CHAPITRE III : PRESENTATION SOMMAIRE DE LA ZONE
D'ETUDE
3.1 Situation
géographique de la zone d'étude
Les villages de la zone d'intervention du Programme sont
localisés dans la région nord de Tillabéry. Cette
région couvre les parties Ouest, Nord-ouest et Sud-ouest du Niger et
frontière avec le Burkina Faso, le Mali, et le Benin. Sur le plan
administratif, la région de Tillabéry est subdivisée en
six départements (Kollo, Flingué, Ouallam, Say, Terra, et
Tillabéry) et sept communes rurales reparties de la manière
suivante : Ayorou pour la région de Tillabéry, Bankilare et
Gotheye pour Terra, Abala et Balleyara pour Filingué, Banibangou pour
Ouallam et Torodi pour Say. La commune d'Ayorou est située au Nord du
département de Tillabéry avec une population environ
24.901 d'habitant dont 50,70% des femmes et 49,30% des hommes.
On rencontre les Songhay et les Kourteye (majoritaires), les Touaregs, les
peuls et les Haoussa.
3.1.1 Activites
socioéconomiques
L'agriculture et l'élevage constituent les principales
activités des populations de la Commune d'Ayorou. Les Songhay
et les Kourtèye sont majoritairement agriculteurs. Ils vivent de
l'agriculture pluviale et cultivent principalement le mil, le sorgho et le
niébé.
Les cultures de rente (Sésame, gombo) sont
pratiquées pendant l'hivernage par les femmes Songhay, Kourtèye
et de plus en plus les femmes Touaregs et Peul. Le revenu
généré par la vente des produits de rente permet aux
femmes d'entreprendre le petit commerce.
L'analyse de l'activité économique des
populations de la commune d'Ayorou permet de faire quelques constats :
Les hommes ont peu d'activités génératrices de revenu,
seules les femmes s'adonnent au petit commerce (petite restauration, vente de
condiment...), aux cultures de rente et accessoirement à l'embouche pour
générer des revenus pour le ménage.
3.1.2 Infrastructures
socio-économiques
A Ayorou les infrastructures se présentent comme
suit : des écoles primaires, des écoles coraniques, des
centres de santé intégrée type 1, des marchés
hebdomadaires.
L'enclavement et l'engagement relativement faible de service
public ont fortement marqué l'économie de ces villages, par
ailleurs profondément ébranlée par les cycles de
sécheresses sahéliennes et des campagnes agricoles
déficitaires chroniques.
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