Conclusion
En effet, comme le montre ces différentes figures nos
résultats sont en parfaits accord avec le modèle physique et l'
approximation est justifiée pour une équation d'onde acoustique
en dimension un.
L'étape suivante de l'étude est de formuler
analytiquement et de tester cette condition de manière
genérale.
2.4.2 Condition aux limites transparente en dimension
n=2; 3 Nous considérons une équation d'ondes
non-homogène
???? ?
???? u(x, 0) = u0(x), ?t
(x, 0) = u1(x) pour tout x ?
Rn,
?2u
?t2(x, t) - c2 f
Äu(x, t) = f (x, t),
pour tout x ? Rn et t
?]0, 8[, ?u
(2.28)
dont les termes sources
f : R+ ×
Rn ? Rn,
u0 : R+ ? Rn et
u1 : R+ ? Rn
sont des fonctions de classe C8 et dont les
supports sont inclus dans le borné :
Ù = [-L, L]n
avec L > 0.
Et
f (x, t) = 0, u0(x)
= 0 et u1(x) = 0 pourx ?6 Ù =
[-L, L]n et t = 0.
Cherchons maintenant à calculer les valeurs de la
fonction u, solution du système (2.28) dans le domaine Ù
= [-L, L]n, tout en modélisant le
comportement de cette pour tout
x ? Ùc = {x
? Rn : |x| > L}
à l'aide des conditions aux limites en espace
posées à une interface entre Ù et
Ùc définie par :
= {x ? Rn :
|x| = L}
Comme en dimension un, nous faisons une étude pour les
ondes planes. Désignons par í, la normale unitaire
sortante à .
Ensuite, considérons la relation (2.21) en dimension 1,
nous envisageons une condition aux limites à l'interface du type :
?u
?x ? , ?t (x, t) +
(cf · í)?u
?í (x, t) = 0 t ?]0,
8[. (2.29)
?
??????????????????? ?
????????????????????
Trouver une fonction u(x, t) :
Ù × [0, 8[? R telle que :
?t2(x, t) - c2 f
Äu(x, t) = 0, pour tout x ?
Ù et t ?]0, 8[,
?2u
On est alors amené à resoudre le problème
équivalent
?u
(2.30)
u(x, 0) = u0(x), ?t
(x, 0) = u1(x) pour tout x ? Ù,
et les conditions aux limites,
?u
?t (x, t) + (cf
· í)?u
(x, t) = 0 sur et t ?]0, 8[.
La restriction de la solution du problème (2.28)
à x ? Ù, vérifie (2.30). Pour montrer que l'on
peut calculer cette restriction en résolvant (2.30), il nous suffit de
montrer que ce problème admet une unique solution. Commençons par
définir l'espace admissible sur lequel, une formulation variationnelle
du problème (2.30) sera établie. Nous considérons pour
cela, l'espace
V = {v ? H1(Ù) :
Äu ? L2(Ù) et ?u ?t + (cf
· í).?u
?í = 0 sur }
En multipliant la première équation du
système (2.30), par une fonction test arbitraire de l'espace V,
on peut construire formellement la formalution variationnelle de ce
système :
at?v ? V, In
at (x, t)v(x) -
äu(x, t)v(x) = f
(x, t)v(x)dx.
Appliquons, toujours formellement (car nous ne connaissons pas
la régularité de la solution éventuelle) la formule de
Green et compte tenu des conditions aux limites sur , cela conduit à
:
?l i ?t u ?u (x,
t)v(x)d
r
= f (x,
t)v(x)dx.
On place cette écriture dans un cadre
général en introduisant les formes bilinéaires suivantes
:

fr)
?t (x, t)v(x)dx + cf2
I
u(x, t) ·
V
v(x)dx + (cf · í)
(2.31)
?
????????? ?
??????????
|
?v, w ? V, a(w,
v) = cfI w(x, t) ·
Vv(x)dx,
?v, w ? V, m(w,
v) =
cw(x)v(x)dx,
?v, w ? V, c(w,
v) = (cf · í)
frw(x)v(x)dx,
|
ainsi que la forme linéaire :
?v ? V, L(v) = I f
(x, t)v(x)dx.
L'équation que nous avons obtenue se formule de la
façon suivante avec ces notations :
? ??
??
|
trouver u telle que à chaque instant t
on ait u(x, t) ? V : et
vérifiant,
?v ? V, m( ·u,
v) + c( ÿu, v) +
a(u, v) = L(v).
|
(2.32)
|
L'espace des fonctions admissibles V étant un
espace de Hilbert. Il existe donc une famille totale {wn},
de cet espace qui forme une base de V. Nous désignons
par VN le sous espace de V engendré par
les N premiers vecteurs de cette famille.
Pour établir l'existence d'une solution à
l'équation (2.32),nous utilisons
une suite de problèmes approchés construits
à partir de VN .
Nous montrons alors que cette suite converge vers une solution
de (2.32) lorsque N tend vers l'infini, et cela dans un espace Hilbert
ad hoc, que nous introduisons a priori par
W(0T) = {v = (vi); v
E L2(0T; V) ; ?v ?t E
L2(0T;
(L2(Ù))3)}, muni de la norme
définie à partir du produit scalaire :
Z T Z Z T Z ?u
?u
(u, v) = Ù(Vu
· Vv + uv) + ?t .
0 0 Ù ?t
Nous lui associons le sous espace :
WN(0T) = {v E
W(0T) ; v(t) E VN}, A
chaque entier N, on associe le problème :
? ??
??
|
trouver uN E
WN(0T) tel que :
?v E VN, m(
·uN, v) + c(
ÿuN, v) + a(uN,
v) = L(v).
|
(2.33)
|
auquel on adjoint les conditions initiales :
uN(t = 0) =
ðNu0(x) et ÿuN(t
= 0) = ðNu1(x).
ðN désignant l'opérateur
d'interpolation (ou d'approximation) de V dans
VN.
Il vérifie la propriété
lim IIu0 - ðNu0llV =
0.
N?8
Choisissons dans (2.33)
v = ÿuN,
On obtient
1 d
2 dt
[m( ÿuN,
ÿuN) + a(uN,
uN)] + c( ÿuN,
ÿuN) = L( ÿuN). La
forme bilinéaire c vérifie
j1? ÿuN E VN,
|c( ÿuN, ÿuN)| =
|(cf .í)|
|ÿuN|2dx = 0, cela permet
d'obtenir l'inégalité suivante :
Z t
2[m(
ÿuN, ÿuN) +
a(uN, uN)](t) = 1 1
2[m( ÿuN,
ÿuN) + a(uN,
uN)](0) + 0 L(
ÿuN). On fait alors l'hypothèse que
L(.) définit une forme linéaire continue sur
(L2(Ù))3, de telle façon que :
Z t
| 0 L( ÿuN)| =
IILIIL2(0t;(L2(Ù))3).II
ÿuNIIL2(0t;(L2(Ù))3).
Et comme les formes m(., .) et a(., .), sont
continues et coercives sur l'espace V, on deduit qu'il existe une
constante positive C, independante du temps et telle que :
I ÿuNk20,Ù(t) +
IuNI21,Ù(t) =
C[I ÿuNl20,Ù(0) + IuNI21,Ù(0) +
ll II2
I,
..L2(0t;(L2(Ù))3)]
t
I
+ C I ÿuNl20,Ù.
En appliquant le lemme de Gronwall à la fonction
t
((f MÿuNaÙ) +
1114N1120,Ù(t)) C,
((f
on en deduit alors l'estimation
IuNiW(0T) =
C,
Puisque l'espace W(0T) est reflexif, on peut
extraire de uN, une sous suite notee
uN, telle que :
uNi ? u* ?
W(0T) (convergence faible dans W(0T)),
Par un passage à la limite (faible) dans l'equation
(2.33), nous obtenons l'existence d'une solution dans l'espace
W(0T) à l'equation (2.32).
L'unicite decoule de l'inegalite suivante :
si u1 et u2 sont deux
solutions de (2.32), alors
2[m(
ÿu1 -
ÿu2, ÿu1 -
ÿu2) + a(u1 -
u2, u1 - u2)](t) =
-c( ÿu1 - ÿu2,
ÿu1 - ÿu2) = 0. 1
ce qui implique
2[m( ÿu1 -
ÿu2, ÿu1 ÿ2
- u ) + a(u1 - u2,
u1 - u2)](t) = 0,
1
et
1 2
u = u .
En conclusion, la restriction de la solution du problème
(2.28) admet bien une solution unique. Ce qui montre que le problème
(2.30) est bien pose.
Conditions aux limites sur 1 et
sur 2
D'après ce qui precede, on peut construire une
condition aux limites transparentes conduisant à des problèmes
bien poses dans le cas d'ondes acoustiques. Cette condition aux limites,
fournit un comportement le plus "transparent" possible, c'est-à-dire
qu'elle laisse passer les ondes entrantes et sortantes.
Ainsi le traitement aux frontières, 1 et 2 du domaine
Ù ne se fait pas sur les grandeurs physiques, mais sur des variables
calculees à partir de celles-ci en supposant que les ondes se propagent
orthogonalement aux frontières considerees.
Dans le cas oil les ondes se propagent suivant des directions
quelconques
aux frontières considerées, des
difficultés supplémentaires apparaissent à cause des
dérivées tangentielles de la vitesse sur ces frontières.
Ce cas ne sera pas abordé dans ce travail, nous traiterons uniquement le
cas oü les ondes se propagent orthogonalement aux frontières.
Définissons la frontière 1 comme étant
l'ensemble :
1 = {x ? R3; e1
· í(x) = 0}
oü í(x) est la normale unitaire
sortante à l'ouvert Ù et au point de coordonnées x
et e1 est le vecteur directeur de la direction de
l'écoulement
sur laquelle le champ de vitesse des particules fluides est
imposé. On a,
u = ue1, u > 0 sur 1, et u
= 0 sur b,
et le produit scalaire intervenant dans la formulation analytique
des conditions aux limites (2.29) devient :
cf.(e1 ·
í(x)) = -cf
Nous définissons de même la face sortante de
l'écoulement notée 2, par:
2 = {x ? R3; e1
· í(x) = 0}
Sur cette dernière, nous laissons l'écoulement
sortir librement sans reflex-ion. Et comme la normale sortante à cette
frontière est supposée colinéaire au champs de vitesse, le
produit scalaire intervenant dans (2.29) s'écrit
cf.(e1 ·
í(x)) = cf.
Ainsi en tenant compte de l'écoulement et de l'onde
acoustique, il est naturel de considérer sur ces deux frontières
les conditions suivantes :
|
?? + (u -
cf)??
?í = 0, sur 1,
?t (2.34)
?? ?t + (u + cf
)??
?í = 0, sur 2.
|
2.4.3 Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la
présentation et la définition mathématique des
modèles utilisés dans cette étude.
Le travail reporté dans ce chapitre porte aussi sur la
construction mathématique d'une condition aux limites
particulière sur les frontières verticales 1 et 2 du domaine
Ù .
Cette condition aux limites dite transparente, qui prend en
compte le comportement à l'infini de l'onde et qui la laisse passer sans
réflexion est étudiée dans ce chapitre pour une
propagation d'onde acoustique dans un écoulement uniforme.
Nous avons ensuite réalisé un test
numérique de validation en dimension
un, les résultats obtenus sont en très bon
accord avec le modèle physique. Le chapitre suivant concerne la
formulation variationnelle en dimension deux du modèle. Nous allons dans
un premier temps établir la formulation variationnelle du modèle
fluide et ensuite du modèle de surface. Puis une étude
d'existence et d'unicité du modèle couplé fluide-vague de
surface dans un espace des fonctions admissibles approprié sera
faite.
3
|