INTRODUCTION
Etre candidat aux élections présidentielles et
législatives suppose d'abord de séduire le plus grand nombre
dans une société où domine l'idée et la
réalité du marché, les élections reviennent en
définitive à mettre en concurrence des « produits
politiques » sur la crédibilité desquels les
électeurs « consommateurs » sont appelés
à se prononcer.1(*)
1. Définition et
délimitation du sujet
a) définition du
sujet
Dans le but de vouloir contribuer à
l'épanouissement scientifique du peuple congolais et après avoir
disséqué le processus électoral en République
Démocratique du Congo, nous nous sommes intéressé à
donner ce travail un intitulé à caractère politique
portant sur «contestation des résultats des élections
présidentielles et législatives du 28 Novembre 2011 analyse
sociologique».
b) Délimitation du
sujet
De peur de verser dans les généralités
dépourvues de tout caractère scientifique, le chercheur doit
après avoir défini son objet d'étude, prendre soin de
délimiter son champ d'étude, c'est-à-dire définir
le cadre spatial et temporel dans lequel il choisit de mener son
étude.
1. Dans le temps
A cet effet, notre travail part de l'année 2011
à l'année 2012 la période pendant laquelle nous avons
observé les différentes contestations des résultats des
élections présidentielles et législatives.
2. Sur le plan spatial
Du point de vue spatial, notre travail couvre toute
l'étendue de la République Démocratique du Congo.
2. Définition de
l'intérêt du sujet
a) intérêt sur le
plan personnel
La formation des politologues administrativistes que nous
recevons, nous ouvre déjà l'intelligence en ce qui concerne
l'organisation et le fonctionnement de l'Etat. Pour nous cette question en
rapport avec l'organisation des élections nous servira dans notre vie
politique de ne pas tomber dans les contestations des résultats sans
avoir un fondement juridique et pour ne pas faire couler le sang du peuple
congolais d'une part et chercher quels mécanismes mettre en place pour
que toutes les tendances politiques se retrouvent dans la bonne marche de notre
beau pays d'autre part.
b) Intérêt sur le
plan social
Cette étude a une très grande importance dans la
vie des populations congolaises du fait que les analyses qui seront
développées permettront d'une manière directe ou indirecte
à comprendre le bien fondé de contestation des résultats
des élections présidentielles et législatives du 28
Novembre 2011 afin d'éviter la manipulation politicienne qui entraine la
division de la société congolaise d'une part et permettront aux
populations et acteurs politiques du monde de comprendre ce
phénomène en décelant les contradictions, le
repositionnement de la classe politique congolaise afin d'éviter que ce
phénomène se reproduise d'autre part.
c) Intérêt sur le
plan scientifique
Notre étude à ce niveau est utile car elle se
situe dans une analyse sociopolitique de contestation des résultats des
élections présidentielles et législatives du 28 Novembre
2011 comme répertoire de référence qui servira
auxchercheurs traitant cette matière.
Ce sujet tel qu'il se présente, demeure dans
l'hypothèse incontestable purement scientifique et démontre que
nous ne sommes pas le premier à faire une étude sur les
élections.
Dans cette perspective nous citons à titre illustratif
SALUMU ABETCHA » le marketing politique et son impact sur
l'organisation des élections en RDC ». A cet effet, l'auteur
s'est posé les questions de savoir :
-quel est l'impact du marketing politique sur
l'élection législative ?
- si les onze candidats gagnants ont réussi parce
qu'ils se sont bien servi de marketing politique ou parce qu'ils ont
utilisé d'autres moyens pour y parvenir ?
L'auteur dans son étude s'est basé à
l'élection législative dans la ville de Lubumbashi et les onze
gagnants qui ne sont que des sièges à pourvoir par contre notre
analyse concerne la contestation des résultats des élections
présidentielles et législatives du 28 Novembre 2011 à lors
que lui se base à étudier le moyen utilisé pour la
victoire des onze gagnants dans la ville de Lubumbashi aux élections de
2006. Outre cet aspect, la ligne de démarcation se fait toujours
observer du point de vue temporel et spatial.
MUHIGIRWA Rusembuka Ferdinand dans son
article « élection du 28 Novembre 2011 en
RDC :regardons où nous risquons aller »2(*)présente les observations
soulevées par les différentes missions d'observation entre autre
centre cartel, le rapport de la mission d'observation électorale de
l'union européenne, la Conférence Episcopale Nationale du Congo,
les communiqués de presse de la Belgique, de la France, de la grande
Grande-Bretagne, des Etats Unis.Par contre notre travailanalyse les
irrégularités mais il tient compte aussi de paramètre
sociologique.
Foundation cartel center dans son rapport sur le
déroulement des élections du 28 Novembre 2011 en RDC
présente la situation de l'évolution de vote dans quelques
centres seulement. La fondation s'est basée sur la
crédibilité des élections.3(*) Par contre nos analyses ne se font pas seulement
à la crédibilité mais aussi aux contestations des
résultats des élections ; déroulement des
élections et les comportements des acteurs politiques pendant le
processus électoral dans tout le territoire national.
Le centre cartel estime que les résultats provisoires
des élections présidentielles annoncés par la CENI
manquent la crédibilité. Dans cette perspective le centre cartel
soulève la question des irrégularités sans donner le
pourcentage de ces irrégularités par contre notre étude
outre les irrégularités se base sur l'aspect sociologique et
linguistique qui aurait amené ces résultats publiés par la
CENI.
L'Union Européenne pour sa part analyse le processus
électoral et met l'accent sur les irrégularités qui
remettraient en cause les résultats présidentiels et
législatifs sans tenir compte de l'aspect sociologique, par contre notre
étude analyse le processus électoral en tenant compte de l'aspect
sociologique linguistique.
La Conférence Episcopale Nationale du Congo pour sa
part analyse le processus électoral sans tenir compte de la position
géographique, sociologique et se base surtout sur la phase
électorale par contre notre étude se base sur le processus
(avant, pendant et après les élections) en jetant un regard sur
l'aspect sociologique.
3. Définition des
hypothèses
Pinto Rongere définit l'hypothèse comme la
proposition des questions que l'on se pose à propos de l'objet de la
recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse
puissent fournir une réponse.4(*)
Pour notre part, l'hypothèse est définie comme
le résultat des recherches qui peut-être affirmé ou
infirmépar son auteur ou encore affirmé ou infirmé par
d'autres chercheurs.
Le processus électoral en République
Démocratique du Congo a fait de soulèvement et des contestations
de part et d'autre, c'est-à-dire par l'opposition et la mouvance
présidentielle d'une part et aux acteurs périphériques
d'autre part qui sont les personnes morales, les individus ou groupe
d'individus chargés à observer le processus électoral.
C'est ainsi qu'au regard de notre sujet, nous nous sommes
posé les questions de la manière suivante :
-quelle serait l'origine de contestation des résultats
des élections présidentielles et législatives du 28
Novembre 2011 par les acteurs centraux et les acteurs
périphériques ?
-quel serait l'origine de non apaisement du scrutin du 28
Novembre et comment éviter ce comportement au scrutin
prochain ?
Eu égard aux préoccupations soulevées
dans notre étude, nous répondons de la manière
suivante :
- Les contestations seraient duesà l'absence de l'Union
pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS en sigle dans les
activités de la CENI,
- L'impréparation de certain candidat à la
présidentielle,
- La précipitation de la CENI pour organiser les
élections au délai constitutionnel causant un désordre le
jour du scrutin,
- La réconfirmationde certain candidat président
de la république dans le camp de l'opposition ;
- La partialité des certains acteurs
périphériques ;
- Le mauvais traitement des témoins des candidats dans
les bureaux de vote et centre de compilation ;
- Manque de connaissance du scrutin de la part des certains
candidats à la députation ; la préparation
psychologique sur la tricherie;
- L'annulation totale des élections pour se partager le
pouvoir.
4. Définition de
concept opératoire
Dans le cadre de notre étude, il est important de notre
part de définir, de créer un langage commun en précisant
le sens des termes développés tout au long de notre
étude.
Pinto Rongere définit le mot concept
comme «une représentation générale et abstraite
des objets d'étude »5(*). Dans notre étude le concept clé qui
sera utilisé est contestation.
v
Contestation
La contestation est l'action collective d'opposition ou de
critique violentes contre une instance dominante6(*)
5. La présentation
de la théorie explicative et de référence
David Easton définit la théorie
comme « toute génération ou proposition qui
affirme que deux ou plus de deux choses, évènements ou
activités varient de concert dans certaines
conditions »7(*).
Dans le cadre de notre étude, la théorie
Behaviouraliste de la démocratie nous sert à étudier le
comportement des acteurs et sujets politiques pendant le processus
électoral. « A mesure qu'elles se développent, les
sociétés deviennent plus complexe, le nombre de groupes qui
composent tend à augmenter et les « leaders »
susceptibles de les diriger n'en sont que plus nombre »8(*) un individu ou groupe d'individu
au pouvoir par leur propre sentiment. Ce phénomène se fait
observer dans le processus ou on fait tuer le peuple au nom du peuple.
6. Définition de la
méthode.
Le mot méthodese définit par le dictionnaire
petit Robert comme « l'ensemble des démarches que suit
l'esprit pour découvrir et démontrer la
vérité »9(*)Pinto et Grawitz définissent la méthode
comme « l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontrent et les vérifie10(*)
Dans le cadre de notre travail, la méthode dialectique
nous sera bénéfique pour analyser et expliquer les faits en
décelant les contradictions de l'environnement social auquel ils
appartiennent ou dans lequel ils se produisent ou surviennent, contradiction
qui sont justement à la base de leur avènement11(*).
7. Définition des
techniques
La technique est définie par le dictionnaire HACHETTE
comme « l'ensemble de moyens adaptés à une
fin12(*).
Dans le cadre de notre étude ; la technique
d'observation directe ; la technique d'observation indirecte ;
technique d'observation documentaire ; l'interview ; la technique
instrumentale nous serontbénéfique pour rendre ce travail
à sa fin.
La technique d'observation directe est la forme d'observation
qui porte directement sur les phénomènes étudiés.
Dans cette perspective nous avons observés le déroulement du
processus électoral, le comportement des différents candidats
dans le processus électoral.
La technique d'observation indirecte est la forme de technique
qui porte sur les faits qui portent ou ont de traces des faits que l'on veut
étudier et qui permettent de recueillir les informations sur ces
dernier13(*).
C'est dans cet ordre d'idée qu'au cours de nos
recherches nous sommes arrivés à recueillir les données
qui seront développées dans ce travail.
La technique d'observation documentaire consiste pour sa part
à étudier et à analyser les documents pour arriver
à déterminer les faits dont ces documents portent des
traces14(*). Dans cette
considération nous avons eu à analyser les ouvrages ; la loi
électorale, les journaux les rapports des différents groupes
d'observation des élections du 28 novembre 2011.
Technique d'interview qui a pour but d'organiser un rapport de
communication verbale entre deux personnes, l'enquêteur et
l'enquêté, afin de permettre à l'enquêteur de
recueillir certaines informations de l'enquêté. Concernant un
objet précis15(*).
Pour la réalisation de ce travail nous avons fait quelques interviews
avec les différents acteurs ; sujets politiques et certains
agents de la Commission Electorale Nationale Indépendante.
Technique instrumentale, est une technique qui consiste
à enregistrer ou avoir les informations sur un fait. Dans cette
perspective nous avons utilisés cette technique pour recueillir les
données avant, pendant et après les élections, les
déclarations, discours des acteurs politiques et personnels de la
Commission Electorale Nationale Indépendante.
8. Subdivision du
travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail porte
trois chapitres dont le premier consacré à l'organisation des
élections présidentielles, le second consacré à
l'organisation des élections législatives et enfin le
troisième consacré aux contestations des résultats des
élections présidentielles et législatives analyse
sociologique.
CHAPITTRE I.
ORGANISATION DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES
Pour consolider la démocratie l'alternance politique
demeure une option non négligeable, pour y parvenir le peuple doit se
prononcer pour tel ou tel autre candidat par le biais des élections. Ce
chapitre concerne l'organisation des élections présidentielles
et la façon dont elles se sont déroulées.
Section 1. Organisation des
élections présidentielles
Pour se faire correctement, l'élection requiert une
bonne organisation sur le plan politique, sur le plan juridique, sur le plan
financier et matériel.
§.1 Organisation sur le
plan politique
La vie politique congolaise a connue une tension remarquable
pour l'organisation des élections présidentielles. Dans le
coté de la mouvance présidentielle et dans le côté
de l'opposition qui cherchaient à mobiliser toutes les ressources pour
arracher la victoire.
Trois grands acteurs politiques de l'oppositionfigurent dans
la courseà la présidence de la République. La
première figure est le retour de TSHISEKEDI WA MULUMBA Etienne opposant
de tout le temps, la seconde figure est celle de KAMERHE LWAKANYINGINYI Vital
qui, après avoir quitté le camp présidentiel, ancien
secrétaire général du Parti du Peuple pour la
Reconstruction et la Démocratie PPRD en sigle, ancien présidentde
l'Assemblée Nationale renonçant le camp présidentiel pour
l'opposition et le troisième KENGO WADONDO Léon président
du sénat congolais.
Avec l'arrivée des deux grandes figures TSHISEKEDI WA
MULUMBA Etienne et KAMERHE LWAKANYINGINYI Vital, la mouvance
présidentielle a montée des stratégies pour remporter les
élections en modifiant quelques articles de la constitution qui
consacrent le mode de scrutin unique;en créant les partis satellites
à titre illustratif le PPPD.
Parlant de la campagne électorale, vise d'abord
à faire connaitre aux électeurs un candidat, en suit le faire
aimer lui, ses idées et ses actions afin de le faire
préférer, ses idées et ses actions aux autres candidats,
à leurs idées. Ace sujet certains candidats présidents de
la république n'étaient pas actifs à tous les fronts
laissant la chance au candidat KABILA KABANGE Joseph de fréquenter
surtout dans les milieux ruraux étant donné que les populations
congolaises sont majoritairement rurales.
§2. Organisation sur le
plan juridique
L'organisation sur le plan juridique est assurée par la
loi électorale, la commission « électorale nationale
indépendante et la cour constitutionnelle.
La loi électorale est un instrument juridique qui
définit les conditions d'éligibilité, du scrutin,
l'organisation et le fonctionnement de la commission électorale
nationale indépendante.
La commission électorale nationale indépendante
est une institution qui a la charge d'organiser et publier les résultats
provisoires des élections.
La cour constitutionnelle est un organe du pouvoir judiciaire
chargé d'apprécier l'inconstitutionnalité des actés
posés, et résoudre les contentieux électoraux.
§3 Organisation sur le
plan financier et matériel
Pour une bonne organisation électorale, il faut un
moyen financier conséquent en vue de permettre à
l'institutionorganisatrice de travailler dans les meilleures conditions. Dans
cette perspective le gouvernement congolais a financé 350 millions de
dollars une somme qui parait insignifiant dans un pays qui a une superficie de
2345410Km2 et une population plus de 70 millions d'habitants, un
pays qui est caractérisé par une dégradation des
infrastructures routières.Et les hélicoptères,
véhicules pour l'organisation des élections du 28 novembre
2011.
1. Recensement.
Les résultats de toute élection ne
peuvent-être fiables que lorsqu'on a des statistiques fiables sur la
population électorale, c'est-à-dire le nombre de ceux qui
remplissent toutes les conditions pour être électeurs.16(*) A ce niveau les statistiques
données par les institutions appropriées présentent un
caractère subjectif.
1.2 L'enrôlement
Les individus qui remplissent les conditions
d'éligibilité doivent se faire inscrire sur les registres
électoraux dans les circonscriptions où ils sont appelés
à voter. Dans cette perspective l'enrôlement électoral en
RDC montrait le climat électoral favorable ou défavorable pour
les candidats.
1.3 La campagne électorale
Dans l'organisation des élections, la campagne
électorale est une étape importante où
les « producteurs » candidats doivent montrer, se
faire aimer et faire aimer les produits « projet de
société » au
consommateur « électeur ». Dans cette
perspective nous avons remarqué cette période une ambiance
politique aux électeurs et candidats.
Il sied de signaler que certains candidats attendaient les deux
première semaines passées afin de commençaient la campagne
faute de moyen conséquent, et d'autre se sont limités seulement
à Kinshasa. Bref hormis KABILA KABANGE Joseph, les dix candidats
à la présidence n'ont pas mené campagne comme il se devait
à cause de plusieurs paramètres certains politiques et d'autre
financier.
Section : 2
Déroulement des élections présidentielles.
Le déroulement des élections a trois phases
à savoir :
-la phase pré-électorale ;
-la phase électorale ;
-la phase postélectorale
§1. La phase
pré-électorale comprend
L'installation de l'organisme de gestion des élections,
l'élaboration du cadre juridique, l'inscription et l'enrôlement
des électeurs, l'inscription des partis politiques et des candidats, le
financement des partis politiques, la campagne civique et
«électorale».
a) installation de l'organisme de gestion des
élections.
L'organisme chargé d'organiser les élections a
été mis en place. Cet organisme est composé de quatre
personnes de la mouvance présidentielle et trois personnes de
l'opposition parlementaire.
b) élaboration du cadre juridique des élections.
Le cadre juridique habilitée ici c'est la loi
électorale qui définit l'organisation des élections
présidentielles et législatives, le code de bonne conduite qui
définit les comportements des candidats et leurs limites.
c) Inscription des électeurs
1. Centre d'inscription
Centre d'inscription (CI) est le lieu où se
déroulent les différentes opérations de révision du
fichier électoral, y compris le périmètre de
sécurité de cinq (5) mètres qui l'entourent.
Le centre d'inscription est composé d'un
président (PCI), d'un proposé à l'identification (PI) d'un
opérateur de saisie (OPS) par kit d'enrôlement.
Tous ces membres ont concouru au fonctionnement
régulier. Chacun exécutait ses tâches sous la supervision
du président du centre.
A ce qui concerne l'aménagement du centre
d'inscription, les salles des classes ont services les activités
d'inscription et l'aménagement se faisait quarante-huit (48) heures
avant le début des opérations. Avant le jour de l'ouverture du
centre, les membres du centre d'inscription délimitaient, à
l'aide d'un ruban de délimitation.
A ce qui concerne les équipements, matériels et
les documents, le centre d'inscription avait un lap top, une imprimante, une
caméra, un scanner d'empreintesdigitales, un disque dur externe, un Mini
HUB ; une batterie incorporée au Kit ; des cartouches d'encre
(HP 56 et HP 57), des CD, des cartes d'électeurs vierges, un rallonge,
un groupe électrogène de 20 litres pour la réserve de
carburant, dans certain Centre nous avons remarqué un Kit solaire et
deux batteries branchées en série pour le fonctionnement des kits
non alimentés par un groupe électrogène ; la loi
N°04/028 du décembre 2004 portant identification et
enrôlement des électeurs en RDC, décision modifiant et
complétant la décision N°008/CENI/BUR/05 du 09 juin 2005
relatives aux mesures d'application de la loi N°04/028 du Décembre
2004 ;guide des procédures de la révision du fichier
électoral ; manuel de formation des membres du centre
d'inscription ;répertoire téléphonique pour chaque
centre d'inscription;du bureau national des opérations ;bureau de
la représentation provincial de la CENI et bureau de liaison.
A la veille du premier jour du lancement des opérations
de la révision du fichier électoral, les jetons étaient
fabriqués selon la procédure suivante: sans la supervision
duPC ; l'OPS prépare les jetons.
Le PI mentionne sur chaque jeton le code CI le numéro
et la date du jour de la distribution sans rature et surcharge(1).
Pour tous les autres jours des opérations à
l'exception du dernier jour. Les jetons sont fabriqués après
l'heure de fermeture au public c'est-à-dire à partir de 17hoo.IL
fout noter ces opérations ont eu une lenteur causant même des
querelles entre les électeurs et personnel de la commission
indépendante.
A ce qui concerne la gestion et distribution des jetons ;
à l'ouverture de CI le PCI distribué les jetons aux
requérants présents. Les requérants qui arrivaient se
mettaient en rangée ; le PI appelle les numérosdes jetons
distribués. A cet effet compte tenu de lenteur des personnels de la
CENI ; les policiers laissent passer les individus qui leurs amenaient de
l'argent quel que soit leur retard;la possession de la carte dans certains
centres nécessitait une somme d'argent bref la corruption était
observable.
A la fermeture définitive ; à partir de
sixième jour ;avant la date de clôturedéfinitive de la
RFE; le PCI des jetons à tous les requérants qui arrivaient
à temps au centre d'inscription (CI).A ce niveau l'ouverture de centres
n'était pas respectée c'est-à-dire les centres
étaient ouverts au-delà de 7hoochaque jour à la
fermeture ;les taches suivantes étaient réalisées
(1) :
-Arrêt des opérations de la journée
par le PCI.
-Gravure des données de la journée par
les OPS en deux exemplaires. La première copie du C9 est gardée
au CI; tandis que la seconde est gardée par le PCI hors du CI. -Avant de
remettre au PCI les CD gravés l'OPS y mentionnaient à l'aide d'un
marks la nature de la sauvegarde ; la période couverte; le code du
CI ; le numéro du kit ; nombre d'enrôlés.
-Impression de la liste électorale journalièredes inscritset la
liste de ralliés par chaque OPS. Vérification ; par le PC du
membre de cartesutilisées par kit par le PC, et OPS. -Etablissement du
PV quotidien des opérations du centre d'inscription.
La révision du fichier électoral est à
tout congolais majeurs en âge et en droit de voter (ancien inscrits et
nouveaurequérants à l'inscription) ainsi que les majeurs à
l'horizon 2011 étaient concernés par la présente
révision du fichier électoral.
Les pièces exigées pour la révision du
fichier pour justifier l'identité et l'âge de nouveaux
électeurs sont la carte d'identité pour les citoyens ; le
permis de conduire national sécurisé pour ne citer que
cela.17(*) IL fout
signaler ici que les pièces énumérées ne doivent
pas être demandées mais le requérant présentait une
de ces pièces. Toute fois certains individus n'avaient aucune
pièce, mais ils sont à arrivés à avoir une carte
d'électeur «en amenant cinq témoins».
L'enrôlement proprement dit avait beau coup d'exigences
entre autres :
-le requérant remettait à OPS la FO1 celui-ci y
mentionnait le numéro du kit.
-l'OPS prélevait les empreintes digital ;
-il procéda à la saisie des données
textuelles (figurant sur la FO1)
-la capture de la photo du requérant ;
-l'impression de la carte d'électeur.
Les listes produites dans le CI de chaque jour étaient
affichées le matin avant l'ouverture du CI.
A ce qui concerne le financement des partis politiques, le
gouvernement congolais n'a pas pu mettre en place des mécanismes pour
financer tous les partis politiques en course.
Les partis des individus qui travaillaient dans le
gouvernement, parlement, dans les entreprises publiques ...etc. ont eu le moyen
financier d'une manière ou d'une autre pour mener leurs activités
électorales.
A ce qui concerne la campagne civique, les acteurs politiques
n'ont pas pris en considération cette étape qui est importante
dans la consolidation de la démocratie dans un pays multiculturelle
comme la RDC.
Ce manque de vulgarisation a conduit les individus ou groupe
d'individus d'agir contrairement aux vertus démocratiques.
A ce qui concerne la campagne électorale nous avons
remarqué l'ambiance surtout dans le camp présidentiel dans les
coins et recoins du pays tandis que certains acteurs politiques de l'opposition
regardaient de loin en attendant les deux premières semaines se
coulées.
§2. Phases
électorale
Pendant la phase électorale, les activités de
vote ont eu un désordre sur le plan organisationnel. Nous avons
remarqué que certains bureaux ouvraient les portes à temps et
d'autres ont connu un retard d'ouverture caractérisé par le fait
que certain bureaux n'avaient pas des isoloirs, des bulletins
présidentiels tantôt législatifs qui causera la mort
d'homme dans certain centre ; casse des mobiliers ...etc.
Il sied de signaler que certains individus dans la ville de
Lubumbashi n'ont pas pu voter du fait que leurs noms ne se retrouvaient plus
aux endroits où ils pouvaient voter, quelqu'un qui se fait enrôler
dans la commune de Kamalondo son nom est apparu dans la commune de la Rwashi
à quelque deux ou cinq kilomètres et vice versa.
§3 La phase
postélectorale
Cette phase a connue des tensions surtout dans le camp de
l'opposition, les militants s'envoyaientles messages des voix obtenues de leurs
candidats qui ont causé une tension dans les deux camps
c'est-à-dire le camp de la majorité présidentielle et le
camp de l'opposition.
Après la publication des résultats
présidentiels où KABILA KABANGE Joseph est proclamé
élu avec 48,95% des voies et son challanger TSHISEKEDI WAMULUMBA Etienne
avec 32,33% des voies. Ce dernier contesta et se considérait
étant élu refusa d'aller en justice contre son adversaire
politique et la CENI.
Après l'étape du contentieux électoraux
analysé par la cour suprême de justice qui joue le rôle de
la cour constitutionnelle investisse KABILA KABANGE Joseph à sa main
une constitution et porta serment devant le président de Zimbabwe Robert
Mugabe qui est son invité de marque et quelques ambassadeurs ente autres
l'ambassadeur des USA, de l'Union Européenne de la France pour ne citer
que cela et cet évènement passe en direct à la chaine
nationale, et son challenger TSHISEKEDI WAMULUMBA Etienne muni de sa bible
porte aussi serment à sa résidence de LIMETE devant quelques
journalistes mais pas le direct dans une chaine privée proche de
l'opposition et demanda à tout celui verrait KABILA KABANGE Joseph de le
lui ramener vivant ligoté et la personne qui lui ramènerait aurai
un cadeau.Ce stratagème a laisser la population congolaises dans un
imbroglio total, la population divisée le camp de THISEKEDI WAMULUMBA
Etienne se considère comme légitime et quelques jours plus tard
il nomma les membres de son gouvernement fantôme qui resta invisible et
inactif.
§4. Comportement politique
des électeurs pendant le processus électoral
MULUMBATI NGASHA A., définit le comportement politique
comme « les comportements sociaux ayant des conséquences
directes, ou indirectes médiates ou immédiates sur l'organisation
et le fonctionnement de la vie politique ».18(*)Pendant le processus
électoral nous avons assisté à de comportement qui serrait
dû à l'impréparation idéologique de la part des
acteurs politiques à l'instar de TSHISEKEDI WA MULUMBA Etienne qui s'est
autoproclamé président de a république. Avant le
scrutinprécisément pendant la campagne électorale les
individus ou groupe d'individus qui participaient à toutes les
rencontres des candidats que ça soit de la majorité que ceux des
partis politiques de l'opposition pour demander de l'argent, des t-shirt et
autres objet des candidats pour les élire. Un électeur qui avait
à son compte plusieurs candidats, d'autres qui n'avaient pas regardaient
les effigies les candidats ou candidates beau ou belle gagné
déjà leur confiance. Ce comportement a fait que ces derniers se
soupçonnent et se battent.
Après le scrutin, les résultats non officiels
ont commencé à circuler en ligne par SMS. Le 3 décembre
2011, le ministre de l'intérieur a ordonné la suspension de
l'émission et la réception des SMS. La circulation des SMS
mettait les individus ou groupe d'individus en confiance de leurs candidats de
passer et dès lors la commission électorale nationale
indépendante à commencer à publier les résultats
par partie, provoqua de désolation totale aux individus ou groupe
d'individus qui étaient confiant de leur candidats. Cette annonce a
causé mort d'homme, division entre amis appartenant à des partis
politiques différents.
CHAPITRE II. ORGANISATION
DES ELECTIONS LEGISLATIVES
Dans le but de vouloir donner aux populations de choisir leurs
dirigeants, et leurs porte-paroles, législateur congolais a voulu que
cela se fasse par les élections.
Section : 1.
Organisation des élections législatives
Pour permettre aux candidats de se présenter, il est
nécessaire que la société s'organise pour définir
l'organisation d'une bonne participation. Et cette organisation se fait sur le
plan politique, sur le plan juridique et sur le plan financier.
§1. Sur le plan
politique
La vie politique congolaise a connu une multitude des partis
politiques même à la veille des élections. La
création de ces partis politiques qui, d'autre qualifie
comme « parti alimentaire » ; ou parti
provincial ; tribalou ethnique sans projet de société
visible, et cherchent à entrer ou s'adhérer soit à
l'opposition, soit à la majorité présidentielle.
Les créateurs de ces partis politiques proviennent de
la division d'un parti politique, de souci de se donner une place
considérable dans tel ou tel autre camp d'une part et d'autres
proviennent d'un autre parti qui se voit lésé ou savoir
être capable de se faire leader d'autre part.
§2. Sur le plan
juridique
L'organisation sur le plan juridique est assurée par
une loi électorale, la commission Electorale Nationale
Indépendante et la cour constitutionnelle.
La loi électorale est un instrument juridique qui
définit les conditions d'éligibilités, de mode de scrutin
et de l'organisation ; et le fonctionnement de la commission Electorale
Nationale Indépendante.
La commission Electorale Nationale Indépendante est une
institution d'appui à la démocratie qui a la charge d'organiser
et publier les résultats des élections.
La cour constitutionnelle quant à elle étudie
l'inconstitutionnalité, résoudre les contentieux
électoraux, valider et la cour suprême investi le président
s'il s'agit des élections présidentielles.
§3.Sur le plan
financier
Pour être candidat et battre campagne demande un moyen
financier capable à atteindre les objectifs assignés. A cet
effet, le gouvernement n'a pas pu donner l'argent aux partis politiques en
course. Pour se faire les partis politiques nouvellement crées laissent
les candidats à se prendre en charge, d'autre ont financé un bon
nombre de candidats pour leur campagne.
Section 2.
Déroulement des élections législatives.
Le déroulement des élections législatives
a également trois phases à savoir :
- La phase pré-électorale ;
- La phase électorale ;
- La phase postélectorale.
§1. La phase
pré-électorale
La phase pré-électorale comprend l'installation
de l'organisme de gestion des élections, l'élaboration du cadre
juridique, l'inscription des électeurs et l'enrôlement des
électeurs, le financement des paris politiques et la campagne
électorale.
2.1.1 Installation de l'organisme de gestion des
élections
A ce niveau l'organe chargé de gérer les
élections a vu le jour le 28 juillet 2010, il est un organe
indépendant composé de deux regroupements politique
c'est-à-dire la majorité présidentielle et l'opposition
parlementaire.
2.1.2 L'élaboration du cadre juridique des
élections
Nous entendons par un cadre juridique c'est la loi
électorale qui définit l'organisation des élections, les
modalités d'éligibilité.
2.1.3. Inscription des électeurs
a) centre d'inscription des électeurs.
Le centre d'inscription(CI) est le lieu où se
déroule les différentes opérations différentes
opérations de révision du fichier électoral. Ce centre
est composé d'un président (PCI) d'un préposé
à l'identification(PI) d'un opérateur de saisie (OPS).
Le centre était constitué des salles des classes
aménagées pour les opérations de la révision du
ficher électoral 48 heures avant le début des
opérations.
Les pièces exigées pour la révision du
fichier pour justifier l'identité pour citoyen sont ; carte
d'identité, permis de conduire,...etc.
2.1.4 L'inscription des partis politiques
A la veille des élections, les partis politiques ne
font que augmenter le nombre, les uns à caractère local,
national, provincial, et d'autres en caractère ethnique sans une moindre
formation idéologique.
Par parti politique il faut entendre « des
associations reposant sur un engagement (formellement) libre ayant pour but de
procurer à leur chefs des chances-idéales ou matérielles
de poursuivre des objectifs, d'obtenir des avantages personnels ou de
réaliser les deux ensemble »19(*).
GeorgesBurdeau définit le parti politique pour sa par
comme « tout groupe d'individus qui, englobant les mêmes
vues politiques, s'efforcent de les faire prévaloir à la fois en
y ralliant le plus grand nombre possible des citoyens et cherchent à
conquérir le pouvoir, ou du moins à influencer ses
décisions »20(*).
Maurice Duverger quant à lui, il le définit
comme « un parti politique n'est pas une communauté, mais
un ensemble des communautés, une réunion des petits groupes
disséminés à travers le pays (sections, comités,
associations locales,...) liés par des institutions
coordonnatrices »21(*). Dans la vie politique congolaise nous avons
remarqué plus de 400 partis politiques, ce nombre parait à notre
égard exagérant.
A ce qui concerne l'organisation de ces partis
politiques ; pour conquérir et exercer le pouvoir, les partis
politiques doivent définir et mettre les mécanismes en place pour
arriver à des fins voulues. La plus part des partis politiques congolais
n'ont pas su organiser leurs structures pour attendre le bon résultat.
Dans cette pléthore des partis politiques, nous avons remarqué la
préparation effective du Parti du Peuple pour la Reconstruction et pour
la Démocratie PPRD en sigle qui a fait sentir l'ambiance politique en
organisant des séminaires de formation à titre illustratif
l'université du Cinquantenaire à Kisangani, de la sortie de ce
séminaire avec le slogan « vimba » qui
prétendait faire passer le président KABILA KABANGE Joseph au
premier tour causant une tension politique dans le camp de la majorité
présidentielle commençaient à hurler sur celui-ci qui,
par sa mission ou son but est de conquérir le pouvoir et le conserver
plus long temps et exécuter son projet de société. Dans
cette perspective le Parti du Peuple pour la Reconstruction et pour la
Démocratie a mis des structures qui peuvent-être
considérées à notre égard un petit parti dans un
autre parti.
A coter du Parti du Peuple pour la Reconstruction et pour la
Démocratie nous avons remarqué une autre démonstration des
forces du parti de l'Union pour le Développement et pour le
Progrès Social UDPS en sigle qui, dans l'exercice passé
c'est-à-dire la première expérience en matière des
élections présidentielles et législatives de 2006
était absent se retourne dans la vie politique congolaise avec force
profitant de l'absence de Bemba Gombo Jean-Pierre qui était
deuxième aux élections de 2006 avec son parti Mouvement de
Libération du Congo.
Il faut signaler ici que l'UDPS n'a pas pu organiser des
séminaires pour l'encadrement politique, la formation politique de ses
militants dans l'ensemble du territoire national, pas totalement des structures
pour encadrer ses jeunes qui constituent un grand électorat dans la vie
politique.
A côté de l'UDPS, nous avons remarqué dans
le camp du Mouvement de Libération du Congo MLC en sigle de dislocation
en dislocation des cadres de celui-ci qui était considéré
à notre avis comme un parti de cadre réunissant un nombre
d'adhérent qui, grâce à leur fortunes, savoir-faire
prestige moral peuvent amener les électeurs à voter favorablement
pour ceux derniers. Après la sortie de Yves Kisombe, un cadre
incontestable du parti, nous avons assisté à la sortie
forcée de l'ancien secrétaire Général du Mouvement
de la Libération du Congo à la personne de François
Mwamba, un cadre plein de charisme, nous avons aussi remarqué le
départ de DELLY SESANGA du parti cité qui créent chacun un
parti politique. Il faut noter que depuis que ces trois acteurs politiques du
Mouvement de la Libération du Congo ont quitté, le parti ne se
fait plus sentir dans le débat politique qui peut dans une certaine
mesure amené le peuple à s'adhérer.
A côté du MLC nous avons remarqué la
création de l'UNC de Vital KAMERHE un vent en poupe qui a vibré
pendant les trois premiers mois de sa création.
A côté de l'UNC, nous avons remarqué aussi
une très grande préparation dans l'UNAFEC un parti que le Luba du
Katanga considèrent comme parti protecteur du Katanga où sans
crainte. Des réunions, des séminaires se multipliaient de plus en
plus. Il faut noter ici que les réunions ; ces séminaires se
faisaient seulement aux cadres et quelques militants du parti.
Eu égard à ce qui précède, nous
n'avons pas vu une formation civique et électorale des partis politiques
à leurs militants, les jeunes considérés comme instrument
pour effrayer tel ou tel autre camp et par ricochet ce sont les acteurs
politiques qui en profitent.
A ce qui concerne la condition d'éligibilité,
nous avons remarqué une pléthore de candidatures qui se
justifierait par le fait que la somme exigée ne représentaient
presque rien, le refuge de certains individus ou groupe d'individu de
protéger leurs activités économiques, culturelles,
sportives et d'autres pour se faire de l'argent, des avantages.
Pour ce qui est de la campagne électorale les candidats
ont vendu leurs véhicules, maisons et d'autres biens de valeur. Dans la
campagne électorale nous avons observé un climat ambiant. D'une
part des provocations des candidats entre-deux, des électeurs d'un
groupe contre d'autre groupe causant préjudice aux différentes
familles.
§2.Phase
électorale
Dans la phase électorale, nous avons constaté
que le doute et le soupçon Reigner dans le chef des candidats et
militants. Nous avons observé que tout le monde observe tout le monde
même l'observateur est observé causant la perte des vies humaines,
la perte des bulletins présidentiels et législatifs à
titre illustratif le véhicule brulé avec les bulletins de vote
qui se rendait à la Rwashi, des tirs à balle réelle
causant mort d'homme au centre NJANJA, le bureau casse des mobiliers à
la Katuba pour ne citer que cela.
§3. Phase
post-électorale
Pendant cette phase, nous avons circulé dans certains
centres de vote et avons remarqué que la population se dirigeait pour
voir les résultats affichés de leurs candidats qui ont
créé une illusion dans le chef des militants et acteurs
politiques concernés. Les SMS ont fait croire que tel candidat a
gagné dans telle ou telle autre province sans tenir compte de
réalité de compilation, qui a causé préjudice dans
certaines familles, dans certains milieux scolaire, universitaires. Suite
à cela le ministre de l'intérieur a interdit aux
sociétés des communications d'arrêter les SMS.
La publication des résultats par la Commission
Electorale Nationale Indépendante a amené les acteurs politiques
en compétition de régler le compte, de contestation commence,
Comportement politique des militants pendant le processus électoral
était contraire au développement politique.
Pendant le processus électoral, nous avons
assisté à des comportements qui divisaient la
société congolaise et les relations amicales. Les militants des
partis politiques d'un côté de la majorité
présidentielle et l'autre de l'opposition se sont battus pour
défendre les causes de leurs leaders provoquant mort d'homme.
Avant les élections, les populations devenaient
prostitués politiques, c'est-à-dire chaque candidat qui se
présentait est était sollicité par ces derniers ;
à cause d'un manque de la formation idéologique de leurs partis,
la misère qui est généralisée, pour avoir quelque
chose, ils participaient dans toutes les rencontres que ça soit un
candidat de la majorité que celui de l'opposition afin e trouver un
petit rien.
Pendant les élections certaines individus ou groupe
l'individu comme ils sont clochardisés, commençaient à
monnayer leurs voix sans tenir compte que la voix est importante dans une
élection et qu'il ne fallait pas donner à n'importe qui.
Les nouveaux députés élus ont
constitué la Assemblée nationale et exerçant les
activités politiques, constitution d'un bureau provisoire et en fin
élection du bureau définitif.
Il faut signaler ici que les députés de l'Union
pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS en sigle par le
biais de son président THISEKEDI WAMULUMBA Etienne demanda aux
députés élus dans le compte de ce parti de ne pas se
présenter dans cet hémicycle chose qui n'a pas arrangé
ceux derniers renonçant la politique de la chaise vide. Dans son
règlement intérieur il est marqué que le président
du bureau provisoire de la nouvelle Assemblée sera le plus
âgé et le rapporteur le plus jeune dans cette logique il s'est
fait que la personne la plus âgée était de l'UDPS et a
conduit les affaires jusqu'à l'installation du nouveau bureau, et comme
il a déjà pris le goût du pouvoir et a boycotté
à la décision de son leader.
CHAPITRE III. CONTESTATIONS
DES RESULTATS DES ELECTIONS PRESIENTIELLES ET LEGISLATIVES DU 28 NOVEMBRE 2011
ANALYSE SOCIOLOGIQUE
Lesrésultats des élections
présidentielles et législatives du 28 Novembre 2011 ont connue
des contestations au niveau présidentiel et au niveau législatif.
Section I. Contestation des
résultats des élections présidentielles
Après la publication des résultats provisoires
par la commission électorale nationale indépendante, la
société congolaise a connu une situation chaotique à la
réélection de J.KABILA KABANGE
§1. Profils des candidats
à la présidence
La présidence a enregistrée onze candidatures
dont :
1.1.1. ANDEKA DJAMBA Jean
Il a 49 ans, né dans la province du Kasaï
oriental, il est président de l'alliance des Nationalistes croyants
congolais (ANCC), il a été échaudé par la
précédente élection. Faisant allusion à la
majorité, il a raconté : « Nous avons
lutté ensemble pour gagner les élections de 2006 et avons
même apporté deux députés à la
majorité parlementaire. Hélas, nous n'avons pas
géré avec celui-ci comme initialement convenu ». Il est
avocat de la commune de la Gombe à Kinshasa, sa position politique fait
croire qu'il est au centre (22(*))
1.1.2. BOMBOLE INTOLE Adam
Il est né dans la province de l' Equateur à
Bandaka, âgé de 54 ans, ex-président du conseil
d'administration de l'office congolaise des postes et
télécommunications ancien député national, l'homme
d'affaire prospère, exclu en septembre du parti pour avoir maintenu sa
candidature à la présidentielle lorsque le parti avait l'unique
choix sur Jean-Pierre BEMBA GOMBO détenu encore à la Haye.
BOMBOLE INTOLE Adam s'est présenté comme
« Indépendant par la force de la situation ».
Adam est connu au nom de « Le grand saoudien, soit la hausse ou la
baisse du dollar il est présent » lors de son interview
accordée à la RFI, il déclara qu'il était toujours
dans l'opposition » (23(*))
1.1.4. KABILA KABANGE Joseph
Né à Hewa bora, originaire de la province du
Katanga, âgé de 40 ans, marié et père de deux
enfants. Il a brisé la glace tout récemment, l'homme calme on le
disait secret mythique. Il a déjà dirigé la
république en 2001 jusqu'à 2006 dans le gouvernement de 1+4 que
nous considérons comme régime politique jurisprudentiel,
élu président de la République Démocratique du
Congo aux élections de 2006 qui e présentait comme candidat
indépendant, autorité morale du Parti du Peuple pour la
Reconstruction et la Démocratie PPRD en sigle, mais il se
présente comme candidat indépendant
1.1.5. KAKESE MALELA François
Nicéphore
Il est né dans la province de Bandundu,
âgé de 55 ans, diplômé en médecine
vétérinaire à l'université de Lubumbashi, ancien
inspecteur au ministère de l'agriculture. Marié et père de
trois enfants, il a beaucoup des fermes dans la province du Katanga, il a une
société de consultance ACF Agro-vert international, il
mène aussi des projets de développements rural en Arabie
Saoudite, en Angola, en Zambie, au Zimbabwe et au Nigeria, il crée en
2009 l'Union pour le Réveil et le Développement du Congo (URDC)
(24(*))
1.1.6. KAMERHE WA KANYINGINI Vital
Il est né dans la province du Sud Kivu,
âgé de 52 ans, marié et père de huit enfants, ancien
secrétaire général du parti du peuple pour la
reconstruction et la démocratie, ancien ministre de communication et des
medias pendant la transition, ancien président de l'assemblée
nationale, partisante de la victoire de Joseph KABILA en 2006, il s'affirme
comme un esprit libre. De son perchoir au parlement il n'a pas
hésité à pratiquer les travers du régime. Ses
relations avec le président se sont dégradées
jusqu'à la rupture en 2009, sa position à l'opposition laisse des
doutes par les opposants de longue date. Il rêve faire du Congo un
nouveau Brésil (25(*))
1.1.7. KASHALA LUKUMUENA Oscar
Il est né à Lubumbashi, dans la province du
Katanga, âgé de 57 ans, marié et père de huit
enfants, trois adoptifs et cinq biologiques, originaire de la province du
Kasaï oriental, il avait briqué la présidence de 2006 et
était arrivé cinquième, il avait soutenu Jean-Pierre BEMBA
leader du Mouvement de Libération du Congo MLC en sigle, qui
récolta 42% face à l'actuel président KABILA KABANGE
Joseph, après le scrutin de 2006, il est rentré aux USA où
il est installé depuis 1987. Il est revenu le 15 juillet 2011 pour
briquer la présidence à un seul tour, il est leader de l'Union
pour la Reconstruction du Congo UREC en sigle (26(*))
1.1.8. KENGO WA DONDO
Il est né il y a 76 ans d'un père polonais et
d'une mère congolaise originaire de l'équateur, trois fois
premier ministre de MOBUTU, il est parvenu à na pas couler avec le
régime du maréchal grâce a une qualité que les
congolais lui reconnaissent : sa rigueur de gestionnaire en 2007, il
réussi un coup d'éclat. Elu sénateur quelques mois plus
tôt il bat SHE OKITUNDU dans la bataille pour la présidence de la
chambre haute il est docteur en droit maritime et aérien, il est
l'autorité morale de l'Union des Forces du Changement UFC en sigle qui
à été créée a la vielle des élections
présidentielles et législatives du 28 Nov. 2011, son parti
àvu le jour en juillet 2011 (27(*))
1.1.9. MBUSA NYAMWISI Antipas
Il est né dans la province du Nord-Kivu, il est
Nandé, il a été chef rebelle lors de la guerre cruelle. En
1998, il est l'un de fondateur du rassemblement Congolais pour la
Démocratie RCD en sigle un mouvement anti-Kabila soutenu par le Rwanda.
Un an plus tard il crée une dissidence, le RCD-KML (Kisangani mouvement
de transition). Il est arrivé dans le gouvernement de transition, puis
se rallie en 2006, à la candidature de Joseph KABILA, en 2007-2008, il
est nommé ministre des affaires étrangères, il
négocie pied à pied le retrait des Rwandais et de leurs
supplétifs de l'est du Congo, âgé de 52 ans. (28(*))
A la veille des élections présidentielles et
législatives du 28 nov. 2011, il quitte le pouvoir où il
était ministre de la décentralisation, il regagne l'opposition
où il assaille obstinément de convaincre ses partenaires de
l'opposition de désigner un candidat unique.
1.1.10. MOBUTU NZANGA NGBANGEU
François-Joseph
Il est le fils du Maréchal Mobutu, fils natale de
l'Equateur, il était nommé comme conseillé de la
communication de son père. Après la chute du régime en
1997, il s'exile au Maroc où il monté une entreprise de
communication. En 2005, il revient au pays pour se présenter aux
élections présidentielles de 2006 où il a obtenu 5% des
voix (sur 33 candidats) et appelle à voter Kabila au second tour. Il
sera récompensé par un poste ministériel, en mars 2011, il
est limogé du gouvernement pour son absentéisme à la suite
d'un voyage officiel à Rome prolongé de plusieurs semaines de
congés imprévu (29(*))
Il est le leader de l'Union des Démocrates Mobutistes,
il est marié et père de trois enfants, il est âgé de
41 ans.
1.1.11. MUKENDI KAMAMA Josué Alex
Agé de 61 ans, originaire du Kasaï Oriental,
licencié en économie à étudié à
Kinshasa et notamment en Belgique aux USA, au Japon et en Allemagne,
marié et père de cinq enfants, l'ex-représentant de
l'armement maritime en RDC est aujourd'hui directeur à la compagnie
maritime congolaise et pasteur au Camp Luka, un quartier démuni de la
capitale congolaise où il officie depuis onze ans.
1.1.12. TSHISEKEDI WA MULUMBA Etienne
Agé de 78 ans originaire du Kasaï oriental, il est
né à Luluabourg le 14/dec./1932, il était nommé
conseiller du MNC (1958-1959) encore étudiant, est Docteur en droit
coutumier à l'université de LOVANIUM, du 14 sept. 1960 au 09
Février. 1961, il était commissaire général adjoint
la justice dans le collège des commissaires généraux, il
était appelé par A Kalonji en 1961 à Bakwanga au service
de l «Etat du sud Kasaï » , il nommé
le 1èr juin ministre de la justice dans le gouvernement du «Royaume
Fédéral du Sud-Kasaï ». il était recteur de
l'école Nationale de Droit et d'administration (ENDA) de 1961 à
1965, il devient ensuite administrateur de la société Nouvelles
Huileries du Congo le 28 juin 1962, ancien directeur du bureau politique du
parti national congolais PANACO en sigle le 20 Décembre 1963, ancien
secrétaire de la commission constitutionnelle de Luluabourg, ancien
commissaire de comptes de la banque Nationale du Congo le 20 juin 1964.
(30(*))
Plusieurs fois ministre en 1965-1968, 1968-1969, ancien fait
commandeur de l'ordre national de Léopard le 30 juin 1966, ancien
président de la commission de politique générale du Bureau
politique du MPR le 5 Mars 1967 et premier secrétaire National du Bureau
exécutif du MPR le 18 Mars 1968. Du 13 Mars à fin Mars 1969, il
accompagne le président MOBUTU en Grèce, en République
Fédérale d'Allemagne et en France ; ancien ambassadeur au
Maroc le 8 Mars 1969, il participa le 14 Mai 1970 au congrès du MPR
à Kinshasa, est élu député en 1970 pour la
circonscription de Kabinda et devient 2ème
vice-président du parlement, le 03 Avril 1972, il est premier
vice-président du bureau permanent du conseil législatif le 20
décembre 1976 ; ancien commissaire du peuple en octobre 1977, le
premier juillet 1979, il est cosignataire de la lettre au président
MOBUTE dénonçant les massacres de Katekelayi au Kasaï
oriental et relevé de ses fonctions le 18 janvier 1980 de
président du CA d'air Zaïre, en Février 1980, avec MAKANDA
« et NGALULA, s'insurge au parlement contre la suppression de
l'élection des membres du bureau politique du MPR, et le 1 Novembre
1980, cosigne avec 12 autres parlementaires une lettre ouverte au
président de la république, il est déchu de son mandat
parlementaire la31 décembre 1980 et interdit d'exercer ses droits civils
et politiques et toutes fonctions publiques pendant cinq ans, par
décision du bureau du comité central du MPR le 12 janvier
1981.Lui et ses compagnons sont transportés le 20 janvier 1981 à
Mbuji-Mayi le 4 décembre 1981, ils sont autorisés de rentrer chez
eux. (31(*))
Le 15 Février 1982 il crée avec ses amis
politiques l'union pour la Démocratie et le progrès social, UDPS
en sigle dont KibasaMaliba sont mis à nouveau en résidence
surveiller, le 18 Mars, il est conduit et interrogé au conseil National
de sécurité puis emprisonné à Makala. Le 19 Mars au
28 Juin 1982 examin de son procès devant la cour de sureté de
l'Etat et il est condamné à 15 ans de prison ferme et
incarcéré à Belingo (territoire d'Oshwe, Bandundu, le 19
Mai 1983, il bénéfice d'une amnistie générale. A la
suite de contacts avec des parlementaires des USA le 11 et 12 Aout 1983, il est
arrêté et battu au camp Tshatshi : famille par la
décision du Novembre 1983 et le 13 Novembre de la même
année relégué à ISANGI/ haut Zaïre à
l'époque) ou Equateur, le 1er Janvier 1985, l'UDPS le
désigne comme secrétaire national. Il est arrêté le
13 octobre 1985 et condamné en Janvier 1986 avec Kanana à 18 mois
de prison à Makala pour « outrage ou chef de
l'Etat ». Le 13 juin 1986 est relégués chacun chez lui.
Le 17 janvier tenant un meeting au pont Kasavubu à Kinshasa, il est
à nouveau arrêté et mis en détention à
Makala. (32(*))
Il faut noter que TSHISKEDI a été
arrêté plusieurs fois privés même des
activités politiques. Le 24 Avril 1990, le président Mobutu
déclare que TSHISEKEDI n'est plus en résidence surveillée
et il peut « reprendre immédiatement ses activités
politiques ». Libéré, il devient membre du directoire
National de l'UDPS ; après quelques voyages en Europe et aux U.S.A
le 22 juillet 1991, i est nommé premier ministre mais se voit contraint
par ses partisans d'y renoncer.
Il est révoqué en raison de son refus de
prêter serment au président et, de la rature qu'il porte sur une
phase de la constitution. Il participe comme délégué UDPS
à la conférence Nationale souveraine (CNS) qu'il élit
premier ministre le 15 Août 1992 trois jours plus tard un décret
présidentiel révoque son gouvernement mais il continue à
s'estimer premier ministre « élu ».
Il participe aux activités dialogue inter-congolais.
Après l'accord « de l'Hôtel des cascades »
entre J. Kabila et JP Bemba le 15 Avril 2002, il s'y oppose en se rangeant avec
parti aux côtés du RCD/GOMA dans la plate-forme Alliance pour la
Sauvegarde du Dialogue inter-congolais créée le 23 Avril 2002
dont il est assume la présidence. Fin 2002, il se rend à Kigali
où l'accueillent le secrétaire général du FPR avec
Patrick Mazimphaka, le « monsieur Congo » Rwandais. Cette
attitude lui vaut le soutien du RCD/GOMA à sa candidature à a
vice-^présidence de la République (Quota opposition politique non
armée), mais il n'y parvient pas. Il refuse de s'associer à la
transition et de désigner des membres dans les nouvelles institutions.
33(*)
Il disparait de la liste, il voyage à l'étranger
et revient en 2003, il s'absente aux élections de 2006 et 2007.
§2. Résultats
présidentiels par province
La commission électorale nationale indépendante
àcommencé à publier les résultats des
élections présidentielles partiellement dont nous avons
regroupé par province que voici :
1.2.1. Bas-Congo
BA
1.2.1. Bas-Congo
Bas-Congo
1.2.2. Bandundu
1.2.3. Equateur
1.2.4. Kasaï
Occidental
1.2.5. Kasaï
Oriental
1.2.6. Kinshasa
1.2.7. Maniema
1.2.8. Nord-Kivu
1.2.9. Sud-Kivu
1.2.10. Province
Orientale
1.2.11. Katanga
Après analyse des résultats présidentiels
par province, nous remarquons que les deux principaux acteurs, chacun a une
base solide qui fait qu'un candidat ait un pourcentage élevé par
rapport à l'autre. Dans cette perspective, ces élections
étaient fondées sur un caractère sociologique et
linguistique.
A
ce qui concerne le nombre de votants, nous avons remarqué que les
provinces qui parlent la langue Swahili qui est parlée dans cinq
provinces sur onze que compte la RDC, considérée comme la
première langue parlée en RDC, ont le nombre
d'enrôlés supérieur par rapport aux provinces qui parlent
les langues autres que le Swahili et par ricochet le nombre total de votants
est supérieur par rapport aux provinces qui ne parlent pas la langue
à l'exception de la province de Bandundu où KABILA KABANGE Joseph
qui a fait un score important.
Après analyse investigation nous avons remarqué
que la Commission Electorale Nationale Indépendante a
présenté quelques irrégularités sur le taux de
participation à titre illustratif dans la province de Bas-Congo, la CENI
a publié un taux de participation de 58,64 au lieu de 58,76%, Bandundu
56,51 au lieu de 56,64% pour ne citer que cela.
§3. La publication des
résultats provisoires pour la présidentielle.
Après une longue période de la gestion des
élections, avec une tension la commission électorale nationale
indépendante l'organe chargé de proclamer les résultats
des élections présidentielles et législations a rendu son
véridique le 9 décembre, a déclarée Kabila Joseph
ayant obtenu 8880944 voix de suffrage exprimé qui équivalent
à 48,95% et son challenger TSHISEKEDI WA MULUMBA Etienne 5864775 faute
de quoi KABILA KABANGE Joseph est déclaré élu.
La CENI a enregistré le nombre total d'électeurs
inscrits 32024640 nombre total de votants 18911572 les bulletins blancs ou nuls
768468 dans un total de bureaux de vote de 63865 et les bureaux non
compilés 3448 soit 5,39%.
La CENI a enregistré le nombre total d'électeurs
inscrits 32024640 nombre total de votants 18911572 les bulletins blancs ou nuls
768468 dans un total de bureaux de vote de 63865 dans lesquels elle a
compilé 60417 et taux de compilation de 94,60% et le suffrage
exprimés de 18143104 voix dont le classement se passe de la
manière suivante :
251666944
Résultat des élections présidentielles
provisoires (33)
urs de contestations des résultats des élections
présidentielles
§4. Les acteurs de
contestation des résultats des élections présidentielles
et législatives du 28 Novembre 2011.
Les résultats des élections
présidentielles organisées ont eu beaucoup de contestations par
les acteurs centraux et acteurs périphériques.
4.1. ACTEURS CENTRAUX
Ces acteurs centraux qui contestent les résultats des
élections présidentielle sont des individus ou groupe d'individus
concernés directement aux élections c'est-à-die les dix
candidats malheureux entre autres TSHISEKEDI WA MULUMBA E. le chalangeur,
KAMERHE LWA KANYINGINYI Vital, KENGO WA DONDO Léon, BOMBOLE INTOLE Adam,
MBUSA NYAMWISI Antipas pour ne citer que ceux là.
Les élections présidentielles et
législatives organisées en République Démocratique
du Congo relève un caractère sociologique et linguistique
c'est-à-dire les électeurs se sont basés à
l'appartenance sociale, du fait que le(s) candidat(s) parle la même
langue qu'eux.
A ce qui concerne la contestation ou tentative de contestation
de TSHISEKEDI WA MULUMBA E. se fait voir à partir de la phase
pré-électorale en demandant que l'UDPS soit dans le serveur
central de la CENI en étant absent dans la composition du bureau de la
CENI. Cette absence se justifie du fait que la constitution du 18
Février 2006 prévoyait du fait que la constitution du 18
Février 2006 prévoir que la composition de la CENI sera faite
d'une part quatre personnes du pouvoir et trois personnes de l'opposition
parlementaire.
La contestation des résultats des élections
présidentielles de la part de KAMERHE LWA KANYINGINYI Vital aurait un
caractère stratégique pour se faire accepter dans le camp de
l'opposition qui avait du mal à l'accepter et le reconnaitre comme
opposant, lui qui était le secrétaire général du
PPRD le parti cher à KABILA KABANGE Joseph.
La contestation des résultats des élections
présidentielle de KENGO WA DONGO Léon a un caractère de
partager le pourvoir qui, au départ dans la phase
pré-électorale avait déclaré sur les antennes de la
RFI que si l'opposition ne veut pas une candidature commune échouerait
et KABILA KABANGE Joseph, gagnerait les élections. (34(*))
Le caractère contradictoire se fait observé
quelques jours après les élections du fait qu'il avait
déjà félicité KABILA KABANGE Joseph, ensuite
lorsqu'e le « leader maximum » TSHISEKEDI WA MULUMBA
Etienne conteste il rejoint ce dernier pour déclarer l'annulation du
scrutin.
Quant à BOMBOLE INTOLE Adam, sa contestation rêve
aussi un caractère contradictoire par le fait qu'il avait
déjà félicité le candidat KABILA KABANGE Joseph
après avoir suivi la déclaration de l'UDPS pour l'élection
de KABILA KABANGE Joseph.
MBUSA NYAMWISI Antipas pour sa part, aurait contesté
par le fait le fait que challenger conteste et comme les acteurs politiques
congolais ont déjà la culture de partager le pouvoir ; il
éclaire à son tour et l'annulation pure et simple du scrutin.
4.2. ACTEURS
PERIPHERIQUES
Est considéré comme acteur
périphérique tout individu ou groupe d'individus, toute personne
morale qui de loin ou de près observait les processus
électoral.Ace titre, les acteurs périphériques sont le
centre cartel, l'union européenne et Conférence Episcopale
Nationale du Congole CENCO.
4.2.1. Centre cartel
Le centre cartel une mission d'observation de résultats
des électrons présidentielles et législatives en
République Démocratique du Congo, dirigée par l'ancien
président de la Zambie, Rupiah Banda Bwanzani et vice président
de la paix du centre cartel programmes Dr. John Strenlau, et est composé
de 70 observateurs provenant de 27 pays. (35(*))
Le centre cartel n'estime que les résultats des
élections présidentielles annoncées par la CEN, le 09
Décembre manquent de crédibilité et la qualité, et
l'intégrité du processus de dépouillement du stratum a
varié à travers ce pays, allant de la bonne application des
procédures de graves irrégularités. (36(*))
Le centre cartel achève son rapport en disant
« This assessmentdoesn't propose that the final order of the
candidates isnecessarily différent from the one aunouced by the CENI,
but onlytha the process of resultsisnotbelievable » qui se traduit
« cette évaluation ne propose pas que l'ordre final des
candidats est nécessairement différent de celui annoncé
par la CENI mais seulement que le processus de résultats n'est pas
crédible ».
Le rapport du centre cartel a un caractère subjectif
par le simple fait que la République D2mocratque du Congo très
vaste qui a une superficie de 2345410km2, et une population à
70% paysanne que ce centre envoie 70 observateurs dans toute l'étendue
de a RDC et les irrégularités soulevées par le centre
cartel ne sont pas en pourcentage.C'est qui est ambigu dans ce rapport, c'est
le fait de ne pas soulever les irrégularités en pourcentage.
4.2.2. UNION EUROPEENNE
L'union Européenne pour sa part sur la question des
irrégularités des élections estime que les
résultats des élections du 28 Novembre 2011 manquent de la
crédibilité (37(*))
La mission d'observation des élections de
l'Union-Européenne était composée de 147 observateurs sur
toute l'étendue de la RDC et ce rapport parait subjectif compte tenu de
nombre total de bureaux de vote (63865), ce nombre est insuffisant pour une
bonne observation du processus électoral.
4.2.3. Conférence Episcopale Nationale du Congo
La conférence épiscopale Nationale du Congo par
le biais du Cardinal Archevêque de Kinshasa qui, au vu des
irrégularités et faiblesses à dénoncer que les
résultats annoncés par la CENI manque de la vérité
et la justice. (38(*)) Ce
cardinal a annoncé que le 06 Décembre 2011 le candidat N°11
TSHISEKEDI WA MULUMBA Etienne avait 5927728 et le 09 Décembre 2011, il
constate que la CENI annonce 5863745 qu'il estimait que la CENI a donné
un nombre inférieur au résultat annoncés le 06
Décembre 2011.
Dans cette perspective, nous avons constaté que ce
cardinal s'est trompé après analyse des résultats partiels
annoncés par la CENI.
Il sied de signaler que la contestation des résultats
des élections du 28 Novembre 2011 des acteurs périphérique
a influencée les acteurs centraux pour des raisons
évoquées ci-haut.
§.5. Le non apaisement du
scrutin
Le non apaisement du scrutin était constaté le
jour du vote et avant le vote. Les tentions ont été
observées avant le vote précisément au Kasaï
occidental qu'il aurait un individu proche de la famille politique
« présidentielle » avec les bulletins. La cause de
ce comportement serrait la préparation psychologique des candidats
à leurs militants qu'il aurait une tricherie.
Le jour du vote, le non apaisement du scrutin était
dû à la désorganisation de la CENI, c'est-à-dire
l'aménagement des bureaux de vote tel que prévoyait la loi
électorale n'était pas respecté, les bureaux de vote qui
devaient être prêt à 6h00' se trouve ouvert dans certains
centre à 10h00', 12h, 14h et même 15h20' qui causera
l'énervement des électeurs causant mort d'homme, cassa de
mobilier pour ne citer que cela.
SECTION 2 :
CONTESTATION DES RESULTATS DES ELECTIONS LEGISLATIVES
La contestation des résultats de l'élection
législative a été faite par les deux camps
c'est-à-dire le camp de la majorité présidentielle et
celui de l'opposition. Dans cette section nous allons repartir les
circonscriptions électorales et les résultats des
élections législatives contestés.
§1. Répartition des
sièges par circonscription
La République Démocratique du Congo compte dix
provinces plus la ville province de Kinshasa. La répartition des
sièges et les circonscriptions se présentent de la manière
suivante39(*) :
Province
|
électeurs
|
Siège
|
candidature
|
circonscription
|
Kinshasa
|
3287745
|
51
|
926
|
4
|
Bas-Congo
|
1502939
|
23
|
552
|
12
|
Bandundu
|
3553322
|
55
|
808
|
20
|
Equateur
|
3960643
|
62
|
681
|
27
|
Province oriental
|
3886524
|
61
|
546
|
25
|
Nord-Kivu
|
3003246
|
47
|
376
|
9
|
Sud-Kivu
|
2022960
|
32
|
339
|
9
|
Maniema
|
874809
|
14
|
185
|
8
|
Katanga
|
4627302
|
72
|
792
|
25
|
Kasaï oriental
|
2643905
|
41
|
6066
|
18
|
Kasaïoccidental
|
2661245
|
42
|
488
|
12
|
La mouvance présidentielle emporte la majorité
absolue avec 340 siège, dont 62 pour PPRD suivi de l'UDPS avec 41 en
troisième position nous retrouvons le PPPD avec 29 sièges. Au
total, 98 partis sont représentés à l'Assemblée
Nationale, dont 45 ayant un SEUL député.40(*)
2.1.1 graphique des partis
ayant obtenu plus de cinq députés.41(*)
Nous remarquons que le camp présidentiel a beaucoup de
députés, commençant par le PPRD, PPPD parti satellite de
PPRD, MSR pour ne citer que cela.
§2. Les acteurs des
contestations des résultats des élections
législatives
Les résultats des élections législatives
ont été contesté d'une part par une partie des
députés de la majorité et d'autre part par une partie de
l'opposition.
2.2.1 Une partie des députés de la
majorité présidentielle
La majorité présidentielle a connu une
période de tensions après l'annonce des résultats des
élections législatives les individus ou groupe d'individu issus
de la majorité ont contesté les résultats proclamés
par la CENI en avançant qu'il aurait une tricherie entre eux chose qui
leurs remettrait les arguments soulevés à ce qui concernent les
élections présidentielles soulevés par les
différents acteurs. Nous avons remarqué les candidats de la
même famille politique « présidentielle »
cultiver la théorie tout le monde surveille tout le monde même le
surveillant est surveillé ; ils se mettent en justice.
La cause de contestation des résultats des
élections législatives serrait le manque de connaissance du
scrutin de la part de certains candidats d'une part et la jalousie de certains
candidats, la corruption que certains candidats ont fait pour la
réussite de tel ou l'échec de l'autre autre candidat.
2.2.2. Une partie des candidats de l'opposition
La contestation des résultats des élections
législatives de la part de certains députés de
l'opposition serrait l'annulation totale es élections
présidentielles et législatives en vue de se partager le
pouvoir en organisant un gouvernement de la transition.
CRITIQUE ET SUGGESTIONS
1. CRITIQUE
L'organisation des élections présidentielles et
législatives en République Démocratique du Congo a connue
beaucoup de désordre caractérisé d'une manière
directe et indirecte durant tout le processus électoral.
La commission Electorale nationale Indépendante
n'était pas à mesure d'organiser les élections
apaisées. Dans le souci de ne pas aller au-delà du délai
constitutionnel, elle organise les élections précipitamment qui
causa préjudice aux différentes familles.
Le comportement politique affiché pendant le processus
électoral c'est-à-dire avant, pendant et après les
élections à amener les analystes à remettre en cause le
développement politique.
Pendant le processus électoral, nous avons
observé l'inapplication des textes régissant l'organisation et le
fonctionnement de la société. Nous pouvons citer le cas de la
ville de Lubumbashi où le maire de la ville a laissé d'applique
la loi, surnommé « monsieur propre » qui
était candidat à l'élection législative lors de la
campagne électorale, le marché pirate se faisait dans les
endroits où il était strictement interdit.
Les défis logistiques de la collecte, la
sécurisation et l'enregistrement des résultats causé des
difficultés majeur pour lesquelles la CENI a montré un niveau
d'insuffisance en matière de préparation des élections.
Dans certains endroits la réception et le transport
des matériels électoral sensible n'a pas suivi les
procédures établies. Certains témoins des candidats n'ont
pas eu accès dans certains bureaux de vote.
Dans certains CLCR, les témoins étaient
présent mais sans PV des résultats des leurs candidats.
Dans certains cas des sacs des bulletins de vote ont
été laissés par terre sans aucune protection par manque
d'espace à conserver.
La CENI n'a pas pu afficher dans certains bureaux les listes
des électeurs, et causa comme conséquence les individus ou groupe
d'individus obliger à rentrer sans voter. Ceux qui devaient voter au
quartier Gambelaleurs noms sont retrouvés au quartier Kabetcha.
Eu égard à ce qui précède, les
institutions chargées à créer la CENI n'ont pas pu faire
leurs travail à temps, manque des routes pour le transport des Kits
électoraux, un moyen financier insuffisant pour organiser les
élections dans un pays qui a une superficie de 2.345.410 Km2
caractérisé par une dégradation des routes à
tous les niveaux, avec une population estimée à 70 milliers
d'habitants.
2. SUGGESTIONS
Après avoir disséqué le processus
électoral, nous avons observé quelques
irrégularités de la part des acteurs politiques, de l'organe
chargé à organiser les élections qui est la CENI d'une
part un comportement caractérisé par la violence qui est
définie par René Remond comme « toute initiative
qui entreprend gravement sur la liberté d'autrui, qui tend à lui
interdire la liberté de réflexion, de jugement de
décision, et surtout qui aboutit à ravaler autrui au rang de
moyen ou instrument dans un projet qui abhorre et englobe, sans le traiter
comme un partenaire libre et égal »42(*) des électeurs d'autre
part. Ce fléau qui gangrène le développement politique
nous a poussés à donner des suggestions comme suite :
Gérer c'est prévoir, organiser, coordonner et
contrôler dit-on les acteurs politiques doivent créer le consensus
sociologique et politique afin de permettre tout individu concerné
directement ou indirectement aux élections de participer aux
activités du processus électoral.
Tout Etat qui veut organiser les élections libres
démocratiques transparentes et apaisées doivent préparer
pendant un temps (deux ou trois ans au moins) et le moyen financier
conséquent qui permettront à l'institution organisatrice à
bien définir les mécanismes pour un bon déroulement du
scrutin.
La formation étant indispensable pour le renforcement
de capacité dans une ou une autre matière, la création
d'une école ou institut, faculté de la démocratie
sévère importante pour combler les insuffisances en
matières de la démocratie.
Pour promouvoir la démocratie, il est impérieux
de garantir la liberté, l'égalité et la solidarité.
Dans cette perspective les gouvernants, candidats doivent veiller sur la valeur
humaine.
La liberté doit être aperçue dans sa
globalité afin de permette les individus ou groupe d'individus de se
prononcer, de traiter leurs avis sur l'organisation et le fonctionnement de la
vie politique.
Les partis politiques doivent enseigner les vertus politiques
et civiques pour promouvoir l'épanouissement des militants afin
d'éviter le dérapage.
Il est souhaitable que le pouvoir politique délimite le
nombre de partis politique et mette les conditions pour accéder aux
élections du dernier niveau.
Dans un pays qui a plus de 500 partis politiques il est aussi
souhaitable que les candidats de la même audience politique créent
un consensus entre eux pour une représentation unique au bureau de vote
et aux centres de compilation des résultats pour éviter que les
témoins soient traités comme fut le cas en 2011 et laisser la
culture de tout le monde surveille tout le monde même le surveillant est
surveillé afin d'avoir un nombre réduit pouvant permettre le bon
déroulement des scrutins si non dans le cas contraire le témoins
n'auront pas accès tous aux activités politique.
La CENI doit être composée par un personnel ayant
une maitrise ou un diplôme en sciences politiques, en droit, en Sciences
économiques et de gestion possédant une capacité
intellectuelle, les hautes qualités morales et l'efficacité
professionnelle.
CONCLUSION
Conclure un travail scientifique est loin de l'achever, car
toute connaissance sujette à une perpétuelle remise en question
est matière dynamique de la falsifiabilité.
Notre réflexion qui a portée
sur « contestation des résultats présidentielles
et législatives du 28 Novembre 2011 analyse
sociologique »n'échappe pas à cet principe.
Pour réaliser notre étude, nous nous sommes
intéressés à la contestation des résultats des
élections présidentielles et législatives du 28 Novembre
2011. Dans cette perspective nous nous sommes posé les questions
suivantes :
- Quelle serait l'origine des contestations des
résultats des élections présidentielles et
législatives du 28 Novembre 2011 par les acteurs centraux et par les
acteurs périphériques ?
- Quelle serait l'origine de non apaisement du scrutin du 28
Novembre 2011 et comment éviter ce comportement au scrutin
prochain ?
A titre d'hypothèses nous avons répondu de la
manière suivante :
- La contestation serait due à la non-participation de
l'UDPS dans la composition de la CENI ;
- L'impréparation de certains candidats à la
présidentielle ;
- La précipitation de la CENI pour organiser les
élections aux délais constitutionnels causant un désordre
le jour du scrutin ;
- La reconfirmassions de certain candidat dans le camp de
l'opposition ;
- Le partage du pouvoir ;
- La partialité des certains acteurs
périphériques ;
- Le mauvais traitement des témoins des candidats dans
certains bureaux de vote et centre de compilation ;
- Manque de connaissance du scrutin de la part de certains
candidats la députation
- Le soupçon des différents candidats à
la tricherie.
Le recours à la méthode dialectique pour la
connaissance scientifique aussi aux techniques d'observation directe ;
observation indirecte ; observation documentaire ; l'interview ;
l'instrumentale pour réaliser notre étude. C'est en elles que
nous nous sommes appuyés pour la vérification puis la
confirmation de nos hypothèses.
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail porte
trois chapitres dont le premier consacré aux élections
présidentielles dans lequel nous avons analysé l'organisation des
élections présidentielles et le déroulement de
celles-ci ; le second consacré aux élections
législatives dans lequel nous avons analysé l'organisation des
élections législatives et son déroulement et le dernier
consacré à la contestation des résultats des
élections présidentielles et législatives du 28 Novembre
2011 analyse sociologique dans lequel nous avons aussi également
analysé le contestation des résultats des élections
présidentielles et législatives. En effet, nous avons
présenté les profils des candidats à la présidence,
nous avons fait un regard sur les résultats présidentiels par
province, la publication des résultats sur le plan national,, les
acteurs des contestations des résultats des élections
présidentielles, nous avons soulevé le problème de non
apaisement du scrutin d'une part et avons analysé les contestations des
résultats des élections législatives, la
répartition des sièges par circonscription, nous avons
présenté ensuite le graphique des partis politiques ayant obtenue
plus de cinq député et nous avons analysé les acteurs des
contestations des résultats des élections législatives
d'autre part.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrage
1. David Easton, Analyse du système politique,
Paris, A. Colin, 1974
2. Georges Burdeau, Traité des sciences Politiques
tomme III, Paris, librairie générale de droit et
jurisprudence, 1968
3. Jean OMASOMBO, Biographie des acteurs de la
troisième république, Louvain, CEP-CERMARC, 2009
4. Maurice Duverger, les partis politiques, Paris, A.
Colin, 1968
5. Max Weber, le savant et le politique, Paris, Pleon,
1959
6. MULUMBATI NGASHA A., Introduction à la Science
Politique, Lubumbashi, Africa, 2006
7. Pierre Saly et Adrien LHERM, Démocratie aux USA
et en Europe, René, Constans, 1999
8. Pinto Rongere, Méthode en sciences Sociales,
Paris, Dalloz, 1971
9. René Reymond, la violence-séminaire des
intellectuels catholiques, Paris, Descellé, 1967
II. Article
1. MUHIGIRWA Rusembuka Ferdinand, élection du 28
Novembre en RDC : regardons où nos risquons d'aller in Congo
Afrique N°462, Février 2012
III. Texte légal
1. La loi portant identification et enrôlement des
électeurs en RDC
IV. Mémoire
1. SALUMU ABETCHA « le marketing politique
et son impact sur l'organisation des élections en RDC »,
mémoire SPA, Unilu 2007
V. Autre sources
A. Dictionnaire
1. Dictionnaire Microsoft Encarta 2010
2. Dictionnaire Microsoft Encarta 2008
3. Dictionnaire petit Robert
4. Dictionnaire HACHETTE
B. Sites internet
1. www. Cartel center foundation.org
2. www. Wikipmedia.com
3. www. Radio okapi.cd
4. www. RFI.fr
5. www. ceni gouv.cd
6. www.google.com
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE............................................................................................I
DEDICACE..............................................................................................II
AVANT
PROPOS......................................................................................III
INTRODUCTION
1
1. Définition et délimitation du
sujet
1
a) définition du sujet
1
b) Délimitation du sujet
1
2. Définition de l'intérêt du
sujet
2
a) intérêt sur le plan personnel
2
b) Intérêt sur le plan social
2
c) Intérêt sur le plan
scientifique
3
3. Définition des
hypothèses
5
4. Définition de concept
opératoire
6
5. La présentation de la
théorie explicative et de référence
7
6. Définition de la
méthode
8
7. Définition des techniques
8
8. Subdivision du travail
10
CHAPITTRE I. ORGANISATION DES ELECTIONS
PRESIDENTIELLES
11
Section 1. Organisation des élections
présidentielles
11
§.1 Organisation sur le plan politique
11
§2. Organisation sur le plan juridique
12
§3 Organisation sur le plan financier et
matériel
13
Section : 2 Déroulement des
élections présidentielles.
14
§1. La phase pré-électorale
comprend
14
§2. Phases électorale
19
§3 La phase postélectorale
19
§4. Comportement politique des
électeurs pendant le processus électoral
20
CHAPITRE II. ORGANISATION DES ELECTIONS
LEGISLATIVES
21
Section : 1. Organisation des élections
législatives
21
§1. Sur le plan politique
21
§2. Sur le plan juridique
21
§3.Sur le plan financier
22
Section 2. Déroulement des élections
législatives.
22
§1. La phase pré-électorale
23
§2.Phase électorale
27
§3. Phase post-électorale
28
CHAPITRE III. CONTESTATIO N DES RESULTATS DES
ELECTIONS PRESIENTIELLES ET LEGISLATIVES DU 28 NOVEMBRE 2011 ANALYSE
SOCIOLOGIQUE
30
Section I. Contestation des résultats des
élections présidentielles
30
§1. Profils des candidats à la
présidence
30
§2.
Résultats présidentiels par province
38
1.2.2.
Bandundu
40
1.2.3.
Equateur
41
1.2.4.
Kasaï Occidental
42
1.2.5.
Kasaï Oriental
43
1.2.6.
Kinshasa
44
1.2.7.
Maniema
46
1.2.8.
Nord-Kivu
47
1.2.9.
Sud-Kivu
48
1.2.10.
Province Orientale
49
1.2.11.
Katanga
50
§3. La publication des résultats
provisoires pour la présidentielle.
52
§4. Les acteurs de contestation des
résultats des élections présidentielles et
législatives du 28 Novembre 2011.
54
4.1. ACTEURS CENTRAUX
54
4.2. ACTEURS PERIPHERIQUES
55
§.5. Le non apaisement du scrutin
57
SECTION 2 : CONTESTATION DES RESULTATS DES
ELECTIONS LEGISLATIVES
58
§1. Répartition des sièges par
circonscription
59
2.1.1 graphique des partis ayant obtenu plus de
cinq députés.
60
§2. Les acteurs des contestations des
résultats des élections législatives
60
CRITIQUE ET SUGGESTIONS
62
1. CRITIQUE
62
2. SUGGESTIONS
63
CONCLUSION
66
BIBLIOGRAPHIE
68
TABLE DES MATIERES
70
* 1 Pierre Sally et Adrien
Lherm, démocratie aux USA et en Europe, René Constans,
1999,p.49
* 2 MUHIGIRWA Rusembuka
Ferdinand, élection du 28 Novembre en RDC : regardons où
nos risquons d'aller in Congo Afrique N°462, Février 2012,
p.84
* 3www. Cartel center
foundation. org
* 4 Pinto Rongere,
Méthodes des recherches, Paris Dalloz, 1971, p.21
* 5 Pinto Rongere,
Méthodes des Sciences sociales, Paris, Dalloz, 1971, p.28
* 6 Dictionnaire Microsoft
Encarta, 2008
* 7 D. Easton, analyse du
système politique, Paris, A. colin, 974
* 8 R. Dalil, cité par
MULUMBATI NGASHA A., Introduction à la Science Politique,
Lubumbashi, Africa, 2006, p.314
* 9Dictionnaire Petit
Robert,
* 10 P. Rongere et M. Grawitz,
Méthode des Sciences Sociales, Paris, Dalloz, 1971, p.289
* 11 MULUMBATI NGASHA
A.,Introduction à la Science Politique, Lubumbashi, Africa,
2006, p.18
* 12Dictionnaire
HACHETTE, Paris, Marie Gatard, 1992
* 13 MULUMBATI NGASHA A.,
op.cit., p.21
* 14 Idem
* 15 Idem
* 16 MULUMBATI NGASHA Adrien,
Introduction à la Science Politique 2ème
édit, Lubumbashi,Africa, 2006, p196
* 17La loi portant
identification et enrôlement des électeurs en RDC
* 18 MULUMBATI NGASHA Adrien,
op.cit., p.175
* 19 Max. Weber, le savant
et le politique, Paris, Pleon, 1959, p.294
* 20 Georges Burdeau,
traité des sciences politiques Tome III, Paris, librairie
générale de droit et jurisprudence, 1968
* 21 Maurice Duverger, les
partis politiques, Paris, A. Colin, 1968 ; p.34
* 22
www.radiookapi.cd consulté
le 25 Novembre 2011
* 23
www.RFI.fr consulté le 25
Novembre 2011
* 24
www.radiookapi.cd consulté
le 25 Novembre 2011
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Novembre 2011
* 26
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le 25 Novembre 2011
* 27
www.radiookapi.cd consulté
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* 28
www.RFI.fr consulté le 25
Novembre 2011
* 29
www.radiookapi.cd consulté
le 25 Novembre 2011
* 30 Jean OMASOMBO, Biographies
des acteurs de la 3ème République, Louvain,
CEP-CERDAC, 2009, p.279
* 31 Jean OMASOMBO, op.cit.
P.280
* 32Op.cit.
* 33 JEAN OMASOMBO, op.cit,
p.281
* 34 RFI : la diffusion du
8 Nov. 2011
* 35 www.Cartel center
foundation consulté le 24 Février 2012
* 36Idem
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www.wikifemédias,com
consulté le 12 Décembre 2011
* 38 www.gogle.com
* 39www. Ceni.gouv.cd,
consulté le 22 Janvier 2012
* 40www. Ceni.gouv.cd
consulté le 22 Février 2012
* 41Idem
* 42 René Remond, la
violence-séminaire des intellectuels catholiques, Paris,
vesclée, 1967, p.8
|