De l'évolution des Droits de l'Homme, humanisation du Droit Pénal( Télécharger le fichier original )par Legény Albert NUMBI SHAKA Université de Kindu RDC - Graduat 2012 |
IntroductionLa place prise par les Droits de l'homme dans les affaires pénales a sans cesse variée ces dernières années, sans jamais disparaître. Le débat a engagé en diversité et en complexité notamment en ce qui concerne l'évolution des Droits de l'homme cherchant à humaniser le Droit pénal. La notion des Droits de l'homme qui relève à la fois de la philosophie religieuse, politique, et morale peut se recommander d'humanisme illustre et excessif au Droit pénal. 1(*) Il existe un lieu intime qui unit les Droits de l'homme et le Droit pénal. En effet, il est admis aujourd'hui que le Droit pénal est protecteur des Droits de l'homme. Mais en même temps il est aussi constaté que souvent ceux-ci sont violés au nom de celui-là, au grand désarroi des pénalités sincères qui déplorent que leur discipline soit mêlée à une triste besogne. 2(*) Certes, un grand regard sur son histoire et sur son caractère montrera que le Droit pénal ne fut toujours pas du côté des Droits de l'homme ; mais il faut aussitôt reconnaître qu'une évolution remarquable surtout depuis le XVIIIème siècle a conféré aux Droits de l'homme la philosophie religieuse, politique, morale et humaine à influencer au Droit pénal en ignorant que celui-ci a un rôle nouveau qui est de protéger les citoyens contres tout méfait et, a un caractère intimidateur, contraignant et coercitif et est un instrument au service de la promotion, de la responsabilisation et de la resocialisation de l'homme. Etat de la questionD'abord, l'étudiante Marie ALANGI MWAYUMA dans son travail de fin de cycle de graduat de l'année académique 2007-2008 a parlé des mécanismes de protection des Droits de l'homme une fois violés, et, voir si ceux-ci sont d'application au Maniema. Puis, l'étudiant Michel MIKAMBO AMURI dans sa monographie de l'année académique 2007-2008 intitulée : « De l'application de la peine privative de liberté face au respect des Droits de l'homme Congolais ; a fait une analyse sur l'application de la peine d'emprisonnement en République Démocratique du Congo pour découvrir les points négatifs afin d'entamer une bonne organisation de service pénitentiaire et promouvoir un bon traitement des détenus. Suis, l'étudiant Alexandre N'SONGI ALIMASI dans son travail de monographie de l'année académique 2005-2006 a mené une étude critique aboutissant à la démonstration de contradiction manifeste existante entre le rôle dévolu aux organisations non gouvernementales de défense des Droits de l'homme et une tendance d'entr'elles à vouloir se substituer en organismes étatiques chargés de la répression des infractions dont le sujet est : « Le rôle des organisations de défense des Droits de l'homme dans la répression des infractions au Congo Démocratique. Cas de la province du Maniema. En fin, l'étudiante Monique AKUPENDAE WABOBELA dans la rédaction de son travail de fin de premier cycle a éclairci certains aspects floues du fondement et de l'unité du système de promotion et de protection des Droits de l'homme et des peuples en Afrique, les expliquer et les rendre intelligibles pour ceux qui auront à s'y pencher en vue d'en chercher les solutions justes, réalisables et durables, dans l'exercice de l'année académique 2000-2001 dont le thème : « Le système Africain de la promotion et de la protection des Droits de l'homme. Quant à nous, nous porterons une production sur l'évolution des Droits de l'homme dans sa philosophie religieuse, politique, morale et humaine qui finira un jour à rendre le Droit pénal un Droit humanitaire et le fera perdre ses caractères intimidateur, contraignant, coercitif, éliminatrice qui le différencie de la morale, de la religion ainsi que d'autres branches du droit. * 1 WALTER LAQUEUR, BARRY RUBIN, « Anthologie s Droits de l'homme » nouvel Horizons, Paris, P.5. * 2 NYABIRUNGU mwene SONGA, « Annales de la faculté de droit », Volume VIII-X, Presse de l'Université de Kinshasa, 1985, P. 108-110. |
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