2.1.3. Niveau d'études des enquêtés
L'instruction donne une plus grande ouverture à la
conception et à la perception pour un sujet donné. Une personne
avec un niveau d'étude supérieur comprend mieux les
problèmes et la situation que rencontre notre société
telle que ces grossesses et le SIDA. Le niveau d'instruction nous a
été nécessaire pour savoir s'il est l'une des raisons qui
peuvent influencer le phénomène des filles-mères.
Tableau 7 : Réparation des filles-mères
enquêtées selon leur niveau d'études
Niveau d'études
|
Effectif
|
%
|
Sans niveau
|
23
|
30
|
Primaire
|
46
|
61.6
|
Secondaire
|
7
|
8.3
|
Universitaire
|
1
|
0.1
|
Total
|
77
|
100
|
Source : Résultats de notre enquête, janvier 2011
Ce tableau nous montre que 61.6% des répondants ont
fréquenté seulement l'école primaire, 30% n'ont pas
été au banc de l'école, 8.3% ont fréquenté
l'école secondaire et seulement 0.1 ont été à
l'université. Cela montre que le niveau d'étude influence les
jeunes filles à être enceinte étant donné que la
majorité a fréquenté seulement l'école primaire ou
elles sont sans niveau d'études .Ces jeunes n'ont pas de connaissance du
fonctionnement physiologique de leur corps d'où le risque de faire les
rapports sexuels. La plupart de ces filles sont venues de la campagne à
la recherche de l'emploi en ville et la majorité issue des familles
pauvres et leurs parents ne sont pas à mesure de payer leur
scolarité.
Celles qui ont le niveau secondaire, elles sont dupées
par les patrons et commerçants qui profitent de l'incapacité de
leurs familles qui ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins de
base en matière scolaire. Ces gens en profitent pour les tromper et les
orienter au vagabondage sexuel ; d'où 7 personnes ou 8.3% des
enquêtés. Les filles universitaires ne sont pas nombreuses dans le
secteur de Nyamirambo et celles qui sont fille-mères sont d'ordre de
0.1% des filles enquêtées.
2.1.4. Le milieu de résidence
Cette variable est très importante pour notre
étude. Elle nous a permis d'analyser si le phénomène
fille-mère dépend de la résidence.
Tableau 8 : Réparation des
enquêtées selon leur milieu de résidence
Lieu de résidence
|
Effectif
|
%
|
Ville
|
70
|
90.9
|
Campagne
|
7
|
9.1
|
Total
|
77
|
100
|
Source : Résultats de notre enquête, janvier 2011
Ce tableau nous montre que 90.9% des fille-mères
enquêtées résident en ville. Cela s'explique par le fait
que la ville a plus d'attraction que le milieu rural. En ville, on y trouve la
concentration des infrastructures de base, les services sociaux en milieu
urbains attirent ces jeunes qui pensent que c'est en ville qu'ils vont trouver
la vie facile et échapper à la vie dure de la campagne pour venir
en ville. Même si le secteur de Nyamirambo est un secteur de la ville de
Kigali, on y trouve certaines zones considérées comme campagne
entre autre Rugarama et Gasharu.
Les 9.1% des filles enquêtées se trouvent dans la
partie éloignée de la ville surtout frontalières des zones
rurales. Dans notre enquête, nous avons voulu les mentionner dans la
partie que l'on peut appeler la campagne. Ces jeunes filles sont
considérées comme un peu arriérées par rapport aux
filles de la ville, elles n'ont pas assez de connaissance sur la
sexualité et ont tendance à mener une vie des filles de la
ville.
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