A ma famille, Mme MUZAMA FUNZI Chantal et Mes enfants RABBI
MUZAMA et REBECCA MUZAMA pour les sacrifices consentis pour que je
parachève mes études en ADDICTOLOGIE.
Ma profonde gratitude va à nos frères et soeurs,
amis et collègues du CDAG de Rambouillet, avec lesquels nous avons
partagé des moments inoubliables pendant ce cycle post-universitaire, ou
de ceux qui, de loin ou de près, d'une manière ou d'une autre,
ont concouru à ma formation continue en SANTE ;
particulièrement à Mme M-C HUGONNET pour ses conseils et la
saisie de ce travail,
Paris René Descartes
LES MEFAITS DE L'ALCOOL DANS L'APPRENTISSAGE DES
JEUNES
Gaspard MUZAMA FUNZI
Travail présenté en vue de l'obtention du
« DU en ADDICTOLOGIE - MORBITE ET COMORBITE
PSYCHIATRIQUES ».
Année universitaire 2012-2013
DEDICACE
Je dédie ce travail à mon épouse Chantal
MUZAMA pour le soutien moral, matériel, éducationnel, financier,
dont nous gardons un souvenir merveilleux.
A nos Enfants RABBI MUZAMA et REBECCA MUZAMA.
A notre meilleur ami Yoshua Masiya, pour ses sacrifices tant
spirituels, matériels que financiers et ses conseils qui nous ont
été d'une contribution inestimable.
REMERCIEMENTS
A l'issue de ma formation continue à l'Université
PARIS DESCARTES, j' exprime ma gratitude à toutes les personnes qui
n'ont cessé de m' apporter leur précieux soutien pour
l'aboutissement de ce travail.
Ainsi j'exprime ma profonde gratitude à tous les
Professeurs de l'Université Paris V en général et
particulièrement à ceux du Département de la Santé
pour leur dévouement témoigné dans la formation de ce
cycle d'études POST-UNIVERSITAIRE.
Je remercie le Dr JEAN-CLAUDE LEBEAU pour avoir accepté de
lire et corriger ce travail. Ses remarques objectives m' ont été
précieuses dans la réalisation de ce mémoire .
sommaireINTRODUCTION 4
CHAPITRE PREMIER: QUELQUES GENERALITES SUR L'ALCOOL 8
I.1. DÉFINITION Alcool (chimie) 8
I.2. ETUDE CHIMIQUE 8
I.2.1 Nomenclature 8
I.2.2. Classification 9
I.2.3. Production et synthèse 10
I.2.4. Utilisation 10
I.2.5. Propriétés physico-chimiques 11
I.2.6. Réactivité 12
I.2.7. Réactions 12
? À partir d'un hydracide 13
?À partir de dérivés d'acides inorganiques
14
I.2.8. Exemples 15
I.2.9. Toxicité 15
CHAPITRE DEUXIEME : METHODE ET MATERIELS 17
II.1. DESCRIPTION DU CADRE D'ETUDE 17
II.2. TYPE D'ETUDE 17
II.3. ECHANTILLONNAGE 17
II.3.1. Choix de la zone de santé 17
II.3.2. Taille de l'échantillon 17
II.3.3. Echantillonnage 18
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DE RESULTATS 19
III.1. CARACTERISTIQUES DES SUJETS DE L'ECHANTILLON 19
Tableau N° 1 : Répartition des sujets selon
l'âge 19
Tableau N° 2 : Répartition des sujets par sexe 20
Tableau N°3 : Répartition des sujets selon le niveau
d'étude 20
III.2. Alcoolisation 20
Tableau N°4 : Âge de la première prise de
l'alcool 21
Tableau N°5 : Habitude de boire de l'alcool 21
Tableau N°6 : Motivations à boire 22
Tableau N°7: Occasions qui poussent à boire 22
III.3. CONNAISSANCE DES MEFAITS DU TABAC 23
Tableau N°9: Nocivité de l'alcool 23
Tableau N°10: Pathologies de l'alcool 23
III.4. LES MESURES LEGISLATIVES CONTRE L'alcool 24
Tableau N°11 : Niveau d'étude et avis de nos
enquêtés concernant les 24
différentes mesures législatives contre l'alcool.
24
III.5. CONNAISSANCE SUR LES MALADIES IMPUTABLES AUX BOISSONS
ALCOOLISEES 25
CHAPITRE 4 26
IV.4. AGE DE LA PREMIERE PRISE DE L'ALCOOL 28
IV.5. NOCIVITE DE L'ALCOOL 28
IV.6. ROLE DE L' ALCOOL DANS LA GENESE DES MALADIES 28
IV.7. LA LEGISLATION EN MATIERE DE l'ALCOOLISME 29
CONCLUSION 1 31
CONCLUSION 2 32
BIBLIOGRAPHIE 32
RESUME 33
INTRODUCTION
Dans le cadre de ma formation continue en addictologie (
morbidité et comorbidité psychiatrique ), le désir de
travailler sur les rapports des jeunes d'aujourd'hui avec l'alcool et /ou la
drogue s'est imposé à moi.
A la suite de mes consultations dans le centre d'information et
de dépistage des infections sexuellement transmissibles, VIH-sida et
hépatites (CIDDIST), l'idée m'est donc venue de
m'intéresser à ce sujet.
De plus, suite à de nombreux faits divers survenus ces
derniers mois en France, la question de l'alcoolisation et de la drogue chez
les jeunes est devenue un phénomène de premier plan qui
interpelle les pouvoirs publics et les politiques sanitaires. Dans un
reportage internet, on pouvait voir qu'une nouvelle forme d'alcoolisation avait
augmenté chez les jeunes : le « binge drinking » :
il a pour objectif d'absorber très rapidement et en grande
quantité de l'alcool pour parvenir le plus rapidement possible à
l'ivresse. Ce phénomène concerne essentiellement les adolescents
de 14 à 18 ans.
L'histoire de la construction des « habitus »
au sens bourdieusien du terme montre que la consommation d'alcool est
associée à différentes situations sociales et
sociétales.
L'alcool est un produit obtenu par la fermentation de
végétaux riches en sucres dont la consommation est très
réglementée en France, voire interdite dans certains pays.
L'alcool est une substance psycho-active qui agit dans le système
nerveux. Sa consommation à court terme provoque une sensation de
bien-être, de plaisir, d'excitation, alors qu'en quantité
importante, elle peut engendrer l'ivresse, des nausées et autres
douleurs désagréables.
Aujourd'hui, l'alcoolisation des jeunes est devenue un
problème de santé publique ; il s'avère que la
consommation en forte quantité s'est démocratisée et est
même devenue à la mode.
Comme le constate Pierre Coslin1(*) ( Les conduites a risques à
l'adolescence), l'adolescence est une période de changements
physiques, physiologiques ou encore sociaux. L'instabilité qu'ils
engendrent s'est amplifiée ces dernières années avec la
perte des repères, l'éclatement des familles ou encore la peur de
l'avenir. De ce fait, certains jeunes vont tenter d'oublier ces
problèmes à travers une consommation élevée
d'alcool. Ce qui peut être épisodique au départ peut
très vite conduire vers une alcoolisation chronique et
régulière chez les plus faibles et vulnérables d'entre
eux. C'est également pendant l'adolescence qu'a lieu la
découverte des usages de produits dits psycho-actifs (alcool,
drogues....), l'adolescence étant une période où les
jeunes, fragilisés et vulnérables, sont à la recherche de
l'interdit, de la transgression des normes et des codes.
Les premiers résultats de l'enquête ESCAPAD en 2008
mettent en évidence qu'un peu moins de 80 % des jeunes âgés
de 17 ans déclarent avoir déjà consommé de l'alcool
au cours du dernier mois. Encore pluimportant, l'enquête montre que 8,9%
d'entre eux boivent de l'alcool régulièrement, et 0,8%
déclarent en boire tous les jours de l'année. D'autres chiffres
peuvent interpeller : un adolescent sur trois connaît sa
première "cuite" avant 15 ans, et trois jeunes sur cinq ont
déjà consommé de l'alcool à cet âge (65 % des
garçons, 59 % des filles). Durant cette période difficile qui est
l'adolescence, un certain mal-être peut apparaitre ; boire de
l'alcool permet de s'évader. En effet, beaucoup de jeunes font un
parallèle entre l'alcool et la fête, symboles par excellence de la
rupture avec le quotidien. En conséquent, l'ivresse est plus
fréquente, et concerne plus de jeunes qu'auparavant.
On peut se poser les questions suivantes ; pourquoi les
jeunes aujourd'hui boivent-ils? Pourquoi est-ce le plus souvent à cet
âge que l'on commence à consommer?
La question d'un possible alcoolisme de l'adolescent fait
problème, et, encore aujourd'hui, il existe peu de travaux à ce
sujet. S'il est possible de consulter des études de l'INSERM, notamment
sur les modes d'alcoolisations des jeunes, de nos jours et dans les ouvrages
sociologiques, adolescence et alcoolisme sont des termes peu souvent
associés.
Comme le souligne Daniel Bailly 2(*), spécialiste de la relation parents-enfants et
des comportements addictifs chez les jeunes ( Particularité cliniques
de l'alcoolisme de l'enfant et de l'adolescent (p170)) :
"Cette méconnaissance des conduites d'abus d'alcool chez l'enfant et
l'adolescent apparaît d'autant plus préjudiciable que l'on sait
que la plupart des sujets adultes traités pour alcoolisme a
débuté sa consommation excessive d'alcool avant l'âge de 20
ans".
Comment expliquer ce phénomène si
précoce?
Aujourd'hui dans nos sociétés, l'alcool est
partout dans les publicités, revues, magasins, en passant par la
télévision, ou encore dans nos frigidaires ! Certains vont
jusqu'à dire que l'alcool est une drogue « licite »,
culturellement acceptée dans les moeurs de nos sociétés.
On peut donc constater que la consommation d'alcool est
intériorisée en France. On peut même affirmer qu'il existe
une symbolique historique à propos de l'alcool, contre laquelle il est
difficile de lutter.
Cependant, l'alcool consommé quotidiennement et en
certaine quantité provoque chez la personne une dépendance
physique et psychologique. Comme le démontre Raymond Gueibe 3(*) ( L'alcoolisme au
quotidien (page 59)), l'alcool est intégré à
notre culture et certaines personnes peuvent en consommer dans le but de
ressentir les même effets que la drogue tels que les sensations
d'évasion, d'euphorie, l'oubli des soucis. Pour Gueibe, chaque culture a
sa drogue.
Alors que la mobilité sociale, la précarité,
les inégalités homme/femme ou encore le chômage sont des
phénomènes sociaux dont l'étude est devenue classique en
sociologie, l'alcoolisation des jeunes reste encore un objet de recherche peu
étudié. Il existe peu de recherche du côté des
sciences sociales dans ce domaine, qui pourtant aujourd'hui est un
phénomène qui mérite d'être analysé dans nos
sociétés occidentales, et plus particulièrement en Europe.
En effet, la sociologie s'est très partiellement
intéressée aux trajectoires de consommation et aux significations
que les individus attribuent à ces pratiques, comme le remarque Sophie
Le Garrec 4(*) ( Ces ados
qui `en prennent'). Elle constate que les sociologues ont le plus souvent
analysé ce problème sous l'angle de la déviance ou de la
marginalité. Ainsi que le remarquent les sociologues Castel ou
Clément, ce sujet a longtemps été délaissé
et abandonné aux sciences biomédicales : il y a eu une
"problématisation médicalisée" de ce
phénomène.
C'est pour cela que je m'efforcerai, dans le cadre de mon
mémoire, de comprendre les significations attribuées à ces
pratiques d'alcoolisation chez les jeunes, d'en analyser les configurations et
les évolutions et de m'intéresser aux manières de
consommer ce produit.
Cependant ,il ne faut pas confondre deux phénomènes
qui sont bien distincts : l'alcoolisation, c'est-à-dire la consommation
plus ou moins modérée d'alcool ou de boissons alcoolisées
de façon relativement régulière, et l'alcoolisme qui est
l'addiction à l'alcool contenu dans les boissons alcoolisées et
qui rend une personne totalement dépendante à cette substance.
Boire de l'alcool n'est pas une activité sans
conséquence : cela suggère une organisation, qui
répond à des codes, des valeurs, des normes de sociabilité
et de convivialité établis. Les dernières enquêtes
sur le sujet montrent que la consommation d'alcool est
généralement en diminution en France et dans le reste de
l'Europe. Cependant, on peut constater un phénomène de
banalisation de l'alcoolisation chez les jeunes. La première
"défonce" arrive dès 16 ans. La surconsommation chez les jeunes
est aujourd'hui banalisée. En effet, boire devient un
élément indispensable au bon fonctionnement de la fête afin
de s'amuser. C'est cette banalisation de la "cuite massive" qui pose un
réel problème dans nos pays occidentaux. De plus, cette
alcoolisation rapide , majoritaire chez les garçons, devient de plus en
plus un phénomène de "mode" chez les filles.
Malgré une consommation de boissons alcooliques en
constante diminution en France et en Europe depuis plusieurs décennies,
une nouvelle forme plus alarmante d'alcoolisation abusive a vu le jour chez les
jeunes et occupe aujourd'hui une place importante dans nos
sociétés et dans notre culture. L'alcool est
intégré socialement et culturellement en France, par une
tradition bien française de l'alcool avec pour acteur principal le vin,
qui participe au rayonnement de notre pays à travers le monde.
Cependant, aujourd'hui, les jeunes français boivent comme dans les pays
anglo-saxons et ainsi pratiquent l'alcool « défonce »,
c'est-à-dire qu'ils sont abstinents la semaine et boivent
énormément d'alcools forts le week-end.
La consommation d'alcool est souvent vue comme un passage
obligatoire, un rituel de la jeunesse, puisqu'il est profondément
intégré à de nombreux aspects de la vie quotidienne ou
festive et est inséré dans de nombreuses normes sociales.
Qu'est-ce qui pousse les jeunes à se « saoule »r et
à boire autant d'alcool pour «faire la fête» ? L'alcool
est-il un facteur d'intégration important ? Existe-t-il un malaise chez
les jeunes ? Consommer de l'alcool, est-ce une déviance dans le sens
propre de la sociologie de Becker ? L'alcool est-il un rite de passage
d'adolescent à adulte ?
La consommation d'alcool est-elle dûe à une
recherche de sensations fortes chez les jeunes ? Pourquoi l'alcool est-il
devenu nécessaire pour profiter pleinement d'une soirée ? Quelles
raisons poussent les jeunes de 13 à 24 ans à consommer des
boissons alcoolisées en soirée ?
Il ne faut surtout pas oublier que
« jeunesse » est un terme très vague, surtout en
sociologie ; il n'existe pas une « jeunesse
standard », mais bien plusieurs dont les frontières et la
définition ont évolué au cours de l'histoire. Oliver
Galland5(*) (Sociologie
de la jeunesse) explique que la jeunesse est une période de
changements, de bouleversements chez un individu : «
L'adolescence est donc un âge de transition particulièrement
propice à une remise en question des règles et à une
contestation des figures d'autorité. C'est un âge de grande
fragilité ».
Dans un premier temps, nous retracerons l'historique de la
consommation de l'alcool dans la société française. Ce
produit qui était autrefois considéré comme sain est
devenu au fil des décennies un symbole de déviance. La
consommation à outrance est maintenant perçue comme une maladie,
même s'il existe en France une certaine culture de l'alcool. Puis nous
observerons dans une seconde sous-partie pourquoi l'alcool a longtemps
été un thème renié par la sociologie et
laissé au domaine du médical. Pour cela, nous allons aborder les
sociologies de la jeunesse et de la déviance afin d'approfondir notre
réflexion .
Dans une deuxième partie, nous ferons un état des
lieux de la situation actuelle en France et en Europe, en nous
intéressant au passage de " l'alcool convivial " à un "alcool
défonce".
Pour finir, nous étudierons le nouveau
phénomène à la mode chez les jeunes, le
« binge Drunking », en essayant de trouver quelles
sont les raisons qui poussent les jeunes d'aujourd'hui à boire autant en
si peu de temps.
De ce fait, nous allons commencer par une lecture historique de
la relation des français à l'alcool telle qu'elle a
été vécue et véhiculée en France au cours de
ces derniers siècles. Pour commencer, on peut affirmer que la
consommation d'alcool a deux fonctions essentielles ; une fonction sociale
et une fonction sacrée (divine). En effet, avec Frédérique
Gardien 6(*)
(L'alcoolisme adolescent, en finir avec le déni (page
24)), nous pouvons affirmer que l'alcool a toujours eu pour fonction
première de favoriser et de créer des liens, de
l'hospitalité et du plaisir. En effet, l'alcool a pour
propriété première de favoriser la communication et
l'interaction.
Cependant, l'alcool a également une fonction
sacrée ; en effet, comme le souligne Coslin7(*) ( Les conduites à
risque à l'adolescence) en 2003 :" le vin, ou
encore le cidre seront utilisés, à différentes
époques, dans des contrées plus ou moins lointaines, pour
approcher le Divin". Pour cela, Coslin prend l'exemple de la culture celtique
où la cervoise était servie durant les cultes pour
célébrer les forces de la nature.
CHAPITRE PREMIER: QUELQUES GENERALITES SUR
L'ALCOOL
I.1. DÉFINITION Alcool
(chimie)
En chimie organique, un alcool est un composé organique
dont l'un des carbones (celui-ci étant tétraédrique) est
lié à un groupement hydroxyle (-OH). L'éthanol (ou alcool
éthylique) entrant dans la composition des boissons alcoolisées
est un cas particulier d'alcool, mais tous les alcools ne sont pas propres
à la consommation. En particulier, le méthanol est toxique et
mortel à haute dose.
I.2. ETUDE CHIMIQUE
sommaireCHAPITRE UN : QUELQUES
GENERALITES SUR L'ALCOOL 7
I.1. DÉFINITION Alcool (chimie) 7
I.2. ETUDE CHIMIQUE 7
I.2.1 Nomenclature 8
I.2.2. Classification 8
I.2.3. Production et synthèse 9
I.2.4. Utilisation 9
I.2.5. Propriétés physico-chimiques 9
I.2.6. Réactivité 11
I.2.7. Réactions 11
I.2.8. Exemples 13
I.2.9. Toxicité 14
I.2.1 Nomenclature
Lorsque l'alcool est la fonction principale, il suffit de
remplacer la voyelle terminale « e » de l'alcane correspondant par le
suffixe -ol et d'indiquer le numéro de l'atome de carbone où le
groupe hydroxyle est fixé, bien que, parfois, lorsqu'elle n'est pas
nécessaire à la description, cette dernière information
soit omise.
Si elle n'est pas la fonction principale, il faut ajouter le
préfixe hydroxy- précédé du numéro de
l'atome de carbone où le groupe est fixé.
Pour la base conjuguée de l'alcool, l'ion alcoolate (voir
paragraphe acidité), il suffit de remplacer la voyelle terminale «
e » par le suffixe -olate. (Ne pas confondre avec le suffixe -oate
caractéristique du carboxylate, base conjuguée de l'acide
carboxylique.)
Exemples :
· éthanol :
· butan-2-ol :
· acide 3-hydroxy-propanoïque :
I.2.2. Classification
De manière générique, un alcool contient
donc la séquence : R - OH
où R est un radical organique variable, souvent un
alkyle.
Selon la nature du carbone portant le groupement alcool, on
distingue :
· les alcools primaires, dont le
carbone comportant le groupement hydroxyle est lié à au moins
deux atomes d'
hydrogène et un
radical
organique R :
· les alcools secondaires, dont le
carbone comportant le groupement hydroxyle est lié à un atome d'
hydrogène et deux radicaux
organiques R et R' :
· les alcools tertiaires, dont le
carbone comportant le groupement hydroxyle est lié
à trois radicaux organiques R, R' et
R'' :
· les
phénols,
sont parfois considérés comme des alcools particuliers dont le
groupement hydroxyle est lié à un carbone d'un
cycle
benzénique. Leur réactivité étant tellement
différente de celle des autres alcools (ici le carbone portant le
groupement -OH n'est pas tétraédrique), les phénols sont
généralement classés en dehors de la famille des
alcools.
I
· Il existe aussi un groupe considéré
parfois comme un cas particulier d'alcools appelés
énols.
Il s'agit d'une molécule dans laquelle la fonction hydroxyle est
attachée sur un carbone d'une double liaison C=C (ici encore le carbone
portant le groupement -OH n'est pas tétraédrique). Il s'agit en
fait d'une forme
tautomère d'un
aldéhyde ou
d'une
cétone. La forme
majoritaire est généralement l'aldéhyde ou la
cétone, et non l'énol, sauf cas particuliers où la forme
énol est stabilisé par
mésomérie comme
par exemple les phénols.
I.2.3. Production et synthèse
Les alcools peuvent être produits par fermentation
alcoolique, notamment le méthanol à partir du bois et
l'éthanol à partir des fruits et des céréales.
L'industrie n'y a recours que dans le cas de l'éthanol pour produire du
combustible et des boissons. Dans les autres cas, les alcools sont
synthétisés à partir des composés organiques
tirés du gaz naturel ou du pétrole notamment par hydratation des
alcènes.
I.2.4. Utilisation
Les alcools sont utilisés dans l'industrie chimique
comme :
· solvants :
l'éthanol, peu toxique, est utilisé dans les
parfums et les
médicaments ;
·
combustibles : le méthanol et l'éthanol peuvent
remplacer l'
essence et
le
fioul car leur combustion
ne produit pas de fumées toxiques ;
·
réactifs : les
polyuréthanes,
les
esters ou les
alcènes peuvent
être synthétisés à partir des alcools ;
· antigels : la
basse température de solidification de certains alcools comme le
méthanol et l'
éthylène
glycol en font de bons antigels.
I.2.5. Propriétés physico-chimiques
I.2.5.1. Aspect
Les alcools de faible masse moléculaire se
présentent à température ambiante comme des liquides
incolores ; les alcools plus lourds comme des solides blanchâtres.
I.2.5.2. Polarité et présence de
liaisons hydrogène
Le groupe hydroxyle rend généralement la
molécule d'alcool
polaire. Cela est
dû à sa géométrie (coudée, de type
AX2E2), et aux
électronégativités respectives
du carbone, de l'oxygène et de l'hydrogène (÷(O) >
÷(C) > ÷(H)). Ces groupes peuvent former des
liaisons
hydrogène entre eux ou avec d'autres composés (ce qui
explique leur solubilité dans l'eau et dans les autres alcools).
I.2.5.3. Point d'ébullition
Le point d'ébullition est élevé chez les
alcools :
· en raison du groupement hydroxyle qui permet les liaisons
hydrogène ;
· en raison de la chaîne carbonée qui subit
des
forces de van der
Waals.
Aussi, le point d'ébullition des alcools est-il d'autant
plus élevé que :
· le nombre de fonctions alcools est grand : un diol a
une température d'ébullition supérieure à celle de
l'alcool simple équivalent, qui lui-même a une température
d'ébullition supérieure à l'hydrocarbure correspondant.
Par exemple, parmi les alcools dérivés de l'isopropane, le
glycérol (propan-1,2,3-triol)
bout à 290 °C, le
propylène
glycol (propan-1,2-diol) à 187 °C et le
propan-1-ol à 97 °C ;
· la chaîne carbonée est longue : parmi
les alcools linéaires, le
méthanol bout
à 65 °C, l'
éthanol à78 °C,
le
propan-1-ol à 97 °C,
le
butan-1-ol à 118 °C,
le
pentan-1-ol à 138 °C et
l'
hexan-1-ol à157 °C ;
· la chaîne carbonée est linéaire, par
maximisation de la surface de la molécule susceptible de subir les
forces de van der Waals. Par exemple, parmi les pentanols, le
2,2-diméthyl-propan-1-ol à 102 °C, le
2-méthyl-butan-1-ol à 131 °C et le
pentan-1-ol bout à 138 °C.
I.2.5.4. Solubilité
La
solubilité dans
l'eau des alcools dépend des deux mêmes facteurs que
précédemment, mais qui sont ici antagonistes :
· la chaîne carbonée, hydrophobe, tend à
rendre la molécule non soluble ;
· le groupement hydroxyle, hydrophile (grâce à
ses liaisons hydrogène) tend à rendre la molécule
soluble.
Ainsi, les alcools sont d'autant plus solubles dans l'eau
que :
· la chaîne carbonée est courte : le
méthanol, l'éthanol et le propan-1-ol sont solubles en toutes
proportions dans l'eau, le
butan-1-ol a une
solubilité
de 77 g·L-1 à 20 °C, le
pentan-1-ol de 22 g·L-1,
l'
hexan-1-ol de 5,9 g·L-1,
l'
heptan-1-ol de 2 g·L-1 et
les alcools plus lourds sont pratiquement insolubles ;
· le nombre de fonctions alcools est élevé.
Par exemple, les butanediols sont solubles en toutes proportions tandis que
le
butan-1-ol a une
solubilité de 77 g·L-1 ;
· la chaîne carbonée est ramifiée :
parmi les pentanols, le 2,2-diméthyl-propan-1-ol a une solubilité
de102 g·L-1, le 2-méthyl-butan-1-ol
de 100 g·L-1 et le pentan-1-ol
de 22 g·L-1.
Les alcools de faible masse moléculaire sont
généralement solubles dans les solvants organiques comme l'
acétone, ou l'
éther.
I.2.6. Réactivité
I.2.6.1. Acidité
Due à la liaison O-H
La polarisation forte de la liaison O-H donne la
possibilité d'une rupture ionique : les alcools constituent donc des
acides faibles, et mêmes très faibles (pKa compris en
général entre 16 et 18, 10 pour les phénols, dans l'eau)
par libération d'un proton H+ du groupe hydroxyle. Ils sont donc bien
plus faibles que l'eau (à l'exception du méthanol) et ne
manifestent leur caractère acide que dans des solutions non aqueuses, en
réagissant par exemple avec la base NaNH2 dans une solution
d'ammoniaque. On appelle la base conjuguée d'un alcool un ion alcoolate
(ou alkoxyde).
Due aux doublets libres de l'oxygène
L'un des doublets libres de l'oxygène est capable de
capturer un proton : l'alcool est donc une base de Brönsted,
indifférente (pKA(ROH2+/ROH) d'environ -2), son acide conjugué,
l'ion alkyloxonium, étant un acide fort, ne pouvant être
présent qu'en très petite quantité (sauf en
présence d'une concentration importante en acide fort).
Grâce à la réactivité de ces doublets,
l'alcool est aussi une base de Lewis.
I.2.6.2. Nucléophilie
Les alcools sont de très bons nucléophiles,
propriété toujours due à la réactivité des
doublets libres de l'oxygène, réaction de surcroît
rapide.
I.2.6.3. Nucléofugacité
La liaison C-O étant polarisée, il y a
possibilité de rupture ionique : R-OH ? R+ + HO-. Cette rupture reste
pourtant très difficile, faisant du groupe hydroxyle un mauvais
nucléofuge (groupe partant).
Cependant, sous sa forme protonée, l'ion alkyloxonium, la
rupture est beaucoup plus facile.
Cette propriété lui permet notamment, comme nous
allons le voir par la suite, de participer à des réactions de
substitutions nucléophiles et des réactions
d'éliminations.
I.2.7. Réactions
I.2.7.1. Réaction de substitution
nucléophile
Les alcools peuvent subir une substitution nucléophile
dans laquelle le groupe hydroxyle est remplacé par un autre radical
nucléophile.
Transformation en éther-oxyde
Synthèse de Williamson
Passage de l'alcool aux
halogénoalcanes
?
À partir d'un hydracide
· Réaction :
la réaction avec un hydracide, chlorure, bromure ou iodure
d'hydrogène pour former un halogénoalcane (
halogénure
d'alkyle ou encore dérivé
halogéné) :
R-OH + HX ? R-X + H2O, X représentant l'halogène
Cl, Br ou I (F n'est pas utilisé, la réaction est beaucoup trop
lente).
Il s'agit de la réaction inverse de la réaction
d'hydrolyse des dérivés halogénés.
· Propriétés :
· réaction lente ;
· réaction réversible ;
· elle est favorisée dans le sens direct si
l'hydracide est concentré et en excès, dans l'autre sens en cas
d'excès d'eau, et en milieu basique ;
· stéréochimie : dépend de la
classe de l'alcool (voir mécanismes) ;
· en fonction de la classe de l'alcool, et de la nature de
l'hydracide, la réaction est plus ou moins lente et plus ou moins
limitée (cela est aussi dû aux mécanismes).
On peut donc effectuer un classement :
· RIOH < RIIOH < RIIIOH (« < »
signifie « réagit moins vite et de façon plus
limitée que ») ;
· HF << HCl < HBr < HI.
· Mécanismes : selon la classe de l'alcool, des
mécanismes limites sont envisageables :
· un alcool primaire (donc peu
encombré
stériquement) réagira selon le un mécanisme de type
SN2. Toutes les
propriétés sont donc celles d'une SN2 (inversion de configuration
relative,
énantièrospécificité,
...) ;
· un alcool tertiaire suit un mécanisme de type
SN1 : en effet, le
carbocation tertiaire
formé est relativement stable. Les propriétés sont donc
celles d'une SN1 (non stéréosélectivité,
racémisation si
le carbone porteur du groupe hydroxyle est asymétrique, ...) ;
· un alcool secondaire peut suivre un mécanisme de
type SN1, voire un mécanisme intermédiaire entre SN1 et SN2.
· Remarques :
· ces réactions passant par un intermédiaire
carbocationique peuvent provoquer des réarrangements ;
· ces réactions peuvent être catalysées
par un acide de Lewis comme le chlorure de zinc. Il se forme alors un adduit,
qui débouche sur la formation d'un carbocation (HOZnCl2 est
meilleur groupe partant que OH2), facilitant ainsi l'addition de
l'halogène ;
· cette réaction peut être étendue
à d'autres acides, tels l'acide phosphorique et l'acide
sulfurique ;
· cette réaction est très peu
utilisée en synthèse car elle est trop lente. On utilise donc
du
chlorure de
tosyle pour former un
tosylate qui
est un très bon groupe partant.
?À partir de dérivés d'acides
inorganiques
Différents composés peuvent être
employés pour permettre une halogénation des alcools.
· Pour la chloration, les réactifs les plus courants
sont le phosgène (COCl2), le
chlorure de
thionyle(SOCl2), l'oxychlorure de phosphore (POCl3), et les chlorures de
phosphore (PCl3) et (PCl5).
· Pour une bromation, (PBr3) et le couple CBr4 /
triphénylephosphine.
· Les iodures sont généralement
synthétisés par déplacement d'un chlorure par NaI dans
l'acétone (NaI y est soluble, au contraire de NaCl, dont la
précipitation est la force motrice de la réaction).
I.2.7.2. Réaction d'élimination
(déshydratation)
Les alcools peuvent subir une réaction
d'élimination à haute température en milieu acide et
produire des alcènes :
CH3-CH2-OH ? CH2=CH2 + H2O.
Cette réaction peut être inversée pour
synthétiser des alcools à partir d'alcènes et d'eau, mais
reste peu fiable car elle produit des mélanges d'alcools.
I.2.7.3. Estérification
En réagissant avec un acide carboxylique, l'alcool forme
un ester.
I.2.7.1.Oxydation
Les alcools peuvent être oxydés en aldéhydes,
cétones ou acides carboxyliques.
I.2.7.1.Réduction
Les alcools peuvent être réduits en alcanes à
l'aide de tributylétain par une substitution radicalaire appelée
réaction de Barton-McCombie.
I.2.8. Exemples
Les mono-alcools : le méthanol, CH3(OH),
dérivé du méthane ;
l'éthanol, CH3-CH2(OH), dérivé de
l'éthane ;
les 2 isomères du propanol, C3H8O, dérivé
du propane ;
les 4 isomères du butanol, C4H10O, dérivé
du butane ;
les 8 isomères du pentanol, C5H12O, dérivé
du pentane ;
les 17 isomères de l'hexanol, C6H14O,
dérivé de l'hexane ;
les isomères de l'heptanol comme l'heptan-1-ol, C7H16O,
dérivé de l'heptane ;
les alcools gras ;
les diols : l'éthylène glycol (ou
éthan-1,2-diol), CH2(OH)-CH2(OH) ;
les polyalcools : le glycérol (ou propan-1,2,3-triol),
CH2(OH)-CH(OH)-CH2(OH) ;
les aminoalcools : composés organiques qui contiennent
à la fois un groupe fonctionnel amine et un groupe fonctionnel alcool
;
les aldols : composés organiques qui contiennent un groupe
aldéhyde et un groupe alcool ;
les cétols et les acyloïnes : composés
organiques qui contiennent un groupe cétone et un groupe alcool.
I.2.9. Toxicité
L'éthanol est une substance psychotrope toxique voire
mortelle en grande quantité, même en quantité
modérée en cas de consommation régulière (voir
Alcoolisme).
Les autres alcools sont généralement beaucoup plus
toxiques car :
leur élimination est plus longue ;
leur élimination conduit à des dégâts
rénaux ;
leur élimination produit des substances toxiques (par
exemple, le foie dégrade le méthanol en formaldéhyde qui
provoque la cécité ou la mort).
Leur ingestion doit être considérée comme une
urgence médicale.
CHAPITRE DEUXIEME : METHODE ET MATERIELS
II.1. DESCRIPTION DU CADRE
D'ETUDE
La présente étude est menée dans la ville de
RAMBOUILLET située dans Le DEPARTEMENT DES YVELINES Sud à 50 km
de Paris .Commune du parc naturel régional de la haute vallée de
Chevreuse, notre cité constitue une clairière dans la forêt
d'Yvelines, forêt de près de 30000 hectares, riche de ses
étangs, de sa faune et de sa flore, de ses chemins de randonnées
et de ses pistes cyclables.
RAMBOUILLET, sous préfecture du département des
Yvelines, se situe au sud du département au sein du bassin de
santé 78-1, à mi-chemin entre Paris et Chartres.
L'hôpital couvre un bassin de population important
d'environ 200.000 habitants.
Sur le plan scolaire, Rambouillet se caractérise par un
grand nombre d'établissements d'enseignement : lycées, CES,
écoles privées...attirant des élèves d'une zone
encore plus importante. Cette population jeune est toujours un des objectifs
prioritaires de la prévention..
II.2. TYPE D'ETUDE
Pour atteindre nos objectifs, nous avons eu recours à une
étude transversale à visée descriptive,
réalisée à l'aide d'un auto-questionnaire écrit,
remis en main propre,après consentement oral des
enquêtés.
II.3. ECHANTILLONNAGE
II.3.1. Choix de la zone de
santé
L'enquête s'est déroulée dans la Maison des
Jeunes de Rambouillet (M.J.C.-Usine à Chapeaux -Centre Social).
II.3.2. Taille de l'échantillon
La taille initiale de l'échantillon a été
calculée en utilisant la
formule suivante : n = ~~×~(~~~)
()~ n = ~~ ~ ~~ (d)2
- n= taille de l'échantillon ;
- p=proportion supposée de la population cible ayant la
caractéristique étudiée ;
- q=proportion supposée de la population n'ayant pas la
caractéristique étudiée ;
- d= degré de précision absolue voulu, écart
d'imprécision accepté de 0,05 ;
- z = écart réduit.
Selon le dernier rapport de l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS, 2010), la proportion des jeunes consommateurs d'alcools dans
le monde est passée de 48% à 28% selon l'estimation sur le
logiciel EPP Spectrum.
p= 0,0280 et q= 1- 0,028 = 0,982
z= 1,96 au seuil de confiance de 95% (á=5%)
z2 x pq (1 96)2 x (0,028 x 0,982)
3,8416 x 0,085975
n = > ' = ' = 192 sujets
(d)2 - (0,05)2 0,0025
On peut y ajouter les 10% de cas de non-réponses, soit 11
sujets. Ce qui amène la taille globale de l'échantillon de 203
enquêtés dans la commune.
II.3.3. Echantillonnage
Il est difficile de mener une enquête auprès de
l'ensemble de la population juvénile , ; pour cela le chercheur
doit tirer de celle-ci un échantillon qui soit représentatif des
caractéristiques d'ensemble.
Notre échantillon est constitué de 203
adolescents.
CHAPITRE TROISIEME
: PRESENTATION DE RESULTATS
Nous présentons dans ce chapitre les résultats
issus de notre recherche menée sur l'évaluation du niveau de
connaissance sur les dangers liés à l'alcoolisme chez les jeunes
de 12 à 25 ans de la ville de RAMBOUILLET.
Rappelons que les objectifs poursuivis dans cette étude
consistent à évaluer le niveau de connaissance sur les dangers
liés à l'usage de l'alcool, sur le plan de la scolarité et
de l'apprentissage chez les jeunes.( et à proposer une stratégie
de lutte et de prévention).
Parmi les variables descriptives, nous avons retenu :
l'âge, le sexe, le niveau d'étude de nos sujets. Chacune de ces
variables est présentée dans un tableau exprimé en
fréquence et en pourcentage, et/ou sous forme de graphiques.
III.1. CARACTERISTIQUES DES SUJETS
DE L'ECHANTILLON
Tableau N° 1
: Répartition des sujets selon l'âge
Tranche d'âge
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
11 à 15 ans
|
169
|
22,06%
|
16 à 20 ans
|
563
|
73,49%
|
21 à 25 ans
|
34
|
04,43%
|
Total
|
766
|
100%
|
Selon l'âge de nos répondants, nous avons
observé une moyenne de 16 à 20 ans. Dans le tableau N°1 nous
présentons la répartition de nos sujets dans les tranches
d'âge.
Il en ressort presque une même proportion de
répartition des sujets dans les trois tranches d'âge de notre
échantillon. Cependant, on y trouve un peu plus des personnes
âgées de 16 à 20 ans soit 563 sujets qui
représentent 73,5% de l'échantillon. Largement inférieure
à cette tranche, on rencontre les individus âgés de 21
à 25 ans avec 34 sujets soit 4,4%. La troisième tranche
d'âge regroupe les sujets allant de 11 à 15 ans ; elle compte 169
individus, soit 22,1%.
Tableau N° 2 : Répartition des sujets par
sexe
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Féminin
|
401
|
52,35%
|
Masculin
|
365
|
47,65%
|
Total
|
766
|
100%
|
Dans notre échantillon, il est à noter que nous
avons touché plus de filles que des garçons (52, 35% de
filles pour 47,65% de garçons) .
Tableau N°3 : Répartition des sujets selon le
niveau d'étude
Niveau d'étude
|
Fréquence Pourcentage
|
NON RENSEIGNE
|
99
|
12,9%
|
ELEMENTAIRE
|
137
|
17,9%
|
COLLEGE& LYCEE
|
281
|
36,7%
|
APPRENTISSAGE PROFESSIONNEL
|
196
|
25,60%
|
Supérieur ou universitaire
|
53
|
6,90%
|
Total
|
766
|
100,00%
|
L'observation du tableau n° 3 révèle que la
majorité de nos enquêtés sont du niveau secondaire
(collège et lycée) avec 281 sujets soit 36,7%. Viennent ensuite
Apprentissage professionnelle (25,6%), ECOLE ELEMENTAIRE (17,9%), de niveau
supérieur et universitaire (6,9%.) En avant dernier lieu, nous avons 99
sujets NON renseignés (12,9%).
III.2. Alcoolisation
Nous nous intéressons à certains traits relatifs
à l'alcoolisation de nos sujets. En fait nous passons en revue un
ensemble de comportements manifestés par nos répondants en
matière de consommation d'alcool.
Dans un premier temps, nous nous sommes intéressé
à l'âge de la première prise d'alcool de nos
interlocuteurs. Les données observées sont consignées dans
le tableau N°4.
Tableau N°4 : Âge de la première prise
de l'alcool
Âge de première
prise d'alcool
|
Nombre
|
Pourcentage
|
13
|
1
|
0,8%
|
14
|
2
|
1,6%
|
15
|
8
|
6,3%
|
16
|
7
|
5,5%
|
17
|
14
|
11,0%
|
18
|
20
|
15,7%
|
19
|
19
|
15,0%
|
|
19
|
15,0%
|
20
|
13
|
10,2%
|
21
|
5
|
3,9%
|
22
|
6
|
4,7%
|
23
|
4
|
3,1%
|
24
|
2
|
1,6%
|
|
2
|
1,6%
|
25
|
5
|
3,9%
|
TOTAL
|
766
|
100%
|
Il ressort de ces données que l'âge le plus petit
est 13 ans et l'âge le plus élevé est 25 ans. L'âge
le plus fréquent est de 17 ans tandis que la moyenne est de 18,5 ans
avec un écart-type de 3,17 ans. Cette distribution est homogène
avec un coefficient de variation de 17%.
Le second aspect qui nous a préoccupés est relatif
à l'habitude de BOIRE l'alcool. Le tableau N°5 reprend les
données observées à ce sujet selon les déclarations
de nos répondants.
Tableau N°5 : Habitude de boire de l'alcool
Habitude de boire
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
buveurs quotidiens
|
126
|
16,50%
|
buveurs occasionnels
|
640
|
83,50%
|
TOTAL
|
766
|
100%
|
Nous lisons sur ce tableau que 640 soit 83,5% sont des buveurs
occasionnels, tandis que 126 soit 16,5% de sujets sont des buveurs
quotidiens.
Le troisième point de notre curiosité concerne les
motivations qui poussent nos enquêtés buveurs quotidiens à
continuer de boire. Les points de vue de nos sujets sont exposés dans le
tableau N°6.
Tableau N°6 : Motivations à boire
Motivation à boire
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Aucune
|
15
|
1,90%
|
Besoin absolu
|
94
|
12,30%
|
Habitude acquise
|
296
|
38,7%
|
Plaisir
|
94
|
12,30%
|
Relaxation
|
86
|
11,30%
|
Soutien dans l'anxiété
|
130
|
17,00%
|
Stimulation
|
51
|
6,60%
|
TOTAL
|
766
|
100%
|
En observant ce tableau, nous remarquons que nos sujets insistent
sur l'habitude acquise (38,7%). En deuxième lieu, nous avons le soutien
à l'anxiété (17%). En troisième lieu, nos sujets
ont évoqué le besoin absolu et le plaisir (12,3%).
Certains de nos répondants voient dans l'acte de boire une
occasion de relaxation (11,3%) et une recherche de la stimulation (plaisir)
(6,6%). D'autres n'ont pas de motivation.
Un autre aspect se rapporte aux occasions qui poussent nos
enquêtés buveurs occasionnels à boire. Le tableau N° 7
donne les observations faites.
Tableau N°7: Occasions qui poussent à
boire
Occasions de boire
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Accompagné par un buveur (festif)
|
383
|
50,00%
|
Déception
|
279
|
36,40%
|
Manque d'argent
|
52
|
6,80%
|
Publicité
|
52
|
6,80%
|
TOTAL
|
766
|
100%
|
L'examen du tableau ci-dessus montre que la compagnie d'un buveur
est la principale occasion qui pousse nos enquêtés (buveurs
occasionnels) à s'alcooliser (383 soit 50%).
La déception constitue aussi une autre opportunité
qui amènent nos enquêtés à boire (279 sujets soit
36,4%). Relevons que 52 boivent occasionnellement lorsqu'ils manquent d'argent
et dans le cadre de la publicité.
III.3. CONNAISSANCE DES MEFAITS DU TABAC
a) LA NOCIVITE DE L'ALCOOL
Le tableau N°9 qui suit révèle les
différentes opinions de nos enquêtés sur la nocivité
de l'alcool.
Tableau N°9: Nocivité de l'alcool
Avis
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Ne sait pas
|
31
|
3,90%
|
Pas du tout d'accord
|
253
|
33,10%
|
Tout à fait d'accord
|
482
|
63,00%
|
TOTAL
|
766
|
100%
|
En lisant sur ce tableau, il est remarquable de constater que 482
( 63%) étaient tout à fait d'accord sur le fait que l'alcool est
nocif à la santé, contre 253 (33,1%) qui n'étaient pas du
tout d'accord et 31 (3,9%) n'ont pas d'avis sur la nocivité de
l'alcool.
b) PATHOLOGIES INDUITES OU FAVORISEES PAR
L'ALCOOL
Nous reprenons dans le tableau N°10, les connaissances de
nos enquêtés sur les pathologies induites ou favorisées par
l ALCOOL
Tableau N°10: Pathologies de l'alcool
Pathologie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Cancer
|
316
|
41,30%
|
Diabète-obésité
|
12
|
1,60%
|
Maladies hépatiques
|
340
|
44,4%
|
Troubles du comportement
|
37
|
4,80%
|
Toutes les maladies citées
|
61
|
7,90%
|
TOTAL
|
766
|
100,00%
|
Se référant au tableau ci-dessus, les connaissances
de nos enquêtés sur les pathologies induites ou favorisées
par l'alcool sont diversifiées :
Elles sont meilleures en ce qui concerne : Les maladies
hépatiques (44,4%)
Elles sont moyennes pour ce qui est du : -Cancer (41,3%)
Elles sont médiocres pour les pathologies comme : Les
troubles du comportement (4,8%) ;
- Le diabète-obésité (1,6%).
Notons cependant que les sujets ont une meilleure
connaissance du rôle de l'alcool dans l'induction de maladies
hépatiques (respectivement 340 soit 44,4%) tandis que d'autres
connaissent mieux le rôle de l'alcool dans la genèse de maladie
comme le cancer avec (316 soit 41,3%).
III.4. LES MESURES LEGISLATIVES CONTRE L'alcool
Le tableau suivant donne un aperçu sur les avis et le
niveau d'étude de nos enquêtés concernant les
différentes mesures législatives contre l'alcool.
Tableau N°11 : Niveau d'étude et avis de nos
enquêtés concernant les
différentes mesures
législatives contre l'alcool.
LES MESURES LEGISLATIVES
Niveau d'étude
|
Oui
|
Non
|
TOTAL
|
Aucun
|
1
|
9
|
10
|
élémentaire
|
4
|
5
|
9
|
Collège et lycée
|
8
|
70
|
78
|
Supérieur ou universitaires
|
5
|
25
|
30
|
TOTAL
|
18
|
109
|
127
|
|
Chi-carré =8,1969
Il se dégage de ce tableau que :
· 70/281 du niveau secondaire (collège et
lycée) étaient d'accord de la restriction de l'alcool dans les
lieux publics serait la mesure législative la plus efficace pour lutter
contre l'alcoolisme ; contre 17/53 des Universitaires qui partagent le
même avis que ceux du niveau secondaire ;
· Pour les sujets qui ne partagent pas le même avis
que ceux cités ci haut, il y a eu 80/281 du niveau secondaire sur 131du
niveau secondaire sans avis, contre 47/137 du primaire qui
évoquaient que l'interdiction de prise des boissons
alcoolisées en lieu public n'était pas évidente
d'après leur consentement.
131 du niveau d'apprentissage professionnel ne sont d'accord de
la restriction de l'alcool dans les lieux publics,65 sont sans position.
Le non renseigné scolaire partagent à
moitie de la restriction et de la non restriction de l'alcool dans les lieux
publics.
III.5. CONNAISSANCE SUR LES MALADIES IMPUTABLES AUX
BOISSONS ALCOOLISEES
La connaissance des maladies liées à l'alcool
suivant :
> Cancer ;
> Diabète ;
> Maladies hépatiques ;
>Troubles du comportement
> Toutes les réponses citées.
La majorité des nos enquêtés pensent que la
maladie hépatique est la pathologie la plus imputable aux boissons
alcooliques soit 44,4% suivi de ceux qui pensent que le cancer (de la gorge)
est imputable à l'alcool soit 41,3%. 7,9% pensent quant en eux que toute
les réponses énumérés ci-haut sont imputables
à l'alcool 4,8% ont évoqués
CHAPITRE 4
IV.3. EFFET DU NIVEAU D'ETUDE
Une enquête menée par l'Institut Scientifique de
Santé Publique vient confirmer le constant posé, en janvier 2010,
par une étude du Tacking Health Inequalities in Belgium (TAHIB). Le
niveau d'éducation est un facteur important de la santé : plus le
niveau d'éducation est élevé, plus le niveau de
santé est bon. Selon le TAHIB, une femme de 25 ans, en bonne
santé, disposant d'un diplôme de l'enseignement supérieur,
peut espérer vivre 18 ans de plus qu'une femme du même âge,
aussi en bonne santé, sans qualification(22).
Plus des 2/4 de nos enquêtés (44,4% ont
déclarées que la maladie hepatique est imputable à
l'alcool, contre 44,1% estimaient pour le cancer.
Notre étude pointe principalement trois différentes
maladies (le cancer, la maladie hépatique, et les troubles du
comportement).
Mais il appert aussi qu'une meilleure instruction engendre une
meilleure position sociale, donc un meilleur salaire et par corollaire plus de
moyens à consacré à la Santé. Un meilleur Salaire
permet aussi d'évaluer dans un meilleur cadre de vie qui est meilleur
pour la Santé.
Mais il y a encore une fois, la consommation qui entre en ligne
de compte. Les personnes instruites auraient tendance à consommer plus
intelligemment et sans se ruer sur les produits toxiques.
Historiquement, lorsque les revenus de la population
augmentaient, le nombre de consommateurs augmentait également. Depuis
30-40 ans, cette distribution s'être inversée, du moins chez les
hommes (5).
Ce qui explique ce fait est que, les contraintes que rencontrent
les gens dans la vie peuvent modifier leur comportement. Nous avons
observé ce fait dans notre étude que 50% des sujets
s'alcoolisaient à cause de l'accompagnement par les consommateurs
veterans, contre 36,4% des sujets consommateurs à cause de la
déception ; 4,5% par la publicité ; et le même pourcentage
due par manque d'argent .Le constant faite chez les consommateurss
occasionnels.
Nos résultats sont loin de ceux de Kan et Call (9)
où 28,4% n'avaient reçu aucune instruction. Pour nous, cette
proportion est 7 ,9% et 24,3% d'entre nos sujets avaient atteint le cycle
primaire. Ce dernier résultat est corroboré par
Gajalaksmi(26) en Inde.
IV.4. AGE DE LA PREMIERE PRISE DE
L'ALCOOL
L'alcool est la première substance psycho active
consommée par les jeunes Français : 29,4% des jeunes de 13-20
ans(filles et garçons confondus) sont des consommateurs réguliers
(enquete IREB 2001)
Les jeunes sont de plus en plus conscients des
conséquences sur la santé avec toute une série de maladies
liées à l'alcoolisme 36,5% et l'augmentation de
décès liés à ces maladies dont les principales sont
le cancer avec 26,2% et la maladie hepatique 26,2%..
Il existe aussi une autre conséquence moins citée
mais toute aussi meurtrière puisque elle tue plus de 5000
Français par an, c'est celle de l'accident vasculaire
cérébrale chronique. Mais avant de tuer, elle fait vivre dans
l'inconfort cardiorespiratoire un nombre encore bien plus nombreux de malades
dans ce qu'il faut bien appeler une véritable descente aux enfers
(10).
IV.5. NOCIVITE DE L'ALCOOL
En comparant les opinions de nos enquêtés sur la
nocivité de l'alcool sur la scolarité et l'apprentissage, nous
remarquons que la plupart des sujets manifeste une certaine
incrédulité ou des doutes sur les preuves scientifiques de la
nocivité de alcool sur le plan éducationnel, de l'aptitude et la
compétence du suivi normal des études ou de l'apprentissage des
métiers. Seulement 63% d'entre eux sont tout à fait d'accord
à ce sujet contre 33,1% pas du tout d'accord.
Ces doutes seraient à la base du taux élevé
de consommateurs occasionnels. Cela s'expliquerait par le fait qu'un certain
nombre de personnes moins informées et moins expérimentées
en ce qui concerne l'alcoolisme, continuent à croire aux conceptions
anachroniques qui n'attribuent aux boissons alcoolisées que divers
effets telles la relaxation, soutien dans l'anxiété, plaisir,
tant d'autres cités ci-haut !
IV.6. ROLE DE L' ALCOOL DANS LA
GENESE DES MALADIES
La connaissance de nos enquêtés sur le rôle de
l'alcool dans la genèse de différentes pathologies est
relativement bonne en ce qui concerne certaines maladies tels que le cancer,
l'hépatite alcoolique, et les troubles du comportement. Cela est,
à notre avis, dû à la dépendance de l'alcool
(produit chimique) et le fait que les organes touchés sont en relation
directe avec l'alcool consommé.
Comparés aux résultats obtenus par les autres
chercheurs (13), nos résultats diffèrent dans le fait qu'il a
trouvé (80,8% contre 44,4%). Ces graves insuffisances sont dues au fait
que nos enquêtés ne consultent pas les différentes
publications et d'autres sources d'informations afin d'améliorer leurs
connaissances. Peut-être se contentent-ils de leurs cours pour ceux qui
étudient ou ne s'intéressent pas simplement à d'autres
renseignements sur les pathologies.
IV.7. LA LEGISLATION EN MATIERE DE
l'ALCOOLISME
Par rapport aux mesures législatives contre l'alcoolisme,
nos enquêtés de niveaux à plus de 85% soutiennent la
restriction de l'alcool dans les lieux publics comme la mesure la plus efficace
pour lutter contre l'alcoolisme.
Les autres enquêtés (moins de 15%) ne partagent pas
cet avis. Ces derniers pensent cette mesure est certes efficace, mais
insuffisante pour réduire sensiblement le fléau de l'alcoolisme.
Nous estimons ce point de vue défendable. On peut évoquer ce qui
s'est passé à propos du tabac en France 2011. Ces situations
montrent qu'il faut ajouter à la mesure précitée,
l'apposition de mises en garde plus percutantes sur les paquets de boissons, le
système d'amendes, l'augmentation progressive des taxes sur les produits
alcooliques, les campagnes de prévention chez les jeunes, ainsi qu'une
mise en application rigoureuse de toutes ces mesures (14).
Par ailleurs, il sied de signaler que la plupart de nos
enquêtés ne connaissent pas parfaitement la législation en
matière de l'alcoolisme exceptée la conduite des automobolies.
Nous avons pensé que cela est dû au fait qu'il n'existe pas
clairement des politiques de sa vulgarisation.
En éloignant l'idée « économiquement
suspecte » selon laquelle l'individu serait incapable de peser par
lui-même les avantages et les risques éventuels du plaisir de
fumer, on arrive à un avantage social net de l'utilisation du tabac
équivalent à quelques 547500fc (595$) par an.
Les coûts économiques de l'alcool ont
été estimés dans de nombreux pays, mais principalement
dans les pays industriels. La haute prédominance de l'alcool dans les
pays développés pourrait entrainer des coûts
économiques plus élevés à l'avenir, car la plupart
des maladies liées à la consommation de l'alcools se
déclareraient beaucoup d'années plus tard (6).
Deux approches générales ont été
adoptées pour estimer les coûts économiques de l'alcools.
L'approche fondée sur la prédominance évalue les
coûts actuels associés à des cas existants de maladies
liées à l'alcool.
En revanche, l'approche basée sur l'incidence
évalue tous les coûts futurs découlant de nouveaux cas de
maladies attribuables à l'alcool au cours de l'année de
référence.
La première approche fournit une estimation du poids
économique actuel de l'alcoolisme, alors que la deuxième sert
davantage à évaluer les interventions qui pourraient
arrêter l'apparition de maladies liées à la consommation
del'alcool. Un cas spécial de l'approche basée sur l'incidence
est l'estimation du coût Social Net qu'un alcoolique impose aux
non-alcooliques pendant la durée de sa vie. Cette estimation sert
à évaluer le niveau d'externalité négative afin
d'identifier le niveau optimal des accises à imposer sur les boissons
alcooliques (8).
Les coûts nets imposés aux non-alcooliques par les
alcooliques ont été étudiés par un certain nombre
de chercheurs aux Etats-Unis et en Europe (18). Ces études sont
parvenues à diverses conclusions. Certains indices confortent la
conclusion selon laquelle un alcoolique dépense davantage normalement en
coût médicaux, imposant ainsi un coût net aux
non-alcooliques.
Si l'on inclut les coûts associés aux
conséquencesde l'alcoolisme, comme l'absence du lieu de travail
résultant des maladies liéesà l'alcoolisme , le coût
supplémentaire pesant sur la Sécurité Sociale du fait de
la maladie ou de la mort prématurées, on se rend compte que les
alcooliques imposent des coûts positifs aux non-alcooliques, mais ces
coûts sont inférieurs au niveau des taxes sur les boissons
alcoolisées(12). Cependant, une étude a estimé que le
coût qu'un alcoolique imposé aux non-alcooliques peut atteindre
4,80 dollars le paquet de boissons(19).
CONCLUSION 1
Ce travail de recherche a permis un enrichissement personnel dans
le domaine des addictions.
Des échanges fructueux avec les professionnels et une
prise de conscience plus grande de la souffrance des familles et des jeunes
consommateurs face à l'ampleur des conduites additives dans notre
département.
Les réflexions menées sur la place du père
dans la société, les observations de leur mode de fonctionnement,
ont suscité une remise en question de notre mode de pensée
concernant l'implication des pères dans l'éducation de leurs
enfants.
Peut-être devons-nous changer notre approche en
écartant tous les a priori sur les pères (absents,
irresponsables) qui renvoient à une vision négative de la
fonction paternelle.
Il serait peut-être plus judicieux de mettre tout en oeuvre
pour l'intégrer au processus de soins et de mener un travail d'approche
auprès des mères pour arriver à un objectif commun qui est
l'épanouissement du jeune.
Limites du travail
Nous avons rencontré des difficultés dans le
traitement des données en terme quantitatif et qualitatif qui ne nous
permettaient pas d'avoir une visibilité du rendu des réponses. La
grande question sur la scolarité et l'apprentissage des jeunes n'a pas
pu donner de cibles pour une exploitation valable.
.A mon avis ,aucun parent et aucun jeune ne déclarent une
diminution de performance ou de compétence après la prise
d'alcool. Mais certains reconnaissent la fatigue et baisse de concentration
souvent passagères.
De ce fait, nous avons insisté sur le contenu des
réponses et mis en évidence les ressentis des personnes
interrogées.
CONCLUSION 2
A la fin de cette étude transversale à visée
descriptive sur l'évaluation du niveau de connaissance sur les dangers
liés ALCOOL DANS L APPRENTISSAGE chez les jeunes, notre enquête
s'est intéressée au niveau de connaissance de jeunes de 11
à 25 ans de la commune Rambouillet.
A l'issue de nos analyses, nous sommes arrivé aux
conclusions ci-
après :
- La connaissance de nos enquêtés sur le rôle
de l'alcool dans la genèse de différentes pathologies est
particulièrement bonne en ce qui concerne les maladies
métaboliques et le cancer;
- L'âge moyen du début de la consommation de
l'alcool est de 14ans+, avec des extrêmes allant de 14 à 20 ans.
L'âge moyen du sexe masculin est de 13 ans et celui du sexe
féminin est de 15 ans ;
- Les JEUNES consommateurs quotidiens se caractérisent par
une habitude acquise. Les jeunes consommateurs occasionnels déclarent
que la compagnie d'un veterants est la principale occasion qui pousse à
alcooliser ;
- Plus de 85% de nos sujets, quel que soit leur niveau
d'étude, sont d'avis que la mesure législative qui contribuerait
à la lutte contre l'alcoolisme serait la restriction de s'alcooliser
dans les lieux publics.
De tout ce qui précède, nous avons émis les
recommandations ci-après.
Aux autorités :
- L'interdiction de la publicité et du parrainage en
faveur de l'alcool ;
- L'obligation d'affichage d'un message sanitaire sur les paquets
de boissons alcoolisées ;
- L'interdiction de s'alcooliser dans les lieux à usage
collectif ou public.
A la population :
- L'observation des pratiques proposées par les personnels
médical et paramédical au regard de l'alcool ;
- La participation massive des associations au
développement des réseaux et à l'amélioration de la
capacité d'agir contre l'alcool ;
Aux futurs chercheurs
- L'approfondissement des recherches sur le même
thème pour déterminer les meilleures pratiques.
BIBLIOGRAPHIE
RESUME
Notre travail de recherche mené
A la maison des jeunes de Rambouillet a porté
Sur l'interrogation suivante :
« Les méfaits de l'alcool dans
l'apprentissage des jeunes »
Nous avons tenu compte des paramètres suivants pour
mener à bien nos réflexions :
- les modes d'usage des jeunes consommateurs d'alcool
- l'organisation familiale à l'île de France cas
des familles de la ville de Rambouillet dans laquelle les parents occupent une
place prépondérante
- la présence des parents lors de la
concertation.
- la nature du lien entre le jeune et leur parent dans la
dynamique familiale
Enfin le rendement des jeunes sur le plan scolaire et de
l'apprentissage.
historiques
problematiques
les mefaits de l'alcool pendant la
grossesse
Le manque de prévention autour de l'alcool et de la
grossesse
Extrait d'un communiqué de l'association SAF France Toutes
les heures en France, naît un enfant avec un cerveau lésé
par l'alcoolisation prénatale. Le SAF (Syndrome d'Alcoolisation Foetale)
est la première cause de handicap mental non génétique. La
non prévention et le non dépistage des TCAF (Troubles
Causés par l'Alcoolisation Foetale) coûtent à l'Etat
Français 9,1 Milliards d'euros par an. Dans cette optique, nous
organisons depuis 3 ans un colloque international SAF France. En partenariat
avec l'INPES, l'Agence Française de l'Adoption, le CNSA et
l'Université Paris Descartes, la 3e édition aura lieu le jeudi 30
et le vendredi 31 mai 2013 à la Cité Internationale Universitaire
de Paris. La thématique cette année portera sur : «
Les...
Chaque heure : l'alcool pendant la grossesse endommage le cerveau
d'un enfant
«En France, l'alcool pendant la grossesse endommage toutes
les heures le cerveau d'un enfant : le saviez-vous ?». Vous trouverez
ci-dessous un extrait de la tribune de l'association SAF France. Le 3ème
colloque international SAF France aura lieu le jeudi 30 et le vendredi 31 mai
2013 à la Cité Internationale Universitaire de Paris. La
thématique cette année portera sur : « Les troubles
causés par l'alcoolisation prénatale : Prévention,
Diagnostic et Accompagnement », l'objectif étant de mobiliser les
acteurs de la santé, du social, de l'adoption, de l'éducation et
de la justice. La consommation d'alcool pendant la grossesse peut
entraîner, pour l'enfant à naître, des tableaux cliniques
très divers le plus souvent peu visibles car...
des jeunes à
l'adolescence«En France, l'alcool pendant la grossesse endommage toutes
les heures le cerveau d'un enfant : le saviez-vous ?». un extrait de la
tribune de l'association SAF France. Le 3ème colloque international SAF
France aura lieu le jeudi 30 et le vendredi 31 mai 2013 à la Cité
Internationale Universitaire de Paris. La thématique cette année
portera sur : « Les troubles causés par l'alcoolisation
prénatale : Prévention, Diagnostic et Accompagnement »,
l'objectif étant de mobiliser les acteurs de la santé, du social,
de l'adoption, de l'éducation et de la justice. La consommation d'alcool
pendant la grossesse peut entraîner, pour l'enfant à naître,
des tableaux cliniques très divers le plus souvent peu visibles
car...
Voici un article pour présenter les effets de l'alcool sur
la santé. L'alcool est à consommer avec modération. Il y a
quelques temps en France, dans les médias classiques, il était
conseillé de boire un verre de vin par jour, ce qui ne serait plus du
tout le cas à l'heure actuelle. Les risques de cancers de la gorge sont
augmentés de façon impressionnante en cas de consommation
journalière. Par le sang, l'alcool se diffuse rapidement dans le corps
et se répartit dans tous les organes. La concentration maximale d'alcool
dans le sang est généralement atteinte au bout de 60 minutes.
Voici les différents effets de l'alcool à court, moyen et long
terme : Effet sur les réactions d'une personne, plus on boit, plus le
temps de réaction augmente. Le rythme...
chapitre 2:
l'apprentissage des jeunes
niveau scolaire
niveau superieur et universitaire
niveau d'apprentissage (formation
professionnelle)
* 1 Pierre G. Coslin : Les conduites
à risque à l'adolescence, Arman Colin, 2003
* 2 Daniel Bailly :
Particularité cliniques de l'alcoolisme de l'enfant et de l'adolescent,
in Adès J., Lejoyeux M. (éds), Alcoolisme et
Psychiatrie. Données actuelles et perspectives, Paris, Masson, 1997
* 3 Raymond Gueibe : L'alcoolisme au
quotidien, De Boeck Supérieur, 2008
* 4 Sophie Le Garrec : Ces ados qui
`en prennent', Presses Universitaires, 2002
* 5 Oliver Galland : Sociologie de la
jeunesse, Armand Colin, Paris, 2011 pour la 5ème édition
* 6 Frédérique
Gardien : L'alcoolisme adolescent, en finir avec le déni,
l'Harmattan,Paris, 2007
* 7 Pierre G. Coslin : Les conduites
à risque à l'adolescence, Armand Colin, 2003
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