CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre étude
intitulée : « analyse critique de la politique
industrielle en RDC ».
Dans l'ensemble de notre travail, il nous a semblé
intéressant de mener une analyse critique sur les politiques
industrielles en République Démocratique du Congo.
Cela étant comme l'indique son intitulé, le
premier chapitre est consacré au cadre théorique ;
définition des concepts de base, politique industrielle, pouvoirs
publics, le concept économique des ressources naturelles, croissance
économique.
Le deuxième chapitre a porté pour sa part sur la
présentation du cadre d'analyse.
Enfin le troisième chapitre est consacré
à l'analyse critique de la politique industrielle en République
Démocratique du Congo.
La question principale de notre étude est fondée
sur une analyse critique des enjeux, évolution et efficacité de
l'ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics pour modifier et
orienter l'évolution des activités industrielles en RDC.
Quelques méthodes et techniques nous ont
accompagnées pour le bon cheminement de notre analyse, à
savoir : la méthode inductive, la méthode analytique, la
méthode dialectique, la technique documentaire et la technique
d'observation.
Retenons que la réglementation des activités
productives à connu plusieurs réformes ces dix dernières
années en RDC, nous avons entre autres : la reforme du secteur
minier avec la nouvelle loi minière de 2002, la réforme du
secteur forestier congolais reposant notamment sur l'élaboration d'un
code forestier et le nouveau code d'investissement consacré par la loi
N° 004/2002. En dépit de toutes ses reformes, les pouvoirs publics
ont entrepris tout une série d'études des faisabilités
pour relancer le secteur industriel mais dans l'ensemble, ils n'ont pas
menés une politique industrielle rigoureuse.
En effet, faute d'une politique rationnelle et efficace
d'industrialisation, la RDC connait depuis plusieurs décennies, la
recrudescence de la récession économique structurelle entrainant
par conséquent la baisse généralisée de
l'activité économique. L'industrie congolaise de transformation
est caractérisée par une forte dépendance des importations
des biens tant intermédiaires que d'équipement, la mauvaise
répartition régionale, la sous-utilisation de ces unités
de production et l'accès au crédit très limité.
Quant à l'investissement, malgré les exonérations
accordé par l'actuel code des investissements, il demeure malgré
tous très bas dans ce secteur.
Le secteur minier se caractérise par des multiples
entorses faites à la loi minière par les autorités
congolaises avec comme conséquence la revisitassion des contrats
miniers.
En confrontant l'ensemble des mesures et actions intervenues
dans le déroulement des activités productives aux
différentes réalités politico-économiques on est
arrivé au résultat, tel que, outre l'inefficacité des
politiques industrielles en RDC, le disfonctionnement du secteur productif est
aussi le fruit d'une instabilité politique et du manque de
continuité des différents programmes gouvernementaux.
En définitive, ce travail en tant qu'oeuvre humaine a
des faiblesses, sur ce, sans prétendre épuiser toute la
matière relative à notre sujet, nous osons croire avoir
contribué à l'identification des difficultés dans
l'orientation des activités productives du pays.
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