3.2.2. Evolution
Le 18 novembre 1929, voit apparaître la
société de distribution d'eau de Léopoldville,
société congolaise à responsabilité limité,
établie dans cette ville mais dont le siège se trouvait à
Bruxelles.
D'autres grandes agglomérations urbaines de
l'époque et les grandes sociétés comme l'ex-Union
Minière de Katanga, possédait des équipements de
production et de distribution d'eau potable.
Dans le monde rural par ailleurs, l'initiative revient aux
propriétaires des petites et moyennes industries naissantes de grandes
plantations et de fermes agro-pastorales ainsi qu'aux missions catholiques et
protestantes. Cependant, les uns comme les autres offrent un niveau de service
extrêmement limité à leurs intérêts propres.
Un point commun les caractérise : les villages et les centres
extra-coutumiers de même que les missions et les propriétés
privées exploitaient à l'époque des infrastructures
insuffisantes, éparpillées et implantées sans plan
directeur, se développant biens que mal au rythme de la demande.
Dès mars 1930, le Ministère Belge de colonie
institue la première ébauche de ce qu'allait devenir la REGIDESO
en constituant une régie de distribution d'eau de la colonie à
qui elle confie l'exploitation, le développement et la modernisation de
distribution d'eau potable de Boma, Matadi, Mbandaka et Kisangani, avec en
prolongation de cette mission, l'étude et l'établissement des
nouvelles usines de traitement d'eau.
Le 1er septembre 1934, la régie de
distribution d'eau de la colonie reprend pour son compte la
société de distribution d'eau de Léopoldville dont
questions ci-dessous. En ordre général, son champ d'action
demeure limité à quelques principales agglomérations au
plan démographique et social rendant impérieux la mise sur pieds
d'un organisme chargé d'assurer un développement plus rationnel
et plus provisionnel des équipements de production et de distribution
d'eau potable.
Le 30 décembre 1939 intervient le décret royal
portant création de la « Régie de distribution d'eau et
d'électricité du Congo Belge et du Rwanda - Urundi »,
une institution publique autonome revêtue de la personnalité
civile ayant pour objet :
ü L'exploitation au Congo-Belge et au Rwanda - Urundi des
services de distribution d'eau et d'électricité ;
ü Les études et travaux nécessaires
à l'établissement et à l'extension de ces services.
Le 27 février 1942, le Gouvernement
général du Congo-Belge et Rwanda-Urundi est habilité
à prendre également par voie d'ordonnance les mesures qui, au
terme de décret du 30 décembre 1939 devaient faire l'objet d'un
arrêté ministériel. Cette ouverture au partage de
l'autonomie des décisions et d'actions autorise dès lors
l'autorité coloniale à affermir la mission assignée
à la jeune entreprise par des actes juridiques.
Le 25 août 1966, l'Ordonnance-loi présidentiel
n° 66-460 porte création de la régie de distribution d'eau
et d'électricité de la RDC qui se voit chargée
de :
ü L'exploitation au pays pour le compte de l'Etat qui lui
confie la gestion d'adduction, de pompage et de stérilisation ;
ü L'exploitation et de la gestion des centrales
électriques et des réseaux de distribution
d'électricité ;
ü L'étude de la réalisation d'exploitation
et la gestion pour le compte de la République, des nouvelles
installations existantes de production et de distribution d'eau et
d'électricité.
Dans le souci de rationaliser les activités des
entreprises publiques, le comité exécutif notifie à la
REGIDESO le 24 avril 1978, la décision de transférer à la
SNEL l'ensemble de ses exploitations de production d'énergie
électrique et de distribution de l'énergie électrique et
de distribution de l'énergie électrique avec prise d'effet au
1er janvier 1979.
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