3.2. Nappe libre
intermédiaire
Cette nappe est contenue dans les formations calcaires qui
reposent sur les schistes jurassiques et crétacés (Monts du
Murdjadjo), et sur les marnes jaunes puis les marnes bleues miocènes en
bordure de la sebkha. Cette nappe est drainée par trois exutoires
naturels.
- La source de Ras El Ain
- Les sources de Misserghin
- Les sources de Brédéah
3.3. Nappe des calcaires :
Pour l'ensemble des calcaires du Murdjadjo, les études
de SOLETANCHE ont subdivisé ce réservoir en cinq sous bassins:
· Ras El Ain
· Daïa Morselly
· Misserghin
· Brédéah
· Bou Tlèlis.
Pour, B.Sourisseau (1976), les calcaires du Murdjadjo sont
subdivisés en trois sous bassins:
· Ras El Ain
· Daïa Morselly
· Grande Sebkha d'Oran.
3.3.1. Nappe captive en bordure nord de la sebkha
En bordure nord de la sebkha, les calcaires sont recouverts
par des alluvions quaternaires beaucoup moins perméables.
L'aquifère calcaire qui s'étend d'Aïn Beida à Bou
Tlèlis, devient alors semi-captif. Sa limite et son extension sous la
bordure nord de la sebkha ne peuvent être donnée avec
précision, faute d'information géologique. Les forages existants
sont, pour la plupart, situés non loin des affleurements calcaires.
Les alluvions de la grande sebkha :
(versant sud du Djebel Murdjadjo)
Situées hors du secteur d'étude, ces alluvions
de la Grande Sebkha d'Oran constituent l'essentiel de la Plaine bordière
comprise entre la ligne de rupture de pente du Flanc Sud du Murdjadjo et la
Sebkha même. Cette Plaine consiste en une bande de terrain, large de
quelques kilomètres, s'ouvrant vers le Nord - Est sur le Plateau d'Oran.
On distingue de l'amont vers l'aval :
Les alluvions rouges à galets calcaires et nodules de
schistes , plus anciennes , caractérisées par une pente
relativement légère , suffisamment perméables ; *Les
alluvions récentes , essentiellement argilo-limoneuses , provenant de
dépôts fluviaux et éoliens des abords de la Sebkha ,
caractérisées par une pente relativement beaucoup plus faible ,
par conséquent très peu perméables
La nappe est caractérisée au niveau des
alluvions rouges par une bonne perméabilité. Cependant, ses eaux
sont de plus en plus salées par l'apport des eaux issues des limons
localisés en bordure de Sebkha. Dans ces terrains l'essentiel du
débit disparaît par évapotranspiration et les
échanges aquifère atmosphère ne font que concentrer
d'avantage les eaux déjà salées.
3.3.2. Calcaires sous la Plaine de la M'lèta (bordure
sud de la sebkha)
Une partie des calcaires miocènes, affleurant dans les
Monts des Tessala, plongent vers le Nord et le Nord Ouest sous la Plaine de la
M'lèta. Ces calcaires ont une bonne perméabilité de
fissures. Une grande partie des eaux météoriques s'y infiltrent.
Les eaux sont arrêtées vers le bas, soit par les intercalations
des niveaux marneux à tripolis, soit par les marnes bleues.
L'aquifère est libre au droit des affleurements. Par contre, il devient
captif en bordure est de la sebkha.
L'impluvium de l'aquifère des calcaires
s'étendrait sur un secteur situé entre le domaine d'Arbal
à l'Ouest et le mont Chouki à l'Est, sur une superficie de 25
km2. Il comprend non seulement les affleurements de calcaires mais
encore les assises perméables qui peuvent les alimenter. Le trop plein
de cet aquifère est évacué par une série de sources
de débordement situées en bordure de la plaine. Ces sources
émergeaient au contact du toit des calcaires et le mur des formations
plioquaternaires. Le débit des sources aurait fortement baissé
depuis la sollicitation de l'aquifère captif par des forages.
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