INTRODUCTION
Dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne, les
infrastructures électriques sont très insuffisantes. La forte
augmentation de la demande électrique se heurte à des coupures et
des délestages très fréquents. Par ailleurs, les
réseaux ne sont pas du tout « smart ». Les réseaux sont
faiblement interconnectés entre pays, peu maillés, insuffisants
et vieillissants, mal entretenus et dégradés, les
matériels sont hétérogènes et les standards
techniques datent parfois de l'ère coloniale. D'énormes
investissements sont nécessaires pour la remise en état et la
modernisation des réseaux, et ce sur plusieurs décennies. La mise
en place de nouvelles technologies de réseaux électriques
intelligents et de compteurs communicants pourraient permettre à
l'Afrique de rattraper beaucoup plus rapidement son retard en la
matière. Parmi les bénéfices attendus, les Smart grids
auront pour effet de rendre le réseau bidirectionnel, d'améliorer
la gestion, la maintenance et la qualité de service, mais permettront
aussi aux opérateurs de faire des économies, notamment au niveau
des pertes techniques et non techniques. Par ailleurs, les Smart grids
contribueront à l'intégration des énergies de sources
renouvelables et à l'amélioration de l'efficacité
énergétique en Afrique.
L'industrialisation et la croissance de la population sont les
premiers facteurs pour lesquels la consommation de l'énergie
électrique augmente régulièrement. Ainsi, pour avoir un
équilibre entre la production et la consommation, il est à
première vue nécessaire d'augmenter le nombre de centrales
électriques, de lignes, de postes de transformation etc., ce qui
implique une augmentation de coût et une dégradation du milieu
naturel. La définition de stratégies énergétiques
visant à la maîtrise de la demande en énergie (MDE) partant
de la localité à la région et le pays tout entier.
Conduira à s'approprié d'une éfficacité
énergétique reduisant les coût de consommation
d'énergie électrique national et sous-régional. Dans cet
chapitre nous allons developper l'interêt de développer une
politique basée sur l'éfficacité énergétique
pour mieux voire les CTDs s'appropriées des outils liés à
la production décentralisée de l'électrique.
IV. 1 EFFICACITE ENERGETIQUE ET PRODUCTION
DECENTRALISEE
Il existe plusieurs définitions de l'efficacité
énergétique, ce qui peut parfois rendre difficile la
compréhension du terme et donc son application. Par efficacité
énergétique, on entend globalement une meilleure utilisation de
l'énergie disponible. On obtient un rendement énergétique
plus élevé, tout en utilisant une moins grande quantité de
la ressource pour recevoir le même service. L'efficacité
énergétique trouve tout son sens dans différentes
pratiques qui s'articulent principalement autour des élements
technologiques visant à optimiser l'énergie des consommateurs,
des types d'énergie choisit, des appareils mesurant la facture
énergétique et des comportements humains.
Pour améliorer l'efficacité
énergétique au sein du réseau électrique
Camerounais, le développement des Smart grids et des Smart meters,
constituent une solution. Les pertes techniques et non techniques sont souvent
très importantes au sein du continent africain. Les pertes techniques
sont de l'énergie perdue dans les réseaux, par
échauffement des conducteurs (pertes « cuivre »), dans les
transformateurs (pertes « fer » et pertes « cuivre ») et
par effet couronne (ionisation de l'air sous certaines conditions
atmosphériques).
Les pertes non techniques sont des pertes financières :
problèmes de comptage, relève, facturation, mauvais recouvrement,
compteurs trafiqués, corruption, dette non collectée,
inadéquation entre coûts et tarifs, connexions illégales,
vols de courant, etc. Les Smart meters, difficilement piratables, sont une aide
précieuse pour le recouvrement et la gestion de la consommation.
128
Le Cameroun ainsi que les autres pays de la CEMAC sont dans la
mouvence d'une emergence industrielle visant une croissance économique
afin d'être pays emergent d'ici l'OMD (Objectif du millénaire pour
le développement) en 2035. Les efforts des industries
manufacturières et minières Camerounaises en creation ou
existantes ainsi que celle des pays de la CEMAC en matière
d'efficacité énergétique doivent être prise en
compte lors de la comptabilité énergetique dans le but de reduire
leur intensité énergétique moyenne à travers une
approche volontaire (participant au Programme d'Economie d'Energie dans
l'Industrie Camerounaise (PEEIC)). Pour rendre ces efforts des gouvernements,
une loi sur l'efficacité énergetique doit être
adoptée. Les entreprises participantes à la réduction de
leurs coûts en énergie électrique à travers
l'investissements dans le domaine et faisant les efforts visant une
efficacité énergétique accrue pourront également
aider au développement de la stratégie énergetique
nationale en créant une affaire de toute entreprise prospère. les
Smart grids permettront de diminuer les temps de coupure,
accélérer les réalimentations ou, encore, renforcer la
sécurité et la qualité de la fourniture
d'électricité. Les compteurs évolués permettront
une meilleure gestion des clients et des consommations.
Pour parvenir à mieux gérer les problémes
d'éfficacité, la création d'un Office de
l'efficacité énergétique Camerounais (OEEC) s'avére
necessaire. Ainsi l'OEEC devrais s'engager à lancer de nouvelles
initiatives et à continuer de mener à bien les projets en
matière d'efficacité énergétique ainsi qu'à
encourager la gestion de l'énergie dans l'industrie Camerounaise. Le
Programme de l'efficacité énergétique dans l'industrie
Camerounais (PEEIC) pourrait constituer l'une des initiatives que pourraient
entreprendre l'organisme spécialisé cela visant avant tout
à obtenir des résultats précis.
L'amélioration de l'efficacité
énergétique réduit les émissions de gaz à
effet de serre de deux façons :
la réduction des émissions découlant des
mesures visant une plus grande efficacité énergétique des
systèmes de combustion sur place (p. ex., chaudières et fours)
est directement proportionnelle à la quantité de combustible
économisé;
la réduction de la consommation
d'électricité réduit la demande
d'électricité et, par conséquent, les émissions des
centrales thermiques qui produisent de l'électricité.
L'énergie comporte des coûts et des incidences
environnementales, qui doivent être bien gérés pour
accroître la rentabilité et la compétitivité d'une
entreprise et atténuer la gravité de ces incidences. Toute
entreprise peut économiser l'énergie en appliquant à ce
poste de dépenses les mêmes principes et techniques de saine
gestion qu'elle utilise ailleurs au sein de l'organisme pour la gestion de
ressources clés, comme les matières premières et la
main-d'oeuvre. La pleine responsabilité de la consommation
d'énergie doit faire partie intégrante des méthodes de
gestion. La gestion de la consommation et des coûts
énergétiques élimine le gaspillage et permet de
réaliser de façon soutenue des économies cumulatives.
Pour mettre au point une stratégie de
développement des industries productrices d'énergie
électrique visant satisfaction en énergie électrique d'une
CTD, il faut prendre en considération tout ce qui influe sur les
opérations visant à développer ces industries et
intégrer les diverses fonctions de gestion en un ensemble fonctionnel et
efficace. Dans le processus d'établissement d'une stratégie, un
organisme pourrait dans un premier temps choisir d'effectuer un examen de ses
forces, faiblesses, possibilités et menaces (analyse FFPM) qui
engloberait également divers facteurs légaux et environnementaux
(comme les émissions et les effluents). Par la force des choses, un tel
examen permettrait de cerner les éventuelles menaces à la
rentabilité de l'entreprise en charge de la gestion des besoins
énergetiques au sein de la commune, entraînant ainsi la recherche
de moyens de réduire les coûts. Les programmes
d'amélioration de l'efficacité énergétique
devraient ainsi faire partie intégrante de la stratégie
d'entreprise visant à contrer de telles menaces. Pour élaborer
avec succès un programme d'amélioration de l'efficacité
énergétique, il faut prévoir les éléments
suivants :
129
un plan d'économies à long terme;
un plan à moyen terme pour l'ensemble des
installations;
un plan de projet détaillé pour la première
année;
des mesures en vue d'améliorer la gestion de
l'énergie, y compris la mise en place d'un système de
surveillance énergétique, un rapprochement de deux
mondes dans un contexte de croissance des EnRs et de
l`efficacité énergétique ayant pour
finalités :
Optimiser l'offre et la demande d'électricité ;
Faire participer le client à l'optimisation du
système ;
Améliorer l'efficacité énergétique et
réduire les pertes ;
Intégrer les énergies renouve lables intermittentes
(Solaire, Eolien) ;
Réduire les émissions de CO2 ;
Sécuriser les réseaux ;
Améliore la gestion des ac tifs de réseaux de di
stribution et de transport.
Dans la recherche de stocker l'énergie électrique
produite, la production centralisée de grande capacité
assurée par les centrales électriques utilisant des ressources
renouvelables, devront coexister avec la production décentralisée
de capacité unitaire inférieure, mais comptant un grand nombre
d'installations. La multiplication des sites de production
décentralisées dans un pays oblige l'Etat à
élaborer une planification énergétique bien appronfondite
afin d'évite tous les problémes ne favorisant une
éfficacité énegétique.
4.1.1. Systèmes de coordination intelligente pour
une production décentralisée
La modernisation du réseau électrique nous fait
découvrir de nombreux aspects. Celui de l'efficacité
énergétique et les EnRs. L'efficacité
énergétique peut être réalisée sans
nécessairement utiliser d'énergies renouvelables. En effet, tout
dépendant de la nature de l'intervention. A cet effet, il est evident de
constater que l'énergie renouvelable seul n'est pas toujours synonyme
d'efficacité énergétique. Pour parvenir à atteindre
l'objectif d'efficacité énergétique, avec les EnRs on doit
les combiner à d'autres les sources d'énergies.
Le système électrique dans un processus
intégrant la production centralisée et
décentralisée d'électricité est
géographiquement très large et dispersé. Il est
constitué de sous-réseau séparé du système
centralisé de manière intentionnelle et appelé : «
cellule de réseau ».
"Une cellule de réseau est
une notion conceptuelle correspondant aux éléments qui
peuvent s'isoler du réseau principal par l'ouverture
d'organes de coupure, fonctionner en îlotage et remplir une mission
locale bien définie. Elle est représentée par deux aspects
essentiels : aspect électrotechnique (les données qui peuvent
décrire certains éléments tels que des noeuds, lignes,
générateurs, charges, transformateurs, etc...);
et aspect fonctionnel (cahier des charges). Il est également très
complexe au sens où des incidents peuvent se produire à tout
moment et il faut constamment faire face à des problèmes
très variés. Les figures ci-dessus presentant les structures d'un
réseau d'électrification rurale dans un mode de production
décentralisée présentent un ensemble d'équipements
permettant d'isoler les réseaux tel que, le
télécontrôle et la télécommande. Eux sont
installés sur le réseau de transport et il se fait à
partir de systèmes de type SCADA (Supervisory Control And Data
Acquisition) ou, plus récemment, WAMS (Wide Area Measurement System). Ce
sont des systèmes de téléconduite centralisée qui
assurent la surveillance des équipements électriques,
mécaniques ou électroniques d'un réseau, et qui permettent
aux opérateurs, depuis le centre de contrôle, de traiter, en temps
réel, les différents types d'incidents.
Pourtant, selon le type du réseau, les priorités
peuvent être sensiblement différentes :
130
Réseau de transport: le système de conduite
permet une mise en oeuvre rapide des mesures à distance indiquées
par les programmes informatiques d'optimisation et de sécurité du
système de production - transport.
Réseaux de distribution: le système de
téléconduite permet surtout d'agir sur les disjoncteurs de
départ ou sur les interrupteurs (télécommandés)
pour reconfigurer et réalimenter au plutôt la clientèle
à la suite d'une perturbation.
L'intégration des générateurs
dispersés (GED) en mode ilôtage contraint actuellement, sur le
réseau de distribution HTA, la présence d'un disjoncteur au
début de chaque départ et deux types d'interrupteurs le long du
départ, manuel ou télécommandé. Ils sont
utilisés pour le service de reconfiguration et de sécurité
du réseau (localisation des défauts et mise hors tension pour
réparation). Pour des raisons économiques, et
d'éfficacité énergétique, le nombre des
interrupteurs télécommandés (notés par la suite IMT
- Interrupteur de Moyenne tension Télécommandé) sur un
départ est limité (2 ou 3 dans le cas du réseau de
distribution). Ils sont situés sur l'artère principale. De plus,
les réseaux de distribution sont initialement dimensionnés pour
recevoir, de façon hiérarchisée, un transit de puissance
dans le sens du système de transport vers le système de
distribution. Ce qui veut dire que la connexion d'un ensemble de charges
préexistantes suite à la fermeture d'un disjoncteur du
départ ou d'un interrupteur au long d'une ligne au niveau du
réseau de distribution, ne pourra en aucun cas violer les contraintes
dynamiques du réseau en amont.
Le système électrique aujourd'hui est en pleine
évolution. Pour améliorer la qualité de fourniture en
énergie électrique, au Cameroun et dans la sous-région
CEMAC en générale, l'amelioration des outils visant à une
éfficacité ènergétique doivent conduire à
une reconstruction du systéme électrique de chacun des pays selon
la Fig 4.1. Avec la pénétration de la
production décentralisée dont le taux de
pénétration devrait s'accroître de plus en plus, beaucoup
de nouveaux services seront mis en place, notamment dans les réseaux de
distribution. Le système de grande coordination de contrôle et de
commande à l'intérieur des réseaux de distribution ainsi
que pour le système intégré (transport et distribution
inclus) devra évoluer et se développer pour s'adapter au nouveau
contexte. Pour répondre à ce besoin, une nouvelle structure de
coordination intelligente de télécontrôle et de
télécommande destinée au système
intégré basée sur l'approche de Système Multi -
Agents Intelligents (SMA) doit être mise en oeuvre.
Pour définir ce qu'est un Système Multi-Agent,
il convient de préciser ce qu'est un agent. Voici une définition
qui correspond à un agent du SMA : "Un agent est une entité
autonome, réelle ou virtuelle, qui est capable d'agir sur
elle-même et sur son environnement et qui, dans un univers multi -
agents, peut communiquer avec d'autres agents et dont le comportement est la
conséquence de ses observations, de ses connaissances et des
interactions avec les autres agents". Dans un SMA, les agents perçoivent
leur environnement et agissent sur celui-ci en choisissant parmi des
comportements prédéfinis, celui qui est adapté à la
situation.
Deux types d'agent sont présentés: l'agent
Coordinateur, qui gère les informations et prend des décisions,
et Agent d'Exécution, qui réalise une tâche.
? Agent Coordinateur de cellule du
réseau: assure les missions principales qui suivent:
reçoit l'information de l'état de la cellule sous
sa responsabilité, l'information sur la perturbation venant du
réseau principal ou l'ordre d'exécution du système de
téléconduite au niveau supérieur.
active les modules de calcul d'optimisation locaux pour choisir
la meilleure solution adaptée à la situation.
131
renvoie les informations concernant l'état de la cellule
établie (telles que la puissance délivrée par les GED, le
volume de charges réalimentées, la tenue en fréquence et
en tension, la possibilité d'interconnexion avec d'autres cellules
à proximité, etc.) au système de contrôle du niveau
supérieur.
? Agent Tâche: est un module de
calcul qui a pour objectif de trouver la solution la mieux
adaptée à la situation. Les données
d'entrée sont les perturbations du réseau principal et/ou
l'état de la cellule en considération. Les résultats
obtenus à la sortie d'un agent Tâche sont la procédure
d'opération des groupes de GED, la séquence d'opération
des interrupteurs télécommandés, la durée
estimée du processus de réalimentation de la cellule, etc. Ces
informations sont ensuite envoyées à l'agent Coordinateur des
commandes d'exécution. Un agent Tâche peut être l'un parmi
des modules suivants :
Tâche 1 : c'est un module d'aide qui sert à la phase
de planification du réseau lors de l'insertion des GED. Il effectue une
étude qui minimise le nombre et optimise la localisation des IMT en
maximisant le volume de charges réalimentées et la
flexibilité de fonctionnement d'un réseau (Optimisation des
IMT).
Tâche 2 : c'est un module d'aide pour la phase
d'anticipation du fonctionnement du réseau. Il a pour but, à
partir des données du réseau, de proposer un « menu de
reconfigurations » qui correspond aux différents types de
défaillances pouvant se produire dans le réseau
(Reconfiguration).
Tâche 3 : c'est un module de calcul conçu pour la
phase de réaction en temps réel. En fonction de la tenue en
fréquence et en tension de la cellule considérée et des
limites des moyens de régulation de puissance active et réactive
disponibles dans la cellule, il a pour mission de définir une
procédure de contrôle des GED afin d'ajuster le profil de tension
et la fréquence si nécessaire (Calcul de régulation).
Tâche 4 : c'est aussi un module destiné à la
phase de réaction en temps réel. Il définit la
procédure de la reconstitution du réseau à base de GED.
Ceci sera utilisé dans les situations critiques (black-out) aussi bien
qu'en cas de "délestage fictif" (Plan de Reconstitution).
Tâche 5 : c'est également un module de calcul de la
phase de réaction en temps réel. Il doit proposer une
séquence d'opérations afin d'optimiser le délestage de
charge si nécessaire (Délestage de charges).
Les agents Tâche ci-dessus cités sont ceux qui sont
utilisés dans le cadre de l'étude sur les impacts des GED dans la
gestion des situations critiques du système. Ce sont des modules qui
fonctionnent indépendamment les uns des autres, ce qui laisse un
environnement ouvert pour ajouter davantage de services, si possible, dans le
système de contrôle.
? Agent Coordinateur des commandes
d'exécution: collecte des informations comprenant
les mesures de tension, de courant, de l'état du
disjoncteur et des interrupteurs télécommandés du
réseau; puis active un ou plusieurs agents d'exécution
spécifiques suivant le scénario défini par un agent
Tâche. Après avoir fini les tâches demandées, l'agent
Coordinateur des commandes d'exécution récupère les
informations sous forme d'un rapport sur l'état de la cellule
formée et l'envoie à l'agent Coordinateur de cellule du
réseau.
? Agent d'Exécution: envoie les signaux
d'ordre directement aux entités physiques du
réseau. Ces signaux peuvent être l'ajustement de
la puissance active/réactive des groupes de GED, l'ordre d'ouverture
ou de fermeture d'un disjoncteur ou d'un interrupteur
télécommandé, etc.
PHASE DE REACTION
PHASE DE PLANIFICATION
Insertion à fort taux de pénétration
des GED au système
PHASE D'ANTICIPATION
Mise à jour et Validation des Techniques
de Reconstruction du Système
Exploitation du réseau
Nouvel événement critique du réseau
Retour d'Expérience
Cycle de l'Étude de Reconstruction
du Système
Études techniques sur les caractéristiques
des GED
? Capacité black-start
· Capacité dynamique pour participer au
fonctionnement en îlotage intentionnel
Évaluation des Expériences Acquises sur
la Technique de la Reconstruction du Système
Réglage de tension
Tenue en tension
Réglage de fréquence
Tenue en fréquence
Au niveau du réseau de transport:
? Quantification des bénéfices de l'utilisation
des GED
dans le processus de reconstruction du réseau en
fonction:
n du taux de pénétration des
GED
n des contraintes du réseau de
transport
Étude de stabilité en petits signaux
Étude de stabilité en grands signaux
Dimensionnement des régulateurs Définition des
limites de la stabilité dynamique
Déterminer les perturbations maximales acceptées
Au niveau du réseau de distribution:
? Construction de la procédure de réalimentation
du réseau à partir des GED comprenant:
n les séquences d'opération
optimales des IMT et IMTNO
n le réglage et le contrôle des
GED
n la coordination de
téléconduite
? Vérification des seuils de la protection de
découplage des GED
Révision du Plan de Défense et des
Procédures
Stratégie :Deep Build Together
|
Du transport vers la
|
De la distribution vers le
|
distribution
|
transport
|
(Downward stream)
|
(Upward stream)
|
Mise à jour du Plan de
|
Procédures de Reconstitution
|
Défense et des Procédures
|
du réseau à l'aide des GED à
|
avec la participation des
|
3 étapes:
|
GED
|
· Formation des cellules
|
|
· Expansion des zones synchronisées
|
|
· Synchronisation avec le réseau en amont
|
Système de supervision et
|
Système de coordination de contrôle
|
de télécommande existant
|
et de commande pour le réseau
|
(SCADA, WAMS...)
|
intégré (T&D) à base des SMA
|
|
Étude sur le renforcement de l'infrastructure des
réseaux de distribution
Optimisation du nombre et de l'emplacement des IMT en
fonction:
n du maximum de charges
réalimentées
n des charges prioritaires
n de la capacité dynamique des GED
n des probabilités d'occurrence des
modes d'opération
n de la flexibilité de reconfiguration
du réseau
n du budget du preneur de décision
Équipement des moyens de
synchronisation(synchro-coupleur, mesures...) des zones
réalimentées à l'aide des GED en fonction:
n des possibilités d'interconnecter les
cellules formées
n des possibilités d'interconnecter avec
le réseau en
amont
Fig 4.1 : modèle de reconstruction d'un
réseau électrique [47]
132
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