Liste des fiches
Fiche 1: Classification simplifiée du trachome par
l'OMS 15
Fiche 2 : Cycle du Chlamydia trachomatis 16
Fiche 3: Le trachome dans le monde 21
Fiche 4: La stratégie CH.A.N.CE en image 22
VIII
Mémoire de fin de formation I5I Edem Kossi
Kludza, INEF 5AGEP, Février 2013
RESUME
Nous avons dans ce mémoire testé l'existence de
relation entre la connaissance du trachome et le comportement des personnes
vis-à-vis de l'hygiène de vie dans les ménages dans la
région de Diourbel. Si les moyens de transmission du trachome sont
globalement plus connus, les manifestations et les traitements adéquats
correspondant aux différentes phases de la maladie sont, pour la plus
part, ignorés. Les moyens de prévention constituent la
caractéristique la plus maitrisée après la transmission.
Plus de la moitié des répondants pensent que respecter les
règles d'hygiène permet de se protéger contre la maladie.
Cependant seulement 3% des enquêtés savent qu' «
éviter les mouches » est aussi nécessaire dans la lutte
contre le trachome. La combinaison de tous ses éléments nous a
permis de construire deux classes homogènes où seulement 22% des
personnes interrogées ont une connaissance relativement bonne de la
maladie. La grande majorité des enquêtés (78%) ont une
connaissance ou nulle ou presque nulle du trachome. Les citadins malgré
une meilleure couverture évidente de l'information n'en sont pas mieux
informés que les ruraux. Le département de Mbacké qui est
par ailleurs, le plus dense en population se distingue négativement. Les
personnes les plus instruites (niveau secondaire et plus) ont une meilleure
connaissance du trachome que les autres.
La majorité des ménages disposent des latrines
même si quelque 5% font leur besoin dans la nature. L'entretien des
toilettes se fait généralement tous les jours à l'aide
d'un détergent. Dans les ménages, les ordures sont le plus
souvent enterrées, brulées ou évacuées par
charrette. Le lavage du visage au réveil est assez répandu
à Diourbel (dans 3 ménages sur 4). Les populations
enquêtées lavent généralement leurs mains 2 à
3 fois par jour.43% des ménages enquêtés présentent
une situation à risque c'est-à-dire favorable au
développement du trachome contre 57% où la situation est
meilleure. Les centres urbains sont relativement plus « sains » que
les villages. La ville de Mbacké (et Bambey) présente globalement
une meilleure situation du cadre de vie que la commune de Diourbel. Les
personnes instruites se distinguent ici positivement car ayant tendance
à assainir leur milieu de vie. L'instruction formelle a donc un impact
positif sur le comportement des personnes et donc sur la situation de
l'habitat.
Il existe un lien faible entre la connaissance du trachome et
le comportement en face de ce dernier (V de Cramer = 0,143). Le faible niveau
de vie des ménages et des considérations psychosociologiques
pourraient expliquer cette situation. Les ménages, même s'ils
connaissent le trachome et ont la bonne volonté de faire des changements
dans leur comportement, sont vite confrontés à un problème
de ressource pour mener à bien les améliorations et changements
nécessaires.
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Mémoire de fin de formation ISI Edem Kossi
Kludza, INEF SAGEP, Février 2013
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