II.3. Prospections Géochimiques
La prospection géochimique consiste en la mesure du
contenu en un ou plusieurs éléments en traces des roches, des
sols, des sédiments de ruisseau, de la végétation, de
l'eau ou des gaz.
Le but de ces mesures est la mise en évidence
d'anomalies géochimiques, c'est-à-dire de concentrations
anormales en certains éléments contrastant nettement avec leur
environnement qui représente le fond géochimique.
Une anomalie peut être défini comme toute teneur
plus élevée ou plus basse que le fond géochimique.
(CHAUSSIER et MOER, 1992)
II.4. Forage
Il n'existe pas des moyens ou des techniques permettant
à partir de la surface de déceler avec certitude la
présence des hydrocarbures dans le sous-sol. (NGUYEN,
1993). Les géologues et les géophysiciens ayant
définis où et à quelle profondeur pourrait se trouver un
gisement d'hydrocarbure, arrive l'étape essentielle de la
prospection : le forage. (BAUQUIS et BAUQUIS,
2004). Ces forages pétroliers sont effectués afin
de confirmer cette présence possible et la nature des hydrocarbures
éventuellement contenus dans la roche réservoir.
(NGUYEN, 1993)
Le forage a donc pour objectif de créer une liaison
entre la surface et la formation cible, en forant les couches
géologiques sur des profondeurs pouvant atteindre une dizaine de
milliers de mètres.
Si les résultats du forage d'exploration (premier puits
foré dans la zone) se révèlent positifs, il s'agit ensuite
de délimiter le gisement découvert et d'en apprécier
l'intérêt en forant des puits supplémentaires.
Que le forage soit positif ou non, il procure au
géologue d'importantes informations sous forme des carottes, de
déblais et d'enregistrement électrique au fond du puits.
(FEUILLET-MIDRIER, 2002)
Conclusion
Au cours des cinquante dernières années, des
méthodes modernes de recherche géologique ont nettement
augmenté les chances de découvrir des nouveaux champs
pétrolifères.
Malgré ces techniques modernes et la haute
qualification des géologues et géophysiciens, la
découverte de gisements reste une activité très
incertaine. Les géologues et les géophysiciens disposent de
plusieurs outils pour identifier les zones potentielles de forage. La
géophysique, grâce aux techniques sismiques, est la
première à voir l'invisible, le réservoir (DUBOIS
et DIAMENT, 2005).
Elle révèle les pièges d'hydrocarbures
possibles, mais ne fournit habituellement pas d'indications directes de la
présence de ces hydrocarbures. Le forage est la seule façon
sûre de vérifier s'il y a bel et bien du pétrole et/ou du
gaz dans les structures (La Société royale du
Canada)
Aucune méthode ne garantit aujourd'hui le succès
même si les avancés techniques les plus récentes
réduisent sensiblement l'incertitude, et donc le risque inhérent
à la recherche pétrolière. (GERARD,
2000)
La technique de prospection géophysique présente
le domaine où les investissements de la prospection
(pétrolière essentiellement) sont les plus élevés
(plus de 80% des dépenses de prospections des compagnies
pétrolières (DUBOIS et DIAMENT,
2005).
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