Faculté des Sciences Agronomiques
Université d'Abomey-Calavi
LABORATOIRE D'ECOLOGIE APPLIQUEE
(LEA)
Rapport de stage post
maîtrise es-
sciences
Agronomiques
LEA / FSA-UAC
Septembre - Octobre 2008
Réalisé par :
Félicien Dji-ndé TOSSO
Sous la supervision de :
Dr. Valentin KINDOMIHOU Dr. Julien DJEGO
Plan
1. INTRODUCTION
2. CONTEXTE
3. OBJECTIFS
4. DEMARCHE METHODOLOGIQUE
5. MILIEU D'ETUDE : PRESENTATION DU LABORATOIRE D'ECOLOGIE
APPLIQUEE
5.1. Historique
5.2. Présentation des sites de recherche
5.2.1. Forêt de la Lama
5.2.2. Forêt de Lokoli
5.3. Les acquis du LEA
5.4. Axes de recherche du LEA
5.5. Relations avec l'extérieur
5.6. Moyens
5.7. Projets en cours
5.8. Projets à venir
6. RÉSULTATS
6.1. Synthèse de la thèse d'ingénieur du Dr.
Orou Gandé GAOUE
6.2. Analyse de données sur l'accumulation de la silice au
niveau des espèces fourragères
6.2.1. Résultats obtenus sur les espèces
fourragères en pots
6.2.2. Résultats obtenus sur les espèces
fourragères collectionnées in situ
6.2.3. Résultats obtenus sur les espèces
fourragères en parcelles
Rapport de stage post maîtrise es-sciences Agronomiques
6.2.4. Corrélations entre la silice - les cendres totales
- les cendres solubles - la
masse sèche par substrat
6.2.4.1. Substrat : pots
6.2.4.2. Substrat : collection in situ
6.2.4.3. Substrat : parcelles
7. RESULTATS, ANALYSES ET DISCUSSION SUR LA DYNAMIQUE DE LA
PRODUCTION AGRICOLE AU BENIN DEPUIS 1996 JUSQU'A 2006
7.1. Résultats et analyses
7.1.1. Cas du maïs local
7.1.2. Cas du maïs amélioré
7.1.3. Cas du manioc
7.1.4. Cas du sorgho
7.1.5. Cas de l'igname
7.1.6. Cas du niébé
7.1.7. Cas du riz
7.1.8. Cas de l'arachide
7.1.9. Cas du coton
7.2. Discussion
8. CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES
PREFACE
Ce stage que nous venons de réaliser a
évidemment une histoire surtout très riche d'enseignements. Car,
nous sommes ici bas pour surtout apprendre, et il faut l'avouer, nous avons
beaucoup appris.
Nous avons séjourné avec les grands Hommes. Des
hommes et des femmes qui ont en partage un seul idéal : celui de la
préservation et de la gestion de la nature. Les quelques jours de stage
dans le Laboratoire d'Ecologie Appliqué sont passés sous nos yeux
comme une seconde et nous pouvons ici sans nous tromper dire que nous avons
tout aimé. Les blagues, les conseils, les exercices sans oublier les
travaux de recherches, nous ont formés et nous sommes actuellement
à même de dire aujourd'hui que nos attentes sont
comblées.
Je dédie donc ce rapport à tous ceux qui partagent
avec moi cette pensée de Confucius qui dit : « L'ouvrier qui veut
bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments ».
REMERCIEMENTS
Nous ne voulons pas ici nous verser dans le conformisme
institutionnalisé des remerciements rédigés à
chaque début de rapport, mais plutôt, nous jugeons bon et
séant de manifester de notre reconnaissance envers des personnes sans
qui nous ne saurions arriver à réussir ce stage de vacances.
Comme Duc De La Rochefoucauld l'a dit « Tous ceux qui s'acquittent des
devoirs de la reconnaissance ne peuvent pas pour cela se flatter d'être
reconnaissants.», et nous n'avons aucunement la prétention de nous
bomber le torse et dire que nous sommes reconnaissant mais il est question ici
de remercier ceux qui d'une façon ou d'une autre, ont contribué
à cet apprentissage. Seul Dieu saura leur rendre au centuple leurs
contributions diverses, multiples et multiformes. Qu'il me soit permis de citer
en premier, le Professeur Brice Augustin SINSIN qui a bien voulu nous accepter
dans son laboratoire. Nos sincères remerciements vont à l'endroit
du Dr Julien DJEGO et du Dr Valentin KINDOMIHOU qui n'ont ménagé
aucun effort pour rendre notre séjour au laboratoire agréable.
D'une habileté indescriptible, ils nous ont encadrés. Il faut le
dire, ils nous ont beaucoup appris.
Nous n'oublions pas les doctorantes et tous les acteurs du
Laboratoire que nous avons côtoyé pendant notre séjour. Que
ceux qui seront oubliés ici ne nous en veuille pas mais nous nous
pensons à Boubey venu du Niger et qui a passé deux bonnes
semaines avec nous. A Emilienne et Ines, doctorantes au LEA, elles sont nos
ainées et nous ont ainsi réservé un accueil bien
chaleureux. Au Dr Soulémane qui est venu d'Allemagne et avec qui nous
avons passé de bons moments. A notre camarade Elie PADONOU avec qui nous
avons fait ce stage. Franchement, il a été un bon camarade.
Nous ne pouvons finir cette liste de remerciement sans dire MERCI
à nos parents, à Rhoda, Amandine, Printania, Perrer, Agabus,
Prudence et à nos amis pour leur soutien sans faille. A toutes et
à tous, nous disons M.E.R.C.I. et prions pour que Dieu vous
bénisse !!!
Rapport de stage post maîtrise es-sciences Agronomiques
I. INTRODUCTION
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage.
Polissez-le sans cesse et le repolissez. (Boileau dans l'art poétique).
Il ne s'agit pas ici de polir une pierre, ni un métal ou encore moins un
verre, mais de polir notre cerveau. Le polir de la même façon que
l'horloger règle la montre afin qu'il nous soit plus docile et plus apte
à répondre aux préoccupations de la chose agronomique en
général et celle de l'aménagement et de la gestion de
l'environnement en particulier.
C'est dans cet ordre d'idée et surtout dans le souci
d'affronter avec succès et efficacité les défis qui sont
les nôtres en cinquième année d'Agronomie à la
Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) dans le Département
d'Aménagement et de Gestion de l'Environnement (DAGE) que nous avons
fait du 16 Septembre au 31 Octobre 2008 un stage de vacances au Laboratoire
d'Ecologie Appliquée (LEA) créé par le Professeur Brice
SINSIN. Le présent rapport de fin de stage fera le point de nos acquis
au cours de cette période.
2. CONTEXTE
La fin de la formation à la Faculté des Sciences
Agronomiques (FSA) se solde par la rédaction d'une thèse
écrite et soutenue par l'étudiant. En effet, ce travail exige de
l'apprenant non seulement une bonne dose de curiosité scientifique et de
passion mais aussi le goût du travail bien fait. Et c'est justement
à la recherche de ces valeurs dont la nécessité et la
pertinence ne sont plus à démontrer que nous avons
décidé de faire un stage de vacance dans le Laboratoire
d'Ecologie Appliquée (LEA) qui est une des institutions de recherches
avancées de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC). En
réalité, c'est un stage qui nous prépare et nous arme pour
les quinze (15) mois de travail de fin de formation. C'est ce qui fait que ce
stage s'inscrit dans un contexte si particulier, au point d'exiger de nous une
attention première et un sérieux particulier.
3. OBJECTIFS
Les objectifs de ce stage se situent à trois (3) niveaux
:
n Au niveau du Savoir
Ce stage vise à :
· Comprendre la structure et le fonctionnement du LEA ;
· Connaître les activités menées par le
LEA ;
· Acquérir des notions utiles pour le travail de
recherche en cinquième année d'agronomie.
n Au niveau du savoir-faire
Il s'agira de :
· Maîtriser les outils de synthèse d'un
document scientifique ;
· Maîtriser l'utilisation du site
www.oaresceinces.org pour une
recherche plus performante ;
· S'initier à l'utilisation de certains logiciels
statistiques (statistica) ;
Rapport de stage post maîtrise es-sciences
Agronomiques
· Maîtriser la réaliser des matrices de
données dans Excel Microsoft ;
· Apprendre le traitement des données ;
· Apprendre à analyser et à
interpréter avec pertinence les données statistiques ;
Au niveau du savoir-être
Les objectifs visés sont :
· Apprendre à gérer le temps ;
· Acquérir les aptitudes nécessaires pour
aborder un travail de recherche ;
4. DEMARCHE METHODOLOGIQUE
Nombreux sont les exercices qui ont été faits
afin de nous permettre d'atteindre les objectifs visés par le stage.
Dans un premier temps, notre travail a consisté à la
rédaction de synthèses de deux (2) travaux de recherche (une
thèse et un mémoire) encadrés par le Prof Brice A. SINSIN.
Ces synthèses seront ajoutées à celles publiées sur
le site du laboratoire domicilié en France et dont l'adresse web est
www.notesdecologie.bj.refer.org.
Suivant un canevas bien défini, les synthèses à moi
confiées ont été rédigées. En effet, le plan
suivi pour la rédaction s'énonce ainsi qu'il suit :
Problématique, Site, Méthodes, Résultats et Conclusions.
Pour produire ces différentes synthèses, nous avons parcouru un
à un tous les deux documents de l'introduction jusqu'à la
conclusion afin de distinguer nettement les cinq (5) parties que doivent avoir
la synthèse. Au niveau des résultats, nous avons dans un premier
temps dressé la liste des résultats obtenus ; résultats
que nous avons classé par ordre d'importance afin de retenir les plus
importants. La première rédaction a concernée la
thèse d'ingénieur de Dr Orou Gandé GAOUE. Ce travail de
106 pages, a fait objet d'une lecture particulière. La seconde est le
chef-d'oeuvre de Abdou Rachidi Akingbé SALIOU et compte 102 pages. Il
faut mentionner que l'ordinateur et les rapports de thèse et de
mémoire ont été les matériels essentiels
utilisés.
Dans un deuxième temps, nous nous sommes
consacrés à l'analyse de certaines données concernant les
analyses effectuées sur les coupes ultérieures en Avril 1999 par
Bernard LONGEVAL lors de son travail de fin d'étude pour l'obtention du
grade d'ingénieur agronome. En effet, il s'agit des données
collectées lors d'un travail fait sur l'influence du pâturage sur
la teneur en silice de graminées tropicales au Bénin. En effet,
avec le tableur Excel, nous avons calculé les moyennes et les
écart-types en différents paramètres (teneur en SiO2,
teneur en cendres totales, masse sèche, la masse de silice, la masse des
cendres totales, la teneur en cendres solubles) des espèces
fourragères par substrat (pots, collection et parcelle)1.
Nous avons ensuite plus considéré la teneur en silice, la teneur
en cendres totales, les cendres solubles et la masse sèche compte tenu
de nos objectifs. Le logiciel Statistica a été utilisé
pour les analyses de variances, le calcul des coefficients de
corrélation de Pearson entre les paramètres choisis et
l'identification de groupes homogènes. Les histogrammes qui ont permis
de mieux interpréter nos résultats, ont été
réalisés dans le logiciel Excel.
1 Annexe n° 1 : moyennes et
écart-type en différents paramètres des espèces
fourragères en pot, en collection et en parcelle.
Dans un troisième temps, nous avons effectué
des recherches documentaires sur la production agricole au Bénin de 1996
à 2006. Ainsi nous avons été au Ministère de
l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche (MAEP) dans un premier temps,
pour avoir toutes les productions dans toutes les communes sur les dix (10)
ans. Dans ces un second temps, nous nous sommes rendus à l'INSAE pour
avoir des données sur le Recensement Général de la
Population et de l'Habitat (RGPH 1997). Avec le logiciel Excel, nous avons
procédé au regroupement de toutes ces données (production
et superficie cultivées) par spéculation (maïs
amélioré, maïs local, niébé, arachide, manioc,
igname, coton, sorgho, riz) et par zones agro-écologiques2.
La même chose a été faite pour la population. Ces
résultats sont valorisés à partir des histogrammes
groupés.
5. MILIEU D'ETUDE : PRESENTATION DU LABORATOIRE
D'ECOLOGIE APPLIQUEE
5.1. HISTORIQUE
Créé par un arrêté décanal
du Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques en 1994 et
dirigé par le Professeur Brice Augustin SINSIN, le Laboratoire
d'Ecologie Appliquée (LEA) est à la date d'aujourd'hui l'une des
institutions de recherche avancée de l'Université d'Abomey-Calavi
(UAC). Ce laboratoire s'occupe de la recherche sur la génétique
des espèces animales et végétales au Bénin.
5.2. PRESENTATION DES SITES DE RECHERCHE
5.2.1. Forêt de la Lama
Après l'indépendance, des agriculteurs de
l'ethnie Hollis, venus de l'Est du pays où les terres riches se
faisaient de plus en plus rares à cause d'une forte croissance
démographique, ont envahi cette forêt pour y pratiquer une
agriculture extensive et itinérante. En moins de trente ans, près
de 15 000 ha de forêt furent défrichés.
Devant le danger que représentait la disparition de ce
massif pour l'équilibre de l'environnement, les autorités
béninoises avec l'appui de la coopération allemande, vont mettre
en place un programme de restauration dénommé Projet Forestier de
la Lama. Ce projet a pour objectifs de protéger les 2300 ha non
défrichés par les paysans, (noyau central), de reboiser une zone
tampon avec des essences exotiques et locales pour approvisionner la scierie de
Saclo, et de réinstaller une partie de la population
évacuée des zones précédemment citées.
A partir de 1986, 200 familles ont été
réinstallées dans deux centres, Agadjaligbo et Zalimey, sur des
exploitations dont la taille varie de 3,2 à 9,6 ha. Les sols sont des
vertisols à horizon de surface grumeleux. Ils sont riches en argiles
gonflantes. Ils s'engorgent d'eau en saison pluvieuse, se dessèchent et
se fendent en saison sèche.
2 Annexe n°2 : composition des zones agro
écologiques
On rencontre quatre systèmes de culture basés
sur la culture du maïs en début de la grande saison des pluies et
du niébé en grande saison sèche. Ces systèmes sont
surtout fonction des ethnies, de la disponibilité en main d'oeuvre
familiale et des modèles que représentent les exploitations. Le
bâton à fouir, la machette et la daba sont les outils
utilisés pour produire sans engrais et sans herbicide dans ces sols
difficiles.
De nombreuses espèces animales y vivent, dont une,
très rare, de primates appelée « Singe à ventre rouge
».
5.2.2. Forêt de Lokoli
La forêt marécageuse de Lokoli au sud
Bénin recèle des trésors en termes de richesses naturelles
: elle abrite un grand nombre d'espèces de primates et de
végétaux rares ou endémiques.
Dans la plupart des pays en développement, les
villageois dépendent des plantes médicinales pour se soigner car
les médicaments sont trop chers. Le commerce de ces plantes
s'accroît, ce qui a des effets négatifs sur les espèces les
plus utilisées qui se raréfient. Au Bénin, il a
été démontré que plus du tiers des espèces
végétales sont utilisées en médecine
traditionnelle. Une étude de la pharmacopée traditionnelle, si
elle est menée en lien avec les populations locales, permettra de
maîtriser la collecte des plantes médicinales en minimisant les
menaces qui pèsent sur elles. Les résultats de cette étude
permettront de proposer des solutions de prélèvement durable sur
les arbres et plantes : une meilleure connaissance de la biodiversité
végétale permettra de protéger les espèces
menacées et de gérer de façon efficiente et durable les
ressources. Ce travail permettra également d'envisager le
développement d'un tourisme respectueux de l'environnement, profitable
aux populations.
5.3. LE S ACQUI S DU LEA
Depuis sa création, la recherche scientifique du LEA a
publié plus de 150 publications scientifiques les revues
internationales, les livres et les rapports des conférences
scientifiques. Le LEA a exécuté et a été associer
à de nombreux projets de gestion durable de ressources naturelles ou/et
de domestication des arbres en Afrique. Les projets déjà
exécuté par le laboratoire s'énonce ainsi qu'il suit :
· Mise au point des conditions technique et scientifique de
feux d'aménagement de contre saison en pleine saison pluvieuse.
· Etudes préliminaires à la domestication des
plantes fourragères herbacées sur financement de Fondation
Internationale pour la Science (IFS).
· La problématique du commerce des ophidiens et
relation avec la déprédation des cultures dues aux rongeurs dans
les agro systèmes.
· Mise en place de banques de données sur la faune
dans les forêts classées et parcs nationaux du Bénin.
· Développement de l'agroforesterie au Bénin
(ANAFE/ICRAF).
· Herbier National du Bénin et édition de la
Flore Analytique du Bénin (1997-2006).
De plus, LEA s'investit dans plusieurs projets de recherche
(DADOBAT-UE, SUN-UE, BIOTA, VIIR) sur la gestion durable des ressources
naturelles ou/et la domestication des arbres en Afrique. En effet, le
laboratoire a développé de nombreuses activités de
recherche sur des espèces forestières menacées telles que
Milicia excelsa, Adansonia digitata, Tamarindus indica, Pentadesma butyracea,
Khaya senegalensis, et Afzelia africana.
5.4. AXES DE RECHERCHE DU LEA
Les principaux champs de recherche sur lesquels le LEA est pour
la plupart du temps solliciter sont entre autres :
· Aménagement des aires protégées
· Aménagements des parcours naturels, gestion des
ressources fourragères
· Gestion de la faune sauvage et de son habitat
(biomonitoring)
· Monographie de la diversité biologique
· la conservation et la gestion de ressources
génétiques (végétales et animales) de la
forêt ;
· l'ethnobotanie et le développement de nouvelles
cultures ;
· la gestion des systèmes agro forestiers
traditionnels ;
· la restauration écologique des aires
dégradées ;
· l'écophysiologie des plantes fourragères
;
· la gestion des aires protégées (parcs
nationaux, zones de chasse, aires communautaires) ;
· etc.
5.5. RELATIONS AVEC L'EXTERIEUR
Le LEA coopère avec plusieurs partenaires afin de
mener au mieux ces activités. En effet du point de vue
coopération scientifique et universitaire, le Laboratoire d'Ecologie
Appliquée sentretient des relations scientifiques (projets communs,
échanges de professeurs et d'étudiants, etc.) avec plusieurs
universités Africaines, Européennes et Américaines
(Belgique, Canada, Danemark, Allemagne, Japon, Swaziland, USA, Burkina-Faso,
Cameroun, Ghana, Mali, Nigeria, Niger, Sénégal, etc.). il
entretient également des relations avec plusieurs autres institutions
nationales et internationales (, Biodiversity International, World Agroforestry
Center,GTZ). Actuellement des projets sont en cours avec les ONGs (CERGET du
Bénin et Planète-Urgence de la France). Le Laboratoire est aussi
en étroite collaboration avec plusieurs réseaux (International
Silicon in Plants Network (Japan), IUCN/SSC specialist group on crop wild
relative, African Forest Research Network (AFORNET), Global Facilitation
Unit/Underutilized Species) et groupes scientifiques de recherche à
savoir : CWRSG, BIOTA, etc. Enfin, LEA est partenaire des groupes scientifiques
internationaux comme : AETFAT, IRC (International Rangeland Congress), IGC
(International Grassland Congress), WPC (World Park Congress). Le diagramme de
Venn ci-après présente schématiquement les
différentes interactions existantes entre le LEA et ses partenaires.
Diagramme N°1 : Diagramme de Venn
Institutions nationales et
Réseaux
ONG
Groupes scientifiques internationales
Groupes scientifique de recherche
LEA
Universités
Source : LEA /Sept-Oct 2008
5.6. MOYEN
Le Laboratoire d'Ecologie Appliquée (LEA) dispose de
deux locaux : l'un situé au premier étage de l'immeuble de
l'Institut des Sciences Biomédicales Avancées (ISBA) sis au Champ
de foire (Campus Faculté des Sciences de la Santé - FSS/UAC)
à Cotonou, l'autre au campus universitaire d'Abomey-Calavi. Comme ces
deux locaux ne suffisent pas, le laboratoire utilise la maison des stagiaires
FSA où nous avions fait le stage de la pour certaines de ces
activités de recherche.
Sur le plan financier le Laboratoire jouit d'une autonomie
administrative et financière, ce qui lui assure une
célérité dans la gestion des programmes. Le budget annuel
est en moyenne de 40.000 $US.
Aujourd'hui le Laboratoire a besoin :
· de construire un bâtiment propre afin d'optimiser
les travaux des chercheurs et pour mieux rentabiliser scientifiquement le
matériel disponible ;
· d'un budget pour approfondir davantage les travaux de
recherche et les rendre bénéfiques pour le développement
durable.
5.7. PROJET S EN COUR
Nombreux sont les projets qui sont actuellement
exécutés par le Laboratoire d'Ecologie Appliquée (LEA).
Ces projets sont les suivants :
· Domestication et développement du baobab et du
tamarinier (DADOBAT/Union Européenne).
Rapport de stage post maîtrise es-sciences
Agronomiques
· Biodiversity Monitoring Transect Analysis in Africa
BIOTA/Germany.
· Caractérisation floristique de la chaîne de
l'Atacora (Nord Bénin).
· Conservation in situ du singe à ventre rouge en
collaboration avec CERGET -ONG.
· Suivi écologique des troupeaux
d'éléphants d'Alfakoara .
· Phytodiversité dans les terroirs et aires
protégées en zone soudanienne du Bénin.
· Mise en place d'une banque de données pour la
conservation de la biodiversité dans la région des Monts
Kouffé.
· Mise en place d'une banque de données zoologiques,
phytoécologiques et entomoécologiques sur la forêt
classée de la Lama (Sud-Bénin)
· Gestion durable des ressources naturelles à la
base des soins de santé primaire en milieu villageois : capital et
potentialités des planntes médicinales dans la forêt
classée des Monts Kouffé -Centre du Bénin
· Tools for managment and sustainable use of natural
ressources and vegetation of west Africa (SUN-Union Eurpéenne).
· Lions of Pendjari : analysis of social structure,
behaviour, morphology of lion (Panthera leo, Linnaeus 1758) population and
human-lions conflicts for improved conservation in Pendjari National Park,
North Benin.
5.8. PROJET S A VENIR
· Mise en place d'une banque de données pour la
conservation des crocodiles dans les retenues d'hydraulique pastorale.
· Réhabilitation participative des plantations de
Milicia excelsa, de Khaya senegalensis et de Afzelia africana au
Bénin.
· Aménagement et conservation de la forêt
marécageuse de Lokoli.
· Conservation et domestication des arbres frutiers des
forêts du Bénin.
· Monitoring biodiversity in west african region.
· Conserving and domesticating threatened edible and
medicinal plant and forest resources.
· Collecting germplasm and starting with grafting programs
of some agroforestry trees for specific purposes.
Rapport de stage post maîtrise es-sciences
Agronomiques
6. RESULTATS
6.1. SYNTHESE DE LA THESE D'INGENIEUR DU DR. OROU
GANDE
GAOUE
Le travail de fin de formation à la Faculté des
Sciences Agronomiques (FSA) dans l'option Aménagement et Gestion des
Ressources Naturelles, sur le thème « Facteurs déterminants
pour le zonage de la zone cynégétique de la Pendjari comme base
de gestion intégrée » a été soutenu par Orou
Gandé GAOUE sous la supervision du Prof. Dr. Ir. Brice SINSIN en
Décembre 2000. Ce travail d'une valeur qui n'est plus à
démontrer, est écrit dans un document de cent-six (106) pages que
nous avons lu afin d'en produire une synthèse qui est la suivante :
Problématique
Le problème de conservation des ressources naturelles
en Afrique occidentale comme partout dans le monde se pose avec acuité.
Au Bénin, la Zone Cynégétique de la Pendjari (ZCP), une
des composantes de la réserve de biosphère de la Pendjari,
classé dans le patrimoine de l'UNESCO, fait l'objet d'énormes
pressions de la part des populations riveraines handicapées par leur
faible pouvoir d'achat. L'intérêt de la présente
étude est d'établir les bases techniques et
socio-économiques de l'aménagement et la gestion rationnelle de
la ZCP. Spécifiquement, cette étude vise à : (i)
identifier les cas de sur/sous exploitation des potentialités
alimentaires disponibles ; (ii) définir les différents types
d'aménagement convenables pour chaque type de pâturage (iii)
dégager les éléments de gestion différentielle
adéquates pour la strate ligneuse de chaque type de pâturage ;
(iv) se prononcer sur la validité du zonage et des ajustements
éventuels à apporter ; (v) relever les facteurs ethnique et
géographique ainsi que les implications pour une bonne gestion du
terroir.
Site
D'une superficie de 175.000 ha, la ZCP est localisée
au Nord-Bénin, dans le département de l'Atacora entre les
latitudes 10°40' et 11°15' Nord et les longitudes 1° et
1°35' Est. La ZCP est située dans le domaine soudanien
septentrional caractérisé par une saison de pluies avec une
température moyenne annuelle de 28,2°C et une humidité
relative variant entre 23 et 82%. Ce site a été choisi en
fonction de la topographie et des formations végétales
existantes. Il est relativement arrosé par la rivière Pendjari et
ses affluents : Magou, Bori et Yapipi. Dans la ZCP, deux grands types de sols
peuvent être distingués à savoir les sols peu
évolués, d'érosion ou d'apports et les sols de types
ferrugineux tropicaux lessivés. La végétation de la ZCP
présente un aspect savane arbustive/arborée avec çà
et là quelques faciès plus denses constitués de savanes
boisées, de forêts claires et rayées de quelques galeries
forestières le long des cours d'eau. On y retrouve autour une population
constituée majoritairement de trois groupes éthiques : les
berbas, les wama et les peuls qui s'adonnent aux activités comme
l'agriculture, l'élevage, la chasse, la pêche et le commerce.
Méthodes
Pour atteindre les objectifs, l'analyse des données de
densité, d'abondance et de distribution spatiale des espèces de
faune sauvage, a été faite en se basant sur les données de
dénombrement de la faune sauvage par la méthode du « line
transect » réalisé par Sinsin et al (2000) dans la zone
d'étude. Le logiciel distance a permis de calculer pour chacune des huit
(08) zones définies, les paramètres recherchés. Ensuite
les relevés phytosociologiques selon la méthode stigmatiste de
Braun Blanquet (1932), la typologie des pâturages et les coupes de
phytomasse ainsi que la détermination de la capacité de charge
ont permis de comprendre la structure et le fonctionnement des
phytocénoses de la ZCP. Aussi, la structure de la
végétation et des caractéristiques dendrométriques
les différents groupements étudiés par la technique de
l'inventaire forestier ont-il permis l'étude du milieu. Enfin,
grâce aux statistiques disponibles au projet Pendjari GTZ, au logiciel
Arc-view, à la technique d'enquête par entretiens semi
structurés sur un échantillon de 131 personnes, à la
technique d'analyse factorielle des correspondances, à l'analyse de
variance et de test de comparaison des moyennes, l'étude sur les
utilisations concurrentes de la ZCP a été faite.
Résultats
· Cinq (5) types de pâturage à
caractéristiques phytoécologiques et structurales
différentes ont été identifiés dans la ZCP. Ces
pâturages ont phytomasse moyenne de 5,16 t MS/ha. Production de
phytomasse qui varie de 3,8 tMS/ha dans les pâturages à
Hyparrhenia involucrata faciès à Loudetia togoensis et
Cochlospermum tinctorium à 6,8 tMS/ha dans les pâturages à
Hyparrhenia involucrata, faciès à Hyparrhenia smithiana et
Indigofera bracteolata. Les pâturages de la ZCP sont dominés par
les graminées annuelles, principalement l'espèce Hyparrhenia
involucrata.
· La ZCP a une capacité de charge
saisonnière de 0,13 UBT/ha soit 7,7 ha/UBT pour une population
d'espèces d'ongulées sauvages de 10.597 UBT sans
l'éléphant et le waterbuck qui ont régime fortement
composé par le fourrage ligneux, soit 47% d'exploitation des
potentialités pastorales. Cependant, des cas de surcharge ont
été décelés dans deux (2) zones (les Zones
Cynégétiques 7 et 3) caractérisées par une relative
bonne disponibilité en eau.
· La valeur moyenne de la surface terrière dans
la zone d'étude est de 4,4 m2/ha en considérant les
forêts claires et de 3,1#177;1,6 m2/ha dans le cas contraire.
Le groupement des forêts claires et savanes boisées a la surface
terrière la plus élevée (12,5 m2/ha) alors que
le groupement des savanes arbustives à Terminalia avicennioides et
Combretum glutinosum a la plus faible surface terrière (1,3
m2/ha). La moyenne pour la zone d'étude en densité de
tiges de diamètre < 5 cm, est de 1461#177;729 tiges/ha.
· L'autorisation à la chasse sportive est
subordonnée au paiement d'un permis de chasse. On distingue trois grands
types de permis qui varie selon la taille du gibier désiré : les
permis de grande chasse, les permis de moyenne chasse et ceux de petite chasse.
Aussi, chacune de ces catégories comporte-elle trois (3) variantes selon
l'origine du chasseur : les types A, B et C respectivement
réservés aux nationaux, aux expatriés non résidents
et aux expatriés non résidents.
· La chasse sportive dans le ZCP est surtout celle de
gros gibier. La forte proportion des chasseurs expatriés non
résidents (84,4%) principalement les français à
côté des nationaux
(6,3%) informe sur le fait que les expatriés non
résidents s'adonnent à une chasse aux espèces de grande
taille qui possèdent de gros et beaux trophées.
· La chasse sportive du point de vue quantitatif est
caractérisée par un faible taux de réalisation du plan de
tir (37%). Ce taux est plus faible dans la zone de chasse de Batia (31,2%) que
dans celle de Porga (42,6%). Batia, qui est la zone où l'on chasse moins
de cob de buffon et d'hippopotames est également par excellence une zone
de chasse au lion, au bubale et oureli. De l'autre côté, les
meilleurs effectifs de waterbuck, hippotrague, cob de biffon et
cynocéphale sont retrouvés dans la zone de chasse de Porga.
· La chasse traditionnelle illégale qui se
pratique en saison sèche où les traces des braconniers se
confondent avec ceux des chasseurs sportifs, est une chasse intensive (à
fréquence comprise entre 1 à 2 fois/semaine et 1 à 2
fois/mois). Cependant, il est pratiqué une chasse pendant la saison des
pluies, chasse essentiellement réservée aux spécialistes
(13%) qui ne vivent presque que de la chasse.
· Les préférences des chasseurs
illégaux et des chasseurs sportifs sont semblables et portent sur les
espèces comme l'hippotrague, le bubale, le cob de buffon et le
phacochère. Quant à la consommation de viande de brousse par les
populations riveraines, l'hippotrague, le cob de buffon et le petit gibier en
général sont des plus préférés. Le
waterbuck, le guib harnarché et le damalisque qui sont en faible
proportion et pour lesquels les populations lient des caractères
mystiques, ne sont préférés ni pour la chasse, ni pour la
consommation donc naturellement conservés.
· En pays Berba, l'utilisation des fusils de type
calibre 12 (50%) est dominante alors que chez les Goumantché et les
Wama, c'est respectivement les fusils de traite (57,1%) et les pièges
(50%) qui sont qui sont utilisés.
· Le parc arboré en pays Wama et
Goumantché est dominé par le Vitellaria paradoxa (60%) et Parkia
biglobosa (25,3%) tandis qu'en pays Berba, vitellaria paradoxa (19%), Lannae
microcarpa (15,2%), Ficus gnaphocarpa (15,2%) et Parkia biglobosa (10%)
codominent. L'étude révèle aussi que les espèces
sont épargnées dans les champs surtout pour leurs fruits (38,9%
des cas en pays Berba et 70,6% des cas en pays Wama et Gourmantché). En
pays Berba, ces espèces sont : Lannea microcarpa (19,1%), le
karité (17,6%), le néré (13,2%) et le baobab (10,3%)
tandis que chez les WAma et les Goumantché, c'est surtout le
Karité (14,19%), le néré (38,7%) et le baobab (9,7%).
Conclusion
L'écosystème de la Zone
Cynégétique de la Pendjari subit des menaces effectives dont
l'intensité varie suivant le degré de proximité des champs
des habitations situées autour de la réserve, les ethnies, la
distribution des points d'eau et suivant les facteurs pédologiques et
topographiques. Ces différents facteurs, sans oublier les types
biologiques et l'utilisation rationnelle du feu, constituent des
éléments déterminants à prendre en compte dans
l'aménagement et la gestion intégrée de la Zone
Cynégétique de la Pendjari.
Mots clés : Faune sauvage - pâturages -
préférences - zonage et gestion intégrée - feu -
zone cynégétique de la Pendjari - Nord Bénin.
6.2. ANALYSE DE DONNEES SUR L'ACCUMULATION DE LA SILICE
AU
NIVEAU DES ESPECES FOURRAGERES
De sa composition SiO2, la silice dont l'élément
central est le Silicium qui est le deuxième le plus répandu dans
la croûte terrestre, a fait l'objet de beaucoup d'attention de la part
des chercheurs. Ainsi, O'Reagain en 1989 a démontré le rôle
nutritif de la silice dans certaines plantes. Chez d'autres, l'argument
nutritionnel paraît moins convaincante et c'est ainsi que d'autres
hypothèses sur les rôles des soutiens, de provision cationique ou
de défense contre les herbivores ont été avancé. En
effet, La teneur élevée de certaines graminées en silice
pourrait également consister à une adaptation au broutage. Et
quoi qu'il en soit, la silice diminue l'appétibilité d'un
individu végétal pour les vertébrés entre autre en
rendant les feuilles coupantes. Elle diminue la digestibilité en rendant
les membres cellulaires plus difficile d'accès pour les microorganismes
organisme du rumen (Hochuli 1993). Aussi, elle peut provoquer lorsqu'elle est
ingurgitée, des maladies mortelles telles le cancer de l'oesophage ou
l'urolithiase.
Plusieurs facteurs influencent la distribution de la silice
dans les plantes. Au nombre de ces facteurs, nous avons : les facteurs
génétiques, environnementaux et ceux propres à la plante.
En effet, les variations interspécifiques des teneurs en Silice ainsi
que l'existence de la sélection naturelle à partir d'une base
environnementale constituent les facteurs génétiques majeurs. Les
facteurs environnementaux se décline ainsi qu'il suit : le
pâturage, les facteurs climatiques, la disponibilité de la silice,
l'acidité du sol. Cependant, d'autres facteurs environnementaux comme
l'herbivorie de l'oeuvre des invertébrés, les attaques fongiques
sont susceptibles de blesser la plante et de nécessiter
éventuellement une réponse défensive. Aussi, l'âge
de la plante constituet-elle un des facteurs propres à la plante en ce
sens que plus les organes vieux ont u ne teneur en silice plus importantes
étant donné l'aspect irréversible des
dépôts.
Dans la plante, la silice assure certaines fonctions. La
résistance à la sécheresse est une fonction importante.
Ainsi, en diminuant l'importance de la transpiration, les couches siliceuses
des parois des cellules de l'épiderme se comportent comme des
barrières contre de trop grandes pertes d'eau (O'Reagain et Mentis, 1989
; Marschner, 1988 ; Bartoli et Souchier, 1978). Les autres fonctions
importantes sont les suivantes :
- Prévention des actions toxiques du fer, du
manganèse et d'autres oligo-éléments ;
- Augmentation de la disponibilité physiologique du Zinc
;
- Résistance aux attaques fongiques ;
- Prévention de la toxicité due à la
salinité de certains sols.
Cependant, les effets de la silice sur les herbivores
vertébrés éclairent sur le coté négatif de
cet élément. En effet, l'ingestion du fourrage riche en silice
peut causer : des cancers de l'oesophage (Millet), des calculs rénaux
(Jones et al, 1967 ; Baker et al, 1961 in Gali-Mahtasib et al, 1992), des
conséquences négatives sur la digestibilité des fourrages
(0'Reagain et Mentis, 1989), la sous nutrition etc.
C'est fort de ces différentes raisons que l'étude
de l'effet du pâturage sur la teneur en silice étudiée au
cours de plusieurs travaux d'importance a attiré notre attention et
c'est dans cet ordre d'idée que nous nous sommes donnés la
tâche d'analyser certaines données provenant du
Rapport de stage post maîtrise
es-sciences Agronomiques
travail de fin d'étude présenté pour
l'obtention du diplôme d'Ingénieur Agronome de Monsieur
Bernard LONGEVAL.
6.2.1. Résultats obtenus sur les espèces
fourragères en pots
Graphe 1.1 : Teneurs en Silice des
espèces en pots
Teneur en SiO2 (pot)
Pennisetum Andropogon Elymandra Setaria Loxodera
Anadelphia Andropogon Brachiaria
unisetum gayanus androphila ledermannii
afzeliana tectorum falcifera
%8102
10,00
9,00
8,00
7,00
6,00
5,00
4,00
2,00
0,00
3,00
1,00
c
b
ab ab
ab ab
a
a
Espèces
Le graphe 1.1 montre qu'on retrouve trois groupes
homogènes à savoir les groupes a, b et c. Ainsi
l'espèce prélevée en pot dont les feuilles sont les plus
silicifiées est Pennisetum unisetum
(7,58%) classée dans le groupe homogène c. Ensuite
vient Andropogon gayanus. Andropogon
ont les faibles teneurs e
tectorum et Brachiaria falcifera n silice soit
respectivement 2,15% et
2,09%. Celles qui ont des teneurs moyennes sont Anadephia
afzeliana, Setaria ,Elymandra androphila et
Loxodera ledemanni.
(7,23)
Sur un même substrat, il existe différence
significative (F =24,04 ; P=,000000) entre
les teneurs en silice pour les différentes
espèces ayant fait objet d'étude. En effet, cette
grande
insi donc, il
variabilité montre que ce paramètre est en
partie influencé par un facteur génétique. A existe aussi
probablement une variabilité interspécifique qui se doit
d'être démonté.
Graphe 1.2 : Evolution de la teneur en
cendres totales par espèce en pot
Teneur en cendres totales (pot)
Pennisetum Andropogon Elymandra Setaria Loxodera
Anadelphia Andropogon Brachiaria
unisetum gayanus androphila ledermannii
afzeliana tectorum falcifera
18,00
b
b
16,00
14,00
a
12,00
%eendre
10,00
a
a
8,00
a
a
6,00
a
4,00
2,00
0,00
Espèces
Le graphe 1.2 qui renseigne sur les teneurs en cendres
totales des espèces fourragères, montre que
celles qui ont les teneurs en cendres totales les plus fortes sont
regroupées après le test de Newman-K
euls au seuil de 5% dans le groupe homogène b. Il
s'agit de Pennisetum unisetum (14,13%) et de
Setaria
(14,47%). Pennisetum unisetum
qui est très riche en silice a également une
Andropogon gayanus
forte teneur en cendres totales. Dans le même dont
la teneur en silice n'était
pas négligeable, fait partie des espèces
fourragères à faible teneur en cendres totales (7,05%).
Pour
Andrpogon tectorum
ce qui est de la teneur en cendres totales, ce n'est plus
qui a eu la plus faible
teneur comme dans précédant cas
mais c'est plutôt Anadelphia afzeliana
(5%). Il existe donc non seulement une corrélation
probablement entre la silice et les cendres totales mais aussi, ce
lien semblerait varier d'une espèce fourragère
à une autre. Aussi, puisse que les cendres renferment des
minéraux, il se pourrait que certaines espèces aient
l'aptitude d'accumuler plus de nutriments que d'autres sur un
même substrat ce qui amène à dire que des recherches
doivent nous permettre de
Rapport de stage post maîtrise es-sciences Agronomiques
voir si la teneur en silice influence la capacité
d'accumulation en substances nutritives des espèces fourragères
principalement de l'espèce Pennisetum unisetum. Il s'agira de
façon simple de voir si une espèce fourragère qui a une
forte teneur en silice est à même d'avoir une grande proportion de
cendres totales.
Graphe 1.3 : Evolution de la teneur en
cendres solubles par espèce en pot
ikAoWbW
16
10
18
14
12
8
6
4
2
0
b
c
ab
ndres solubles (pot)
c
Espèces
a a a
F (7,23)=11,82; P=,000029
ab
Le graphe 1.3 qui présente l'évolution de la
teneur en cendres solubles par espèce en pot nous informe sur le fait
que l'espèce Setaria du groupe homogène c a une forte
teneur en cendres solubles (10,88%), ensuite vient Pennisetum unisetum
(7,22%) du groupe homogène b. Elymandra androphila (4,81%)
et Brachiaria falcifera (4,55%) constituent les espèces qui ont
une teneur moyenne en cendres solubles. La différence entre les teneurs
étant significatifs (F (7,23)=11,82 ; P=,000029), l'hypothèse
selon laquelle ces paramètres seraient influencés par des
facteurs génétiques devient de plus en plus
vérifiées.
Il est à noter que l'analyse de variance pour le
paramètre Masse Sèche exprimée en gramme des
différences espèces a révélé que les
différences de masse obtenues ne sont pas significatives ((F
(7,23)=1,53 ; P=,225994).
En définif, l'espèce Pennisetum unisetum a
un meilleur comportement en pot tant pour l'accumulation de la silice, des
cendres totales que pour l'accumulation des cendres solubles.
6.2.2. Résultats obtenus sur les espèces
fourragères collectionnées in situ
Teneur en SiO2 (collection)
a a
6
5
4
3
%8i02
2
1
0
F (8,26)=37,52 ; P=,000000
e de
d
c
c
ab
Cymbapogon proximus
Brachiaria falcifera
Andropogon gayanus(a)
Loxodera ledermanni
Cymbapogon guiganteus
Anadelphia afzeliana
Andropogon gayanus(b)
Elymandra androphila
Espèces
Graphe 2.1 : Evolution des teneurs en
silice au niveau des espèces collection in situ
Rapport de stage post maîtrise
es-sciences Agronomiques
Le graphe 2.1 qui traduit le comportement de chaque
espèce collectée in situ présente les
espèces réparties dans cinq (5) groupes
différents : a, b, c, d et
e. ces groupes homogènes ont
été obtenus comme nous l'avons eu à le
dire plus haut après le test de Newman Keuls à un seuil de
5%. L'analyse de variance que nous avons faite, nous a permis
de conclure à un seuil de 5% qu'il existe une différence
significat
ive (F (8,26)
=37,52 ; P=,000000) entre les teneurs en silice des
espèces fourragères étudiées. En
effet, l'espèce Cymbopogon proximus du groupe
homogène (e) et l'espèce Brachiaria facifera
du groupe homogène (de) présente les teneurs en
silice les plus élevées, respectivement 4,72% et
4,5%. Les espèces à teneurs moyennes sont entre autre celles du
groupe c
Loxodera lendemanni (3,3%) et cymbo
et regroupe principalement pogon
guiganteuus
(3,33%). celles dont les teneurs en silice sont
les plus faibles sont reg
roupées dans le groupe
homogène a composé de
Andropogon gayanus (2,38%) et
Elymandra androphila (2,25).
Graphe 2.2
: Evolution des teneurs en cendres totales au niveau des
espèces collection in situ
Teneur cendres totales (collection)
F (8,26)=73,35 ; P=,000000
10,00
9,00
f
d
e
c
d
a
b b
Cymbapogon Brachiaria Andropogon Loxodera
Cymbapogon Anadelphia Andropogon Elymandra proximus falcifera
gayanus(a) ledermanni guiganteus afzeliana gayanus(b) androphila
8,00
7,00
St cendre
6,00
5,00
4,00
3,00
2,00
1,00
0,00
Espèces
Si Cymbopogon proximus
est l'espèce la plus silicifiée dans celles
collectées in situ, le graphe 2.2 nous informe
qu'elle n'est pas celle qui présente contient la plus forte proportion
de
Cymbopogon proximus
minéraux donc de cendres totales. Ainsi se
retrouve dans le groupe (d) avec
Brachiaria falcifera
une teneur en cendres totales de 6,45%. par rapport aux
cendres totales,
l'espèce ayant
la plus forte teneur (8,6%). Elymandra
androphia et
Andropogon gayanus ne sont
pas classés dans le groupe a mais dans le groupe b avec des
teneurs respectives de 5,13% et 4,82%. Sur le même
substrat, les différences obtenues amènent à dire qu'il
existe probablement des gènes spécifiques
à chaque espèce qui en sont à la base.
Graphe 2.3 : Evolution des teneurs en
cendres solubles au niveau des espèces collection in situ
Teneur en cendres solubles(collection)
d
5
Ste.solubles
4
4
3
3
2
2
0
1
1
Cymbapogon proximus
a
Brachiaria falcifera
Andropogon gayanus(a)
c
c
c
b
b
a
Elymandra androphila
Anadelphia afzeliana
Loxodera ledermanni
Andropogon gayanus(b)
Cymbapogon guiganteus
Espèces
Le graphe 2.3 montre que Brachiaria
falcifera a une teneur en cendres solubles
élevée (4,1%). Ensuite vient Cmbapogon
guiganteus (3,15%) Andropogon gayanus (3,06%)
et Elymandra
Rapport de stage post maîtrise
es-sciences Agronomiques
adrophila (2,88%). Les espèces
à teneurs moyennes sont celles du groupe c regroupant
Andropogon gayanus (3,06%) et Cymabpogon
guiganteus (3,14%). Cymbapogon proximus et
Anadelphia afzeliana à teneur respective 1,44% et 1,14%
sont les espèces à plus faible teneur en cendres
solubles. On contate donc que l'espèce la plus silicifiée en
collection est celle qui fait partie de celles qui ont une
plus faible teneur en cendres solubles.
Graphe 2.4 : Evolution des masses
sèches au niveau des espèces collection in situ
Masse Sèche (collection)
Cymbapogon Brachiaria Andropogon Loxodera
Cymbapogon Anadelphia Andropogon Elymandra proximus falcifera
gayanus(a) ledermanni guiganteus afzeliana gayanus(b) androphila
Espèces
NO
3,50
3,00
2,50
2,00
0,50
0,00
1,00
,50
a ab
b
a
ab
a
ab
b
Le comportement des espèces par rapport à
la mass
e sèche a été discuté dans
le graphe 2.4. L'espèce qui a plus de masse
sèche est Cymapogon proximus (3,08%) et
Loxodera ledemanni (2,33%). Celles qui
contiennent une faible quantité de matière sèche sont
Brachiaria falcifera (1,43%)
, Cymbapogon guiganteus (1,43%) et
Andropogon gayanus (a)
(1,31%). Anadelphia
afzeliana
(1,72%) contient une quantité plus ou moins
moyenne. Chez l'espèce Cymbapogon
proximus
qui présente sur ce substrat une grande teneur en
silice contient une grande quantité de masse sèche. Il
faudra donc voir la corrélation entre ces différents
paramètres.
6.2.3. Résultats obtenus sur les espèces
fourragères en parcelles
Graphe 3.1 : Evolution des teneurs en silice au
niveau des espèces en parcelle Graphe
3.2 : Evolution des teneurs en cendres totales au niveau des
espèces en
%8i02
6,00
5,00
4,00
3,00
2,00
0,00
1,00
a
SiO2 (parcelle)
Panicum maximum local Panicum maximum C1 parcelle 1
Panicum maximum C1 parcelle 2
Espèces
Teneur en cendres totales (parcelle)
Panicum maximum local Panicum maximum C1 parcelle 1
Panicum maximum C1 parcelle 2
Espèces
10,00
9,00
b
8,00
7,00
%conca
6,00
5,00
4,00
3,00
2,00
1,00
0,00
b
a
b b
Panicum maximum
local a la teneur en silice la plus élevée
(5,21%) dans le graphe 3.1,
ensuite vient Panicum max
imum
C1 de la parcelle 1 et la faible teneur est obtenu au
niveau du
Panicum maximum
C1 de la parcelle 2.
En ce qui concerne les cendres totales (graphe 3.2),
Panicum maximum local en a une plus
Panicum maximum C1 parcelles1
forte teneur (8,25%) alors que possède 7,03%
et Panicum
maximum C1 parcelle2 7,27% de cendres totales. Les
différences ne sont pas significatives au niveau pour ce qui est des
teneurs en cendres solubles. Pour ces espèces, la corrélation
entre la silice et cendres totales est forte et doit être confirmé
par le calcul des corrélations entre les différents
paramètres par substrat. En effet, les résultats concernant le
calcul des corrélations seront présentés dans le point
suivant.
6.2.4. Corrélations entre la silice - les
cendres totales - les cendres solubles - la
masse sèche par substrat
6.2.4.1.Substrat : pots
Tableau n°1 : Coefficient de
corrélation de Pearson des éléments dosés sur des
espèces en pots
|
SiO2
|
Cendres totales
|
Cendres solubles
|
Matière sèche
|
SiO2
|
|
|
|
|
Cendres totales
|
0,69***
|
|
|
|
Cendres solubles
|
0,39ns
|
0,90***
|
|
|
Matière sèche
|
0,09ns
|
-0,25 ns
|
-0,40 ns
|
|
ns : non significatif (P>0,05)
*** : significatif (0,0001=P=0,001)
** : significatif (0,001=P=0,01)
* : Significatif (0,01=P=0,05)
Le calcul des coefficients de corrélation de Pearson,
entre la silice (SiO2), les cendres totales, les cendres solubles et la
matière sèche qui sont dosées dans les feuilles des
espèces fourragères en pots (confère tableau n°1),
nous révèle qu'il y a une forte et significative
corrélation entre la silice et les cendres totales (0,69). Cette
corrélation est plus forte et significatif entre les cendres solubles et
les cendres totales (0,90). Les liens entre silice-cendres solubles,
silice-matière sèche, cendres totales-matière sèche
et cendres solubles-matières sèche ne sont pas significatifs au
seuil de 5%.
6.2.4.2.Substrat : collection in situ
Tableau n°2 : coefficient de
corrélation de Pearson des éléments dosés sur des
espèces collectées in situ
|
SiO2
|
Cendres totales
|
Cendres solubles
|
Matière sèche
|
SiO2
|
|
|
|
|
Cendres totales
|
0,76***
|
|
|
|
Cendres solubles
|
0,15 ns
|
0,76***
|
|
|
Matière sèche
|
0,43**
|
-0,10 ns
|
-0,59***
|
|
ns : non significatif (P>0,05)
*** : significatif (0,0001=P=0,001)
** : significatif (0,001=P=0,01)
* : Significatif (0,01=P=0,05)
L'observation du lien entre les mêmes paramètres
mais cette fois-ci pour des espèces fourragères collectées
in situ (tableau n°2) relève que le même coefficient
de corrélation r égal à 0,76 est obtenu entre la silice et
les cendres totales puis entre les cendres solubles et les cendres totales avec
le même degré de signification. Le lien entre la silice et la
matière sèche est faible (0,43) mais avec un degré moins
de signification. Les alignements ont une pente négative (-0,59) mais
très significatif entre les cendres solubles et la matière
sèche. On peut dire que lorsque la teneur en silice augmente, cela
entraine également une augmentation au niveau de la teneur en cendres
totales qui entraine à son tour une même augmentation de la teneur
en cendre solubles.
6.2.4.3.Substrat : parcelles
Tableau n°3 : coefficient de
corrélations de Pearson des éléments dosés sur des
espèces en parcelles
|
SiO2
|
Cendres totales
|
Cendres solubles
|
Matière sèche
|
SiO2
|
|
|
|
|
Cendres totales
|
0,53 ns
|
|
|
|
Cendres solubles
|
-0,38 ns
|
0,58
|
|
|
Matière sèche
|
0,09 ns
|
-0,49 ns
|
-0,63 ns
|
|
ns : non significatif (P>0,05)
*** : significatif (0,0001<P<0,001)
** : significatif (0,001<P<0,01)
* : Significatif (0,01<P<0,05)
En parcelle, nous constatons que la corrélation entre
la silice et les cendres totales est toujours est forte (0.58) mais non
significative. Le lien plus ou moins élevés à pente
positive est obtenu entre les cendres totales et les cendres solubles (0,58).
Une information importante ici au niveau des poacées en parcelle est que
lorsque la teneur en silice augmente, les cendres solubles diminuent (-0,38 non
significatif)
Il ressort de tout ceci que la corrélation entre la
silice et les cendres totales est forte quelque soit le substrat. Une bonne
corrélation entre est obtenue au niveau de ces deux paramètres
tant au niveau des collections in situ qu'en pots, sauf au niveau des
parcelles où le lien entre les cendres totales et les cendres solubles
est plus ou moins moyenne. Au niveau des trois substrats, lorsque la
matière sèche augmente, les cendres totales et les cendres
solubles diminuent.
7. RESULTATS, ANALYSES ET DISCUSSION SUR LA
DYNAMIQUE DE LA PRODUCTION AGRICOLE AU BENIN DEPUIS
1996 JUSQU'A 2006
7.1. RESULTATS ET ANALYSE
Sur les 4,8 millions d'hectares de terre arable que
possède le Bénin, seuls 1,87 millions sont cultivés chaque
année. Malgré cela, l'agriculture occupe une place
prépondérante dans l'économie béninoise et joue un
rôle essentiel dans le processus de développement
économique et social. Le secteur concerne 70% de la population active,
contribue à 36% au produit intérieur
brut (PIB), procure 90% des
recettes d'exportation du pays et participe à
hauteur de 15% aux
recettes de l'Etat.
-
Nous avons étudié la dynamique de la
production agricole au Bénin sur dix (10) ans, c'est à-
e maïs local, le
dire de 1996 à 2006, par rapport à
certaines cultures dont le Maïs amélioré, l
manioc, le niébé, l'arachide, le coton,
l'igname et le riz. Cette étude a été faite par zone
agro-
-écologiques
écologique. En effet, le Bénin dispose de
huit (8) zones agro : zones de l'extrême
ivrière du sud B
Nord Bénin, zone cotonnière nord
bénin, zone v orgou, zone Ouest Atacora, zone
cotonnière du centre Bénin, zone des terres
de barre, zone des pêcheries et la zone de dépression.
L'interprétation sur la production
agricole3
au Bénin sera présentée
spéculation par
spéculation.
7.1.1. Cas du m
aïs local
Graphe n°i : Evolution de la production de
maïs local par zone agro-écologique
Les productions moyennes de maïs (Zea mays)
par zone agro-
écologique ont permis
-
d'obtenir le graphe n°i. En effet, nous remarquons
la zone agro écologique qui a produit moins de
-Bénin (4932
maïs de 1996 à 2008 est celle de
l'extrême Nord tonnes soit 1,1%). Et celle qui est
première productrice de maïs est la zone des
terres de barre (129701 tonnes soit 28,67%). On a ensuite la
zone de dépression et
la zone cotonnière du centre Bénin qui ont
respectivement produit 91249 (20,17%) et 82730 tonnes
(18,29%).
Il faut dire que suivant le Recensement de la Population
et de l'Habitat 2002, que la zone
2, la zone
qui est plus peuplé est la zone de la terre de
barre. Occupant une superficie de 7127 km agro-
écologique des terres de barre cultive
37322
5 ha. Selon les données obtenues, il n'y a
pas
une parfaite corrélation entre la superficie de
maïs local cultivée et la production (r=0,24). En dix
4
ans si nous supposons que la populationn'a
significativement changé depuis 2002, qu'une partie de la
pro
duction n'a pas été exportée et
que la consommation est la même pour tous les individus,
nous pouvons calculer la part de la production que chaque individu de la zone
des terres de barre à consommé sur les dix ans.
Cela nous amène à calculer la Consommation
3 Annexe n°3 : production moyenne
par zone agro-écologique de 1996 à 2006
4 Annexe n°4 -
: Recensement Général de la population et
de l'Habitat 2002 avec les superficies par zone agro
écologique
Individuelle Théoriquement Offerte
(CITO)
pour le maïs local dans la zone des terres de
barre. On
a :
Consommation individuelle théoriquement offerte
= (Production moyenne décennale) / (Population (RGPH
2002 ))
Cette consommation équivaut à 64,71
Kg/an/individu soit 117,3 g/jr/individu. À l'échelle nationale,
le CITO est de 66,43 kg/an/individu. Nous pourrons comparer ces
résultats avec d'autres résultats relevant du
domaine des sciences nutritionnelles pour voir si cette consommation permet une
sécurité alimentaire des individus.
Cependant la zone des terres de barre, n'a pas obtenu
que de meilleures performances en matière de production
de maïs. En effet, en 2005, c'est la zone de dépression qui a fait
la plus grande production (218539 tonnes) contre 140779 tonnes
pour la zone des terres de barre. Plus
ause.
loin, nous essayerons de détecter ce qui en est la
c
7.1.2.
Cas du maïs amélioré
Graphe n°ii : Evolution de la production de
maïs amélioré par zone agro-écologique
-
La production du maïs amélioré
s'est plus remarquée de 1996 à 2006 dans la zone agro
écologique cotonnière du centre Bénin (graphe n°ii).
Ainsi, elle a produit 39033 tonnes (29,30%) contre 25916 tonnes (19,45%) pour
lazone cotonnière nord Bénin qui vient en deuxième
position quant à la production du maïs amélioré. La
zone de terre de barre, première productrice de maïs
local, vient en troisième position et fait une production de
24916 tonnes (18,70%). La moins productrice cette fois-
ci est la zone Ouest Atacora et non celle de
l'extrême nord Bénin dont le niveau de production est de 3159
tonnes (2,37%). Nous pouvons dire que les variations obtenues
sont probablement liées aux différences des types
pédologiques et des conditions climatiques.
La consommation individuelle théoriquement
offerte de maïs amélioré dans la zone cotonnière du
centre Bénin est de 33,59 Kg/an/individu soit 0,092 Kg/jr/individu. Au
Bénin, cette consommation théorique est de 19,57 kg/an/individu.
Donc, la production de la zone cotonnière du centre Bénin vient
surtout pour combler les déficits en maïs de la zone.
Rapport de stage post maîtrise es
7.1.3. Cas du manioc
Le manioc selon le graphe n°iii est plus cultivé
dans la zone des terres de barre. En effet, il occupe dans cette zone plus des
57% de la production nationale. La zone cotonnière du centre
Bénin a été la deuxième zone à production en
manioc intéressante (516706 tonnes) La production est très faible
dans la zone de l'extrême nord Bénin (3060 tonnes). Le manioc de
f
générale, aime les sols profonds, bien
drainé à pH 6. Ces caractéristiques se rapproche plus de
la zone de terres de barre ce qui explique sa forte production en manioc.
La consommation individuelle théoriquement offerte en
manioc dans la zone des ter de barre est de 788,77 kg/an/individu ou 2,16
kg/jr/individu. Avec les diverses utilisation (gari, tapioca, cossette etc.) du
manioc dans la zone en particulier et dans le Bénin en
général où la consommation individuelle
théoriquement offerte est de 4
comprenons que cette culture a une importance non moins
négligeable dans la vie alimentaire des Béninois.
7.1.4. Cas du sorgho
De son nom scientifique
pour son grain est utilisé pour l'alimentation des
hommes (Bouillie, semoule, etc.) et pour l'alimentation du bétail
(volailles, bovins, ovins et porcins). La production moyenne du Sorgho de 1996
à 2006 au Bénin (graphe n°iv), nous informe que c'est la
zone cotonnière n
enregistré la meilleure production (41295 tonnes soit
32,57%). Ensuite vienne, la zone Ouest Atacora (29898 tonnes soit (23,58%)), la
zone vivrière du sud Borgou (28142 tonnes soit (22,2%)).
Mais il faut dire que la plus faible production
e
st obtenue dans la zone des pêcheries (152
tonnes (0,12%)), cette production est faible dans la zone de
dépression (306 tonnes) et dans la zone des terres de
barre (1718 tonnes). Si la zone des terres de barre est propice à la
culture du maïs, celle Coton
nière du Nord Bénin l'est pour la
production du sorgho. Ces zones s'identifiant
principalement par leurs conditions écologiques,
il faut dire que le sorgho se comporte bien dans -
les régions sèches sur des sols argileux de
bas fonds ayant une bonne capacité de rétention en eau
(MEMENTO, 1993).
La consommation individuelle en sorgho dans la zone
cotonnière nord Bénin étant de 93,32 Kg/an/individu soit
0,26 kg/jr/individu ou 255,67 g/jr/individu. A l'échelle nationale, la
CITO est de 18,62 kg/an/individu. Ce
tte forte consommation individuelle
théoriquement offerte explique pourquoi le sorgho est souvent
utilisé dans l'industrie pour la production de produits
agroalimentaires (Farines, par ex).
7.1.5. Cas de l'igname
Graphe n°v
: Evolution de la production de l'igname par zone
agro-écologique
De part son importance économique,
l'ig
name est produite de 1996 à 2006 en
grande quantité dans la zone cotonnière du
centre Bénin (447065 tonnes) soit 42,26% de la production nationale
(graphe n°v). La zone vivrière du sud Bénin et celle de
l'Ouest Atacora ont aussi obtenues sur ces dix anné
es une bonne production soit respectivement 299348
tonnes (28,30%) et 168800 tonnes (15,95%). Les zones des pêcheries, des
terres de barre, de l'extrême nord Bénin
ques
et de dépression ont une faible production en
igname. Ceci pourrait du aux exigences écologi strictes de
l'espèce.
La CITO nationale en igname est de 155,37
kg/an/individu soit de 42,57 kg/jr/individu et celle de la
zone productrice d'igname est de 384,68 kg/an/individu soit 1,05
kg/jr/individu. On comprend nettement pourquoi l'igname est ve
ndu sur tout l'étendu du territoire dans la
période
production car les populations productrices produise plus
qu'il en mange.
Rapport de stage post maîtrise es
7.1.6. Cas du niébé
Graphe n°vi
De son nom scientifique
feuilles etc. l'analyse des données faites sur la
production du niébé de 1996 à 2006 (graphe n°vi)
montre que cette culture est fortement produite dans la zone de terre de barre.
En effet, la production moyenne obtenue sur les dix années dans ladite
zone est de 80457 tonnes
de la production nationale. Après cette zone, nous avons
la zone agro
centre Bénin qui a produit 22961 tonnes soit 17,03% de la
production nationale de niébé.
Considéré comme étant la viande des pauvres,
les béninois c
19,79 kg/an soit 54,22 g/jr et la consommation théorique
de la zone est de 40,14 kg/an/individu.
7.1.7. Cas du riz
Le riz est la céréale la plus importante du
monde. Au Bénin, il n'en demeure pas moins important. En effet, une
analyse comparative de la production en riz des huit (8) zones agro
écologiques dont compte le pays (graphe n°vii) nous montre que
c'est la zone Ouest Atacora qui est la première productrice du riz de
1996 à 2006 avec une production de 35132 tonnes soit 48,54%. La zone
cotonnière est la deuxième après la
précédente avec 14677 tonnes de production soit 20,28%. En effet,
le riz est assez plastique en ce qui concerne les sols. La riziculture pluviale
est pratiqué sur les terres en pente des collines (riz de mon
terres de plateau (Lalo dans Couffo) ou à faible pente.
C'est pour ça que la zone cotonnière du centre Bénin a eu
aussi une production moyenne de 11115 tonnes soit 15,36%. La Consommation
individuelle Théoriquement offerte dans la zone Oues
0,15 kg/jr/individu. La consommation théorique nationale
par individu est de 10,63 kg/an. Cette
Rapport de stage post maîtrise es
consommation plus ou moins élevé vu l'importance
du riz montre qu'il est possible de dégager un surplus pour satisfaire
les besoins des autres zones marginales en riz qui est fortement importé
d'ailleurs.
7.1.8. Cas de l'arachide
Selon le graphe n°viii, deux zones agro
quantité d'arachide : il s'agit de la zone
cotonnière du centre
la production nationale) et de la zone des terres de barre
(12557 tonne soit 14,05%). La zone des pêcheries est celle qui a
enregistré la plus faible production d'arachide (1895 tonnes soit 2,12%
de contribution à la production d'arachide au niveau national).
Au bénin, la quantité d'arachide
théoriquement offerte par individu est de 13,12 kg/an soit 35,96 g/jr
comparé à 19,35 kg/an/ individu dans la zone cotonnière du
centre Bénin.
7.1.9. Cas du coton
Le coton qui est
zone cotonnière nord Atacora où l'on obtient de
1996 à 2006, une production moyenne de 97453 tonnes soit 44,02% de la
production nationale. Selon les données obtenues, le coton est produit
dans toutes zones agro-écologique du pays et la zone qui obtient la plus
faible production est celle des pêcheries (1522 tonnes soit 0,69% de
participation à la production cotonnière nationale.
Nous ne calculerons pas ici la consommation individuelle
théoriquement offerte car le coton constitue une culture de rente et non
une culture vivrière.
De notre analyse, il ressort qu'il ya des zones
agro-écologiques qui jouent un grand rôle dans la production de
telle ou telle culture. Ainsi sur les dix sur lesquels notre étude s'est
appesantie, nous retenons les zones respectives premières productrices
des différentes cultivées ayant fait objet d'étude (voir
tableau n° 1)
Tableau n°1 : Présentation des zones grandes
productrices
Zones agro-écologiques
|
Cultures
|
Zone des terres de barre
|
Maïs
|
Zone cotonnière du centre Bénin
|
Maïs amélioré
|
Zone des terres de barre
|
Manioc
|
Zone cotonnière du nord Bénin
|
Sorgho
|
Zone cotonnière du centre Bénin
|
Igname
|
Zone des terres de barre
|
Niébé
|
Zone ouest Atacora
|
Riz
|
Zone cotonnière nord Atacora
|
Coton
|
Source : LEA / Sept-Oct 2008
7.2. DISCUSSION
Le maïs (Zea mays) est la principale
céréale intervenant dans l'alimentation des populations au
Bénin. Habituellement cultivé au sud et au centre
(Ouémé, Mono, Atlantique et Zou), plus précisément
dans la zone agro-écologique des terres de barre (28,67% de la
production), le maïs tend à se développer dans les
régions septentrionales (surtout dans le Borgou dans la zone
cotonnière du centre Bénin).
Il est consommé sous diverses formes: épis
grillés ou bouillis (maïs vert); grains torréfiés
sous forme de semoules; farine pour la préparation de l'akassa,
pâtes, galettes, etc., grains humidifiés pour la production de
mawé ou ogui (farine fermentée traditionnelle) servant de farine
de base pour la préparation de diverses bouillies d'akassa, d'akpan,
etc.
Il n'ya pas eu beaucoup de travaux concernant
l'évolution de la production vivrière au Bénin. Cependant,
en 1993 les statistiques des services du ministère du
Développement rural, ont essayé de calculer la consommation par
tête d'habitant et par an dans chaque département. Mais cette
statistique ne reflète pas selon nous, le degré de
disponibilité de la ressource alimentaire pour les populations
productrices car un département peut être partagé en
plusieurs zones agroécologiques.
En effet, en 1993, la consommation individuelle
Théoriquement offerte du maïs local à l'échelle
nationale était de 69 kg/an/individu (DAPS/ministère du
Développement rural (MDR, 1993) alors que entre 1996 et 2006 cette
consommation a chuté et est devenu 66,43 kg/an/individu voir tableau
n°2. cette baisse peut être liée aux nombreuses fluctuations
qu'a connu la production agricole, à la réduction de la
durée des jachères (surexploitation du sol), à la non
maîtrise des technique de fertilisation naturelle des sols ou simplement
à une mauvaise politique agricole de la part de l'Etat. Sinon comment
comprendre que dans un pays où la population croît de façon
exponentielle, que la production diminue. Dans ces conditions, les importations
deviennent la seule voie de recours pour compenser les déficits. La
théorie de l'économiste Malthus s'applique ici facilement et il
faudra réorienter la politique agricole pour que l'autosuffisance
alimentaire soit au Bénin du moins pour le maïs qui est la base de
notre alimentation.
Tableau n°2: Comparaison de la
Consommation par tête des produits agricoles en Kg/an/individu
cultures
|
Maïs
|
Sorgho
|
Riz
|
Niébé
|
Manioc
|
Igname
|
Arachide
|
1993
|
69
|
21
|
14
|
7
|
81
|
82
|
7
|
1996-2006
|
66
|
19
|
11
|
20
|
406
|
155
|
13
|
Source : LEA / Sept-Oct 2008
La diminution de la consommation de chaque Béninoise et
de chaque Béninois par an n'est pas notée uniquement au niveau du
maïs, mais aussi, a-t-elle été noté au niveau du
sorgho dont le CITO est passé de 21 kg/an/ individu en 1993 à 19
kg/an/individu entre 1996 et 2006; du riz également (14 kg/an/individu
en 1993 et 11 kg/an/individu entre 1996 et 2006). Mais ces deux (2)
dernières années, avec le riz NERICA, nous pensons que la
tendance va s'inverser certainement.
Il est cependant important de mentionner que le
niébé, le manioc, l'igname et l'arachide ont connu une nette
augmentation de la production et cette augmentation est plus notée au
niveau du manioc dont la CITO est passée de 81 kg/an/individu en 1993
à 406 kg/an/individu entre 199- et 2006 (tableau n°1). Des
recherches fines dans ce domaine pourraient nous éclairer sur les
raisons de cette augmentation et toutes les implications qui s'en
découlent.
1996 à 2006 la zone cotonnière du Nord
Bénin est de loin celle qui a la plus grande superficie
cultivée5 pour les différentes cultures
étudiées (maïs, niébé, arachide, riz, igname,
sorgho, mil, coton). En effet, cette zone agro-écologique a
cultivé au total 411917 ha sur les 1857722 ha cultivées dans tout
le Bénin. Nous allons nous intéressé à cette zone
pour étudier un temps soit peu le comportement des neuf cultures
étudiées. Cette étude a été a
été abordé par Adégbidi en 2003.
En effet, le sorgho constitue traditionnellement (avec l'igname)
la base de l'alimentation dans l'ensemble de la zone cotonnière du
Nord-Bénin. En général, seules les variétés
locales de sorgho sont cultivées. Dans les années 1980, il
occupait plus du 1/3 de la superficie totale cultivée à Gogounou.
A partir de 1990, il a perdu définitivement sa place de leader et sa
part s'est
5 Annexe n°5: les zones
agro-écologiques et leur superficie cultivée (en ha, moyenne de
96 - 06)
stabilisée à 10% environ depuis 1995.
L'explication essentielle à ce déclin est l'extension de la
surface cotonnière qui a réduit les superficies des friches et
jachères d'une part et leur durée d'autre part, alors que le
sorgho est très exigeant en fertilité. Le changement du
régime pluviométrique y avait également contribué.
Toutefois, il est intéressant de constater un certain redressement des
rendements depuis 1995 jusqu'à 2006. C'est probablement l'expansion de
la fumure minérale qui explique ce changement. On note par ailleurs,
qu'il se cultive souvent en association (70% des cas) avec d'autres cultures,
notamment les céréales (le maïs, en particulier, qui est de
plus en plus fumé) et les légumineuses.
Le maïs Peu répandu il y a quelques années,
est devenu au cours de la décennie
1990, le produit vivrier le plus cultivé dans la zone
cotonnière du Nord-Bénin. Le maïs se cultive en association
avec d'autres cultures mais les parcelles pures sont de plus en plus
nombreuses. La durée de leur cycle est d'environ 70 jours. En dehors de
ces variétés jaunes qui sont assez prédominants dans le
Nord en général, on rencontre aussi dans la zone
cotonnière deux variétés blanches; l'une tardive et
l'autre hâtive. Différentes variétés
améliorées dont la TZB39 sont également vulgarisées
dans la région et progressivement introduites dans les systèmes
de production.
Le riz est très peu cultivé (CITO=10,63 kg/an)
au Bénin malgré quelques efforts du gouvernement visant à
promouvoir cette culture. Les besoins au plan national restent couverts
à 80% par l'importation de riz pakistanais40. L'essentiel de la
production nationale vient du département du Borgou de la zone
agro-écologique d'Ouest Atacora. Il y a environ une décennie un
projet d'aménagement des bas-fonds pour la riziculture s'exécute
dans le département. La surface est en nette croissance mais les
rendements connaissent de fortes fluctuations, ce qui pourrait s'expliquer par
l'effet conjugué de la non maîtrise des aménagements faits
dans bas-fonds, peut-être l'acidification des sols et les aléas
climatiques; le riz étant très exigeant en eau.
L'igname est le deuxième produit alimentaire de la
région. La croissance de la surface exprime le souci des paysans
d'assurer la sécurité alimentaire d'une population de plus en
plus nombreuse. La baisse des rendements est le résultat de la
disparition progressive des nouvelles friches (terre de prédilection de
l'igname). Deux variétés (l'une tardive et l'autre hâtive)
sont cultivées. Cette combinaison des variétés permet
d'assurer l'alimentation tout le long de l'année. Les
variétés tardives sont plus appréciées par les
paysans parce qu'elles peuvent être conservées sur une
durée relativement longue.
Le manioc reste une culture marginale dans la zone
cotonnière. En fait, il n'entre pas dans les habitudes alimentaires.
Mais la vulgarisation mène des efforts importants pour qu'il soit
adopté parce qu'il est relativement facile à cultiver. Deux
projets récents le PDRT (Projet de Développement des Plantes
à Racines et Tubercules) et le 'projet Manioc' sont en cours et
devraient permettre d'accroître l'intensité de son adoption, les
objectifs étant de rompre avec la monoculture du coton et de sauvegarder
la sécurité alimentaire. Deux variétés sont
cultivées: une variété précoce et une
variété tardive comme dans le cas de l'igname. La
variété tardive (15-18 mois) est destinée à la
transformation en cossettes ou en gari alors que la variété
précoce est principalement destinée à la consommation
à l'état frais. Dans presque 90% des cas, le manioc était
cultivé en association avec le maïs, le niébé ou
l'arachide.
Le coton a pour zone de prédilection la deuxième
ZAE. Les rendements se sont relevés jusqu'en 1995/1996 mais depuis lors
on note une nette tendance au recul (cf. annexes). Au départ, seule la
variété "Mono" était cultivée. Mais l'essor
réel de la production du coton dans le Borgou n'a commencé
qu'avec l'introduction de la variété "Allen" en 196441. Au cours
des années
1983 et 1984, deux autres nouvelles variétés ont
été introduites dans le département (la
variété HAR 444-2-70 dans le Sud-Borgou et la
variété MK-73 dans le Nord-Borgou). Le coton est cultivé
de façon intensive avec l'utilisation des engrais et des pesticides.
L'arachide est cultivée à la fois comme culture
industrielle et comme culture vivrière. Elle constitue avec le coton les
deux principales cultures de rente de la zone cotonnière du nord
Bénin. Elle est exportée du département sous forme de
grain ou après transformation. Le principal produit de transformation
est l'huile d'arachide. En plus de la variété locale, deux
cultivars améliorés sont introduits dans la région. Il
s'agit de la variété RMP 91 à cycle long et de la
variété 69101 à cycle court. Si le paquet technologique
est bien respecté, le rendement des variétés
améliorées est nettement supérieur à celui de la
variété locale. La surface de l'arachide a
régulièrement augmenté dans la ZAE jusqu'en 1988/1989
avant d'amorcer une chute qui a duré près d'une dizaine
d'années. Depuis 1997/1998 les surfaces sont à la hausse de
même que les rendements.
Le niébé est presque toujours cultivé en
association avec d'autres cultures (maïs, sorgho, manioc et l'igname). Il
est sujet à une forte pression parasitaire dont la maîtrise
technologique reste encore problématique. Généralement,
les rendements sont bons une année sur deux, à cause des
problèmes parasitaires. On rencontre dans la zone trois
variétés qui se distinguent nettement par leur couleur (rouge,
blanche ou noire).
8. CONCLUSION
Ce stage de vacance passé dans le Laboratoire
d'Ecologie Appliquée a été tout simplement une
réussite. Nous retenons de ces deux mois passés, les techniques
de synthèse, les techniques de traitement et d'analyse des
données, les techniques de recherche avancée sur internet, pour
ne citer que ceux là. Nous suggérons que ce genre de stage soit
instauré pour les étudiants désireux de faire
carrière dans la gestion et l'aménagement de l'Environnement.
Rapport de stage post maîtrise es-sciences Agronomiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
· Adégbidi A. (2003). Elaboration du plan de
production agricole en milieu paysan dans l'agriculture pluviale du
Bénin: une analyse de l'incidence de la pluviométrie dans la zone
cotonnière du nord-Bénin; cas du village de bagou. Thèse
de doctorat de l'université de Groningen. Pays-Bas.366p
· Assogbadjo A., Kindomihou V. Gbohayida S & Sinsin
B. (2008). 2007 Scientific activities report of laboratory of applied ecology.
Laboratory of Applied Ecology. Cotonou, Bénin. 49p
· Gaoué G. (2000). Facteurs déterminants
pour le zonage de la zone cynégétique de la Pendjari comme base
de gestion intégrée. Thèse d'ingénieur agronome
FSA-UAC. Bénin. 106p
· Longeval B. (1999). L'influence du pâturage sur la
teneur en silice de graminées tropicales au Bénin. Thèse
d'ingénieur agronome de l'université libre de Bruxelles. 103p
· Saliou R. (2001). Modes d'occupation des terres dans
le village de Boiffo et relation avec la conservation de la zone
cynégétique de la Djona. Mémoire de maîtrise en
Géographie FLASH-UAC. Bénin. 102p
· YALLOU C. (1993). Le maïs au Bénin: atouts et
perspectives. Direction de la recherche agronomique, Niaouli,
Bénin.7p
nnexes
Rapport de stage post maîtrise es-sciences
Agronomiques
Annexe 1a : Moyennes et écart-types des
différents paramètres pour les espèces en pot.
Espèces
|
Sites
|
Replicats
|
SiO2 %
|
Cendre %
|
C,solubles
|
PS(g)
|
Cendre (g)
|
SiO2 (g)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Elymandra androphila
|
pots
|
1
|
3,81
|
7,07
|
3,26
|
2,0839
|
0,1473
|
0,0793
|
Elymandra androphila
|
pots
|
2
|
3,99
|
6,8
|
2,8
|
2,1387
|
0,1452
|
0,0853
|
Elymandra androphila
|
pots
|
3
|
3,27
|
11,65
|
8,38
|
2,0645
|
0,2406
|
0,0676
|
Moyenne
|
|
|
3,69
|
8,51
|
4,81
|
2,10
|
0,18
|
0,08
|
Ecart-type
|
|
|
0,37
|
2,73
|
3,10
|
0,04
|
0,05
|
0,01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Brachiaria falcifera
|
pots
|
1
|
2,64
|
8,08
|
5,44
|
1,1682
|
0,0944
|
0,0308
|
Brachiaria falcifera
|
pots
|
2
|
1,4
|
4,15
|
2,74
|
2,1971
|
0,0911
|
0,0308
|
Brachiaria falcifera
|
pots
|
3
|
2,24
|
7,7
|
5,47
|
1,2034
|
0,027
|
0,0269
|
Moyenne
|
|
|
2,09
|
6,64
|
4,55
|
1,52
|
0,07
|
0,03
|
Ecart type
|
|
|
0,63
|
2,17
|
1,57
|
0,58
|
0,04
|
0,002
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Loxodera ledermanni
|
pots
|
1
|
2,95
|
5,7
|
2,75
|
2,5906
|
0,1477
|
0,0764
|
Loxodera ledermanni
|
pots
|
2
|
2,99
|
5,39
|
2,39
|
1,8008
|
0,097
|
0,0539
|
Loxodera ledermanni
|
pots
|
3
|
2,86
|
5,81
|
2,95
|
2,5937
|
0,1507
|
0,0742
|
Moyenne
|
|
|
2,93
|
5,63
|
2,70
|
2,33
|
0,13
|
0,07
|
Ecart type
|
|
|
0,07
|
0,22
|
0,28
|
0,46
|
0,03
|
0,01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Andropogon gayanus
|
pots
|
1
|
3,63
|
7,06
|
3,43
|
1,5707
|
0,1109
|
0,057
|
Andropogon gayanus
|
pots
|
2
|
3,97
|
7,3
|
3,33
|
2,2493
|
0,1643
|
0,0894
|
Andropogon gayanus
|
pots
|
3
|
3,86
|
6,8
|
2,94
|
2,3615
|
0,1606
|
0,0912
|
Moyenne
|
|
|
3,82
|
7,05
|
3,23
|
2,06
|
0,15
|
0,08
|
Ecart type
|
|
|
0,17
|
0,25
|
0,26
|
0,43
|
0,03
|
0,02
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Andropogon tectorum
|
pots
|
1
|
1,9
|
5,37
|
3,46
|
1,3883
|
0,0745
|
0,0264
|
Andropogon tectorum
|
pots
|
2
|
2,18
|
5,62
|
3,44
|
2,8042
|
0,1576
|
0,061
|
Andropogon tectorum
|
pots
|
3
|
2,38
|
5,76
|
3,38
|
2,7915
|
0,1608
|
0,0664
|
Moyenne
|
|
|
2,15
|
5,58
|
3,43
|
2,33
|
0,13
|
0,05
|
Ecart type
|
|
|
0,24
|
0,20
|
0,04
|
0,81
|
0,05
|
0,02
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Anadelphia afzeliana
|
pots
|
1
|
2,38
|
6,85
|
4,47
|
2,0369
|
0,1396
|
0,0485
|
Anadelphia afzeliana
|
pots
|
2
|
2,72
|
2,08
|
3,36
|
2,0558
|
0,125
|
0,0559
|
Anadelphia afzeliana
|
pots
|
3
|
2,78
|
5,92
|
3,13
|
2,0128
|
0,1191
|
0,056
|
Moyenne
|
|
|
2,63
|
4,95
|
3,65
|
2,04
|
0,13
|
0,05
|
Ecart type
|
|
|
0,22
|
2,53
|
0,72
|
0,02
|
0,01
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Setaria
|
pots
|
1
|
3,38
|
14,66
|
11,28
|
1,4666
|
0,215
|
0,0495
|
Setaria
|
pots
|
2
|
4,37
|
15,39
|
11,02
|
1,7102
|
0,2632
|
0,0747
|
Setaria
|
pots
|
3
|
3,05
|
13,38
|
10,33
|
1,5276
|
0,2044
|
0,0466
|
Moyenne
|
|
|
3,60
|
14,48
|
10,88
|
1,57
|
0,23
|
0,06
|
Ecart type
|
|
|
0,69
|
1,02
|
0,49
|
0,13
|
0,03
|
0,02
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Beckeropsis uniseta
|
pots
|
1
|
7,67
|
13,85
|
6,18
|
2,0939
|
0,2901
|
0,1606
|
Beckeropsis uniseta
|
pots
|
2
|
6,15
|
12,69
|
6,54
|
2,6528
|
0,3367
|
0,1631
|
Beckeropsis uniseta
|
pots
|
3
|
8,93
|
15,86
|
8,93
|
1,9489
|
0,3088
|
0,1739
|
Moyenne
|
|
|
7,58
|
14,13
|
7,22
|
2,23
|
0,31
|
0,17
|
Ecart type
|
|
|
1,39
|
1,60
|
1,49
|
0,37
|
0,02
|
0,01
|
Annexe 1b : Moyennes et écart-types des différents
paramètres pour les espèces en collection.
Espèces
|
Sites
|
Replicats
|
SiO2 %
|
Cendre %
|
C,solubles
|
PS(g)
|
Cendre (g)
|
SiO2 (g)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Anadelphia afzeliana
|
coll
|
1
|
2,19
|
4,86
|
2,67
|
1,5343
|
0,0745
|
0,0336
|
Anadelphia afzeliana
|
coll
|
2
|
2,63
|
4,94
|
2,3
|
1,9915
|
0,0983
|
0,0524
|
Anadelphia afzeliana
|
coll
|
3
|
2,93
|
4,55
|
1,61
|
1,6411
|
0,0746
|
0,0481
|
Moyenne
|
|
|
2,58
|
4,78
|
2,19
|
1,72
|
0,08
|
0,04
|
Ecart type
|
|
|
0,37
|
0,21
|
0,54
|
0,24
|
0,01
|
0,01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Brachiaria falcifera
|
coll
|
1
|
4,2
|
8,37
|
4,17
|
1,3815
|
0,1156
|
0,058
|
Brachiaria falcifera
|
coll
|
2
|
4,66
|
8,84
|
4,18
|
1,1756
|
0,1039
|
0,0548
|
Brachiaria falcifera
|
coll
|
3
|
4,66
|
8,6
|
3,94
|
1,7422
|
0,1498
|
0,0811
|
Moyenne
|
|
|
4,51
|
8,60
|
4,10
|
1,43
|
0,12
|
0,06
|
Ecart type
|
|
|
0,27
|
0,24
|
0,14
|
0,29
|
0,02
|
0,01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Elymendra androphila
|
coll
|
1
|
2,34
|
5,14
|
2,8
|
1,5453
|
0,0795
|
0,0362
|
Elymendra androphila
|
coll
|
2
|
2,35
|
5,34
|
2,99
|
1,5522
|
0,0829
|
0,0365
|
Elymendra androphila
|
coll
|
3
|
2,07
|
4,91
|
2,84
|
1,7894
|
0,0878
|
0,037
|
Moyenne
|
|
|
2,25
|
5,13
|
2,88
|
1,63
|
0,08
|
0,04
|
Ecart type
|
|
|
0,16
|
0,22
|
0,10
|
0,14
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Andropogon gayanus
|
coll
|
1
|
4,12
|
7,03
|
2,91
|
1,608
|
0,113
|
0,0662
|
Andropogon gayanus
|
coll
|
2
|
3,88
|
7,19
|
3,31
|
1,6055
|
0,1155
|
0,0623
|
Andropogon gayanus
|
coll
|
3
|
4,28
|
7,23
|
2,95
|
1,6904
|
0,1222
|
0,0724
|
Moyenne
|
|
|
4,09
|
7,15
|
3,06
|
1,63
|
0,12
|
0,07
|
Ecart type
|
|
|
0,20
|
0,11
|
0,22
|
0,05
|
0,00
|
0,01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Loxodera ledermanni
|
coll
|
1
|
3,4
|
5,64
|
2,24
|
2,4978
|
0,141
|
0,0849
|
Loxodera ledermanni
|
coll
|
2
|
2,81
|
5,16
|
2,36
|
1,9556
|
0,101
|
0,0549
|
Loxodera ledermanni
|
coll
|
3
|
3,8
|
6,16
|
2,36
|
2,5498
|
0,157
|
0,0968
|
Moyenne
|
|
|
3,34
|
5,65
|
2,32
|
2,33
|
0,13
|
0,08
|
Acart type
|
|
|
0,50
|
0,50
|
0,07
|
0,33
|
0,03
|
0,02
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Anadelphia afzeliana
|
coll
|
1
|
2,78
|
4,04
|
1,26
|
2,0446
|
0,0827
|
0,0569
|
Anadelphia afzeliana
|
coll
|
2
|
3,18
|
4,37
|
1,19
|
1,836
|
0,0802
|
0,0583
|
Anadelphia afzeliana
|
coll
|
3
|
2,88
|
3,84
|
0,96
|
2,0591
|
0,0791
|
0,0593
|
Moyenne
|
|
|
2,95
|
4,08
|
1,14
|
1,98
|
0,08
|
0,06
|
Ecart type
|
|
|
0,21
|
0,27
|
0,16
|
0,12
|
0,00
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Andropogon gayanus
|
coll
|
1
|
2,33
|
4,85
|
2,51
|
1,7561
|
0,0851
|
0,041
|
Andropogon gayanus
|
coll
|
2
|
2,34
|
4,68
|
2,34
|
1,575
|
0,0737
|
0,0369
|
Andropogon gayanus
|
coll
|
3
|
2,48
|
4,95
|
2,48
|
0,5993
|
0,0791
|
0,0397
|
Moyenne
|
|
|
2,38
|
4,83
|
2,44
|
1,31
|
0,08
|
0,04
|
Ecarrt type
|
|
|
0,08
|
0,14
|
0,09
|
0,62
|
0,01
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Gymbapogon guiganteus
|
coll
|
1
|
3,32
|
6,7
|
3,38
|
1,3065
|
0,0876
|
0,0434
|
Gymbapogon guiganteus
|
coll
|
2
|
3,4
|
6,74
|
3,33
|
1,6807
|
0,1132
|
0,0572
|
Gymbapogon guiganteus
|
coll
|
3
|
3,18
|
5,91
|
2,73
|
1,3011
|
0,0769
|
0,0414
|
Moyenne
|
|
|
3,30
|
6,45
|
3,15
|
1,43
|
0,09
|
0,05
|
Ecart type
|
|
|
0,11
|
0,47
|
0,36
|
0,22
|
0,02
|
0,01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Cymbapogon proximus
|
coll
|
1
|
4,6
|
6,19
|
1,59
|
2,8569
|
0,1768
|
0,1314
|
Cymbapogon proximus
|
coll
|
2
|
4,73
|
6,18
|
1,45
|
3,2468
|
0,2006
|
0,1535
|
Cymbapogon proximus
|
coll
|
3
|
4,83
|
6,1
|
1,27
|
3,1395
|
0,1915
|
0,1515
|
Moyenne
|
|
|
4,72
|
6,16
|
1,44
|
3,08
|
0,19
|
0,15
|
Ecart type
|
|
|
0,12
|
0,05
|
0,16
|
0,20
|
0,01
|
0,01
|
Annexe 1c : Moyennes et écart-types des différents
paramètres pour les espèces en collection
Espèces
|
Sites
|
Replicats
|
SiO2 %
|
Cendre %
|
C,solubles
|
PS(g)
|
Cendre (g)
|
SiO2 (g)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P,max C1
|
parcelle 1
|
1
|
4,75
|
6,95
|
2,21
|
2,5655
|
0,1784
|
0,1218
|
P,max C1
|
parcelle 1
|
2
|
5,19
|
7
|
1,81
|
2,5911
|
0,1815
|
0,1346
|
P,max C1
|
parcelle 1
|
3
|
4,74
|
7,13
|
2,39
|
2,6231
|
0,187
|
0,1244
|
Moyenne
|
|
|
4,89
|
7,03
|
2,14
|
2,59
|
0,18
|
0,13
|
Ecart type
|
|
|
0,26
|
0,09
|
0,30
|
0,03
|
0,00
|
0,01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P,max C1
|
parcelle 2
|
1
|
4,13
|
7,39
|
3,26
|
1,8599
|
0,1375
|
0,0768
|
P,max C1
|
parcelle 2
|
2
|
3,89
|
7,28
|
3,39
|
2,4714
|
0,1799
|
0,0961
|
P,max C1
|
parcelle 2
|
3
|
4,24
|
7,15
|
2,91
|
1,8464
|
0,1321
|
0,0783
|
Moyenne
|
|
|
4,09
|
7,27
|
3,19
|
2,06
|
0,15
|
0,08
|
Ecart type
|
|
|
0,18
|
0,12
|
0,25
|
0,36
|
0,03
|
0,01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P,max,local
|
parcelle
|
1
|
5,31
|
8,12
|
2,81
|
2,0038
|
0,1628
|
0,1064
|
P,max,local
|
parcelle
|
2
|
5,01
|
7,88
|
2,87
|
2,1122
|
0,1665
|
0,1059
|
P,max,local
|
parcelle
|
3
|
5,32
|
8,75
|
3,43
|
2,0698
|
0,1812
|
0,1102
|
Moyenne
|
|
|
5,21
|
8,25
|
3,04
|
2,06
|
0,17
|
0,11
|
Ecart type
|
|
|
0,18
|
0,45
|
0,34
|
0,05
|
0,01
|
0,00
|
Rapport de stage post maîtrise es-sciences
Agronomiques
Annexe 1d : synthèse des résultats des
moyennes et écart-types des espèces fourragères sur les
trois substrats.
|
Sites
|
Espèces
|
SiO2 %
|
Cendre %
|
C,solubles %
|
MS(g)
|
Cendre (g)
|
SiO2 (g)
|
Pots./moyenne
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
pots
|
Pennisetum unisetum
|
7,58
|
14,13
|
7,22
|
2,23
|
0,31
|
0,17
|
|
pots
|
Andropogon gayanus
|
3,82
|
7,05
|
3,23
|
2,06
|
0,15
|
0,08
|
|
pots
|
Elymandra androphila
|
3,69
|
8,51
|
4,81
|
2,10
|
0,18
|
0,08
|
|
pots
|
Setaria
|
3,60
|
14,48
|
10,88
|
1,57
|
0,23
|
0,06
|
|
pots
|
Loxodera ledermannii
|
2,93
|
5,63
|
2,70
|
2,33
|
0,13
|
0,07
|
|
pots
|
Anadelphia afzeliana
|
2,63
|
4,95
|
3,65
|
2,04
|
0,13
|
0,05
|
|
pots
|
Andropogon tectorum
|
2,15
|
5,58
|
3,43
|
2,33
|
0,13
|
0,05
|
|
pots
|
Brachiaria falcifera
|
2,09
|
6,64
|
4,55
|
1,52
|
0,07
|
0,03
|
pots / Ecart type
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
pots
|
Pennisetum unisetum
|
1,39
|
1,60
|
1,49
|
0,37
|
0,02
|
0,01
|
|
pots
|
Setaria
|
0,69
|
1,02
|
0,49
|
0,13
|
0,03
|
0,02
|
|
pots
|
Elymandra androphila
|
0,37
|
2,73
|
3,10
|
0,04
|
0,05
|
0,01
|
|
pots
|
Anadelphia afzeliana
|
0,22
|
2,53
|
6,00
|
0,02
|
0,01
|
0,00
|
|
pots
|
Andropogon tectorum
|
0,24
|
0,20
|
0,04
|
0,81
|
0,05
|
0,02
|
|
pots
|
Andropogon gayanus
|
0,17
|
0,25
|
0,26
|
0,43
|
0,03
|
0,02
|
|
pots
|
Loxodera ledermannii
|
0,07
|
0,22
|
0,28
|
0,46
|
0,03
|
0,01
|
|
pots
|
Brachiaria falcifera
|
0,63
|
2,17
|
1,57
|
0,58
|
0,04
|
0,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Collections/ moyenne
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
coll
|
Cymbapogon proximus
|
4,72
|
6,16
|
1,44
|
3,08
|
0,19
|
0,15
|
|
coll
|
Brachiaria falcifera
|
4,51
|
8,60
|
4,10
|
1,43
|
0,12
|
0,06
|
|
coll
|
Andropogon gayanus(a)
|
4,09
|
7,15
|
3,06
|
1,63
|
0,12
|
0,07
|
|
coll
|
Loxodera ledermanni
|
3,34
|
5,65
|
2,32
|
2,33
|
0,13
|
0,08
|
|
coll
|
Cymbapogon guiganteus
|
3,30
|
6,45
|
3,15
|
1,43
|
0,09
|
0,05
|
|
coll
|
Anadelphia afzeliana
|
2,95
|
4,08
|
1,14
|
1,98
|
0,08
|
0,06
|
|
coll
|
Andropogon gayanus(b)
|
2,38
|
4,83
|
2,44
|
1,31
|
0,08
|
0,04
|
|
coll
|
Elymandra androphila
|
2,25
|
5,13
|
2,88
|
1,63
|
0,08
|
0,04
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Collections/Ecart type
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
coll
|
Cymbapogon proximus
|
0,20
|
0,01
|
0,01
|
0,05
|
0,16
|
0,12
|
|
coll
|
Brachiaria falcifera
|
0,27
|
0,24
|
0,14
|
0,29
|
0,02
|
0,01
|
|
coll
|
Andropogon gayanus(a)
|
0,20
|
0,11
|
0,22
|
0,05
|
0,00
|
0,01
|
|
coll
|
Loxodera ledermanni
|
0,50
|
0,50
|
0,07
|
0,33
|
0,03
|
0,02
|
|
coll
|
Cymbapogon guiganteus
|
0,11
|
0,47
|
0,36
|
0,22
|
0,02
|
0,01
|
|
coll
|
Anadelphia afzeliana
|
0,21
|
0,27
|
0,16
|
0,12
|
0,00
|
0,00
|
|
coll
|
Andropogon gayanus (b)
|
0,08
|
0,14
|
0,09
|
0,62
|
0,01
|
0,00
|
|
coll
|
Elymandra androphila
|
0,16
|
0,22
|
0,10
|
0,14
|
0,00
|
0,00
|
Parcelles/moyenne
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
parcelle
|
Panicum maximum local
|
5,21
|
8,25
|
3,04
|
2,06
|
0,17
|
0,11
|
|
parcelle
|
Panicum maximum C1 parcelle 1
|
4,89
|
7,03
|
2,14
|
2,59
|
0,18
|
0,13
|
|
parcelle
|
Panicum maximum C1 parcelle 2
|
4,09
|
7,27
|
3,19
|
2,06
|
0,15
|
0,08
|
parcelles/Ecart type
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
parcelle
|
Panicum maximum local
|
0,18
|
0,45
|
0,34
|
0,05
|
0,01
|
0,00
|
|
parcelle
|
Panicum maximum C1 parcelle 1
|
0,26
|
0,09
|
0,30
|
0,03
|
0,00
|
0,01
|
|
parcelle
|
Panicum maximum C1 parcelle 2
|
0,18
|
0,12
|
0,25
|
0,36
|
0,03
|
0,01
|
Rapport de stage post maîtrise es-sciences
Agronomiques
Annexe 2 : composition des zones
agro-écologiques & carte
Rapport de stage post maîtrise es-sciences
Agronomiques
Annexe n°4 : Recensement
Général de la population et de l'Habitat 2002 avec les
superficies par zone agro-écologique
N°
|
Agro-ecological zone
|
Total area (Km2 )
|
Total population in
2002 (inhabitants)
|
population density (in habitants
per Km2)
|
1
|
zone de l'extrême nord Bénin
|
9118
|
141207
|
15
|
2
|
zone cotonnière du nord Bénin
|
20930
|
442518
|
21
|
3
|
zone vivrière du sud Borgou
|
18159
|
602843
|
33
|
4
|
zone Ouest-Atacora
|
19207
|
629993
|
32
|
5
|
zone Cotonnière du centre Bénin
|
32155
|
1162182
|
36
|
6
|
zone des terres de barre
|
7127
|
2004240
|
281
|
7
|
zone des pêcheries
|
7666
|
1434888
|
187
|
8
|
zone de la dépression
|
2497
|
391147
|
156
|
|
Benin total
|
11685
9
|
6809018
|
58
|
Annexe n°3 : production moyenne par zone
agro-écologique de 1996 à 2006
noms des zones agro-écologiques
|
Nt
|
cultures
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
moyennes (tonnes)
|
ecart type
|
zone des terres de barre
|
1
|
maïs local
|
863
|
1006
|
175471
|
218117
|
150326
|
152959
|
130200
|
144905
|
191150
|
140779
|
120930
|
129701
|
69460,26
|
zone de dépression
|
1
|
maïs local
|
1185
|
1377
|
94891
|
23870
|
103399
|
117291
|
117234
|
115286
|
128457
|
218539
|
82206
|
91249
|
63631,33
|
zone cotonnère du centre Bénin
|
1
|
maïs local
|
1136
|
1293
|
106471
|
106730
|
98112
|
94172
|
107941
|
119295
|
88303
|
82572
|
104000
|
82730
|
41536,51
|
zone vivrière du sud borgou
|
1
|
maïs local
|
997
|
1056
|
62453
|
74758
|
100694
|
75323
|
84874
|
74334
|
17140
|
6265
|
21126
|
47184
|
37846,15
|
zone des pêcheries
|
1
|
maïs local
|
917
|
915
|
42219
|
52909
|
45661
|
43270,16
|
46987,52
|
34443,05
|
46239
|
39960
|
34597
|
35283
|
17811,63
|
zone cotonnière nord Bénin
|
1
|
maïs local
|
1156
|
1130
|
38441
|
35322
|
32754
|
41298
|
45291
|
39208
|
46229
|
30843
|
51807
|
33044
|
16901,48
|
zone Ouest Atacora
|
1
|
maïs local
|
1059
|
1050
|
20191
|
23965
|
28063
|
24870
|
28709
|
35063
|
34285
|
65840
|
46994
|
28190
|
18496,79
|
zones de l'extrême Nord Bénin
|
1
|
maïs local
|
957
|
830
|
3507
|
3613
|
4568
|
5141
|
4494
|
5982
|
5304
|
18380
|
1477
|
4932
|
4804,08
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
452311
|
|
zone des terres de barre
|
2
|
maïs amélioré
|
1506
|
1865
|
25046
|
37375
|
31632
|
29980,18
|
33715
|
23336
|
21107
|
28833
|
39683
|
24916
|
12779,69
|
zone de dépression
|
2
|
maïs amélioré
|
1642
|
1613
|
8294
|
11204
|
8721
|
8694
|
12837
|
14149
|
24330
|
23850
|
13874
|
11746
|
7428,33
|
zone cotonnère du centre Bénin
|
2
|
maïs amélioré
|
1243
|
1386
|
40237
|
36817
|
53936
|
36974
|
60711
|
57792
|
49945
|
40935
|
49389
|
39033
|
20322,04
|
zone vivrière du sud borgou
|
2
|
maïs amélioré
|
1865
|
1987
|
14200
|
17161
|
30452
|
18454
|
34664
|
26775
|
|
|
|
18195
|
12198,03
|
zone des pêcheries
|
2
|
maïs amélioré
|
1416
|
1476
|
5160
|
7445,25
|
5704
|
8710,5
|
13932,42
|
3937,1
|
36943
|
5572
|
6159
|
8769
|
9961,15
|
zone cotonnière nord Bénin
|
2
|
maïs amélioré
|
2142
|
2307
|
25865
|
38081
|
40459
|
34973
|
35936
|
27087
|
37426
|
11552
|
29253
|
25916
|
14197,95
|
zone Ouest Atacora
|
2
|
maïs amélioré
|
1483
|
1515
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1499
|
22,63
|
zones de l'extrême Nord Bénin
|
2
|
maïs amélioré
|
1871
|
1519
|
1272
|
1338
|
1609
|
1685
|
827
|
578
|
1095
|
21526
|
1430
|
3159
|
6103,25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
133234
|
|
zone des terres de barre
|
3
|
sorgho
|
621
|
687
|
3077
|
3563
|
1393
|
1176
|
1764
|
2399
|
2131
|
880
|
1212
|
1718
|
975,26
|
zone de dépression
|
3
|
sorgho
|
410
|
557
|
73
|
222
|
283
|
287
|
240
|
213
|
234
|
636
|
207
|
306
|
165,21
|
zone cotonnère du centre Bénin
|
3
|
sorgho
|
772
|
782
|
16196
|
17126
|
15831
|
14514
|
15092
|
14033
|
7484
|
9447
|
6879
|
10741
|
6051,43
|
zone vivrière du sud borgou
|
3
|
sorgho
|
827
|
840
|
35861
|
35007
|
44392
|
49193
|
60042
|
43818
|
11741
|
9255
|
18582
|
28142
|
20702,36
|
zone des pêcheries
|
3
|
sorgho
|
714
|
714
|
2
|
5
|
3
|
7
|
7
|
6
|
36
|
164
|
19
|
152
|
281,54
|
zone cotonnière nord Bénin
|
3
|
sorgho
|
701
|
793
|
41689
|
38154
|
50602
|
50190
|
51107
|
51112
|
53103
|
68751
|
48047
|
41295
|
21437,23
|
zone Ouest Atacora
|
3
|
sorgho
|
768
|
601
|
27030
|
24919
|
30167
|
30887
|
33863
|
32837
|
51162
|
48906
|
47733
|
29898
|
17020,12
|
zones de l'extrême Nord Bénin
|
3
|
sorgho
|
845
|
855
|
13656
|
7744
|
16009
|
18278
|
19622
|
|
19675
|
20952
|
27582
|
14522
|
8827,54
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
126774
|
|
zone des terres de barre
|
4
|
riz
|
4251
|
2884
|
1794
|
1488
|
883
|
879
|
211
|
574
|
564
|
671
|
1124
|
1393
|
1201,42
|
zone de dépression
|
4
|
riz
|
2067
|
2395
|
177
|
359
|
148
|
138
|
123
|
132
|
126
|
119
|
301
|
553
|
836,47
|
zone cotonnère du centre Bénin
|
4
|
riz
|
2076
|
2115
|
8941
|
6969
|
16918
|
19462
|
22800
|
15523
|
9038
|
9262
|
9163
|
11115
|
6749,03
|
zone vivrière du sud borgou
|
4
|
riz
|
1179
|
1319
|
3826
|
3531
|
5081
|
4066
|
4428
|
3447
|
1456
|
7781
|
1837
|
3450
|
1979,34
|
zone des pêcheries
|
4
|
riz
|
2598
|
2563
|
174
|
173
|
203
|
622
|
611
|
403
|
603
|
672
|
683
|
846
|
880,52
|
zone cotonnière nord Bénin
|
4
|
riz
|
2399
|
2707
|
5805
|
13515
|
12498
|
12771
|
14495
|
18433
|
20707
|
30461
|
27655
|
14677
|
9222,46
|
zone Ouest Atacora
|
4
|
riz
|
1611
|
1588
|
9230
|
7156
|
12473
|
11199
|
10791
|
13753
|
16990
|
278811
|
22847
|
35132
|
81054,12
|
zones de l'extrême Nord Bénin
|
4
|
riz
|
1974
|
1729
|
5211
|
4425
|
1309
|
6110
|
8236
|
5315
|
8148
|
8946
|
5953
|
5214
|
2674,74
|
total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
72380
|
|
zone des terres de barre
|
5
|
manioc
|
9252
|
10130
|
813927
|
1032584
|
953169
|
1181241,8
|
1213186
|
9083935
|
1037352
|
1159932,2
|
895181
|
1580899
|
2524949,18
|
zone de dépression
|
5
|
manioc
|
11491
|
11449
|
247723
|
306670
|
354277
|
389942
|
539935
|
428893
|
467367
|
439020
|
417302
|
328552
|
175107,13
|
zone cotonnère du centre Bénin
|
5
|
manioc
|
9281
|
9908
|
569303
|
616746
|
612839
|
654477
|
810398
|
869160
|
645652
|
515874
|
370132
|
516706
|
283533,37
|
zone vivrière du sud borgou
|
5
|
manioc
|
8697
|
8970
|
81464
|
80628
|
135424
|
130108
|
175044
|
201415
|
9324
|
5499
|
39708
|
79662
|
71872,94
|
zone des pêcheries
|
5
|
manioc
|
6803
|
8596
|
159111
|
137178
|
175256
|
213032,76
|
220888,26
|
153633,5
|
203382
|
167598
|
195083
|
149142
|
74552,62
|
zone cotonnière nord Bénin
|
5
|
manioc
|
6382
|
5907
|
14784
|
14285
|
15967
|
11509
|
12093
|
13802
|
20918
|
16786
|
20403
|
13894
|
4842,23
|
zone Ouest Atacora
|
5
|
manioc
|
9715
|
8623
|
40720
|
48347
|
68002
|
75992
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125192
|
155408
|
154030
|
165524
|
162716
|
92206
|
62020,96
|
zones de l'extrême Nord Bénin
|
5
|
manioc
|
5178
|
4650
|
780
|
1574
|
1463
|
2459
|
3270
|
759
|
4859
|
5047
|
3616
|
3060
|
1736,80
|
total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2764121
|
|
zone des terres de barre
|
6
|
igname
|
7051
|
7884
|
3818
|
3934
|
4317
|
4190
|
50361
|
2126
|
2171
|
2138,5
|
4333
|
8393
|
14042,99
|
zone de dépression
|
6
|
igname
|
14933
|
14784
|
18092
|
19730
|
19183
|
9952
|
19130
|
827
|
20078
|
86581
|
12139
|
21403
|
22360,18
|
zone cotonnère du centre Bénin
|
6
|
igname
|
9355
|
10331
|
503272
|
534551
|
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509174
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764794
|
576094
|
528543
|
345351
|
567791
|
447065
|
236831,91
|
zone vivrière du sud borgou
|
6
|
igname
|
10171
|
10480
|
542448
|
359268
|
559861
|
588101
|
188986
|
783944
|
100392
|
28635
|
120540
|
299348
|
278002,84
|
zone des pêcheries
|
6
|
igname
|
11067
|
8550
|
225
|
858
|
858
|
0
|
7
|
7
|
7
|
234
|
8
|
1984
|
3922,65
|
zone cotonnière nord Bénin
|
6
|
igname
|
8186
|
8369
|
99155
|
132834
|
90570
|
75081
|
78365
|
98858
|
161580
|
116980
|
140632
|
91874
|
49080,60
|
zone Ouest Atacora
|
6
|
igname
|
13155
|
13100
|
19636
|
27590
|
29598
|
29566
|
30544
|
339108
|
438837
|
500662
|
412804
|
168600
|
204970,91
|
zones de l'extrême Nord Bénin
|
6
|
igname
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
57844
|
0
|
19281
|
33396,25
|
total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1057947
|
|
zone des terres de barre
|
7
|
niébé
|
555
|
588
|
11433
|
15989
|
15165
|
11366,2385
|
14658
|
765466
|
16351
|
16652
|
16799
|
80457
|
227270,82
|
zone de dépression
|
7
|
niébé
|
605
|
700
|
1831
|
2528
|
2556
|
2322
|
2944
|
2941
|
3537
|
4082
|
2223
|
2388
|
1059,38
|
zone cotonnère du
|
7
|
niébé
|
640
|
1600
|
26336
|
26370
|
22083
|
23836
|
27975
|
26621
|
28409
|
22667
|
46031
|
22961
|
12568,20
|
centre Bénin
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
zone vivrière du sud borgou
|
7
|
niébé
|
649
|
778
|
7056
|
7165
|
7623
|
6364
|
9430
|
6879
|
1050
|
4262
|
2244
|
4864
|
3179,70
|
zone des pêcheries
|
7
|
niébé
|
699
|
808
|
8635
|
8179
|
10980
|
6343,147
|
7627,1
|
1940
|
7912
|
8822
|
7626
|
6325
|
3519,97
|
zone cotonnière nord Bénin
|
7
|
niébé
|
656
|
811
|
6386
|
9298
|
5354
|
4794
|
7816
|
5697
|
10008
|
10977
|
9203
|
6455
|
3472,64
|
zone Ouest Atacora
|
7
|
niébé
|
701
|
677
|
8085
|
6827
|
12756
|
12293
|
13313
|
15168
|
15640
|
11320
|
15650
|
10221
|
5500,91
|
zones de l'extrême Nord Bénin
|
7
|
niébé
|
606
|
609
|
871
|
1078
|
1097
|
1083
|
2973
|
997
|
718
|
669
|
1379
|
1098
|
668,32
|
total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
134767
|
|
zone des terres de barre
|
8
|
arachide
|
625
|
758
|
22940
|
24547
|
27755
|
28526,235
|
30312
|
27386
|
26563
|
32963
|
25011
|
22490
|
11120,84
|
zone de dépression
|
8
|
arachide
|
669
|
814
|
2203
|
3351
|
2185
|
3520,045
|
3109
|
3891
|
3220
|
4053
|
2384
|
2673
|
1143,19
|
zone cotonnère du centre Bénin
|
8
|
arachide
|
748
|
784
|
22121
|
39536
|
22221
|
22086
|
23560
|
28803
|
65018
|
51224
|
27705
|
27619
|
19099,55
|
zone vivrière du sud borgou
|
8
|
arachide
|
880
|
948
|
7558
|
6892
|
10506
|
9156
|
11546
|
12013
|
1706
|
1706
|
1964
|
5898
|
4529,79
|
zone des pêcheries
|
8
|
arachide
|
603
|
801
|
1985
|
2083
|
2596,3
|
2074,939
|
1618
|
1450
|
2196
|
3437
|
2000
|
1895
|
786,63
|
zone cotonnière nord Bénin
|
8
|
arachide
|
1204
|
1149
|
11183
|
12609
|
13183
|
12875
|
14864
|
11857
|
22461
|
18602
|
18145
|
12557
|
6580,93
|
zone Ouest Atacora
|
8
|
arachide
|
1046
|
1059
|
9868
|
10114
|
12458
|
11612
|
11996
|
14206
|
13146
|
9277
|
11361
|
9649
|
4487,55
|
zones de l'extrême Nord Bénin
|
8
|
arachide
|
875
|
856
|
5879
|
7502
|
7120
|
6926
|
8611
|
13094
|
6698
|
7312
|
7576
|
6586
|
3393,56
|
total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
89367
|
|
zone des terres de barre
|
9
|
coton
|
758
|
828
|
26781
|
20528
|
18818
|
18129
|
11662
|
6508
|
4826
|
653
|
0
|
9954
|
9668,96
|
zone de dépression
|
9
|
coton
|
652
|
1046
|
3524
|
6196
|
5374
|
4440
|
1836
|
1134
|
2406
|
20444
|
357
|
4310
|
5701,96
|
zone cotonnère du centre Bénin
|
9
|
coton
|
809
|
939
|
24987
|
25295
|
25252
|
29129
|
19210
|
9815
|
27053
|
8855
|
1650
|
15727
|
11443,83
|
zone vivrière du sud borgou
|
9
|
coton
|
1111
|
1191
|
102487
|
110133
|
77750
|
121184
|
103922
|
112565
|
20013
|
6429
|
13759
|
60959
|
51567,99
|
zone des pêcheries
|
9
|
coton
|
584
|
930
|
2669
|
3575
|
2551
|
2837
|
1944
|
627
|
704
|
326
|
0
|
1522
|
1222,45
|
zone cotonnière nord Bénin
|
9
|
coton
|
1074
|
1136
|
75546
|
92249
|
121221
|
151748
|
165148
|
190667
|
175181
|
83441,01
|
14572
|
97453
|
69974,60
|
zone Ouest Atacora
|
9
|
coton
|
1347
|
1303
|
22259
|
24276
|
33182
|
44162
|
38226
|
34188
|
36988
|
17767
|
16081
|
24525
|
14476,26
|
zones de l'extrême Nord Bénin
|
9
|
coton
|
661
|
771
|
5029
|
5531
|
6360
|
9790
|
12233
|
12228
|
11157
|
12295
|
0
|
6914
|
4921,10
|
total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
221364
|
|
Annexe n°5: les zones agro-écologiques et
leur superficie cultivée (en ha, moyenne de 96 - 06)
N°
|
Zone agro-écologique
|
Maïs local
|
Maïs améliorée
|
Sorgho
|
Riz
|
Manioc
|
Igname
|
Niébé
|
Arachide
|
coton
|
TOTAL
|
1
|
Zones de l'extrême Nord Bénin
|
5832
|
2391
|
20095
|
2155
|
351
|
392
|
1445
|
6565
|
12065
|
50693
|
2
|
Zone cotonnière nord bénin
|
35551
|
16837
|
51694
|
4136
|
3704
|
11090
|
23969
|
14042
|
91629
|
249652
|
3
|
Zone vivrière du sud borgou
|
52539
|
1120
|
37549
|
1787
|
9835
|
38774
|
7065
|
6850
|
67345
|
232862
|
4
|
Zone Ouest Atacora
|
21918
|
44455
|
8745
|
8170
|
181047
|
15048
|
10132
|
22851
|
100782
|
312367
|
5
|
Zone cotière du centre Bénin
|
38190
|
15687
|
6102
|
55382
|
55680
|
69054
|
37088
|
33956
|
186032
|
411917
|
6
|
Zone des terres de barre
|
19519
|
3553
|
246
|
82456
|
1120
|
25753
|
37968
|
16577
|
49231
|
373225
|
7
|
Zone des pêcheries
|
4636
|
39
|
153
|
30727
|
30
|
10100
|
3251
|
2144
|
76657
|
100309
|
8
|
Zone de dépression
|
76657
|
8917
|
419
|
76
|
23711
|
2402
|
4141
|
4084
|
6289
|
126697
|
Bénin total
|
254842
|
92999
|
176697
|
184889
|
275478
|
172613
|
125059
|
107069
|
590030
|
1857722
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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"
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