3.3.3 Les systèmes immunitaires artificiels
Ces systèmes ont été
étudiés par la communauté des chercheurs en "vie
artificielle" aussi bien pour leur intérêt scientifique
intrinsèque, que pour l'application des concepts d'immunologie
adaptés aux problèmes de calcul scientifique [Mitchell et
Forrest, 1993]. Ces systèmes ont été simulés en se
basant sur deux populations différentes, qui interagissent,
représentées par des chaînes de bits : antigènes et
anticorps.
Le principe du modèle proposé par Mitchell et
Forrest est le suivant : tous les individus possèdent initialement une
fitness égale à zéro. Un antigène et un ensemble
d'individus sont ensuite aléatoirement choisis. L'individu le plus
similaire à l'antigène remportera la compétition et sa
fitness sera incrémentée [Smith et al, 1993]. L'effet de cette
technique est analogue à celui du partage dans le sens oil les individus
les plus similaires devraient souvent partager le coût fourni par les
antigènes qui leur sont parfaitement similaires.
Ce modèle s'adresse principalement aux problèmes
pratiques tels que la détection des intrusions dans les réseaux
[Hofmeyr et Forrest, 1999]. Pour cela, Une version adaptée à la
technique de base a été proposée [De Castro et Timmis,
2002], dont le but est de résoudre le problème d'optimisation de
fonctions multimodales .
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