REPUBLIQUE TUNISIENNE
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA
RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE DE SOUSSE
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FACULTE DE DROIT ET DES SCIENCES ECONOMIQUES ET
POLITIQUES
DE SOUSSE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES POUR L'OBTENTION DU DIPLOME DE
MASTERE EN FINANCE ET BANQUE
Préparée et soutenue publiquement
par
DERBALI ABDELKADER
Le directeur de recherche
Prof. SLAHEDDINE HALLARA
Liste des abréviations
v ABS : Asset-Backed Securities.
v APTBEF : Association Professionnelle
Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers.
v BCE : La Banque Centrale
Européenne.
v BCT : La Banque Centrale de
Tunisie.
v BVMT : La Bourse des Valeurs
Mobilières de Tunisie.
v CD : Credit Derivatives.
v CDO : Collateralized Debt
Obligations.
v CDO2 : Collateralised
Synthetic Obligations.
v CMBS: Commercial Mortgage-Backed
Securities.
v CMO : Collateralised Mortgage
Obligations.
v FED : American Federal Reserve.
v FMI : Fonds Monétaire
International.
v MBS : Mortgage-Backed
Securities.
v MENA : Middle East and North
AfricaMoyen.
v OCDE : Organisation de Coopération
et de Développement Economiques.
v PIB : Produit Intérieur
Brut.
Introduction
générale
L
es institutions financières, bancaires et non
bancaires, soumises à des fortes pressions pour répondre à
la croissance et au profit des attentes afin de soutenir leur prix de partage.
Cet aspect et lui-même n'était pas unique à des services
financiers. Dans tous les domaines, les sociétés ont
été sous pression intense pour augmenter leurs performances,
surtout à un moment lorsque la maximisation de la richesse des
actionnaires est dominé par des débats sur la gouvernance
d'entreprise (Davis (2009)).
La pression pour les bénéfices et
l'assouplissement des règles de financement, cependant, ont
autorisé des crédits très grands en volume aux
ménages avec une capacité beaucoup plus petite pour les
rembourser. En particulier, c'est le cas où les taux
d'intérêt sur les prêts sont très faibles
(Girouard et Al (2007)).
L'ignorance ou l'irresponsabilité sur les coûts
de comportement dangereux touchés non seulement des institutions
financières mais aussi des citoyens individuels. Tout comme les
institutions financières, les consommateurs américains ont
été attirés par les bas taux d'intérêt et la
croyance que le prix de logement n'aurait jamais descendre est devenu
très exploités (Guillén et Suàrez
(2009)).
A cet égard, il apparu le concept de titrisation de la
dette et le découpage des prêts hypothécaires pour exposer
les institutions financières aux risques d'extension de crédits
« Subprimes » aux emprunteurs. Mais, comme la titrisation
de la dette est devenue plus populaire, le risque est devenu effectivement plus
concentré dans les banques Américaines.
Le succès au début de JP Morgan et Goldman
Sachs dans l'innovation dérivée a attiré des
émetteurs innombrables, y compris les banques commerciales, les banques
d'investissement et les compagnies d'assurance, tant nationaux
qu'étrangers. Une question clé à cet égard a
été que les émetteurs souvent mal compris les risques et
les limites des innovations (Tett (2009)).
Ainsi, le déclenchement de la crise financière
2007-2009 a apporté à la surface les asymétries massive
d'informations entre les différents acteurs impliqués dans les
activités des institutions financières complexes, y compris les
cadres dirigeants, négociants, administrateurs, actionnaires,
obligataires, évaluateurs, assureurs, régulateurs, etc. Par
ailleurs, les causes sont souvent attribuées aux
déséquilibres et aux nouveaux instruments adoptés par
l'ensemble des agents économiques (Gerth
(2008)).
Depuis le début des années 2000, les
systèmes bancaires sont caractérisés par une concurrence
accrue et intense en matière de recherche des ressources. La
déréglementation a fait explorer le monopole des banques et a
laissé la porte ouverte à des nouveaux intervenants qui ont
développé une activité bancaire en marge de leur
activité. Ainsi, les banques sont demandées à s'adapter
à ce nouvel environnement caractérisé par des mutations,
des réformes et des nouveaux instruments financiers qui en
résulte le déclenchement de la crise financière. Dans
cette perspective, ces banques doivent s'exposer à cette crise pour
garantir un niveau d'efficience assez important et qui lui permet un bon
fonctionnement dans l'économie.
C'est ce qui fera l'objet de ce travail de recherche où
nous intéressons à l'étude de l'impact de la crise
financière sur la performance des banques.
Dans la plupart des économies, la recherche de la
performance bancaire est un objectif adopté par chaque banque. Par
ailleurs, la recherche de la création de la valeur a poussé les
banques principalement d'élargir leurs parts de marché en
maximisant le nombre des clients pour garantir la continuité d'une
activité efficiente.
De ce fait, la performance bancaire n'est autre que le
résultat d'un ensemble de réformes et de programme de
restructuration et de développement adapté par l'ensemble des
systèmes bancaires. Mais, à coté de la recherche de la
performance il y a l'existence des turbulences financières (crises
financières) qui peuvent influencer et impacter les programmes de
maximisation de l'efficience des banques (Newman
(2009)). D'ailleurs, l'existence des crises propres à des
pays permet la transmission de celles-ci aux autres pays principalement en
raison de dépendance entre les différentes économies.
Il faut noter que l'ensemble des innovations
financières constituées par la techniques de titrisation et la
distributions des grands montants de crédits (« les
crédits Subprimes ») aux clients qui ne disposent pas des
fonds nécessaires pour le remboursements de leurs emprunts. Notamment,
le déclenchement de la crise financière 2007-2009 est le
résultat de la faible surveillance au niveau bancaire, l'absence d'un
bon contrôle au sein du fonctionnement des marchés financiers et
l'existence des énormes déséquilibres
macro-économiques (Kenc
et Dibooglu (2009)). Cette
crise a causé une récession à l'échelle
internationale des différentes économies principalement dans les
Etats Unis et les pays d'Europe. Notons ici, que notre objectif dans ce
travail de recherche est d'étudier l'impact de la crise sur la
performance des banques commerciales Tunisiennes afin de présenter
l'ampleur de la crise sur l'ensemble des systèmes financiers
internationaux.
C'est dans ce cadre que s'inscrit la problématique de
notre travail qui cherche à vérifier que la crise
financière 2007-2009 a affecté la performance des banques. La
question qui se pose à ce point est :
Comment peut-on considérer que la crise
financière 2007-2009 a touché le système bancaire et en
particulier les banques ?
Pour répondre à l'interrogation
mentionnée ci-dessus, le plan de ce travail de recherche sera
présenté comme suit :
v Dans premier chapitre, nous allons étudier la
situation d'instabilité du système financier international. En
premier lieu, nous consacrons une première section pour étudier
la notion de crise tout en mettant l'accent sur son historique, sa
définition, son déroulement, sur l'importance de transmission de
la crise par effet de contagion, les caractéristiques de cette crise et
les facteurs explicatifs de son déclenchement. En deuxième lieu,
nous présentons l'ampleur de la présente crise sur
l'économie mondiale et sur les différents systèmes
bancaires de l'ensemble des pays.
v Dans le deuxième chapitre, nous évoquons le
problème de la recherche de la performance bancaire. Ainsi, dans la
première section nous analysons d'une part la notion de la banque par la
présentation de son historique, de sa définition, des produits
bancaires et des différents risques bancaires. D'autre part, nous
étudions le concept de la performance tout en mettant l'accent sur sa
définition, ses différents types ses dimensions. Ensuite, dans la
deuxième section nous allons faire un aperçu théorique
sur les différentes études d'évaluation et de mesure de la
performance bancaire.
v Le troisième chapitre sera consacré pour
analyser la situation des banques Tunisiennes en période de crise.
C'est-à-dire de savoir si les banques Tunisiennes sont affectées
par la crise financière Par ailleurs, nous employons une approche
empirique basée sur modèle linéaire qui est
consacré pour mesuré la performance des banques Tunisiennes. En
fait, nous allons consacrer la première section pour la
présentation du secteur bancaire Tunisien en rappelant son historique,
sa structure, les réformes adoptés par l'Etat Tunisien et
l'exposition des banques Tunisiennes à la crise actuelle. Quant à
la deuxième section, elle est consacrée pour l'analyse et
l'interprétation des résultats empirique obtenus à partir
de l'utilisation du logiciel statistique STATA et d'une base de données
sur une période de 10 ans. Ses résultats nous a permis de savoir
le degré d'influence de la crise financière sur la performance
des banques Tunisiennes.
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