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Développement et application des TIC( Technologies de l'Information et de la Communication ) dans les pays africains (Maghreb, francophone, anglophone, lusophone )

( Télécharger le fichier original )
par Joachim N'guessan
Instituto Sénéca Madrid - Master communication corporativa 2011
  

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INSTITUTO SENECA MADRID

MEMOIRE DE FIN D'ETUDE
Master Communication Corporativa

Sujet :

Développement et Application des
Technologies de l'Information et de la
communication(TIC) dans les pays africains

(Maghreb, francophone, anglophone, lusophone)

1

Réalisé par:

Mr. JOACHIM KOUAME N'GUESSAN Session juin 2011

2

Remerciements

J'aimerais avant tout remercier l'unique « Dieu » pour tous ses bienfaits.

Tout au long de cette formation, j'ai été très bien entouré par des personnes qui m'ont guidé, inspiré, encouragé, critiqué et surtout, qui m'ont permis d'avancer.

A ce titre je tiens à remercier mon professeur Mme. Annie Ugarte,

Ma reconnaissance va également à l'ensemble des enseignants d'INSTITUTO SENECA, qui m'ont conduit, grâce à leur savoir et à leur persévérance, au terme de mon cursus universitaire,

Enfin, je dédie ce travail à mes très chers parents. Ainsi qu'à Mme. Isabella Stasi Castriota pour sa générosité envers moi.

A mes chère frères et soeurs, à mon amour et À toute ma famille.

3

Tables des matières

Introduction Generale 3

CHAPITRE 1 : Approche théorique des technologies de l'information et de la communication en

Afrique 4

1. Définition 4

2. Historique et naissance des nouveaux systèmes de communication dans les entreprises

Africaines 4

2.1 Les différents supports de communication dans les entreprises africaines ..................................................................5

2.2. Communication interne....................................................................................................................................6

2.2.1 L'Intranet 6

2.3 Communication Externe....................................................................................................................................6 2.3.1 La messagerie instantanée ou le chat.......................................................................................................6 2.3.2 Le E-mailing.....................................................................................................................................6 2.3.3 La voix sur IP .....................................................................................................................................7 2.3.4 Les réseaux sociaux ............................................................................................................................7 2.3.5 Le marketing......................................................................................................................................8

Conclusion 8

CHAPTRE 2: Impact des Technologies de l'Information et de la communication sur le développement des pays

africains 9

1. Développement et Application des Technologies de l'Information et de la communication en Afrique....................10 1.1 Cas du Maghreb exemple Maroc........................................................................................................11 1.2 Cas des pays francophone exemple La Cote d'Ivoire..............................................................................15 1.3 Cas des pays anglophone exemple le Ghana........................................................................................19 1.4 Cas des pays lusophone exemple Guinée Bissau...................................................................................20

2. Les contraintes de développement des Technologies de l'information et de la communication dans les pays africains..............................................................................................................................................23

Conclusion Générale 24

Bibliographie 25

4

Introduction générale

Nul n'échappe à cette forme d'évolution des nouveaux Medias.

De nombreuses actions sont développées pour intégrer l'Afrique dans le monde des NTIC.

Le sommet de l'organisation de l'Unité Africaine qui s'est tenu le 23 octobre 2001 à Abuja, qui réunissait cinq chefs d'Etats africains (Afrique du sud, Algérie, Egypte, Nigeria, Sénégal), ont adopté la création d'un partenariat pour sortir l'Afrique de la crise.

La fusion de ces initiatives a donné lieu à la Nouvelle Initiative Africaine qu'on a baptisé le NEPAD1 (nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique). Le NEPAD englobe tous les secteurs notamment le développement économique ; la bonne gouvernance basée sur l'Etat de droit et la transparence ; le domaine de la santé avec la lutte contre les grandes endémies telles que le SIDA et enfin les TIC (Technologie de l'information et de la Communication.)

L'Association pour le Développement de l'Education en Afrique (ADEA) (Valérien, Guidon, Wallet & Brunswic, 2003) et la Banque Mondiale (Murphy, Anzalone, Bosch & Moulton, 2002) signalaient le potentiel des technologies de l'information et de la Communication (TIC) pour relever de nombreux défis.

L'Afrique s'inscrit donc dans cette nouvelle tendance d'évolution en favorisant avec une nouvelle forme de communication, que ce soit en interne ou en externe.

Cette forme de communication qui se définit par le fait, d'établir une relation avec autrui, de transmettre un message à quelqu'un, qui pourrait aussi designer l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins vaste et hétérogène. Mais encore, l'action pour quelqu'un ou une organisation d'informer et de promouvoir son activité auprès d'un public, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.

Apres avoir défini le concept de la communication. Nous présenterons d'une part les Nouvelles Technologies de l'Information et de la communication(TIC) partie I et d'autre part l'impact de ces Technologies sur le développement des pays africains partie II.

1 NEPAD: Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) est un programme de l'Union Africaine adopté à Lusaka en Zambie, en 2001.Le NEPAD est, fondamentalement, une nouvelle intervention conduite par les leaders africains pour mener à bien de nouvelles approches et priorités pour la transformation politique et socio-économique de l'Afrique. http://www.nepad.org/fr/nepad?page=7

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CHAPITRE 1 : Approche théorique des technologies de l'information et de la communication en Afrique

1. Définition d'Internet :

Internet est un système d'interconnexion, le réseau des réseaux. Il constitue le réseau informatique mondial. Il permet, de se déplacer, communiquer, acheter, de rencontre ... sans se déplacer, d'aller au-delà des frontière.

Internet aujourd'hui est un outil incontournable dans les systèmes de fonctionnement des entreprises. Il est devenu le moyen de communication le plus adéquat dans toutes les conversations. Il est utilisé sous plusieurs formes mais il se présente généralement sous la forme de sites web.

Un site web est composé d'un ensemble de documents structurés, nommés pages web, stockées (hébergées) sur un ordinateur (serveur) connecté au réseau mondial (internet).Une page web contient essentiellement du texte et est souvent enrichie d'images, de sons, de vidéos et de liens vers d'autres pages web. C'est une vitrine de communication pour les entreprises et les internautes.

2. Historique et naissance des nouveaux systèmes de communication dans les entreprises Africaines.

Internet s'est développé à partir du réseau Arpanet, conçu en 1969 par l'Agence pour les

Projets de Recherche Avancée (ARPA, Advanced Research Project Agency) pour les besoins du

département américain de la Défense. Destiné au départ exclusivement à l'usage de l'armée, le réseau Arpanet a été progressivement introduit au cours des années 1970 au sein des administrations et des universités américaines, notamment en Californie. Arpanet a été connecté en 1990 à d'autres réseaux basés sur le même protocole de communication (TCP/IP). Cette étape majeure marque la naissance d'internet.

Internet met actuellement en liaison des centaines de millions d'internautes à travers le monde. Ainsi nait une nouvelle forme de communication à travers les nouveaux outils découlant de cette fulgurante progression des technologies nouvelles.

L'Afrique ne reste pas en marge de cette progression. En 2006, le Malien

Cheick Modibo Diarra, à la direction de Microsoft Afrique prouve que le continent africain malgré la faiblesse de son économie et de sa pauvreté ne se place pas, surtout ne peut pas être écarté du progrès des technologies nouvelles de l'information et de la communication (TIC).

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Cette décision vient renforcer celle adoptées au préalable par des dirigeants africains en 1994 ou ils présentent leur vision des TIC. Ils engagent à la fois dans une campagne de sensibilisation de leurs ressortissants à la priorité de cette thématique et dans la mise en place d'Internet.

A l'occasion de la cérémonie d'ouverture de Telecom en 1995, à l'UIT (Union Internationale des Télécommunications à Genève, Nelson Mandela inscrit la problématique des télécommunications dans un cadre politique de développement global affranchi des lois du marché et débordant donc le seul secteur commercial. Il souhaite que le secteur TIC constitue la préoccupation de la coopération au développement.

En octobre 1996, à Genève, Alpha Oumar Konaré, alors président du Mali, préconise un partenariat en matière des TIC basé sur la reconnaissance africaine des enjeux

Socio-économiques de celles-ci et sur un Internet qui véhiculerait le contenu africain préalablement préparé par les Africains. Les rencontres régionales sur les TIC et le développement, notamment celle de la CEA, qui a produit l'Initiative de la Société Africaine de l'Information (ISAI), celles de Bamako 2000 et 2002, celles d'Afrinet 1999 et 2000, insistent sur la particularité africaine comme voie d'accès à la société de l'information et la communication.

Dans la plupart de nos sociétés africaine aujourd'hui, elles ont besoin d'informer les environnements dans lesquelles elles évoluent de leurs activités et vice versa. De là, la nécessité de communiquer de la part de ces entreprises devient indispensable. Cette communication se fait aux moyens des outils médias (télévision, la radio, la presse écrite, l'affichage, etc.) et hors média (promotion des ventes, marketing direct, publicité sur le lieu de vente, etc.). Toutefois, l'utilisation de ces moyens commencent à être révolues, voire obsolète pour certaines entreprises.

Les entreprises africaines se tournent de plus en plus vers le nouveau média Internet. Ce dernier apparait comme une aubaine pour les entreprises qui veulent atteindre leurs objectifs de communication. Ainsi pour les atteindre, les entreprise entreprennent d'être visible sur le web, ceci à travers plusieurs opérations : La création d'un site web qui lui est propre et celle d'un compte sur des réseaux sociaux (Facebook, Twitter,...etc.)

L'ensemble de ces opérations est gérée par une personne travaillant généralement au sein de la cellule de communication de l'entreprise.

2.1. Les différents supports de communication dans les entreprises africaines :

Chaque entreprise a une vision personnelle pour accroitre ces revenus. A cet effet, plusieurs politiques de communication sont misent en jeux. Internet devient très vite un facteur incontournable avec le marketing virtuel, Les chats instantanés, les réseaux sociaux.

L'Afrique face à cette croissance va adopter des stratégies nouvelles lui permettant d'établir le lien de communication local ou international.

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Ainsi on retrouve dans les entreprises africaines de nouveaux systèmes de communication à savoir la visioconférence (VOIP) et l'intranet.

Enfin il existe différents supports de communication interne ou externe basés sur les nouveaux outils de Technologies de l'Information et de la Communication(TIC) adoptés par les entreprises africaines que nous allons présenter plus amplement.

2.2 Communication Interne

2.2.1. L'intranet

Plusieurs entreprises africaines aujourd'hui ont compris l'utilité de l'intranet. Il constitue un outil des nouvelles technologies permettant aux entreprises qui l'utilisent d'être plus réactivités et de répondre plus efficacement aux clients. L'Internet comme l'intranet accélère les flux d'informations. Ces outils donnent un meilleur dynamisme par rapport à la concurrence. La mise en place d'une base de données de documents commerciaux, marketing, comptables ou techniques permet d'optimiser la circulation de l'information. Les documents sont disponibles sur le réseau interne tout en filtrant le type d'informations disponibles, chacun disposant de la même source évitant de faire circuler de l'information qui ne serait plus à jour.

2.3 Communication Externe

2.3.1. La messagerie instantanée ou le chat

La messagerie instantanée, le chat ou le tchat désigne un mode de communication bien précis qui permet l'échange de messages textuels, audio ou vidéo entre plusieurs ordinateurs connectés à Internet. Le dialogue est donc interactif.

La plupart du temps, l'utilisation de la messagerie instantanée requiert l'emploi d'un logiciel spécifique appelé Messenger (ex : MSN Messenger de Microsoft) qui se connecte à un serveur de messagerie instantanée.

La plupart des Messenger permet l'échange de fichiers en temps réel. Ce logiciel est donc pratique pour envoyer des fichiers. Cependant reste une problématique. Il convient donc d'éviter d'envoyer des fichiers sensibles.

2.3.2. : L'e-mailing

Un e-mail est un courrier électronique envoyé par un expéditeur à des destinataires (adresse email).

L'action d'envoyer un grand nombre d'e-mail à des destinataires en ayant fait la demande au préalable (opt in) est appelée campagne d'e-mailing.

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Les entreprises utilisent l'e-mail afin de promouvoir leurs produits ou services, d'informer leurs abonnés sur leurs actualités ou pour promouvoir des actions de communication ou de promotion limitée dans le temps (présence sur salon, jeux concours etc.)

L'envoi d'e-mail étant gratuit, une campagne d'e-mailing peut très bien être montée en interne par une entreprise et constitue ainsi un avantage budgétaire non négligeable par rapport au courrier papier.

Cependant, au bout d'un certain nombre d'e-mails envoyés sur la toile par la même adresse (une centaine en général), il se peut que l'e-mail d'expédition soit considéré comme un spam ou blacklisté et donc n'atteint pas son destinataire. Pour un grand nombre d'envoi ,il vaut mieux donc faire appel à des professionnels de l'e-mailing ou embaucher une personne connaissant bien toutes les caractéristiques de ce type de campagne et plus généralement le web.

2.3.3. : La Technologie VOIP

La voix sur IP est une technique qui permet de communiquer par la voix sur des réseaux compatibles IP, qu'il s'agisse de réseaux privés ou d'Internet, filaire (cable/ADSL/optique) ou non (satellite, wifi, GSM) . Cette technologie est notamment utilisée pour prendre en charge le service de téléphonie sur IP Ex : Skype

2.3.4. Les réseaux sociaux :

Un réseau social est un ensemble d'entités uniques (individu, entreprise, association, organisation etc.) reliées entre elles par une interaction sociale.

Ce terme désigne l'ensemble des sites permettant de se constituer un réseau d'amis, de collègues de travail, de connaissances professionnelles etc...en intégrant des outils interactifs (ex : le mur de Facebook et les commentaires associables).

Les réseaux les plus connus sont : Facebook, Twitter, Linkedin et Viadéo. Leur audience les a d'ailleurs transformés en supports publicitaires efficaces et surtout peu coûteux, l'inscription étant gratuite pour créer un profil.

Les principaux réseaux sociaux ont développé des liens publicitaires permettant de cibler la diffusion d'une publicité en fonction de sa cible.

2.3.5. Le Marketing :

Toute entreprise pour sa croissance a besoin d'une stratégie de marketing.

Aujourd'hui, l'internet touche un public plus important que la télévision autrefois. Ainsi, l'internet permet aux entreprises de trouver une cible consommatrice de proximité ou internationale.

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En diffusant des informations à forte valeur ajoutée sur leur serveur, les entreprises captent l'attention d'une cible de clients potentiels. L'utilisation d'un formulaire électronique rempli par les visiteurs permet de les qualifier. L'entreprise accroît ainsi un fichier qui lui permet ensuite de déclencher des opérations de marketing : lancement d'études de marché ciblées, diffusions d'informations complètes sur les produits, organisations de promotion personnalisées selon le profil et les achats des clients. Les services en ligne de géomarketing permettent ensuite une analyse de consommation, de potentiels de marché, de typologies de consommateurs, ou encore de comportements d'achat. L'internet a une forte valeur ajoutée en matière commerciale. Il permet d'ouvrir les portes de l'exportation aux PME/PMI.

Conclusion:

De nos jours, la science et la technologie se développent rapidement. L'internet est une application des technologies nouvelles. Il est un outil de communication externe, un outil de communication interne, un outil de marketing.

Ces outils de communication permettent la création de liens et favorisent la communication instantanée quel que soit l'heure ou le lieu. Internet favorise aussi la communication simultanée entre plusieurs internautes et devient un outil puissant pour le marketing.

Cependant, comment est-il perçu par les pays africains ? Est-il en mesure de se substituer aux autres supports de communication dits conventionnels ?

Quel est son développement et son application au sein des pays africains ?

Ainsi, dans le second chapitre, nous montrerons les impacts de ces Technologies de l'Information et de la Communication(TIC) sur le développement des pays africains.

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Chapitre 2 : Impact des Technologies de l'Information et de la Communication sur le développement des pays africains

INTRODUCTION

Les (TIC) Technologies de l'Information et de la Communication sont considérées aujourd'hui comme un facteur incontournable pour accélérer le développement. Dans toutes les instances internationales, dans tous les discours de chefs d'Etats ou de responsables politiques, dans la plupart des journaux et des médias est proclamée la nécessité pour les pays africains de se connecter aux grands réseaux mondialisés.

Mais si les discours et les écrits à caractère prescriptif convergent vers cette décision, on connaît mal la réalité des processus d'insertion de ces outils et leurs impacts en particulier sur les reconfigurations du pouvoir et des territoires. En effet, le développement de ces technologies pose un défi dans la mesure où elles diffèrent profondément des réseaux matériels de communication sur lesquels s'est fondé le développement industriel des pays africains. Elles modifient profondément les règles de fonctionnement des sociétés et des territoires. La téléphonie mobile ou satellitaire et internet comportent le risque d'un contournement du territoire

de l'Etat: Par le haut, en raison de la dématérialisation des ces systèmes et par le bas, si ces outils prolifèrent dans les réseaux de l'immense secteur dit "informel" qui fonctionne à l'échelle internationale. Aux facteurs proprement techniques qui peuvent jouer sur la remise en cause du rôle de l'Etat, s'ajoute le facteur économique et politique global.

Pour argumenter cette hypothèse, on s'appuiera sur des exemples de pays d'Afrique francophone (la Côte d'Ivoire), anglophone (le Ghana), lusophone (la Guinée Bissau) et Magrébin (le Maroc) qui promeuvent le développement de ces nouveaux outils de nouvelles Technologies de l'Information de la Communication.

1. Le contexte :

Depuis quelques années en effet, les Technologies de l'Information et de la Communication connaissent un essor remarquable. L'actualité du sujet s'impose à tous, le marché du numérique affiche une forme olympique et tous les utilisateurs des TIC sont confiants en l'avenir au regard de la cadence du renouvellement des modèles grand public. De plus, ces nouvelles technologies se développent dans tous les domaines de la vie et ne peinent pas à séduire les foules, les particuliers comme les entreprises. Dans le contexte qui nous concerne, à savoir les TIC dans leur développement et application, ne font pas toujours bon ménage car les acteurs qui sont censés prendre les décisions pouvant conduire à l'adhésion à ce type de technologies dans les pays africains sont eux même incapables d'écrire un SMS. Il faut accepter que l'entrée dans un monde structuré, régi, fonctionnel, ne soit pas une idée partagée par ceux-ci. Il leur faudrait renoncer au système de corruption dans lequel ils sont plus que ravis de s'embourber. La lutte contre la pauvreté demeurant la préoccupation principale des dirigeants

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des Etats africains, cet objectif prime sur l'expansion des TIC. Néanmoins, pour peu que l'on se donne la force de croire en une orientation de développement par les TIC, nous osons croire que ces technologies innovantes peuvent être la source de nouveaux emplois et favoriser la croissance économique. Prenons l'hypothèse que l'on essaie de combler la distance entre l'Europe et l'Afrique, c'est un vaste chantier que l'on se doit de bâtir, mais de manière consentie et mûrement réfléchie. Les TIC sont actuellement d'une part des créateurs d'emploi beaucoup plus que les autres activités économiques et d'autre part des facteurs de développement humain. La construction de sociétés du savoir constitue à notre avis, une vision des sociétés centrée sur les personnes et privilégiant le développement, où l'accès à l'information et à la communication permet à tous les gens de se développer et d'atteindre leur potentiel, voire les Objectifs de Développement du Millénaire.

Les TIC pour l'emploi sont l'un des facteurs clés qui pourront par exemple permettre à l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et à ses partenaires d'obtenir des emplois décents et productifs dans le respect de la liberté, de l'équité, de la sécurité et de la dignité humaines. Ainsi, favoriser le travail via internet peut permettre aux citoyens, en particulier dans les pays en développement, les PMA2 et les petits pays de vivre dans leur environnement et de travailler partout où besoin se fait sentir, ce qui concourt à accroître les possibilités d'emploi au profit des femmes et des personnes vulnérables. Pour ainsi dire, on peut se poser la question de savoir si « les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) seraient à l'origine de nouveaux métiers? » Les TIC sont devenus un instrument indispensable dans la lutte contre la pauvreté dans le monde. D'après une déclaration du PNUD, « les pays qui réussissent à tirer le meilleur parti des TIC peuvent espérer enregistrer une croissance économique fortement accrue, une protection sociale considérablement améliorée et des formes de gouvernement plus démocratiques ».

1. Développement et Application des Technologies de l'Information et de la communication en Afrique

1.1 Cas du Maghreb (exemple Maroc)

a) - Présentation du Maghreb

Le Maghreb est constitué de cinq pays africains, à savoir l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie ainsi que la Tunisie dont le siège du secrétariat général est situé au Maroc à Rabat Cette union est dénommée UMA Union de Maghreb Arabe.

2 PMA: Le Programme alimentaire mondial (PAM, en anglais WFP World Food Programme) est l'organisme d'aide alimentaire de l'ONU. Plus grande organisation humanitaire du monde, le PAM fournit principalement de la nourriture aux personnes souffrant de la faim, au prix de multiples acrobaties : achats des denrées au meilleur prix, transport en zones reculées, course contre la météo. http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_alimentaire_mondial

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Graphique 1 : UMA union de Maghreb Arabe

b) - Historique et développement des TIC au Maroc

Le Maroc fait partie des pays du Maghreb en voie de développement. Il est situé dans le nord de l'Afrique. La politique interne a permis au Maroc de suivre les tendances de la progression des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication. « ...Le monde aujourd'hui vit des évolutions civilisationnelles, scientifiques et technologiques fondamentales. Chaque jour qui passe nous apporte son lot de nouveautés. Parmi les éléments les plus marquants de ces changements, la mutation des systèmes de production et des modèles de consommation, l'émergence des nouvelles technologies de l'information et de la communication et le développement rapide des services vont amplifier la mondialisation, la globalisation des marchés et l'internationalisation des acteurs. La mise en place de cette société de communication annonce un monde où l'information représente la ressource de base des économies et des sociétés. Cette évolution fait de plus en plus appel aux technologies des entreprises et des économies » a déclaré Feu Sa Majesté le Roi Hassan II en s'adressant aux participants des 2èmes journées Nationales des Télécommunications tenues en 1994.

Le Maroc a adopté de grandes stratégies afin de rattraper les retards en termes d'infrastructures constituant ainsi la principale caractéristique de la première décennie du règne de SM.

Le Roi Mohammed VI qui pose les bases du développement économique et social. De nouveaux projets structurants sont mis en oeuvre dans les secteurs des Technologies de l'Information et la Communication. Une restructuration fondamentale du secteur a été mise en oeuvre dès 1998. Elle a consisté essentiellement en une scission de l'ex-Bureau national des postes et des télécommunications (ONPT) en deux entités distinctes, Itissalat Al-Maghrib (IAM) et Barid Al-Maghrib et la création de l'Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT).La libéralisation du secteur des Télécommunications a permis une amélioration du

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volume des investissements, du taux de croissance du secteur et du taux de pénétration de la téléphonie et de l'Internet.

Suite aux Orientations royales, le Maroc a défini en 2001, lors du Symposium national, la stratégie du développement électronique-Maroc à qui vise l'insertion du Maroc dans la société de l'information et du savoir, une stratégie visant la généralisation des TIC dans le système éducatif, l'administration, l'entreprise et la société. Dans le cadre de cette stratégie, le développement de l'administration électronique a été initié par la création, en 2003, d'une commission dans le but de conduire et d'assister les plans d'informatisation spécifiques aux différents ministères, de développer des services en ligne destinés aux citoyens et de moderniser la gestion des affaires de l'Etat.

Le Maroc a adopté une stratégie qui vise la réduction de la fracture numérique dans le but d'assurer un accès équitable à la société de l'information à toute la population marocaine et d'éviter la mise en place d'une société numérique à deux vitesses. Cette stratégie ambitionne la réduction de la fracture numérique à travers la généralisation de l'infrastructure télécoms, l'accès équitable aux services de l'économie du savoir et l'émergence d'une administration de proximité numérique.

Le gouvernement a également signé avec la profession du secteur un contrat-programme

2006-2012, relatif à la mise en oeuvre d'une vision stratégique pour le développement du secteur des TIC. Ce contrat-progrès ambitionne de porter le chiffre d'affaires du secteur à près de 60 MMDH en 2012 et créer plus de 33.000 emplois. Cette même vision tente d'intégrer les TIC à près de 50.000 entreprises d'ici 2012 en vue d'améliorer leur compétitivité et faire profiter 1,8 million d'abonnés à l'Internet d'ici 2012. Sur ce même registre, la Fédération de l'information, des Télécommunications et de l'Offshoring avait récemment annoncé le lancement du fonds de soutien à l'innovation dans le domaine des TIC.

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Graphique 2 : Plan des stratégies et de développement des TIC au Maroc

De même, le gouvernement s'est engagé à porter la part du budget de l'Etat réservée aux TI de 1 à 2%. Il a aussi adapté le cadre de passation des marchés pour favoriser la participation des entreprises nationales.

A cet effet, un nouveau cadre institutionnel, appelé «Pacte de mobilisation positive» a été créé. Il vise le rapprochement entre les besoins des grands donneurs d'ordre et les entreprises du secteur des TI.

Un plan impact 2009-2013 est mis en place par le gouvernement et vise la promotion du secteur des TIC à travers la promotion de l'industrie du logiciel, le développement de la compétitivité des pépinières locales des TIC, le renforcement de la sécurité informatique et l'accélération de la cadence du déploiement de l'usage des TI dans les PME.

Conclusion

Les pays Maghrébins ont pris une part importante dans le développement des Technologies de l'Information et de la Communication.

Au Maroc, notre cas spécifique du Maghreb au regard des multiples avantages du secteur des TIC, la nécessité s'est fait sentir de construire un modèle mettant en évidence la contribution de ce secteur dans l'économie marocaine.

Ainsi, avec la forte présence des TIC et cette émergence de l'économie, la communication via les nouveaux media prend donc de l'ampleur au Maroc tant au niveau des entreprises que les particuliers.

Nous allons voir par la suite comment les TIC se sont développées et sont utilisées en Côte d'ivoire.

2.2 Cas des pays francophones (exemple de La Côte d'Ivoire)

a) - Présentation des pays francophones d'Afrique

Un pays dit francophone est un pays dont une grande partie de la population parle le français. Les pays francophones d'Afrique sont ceux où la langue officielle est le français.

Nous avons 31 pays africains qui sont issus de la colonisation française.

Certains ont adopté la langue française comme langue officielle et d'autres ont privilégié leurs langues locales et en second lieu la langue française.

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Graphique 3 : Les pays francophone d'Afrique

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La Côte d'Ivoire fait partie des pays francophones et fait l'objet de notre étude sur le développement des Technologies de l'Information et de la Communication.

Elle est située dans l'hémisphère nord entre le Tropique du Cancer et l'Equateur. Elle donne sur l'Océan l'Atlantique dans le Golfe de Guinée. Plus précisément, ses coordonnées sont comprises entre 10° et 4° de latitude nord et 10° et 0° de longitude ouest.

La Côte d'Ivoire a 3 110 kilomètres de frontières communes avec 5 pays :

- le Libéria à l'Ouest, 716 km

- la Guinée un peu plus au Nord, 610 km

- le Mali, 532 km et le Burkina Faso, 584 km

- le Ghana à l'Est, 668 km

Capitale administrative : Yamoussoukro (environ 120 000 habitants)

Capitale économique : Abidjan (environ 1 850 000 habitants)

b) - Historique et développement des TIC en Côte d'Ivoire

La Côte d'Ivoire est l'un des rares pays africains à avoir commencé la promotion et l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication dès les années 70. A cet effet, elle a créé la Commission Nationale pour l'Informatique (CNI), le Secrétariat Général de l'Informatique (SGI) et la Commission Ministérielle de l'Informatique(CMI).

Le Conseil national de la normalisation qui fut créé en vue, entre autres objectifs, de normaliser la terminologie de TI, des appels d'offres en TI et autres activités connexes.

Le Centre Informatique Régional de Côte d'Ivoire (CIRC), placé sous la tutelle du Ministère de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, était chargé des TIC dans les secteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les principales institutions actives en matière de réseaux et de TIC sont:

- Institut National Supérieur de l'Enseignement Technique (INSET) à Yamoussoukro, est également l'administrateur du domaine de premier niveau (TLD).

- Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) et l'autre centre majeur de réseautage dans le secteur académique;

- Institut Africain pour le Développement Economique et Social (INADES) gère des centres d'information informatisés et participe à la formation en TIC.

La libéralisation des services à valeur ajoutée a permis aux prestataires de services Internet privés d'entrer sur scène. Il en existait 6.AfricaOnline étant le plus ancien et le plus important d'entre eux. Les autres Fournisseurs d'accès à Internet étaient : Acces Telecom (Globe Access) qui est une joint-venture avec la société française Omnes; Netafric ; Comafric (Comett); AfNet et CI-Telecom (Aviso).

Longtemps secouée par la crise politique, La Côte d'Ivoire met en oeuvre d'ambitieux projets IT pour rattraper son retard dans le domaine des TIC. Il s'agit de lancer une stratégie nationale dans

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les domaines prioritaires pour créer les conditions d'une économie numérique. Ainsi rentrent en jeu les grands contrats de partenariat avec le géant MICROSOFT Afrique afin de soutenir les projets <<e-éducation>> et <<e-gouvernement>> .Entre autres projets d'automatisation de l'administration de l'Etat, les besoins des marchés d'équipements, d'infrastructures, de logiciels de gestion . . . connaitront une accélération très rapide dans les prochains mois.

Autrefois considérée comme le poumon économique de l'Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire représentait près de 40% de l'activité économique de l'Union Economique et Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) composée de 8 pays. Mais la longue crise politique a quelque peu freiné ce dynamisme économique.

Le mobile ne connait pas la crise. Véritable indicateur de la vitalité économique des pays, le secteur des TIC a été fortement impacté par cette crise à bien des égards. Même si les TIC ont généré près de 1,3 milliard d'€ de chiffre d'affaires au cours de l'année 2008-2009, représentant ainsi 6 à 8 % du PIB ivoirien, force est de constater qu'un grand nombre de projets d'investissements dans le secteur ont été gelés ou reportés du fait de l'incertitude entretenue par cette situation politique qui a précédé la longue crise postélectorale.

Graphique 3 : Évolution du nombre de lignes de téléphone fixe (beige), mobile (bleu) et d'utilisateurs d'internet (rouge) : 1998-2007 Source: UIT

En revanche, le secteur mobile n'a pas connu la crise avec un taux de pénétration qui s'établit à près 80% (16 millions d'utilisateurs mobile sur une population totale de 20 millions d'habitants) malgré la trop forte atomicité du marché mobile du fait de la présence de 7 opérateurs de télécommunications. Les investissements avoisinent aujourd'hui les 150 millions d'€. En principe, ces investissements devraient normalement doubler, mais les insuffisances liées notamment au cadre réglementaire inadapté aux enjeux du développement d'une économie numérique freinent les investissements.

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A cela s'ajoute aussi un retard important dans la mise en oeuvre des réseaux de nouvelle génération de service (NGN, 3G...). « Du coup, l'offre de services de contenus locaux est resté très faible », diagnostique André Apete, directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Poste et des TIC à l'occasion d'une communication à CCI de Paris sur les TIC en Côte d'Ivoire.

La pénétration d'Internet reste également très faible dans les foyers, et les entreprises

ivoiriennes. Si le réseau mobile connait un vrai dynamisme malgré la crise, l'Internet, lui, tarde à décoller avec seulement 5,3% de pénétration pour la téléphonie filaire.

A ce jour, on ne dénombre que 100 000 téléphones fixes avec une timide offre ADSL qui s'établit à 60 000 abonnés. Cette offre reste très dépendante de l'opérateur historique, Côte d'Ivoire Télécom. Le taux d'équipement informatique est faible entrainant ainsi une insuffisante appropriation par les populations et groupes sociaux de l'utilisation des TIC en général, sans parler des problèmes récurrents de cybercriminalité.

Conclusion

La Côte d'Ivoire pays de l'Afrique francophone disposait des stratégies pour l'émergence des Technologies de l'Information et de la Communication.

Malgré la crise qui a affaiblit son économie et le retard accumulé dans l'évolution de certains secteurs, ce pays reste déterminé à apporter de très grandes innovations.

Cependant, beaucoup reste à faire du côté des stratégies de prix et de sensibilisation car l'internet reste encore un outil de luxe pour la population.

Ainsi, la Cote d'Ivoire reste encore sous l'emprise des outils anciens (téléphone filaire, analogique, réseau GSM) pour l'établissement de ces communications d'entreprise.

Nous allons voir par la suite le cas du développement et des applications des Technologies de l'Information et de la Communication dans les pays anglophones, plus précisément au Ghana.

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2.3 Cas des pays anglophones (exemple le Ghana)

a) - Présentation des pays anglophone d'Afrique

Les pays anglophones sont les anciennes colonies britanniques en Afrique.

Nous comptions 19 pays en Afrique à savoir Afrique du Sud, Botswana, Ethiopie, Gambie, Ghana, Kenya, Lesotho, Libéria, Malawi, Maurice, Namibie, Ouganda, République-Unie de Tanzanie, Seychelles, Sierra Leone, Soudan, Swaziland, Zambie, Zanzibar et Zimbabwe.

Le Ghana fait l'objet de notre étude sur le développement des Technologies nouvelles à savoir les TIC. Le Ghana constitue une enclave anglophone de 238.000 km2 dans un ensemble de pays francophones, avec au nord le Burkina Faso, à l'ouest la Cote d'Ivoire. Il compte 24 millions d'habitants sur une superficie de 238.537 km2, sa capitale est Accra.

Graphique 4 : Situation géographique du Ghana en Afrique

b) - Historique et développement des TIC au Ghana

Le Ghana est rentré dans le système des Nouvelles Technologie de l'Information et de la Communication avec la création de Ghana Telecom en 1995 pour substituer la division des télécommunications de Ghana Posts and Télécommunications Corporation.

Quelque temps après le secteur est libéralisé. Cela s'intègre dans la politique du gouvernement car le Ghana avait besoin de promouvoir le secteur des TIC. Ainsi une deuxième licence pour l'exploitation nationale a vu le jour .L'opérateur indépendant (Westel) en est le bénéficiaire.

Ghana télécom a été privatisé en 1996, un consortium dirigé par la Malaisie (Telecom Malaysia) ayant pris une participation de 30% dans l'entreprise. Les licences délivrées autorisent les deux sociétés à fournir des services nationaux et internationaux de télécommunications à l'intérieur du

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Ghana: téléphonie classique lignes louées, taxiphones, télégraphe et télex, données, mobilophonie et communications à valeur ajoutée.

La plupart des Ministères et administrations sont informatisées compte tenu de la politique interne de communication établit par les pouvoirs en place afin de tirer profit des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication. Ainsi, nous pouvons constater une forte utilisation des TIC dans les entreprises et organisations ghanéennes, relativement élevées par rapport à l'ensemble de l'Afrique. Mais la pénétration des internautes reste faible. Elle est inférieure à 10% de la population, compte tenu du mauvais état du réseau national fixe et le coût élevé de la connectivité.

En plus, la croissance du secteur des TIC reste encore fortement entravée par le manque de compétences et d'absence de développement des infrastructures. Le développement du secteur local des TIC dépendra dans une grande mesure des efforts déployés par les secteurs public et privé pour répondre aux carences vitales de compétence en matière de TIC.

Cependant, les développements ont désormais accéléré l'introduction de la 3G sans fil et des technologies mobiles à large bande et sans fil tels que HSPA, WiMAX et iBurst, et l'arrivée de trois nouvelles liaisons à fibres optiques internationales entre 2010 et 2012,

Cette politique d'innovation occasionnée par le ministre des TIC a permis de réduire les tarifications très élevés des coûts de la connexion internet. Mais l'accès à internet reste encore très difficile aux entreprises et aux particuliers.

De plus, outre le programme de développement accélère (ADP 2000) pour le secteur des télécommunications, le pays pourrait tirer profit d'une politique intégrée des TIC.

Kofi Annan Centre d'excellence est une initiative conjointe Ghana / Inde. Le projet a été commandé avec la responsabilité de produire les capacités humaines nécessaires pour l'industrie émergente des TIC au Ghana. Le Centre multimédias a aussi pour but de servir les nouvelles entreprises privées de l'industrie. Son transfert au centre de technologie d'affaire est prévu dans la zone libre de Tema

Par exemple, le programme Ghana Vision 2020 reconnait la nécessité de déploiement des TIC pour le développement socio-économique, mais l'adoption d'une approche du développement intégré basé sur les TIC pourrait beaucoup aider le pays à relever les défis socio-économiques auxquels il est confronté. Ce qui serait une étape vers la création d'une économie de l'information et de la connaissance.

Conclusion

Les pays anglophones Africains sont souvent plus avancés dans le domaine des Technologies de l'Information et de la Communication par rapport aux pays des autres colonies.

En face des multitudes avantages, utilisations et impacts que représente le secteur des TIC dans la quasi-totalité des domaines, la nécessité s'est fait sentir de construire un modèle mettant en évidence la contribution de ce secteur dans l'économie Ghanéens.

Cependant, beaucoup reste à faire du côté de la stratégie de pénétration de l'internet dans les entreprises et les foyers Ghanéenne.

Nous allons voir par la suite le cas du développement et des applications des technologies de l'Information et de la Communication dans les pays lusophones précisément en Guinée Bissau.

2.4 Cas des pays lusophones (exemple Guinée Bissau)

a) - Présentation des pays lusophones d'Afrique

Le Portugal, autrefois connue sous le nom de Lusitanie, était à l'origine le pays des Lusitaniens. C'est ainsi que ceux qui parlent le portugais sont appelés des lusophones.

La CPLP (La Communauté des Pays de Langue Portugaise) a été créée le 17juillet 1996 et regroupe 8 pays qui ont des liens avec le Portugal. Nous citons 5 pays africains qui en font partie (Angola, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Mozambique, São Tomé-et-Príncipe).

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Graphique 5 : Les pays africains lusophone

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La Guinée Bissau qui fait l'objet de notre étude du développement des Technologies de l'Information et de la Communication pour les pays lusophones se présente ainsi.

C'est un Pays d'Afrique de l'Ouest , limité au nord par le Sénégal, à l'est et au sud par la République de Guinée (Conakry). De par sa situation géographique, la Guinée-Bissau est donc enclavée en Afrique francophone, entre la Guinée et le Sénégal, sa capitale est Bissau, et s'étend sur 36 125 km2, dont 28 000 km2 de terre. Elle peuplé d'environ 1,59 millions d'habitants.

La Guinée-Bissau est classée 172ème sur 177 pays selon le Programme des Nations Unies, avec 88% de la population vivant avec moins d'un dollar 1 $ par jour. L'agriculture est le secteur économique dominant et engage 82% de la population active. Les 18% restants se déclinent dans les secteurs industriels et les services. L'industrie contribue pour environ 15% du PIB.

Graphique 6 : la Guinée Bissau

b) - Historique et développement des TIC en Guinée Bissau

La Guinée Bissau a pris un énorme retard sur le développement des Technologies de l'Information et de la Communication.

En 2003, on comptait 10.600 lignes téléphoniques principales, soit moins que les 13 120 en 1997. La baisse s'explique par la destruction de l'infrastructure téléphonique pendant la guerre. En 2005, le nombre d'aborné a de nouveau augmenté et il y avait 67.0004 téléphones mobiles en usage, soit une moyenne de 49 pour 1000 personnes. L'accès Internet est disponible uniquement à Bissau, la capitale, où de nombreux cybercafés offrent à basse vitesse la connexion. Les jeunes sont principalement les utilisateurs occasionnels de l'Internet. En 2006, la Guinée-Bissau avait environ 30.000 utilisateurs d'Internet. Il n'y a pas de couverture nationale des réseaux de téléphonie mobile. Seulement Bissau, la capitale, possède deux opérateurs:

Areeba et Telecel. En outre, il existe un nombre limité de lignes fixes dans les autres grandes villes et localités. Il n'y a aucune infrastructure téléphonique, fixe ou mobile, ou d'internet dans les zones rurales.

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Le taux de pénétration d'internet dans les entreprises et les foyers reste quasi nul.

Après l'intégration de la Guinée Bissau dans l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine) en 1996 un prêt de 7 milliards de FCFA, a été accordé par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et Ecobank, Ainsi la Guinée-Bissau compte relancer et moderniser ses deux sociétés publiques de télécommunications, Guinétel et Guinétélécom.

L'économie de la Guinée Bissau est basée sur l'agriculture. Les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication n'ont pas assez d'influence sur sa croissance.

Conclusion

Les pays lusophones en Afrique sont en général des pays pauvres où la population vit sous le seuil de la pauvreté (moins d'un dollar/jour).Les Etats sont plus concentrés à combattre les problèmes de famine. Ainsi, les Technologies de l'information et de la Communication font face à une énorme difficulté quant à leur développement et application dans les structures. Bien que cela puisse apporter une croissance dans l'évolution de leur économie.

La communication reste archaïque car ces entreprises utilisent toujours les anciens systèmes (le téléphone analogique et les lettres) pour communiquer en interne ou en externe.

Pour répondre à ce grand besoin, la Guinée Bissau doit adopter des stratégies d'innovation.

3. Les contraintes de développement des Technologies de l'information et de la communication dans les pays africains

Les TIC en Afrique rencontrent d'énormes difficultés sur plusieurs aspects même s'il faut souligner que des différences significatives existent parfois entre les pays Anglophones, souvent plus avancés que les pays francophones.

Ainsi, l'Afrique doit faire face à plusieurs difficultés spécifiques : notamment des risques côtiers en (Côte d'Ivoire) qui exigent une planification côtière (Guinée-Bissau).

La couverture du réseau souvent insuffisante qui privilégie le plus souvent les bordures côtières fortement densifiées et urbanisées au détriment du reste du territoire.

La faiblesse régulière de la vitesse des connexions internet est liée à l'indigence des infrastructures de télécommunications.

Le coût élevé de la connexion, qui s'explique principalement par la charge des liaisons longue distance et l'étroitesse du marché rend difficile la réalisation d'économies d'échelle significatives.

Outre les freins à l'expansion mentionnés ici, les principaux obstacles à la croissance de l'Internet en Afrique demeurent la faiblesse du pouvoir d'achat, une trop longue négligence des politiques

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publiques à l'égard des nouvelles technologies (encore aggravée par la faiblesse des moyens mis en oeuvre) et un rapport de force le plus souvent en faveur des grands opérateurs privés.

Sans oublier aussi la faiblesse du pouvoir d'achat d'une grande majorité des populations, la maîtrise de ces techniques assure aux pouvoirs qui en disposent une capacité quasi illimitée de surveillance et de contrôle

Un système d'accès aux connaissances trop ludique empêche d'atteindre le stade de la pensée formelle souhaitée. Avec le jeu des médias, la domination de l'aspect amusant, divertissant et facile, semble au contraire générer une plus grande incapacité à fournir l'effort de lecture et d'information nécessaire, qu'on le veuille ou non, indispensable à l'acquisition d'une véritable connaissance.

En Afrique, le risque peut venir du fait qu'en accord avec une vision utopique de ces médias, et la prédominance de solutions conçues ailleurs, le développement des NTIC induise un désinvestissement des systèmes d'éducation habituels, au demeurant coûteux et insuffisants, et bloque la recherche de solutions originales, au profit de techniques qui ne peuvent tenir leurs promesses.

Enfin la diminution drastique de l'aide publique au développement depuis le milieu des années 1990, il existe bel et bien un besoin de recherche locale en matière des TIC mais cela reste quasi inexistant dans presque tous les pays d'Afrique.

Conclusion générale :

Les différentes méthodes employées nous ont permis d'avoir une vision globale sur le développement et application des TIC en Afrique francophone, anglophone lusophone et le Maghreb les TIC étant le reflet de modèle de vie actuel en Occident.

En effet, Nous avons choisi d'introduire notre recherche par une présentation théorique des Technologies de l'Information et des Communications ainsi que leurs différents supports. Par la suite nous avons montré l'impact de cette nouvelle technologie de l'information sur le continent l'africain.

Compte tenu de la progression économique de certains pays africains, nous pouvons déduire que les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication ont un impact sur l'ensemble des pays africains même si cette progression reste faible pour certains.

Cependant, certains pays d'Afrique présentent une absence d'environnement favorable au développement des TICs ce qui conduit à un accroissement du fossé qui les sépare des pays riches. Les TICs introduisent de nouvelles cartes et constituent un outil permettant d'accroître la productivité et la capacité d'innovation, de stimuler la croissance, de favoriser l'employabilité et la création des emplois et d'améliorer la qualité de vie des populations africaines.

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Partout dans le monde, on constate que les plus fortes valeurs ajoutées dépendent des techniques mises en oeuvre pour la production et pour l'échange, ce qui fait des TIC les meilleurs moyens d'échanges en matière de communication d'entreprises.

La remarque est que de nos jours, la communication en Afrique reste et est encore fortement dominée par l'oralité. Il y aurait plus d'avantages à disposer de messageries électroniques et d'autres applications de l'Internet qui exploitent davantage l'oral et le visuel. Les écrans tactiles, les logiciels de reconnaissance vocale, les sites de traduction et la téléphonie sur Internet à moindre frais.

Pour ce faire, les Etats africains doivent mettre en place des stratégies permettant aux populations de disposer des TICs, réduire les coûts de communication pour briser la fracture numérique, sensibiliser et former les populations à l'usage des TICs, enfin, encourager les initiatives populaires d'appropriation de ces TICs.

Bibliographie :

Ouvrage

- Communication-politique-et-communication-electorale-sur-l-internet5.html#toc9 .Mémoire présenté par Marjorie PONTOISE

Articles

Tic ; le Maroc Par Ghita Ismaïli ( http://www.afd.fr/home/pays/afrique/geo-afr/guinee-bissau#.UFdecrLN-Zc )

· Choisir sa connexion Internet, pp 2. Par Antoine Paci Webographie Site web

http://www.itu.int/TELECOM/wt95/pressdocs/mandst-f.html http://www.itu.int/newsarchive/press releases/1995/ITU95-25-fr.html http://www.reseauafricanet.org/anais/ARTICLES/ARTICLE50.HTML http://www.codesria.org/spip.php?article841&lang=en http://fr.wikipedia.org/wiki/Union du Maghreb arabe

http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2012/6/28/le-maroc-roi-de-loffshoring-en-2012 181373.html

26

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pays francophone

http://www.fratmat.info/accueil/economie/15720-developpement-des-tic-microsoft-renforce-son-engagement-aux-cotes-de-la-cote-divoire.html

http://www.cipaco.org/spip.php?article836 http://news.abidjan.net/h/435489.html






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