Analyse de cycle de vie appliquée à un système de production d'eau potable : cas de l'unité industrielle SODECI nord-riviera( Télécharger le fichier original )par Yannick Diby Armel BAIDAI Institut de Formation à la Haute Expertise et de Recherche - Master II Genie de l'Environnement 2011 |
ANNEXESAnnexe 1 : Tableaux récapitulatifs de la législation environnementale en Côte d'Ivoire Annexe 2 : Contribution des différents processus unitaires a l'éco-score global du système de production d'eau potable par la station SODECI - Nord Riviera Annexe 3 : Données toxicologiques et écotoxicologiques sur l'hydroxyde de calcium [Ca(OH)2] et ses dérivés Annexe 4 : Traitement des boues de chaux par lits de séchage conventionnels ANNEXE 1 : TABLEAUX RECAPITULATIFS DE LA LEGISLATION ENVIRONNEMENTALE EN COTE D'IVOIRE Tableau 1: Législation nationale
Tableau 2 : Accords et instruments internationaux
ANNEXE 2 : CONTRIBUTION DES DIFFERENTS PROCESSUS UNITAIRES A L'ECO-SCORE GLOBAL DU SYSTEME DE PRODUCTION D'EAU POTABLE PAR LA STATION SODECI - NORD RIVIERA Figure 1 : Réseau des processus unitaires et contribution à l'éco-score global du système de production d'eau potable par la station SODECI - Nord riviera (généré par Sima Pro 7.1) Figure 2 : Diagramme de contribution des différents processus unitaires à l'éco-score global DU système de production d'eau potable par la station SODECI - Nord riviera (généré par SimaPro 7.1) ANNEXE 3 : DONNEES TOXICOLOGIQUES ET ECOTOXICOLOGIQUES SUR L'HYDROXYDE DE CALCIUM [CA(OH)2] ET SES DERIVES Tableau 1 : Données écotoxicologiques sur l'hydroxyde de calcium (source : Fiche de données de sécurité pour Ca(OH)2 - HEIDELBERG-CEMENT AG, mars 2011)3(*)
Tableau 2 : Données toxicologiques sur l'hydroxyde de calcium (source : Fiche de données de sécurité pour Ca(OH)2 - HEIDELBERG-CEMENT AG, mars 2011)4(*)
ANNEXE 4 : TRAITEMENT DES BOUES DE CHAUX PAR LITS DE SECHAGE CONVENTIONNELS 1. Définitions Le lit de séchage est un ouvrage permettant d'obtenir directement, par simple filtration des siccités élevés sous réserve de bénéficier de conditions météorologiques favorables ou de disposer de superficies suffisantes. La technique des lits de séchage se pratique à l'air libre sur des boues liquides et combine évaporation naturelle et drainage de l'eau libre à travers un massif filtrant. Le dispositif permet d'atteindre pour les boues de chaux des siccités de l'ordre de 50 à70 %, au bout de 3 semaines en moyenne, en fonction des conditions climatiques. Les boues sont ensuite ratissées manuellement, reprises et stockées, avant d'être envoyées vers leurs filières d'élimination (admission en réseau d'assainissement, évacuation vers un site de décharge) ou de valorisation (épandage agricole). 2. Configuration et principe de fonctionnement des lits de séchage La configuration suggérée consiste en au moins deux bassins rectangulaires de faible profondeur, afin d'alterner les étapes de remplissage et de séchage sur l'un ou l'autre lit (le nombre total de lit sera fonction des volumes totaux de boues à sécher). Les bassins conçus et dimensionnés en fonction du volume de boues générés, consisteront en bacs en béton dont le plancher est rendu étanche par une bâche ou un radier béton. La partie inférieure, comprend un massif filtrant, non colmatant, composé de couches superposées de galets, graviers et sable grossier, et doté d'un système de tuyauterie (drain et vannes de drainage) pour le drainage de l'eau d'infiltration (figures 1 et 2). Le drain disposé dans le matériau du lit sera est isolé et rempli d'eau, afin d'éviter tout problème de colmatage. Enfin, Les lits seront conçus selon le principe des décanteurs de manière à déverser directement le surnageant, dans le réseau d'eaux usées. Les lits devront être conçus de façon à permettre un enlèvement aisé des boues sèches par des équipements mécaniques ou par de la main d'oeuvre humaine. La surface requise pour la mise en place des lits, peut être estimée par la formule suivante : Où, A (m²) correspond à la surface des lits ; N au nombre d'épandages par année, D : épaisseur de boues épandues en mètre (m) V: volume annuel de boues à traiter (m3). Figure 1 : Schéma de coupe longitudinale d'un lit de séchage 2.1. Fonctionnement Le fonctionnement des lits de séchage repose sur deux principes simples : la filtration sur lits drainants et le séchage naturel. Les boues fraîches injectées en continu dans l'ouvrage (vanne de drainage fermée), sont soumises à la décantation naturelle (pendant 4 h au minimum), le surnageant étant évacué par déversement (vannes murales). L'injection est arrêtée lorsque le volume de remplissage prévu au dimensionnement sera atteint. Le plan d'eau est alors abaissé très lentement, par ouverture des vannes de drainage, pour éviter toute remise en suspension des boues. Pour un mode d'exploitation hebdomadaire (volume de boues traitées correspondant à la production de boues d'une semaine), le lit est laissé en phase de séchage durant une semaine, avant un nouveau remplissage, et le flux d'effluents est détourné vers un autre lit. Après dix remplissages successifs, le lit est laissé en séchage durant un période variant en fonction des conditions climatiques. En effet, la durée du cycle de séchage est intimement liée à la climatologie, spécifiquement à la pluviométrie. De fait le dimensionnement doit prévoir la mise en oeuvre de superficies suffisantes, permettant de s'affranchir des périodes pluvieuses. La période optimale de séchage des boues est estimée entre 60 et 80 jours. Au bout de cette période, les boues pourront être récupérées par raclage quand elles ne collent plus au sable. 2.3. Avantages et limites du dispositif L'avantage principal des lits de séchage réside dans le fait qu'ils ne nécessitent aucune source d'énergie (autre que celle du soleil) pour leur fonctionnement et permettent une réduction substantielle du volume des boues produites. Par ailleurs, leur conception relativement simple, la faible technicité qu'ils requièrent pour leur exploitation, leurs couts d'investissements modérés (peu de génie civil), ainsi que la bonne intégration paysagère dont ils bénéficient (ouvrages semi-enterrés dont la hauteur ne dépasse pas 50 cm), leur confèrent le caractère de dispositif de traitement de choix. Cependant, cette méthode de déshydratation nécessite de grandes surfaces, ce qui peut se révéler particulièrement problématique en milieu urbain. De plus, son principe de fonctionnement intimement lié aux conditions climatiques, peut engendrer des difficultés d'exploitation notamment en cas d'importantes périodes pluvieuses. Un des inconvénients majeurs également, associés à cette technique s'exprime à travers le besoin élevé en main d'oeuvre qu'elle nécessite pour l'enlèvement des boues, qui est susceptible d'accroitre les couts d'exploitation des ouvrages. * 3 Disponible à www.heidelberger-kalk.de * 4 Disponible à www.heidelberger-kalk.de |
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