Les enjeux de l'implantation des médias en zone de crise. Cas de la fondation hirondelle( Télécharger le fichier original )par Lydie Muanji Kashala Université de Kinshasa - Licence 2012 |
1.1. b. Typologie des médiasIl existe plusieurs typologies des médias. Mais dans le cadre de notre étude, une seule typologie retient notre attention. Il s'agit de la typologie selon Francis BALLE. En se basant sur les critères de l'étendue de l'audience des médias et les modalités de communication, cette typologie présente trois familles des médias. Les médias autonomes, les médias de diffusion et les médias de communication. (10(*)) 1°. Médias autonomesComprennent l'ensemble de supports sur lesquels sont inscrits les messages et qui ne requirent de raccordement en aucun réseau particulier. On y trouve des supports comme les livres, les journaux, les disques, etc. 2°. Médias de diffusionCes médias sont les produits d'un relais terrestre et des émetteurs permettant la transmission par la voie des ondes hertziennes, des programmes des radios dans une zone de couverture limitée par puissance des équipements (émetteurs et récepteurs) utilisateurs. C'est le cas de la radiodiffusion et de la télévision. Laquelle typologie nous intéresse. 3°. Médias de communicationLes médias de communication sont une catégorie comprenant tous les moyens de communication se faisant à distance et à double sens. C'est-à-dire l'existence d'une relation de dialogue et d'interaction. Il s'agit du téléphone, de la vidéographie dans sa version de télétexte ou interactive. 1.1. c. Pouvoir des médiasSi l'on attribue aux médias le quatrième pouvoir, c'est parce qu'ils représentent justement ce moyen d'influencer les opinions des gens. C'est ainsi qu'on a toujours associé médias et pouvoir. Le rôle que jouent les médias paraît plus influent que jamais. Tout au long du vingtième siècle, l'histoire de la sociologie des médias a été liée étroitement à la diffusion des différents médias de masse. Le rapport entre le public et les médias y est pensé en termes de dépendances et de manipulation. Le récepteur ne fait qu'absorber passivement et entièrement les messages médiatiques auxquels il est exposé et ceux-ci sont supposés exercer sur lui un impact à la fois direct, massif et indirect. (11(*)) La métaphore la plus connue est celle de la seringue hypodermique ; elle laisse entendre que l'émetteur peut « injecter » n'importe quelle idée ou n'importe quelle injonction de comportement dans l'esprit de n'importe quel individu. Son discours est un stimulus qui entraîne instantanément, chez n'importe quel récepteur, la réponse programmée. D'autres auteurs ont utilisé la métaphore de l'irradiation comme si un individu était automatiquement influencé par les stimuli médiatiques qu'il reçoit ; d'autres encore dessinant une métaphore télégraphique, appréhendent la communication médiatique comme la transmission linéaire unidirectionnelle ou encore le transport d'un message d'un groupe d'émission à un groupe de réception. (12(*)) * 10 KAYEMBE MALU, A., Méthodologie de l'information et de la communication, cours inédit, dispensé en 1er Graduat, Sciences de l'Information et de la Communication, FLSH, UNIKIN de 2007-2008. * 11 Gregory DERVILLE, Le pouvoir des médias : Mythes ou Réalité, Presse universitaire de Grenoblé, 2e éd., 2005. * 12 DEBBASCH Charles, Etique et pouvoir des médias, in Revue interdisciplinaire de philosophie morale et politique, CIEPHUM, 2003. |
|