquiétude :
8. Honte :
III. Information relative à la prise en charge
III.1. Recevez-vous des assistances de la part de l'hôpital
général ?
1. Oui :
2. Non :
III.2. Quel genre d'assistance recevez-vous de la part de cet
hôpital ?
1. Aide alimentaire :
2. Soutien matériel:
3. Aide financière :
4. La scolarisation des enfants :
5. Soins médicaux :
6. Appui juridique:
7. Appui psychologique :
8. Appui spirituel :
III.3. Etes-vous satisfait de cette assistance ?
1. Oui :
2. Non :
3. Partiellement :
III.4. Si non
pourquoi ?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
IV. Informations relatives aux conditions de vie des
enquêté
IV.1. Que faites- vous dans la vie ?
-Avant votre Etat sérologique positif :
1. Commerçant :
2. Humanitaire :
3. Agent de l'Etat :
4. Néant :
5. Autres :
-Actuellement:
1. Commerçant :
2. Humanitaire :
3. Agent de l'Etat :
4. Néant (ménager) :
5. Autres :
IV.2. Etes-vous responsable ou sous tutelle ?
1. Responsable:
2. Sous tutelle:
IV.3. Combien d'enfants avez-vous à votre charge ?
0. Aucun(Zéro)
1. 1 à 2 :
2. 3 à 4 :
3. Plus de 5 :
IV.4. Quelles sont les sources de vos revenus ?
1. Mes amis :
2. Des bienfaiteurs :
3. Mes parents :
4. Mon occupation:
5. Membre de la famille :
6. Autres :
IV.5. Avez-vous un accès facile aux soins de
santé ?
1. Oui :
2. Non :
IV.6. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez
dans votre vie en tant que PVV ?
1. Manque d'activité génératrice de
revenu :
2. Manque des frais de location maison :
3. Sécurité sociale et paix du coeur :
4. Soins médicaux médiocres et inadaptés:
5. Insuffisance alimentaire en famille :
6. Inapte aux travaux :
7. discrimination:
8. Habillement adapté :
9. Autres :
IV.7. Quels sont les besoins prioritaires que vous
éprouvez ?
1. Appui financier :
2. Accès facile et même gratuit aux soins
médicaux :
3. Soutient psychologique :
4. Sécurité sociale et paix du coeur :
5. Lutter contre la discrimination:
6. A manger :
7. La scolarisation des enfants :
8. Appui matériel:
9. Autres :
IV.8. La prise en charge par l'hôpital
général a- t- elle un impact significatif sur votre condition de
vie ?
1. OUI :
Pourquoi ?.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2. Non :
Pourquoi ?.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
IV.9. Quelle solution envisagez- vous pour palier à vos
problèmes.
1. Un centre d'encadrement psychologique et de prise en charge
des PVV :
2. Des projets d'autofinancement pour les PVV :
3. Nouer des relations avec l'extérieur :
4. Autres :
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