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INTRODUCTION
Contexte et justification
Depuis quelques années, de nombreux pays sont
confrontés à la double envolée des prix des aliments et
des combustibles qui menace leur stabilité macro-économique et
leur croissance économique. Les consommateurs pauvres des villes et des
zones rurales, qui consacrent une grande partie de leurs revenus à
l'alimentation, sont les plus touchés. On ne parle plus de hausse
passagère des prix, mais structurelle, si bien que des millions de
personnes sont, encore plus qu'avant, plongées dans
l'insécurité alimentaire. Le Fonds International de
Développement Agricole (FIDA) a estimé que pour chaque
augmentation de 1% du prix des denrées de base, 16 millions de personnes
supplémentaires sont plongées dans l'insécurité
alimentaire. Partout, on évoque «la vie
chère«, conséquence de l'explosion des prix
alimentaires (près de 40% en 2007) sous l'effet de la hausse
générale des matières premières agricoles... alors
que les revenus des populations pauvres n'ont pas progressé autant. En
deux ans, le cours du blé, du maïs, du riz, du soja, du colza et
l'huile de palme ont doublé, voire triplé.
.Intérêt du
thème
Ce thème est d'une importance capitale tant pour nous
que pour les populations bénéficiaires du projet. En effet, il
nous permettra d'abord en validant notre diplôme de maitriser les
différentes techniques de montage d'un projet, et permettra ensuite aux
populations de rompre avec les habitudes qui voudraient que l'Etat trouve des
solutions à tous les problèmes. Il leur permettra de
développer leur esprit de créativité en se prenant en
charge désormais sans toutefois attendre forcément l'aide de
l'extérieur.
Problématique
Depuis plusieurs décennies, la situation alimentaire
mondiale est de plus en plus préoccupante. La plupart des pays pauvres,
ne pouvant s'auto suffire dans le domaine alimentaire, sont tributaires des
pays riches. Selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM), environ 3/4 de la
population mondiale vivant avec moins d'un dollar US par jour dépendent
directement de l'agriculture. Cette agriculture qui subit les
conséquences des aléas climatiques est désormais mise
à contribution avec l'avènement du biocarburant. En effet, face
à la diminution de la quantité de pétrole, certains pays
développés s'orientent de plus en plus vers la fabrication de
carburants à base de céréales réduisant
considérablement la part réservée à la consommation
des populations. Cette situation a entrainé une pénurie
alimentaire mondiale. La demande devenant de plus en plus forte, les
différents acteurs de la filière se sont adonnés à
une spéculation sur les prix des produits alimentaires. Les populations
démunies, voyant leurs pouvoirs d'achat s'amenuiser ont exprimé
à travers des mouvements de protestation, leurs ras-le bol suite aux
augmentations successives des prix des produits de première
nécessité en général et des produits alimentaires
en particulier.
Objectifs
· De développement
Le projet de création d'une coopérative de
consommateurs vise à contribuer à la paix sociale par le biais
d'une amélioration du pouvoir d'achat des populations
vulnérables.
· Immédiat
De manière spécifique, il s'agira de :
· Permettre aux populations de se prendre en charge
· Maitriser les prix des produits alimentaires en Cote
d'Ivoire par la réduction des différentes marges.
Elucidation du thème :
« Amélioration du pouvoir d'achat des populations
vulnérables de la commune d'ABOBO »
Pour mieux circonscrire notre thème, nous
procéderons à l'élucidation des différents termes
qui le composent. Ainsi, selon « LE PETIT
LAROUSSE » :
ü L'amélioration, c'est
l'action d'améliorer, de rendre meilleur, de changer en mieux.
ü Le pouvoir d'achat d'un
individu, c'est la quantité de biens ou de services que
permet d'obtenir, pour cet individu, une somme d'argent donnée.
ü Les populations
vulnérables, ce sont les populations touchées ou
susceptibles d'être directement touchées par le problème
donc exposées ou exposables.
Méthode de collecte des
informations
· Plan d'investigation
Le plan d'investigation est la stratégie de recueil
d'informations que le concepteur pense pouvoir mettre en oeuvre pour obtenir
les informations nécessaires à la résolution du
problème posé. Il s'agira en fonction de la nature connue ou
supposé des informations à recueillir, de choisir les outils et
techniques nécessaires à leur obtention.
Différentes approches méthodologiques ont
guidé nos recherches dont les principales sont l'observation, la
recherche documentaire et l'enquête :
· L'observation
Les premiers outils de recherche sont nos yeux. Ainsi, sur le
terrain nos observations personnelles nous ont permis de faire des constats
quant aux conditions de vie difficiles des populations vulnérables et
les manifestations de rues qui s'en sont suivies en avril 2008.
· La recherche documentaire
Il s'agit ici de rechercher des informations qui peuvent nous
aider dans notre étude. Pour ce faire, nous avons eu à exploiter
des ouvrages en bibliothèque, des revues spécialisées, des
journaux, l'Internet, etc.
· L'enquête
Elle constitue une méthode d'investigation qui consiste
à recueillir des informations sur les opinions, les valeurs et les
aspirations d'une population cible. Dans notre cas, deux types
d'enquêtes ont retenu notre attention, à savoir l'entretien
individuel et le questionnaire
ü L'entretien individuel
Dans le souci de recueillir les attentes des populations en
profondeur, nous avons opté pour les entretiens semi directifs et non
directifs. Ils consistent à poser des questions aux populations
vulnérables identifiées et leur laisser le temps de s'exprimer
librement.
ü Le questionnaire
C'est une série de questions écrites dans un
ordre et cadre préétablis qui prend en compte tous les aspects du
problème posé. Une plage de réponses est proposée
pour les uns mais, pour les autres, la possibilité est donnée
à l'enquêté de développer son idée.
· Le plan d'échantillonnage
C'est la stratégie que nous avons mise en oeuvre pour
sélectionner les individus à étudier selon des principes
précis. Le respect de ces principes nous a permis à terme
d'extrapoler les résultats obtenus à la totalité de la
population cible.
Ici, notre échantillon est constitué des
habitants du quartier ABOBO-BC. N'ayant pas de données fiables sur cette
population, nous avons opté pour la méthode probabiliste.
Estimées à environ 300 personnes,
l'enquête a porté sur une trentaine d'entre eux.
· Le traitement des données
Il a consisté à l'analyse et à
l'interprétation des résultats obtenus après
dépouillement.
L'analyse nous a permis de présenter les
résultats de l'enquête. L'interprétation quant à
elle, nous a permis de recouper les informations et d'en tirer les conclusions
pouvant nous guider dans la suite de l'étude. De plus, les interviews
accordées sont venus en appui aux résultats du
dépouillement.
Il faut signaler à toutes fins utiles que nos
données ont été traitées manuellement
· Les limites de l'étude
Notre étude présente des limites tant sur le
plan organisationnel que financier.
Sur le plan organisationnel, le caractère purement
social de notre projet ne nous a pas permis de mettre en place une organisation
formelle proprement dite.
Sur le plan financier, la précarité dans
laquelle vivent les populations concernées ne nous a pas permis
également de fixer des objectifs ambitieux.
· Le plan de l'étude
Les fruits de nos recherches sont présentés sous
trois grandes parties :
· La première partie traitera de l'approche
prospective de l'étude qui comporte les
généralités, la méthodologie de collecte des
données, l'identification, la définition et la validation du
projet ;
· La deuxième partie présentera l'aspect
planification en faisant ressortir les planifications structurelle,
organisationnelle et financière du projet ;
· La troisième partie quant à elle se
consacrera à la mise en oeuvre du projet en traitant des aspects de
suivis, d'évaluations et de perspectives à long terme.
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1ère partie :
APPROCHE PROSPECTIVE
DE L'ETUDE
Dans cette partie, après avoir présenté
l'historique de la notion de projet et quelques définitions et concepts,
nous présenterons ensuite la méthodologie de collecte
d'informations, et enfin l'identification, la définition et la
validation du projet.
CHAPITRE I :
GENERALITES
1.1 Historique du management des projets
· Avant 1980
Au cours de cette période, le concept de projet
était encore étranger à la pensée humaine, les
projets se pratiquaient sans toutefois que les auteurs aient conscience d'un
modèle de gestion spécifique. Mais petit à petit, la
pratique du projet s'est institutionnalisée par une division du travail
entre différents métiers. Désormais, les tâches
passent d'un service à l'autre selon le principe « over the
wall ». Ce mode de tâches successives n'est pas efficace
à cause du temps total du projet qui est la somme du temps de chaque
tâche.
· De 1980 à 1990
Contrairement au développement séquentiel
traditionnel, ici les tâches sont effectuées le plus possible en
même temps. La durée du projet est ainsi très largement
réduite. Cependant ce type d'organisation de projet demande une
organisation lourde pour gérer tous les services en même temps.
Les coordinateurs de projets font alors leur apparition avec pour rôle de
gérer l'ensemble du projet afin de réduire son coût et sa
durée.
· De 1990 à nos jours
Les projets sont complètement restructurés avec
l'apparition de l'ingénierie intégrée. Tout le projet est
centré géographiquement sur un plateau où tous les
services sont représentés avec une équipe
pluridisciplinaire. La gestion de projet s'est progressivement
structurée avec des pratiques singulières qui sont devenues des
modèles contingents. La standardisation des pratiques et des outils est
largement encouragée par les grands donneurs d'ordres qui y voient une
source de rationalisation de leurs efforts. De nos jours, les bailleurs
exigent que toute demande de fond se fasse sous forme projet.
1.2 Concepts et définitions
·
.
Activité : Ensemble homogène de tâches,
exécutées successivement ou en parallèle, participant
à des produits finis communs ou liés.
· But : Un but correspond
à une orientation générale.
· Cadre Logique : Tableau
synthétique, construit selon un modèle conventionnel,
présentant de manière cohérente les grands traits
déterminants du projet.
·
Coût Budgété du Travail Effectué
(CBTE)/ Budgeted Cost of Work Performed (BCWP): C'est le Champ
d'audit des coûts indiquant la partie du budget qui devrait avoir
été dépensée au vu du volume de travail
effectué jusqu'alors et du coût planifié de la tâche,
de l'affectation ou de la ressource.
CBTE = Ó (% chronologiques tâches
achevées) X (le coût planifié chronologique de la
tâche)
· Coût Budgété du Travail
Prévu (CBTP)/Budgeted Cost of Work Scheduled
(BCWS): Champ d'audit des coûts indiquant la partie du budget qui devrait
avoir été dépensée au vu du coût
planifié de la tâche, de l'affectation ou de la ressource. A une
date donnée, on a :
CBTP : Ó (coûts planifiés
cumulés chronologiques) jusqu'à la date d'état ou la date
du jour.
· Coût
fixe : Coût défini pour une tâche demeurant constant
quels que soient la durée de la tâche ou le travail
effectué par une ressource
·
Coût Réel du Travail Effectué (CRTE)/Actual Cost of
Work Performed (ACWP) : Indique les coûts réels
imputés sur le travail déjà effectué par une
ressource sur une tâche, jusqu'à la date d'état du projet
ou jusqu'à la date du jour.
· Cycle de vie : Tout projet se
caractérise par un cycle de vie qui prend sa source dans
l'émergence et l'identification d'un besoin et qui se termine par la
livraison d'un bien ou service perçu comme satisfaisant ce besoin. La
représentation généralement utilisée en gestion de
projet comprend les quatre phases suivantes :
ü La Définition :
c'est l'étape où la demande est clarifiée, les objectifs
précisés et le projet globalement identifié en termes de
produits/services à livrer, de contraintes à respecter et de
stratégies de réalisation.
ü La Planification : c'est
la phase où le contenu du projet est défini de façon plus
précise, où le planning détaillé du projet est
établi en termes de durée, d'échéances, de
ressources et de coûts et où les politiques et procédures
de gestion sont définies et qu'un système d'informations est
organisé.
ü La Réalisation :
c'est le moment où le produit/service est effectivement
réalisé suivant le plan prévu et en conformité avec
les exigences du demandeur
ü La Terminaison : c'est
la période où le produit/service est remis au demandeur, le
projet évalué et la fermeture administrative du projet
effectuée.
· Effets/Impacts : La distinction
entre effets et impacts est assez subtile, il s'agit d'une question de
degré. Les effets se font sentir plus tôt, il touche les
bénéficiaires directes et sont moins complexes que les impacts.
Les effets et impacts peuvent être prévus ou non prévus,
directs ou indirects.
· Indicateur : donnée qui
permet de mesurer si les activités sont réalisées et les
objectifs atteints. L'indicateur mesure l'évolution et la performance
d'un programme/projet.
·
Jalon : Point de référence marquant un
événement important dans un projet et utilisé pour
contrôler l'avancement du projet. Toute tâche de durée
égale à zéro est affichée comme jalon.
· Le management de projet se
définit comme l'ensemble des actions engagées par une
organisation afin de déterminer un projet, de le lancer et de le mener
à bien.
·
Objectif : Un résultat concret et mesurable que l'on cherche
à atteindre, et qui concourt à un ou plusieurs buts de
gestion.
· Objectif global : Objectif de
rang supérieur, qui dépasse le projet, auquel celui-ci contribue
et qui le justifie.
· Objectif spécifique :
Objectif propre que le projet cherche à atteindre.
· Projet : Un projet est un effort
complexe pour atteindre un objectif spécifique en respectant des
contraintes d'échéancier, de budget, de disponibilité qui
franchit des frontières organisationnelles et est unique et en
général non répétitif
· Stratégie :
démarche préconisée pour identifier des activités
pertinentes permettant d'atteindre les objectifs du programme/projet.
·
Tâche à durée fixe : Tâche pour laquelle la
durée est une valeur fixe et toute modification apportée au
travail ou aux unités affectées (c'est-à-dire les
ressources) n'a aucune influence sur la durée de la
tâche (Durée = Travail ÷ Unités).
·
Tâche à travail fixe : Tâche pour laquelle le
volume de travail est une valeur fixe et toute modification apportée
à la durée de la tâche ou au nombre d'unités (ou
ressources) affectées n'a aucune influence sur le travail de la
tâche. Travail = Durée ×
Unités
·
Tâche à unité fixe : Tâche pour laquelle
les unités affectées (ou ressources) représentent une
valeur fixe et toute modification apportée à la quantité
de travail ou à la durée de la tâche n'a aucune influence
sur les unités de la
tâche. Unités = Travail ÷
Durée
·
Tâche répétitive : Tâche se produisant de
façon répétitive au cours du projet.
·
Tâche : Décrit un ensemble d'actions
élémentaires qui peut généralement être
affecté à une seule personne. Il s'agit du degré de
finesse maximum dans la segmentation du travail.
CHAPITRE II :
METHODOLOGIE DE COLLECTE D'INFORMATIONS
2.1 Techniques de recueil d'informations
La collecte d'informations relative à notre
étude s'est faite suivant trois méthodes à savoir :
l'observation, la recherche documentaire et l'enquête.
2.1.1 L'observation
Suite à la flambée des prix des produits de
première nécessité, nous avons observé des
manifestations de mécontentement des populations
désemparées. Les ayant approchés pour savoir les
motivations de leurs mouvements, ils nous ont crié leur raz-le bol de
voir les prix des denrées alimentaires augmenter sans que les
autorités ne réagissent.
2.1.2 La recherche documentaire
Dans le cadre de notre étude, nous avons
procédé à l'exploitation d'ouvrages en
bibliothèque, de revues spécialisées, de journaux, de
l'internet.
2.1.3 L'enquête
C'est une méthode d'investigation qui consiste à
recueillir des informations en interrogeant un groupe d'individu défini
sur un sujet précis.
2.1.3.1 PRÉPARATION DE L'ENQUÊTE
En vue d'associer les populations à l'identification et
à la définition des objectifs du projet, nous avons eu recours
à deux types d'enquêtes à savoir : l'entretien
individuel et le questionnaire.
· L'entretien individuel
Cette partie a consisté à poser des questions
ouvertes aux populations afin de recueillir leurs motivations. Ici,
l'enquêté étant libre de s'exprimer sur le sujet qui lui
est proposé sans contrainte, exprime mieux ses attentes.
· Elaboration du questionnaire
Ce questionnaire a pour but de faire ressortir les attentes
des populations relativement à la flambée des prix des produits
en général et des produits alimentaires en particulier.
Pour avoir le maximum d'informations nous avons utilisé
les deux types de questions (fermée et ouverte)
· Identification de la population
cible
Ici notre étude s'est intéressé aux
populations d'ABOBO en général et aux habitants du quartier
ABOBO-BC en particulier.
· Constitution de
l'échantillon
Suite à la détermination de la population
mère, l'enjeu pour nous était d'identifier un échantillon
représentatif de la population mère. Ici, notre enquête a
porté sur les des habitants du quartier ABOBO-BC. N'ayant pas de
données fiables sur la population mère, nous avons opté
pour la méthode probabiliste.
· Estimation du coût
Pour minimiser les coûts de cette enquête, nous
l'avons réalisée dans notre environnement immédiat
d'habitation. Les dépenses se sont résumées à
quelques centaines de tirages de feuilles de rame.
2.1.3.2 DÉROULEMENT DE LA COLLECTE DES
DONNÉES
· Test du questionnaire (annexe 1)
Nous savons que toute différence entre le
rédacteur et les enquêtés, qu'elle se situe au niveau du
langage, de la culture, du mode de raisonnement, est un handicap à la
bonne communication. Le rédacteur peut avoir un langage trop abstrait,
trop élaboré ou trop technique, s'il s'adresse au grand
public ; à contrario, son langage peut être aussi trop pauvre
s'il s'adresse à des spécialistes d'un domaine.
C'est pourquoi une fois le questionnaire
élaboré, nous avons trouvé nécessaire de le tester
sur une demi-douzaine d'enquêtés de façon à mettre
en évidence les difficultés de compréhension. Ce test nous
a permis de reformuler les questions mal comprises, d'améliorer la
grille prévue pour les réponses, de supprimer les questions ne
pouvant pas trouver des réponses précises, et d'améliorer
l'enchainement des questions.
· Heures et déroulement de
l'enquête
Pour nous permettre de recueillir le maximum d'informations,
notre questionnaire a été administré les jours
féries, aux heures de présence effective des populations à
leur domicile (16h 00 à 18 h). Par soucis d'efficacité, nous
avons opté pour un entretien direct mais, pour ceux qui n'étaient
pas disponibles, un délai de trois jours leur a été
accordé.
2.1.4 Présentation des résultats (annexe
2)
Sur 30 personnes interrogées, 27 ont répondu aux
différentes questions soit 90% des interrogés. Les
résultats du questionnaire sont consignés dans un tableau
à cinq colonnes (voir annexe 2):
· Le numéro d'ordre qui classe les questions de
1 à 15 ;
· L'intitulé de la question ;
· Les réponses qui sont des possibilités
proposées aux enquêtés ;
· Le nombre de répondants qui est le cumul de
tous ceux qui ont porté leur choix sur une réponse
donnée ;
· Le pourcentage des répondants qui est le
rapport entre le nombre de ceux qui ont choisi une réponse et le nombre
total de répondants.
2.1.5 Analyse et interprétation des
résultats
2.1.5.1 ANALYSE DES RÉSULTATS
L'analyse a consisté à présenter les
résultats obtenus et s'est fait à deux niveaux. Une
première analyse qui nous a permis de déterminer les causes de la
flambée des prix et de proposer des pistes de solutions.
La seconde, quant à elle, nous a permis de
déterminer en moyenne pour chaque foyer, le budget alloué aux
produits de première nécessité en vue de l'analyse
financière. Elle interviendra par conséquent dans la partie
concernant la planification du projet
Les résultats nous révèlent que :
ü pour les 27 fiches parvenues, la flambée des
prix des produits alimentaires en général et ceux des produits de
première nécessité a été ressentie
fortement.
ü 60% des personnes estiment que la flambée des
prix amenuise le pouvoir d'achat des populations tandis que 40% des personnes
pensent plutôt à une insécurité alimentaire.
ü 31% des personnes attribuent la flambée des
prix à la spéculation exagérée des distributeurs,
29% des personnes évoquent la non organisation des consommateurs, 29%
des personnes indexent la dépendance alimentaire de la Cote d'Ivoire,
tandis que 11 % des personnes pensent à la pénurie alimentaire
mondiale.
ü Pour la recherche de solutions à ce
problème, 59% des personnes estiment que tout le monde doit participer,
38% des personnes se tournent vers l'Etat, tandis que 3% des personnes pensent
à la population.
ü 52% des personnes effectuent leurs achats à la
boutique du quartier, 30% au supermarché, 15% au marché et 3%
chez le grossiste.
ü Comme solution, il y a deux tendances qui se
dégagent : 21% des personnes proposent un contrôle
régulier des prix des produits par l'Etat tandis que 17% des personnes
estiment que les consommateurs doivent s'organiser.
Suite à la présentation des résultats,
nous passerons à leur interprétation.
2.15.2 INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
31% des personnes attribuent la flambée des prix
à la spéculation exagérée des distributeurs
classiques. Paradoxalement, 97% des personnes effectuent leurs achats chez
eux.
29% des personnes évoquent la « non
organisation des consommateurs ». Et, puisque les 59% des personnes
estiment que tout le monde doit participer à la résolution de ce
problème, Il y a quelque chose à faire à ce niveau.
L'Etat providence ayant montré ses limites nous avons
opté pour une solution originale venant des populations victimes de
cette flambée. D'où le choix de l'organisation des
consommateurs.
CHAPITRE III :
IDENTIFICATION, DEFINITION
ET VALIDATION DU PROJET
3.1Analyse de la situation
Constat : Manifestation de
mécontentement des populations
Problème : Flambée des prix
des produits alimentaires en Côte d'Ivoire
Causes : Suite à notre analyse, il
ressort que les principales causes immédiates de la flambée des
prix des produits alimentaires sont les suivantes :
· Pénurie alimentaire mondiale
· Spéculation des distributeurs
En aval de celles-ci, existent des causes sous-jacentes
auxquelles il faut s'attaquer pour résoudre le problème. Ce
sont :
· Manque d'organisation des consommateurs ;
· Insuffisance de contrôle des acteurs du secteur
commercial ;
· Manque d'une véritable politique d'autosuffisance
alimentaire ;
· Fabrication de biocarburants à base de produits
alimentaires.
3.1.1. L'arbre des problèmes (annexes 3)
L'Arbre des problèmes est un diagramme montrant
les relations de causes à effets. Il est composé de causes
sous-jacentes, de causes immédiates, du problème et des effets du
problème :
ü Les causes sous-jacentes : ce
sont les causes profondes du problème auxquelles il faudrait s'attaquer
pour éliminer les effets. Dans le cas de notre étude, il s'agit
essentiellement du manque d'organisation des consommateurs, de l'insuffisance
de contrôle des responsables du secteur commercial, l'absence de
politiques d'autosuffisance alimentaire et la fabrication de biocarburants
à base de produits alimentaires
ü Les causes immédiates : ce
sont les causes qui entrainent le problème. Ici, nous en avons
identifié principalement deux à savoir la spéculation des
distributeurs et la pénurie alimentaire mondiale.
ü Le problème : c'est la
situation d'insatisfaction que vivent les populations concernées. Il
s'agit de la flambée des prix des produits alimentaires.
ü Les effets : Ils constituent les
conséquences du problème. La flambée des prix a
occasionné l'amenuisement du pouvoir d'achat des populations et une
insécurité alimentaire grandissante poussant celles-ci à
des actes de mécontentement généralisés dans tout
le pays.
3.1.2 L'arbre des Objectifs (annexes 4)
Une fois les causes du problème identifiées,
nous avons transformé :
· Les effets en but (objectif général);
· Le problème en objectif
spécifique ;
· Les causes en options projets permettant de trouver des
solutions.
L'arbre des objectifs est un diagramme montrant les
relations entre les options projet, les objectifs spécifiques et
l'objectif général :
ü L'objectif
général : c'est l'amélioration globale de la
situation à laquelle le projet contribue. Il s'inscrit en
général dans une politique nationale ou locale. Dans notre cas,
il s'agira de contribuer à la paix sociale
ü L'objectif spécifique :
c'est l'amélioration concrète qui sera atteinte grâce au
projet. C'est un résultat précis que l'on s'engage à
atteindre dans un délai, avec des moyens donnés. Dans notre cas,
il s'agira de : Maitriser les prix
ü Les options projets : On appelle
option projet, toute possibilité de solution susceptible de contribuer
à la résolution du problème posé. Nous en avons
identifié quatre. Ici, il s'agira de la création d'une
coopérative de consommateurs, du contrôle rigoureux des
responsables du secteur commercial, la mise en place d'une véritable
politique d'autosuffisance alimentaire, et l'interdiction de fabrication de
biocarburant
Puisqu'un bon objectif doit être Spécifique,
Mesurable, Acceptable, Réaliste et Temporel (S M A R T),
vérifions si le notre remplit ces conditions.
« Maitriser les prix des produits
alimentaires »
Spécifique : il correspond à
une seule idée, celle d'agir autant que possible sur les prix des
produits alimentaires.
Mesurable : les marges
bénéficiaires générées par le projet seront
quantifiables.
Acceptable : il n'est pas trop ambitieux, est
facilement atteignable.
Réaliste: les moyens sont disponibles
sur place.
Temporel : il pourra être atteint au
terme du projet.
Les options projets (OP) qui se dégagent à la
suite de l'arbre des objectifs sont :
· Option projet 1 : Création
de coopérative de consommateurs;
· Option projet 2 : Contrôle
rigoureux des acteurs du secteur commercial;
· Option projet 3 : Mise en place
d'une véritable politique d'autosuffisance alimentaire ;
· Option projet 4 : Interdiction de
fabrication de biocarburant.
3.1.3 Sélection de l'option projet
3.1.3.1 IDENTIFICATION DES CRITÈRES DE
SÉLECTION
Pour sélectionner l'option projet, des critères
ont été arrêtés ; à savoir :
· La faisabilité technique du projet ;
· La faisabilité financière du
projet ;
· La pertinence du projet ;
· La viabilité du projet.
3.1.3.2 CHOIX DE LA MÉTHODE ET SÉLECTION
DE L'OPTION PROJET
La méthode choisie est la méthode
d'évaluation des facteurs pondérés avec pointages. Ici,
les critères d'évaluation ont été d'abord
pointés sur 5 points maximum puis, une pondération leur a
été affectée par la suite pour trouver le pointage
pondéré.
3.1.3.3 GRILLE DE SÉLECTION D'OPTION PROJET
(ANNEXES 5)
La grille de sélection d'option projet est un tableau
de quatre colonnes présentant de gauche à droite : les
critères d'évaluation, les pointages attribués, les
pondérations associées à ces pointages et les pointages
pondérés.
En effet, pour chaque critère d'évaluation, en
fonction de son degré de faisabilité, un nombre de point a
été attribué à chaque option projet sur un maximum
de cinq points (5). Ensuite, une pondération (en %) a été
affectée à ce critère suivant son importance dans la
réalisation du projet. Le produit du pointage par la pondération
donne le pointage pondéré. Le cumul des points et des points
pondérés est fait afin de choisir le pourcentage le plus
élevé qui est l'option projet susceptible de produire le plus
d'effets perceptibles pour les bénéficiaires.
Suite aux calculs, l'option projet qui se dégage
est l'option projet n°1 « Création de
coopératives de consommateurs » (92%),
suivi de l'option projet n°4 « Interdiction de
fabrication de biocarburants » (64 %), arrive ensuite
l'option projet n°3 « Mise en place d'une
véritable politique d'autosuffisance alimentaire »
(54 %), l'option projet n°2 « Contrôle rigoureux
des acteurs du secteur commercial » (48%) fermant la
marche.
Cette analyse nous permet de choisir comme option projet
majeur, l'option projet n°1: « Création de
coopératives de consommateurs » car, non seulement
elle a le pourcentage le plus élevé (92%), mais elle est celle
qui implique le plus les populations bénéficiaires.
Après avoir retenu l'option projet n°1, nous
passerons maintenant à l'identification des activités du
projet.
3.2 Les activités du projet
3.2.1 Identification des activités du projet
A la suite des échanges en brainstorming, les
activités suivantes ont été retenues :
· Constitution d'un comité ad hoc ;
· Sensibilisation des populations cibles ;
· Recherche de documents relatifs à des
coopératives existantes ;
· Organisation de l'Assemblée Générale
Constitutive de la coopérative ;
· Rédaction et validation des textes de la
coopérative ;
· Formation de l'équipe dirigeante ;
· Mobilisation des fonds propres ;
· Recherche de magasins ;
· Recherche de financement extérieur;
· Recherche de fournisseurs.
3.2.2 Définition de l'ordre de priorité des
activités
ü Méthode de définition des
priorités (annexes 6)
Pour imprimer un caractère scientifique à la
définition de l'ordre de priorité des activités, nous
déterminerons pour chaque activité:
1. D'abord, le degré d'urgence (temps) : une
valeur numérique allant de 1 "rien ne presse" à 9 "très
urgent" est attribuée à l'activité;
2. Ensuite le degré d'importance (conséquences
si on le fait ou pas) : une valeur numérique allant de 1"sans
importance" à 9 "très important" est attribuée à
l'activité
3. Puis, nous multiplierons le degré d'urgence par le
degré d'importance ;
4. Enfin, nous classerons les résultats des produits du
plus grand au plus petit.
Ainsi, nous obtenons un tableau de cinq colonnes qui
présente : les activités, le degré d'urgence de
l'activité, son importance, le produit du degré d'urgence par le
degré d'importance et l'ordre de priorité.
Suite à ces calculs, nous obtenons l'ordre de
priorité suivant :
1. Constitution d'un comité ad hoc (81)
2. Recherche de documents relatifs aux coopératives
existantes (72)
3. Rédaction des textes de la coopérative
(64)
4. Sensibilisation des populations cible (56)
5. Organisation de l'Assemblée Générale
Constitutive de la coopérative (49)
6. Formation de l'équipe dirigeante (42)
7. Mobilisation des fonds propres (40)
8. Recherche de financement extérieur (36)
9. Recherche de magasins (30)
10. Recherche de fournisseurs (25)
Après la classification numérique, des codes
alphabétiques ont été attribués à chaque
activité du projet. Ainsi les activités allant de 1 à 10
ont été identifiées par les lettres allant de A à
J :
A Constitution d'un comité ad hoc
B Recherche de documents relatifs aux coopératives
existantes
C Rédaction des textes de la coopérative
D Sensibilisation des populations cible
E Organisation de l'Assemblée Générale
Constitutive de la coopérative
F Formation de l'équipe dirigeante
G Mobilisation des fonds propres
H Recherche de financement extérieur
I Recherche de magasins
J Recherche de fournisseurs
3.2.3 Identification des risques liés aux
activités
Un risque est une situation qui, si elle survenait pourrait
entraver le bon déroulement d'une activité.
Les éventuels risques liés à notre
projet sont : la non adhésion des populations cibles, le manque de
ressources nécessaires à la réalisation du projet,
l'approvisionnement non régulier et la mauvaise gestion de la
coopérative.
· La non adhésion des populations
cibles : si les populations concernées ne manifestent pas
assez d'intérêts pour la création de cette
coopérative pour des raisons diverses, aucune initiative ne pourra
aboutir.
· Insuffisance de ressources nécessaires
à la réalisation du projet : les ressources
humaines, matérielles et financières constituant l'essence du
projet, leur insuffisance entrainera nécessairement l'échec du
projet.
· L'approvisionnement non
régulier : le projet pourra atteindre ses objectifs si
les fournisseurs assurent une rotation régulière sans rupture de
stock.
· La mauvaise gestion de la
coopérative : si la gestion de cette coopérative
n'est pas faite selon les principes de gestions rigoureuses, les
résultats escomptés ne seront pas atteints.
3.2.3.1 GRILLE DE DESCRIPTION DES RISQUES (ANNEXES
7)
La grille de description des risques est un tableau de 7
colonnes qui présente pour chaque événement critique, sa
probabilité d'occurrence, son influence sur la qualité technique
du projet, sur la qualité fonctionnelle du projet, sur
l'échéancier du projet, sur le coût du projet et la
priorité du risque.
Une appréciation (Faible, Moyen, Elevé) est
affectée à chaque rubrique, puis une classification est faite
pour déterminer les événements qui ont plus de d'influence
sur le projet.
L'analyse du tableau nous montre que : « La non
adhésion des populations cibles » constituent le risque
le plus élevé. Il est suivi de la « Mauvaise gestion de
la coopérative ». Enfin, « l'insuffisance des
ressources mobilisées » et la
« Défaillance des fournisseurs principaux » ferment
la marche.
Les différentes incidences des
événements critiques étant identifiées, des mesures
correctives pouvant permettre de minimiser les effets de ces
événements sur la réalisation et le fonctionnement du
projet seront recherchées.
3.2.3.2 GRILLE DE MESURES DE MITIGATION DES RISQUES
(ANNEXES 8)
Les mesures de mitigation des risques sont des mesures
correctives susceptibles d'être prises pour faire face aux
problèmes au cas où ils surviendraient.
Pour chaque événement critique, la grille
présente les causes possibles, les éventuelles mesures de
mitigation, son influence sur le bénéfice et du coût du
projet. L'opportunité de considérer chaque risque et le plan de
mise en oeuvre sont aussi prises en compte.
3.2.3.3 ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES MESURES
DE MITIGATION DES RISQUES
ü La non-adhésion des populations peut être
due d'une part à l'ignorance de ceux-ci et à des mauvaises
expériences vécues antérieurement d'autre part. La
présentation de garanties suffisantes et une sensibilisation soutenue
pourrait dissiper les appréhensions. Les mesures de mitigation peuvent
jouer fortement sur le coût et le bénéfice du projet.
ü La pauvreté des populations pourrait justifier
l'insuffisance des ressources mobilisées. Pour ce faire, des
modalités de paiement souples et une cote part à la
portée de tous permettrait d'éviter ce problème. Si les
mesures de mitigation peuvent jouer fortement sur le bénéfice du
projet, le coût quant à lui en est faiblement affecté.
ü La défaillance des fournisseurs du projet peut
être due soit à une mauvaise organisation ou à une
mauvaise foi de ceux-ci. Pour parer à cette éventualité,
l'identification de fournisseurs de rechange s'avère nécessaire.
Les mesures de mitigation peuvent jouer fortement sur le coût et le
bénéfice du projet.
ü Si la mauvaise organisation du projet peut constituer
la cause principale de l'échec de la coopérative, il n'en est pas
moins de la moralité douteuse des éventuels gérants.
S'attacher les services des spécialistes de gestion et une enquête
de moralité sur les gérants pourraient minimiser cette situation.
Les mesures de mitigation peuvent jouer fortement sur le coût et le
bénéfice du projet.
3.3 Les parties prenantes
3.3.1 Présentation du tableau des parties prenantes
(annexes 9)
Sont considérées comme parties prenantes, toutes
les personnes ou organisations impliquées de près ou de loin dans
la réalisation du projet. Elles seront analysées en fonction de
leur implication dans le projet. Dans le cadre de notre étude, nous en
avons identifié quatre principales.
Le tableau d'implication des parties prenantes comporte 5
colonnes. Pour chacune d'elle, ses attentes pour le projet, son pouvoir sur le
projet et ses actions potentielles sur le projet seront identifiés. Les
actions du chef de projet feront l'objet d'une attention particulière
dans ce tableau.
3.3.2 Interprétation du tableau des parties
prenantes
Pour les parties prenantes identifiées, les attentes
tournent toutes autour de la lutte contre la pauvreté. Leurs influences
sont relativement fortes. Les actions potentielles quant à elles, se
résument à des appuis divers dans l'accompagnement du projet.
3.4 Le cadre logique
3.4.1 Tableau de présentation du cadre logique
(annexes 10)
Le cadre logique est un tableau synthétique, construit
selon un modèle conventionnel, présentant de manière
cohérente les grands traits déterminants du projet.
Il est composé :
· en colonne, de la gauche à la droite, de la
logique d'intervention, des Indicateurs Objectivement Vérifiables (IOV),
des moyens de vérification et des hypothèses.
· en ligne, du haut vers le bas, nous avons l'objectif
général, les objectifs spécifiques, les résultats
attendus et les activités, avec en appendice, à l'extrême
droite, les conditions préalables.
3.4.2 Analyse du tableau de présentation du cadre
logique
Si les populations adhèrent et si les fonds sont
disponibles, la mise en oeuvre des activités permet d'aboutir à
la constitution de la coopérative qui, à son tour permettra de
minimiser les charges sur les prix des produits alimentaires. Toutes ces
actions conjuguées, permettront à terme, de contribuer à
l'instauration de la paix sociale.
3.5 Etudes de faisabilité du projet
Il s'agit ici d'étudier les faisabilités technique,
sociale, économique, et juridique du projet. Les résultats de ces
études sont consignés dans le tableau ci-dessous.
Tableau récapitulatif de l'étude de
faisabilité
Faisabilité
|
Justifications
|
Technique
|
La création de la coopérative ne demande pas de
technologie particulière. Les canaux d'approvisionnement et de
distribution sont les réseaux classiques.
|
Sociale
|
La faisabilité sociale du projet ne pose aucun
problème car la création de la coopérative n'entrave en
rien au bon fonctionnement de la société.
|
Economique
|
Ce projet, à terme, devrait permettre aux populations de
voir leurs conditions de vie améliorées.
|
Juridique
|
Du point de vie juridique, à l'instar des structures
similaires existantes, notre projet n'entrave en rien le bon fonctionnement de
la société.
|
3.6 Evaluation ex ante du projet
Il s'agit ici de vérifier la pertinence, la
cohérence, l'efficience, la faisabilité, l'impact et la
viabilité du projet. Les résultats de ces études sont
consignés dans le tableau ci-dessous
Tableau récapitulatif de l'évaluation
ex-ante
Caractéristiques
|
Justification
|
Pertinence
|
L'idée du projet est adaptée à la
réalité locale. Elle répond bel et bien au problème
d'augmentation des prix des produits de première
nécessitée.
|
Cohérence
|
Les solutions préconisées sont adaptées
aux caractéristiques sociales, géographiques,
économiques, culturelles et administratives du milieu (quartier,
village, région). Elles sont conformes aux politiques locales et
nationales. Les moyens prévus permettent de réaliser les
activités envisagées qui convergent vers l'amélioration
souhaitée.
|
Efficience
|
Le projet atteint son objectif à des coûts
raisonnables et sans gaspillage, d'autant plus que les
bénéficiaires apporteront leurs expertises.
|
Faisabilité
|
Les moyens financiers, matériels et humains sont
disponibles pour réaliser les activités dans les délais
prévus.
|
Impact
|
Les effets concrets du projet sur les conditions de vie des
bénéficiaires sont :
· Réalisation d'économies substantielles sur
les achats ;
· Un sentiment de fierté de posséder leur
propre structure de distribution.
|
Viabilité
|
Les résultats peuvent se pérenniser dans le
temps. Le projet peut être répliqué dans
plusieurs quartiers.
|
Suite à l'étude de faisabilité et
à l'évaluation ex-ante, nous pouvons affirmer sans risque de nous
tromper que notre projet ne souffre d'aucune ambiguïté majeure
pouvant empêcher sa mise en oeuvre. Nous passons par conséquent
à l'étape suivante qui est sa planification.
2ème partie :
PLANIFICATION
DU PROJET
Au niveau de cette partie, nous aborderons l'aspect
planification de notre projet. En effet, on appelle planification toute
activité qui consiste à déterminer des objectifs
précis et à mettre en oeuvre les moyens nécessaires afin
de les atteindre. On en distingue quatre types, à savoir : la
planification structurelle, la planification organisationnelle, la
planification financière et la planification opérationnelle. Mais
dans la pratique, ce sont les trois premiers types qui se dégagent
clairement. Ainsi, dans le cas de notre étude nous présenterons
les planifications structurelle, organisationnelle, et financière
étant entendu que planification structurelle et planification
organisationnelle se rejoignent.
CHAPITRE I :
PLANIFICATION STRUCTURELLE
DU PROJET
La planification structurelle est celle qui permet
d'identifier les tâches à exécuter afin d'obtenir les
résultats escomptés. Elle a pour but de faire ressortir une liste
exhaustive, documentée et structurée des tâches
nécessaires à la réalisation du projet.
1.1. Identification des tâches du projet
Suite à des échanges, chaque activité
identifiée dans la partie précédente a été
décomposée en tâches. Ainsi, les différentes
tâches suivantes ont été retenues :
A : Constitution d'un comité ad
hoc
A1 : Identification et sensibilisation ;
A2 : Constitution du comité ad hoc ;
A3 : Définition des objectifs.
B : Recherche documentaire
B1 : Inventaire des coopératives
existantes ;
B2 : Rencontre avec les dirigeants de structures
similaires ;
B3 : Analyse et choix du système adapté.
C : Rédaction et validation des textes de
la coopérative
C1 : Rédaction des textes ;
: Validation des textes ;
C3 : Diffusion des textes.
D : Sensibilisation des
populations-cibles
D1 : Définition des critères de
choix ;
D2 : Identification et choix des
population-cibles ;
D3 : Sensibilisation des population-cibles.
E : Organisation de l'Assemblée
Générale Constitutive de la coopérative
E1 : Préparation des documents ;
E2 : Convocation des population-cibles;
E3 : Assemblée générale
élective.
F : Formation de l'équipe dirigeante
F1 : Consultation des potentiels membres ;
F2 : Formation de l'équipe ;
F3 : Diffusion de la liste des membres.
G : Mobilisation des fonds propres
G1 : Réception des noms des
adhérents ;
G2 : Mise en place de mécanismes souples de
paiement des participations;
G3 : Réception des participations des
adhérents.
H : Recherche de magasins
H1 : Identification et recherche de sites ;
H2 : Préparation et signature du contrat de
bail ;
H3 : Mise en état du magasin.
I : Recherche de fournisseurs
I1 : Identification et inventaire des grossistes
opérant dans le secteur alimentaire ;
I2 : Rencontre et échanges avec les
grossistes ;
I3 : Analyse des offres et choix des grossistes.
J : Recherches de financements
J1 : Identification et inventaire des bailleurs ;
J2 : Programmation et rencontre d'échanges avec
les bailleurs ;
J3 : Préparation, dépôt et suivi des
dossiers de requête.
Pour chaque activité, trois tâches majeures ont
été identifiées. Ce qui nous donne un total de trente (30)
tâches pour l'ensemble du projet. Suite à cet exercice, une
description des différentes activités sera faite afin de
permettre une meilleure compréhension de celles-ci.
1.2. Description des activités
A : Constitution d'un comité ad
hoc
Ici, l'action consiste à identifier un noyau qui se
chargera de conduire les actions devant aboutir à la création de
la coopérative. Il est chargé de sensibiliser les futurs membres
de la coopérative et de définir les objectifs de départ de
celle-ci.
B : Recherche documentaire
Il s'agit de faire l'inventaire des coopératives
existantes, d'initier des séries de rencontres avec les dirigeants de
ces coopératives, d'analyser les propositions et d'en opérer un
choix judicieux.
C : Rédaction et validation des textes de la
coopérative
Ici, l'équipe s'attachera les services d'un juriste
pour la rédaction d'un projet de texte qui fera par la suite objet de
validation par celle-ci. Le texte validé sera diffusé.
D : Sensibilisation des
populations-cibles
L'équipe aura pour tâche la définition
des critères de choix des populations-cible, l'identification de
celle-ci et sa sensibilisation.
E : Organisation de l'Assemblée
Générale Constitutive de la coopérative
L'organisation concerne la préparation des documents,
la convocation des populations, et la tenue de l'Assemblée
Générale élective.
F : Formation de l'équipe dirigeante
Le président élu de la coopérative
procédera à des consultations pour la formation de son bureau. La
liste des membres sera publiée pour porter la composition à la
connaissance des membres.
G : Mobilisation des fonds propres
Cette opération consistera à recenser les
potentiels adhérents, à mettre en place un mécanisme
souple de mobilisation des ressources et à réceptionner les
cotisations.
H : Recherche de magasins
Le responsable de la logistique se chargera de rechercher un
local, d'en discuter le loyer, de préparer le contrat de bail et des
modalités de remise en état si nécessaire.
I : Recherche de fournisseurs
Il s'agira d'identifier et de faire l'inventaire des
grossistes opérant dans le secteur alimentaire, de les rencontrer pour
échanger sur les différentes prestations
envisagées. Une analyse des propositions sera faite en commission
aux fins de leur validation.
J : Recherches de financements
Il s'agira d'identifier et de faire l'inventaire des
bailleurs opérant dans le secteur de la lutte contre la pauvreté,
de les rencontrer pour échanger sur les possibilités qu'ils
offrent et nous familiariser avec leurs procédures. Des documents
de requêtes de financement seront élaborés et
déposés dans ces différentes structures.
1.3. Organigramme des tâches (annexes 11)
L'organigramme des tâches est une représentation
hiérarchique de la relation entre les activités et les
tâches qui en découlent. Chaque tâche est rattachée
à l'activité de laquelle elle émane.
CHAPITRE II :
PLANIFICATION ORGANISATIONNELLE
DU PROJET
La planification organisationnelle concerne la
répartition des différentes tâches par rapport aux
intervenants. Elle précise les personnes ou organisations responsables
de ces tâches et les relations des uns par rapport aux autres. De plus,
l'ordre d'exécution des tâches sera établi, leur
durée respective déterminée et un calendrier de leur
exécution dressé.
2.1 Affectations des ressources
2.1.1 Présentation du tableau d'affectation des
ressources (annexes 12)
Pour une efficacité du travail, chaque personne ou
organisation intervenant dans la mise en oeuvre du projet se verra affecter
une ou plusieurs tâches. Dans le cas de notre étude, six
intervenants principaux ont été identifiés à
savoir : le Promoteur, le comité ad hoc, le trésorier, le
Responsable logistique, le Président de la coopérative et le
Responsable des achats.
2.1.2 Analyse du tableau d'affectations des ressources
Le tableau ainsi obtenu peut être
décomposée en trois grandes parties :
· La première partie allant de la phase
préparatoire du projet jusqu'à la constitution du comité
ad' hoc est l'affaire du promoteur exclusivement.
· Le comité ad' hoc étant constitué,
il aura en charge les activités jusqu'à l'élection du
président de la coopérative suite à l'assemblée
générale élective.
· Suite à l'élection du président
et à la formation de son bureau, les autres activités de conduite
du projet seront l'affaire de cette équipe dirigeante.
2.2 Ordre d'exécution des tâches
2.2.1 Présentation du tableau d'exécution
des tâches (annexes 13)
Il s'agit de préciser pour chaque tâche
donnée, ses prédécesseurs (celles qui doivent être
exécutées avant) et ses successeurs (celles qui doivent
être exécutées après). Pour chaque tâche, le
code de son prédécesseur est placé en face.
2.2.2 Analyse du tableau d'exécution des
tâches
Hors mis les tâches B2, E3 et G3, qui possèdent
deux antécédents, les autres tâches n'ont qu'un seul
antécédent chacune.
Ici, les samedis et dimanches seront considérés
comme des jours féries. Par conséquent, la semaine comportera
cinq jours.
2.3 Détermination de la durée des
tâches (annexes 14)
La détermination de la durée des tâches se
fait en attribuant d'abord à chaque tâche une durée
pessimiste (DP, durée la plus longue possible), ensuite une
durée vraisemblable (DV, durée raisonnable) et enfin une
durée optimiste (DO, durée la plus courte possible). La
durée estimée (DE) est obtenue en appliquant la formule
suivant :
DE = DP+DO+4*DV
6
Les durées des activités oscillent entre 9 et
101 jours. Le cumul brut des délais est de 433 jours ouvrables. Cette
durée pourra être revue à la baisse en prenant en compte la
simultanéité de certaines tâches.
2.4 Calendrier d'exécution des tâches
(annexes 15)
Il s'agit d'un tableau qui présente pour chaque
tâche, les dates de début au plutôt (date la plus proche
à laquelle peut débuter la tâche) et de début au
plus tard (date la plus éloignée à laquelle peut
débuter la tâche), et les dates de fin au plutôt (date la
plus proche à laquelle peut finir la tâche) et de fin au plus
tard (date la plus éloignée à la quelle peut finir la
tâche).
Les délais étant fixés, la date du
1er Mai 2012 a été choisie comme date de début
du projet.
2.5 Le diagramme de GANTT (annexes 16)
Le diagramme de GANTT est un outil permettant de
modéliser la planification de tâches nécessaires à
la réalisation d'un projet.
Dans un diagramme de GANTT chaque tâche est
représentée par une ligne, les deux premières colonnes
donnent les dates de début et de fin, tandis que les colonnes suivantes
représentent les jours, semaines ou mois du calendrier selon la
durée du projet. Le temps estimé pour une tâche se
modélise par une barre horizontale dont l'extrémité gauche
est positionnée sur la date prévue de démarrage et
l'extrémité droite sur la date prévue de fin de
réalisation. Les tâches peuvent s'enchaîner
séquentiellement ou bien être exécutées en
parallèle.
Dans le cas où les tâches s'enchaînent
séquentiellement, des relations d'antériorité peuvent
être modélisées par une flèche partant de la
tâche en amont vers la tâche en aval. La tâche en aval ne
peut être exécutée tant que la tâche amont n'est pas
réalisée.
2.6 Réseau PDM simple (annexes 17)
2.6.1 Présentation du réseau PDM simple
C'est une représentation synthétique des
relations logiques entre tâches, construit de gauche à droite pour
présenter la chronologie d'un projet. Les tâches sont
représentées par des carrés simples reliés entre
eux par des liaisons de dépendances matérialisées par des
flèches. Ayant pour but de présenter simplement l'allure du
réseau, les carrés ne comportent que les codes des
tâches.
2.6.2 Analyse et interprétation du réseau
PDM simple
L'observation du réseau PDM simple fait ressortir trois
groupes de liaisons :
· Le premier groupe est constitué de la
combinaison successive des différentes tâches des
activités A, B, C et D ;
· Le deuxième groupe est constitué de la
combinaison successive des différentes tâches des
activités E et F ;
· Le troisième groupe, quant à lui, n'est
que la combinaison successive des tâches issues des activités G,
H, I et J.
2.7 Réseau PERT
2.7.1 Présentation du réseau PERT
délais (annexes 18)
C'est une représentation synthétique des
relations logiques entre tâches, construit de gauche à droite pour
présenter la chronologie d'un projet. Les tâches sont
représentées par des carrés subdivisés en sept
cases chacun reliés entre eux par des liaisons de dépendances
matérialisées par des flèches. Ayant pour but de
présenter la durée du projet, les carrés comportent le
code de la tâche, sa durée, sa marge, ses débuts
« au plus tôt » et « au plus
tard » ainsi que ses fins « au plus tôt »
et « au plus tard ».
Ici, le « jour 1 » a été
choisi comme le début au plus tôt des premières
tâches du projet. Le jour de fin au plus tôt de chaque tâche
a été obtenu en ajoutant au « jour1 », la
durée de la tâche diminuée de 1. Ainsi, pour une
tâche de début « d » et de durée
« n », le jour de fin au plus tôt est : JFPTO =
d+ (n-1) ème jour. Le jour de début au plus tôt (JDPTO) de
son successeur immédiat est obtenu en ajoutant 1 au jour de fin au plus
tôt de son antécédent. En appliquant cette relation, la
durée du projet est donnée par le jour de fin au plus tôt
qui n'est autre que le jour de fin au plus tard de la dernière
tâche.
2.7.2 Analyse du Réseau PERT délais
L'observation du réseau PERT délais
présente trois groupes de liaisons comme
précédemment :
· Le premier groupe est constitué de la
combinaison successive des différentes tâches des
activités A, B, C et D. Débutée le « jour
1 » par les tâches A1 et B1, elle est terminée par la
tâche D3 le 167ème jour.
· Le deuxième groupe est constitué de la
combinaison des différentes tâches des activités E et
F. Débutée le « jour 1 » par la tâche
E1, elle est terminée par la tâche F3 le 41ème jour.
· Le troisième groupe, quant à lui, n'est
que la combinaison des tâches issues de chaque activité. Ainsi, la
liaison de G commence par G1 et G2 le « jour 1 » et se
termine Par G3 le 76ème jour. La liaison de H commence par H1 le
« jour 1 » et se termine par H3 le 55ème jour. La
liaison de I commence par I1 le « jour 1 » et se termine
par I3 le 29ème jour. La liaison de J commence par J1 le
« jour 1 » et se termine par J3 le 41ème jour.
2.7.3 Présentation du réseau PERT date
(annexes 19)
C'est une représentation synthétique des
relations logiques entre activités, construit de gauche à droite
pour présenter la chronologie du projet. Les activités sont
représentées par des carrés subdivisés en sept
cases chacun reliés entre eux par des liaisons de dépendances
matérialisées par des flèches.
Les carrés comportent le code de la tâche, sa
durée, ses dates de début « au plus
tôt » et « au plus tard » ainsi que ses
dates de fins « au plus tôt » et « au plus
tard ».
Dans le cas de notre projet, le 01/05/2012 a
été choisi comme la date de début au plus tôt des
premières tâches du projet. La date de fin au plus tôt de
chaque tâche a été obtenue en ajoutant à la date de
début au plus tôt, la durée de la tâche
diminuée de 1.
Ainsi, pour une tâche de début
« d » et de durée « n », le jour
de fin au plus tôt est : JFPTO = d+ (n-1). La date de début
au plus tôt de son successeur immédiat est obtenue en ajoutant 1
au jour de fin au plus tôt de son antécédent. En appliquant
cette relation, la durée du projet est donnée par la date de fin
au plus tôt qui n'est autre que la date de fin au plus tard de la
dernière tâche.
2.7.4 Analyse du Réseau PERT date
L'observation du réseau PERT date présente
trois groupes de liaisons comme précédemment :
· Le premier groupe est constitué de la
combinaison successive des différentes tâches des
activités A, B, C et D. Débutée le 01/05/ 2012 par les
tâches A1 et B1, elle est terminée par la tâche D3 le
10 /12/2012.
· Le deuxième groupe est constitué de la
combinaison des différentes tâches des activités E et F.
Débutée le 01/05/ 2012 par la tâche E1, elle est
terminée par la tâche F3 le 20/06/2012.
· Le troisième groupe, quant à lui, n'est
que la combinaison des tâches issues de chaque activité. Ainsi, la
liaison de G commence par G1 et G2 le 01/05/2012 et se termine Par G3 le
14/08/2012. La liaison de H commence par H1 le 01/05/2012 et se termine par H3
le 16/07/2012. La liaison de I commence par I1 le 01/05/2012 et se termine par
I3 08/06/2012. La liaison de J commence par J1 le 01/05/2012 et se termine par
J3 le 26/06/2012.
2.8 Marges
La marge est le retard maximum qu'une tâche peut
avoir sans retarder la date de fin du projet. La marge libre est le retard
maximum que peut accumuler une tâche sans que ses successeurs ne soient
retardés.
2.8.1 Tableau de présentation des marges (annexes
20)
La présentation des marges se fait dans un
tableau à 7 colonnes. Il présente pour chaque tâche :
ses dates de « début au Plus Tôt » et de
« début au Plus Tard », sa durée, ses dates
de « fin au Plus Tôt » et de « fin au Plus
Tard », et la marge totale.
2.8.2 Analyse et interprétation du tableau de
présentation des marges
L'analyse du tableau nous montre que les marges varient de 24
à 138 jours.
De la tâche A1 à la tâche D3, hors mis les
tâches B1 et C3, qui ont respectivement 26 et 24 jours de marge, les
autres tâches présentent une marge nulle.
Toutes les tâches de l'activité H ont pour marge
85 jours chacune, tandis que celles des activités G et J ont
respectivement pour marge 91 et 125 jours chacune.
La totalité des tâches des activités E et
F ont 126 jours comme marge tandis que celles de l'activité I
présentent 138 jours de marge.
2.9 Chemin Critique et durée totale du Projet
2.9.1Chemin Critique
Une tâche critique est une tâche pour laquelle
aucun retard sur son exécution n'est permis (marge nulle), autrement, la
durée du projet en serait affectée.
Par conséquent, le chemin critique est l'ensemble des
tâches critiques contenues dans le projet.
Le chemin critique de notre projet est formé par la
succession des tâches critiques suivantes : A1, A2, A3, B2, B3,
C1, , D1, D2et D3
· A1 : Identification et sensibilisation
· A2 : Formation du comité ad hoc
· A3 : Définition des objectifs
· B2 : Rencontre avec les dirigeants des
coopératives répertoriées
· B3 : Analyse et choix du système
adapté
· C1 : Rédaction des textes
· : Validation des textes
· D1 : Définition des critères de
choix
· D2 : Identification et choix des
populations-cibles
· D3 : Sensibilisation des population-cibles
2.9.2 Durée totale du Projet
La durée totale du projet est donnée par la fin
de la dernière tâche du projet. Dans notre cas il est de
167 jours ouvrables
CHAPITRE III :
PLANIFICATION FINANCIERE DU PROJET
3.1 Moyens à mobiliser
3.1.1 Présentation du tableau des moyens à
mobiliser (annexes 21)
Le tableau des moyens à mettre en oeuvre
présente pour chaque tâche programmée, les
résultats escomptés, les dates de début et de fin, ainsi
que les moyens nécessaires à sa réalisation.
3.1.2 Analyse du tableau des moyens à mobiliser
Le tableau présente trois catégories de
tâches. La première, formée par celles
réalisées par le promoteur et le comité ad hoc, elles ne
nécessitent pas forcement de moyens financiers, ce sont : A2, A3,
B1, , D1, D2, F1, F2, G1, G3, I1et J1
La seconde, formée par des tâches
réalisées par le promoteur et le comité ad hoc mais qui
nécessitent des moyens financiers. Ce sont : A1, B2, C3, D3, E1,
E2, E3, H3, I2, J2.
La troisième quant à elle est formée par
des tâches nécessitant une expertise extérieure moyennant
une contrepartie financière. Ce sont : B3, C1, F3, G2, H1, H2, I3,
J3.
3.2 Coût du projet
3.2.1 Présentation du tableau des coûts du
projet (annexes 22)
Il s'agit dans cette partie de préciser ce que chaque
tâche va coûter en terme de financement. Compte tenu de la
spécificité de notre projet, les coûts seront
évalués de manière forfaitaire.
3.2.2 Analyse du tableau des coûts
Compte tenu du caractère social de notre projet
évoqué plus haut, nous avons estimé tous les coûts
au forfait. Le coût total du projet est un million de francs CFA (1000
000 f cfa)
3.2.3 Tableau récapitulatif de financement du
Projet (annexes 23)
Ce tableau, comme son nom l'indique, présente la cote
part que doit mobiliser les membres de la coopérative et le financement
à rechercher.
Pour notre projet, nous avons opté pour la proportion
de 38% pour les bénéficiaires et 62% de financement à
rechercher.
3.3 Détermination du chiffre d'affaire
prévisionnel de la coopérative.
Dans le cadre de cette étude, nous avons prix attache
avec la société OLAM Ivoire qui nous a fourni les prix indicatifs
qui sont consignés dans les différents tableaux.
La durée du projet étant de 5 ans, nous
prendrons un échantillon de 50 familles la première année
puis, une majoration de 20% en moyenne par an sera faite jusqu' à la
5eme année.
Ici, il sera question pour tous les adhérents de faire
leurs achats dans le magasin communautaire qui sera créé. Dans un
premier temps, deux principaux produits de grande consommation seront
ciblés. Il s'agit du riz et du lait qui seront complétés
par les autres produits par la suite.
3.3.1 Riz de luxe long grain
Suite à nos échanges avec la population cible,
nous avons estimé à cinq le nombre de familles qui consomment en
moyenne 25 kg/mois de riz de luxe long grains. Le prix à l'achat du Kg
étant estimé à 530 F cfa, nous procéderons à
une majoration de 20 F cfa pour le revendre à 550 F cfa le Kg.
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Quantité (Kg)
|
1 500
|
1 800
|
2 100
|
2 400
|
2 700
|
Prix d'achat (F CFA)
|
530
|
530
|
530
|
530
|
530
|
Prix de vente (F CFA)
|
550
|
550
|
550
|
550
|
550
|
Chiffres d'affaires (F CFA)
|
825 000
|
990 000
|
1 155 000
|
1 320 000
|
1 485 000
|
Marge brut (F CFA)
|
30 000
|
36 000
|
42 000
|
48 000
|
54 000
|
Source : données de l'étude
Le chiffre d'affaire estimé de la première
année s'élève à 825 000 F cfa. Celui de la
cinquième année est de 1 485 000 F cfa, soit une
augmentation de 87% par rapport à celui de la première
année.
|
|
|
|
|
|
3.3.2 Riz « brisure une fois »
Suite à nos échanges avec la population cible,
avons estimé à quinze le nombre de familles qui consomment en
moyenne 45 kg/mois de riz « brisure une fois ». Le
prix à l'achat du Kg étant estimé à 434 F cfa,
nous procéderons à une majoration de 21 F cfa pour le revendre
à 455 F cfa le Kg
|
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Quantité (Kg)
|
8 100
|
9 720
|
11 880
|
14 040
|
16 740
|
Prix d'achat unitaire (F cfa)
|
434
|
434
|
434
|
434
|
434
|
Prix de vente (F cfa)
|
455
|
455
|
455
|
455
|
455
|
Chiffres d'affaires (F cfa)
|
3 685 500
|
4 422 600
|
5 405 400
|
6 388 200
|
7 616 700
|
Marge brute (F cfa)
|
170 100
|
204 120
|
249 480
|
294 840
|
531 540
|
Source : données de l'étude
Le Chiffre d'affaire estimé de la première
année s'élève à 3 685 500 F cfa. Celui de la
cinquième année est de 7 616 700 F cfa, soit une augmentation de
107% par rapport à celui de la première année.
|
|
|
|
|
|
3.3.3 Riz en vrac « brisure plusieurs
fois »
Suite à nos échanges avec la population cible,
nous avons estimé à trente le nombre de familles qui consomment
en moyenne 50 kg/ mois de riz en vrac « brisure plusieurs
fois ». Le prix à l'achat du Kg étant estimé
à 330 F cfa, nous procéderons à une majoration de 20 F cfa
pour le revendre à 350 F cfa le Kg.
|
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Quantité (Kg)
|
18 000
|
21 600
|
25 800
|
31 200
|
37 200
|
Prix d'achat unitaire (F CFA)
|
330
|
330
|
330
|
330
|
330
|
Prix de vente (F CFA)
|
350
|
350
|
350
|
350
|
350
|
Chiffres d'affaires (F CFA)
|
6 300 000
|
7 560 000
|
9 030 000
|
10 920 000
|
13 020 000
|
TOTAL (F CFA)
|
360 000
|
432 000
|
516 000
|
624 000
|
744 000
|
Source données de l'étude
|
|
|
|
|
|
Le Chiffre d'affaire estimé de la première
année s'élève à 6 300 000 F cfa. Celui de la
cinquième année est de 13 020 000 F cfa, soit une
augmentation de 107% par rapport à celui de la première
année.
|
3.3.4 Lait sucré PRINCESS
Suite à nos échanges avec la population cible,
nous avons estimé à quinze le nombre de familles qui consomment
en moyenne 2 boîtes de 1Kg/mois de lait sucré PRINCESS.
Le prix à l'achat de la boîte étant estimé à
990 F cfa, nous procéderons à une majoration de 60 F cfa pour le
revendre à 1050 F cfa.
|
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Quantité (boîtes)
|
360
|
432
|
528
|
624
|
744
|
Prix d'achat (F CFA)
|
990
|
990
|
990
|
990
|
990
|
Prix de vente (F CFA)
|
1050
|
1050
|
1050
|
1050
|
1050
|
Chiffres d'affaires (F CFA)
|
378 000
|
453 600
|
554 400
|
655 200
|
781 200
|
Marge brute (F CFA)
|
21 600
|
25 920
|
31 680
|
37 440
|
44 640
|
Source : données de l'étude
Le Chiffre d'affaire estimé de la première
année s'élève à 378 000 F cfa. Celui de la
cinquième année est de 781 200 F cfa, soit une augmentation
de 107% par rapport à celui de la première année.
3.3.5 Lait non sucré Bonnet bleu
Suite à nos échanges avec la population cible,
nous avons estimé à quinze le nombre de familles qui consomment
en moyenne 30 boîtes / mois de lait non sucré bonnet bleu. Le prix
à l'achat de la boîte étant estimé à 177 F
cfa, nous procéderons à une augmentation de 23 F cfa pour la
revendre à 200 F cfa
|
|
|
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|
|
|
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Quantité (boîtes)
|
5400
|
6480
|
7776
|
9331
|
11197
|
Prix d'achat (F CFA)
|
177
|
177
|
177
|
177
|
177
|
Prix de vente (F CFA)
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
Chiffres d'affaires (F CFA)
|
1 080 000
|
1 296 000
|
1 555 200
|
1 866 200
|
2 239 400
|
TOTAL (F CFA)
|
124 200
|
149 040
|
178 848
|
214 613
|
257 531
|
Source : données de l'étude
Le chiffre d'affaire estimé de la première
année s'élève à 1 080 000 F cfa. Celui
de la cinquième année est de 2 239 400 F cfa, soit une
augmentation de 107% par rapport à celui de la première
année.
3.3.6 Chiffre d'affaire total
Les chiffres d'affaire des cinq premières années
sont consignés dans le tableau suivant :
Année 1Année 2Année 3Année
4Année 5
Chiffres d'affaires (F cfa)12 268 50014 722 20017 700
00021 149 60025 196 300Source : données de
l'étudeLe chiffre d'affaire de la cinquième année a connu
une augmentation de 105,37 % par rapport à la
première année.
3.4. Budget des charges prévisionnelles des 5
premières années Il s'agit ici des différentes
charges récurrentes du projet.
Année 1Année 2Année 3Année
4Année 5
Achat matière 1ere (F CFA)
11 562 60013 875 12016 681 99219 930 70723 690 589
Electricité (F CFA)
40 00050 00060 00070 00080 000
Téléphone (F CFA)
60 00070 00080 00090 000100 000
Location de magasin (F CFA)
240 000240 000240 000240 000240 000
Divers (F CFA)
100 000120 000130 000140 000150 000
TOTAL
12 002 60014 355 12017 191 99220 470 70724 260
589
Source : données de l'étude
3.5. Tableau de résultat brut (avant
amortissement)Ce tableau met en rapport le chiffre d'affaire avec les
différentes charges occasionnées par le projet.
Année 1Année 2Année 3Année
4Année 5
Chiffres d'affaires
12 268 50014 722 20017 700 00021 149 60025 196 300
Charges d'exploitation
12 002 60014 355 12017 191 99220 470 70724 260 589
Marge brute
265 900367 080508 008678 893935 711
Source : données de l'étude
La différence entre le chiffre d'affaire et les charges
d'exploitation donne la marge brute. Estimée à 265 900 F cfa
la première année, elle passe à 935 711 F cfa la
cinquième année.
3.6 Tableau du compte d'exploitation
prévisionnelleCe tableau met en rapport le chiffre d'affaire
avec les différentes charges occasionnées par le projet.
Année 1Année 2Année 3Année
4Année 5
Chiffre d'affaire
12 268 50014 722 20017 700 00021 149 60025 196 300
Charges d'exploitation
12 002 60014 355 12017 191 99220 470 70724 260 589
Résultat avant impôts
265 900367 080508 008678 893935 711
Impôts
00000
Résultat net
265 900367 080508 008678 893935 711
Source : données de l'étude
Notre coopérative étant exonérée
taxes, la marge brute correspond au résultat net. Estimé
à 265 900 F cfa la première année, il passera
à 935 771 F cfa la cinquième année, soit une
augmentation de 252 % par rapport à celui de la première
année.
En effet, pour une activité génératrice
de revenus, cela peut paraître insignifiant comme résultat annuel
mais, il ne faut surtout pas perdre de vue que notre coopérative est
à but non lucratif. Notre souci est de permettre aux adhérents
d'acheter moins cher plutôt que de réaliser des
bénéfices pour la coopérative.
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3ème partie :
MISE EN OEUVRE
DU PROJET
Cette troisième partie parlera du suivi, des
évaluations en cours du projet, de l'évaluation post projet et
des perspectives à long terme.
CHAPITRE I :
SUIVI DU PROJET
1.1. Planification du suivi
1.1.1 Objectifs du suivi
S'appuyant sur notre objectif spécifique, les objectifs
de suivi qui se dégagent de notre projet sont :
· Assurer un approvisionnement régulier ;
· Faire participer activement tous les adhérents.
1.1.2 Détermination des indicateurs de suivi
Les différents indicateurs doivent nous permettre de
mesurer le degré d'atteinte des objectifs :
· Nombre d'approvisionnements par mois ;
· Pourcentage (%) de participation des
adhérents.
1.1.3 Collectes des informations
1.1.3.1 PRÉSENTATION DE LA FICHE DE SUIVI DES
TÂCHES (ANNEXES 24)
La fiche de suivi des tâches est un tableau qui
présente pour chaque tâche :
· Le nom et le code du projet ;
· Son nom et son numéro ;
· Sa criticité ou non ;
· Les ressources nécessaires à sa
réalisation ;
· Les codes et nom de ses
prédécesseurs ;
· Les codes et nom de ses
antécédents ;
· Ses dates de début et fin au plus tôt
prévues ;
· Ses dates de début et fin au plus tard
prévues ;
· La date de mise à jour du
relevé ;
· Son taux d'avancement à date (en %)
· L'unité d'oeuvre planifiée,
consommée, restante ;
· Ses dépenses de main d'oeuvre
budgétées, réalisées à date et
engagées à date ;
· Ses dépenses d'achat budgétées,
réalisées à date et engagées à
date ;
· Ses consignes particulières et alertes ;
· Les évènements ou incidents survenus au
cours de sa réalisation.
Il doit avoir autant de fiches que de tâches, soit une
trentaine dans le cas de notre projet.
1.1.3.2 ANALYSE ET INTERPRÉTATION DE LA FICHE
DE SUIVI DES TÂCHES
La fiche de suivi des tâches identifie la tâche ou
le lot de tâches par les noms et code du projet et de la tâche
elle-même.
Les mentions
« critique » ou
« non critique » alerte le
gestionnaire de la tâche sur son degré de sensibilité.
Elle permet au gestionnaire de prendre des précautions
nécessaires.
L'identification du responsable de la tâche et des
ressources nécessaires permet de situer les responsabilités de
celui-ci.
Le repérage des tâches situées en amont et
en aval permet aux acteurs :
· De relancer les fournisseurs amont autant de
manière préventive que corrective.
· D'informer les partenaires situés en aval des
incidents ou retards éventuels.
Les délais prévus sont indiqués par trois
valeurs :
· Les délais planifiés qui correspondent
aux dates effectives retenues au planning ;
· Les délais « au plus
tôt » et « au plus tard » qui permettent
d'évaluer le degré de criticité de la tâche et de
prendre des mesures adaptées ;
· Les délais de réalisation.
L'avancement (en %) donne le degré d'avancement de la
tâche.
L'utilisation des ressources en unité d'oeuvre nous
donne trois valeurs :
· Les unités d'oeuvre planifiée
correspondent à la charge estimée pour réaliser la
tâche
· Les unités d'oeuvre consommées à
date sont les unités d'oeuvre utilisées pour réaliser la
tâche à la date du relevé
· Les unités d'oeuvre restante correspondent au
temps qui reste à passer pour terminer la tâche.
L'utilisation des ressources en unités
monétaires comprend les dépenses de main d'oeuvre et d'achat.
Elle se subdivise en :
· Dépenses de main d'oeuvre
budgétées qui sont celles qui ont été retenues pour
le budget global du projet. Elles résultent du produit du nombre d'unite
d'oeuvre et de leur coût unitaire ;
· Dépenses de main d'oeuvre
réalisées à date qui sont celles qui l'ont
été à la date de la prévue ;
· Dépenses d'achat budgétisées qui
correspondent aux coûts des approvisionnements prévus dans le
budget global ;
· Dépenses d'achat réalisées qui
correspondent aux coûts des approvisionnements à la date de la
prévue.
Les remarques prévues dans le tableau ont un double
objectif :
· Elles seront utilisées par le chef de projet
pour alerter le gestionnaire et la ressource sur des sensibilités
particulières ou pour transmettre une consigne
spécifique ;
· Elles permettront à la ressource d'informer le
chef de projet des évènements ou incidents qui se sont produit
pendant la réalisation de la tâche.
1.1.3.3 LE DIAGRAMME DE GANTT-SUIVI
Le diagramme de GANTT-suivi nous donne à une date
donnée, l'état d'avancement des tâches. Au fur et
à mesure de l'avancement d'une tâche, la barre la
représentant est remplie proportionnellement à son degré
de réalisation. Ainsi il est rapidement possible d'avoir une vue sur
l'avancement du projet en traçant une ligne verticale traversant les
tâches au niveau de la date du jour. Les tâches
réalisées sont ainsi situées à gauche de cette
ligne, les tâches non commencées sont à droite, tandis que
les tâches en cours de réalisation sont traversées par la
ligne. Si leur remplissage est situé à gauche de la ligne, la
tâche est en retard par rapport au planning.
1.1.3.4 TABLEAU DES AVANCEMENTS EN DATE (ANNEXES
25)
Il s'agit d'un tableau de sept colonnes qui présente
pour chaque tâche donnée, ses dates de début et de fin
prévues, sa durée totale, sa date de début réelle,
la valeur de l'activité réalisée à date et le
pourcentage qu'elle représente par rapport à la totalité
de la tâche.
Ce tableau nous permettra de suivre les tâches au jour le
jour afin de pouvoir déceler les décalages éventuels par
rapport au planning initial.
1.2. Organisation du suivi
1.2.1. Définition des tâches et
responsabilités
Le suivi sera réalisé par le président de
la coopérative qui remplira selon la cadence arrêtée de
commun accord, les fiches présentée plus haut. Un point mensuel
devrait être fait pour informer les adhérents des éventuels
progrès réalisés et faire ressortir les
difficultés.
1.2.2 Budget du suivi
Ici, le budget se limitera à l'achat de petits
matériels de travail, les prestations des membres étant
bénévoles.
1.2.3. Présentation des résultats du
suivi
Les conclusions et recommandations seront
présentées sous forme de rapport synthétique
Elles devront être accompagnées par des
commentaires sur les résultats et le processus de suivi.
CHAPITRE II :
EVALUATIONS DU PROJET
Ici, il s'agit des évaluations en cours et après
le projet. Les évaluations en cours du projet se font
généralement à mi-parcours, et en fin de projet. Elles
permettent de relever les écarts de réalisation afin de les
corriger.
Les évaluations post-projet quant à elles,
doivent être réalisées bien après la fin du projet
afin de mesurer les impacts du projet sur les bénéficiaires
directs ou indirects.
Compte tenu du caractère social de notre projet, nous
opterons pour une évaluation participative impliquant tous les acteurs
concernés.
2.1 Evaluation en cours ou fin de projet
2.1.1 Objectifs de l'évaluation
Les objectifs qui se dégagent de notre objectif
spécifiques sont :
· Satisfaire dans le temps les commandes des
adhérents ;
· Assurer un fonctionnement normal de la
coopérative.
2.1.2 Détermination des indicateurs
Les indicateurs qui se dégagent de ces objectifs
sont :
· Taux de satisfaction de la clientèle
· Nombre de commandes par mois
2.1.3 Collectes des informations
2.1.3.1 PRÉSENTATION DU TABLEAU DE
CALCUL DES ÉCARTS EN TAUX D'AVANCEMENT
(Annexe 26)
Ce tableau comporte huit colonnes qui présentent
successivement :
Ø La tâche ;
Ø La durée totale de la tâche ;
Ø La durée de la tâche prévue à
date ;
Ø Le pourcentage que représente la durée de
la tâche prévue à date par rapport à la
durée totale de la tâche ;
Ø La durée de la tâche
réalisée à date ;
Ø Le pourcentage que représente la durée de
la tâche réalisée à date par rapport à
la durée totale de la tâche ;
Ø L'écart en pourcentage (positif pour avance
ou négatif pour retard);
Ø Les observations (achevé, en cours à
terminaison, interrompue, critique...)
2.1.4 Organisation de l'évaluation
2.1.4.1 DÉFINITION DES TÂCHES ET
RESPONSABILITÉS
L'évaluation demandant beaucoup plus de travail, sera
l'affaire de tout le bureau exécutif. Elle consistera à
confronter les projections aux réalisations effectives pour en tirer les
conclusions qui y découlent afin de prendre des mesures correctives.
2.1.4.2 BUDGET DE L'ÉVALUATION
Ici, le budget se limitera à l'achat de petits
matériels de travail, les prestations des membres étant
bénévoles.
2.1.4.3 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE
L'ÉVALUATION
Les conclusions et recommandations seront
présentées sous forme de rapport synthétique
Elles devront être accompagnées par des
commentaires sur les résultats et le processus de suivi.
2.2 Evaluation post- projet
2.2.1 Objectifs de l'évaluation
Les objectifs principaux qui se dégagent de notre
objectif spécifique sont :
· Améliorer le niveau de vie des
adhérents ;
· Assurer l'autonomie de la coopérative.
2.2.2 Détermination des indicateurs
Les indicateurs devraient nous permettre de mesurer le
degré d'atteinte des résultats en mettant en exergue les impacts
réels sur les populations :
· % de populations qui ont vu leur niveau de vie
amélioré ;
· Chiffre d'affaire ;
· Volume des ventes.
2.2.3 Recueil et traitement des informations
A la fin du projet, une enquête sera menée
auprès des populations pour mesurer les effets et les impacts du projet
sur les bénéficiaires. Pour chaque individu interrogé,
nous chercherons à savoir :
· Ses dépenses relatives aux produits de
première nécessité avant le projet ;
· Ses dépenses relatives aux produits de
première nécessité après le projet ;
· Ce que le surplus a servi à financer ;
· Les aspects du projet qui n'ont pas
marché ;
· Les propositions concrètes pour
l'amélioration de la coopérative ;
· Les points positifs du projet.
2.2.4 Organisation de l'évaluation
2.2.4.1. DÉFINITION DES TÂCHES ET
RESPONSABILITÉS
L'évaluation demandant beaucoup plus de travail, sera
l'affaire de tout le bureau exécutif. Elle consistera à
confronter les projections aux réalisations effectives pour en tirer les
conclusions qui y découlent afin de prendre des mesures correctives.
2.2.4.2. BUDGET DE L'ÉVALUATION
Ici, le budget se limitera à l'achat de petits
matériels de travail, les prestations des membres étant
bénévoles.
2.2.4.3 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE
L'ÉVALUATION
Les conclusions et recommandations seront
présentées sous forme de rapport synthétique
Elles devront être accompagnées par des
commentaires sur les résultats et le processus de suivi.
CHAPITRE III :
PERSPECTIVES A LONG TERME
3.1. Création de centrales d'achat dans tous
les quartiers pauvres
Les coopératives, telles que créées,
devront se transformer à terme en centrales d'achat pour les
adhérents.
En effet, si au début du projet nous avons
traité avec les grossistes ici il sera plutôt question de
travailler directement avec les entreprises pour bénéficier d'une
marge plus importante.
3.2. L'action organisée des
consommateurs : « la consommaction »
3.2.1. Définition
La
« consommaction » est un
mouvement social qui vise, par des moyens économiques et juridiques,
à obtenir un meilleur ajustement de l'offre aux besoins des populations.
Ce mouvement s'est développé dans les pays
développés ces quarante dernières années.
La consommaction poursuit trois objectifs
fondamentaux :
· Eviter les abus de puissance économique des
entreprises ;
· Défendre les intérêts des
consommateurs
· Obtenir un meilleur ajustement de l'offre des
entreprises aux besoins des populations
3.2.2. Historique
Face à l'extension de l'économie de consommation
de masse et certaines pratiques d'entrepreneurs uniquement motivés par
leur profit, des populations ont refusé le modèle de consommation
que tentait d'imposer le système économique.
En effet, c'est au cours des années soixante que les
consommateurs des pays développés ont pris conscience de leur
pouvoir au travers de mouvements d'idées largement diffusées par
diverse organisations. De plus en plus d'individus s'associèrent
à ce courant de revendication afin d'obtenir des entreprises et des
pouvoirs publics la reconnaissance, en fait de droit, de leurs
intérêts de consommateurs finals
3.2.3. Prise en compte de la consommaction par les
entreprises
Face aux réactions plus ou moins vives des consommateurs
et à leurs conséquences sur le plan institutionnel, trois types
d'attitudes de la part des entreprises peuvent se présenter :
· L'hostilité : Ici, l'entreprise s'oppose par
des moyens économiques et juridiques à toute manifestation. Dans
ce cas, les consommateurs, pour obtenir satisfaction, pourront faire recours
aux actions de contre-publicité et de refus d'acheter
organisés ;
· Le suivisme : Pour préserver son image de
marque, l'entreprise accepte de résoudre les problèmes
posés en créant un « service
consommateurs » ou « service après
vente »;
· Le partenariat : L'entreprise pratique une
véritable démarche mercatique, recherche la satisfaction et la
fidélisation de sa clientèle en contrôlant en permanence
l'adéquation de son offre à la demande.
L'intégration de la consommaction dans la démarche
stratégique de l'entreprise se fait de deux manières :
· Par la recherche permanente de l'optimisation de l'offre
de l'entreprise ;
· Par la pratique de partenariat avec des organisations de
consommateurs soit pour faire disparaître un risque, soit pour concevoir
un nouveau produit.
CONCLUSION
La flambée des prix des denrées de
première nécessité, même si elle a accentué
la misère des populations vulnérables, n'a pas eu que des
conséquences néfastes sur ces populations. En effet, cette
situation leur a permis de développer des reflexes positifs face aux
difficultés engendrées par cette situation qui s'est
imposé à elles.
C'est le cas de notre projet qui, tout en permettant aux
populations de prendre conscience, leur donnera une occasion de se prendre en
charge désormais. A terme, cette organisation pourra exercer un certain
lobbying sur toute la chaine de production afin de bénéficier de
prix préférentiels.
Vivement que ce projet fasse tache d'huile pour le bonheur des
populations en général et des populations vulnérables en
particulier.
.
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
Thierry HOUGRON (2003), La conduite de projets,
Paris, Dunop, 399 P.
Alain FERNANDEZ (2003), Les nouveaux tableaux de bord des
managers, Paris, Edition d'Organisation, 482 P.
Clare BISHOP (2002), Guide technique de gestion du cycle
de projet, Rome,
FAO, 90 P.
Paul N'DA (2002), Méthodologie de la
recherche, Abidjan, Edition Universitaire de Côte d'Ivoire 144
P.
Ministère de l'Agriculture/FAO (2008) Bilans
alimentaires de la cote d'ivoire 2001- 2007
G. Mansillon, M. Rivière, J. Hanak, J.P. Couderc, J.
Duboin (1992), Action commerciale , Paris Les Editions Foucher,
576 P
TABLE DES MATIERES
Sommaire...........................................................................................................
|
I
|
Dédicace............................................................................................................
|
II
|
Remerciements....................................................................................................
|
III
|
Avant-
propos......................................................................................................
|
IV
|
Sigles et
abréviations.............................................................................................
|
V
|
Introduction............................................................................................................
|
1
|
PREMIERE PARTIE: APPROCHE PROSPECTIVE DE
L'ETUDE..............................
|
6
|
Chapitre 1 : Généralités
.......................................................................................
|
8
|
1.1 Historique du management des
projets..................................................................
|
8
|
1.2 Concepts et définitions
clés...............................................................................
|
9
|
Chapitre 2 : Méthodologie de collecte
d'informations....................................................
|
12
|
2.1 Techniques de recueil
d'informations...................................................................
|
12
|
2.1.1
L'observation...........................................................................................
|
12
|
2.1.2 La recherche
documentaire...........................................................................
|
12
|
2.1.3
L'enquête................................................................................................
|
12
|
2.1.3.1 Préparation de
l'enquête........................................................................
|
12
|
2.1.3.2 Déroulement de la collecte des
données......................................................
|
13
|
2.1.4 Présentation des
résultats...........................................................................
|
14
|
2.1.5 Analyse et interprétation des
résultats..............................................................
|
14
|
2.1.5.1 Analyse des
résultats.............................................................................
|
14
|
2.1.5.2 Interprétation des
résultats.....................................................................
|
15
|
Chapitre 3 : Identification, définition et
validation du projet........................................
|
16
|
3.1 Analyse de la
situation.....................................................................................
|
16
|
3.1.1 L'arbre des
problèmes........................................................................................................
|
16
|
3.1. 2 L'arbre des
Objectifs.........................................................................................................
|
17
|
3.1.3 Sélection de l'option
projet..........................................................................
|
18
|
3.1.3.1 Identification des critères de
sélection.........................................................
|
18
|
3.1.3.2 Choix de la méthode et
sélection de l'option
projet....................................................
|
18
|
3.1.3.3 Grille de sélection d'option
projet.....................................................................
|
19
|
3.2 Les activités du
projet.....................................................................................
|
19
|
3.2.1 Identification des activités
.................................................................................................
|
19
|
3.2.2 Définition de l'ordre de priorités
des activités....................................................
|
20
|
3.2.3 Identification des risques liés aux
activités.......................................................
|
21
|
3.2.3.1 Grille de description des
risques..............................................................
|
21
|
3.2.3.2 Mesures de mitigation des
risques............................................................
|
22
|
3.2.3.3 Analyse et interprétation des mesures
de mitigation........................................
|
22
|
3.3 Les parties
prenantes......................................................................................
|
23
|
3.3.1 Présentations du tableau des parties
prenantes...................................................
|
23
|
3.3.2 Interprétation du tableau des parties
prenantes....................................................
|
23
|
3.4 Le cadre
logique...........................................................................................
|
23
|
3.4.1 Analyse du cadre
logique...................................................................................................
|
23
|
3.4.2 Interprétation du cadre
logique......................................................................
|
23
|
3.5 Etudes de faisabilité du
projet............................................................................
|
24
|
3.6 Evaluation
ex-ante.........................................................................................
|
25
|
|
|
DEUXIEME PARTIE : PLANIFICATION DU
PROJET...............................................
|
26
|
Chapitre 1 : Planification
structurelle......................................................................
|
28
|
1.1. Identification des tâches du
projet...........................................................................................
|
28
|
1.2. Description des tâches du
projet.........................................................................
|
30
|
1.3 Organigramme des
tâches.................................................................................
|
31
|
Chapitre 2: Planification
organisationnelle................................................................
|
32
|
2.1 Affectations des
ressources................................................................................
|
32
|
2.1.1 Présentation du tableau d'affectation des
ressources...........................................
|
32
|
2.1.2 Analyse du tableau d'affectation des
ressources..................................................
|
32
|
2.2 Ordre d'exécution des
tâches..............................................................................
|
33
|
2.2.1 Présentation du tableau d'exécution
des tâches ..................................................
|
33
|
2.2.2 Analyse du tableau d'exécution des
tâches.........................................................
|
33
|
2.3 Détermination de la durée des
tâches....................................................................
|
33
|
2.4 Calendrier d'exécution des
tâches.......................................................................
|
33
|
2.5 Le diagramme de
GANTT................................................................................
|
34
|
2.6 Réseau PDM
simple.......................................................................................
|
34
|
2.6.1 Présentation du réseau PDM
simple...............................................................
|
34
|
2.6.2 Analyse et interprétation du réseau PDM
simple............................................
|
34
|
2.7 Réseau
PERT..............................................................................................
|
35
|
2.7.1 Présentation du réseau PERT
délais...............................................................
|
35
|
2.7.2 Analyse du Réseau PERT
délais.......................................................................
|
35
|
2.7.3 Présentation du réseau PERT date
.................................................................
|
35
|
2.7.4 Analyse du Réseau PERT
date......................................................................
|
36
|
2.8
Marges.......................................................................................................................................
|
37
|
2.8.1 Tableau de présentation des
marges...............................................................
|
37
|
2.8.2 Analyse et interprétation du tableau des
marges.................................................
|
37
|
2.9 Chemin critique et durée totale du
projet..............................................................
|
38
|
2.9.1 Chemin
critique.......................................................................................
|
38
|
2.9.2 Durée totale du
projet................................................................................
|
38
|
Chapitre 3 : planification financière du
projet..............................................................................
|
39
|
3.1 Moyens à
mobiliser.......................................................................................
|
39
|
3.1.1 Tableau des moyens à
mobiliser....................................................................
|
39
|
3.1.2 Analyse du tableau des moyens à
mobiliser.....................................................
|
39
|
3.2 Coût du
projet...............................................................................................
|
39
|
3.2.1 Présentation du tableau des
coûts..................................................................
|
39
|
3.2.2 Analyse du tableau des
coûts........................................................................
|
39
|
3.2.3 Tableau récapitulatif de financement du
Projet..................................................
|
40
|
3.3 Détermination du chiffre d'affaire
prévisionnel de la coopérative................................
|
40
|
3.3.1 Riz de lux long
grains...............................................................................
|
40
|
3.3.2 Riz « brisure une
fois »..............................................................................
|
41
|
3.3.3 Riz en vrac « brisure plusieurs
fois ».............................................................
|
41
|
3.3.4 Lait sucré
« princess »...............................................................................
|
42
|
3.3.5 Lait non sucré « Bonnet
bleu »......................................................................
|
42
|
3.3.6 Chiffre d'affaire
total................................................................................
|
43
|
3.4 Budget des charges prévisionnelles des 5
premières années.........................................
|
43
|
3.5 Tableau de résultat brut (avant
amortissement).......................................................
|
43
|
3.6 Tableau du compte d'exploitation
prévisionnelle....................................................
|
44
|
|
|
TROISIEME PARTIE : MISE EN OEUVRE DU
PROJET...........................................
|
45
|
Chapitre 1 : Suivi du
projet...................................................................................
|
47
|
1.1 Planification du
suivi.....................................................................................
|
47
|
1.1.1 Objectifs du
suivi...................................................................................
|
47
|
1.1.2 Détermination des indicateurs de
suivi............................................................
|
47
|
1.1.3 Collectes des
informations.........................................................................
|
47
|
1.1.3.1 Présentation de la fiche de suivi des
tâches................................................
|
47
|
1.1.3.2 Analyse et interprétation de la fiche
de suivi des tâches..................................
|
48
|
1.1.3.3 Diagramme de
GANTT.......................................................................
|
49
|
1.1.3.4 Tableau des avancements des
dates..........................................................
|
49
|
1.2. Organisation du
suivi....................................................................................
|
50
|
1.2.1 Définition des tâches et
responsabilités.........................................................
|
50
|
1.2.2 Budget du
suivi.......................................................................................
|
50
|
1.2.3 Présentation des résultats du
suivi.................................................................
|
50
|
Chapitre 2 : Evaluation du
projet...........................................................................
|
51
|
2.1 Evaluation en cours et fin de
projet....................................................................
|
51
|
2.1.1 Objectifs de
l'évaluation...........................................................................
|
51
|
2.1.2 Détermination des
indicateurs.....................................................................
|
51
|
2.1.3 Collectes des
informations.........................................................................
|
51
|
2.1.3.1 Présentation du tableau des
écarts en taux d'avancement...............................
|
51
|
2.1.4 Organisation de
l'évaluation.......................................................................
|
52
|
2.1.4.1 Définition des tâches et
responsabilités.....................................................
|
52
|
2.1.4.2 Budget de
l'évaluation.........................................................................
|
52
|
2.1.4.3 Présentation des résultats de
l'évaluation...................................................
|
52
|
2.2 Evaluation post-
projet.............................................................................................................
|
52
|
2.2.1 Objectifs de
l'évaluation.............................................................................
|
52
|
2.2.2 Détermination des
indicateurs.......................................................................
|
52
|
2.2.3 Collectes des
informations.........................................................................
|
53
|
2.2.4 Organisation de
l'évaluation.......................................................................
|
53
|
2.2.4.1 Définition des tâches et
responsabilités.....................................................
|
53
|
2.2.4.2 Budget de
l'évaluation........................................................................
|
53
|
2.2.4.3 Présentation des résultats de
l'évaluation...................................................
|
53
|
Chapitre 3 : Perspectives à long
terme.....................................................................
|
54
|
3.1 Création de centrales d'achat dans tous les
quartiers pauvres......................................
|
54
|
3.2 L'action organisée des consommateurs :
« la consommaction »..................................
|
54
|
3.2.1
Définition..............................................................................................
|
54
|
3.2.2
Historique............................................................................................
|
54
|
3.2.3 Prise en compte de la consommaction par les
entreprises.......................................
|
55
|
Conclusion........................................................................................................
|
56
|
Annexe............................................................................................................
|
57
|
Bibliographie.....................................................................................................
|
58
|
Table des
matières...............................................................................................
|
59
|
|