6.3. Les flux de
la filière
6.3.1. Flux physiques
Il a été très difficile, voire impossible
d'estimer les quantités de matières qui entrent dans la
filière à cause de l'absence d'information. L'estimation des flux
physiques s'est donc limitée aux quantités de plants. Il ressort
de la figure 11 que l'utilisation des plants par les membres des groupes est la
principale destination des plants, suivie par la vente.
Figure 11 : Destination des plants
Les quantités produites et vendues des plants
d'avocatier, manguier, safoutier et kolatier pour les années 2009, 2010
et 2011, sont présentées de manière globale à la
figure 12. Il en ressort que les quantités produites sont
supérieures à celle vendues. Ceci parce que la production est
premièrement destinée à l'usage des membres de la
pépinière et c'est le surplus qui est vendu (figure 11). Ces
quantités (produites et vendues) évoluent au fil des
années de façon presque similaire.
Figure 12 : Quantité de plants produits et
vendus par an
On observe des disparités entre les espèces.
L'évolution des quantités produites et vendues par espèce
et au fil du temps est représentée par la figure 13.
Figure 13 : Quantité de plants produit et
vendu par an et par espèce
Pour le safoutier et le manguier, on observe une baisse de la
production entre 2009 et 2010 et une hausse entre 2010 et 2011. La baisse est
due à la réduction des besoins des membres en plants en 2010,
suite aux grandes quantités intégrés en 2009. La hausse
est due à l'arrivé de nouveaux membres dans les groupes et le
souci de rentabilisé l'activité.
Pour l'avocatier : les quantités produites et
vendus évoluent similairement. Elles s'accroissent avec le temps. La
demande des membres en plants d'avocatiers est constante et augmente avec le
temps. Dés qu'il y a un excédent il est vendu.
Pour le kolatier on observe en 2009 et 2010 une très
grande production. Cette production est absorbée par les membres,
d'où des faibles ventes. La demande des membres diminue en 2011
d'où une baisse de la production.
6.3.2. Flux de connaissances
Quatre vingt huit pourcent des délégués
de pépinières affirment que le groupe a reçu des
formations qui portaient sur : les techniques de multiplication
végétative, la construction des propagateurs, la gestion de la
pépinière, gestion des fonds. Les centres de ressources ruraux
promus par l'ICRAF assurent une formation en permanence des groupes.
|