République Algérienne Démocratique et Populair
Minèstre de l'Enseinement
Supérieur et de la Recherche Scientifique
Faculté des Sciences Naturelles et de La Vie,
Sciences de la terre et de l'Univers
Département d'Agroforesterie
Option: Technologie des Industries
Agroalimentaires
Mémoire pour l'obtention du Diplôme
D'Ingénieur d'état en Agronomie
Thème :
Présenté par :
Ø BENSALAH ABDELATIF
Ø KORIB HACHMI
Devant le jury composé
de :
M.ELHAITOUM A. Maître de
conférences A.
Président
M.TEFIANI C. Maître
assistant B.
Examinateur
M.ELAFIFI M. Maître
assistant B.
Examinateur
M.AZZI N.
Maître assistant B.
Encadreur
Problématique :
La zone de Tlemcen compte environ 16200 vaches, et produit
36323000 L de lait (année 2010). L'importance numérique du
cheptel, la faible production, les besoins élevés en lait,
l'importation massive et onéreuse induit de l'apparition du
marché non autorise du lait cru.
La consommation de lait cru et non contrôlé par
le service de contrôle d'hygiène peut causer des maladies graves
à même la mort. Les bactéries pathogènes qu'on
trouve dans le lait cru due a des vaches malades ou l'hygiène des
vendeurs comprennent les bactéries, E coli, la salmonelle, brucellose
.......
Maladies transmissibles à l'homme par le lait :
Fièvre aphteuse, Hépatite infectieuse, Encéphalite
à tiques, Fièvre Q, Botulisme (toxine), Brucellose,
Choléra, Colibacillose (souches pathogènes d'E. coli),
diphtérie, leptospirose, fièvres paratyphoïdes,
fièvre de Haverhill salmonelloses (autres que la typhoïde et les
paratyphoïdes), dysenterie bacillaire. Tuberculose......
Malgré le prix subventionné par
l'état sur le lait reconstitué de vache (pasteurisé), il
persiste encoure un compartiment non hygiénique du pas mal des
consommateurs, et ce en consommant du lait cru non pasteurisé vendu
dans les points de vente non autorisé, et à prix par fois
supérieur à ces applique pour le lait reconstitué , avec
le risque de coliforme et transmission des germes (brucella) ,
Pour ces facteurs nous avant prendre des
échantillons de lait cru sur ces pointes de vent pour l'analyse
qualitatives et bactériologique et le diagnostique de brucellose et
mammites impropre de la consommation.
Résumé
Le lait est considéré comme le produit alimentaire
le plus consommé en Algérie.
Pour cela, l'état a mis en service l'aide et le
soutien pour prospérer le secteur de l'élevage bovin.
La wilaya de Tlemcen se caractérise par la production du
lait et sa participation dans cette étude est centrée sur le
décalage de deux maladies :
La mammite (l'inflammation de la mamelle) C'est un cas de
maladie qui demande beau coup de dépenses et qui a causé
plusieurs pertes matérielles et économiques dans le domaine de
l'élevage bovin, subies dans la wilaya de Tlemcen.
Cet état, reste le point d'intérêt et
cela a permis de fournir les données dans le domaine de la lutte cantre
cette maladie
La brucellose est une maladie très grave et
contagieuse qui provoque :
- La contamination d'un animal à un autre animal
- La contamination d'un animal à l'homme.
Malgré la diagnostique obligatoire, la propagation de la
maladie persiste chez quelques éleveurs non conscients
Les anaphases de quelques échantillons
prélevés chez quelques vendeurs braconniers nous ont permis de
connaitre quelques cas de maladies.
Les mots clé ; lait, contamination, brucellose,
mammites
Resume:
Milk is considered as the most consumption product in Algeria for
this purpose (reason) Algeria give more importance to progress the elevation of
cows.
Tlemcen is one of the most countries that produces good mike
(quality)
Our project focuses on two main illnesses: marmites,
Brucellosis
The marmites is a disease that cost too much and it causes
damages in both financial and economic
Brucellosis is a dangerous disease and contagious from an animal
to another and it is contagious to the human tore. It is still neglected by
some farmers.
Key words:
- The mamites
- Brucellosis
- Milk
: ÇáãáÎÕ
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Liste des abréviations :
L monocytogenes : Listeria monocytogenes :
AT : Acidité titrable
CMT : California Mastitis Test
Dte : Densité
D° : Dornic
E : échantillon
E.coli : Escherichia coli
H : Heur
Max : Maximum
MG : matière grasse
Min : Minimum
V : Vendeur non autorisé
T : Vendeur non autorisé de la zone de Tlemcen
M : Vendeur non autorisé de la zone de Maghnia
S : Vendeur non autorisé de la zone de Sabra
S aureus : Staphylococcus aureus :
Z1 : Zone de Tlemcen
Z2 : Zone de Maghnia
Z3 : Zone de Sabra
Liste des figures et photos :
Figure01 : Évolution récente des niveaux de la
consommation de lait dans les pays du Maghreb
(1998/2000/2002)...............................................................................2
Figure 02: Le système de support du pis de la vache
.................................................6 Figure 03: Les
cellules sécrétrices de la glande mammaire.
.........................................6 Figure 04 : diagramme
présent évolution du taux d'infection (brucellose bovine)
.............24 Figure 05 : résultats enregistrés
dans la willaya de Tlemcen
Figure 06: Les voies de transmission des
mammites................................................34 Figure07: Les
portes d'entrées des
pathogènes ......................................................34
Figure 08: Les sources de
contamination :
...........................................................35
Figure09 : Schéma
explicatif ...........................................................................36
Figure 10: Développement
des mammites et mécanismes de défense de la vache..............36
Photo 01 :Mode opératoire de lactodensimètre
.......................................................48 Photo 02: Le test de
l'anneau
..........................................................................51
Photo 03: Lecture et interprétation du test de
l'anneau.................................. .........51 Photo 04: Lecture du
test de
CMT.....................................................................53
Photo 05: cas d'une Inflammation de la glande
mammaire........................................53 Photo
06 : des colonies rouges les coliformes après
ensemencement............................55
Figure11 :diagramme présente mesure de la
densité ................................................62 Figure
12 :diagramme présente mesure de la matière grasse
......................................63 Figure
13:diagramme présente mesure de l'acidité
titrable ........................................64 Figure14:
diagramme présente taus de prévalence des
mammites................................65 Figure15: diagramme présente
dépistage des brucelloses............................................67
Figure16: diagramme présent résultats microbiologique (les
coliformes totaux et
fécaux)......................................................................................................68
Liste des tableaux :
Tableau 01 : Evolution du cheptel bovin en Algérie
..................................................1 Tableau 02: Composition du
lait chez différentes
espèces...........................................5 Tableau 03:
Distribution des principaux acides gras du lait de
vache...............................9 Tableau 04 : Composition moyenne et
distribution des protéines du lait de vache .............11 Tableau
05: Concentration de minéraux et vitamines dans le lait
......................... .......12 Tableau 06 : Caractéristiques
physico-chimiques du lait de vache.................................14
Tableau07 : Symptômes de brucellose chez les
bovins .............................................28 Tableau 08:
Caractéristiques des différents types de mammites
.................................32 Tableau
09: Principaux micro-organismes impliqués dans les infections mammaires,
leurs caractéristiques et leur
prévention ..........................................................................37
Tableau 10: Lecture de notation du CMT et relation entre notation, comptage et
lésions
mammaire..................................................................................................43Tableau
11 : Règles pratiques concernant l'hygiène de
traite......................................44 Tableau 12 :
Synthèse des résultats physico-chimiques de lait
cru................................57 Tableau 13 : Synthèse des
résultats
(brucellose)................................................................58
Tableau 14: Synthèse des
résultats(Mammites).....................................................60
Tableau 15 : Synthèse des résultats microbiologique (nombre des
colonies coliformes totaux et fécaux dans la dilution
10-2)........................................................................61
Sommaire :
Introduction..................................................................................................1
Première partie : Synthèse
bibliographiques
Chapitre I : Généralité sur le
lait
1. Définition du lait
.......................................................................................4
2. le lait
cru.................................................................................................................................4
3. Valeur nutritive de lait
.................................................................................4
4. La Sécrétion de lait
.....................................................................................5
5. Le cycle de
lactation.....................................................................................7
6. La
traite....................................................................................................7
7. composition du
lait ......................................................................................7
7-1. Les
glucides.......................................................................................8
7-2. matières
grasses.................................................................................8
7-3. les
protéines ....................................................................................10
7-3-1. Caséine...........................
.........................................................10
7-4.
Minéraux.......................................................................
................11
7-5.Vitamines...................................................................
..................12
8. Caractères physico-chimique de
lait ................................................................13
8-1.
L'apparence ................................................................................13
8-2.
PH............................................................................................13
8-3.Acidité titrable
(DORNIC) ...............................................................13
8-4.densité.......................................................................................14
8-5.la tenure en matière
grasse ...............................................................14
9. Evaluation de la fraicheur du lait
cru...............................................................15
9-1. Test
sensoriel...............................................................................15
9-2. Le point de
congélation ..................................................................15
9-3. Test de la coagulation du lait à
l'ébullition ............................................15
Chapitre II : Qualité microbiologique de
lait
1. Qualité microbiologique de
lait .....................................................................16
2. L'infection à la
ferme ................................................................................16
3. Le nombre de
bactéries ...............................................................................17
4. Les principales bactéries du
lait.....................................................................17
5. les flores microbienne du
lait........................................................................18
5-1.Bactéries
lactiques .........................................................................18
5-2.Les bactéries
butyriques ..................................................................18
5-3.Bactéries
coliformes.......................................................................19
5-4. Les bactéries de
putréfaction.............................................................20
6. Flore
pathogène.......................................................................................20
6-1. Listeria
monocytogenes ...........................................................................20
6-2. Staphylococcus
aureus.............................................................................21
6-3.Escherichia
Coli.............................................................................21
6-4.Les
Salmonelles............................................................................21
7. les moisissures et
levures.............................................................................22
7-1.Les
levures...................................................................................22
7-2.Les
moisissures..............................................................................22
Chapitre III : Brucellose
1.Brucellose ...............................................................................................23
1-1.Historique.......................................................................................23
aaaa1-2.Brucellose en
Algérie.........................................................................24
2.brucellose
bovin........................................................................................25
a
2-1.Etiologie........................................................................................26
a 2-2.Sources de
l'infection........................................................................26
a 2-3.Modes de
transmission.........................................................................26
a 2-4.Facteurs de sensibilité et de
réceptivité.....................................................27
a 2-5.
Pathogénie .....................................................................................27
a 2-6. Mécanismes de
l'avortement................................................................29
a 2-8. Le diagnostic de la
brucellose ...............................................................29
a 2-8-1. Méthode Diagnostic
bactériologique.................................................29 a
2-9.Prophylaxie.....................................................................................30
Chapitre IV : Les mammites
1.définition.................................................................................................312.Type
de mammites et caractéristiques
pathologiques.........................................31 a
2.1.Mammite
latente................................................................................31
a 2.2. Mammite
sub-clinique..........................................................................31
a 2.3.Mammite
clinique..............................................................................31
3. Déroulement du processus
infectieux...............................................................33
4. Coûts des
mammites ..................................................................................39
5. Le diagnostic individuel des
mammites............................................................39
5.1. Le diagnostic
symptomatologique ........................................................39
5.1.1. Test du
filtre .....................................................................40
5.1.2. Test
d'homogénéité ..............................................................40
5.2. Le diagnostic
cellulaire ......................................................................40
5.2.1. Le dénombrement des
cellules du lait .............................................40
5.2.2. Le système
Fossomatic .............................................................41
5.2.3. Le Californian Mastitis
test ........................................................41
5.2.4. Le test de la
catalase..................................................................41
6. Règles pratique
concernant `hygiène de la
traite............................................43
Deuxième partie : Etude
Expérimentale
Chapitre I : Matériels et Méthodes
1. Protocole de
travail ....................................................................................45
1-1.Matériel
nécessaire .............................................................................45
1-2. Mode
opératoire ................................................................................46
2. Les mesure des différents paramètres
physico-chimique .......................................46
2-1. Mesure
Densité.................................................................................46
2-2.Détermination de la matière
grasse ............................................................47
2-3.Mesure de l'acidité
titrable..................................................................48
3. Le diagnostique de brucellose et mammites...
....................................................49
3-1.ring-test .......................................................................................49
3-2.California Mastitis
Test.....................................................................52
4. Analyse
bactériologique..............................................................................54
4-1.Dénombrement des coliformes (totaux et
fécaux) ......................................54
Chapitre II : Résultats et discussion:
A. Interprétation des
résultats ..........................................................................56
1.Analyse
physico-chimiques ..........................................................................56
a 1-1. La
Densité......................................................................................56
1-2. Teneur en matière
grasse....................................................................57
a 1-3. l'acidité
titrable ..............................................................................57
2. Diagnostique de la brucellose et
mammites........................................................59
a 2-1. Dépistage de la
brucellose ..................................................................59
a 2-2.La détection des
mammites .................................................................60
3. Résultats bactériologique
............................................................................62
2-3.Les coliformes totaux est
fécaux ...........................................................62
B.discussion
..............................................................................................63
1. Analyse
physico-chimique............................................................................63
a 1-1.La
densité.......................................................................................63
1-2.La teneur en matière
grasse ..................................................................64
a 1-3.l'acidité
titrable ................................................................................65
2. Dépistage de la brucellose et
mammites..............................................................66
2-1.Dépistage de
brucellose .......................................................................66
2-2.La détection des mammites
..................................................................66
3. Analyse bactériologique
..............................................................................69
3-1.les coliformes totaux et
fécaux.................................................................69
Conclusion
................................................................................................70
Troisième partie :
Références bibliographiques
Quatrième partie : annexes
Introduction :
Aujourd'hui, en Algérie, le Cheptel bovin
laitière, est estimé à 896.830 tètes (tableau 01),
Constitué principalement de 03 races : frisonne
française : pie-noire FFPN, hollandaise : pie-rouge et la
montbéliarde (Voire tableau 01).
Les races locales très peu productives, contribuent que
faiblement dans la production laitière .en plus des essais
d'amélioration génétique de ces races, des politiques
programmés au secteur laitière par l'état
algérienne pour diminué le facture des importations de lait et
dérivés,
La production du lait cru augment mais
resté insuffisante compte plusieurs de la demande accrue, et de la
faiblement de production due au mode d'élevage à dominante
semi-intensive, et extensive, tous ces facteurs ont contribuée dans
l'augmentation des importations en matière de lait et
dérivés.
L'Algérie se placée
au 3émé rang mondial. (700million €)
(Bourbia ,1998)
Tableau 01 : Evolution du cheptel bovin
en Algérie entre 2000-2005(Unité de mesure : Têtes,
litre)
Année
|
Vache /tètes (Algérie)
|
Vache/têtes (Tlemcen)
|
Production laitière /l (Tlemcen)
|
2005
|
87 2300
|
11520
|
30600000
|
2006
|
892 960
|
15570
|
33900000
|
2007
|
893 684
|
15480
|
32000000
|
2008
|
894 500
|
15230
|
30000000
|
2009
|
896 830
|
16200
|
36323000
|
Source : DSA
(2010)
Kg/hab/an : kilogramme par habitant par année.
Figure 01 : Évolution
récente des niveaux de la consommation de lait dans les pays du Maghreb
(1998/2000/2002)
Source : FAO (2003)
Chapitre I : Généralité sur
le lait
1. définition du
lait :
Le lait est un liquide alimentaire, opaque blanc mat,
légèrement bleuté ou plus ou moins jaunâtre,
à l'odeur peu marquée et au gout douceâtre,
sécrété, après parturition par la glande mammaire
des animaux mammifères femelles, pour nourrir leur(s) nouveau
né(s). (Marcel Mazyoyer, 2007)
2. le Lait cru :
Le lait cru est « produit par la
sécrétion de la glande mammaire d'une ou de plusieurs vaches, et
est non chauffé au-delà de 40 C° ni soumis à un
traitement d'effet équivalent. » (FIL,
1991)
3. Valeur nutritive de lait :
Le lait de vache est un aliment complet (Voir tableau 02)
pour l'enfant au début de son existence. Le lait d'un animal laitier est
un excellent aliment pour l'adulte de la même espèce ou d'autres
espèces ; mais ne peut ; couvrir entièrement les
besoins, avec les quantités normalement ingérés
(Alais C ,1984)
Le lait est à peu prés le seul aliment qui
puisse répondre de façon équilibrée à la
plupart des besoins nutritionnels de l'homme. Pour un enfant de 5 ans par
exemple, un demi-litre de lait peut couvrir Quotidiennement environ :
· 25% des besoins caloriques
· 40 % des besoins protéiques
· 70 % des besoins en calcium et en vitamines
B2
· 30% des besoins en vitamines A et en vitamines B1.
(Hamama A ,1996)
Tableau 02: Composition du lait
chez différentes espèces (quantité par 100
g) : (Michel A et Wattiaux,
2000)
Nutriments
|
vache
|
Buffle
|
Humain
|
Eau (g)
|
88.0
|
84.0
|
87.5
|
Energie, (Kcal)
|
61.0
|
97.0
|
70.0
|
Protéine, (g)
|
3.2
|
3.7
|
1.0
|
Matière grasse, (g)
|
3.4
|
6.9
|
4.4
|
Lactose, (g)
|
4.7
|
5.2
|
6.9
|
Minéraux, (g)
|
0.72
|
0.79
|
0.20
|
4. LA Sécrétion du lait :
Le lait est sécrété dans le pis de
la vache, un organe hémisphérique divisé en deux
moitiés (gauche et droite) par un pli. Chaque moitié est
divisée en quartiers par un pli transversal peu profond. Chaque quartier
possède un trayon avec sa propre glande mammaire, ce qui,
théoriquement, permet d'obtenir quatre qualités
différentes de la même vache. La figure 02 est 03
Le pis est constitué d'un tissu glandulaire qui
contient les cellules de production de lait. Il est recouvert d'un tissu
musculaire qui assure la cohésion du corps du pis et le protège
.Le tissu glandulaire contient un très grand nombre de minuscules
vésicules appelées alvéoles. Les cellules de production du
lait proprement dit sont situées sur les parois internes des
alvéoles (Figure 3).Les capillaires partant des
alvéoles convergents dans des canaux lactifères de plus en plus
grands qui conduisent à une cavité au-dessus du trayon. Cette
cavité, appelée citerne du pis, peut contenir jusqu'à 30%
du volume total du pis. (Bylund Gosta, 2000)
Figure 02: Le système de support
du pis de la vache (Michel A et Wattiaux, 2000)
Figure 03: Les cellules
sécrétrices (cellules alvéolaires) et les canaux forment
le système sécréteur de la glande mammaire.
(Michel A. et Wattiaux, 2000)
|
|
|
|
|
|
5. Le cycle de lactation :
La sécrétion du lait dans le pis de la vache
précède de peu de temps le vêlage, si bien que le veau
commence à se nourrir dès sa naissance. La vache continue
d'allaiter pendant environ 300 jours. Cette période est appelée
lactation.
Un à deux mois après le vêlage, la vache peut
de nouveau être mise à la reproduction. Au cours de la
période de lactation, la production de lait diminue, et après
environ 300 jours, elle peut chuter par rapport à son volume maximum. A
ce stade, on interrompe la traite pour donner à la vache une
période de non-lactation allant jusqu'à 60 jours avant le nouveau
vêlage. Avec la naissance du veau, un nouveau cycle de lactation
commence. Le premier lait que la vache produit après le vêlage
s'appelle le colostrum. Sa nature est très différente du lait
normal dans sa composition et ses propriétés. (Bylund
Gosta, 2000)
6. La traite :
Une hormone, appelée oxytocine,
doit être libérée dans le flux sanguin de la vache pour que
le lait puisse descendre et le pis se vider. Cette hormone est
sécrétée et stockée dans l'hypophyse. Lorsque la
vache est prête pour la traite, grâce aux stimuli
appropriés, un signal est envoyé à l'hypophyse, qui
libère son stock d'oxytocine dans le flux sanguin. Chez la vache
primipare, le stimulus est fourni par le veau qui cherche à téter
le trayon.
L'oxytocine est libérée lorsque la vache sent
le veau téter. Une vache laitière actuelle n'a pas de veau mais
est conditionnée à réagir à d'autres stimuli, tels
que des sons, des odeurs et des sensations associées à la
traite. (Michel A. et Wattiaux, 2000)
7. composition du lait :
Les laits ont des caractéristique
communes (composés d'eau, de matières grasses, de lactose de
caséines et autres protéines, de sels minéraux, notamment
de calcium, des vitamines), Mais leur composition varie, qualitativement et
quantitativement, selon les espèces, Le lait est un aliment complet
répondant aux besoins physiologique du nouveau né (Voire tableau
03). (Marcel
Mazyoyer, 2007)
7-1.Les glucides :
Le lactose, présent en quantités importantes.
Il est synthétisé par la glande mammaire au départ du
glucose prélevé dans le sang. Sa faible contribution à
l'apport énergétique du lait (30 %), ne fait pas de ce dernier un
aliment équilibré en termes de répartition calorique (les
recommandations théoriques prônent un apport de 50 à 60 %
de calories glucidiques).
Le lait contient une cinquantaine d'oligosaccharides bien
répertoriés présents à l'état libre, mais en
quantités souvent négligeables (0,1 g/litre).
(Collection FAO: Alimentation et nutrition n° 28/
1998)
7-2.Les lipides :
Les lipides est présente dans le lait sous forme de
petits globules suspendus dans l'eau. Chaque globule est entouré par une
couche de phospholipides. Tant que cette structure reste intacte, la
matière grasse reste sous forme d'émulsion. Cependant, la
destruction de cette structure provoque l'agglutination des globules gras et
leur "montée" à la surface du lait pour former une couche de
crème. (Michel A. et Wattiaux, 2000)
Les lipides, notamment les acides gras
sécrétés par la mamelle (tableau 03), ont une double
origine: ils proviennent pour 60 % en poids des acides gras longs sanguins et
pour le reste, d'une synthèse de novo par les cellules mammaires,
à partir de précurseurs à deux ou quatre atomes de
carbone. De tous les composants du lait de vache, les lipides sont ceux qui,
quantitativement et qualitativement, varient le plus. Les taux moyens
précisés dans la littérature (33 g/litre) peuvent
être retenus en pratique industrielle lorsque le lait est un
mélange provenant de plusieurs animaux. (Collection FAO:
Alimentation et nutrition n° 28/ 1998)
Tableau 03: Distribution des
principaux acides gras du lait de vache(%) :
(Collection FAO: Alimentation et nutrition n° 28/ 1998)
Acide Gras
|
Moyenne
|
Saturés
|
Butyrique
|
3.6
|
Caproïque
|
2.3
|
Caprylique
|
1.3
|
Caprique
|
2.7
|
Laurique
|
3.3
|
Myristique
|
10.7
|
Pentadéconoique
|
1.2
|
Palmitique
|
27.6
|
stéarique
|
10.1
|
Arachidique
|
0.2
|
Monoinsaturés
|
Myristoléique
|
1.4
|
Palmitoléique
|
2.6
|
Oléique
|
26.0
|
Polyinsaturés
|
Linoléique
|
2.5
|
Linolénique
|
1.4
|
Arachidonique
|
0.3
|
Diène
|
0.8
|
Polyénes
|
Traces
|
7-3.les protéines :
Le lait constitue une importante source de
protéines pour l'homme, en particulier pour l'enfant. Sa teneur en
protéines est par voie de conséquence une caractéristique
essentielle de sa valeur marchande. (Hamama A, 2002)
Les protéines (32,7 g/L), parmi lesquelles la
caséine, les protéines solubles (albumines et globulines - 19 % -
et des protéines diverses (enzymes) 1% en constituent la fraction
essentielle. Pendant la lactation, la glande mammaire a un grand besoin en
acides aminés pour la synthèse des protéines du lait. Le
métabolisme des acides aminés dans la glande mammaire est
extrêmement complexe. Les acides aminés sont convertis en d'autres
acides aminés ou ils sont oxydés pour produire de
l'énergie. La majorité des acides aminés absorbés
par la glande mammaire sont utilisés pour la synthèse des
protéines du lait. (Michel A. et Wattiaux, 2000)
7-3-1.Caséine :
La caséine est le nom de groupe de la classe
dominante des protéines du lait. Les caséines forment facilement
des polymères contenant des molécules de type identique ou
différent. En raison de l'abondance des groupes ionisables et des
parties hydrophobes et hydrophiles de la molécule caséique, les
polymères moléculaires formés par les caséines sont
très spéciaux. Ils sont constitués de milliers de
molécules individuelles et forment une solution colloïdale, qui
donne au lait écrémé sa teinte bleue blanchâtre
(Voir tableau 04). (Bylund Gosta, 2000)
Tableau 04 : Composition moyenne et
distribution des protéines du lait de vache :
(Collection FAO: Alimentation et nutrition n° 28/ 1998)
Protéines
|
Moyennes absolues (g/litre)
|
Moyennes relatives (%)
|
Matières azotées Totales
|
34
|
100
|
Protéines
|
32
|
94
|
Protéines non solubles
|
26
|
82
|
Caséine a
|
12.0
|
46
|
Caséine ê
|
9.0
|
35
|
Caséine â
|
35
|
13
|
Caséine ã
|
15
|
6
|
Protéines solubles
|
6
|
18
|
a-lactoglobuline
|
2.7
|
45
|
â-lactoglobuline
|
15
|
25
|
Sérumalbumine
|
0.3
|
5
|
Globuline immunes
|
0.7
|
12
|
7-4.Minéraux :
Le lait est une excellente source de minéraux
nécessaires pour la croissance du jeune. La digestibilité du
calcium et du phosphore est exceptionnellement élevée dans le
lait, en partie parce qu'ils se trouvent en association avec la caséine.
Ainsi, le lait est la meilleure source de calcium pour la croissance du
squelette du jeune et le maintien de l'intégrité des os chez
l'adulte. Le fer présente une situation particulière. Il est en
quantité insuffisante dans le lait pour couvrir les besoins du jeune;
cependant, sa faible concentration permet d'y limiter la croissance
bactérienne. (Voir tableau 05). (Michel A.et
Wattiaux, 2000)
7-5.Vitamines :
Le lait de vache constitue une source alimentaire
importante de riboflavine (vitamine B2) pour l'homme. Elle s'y trouve à
l'état libre ou associée à des protéines et des
phosphates à la surface des globules gras. Cette vitamine intervient
dans les phénomènes d'oxydoréduction et peut
entraîner la destruction de la vitamine C avec apparition de saveurs
désagréables. Elle est très photosensible et, après
quelques heures d'exposition au soleil, le lait peut avoir perdu entre 50 et 80
% de son activité vitaminique B2. (Voir tableau 05)
(Collection FAO: Alimentation et nutrition n° 28/
1998)
Tableau 05: Concentration de
minéraux et vitamines dans le lait (mg/100 ml) :
(Michel A.et Wattiaux, 2000)
Minérales
|
Concentration mg/100 ml
|
Vitamine
|
Concentration
mg/ 100 ml
|
Potassium
|
138
|
Vitamine A
|
30.0
|
Calcium
|
125
|
Vitamine D
|
0.06
|
Chlore
|
103
|
Vitamine E
|
88.0
|
Phosphore
|
96
|
Vitamine K
|
17.0
|
Sodium
|
58
|
Vitamine B1
|
37.0
|
Soufre
|
30
|
Vitamine B2
|
180.0
|
Magnésium
|
12
|
Vitamine B6
|
46.0
|
Micro-minéraux
|
<0.1
|
Vitamine B12
|
0.42
|
|
|
Vitamine C
|
1.7
|
8. Caractères physico-chimiques de
lait :
Depuis l'exploitation laitière qui le produit
jusqu'à l'unité qui le transforme, le lait doit être
l'objet de soins attentifs destinés à préserver ses
qualités (voir tableau 06). La qualité du lait collecté
à la ferme peut être analysée selon les critères
suivants :
· Qualité physique : le lait doit être
exempt de toute impureté
· Qualité chimique : teneur en matie grasse,
protéines, extrait sec dégraissé
· Qualité bactériologique :
dénombrement de la flore microbienne du lait.
Celle-ci doit être la plus faible possible
- Autres critères : dénombrement des cellules
(leucocytes : indicateurs de mammites,..)
(François M, 1986)
8-1.L'apparence :
L'opacité du lait est due
à sa teneur en particules suspendues de matière grasse, de
Protéines et de certains minéraux. La couleur
normale varie du blanc au jaune en fonction de la teneur en carotène de
la matière grasse. Le lait écrémé est plus
transparent, avec une teinte légèrement bleutée.
(Bylund Gosta, 2000)
8-2.PH :
Le pH du lait d'une espèce
donnée vari selon le stade de lactation, il diminue vers la fin du cycle
suite à l'augmentation du taux de caséines et de phosphates chez
la chèvre. (Singh E, 1972).
Pour le lait de la vache oscillent 6.6 et 7.5 (Alais
C ,1984)
8-3.Acidité titrable
(DORNIC) :
Le lait présente une
acidité qui peut être titrée par une solution d'hydroxyde
de sodium en présence de phénophtaléine à 1 % comme
indicateur coloré. Cette acidité est exprimée en
degré dornic, c'est-à-dire en décigramme d'acide lactique
par litre. Le mouillage du lait provoque une diminution de son acidité
qui se situe normalement entre 15 et 18 ° D pour un lait frais.
(Hamama , 2002)
8-4.densité :
La densité du lait est exprimée par le rapport
du poids d'un volume de lait à une température donnée sur
le poids d'un volume identique d'eau à la même
température. Mais La méthode la plus rapide pour cette
détermination est celle basée sur l'utilisation d'un
thermo-lactodensimètre étalonné à 20 C°.
(Pirisi A, 1994)
La densité du lait est un paramètre qui varie
selon l'espèce les valeurs de densité du lait chez les brebis et
chez la chamelle qui sont respectivement de 1.0347et 1.0384. Par ailleurs, la
densité moyenne est de 1.030 pour la chèvre qui est comparable
à celle du lait de vache : 1.030 à 1.035. (Barabosa
et al ,1986)
8-5.la teneure en matière
grasse :
Plusieurs méthodes sont utilisées pour le
dosage de la matière grasse, mais la technique
acido-butyrométrique de GERBER (Méthodes de
détermination du taux butyreux) reste la plus répandue car elle
permet une mesure rapide et suffisamment précise. Cette méthode
consiste en une attaque de lait par l'acide sulfurique et séparation,
par centrifugation en présence d'alcool isoamylique et en utilisant des
butyromètres gradués. (Hamama A ,2002)
Tableau 06 : Caractéristiques
physico-chimiques du lait de vache :
(Collection FAO Alimentation et nutrition n° 28/
1998)
Constantes
|
Moyennes
|
Valeurs extrêmes
|
Energie (Kcal/litre)
|
701
|
587_876
|
Densité du lait entier ,20C°
|
1.031
|
1.028_1.033
|
pH à 20 C°
|
6.6
|
6.6 _6.8
|
Acidité titrable (Dornic)
|
16
|
15_17
|
Point de congélation (C°)
|
1.6-2.1
|
-0.52 _-0.55
|
Viscosité du lait à 20
C°
|
1.8
|
1.6_2.1
|
Point d'ébullition (C°)
|
-
|
100.71_100.15
|
09. Evaluation de la fraicheur du lait cru :
Plusieurs méthodes sont adoptées pour tester
la fraicheur d'un lait, les tests les plus utilisés sont les
suivants : test sensoriel, le point de congélation, test de la
coagulation du lait à l'ébullition.
9-1.Test sensoriel :
Il se base essentiellement sur l'évaluation de
l'apparence, la couleur, la propreté et l'odeur du lait. Si le lait
contient une saleté visible, de la paille ou du fumier il sera
considéré non hygiénique. Signalons aussi que la couleur
du lait de la vache ou de brebis doit être légèrement jaune
blanchâtre, alors que le lait de la chèvre doit être
absolument blanc, les différences de couleurs sont les signes d'un lait
défectueux. Concernant la couleur du lait, si elle est jaune, elle peut
contenir du pus. De tel lait est secrété par des mamelles malades
(mammites). (Hamama A, 2002)
9-2.Le point de congélation :
Le point de congélation du lait est le seul
paramètre fiable pour vérifier un mouillage. Le point de
solidification du lait de vache, mesuré individuellement, est compris
entre-0,54 et 0,59C°. (Bylund Gosta, 2000)
9-3.Test de la coagulation du lait à
l'ébullition :
Dans un tube à essai, 5 ml de lait sont
chauffés jusqu'à l'ébullition. Si le lait coagule
à l'ébullition il n'est pas frais. Ce test est rapide, simple et
moins couteux, mais il ne peut pas indiquer si le lait est frais ou
légèrement acide. (Hamama A, 2002)
Chapitre II : Qualité microbiologique de
lait :
1. Qualité microbiologique
du lait :
Lorsque le lait est sécrété dans le
pis, il est pratiquement stérile. Pourtant, même avant de quitter
le pis, il est infecté par les bactéries qui entrent par le canal
du trayon.
Normalement, ces bactéries sont sans danger et ne sont que
quelques dizaines ou centaines par millilitre. Toute fois, dans le cas
d'inflammation bactérienne du pis (mammite), le lait est fortement
infecté par les bactéries, et risque même d'être
impropre à la consommation, sans parler de la souffrance de l'animal. Le
canal du trayon présente toujours des concentrations de
bactéries, mais la plupart sont évacuées au début
de la traite. Il est recommandé d'utiliser un récipient
séparé avec couvercle foncé pour collecter, à
chaque trayon, les premiers jets riches en bactéries. Le lait floculeux
des animaux malades est nettement visible contre le fond foncé.
(Bylund Gosta, 2000)
2. L'infection à la ferme :
Au cours de la manipulation à la ferme, le lait est
susceptible d'être infecté par divers micro-organismes,
principalement des bactéries. Le degré d'infection et la
composition de la population bactérienne dépend de la
propreté de l'environnement de la vache et des surfaces avec lesquelles
la vache entrent en contact, par exemple, le seau ou la trayeuse, le filtre, le
bidon à lait, la cuve et l'agitateur. Les surfaces mouillées par
le lait représentent généralement une plus grande source
d'infection que le pis. Avec la traite manuelle, le trayeur, la vache, la
litière, l'air ambiant peuvent être des sources d'infection.
L'importance de l'infection dépend largement de l'habileté et de
la sensibilisation du trayeur aux questions d'hygiène, et de la
façon dont la vache est entretenue. La plupart de ces sources
d'infection sont supprimées par la traite mécanique qui,
elle-même, représente une nouvelle source d'infection. Un
très Grand nombre de bactéries peuvent infecter le lait de cette
façon si l'on ne nettoie pas l'équipement de traite correctement.
(Bourgeois C et al, 2000)
3. Le nombre de bactéries :
En raison de sa composition très spécifique,
le lait est susceptible d'être infecté par une grande
variété de bactéries, le lait de ferme peut contenir entre
plusieurs milliers de bactéries/ml s'il provient d'une exploitation
hygiénique, jusqu'à plusieurs millions si les normes de
nettoyage, de désinfection et de refroidissement sont insuffisantes.
C'est pourquoi le nettoyage et la désinfection de tous les
équipements de traite est le facteur le plus décisif dans la
qualité bactériologique du lait.
Le refroidissement rapide au-dessous de 4°C contribue
largement à la stabilité de qualité du lait à la
ferme. Ce traitement ralentit le développement des bactéries dans
le lait. (Bylund Gosta,
2000)
4. Les principales bactéries du lait :
Beaucoup des bactéries retrouvées dans le
lait ne sont qui des visiteurs occasionnels. Elles peuvent vivre et
éventuellement se reproduire, mais souvent le lait est un milieu qui ne
leur convient
Pas pour leur croissance. Certaines de ces bactéries
meurent lorsqu'elles entrent en
Concurrence avec les espèces qui trouvent l'environnement
plus favorable.
Les types de bactéries qui apparaissent dans le lait sont
les bactéries lactiques,
Coliformes, butyriques, propioniques et de putréfaction.
La flore microbienne du lait cru est très diversifiée. Selon son
intérêt, elle se divisé en 03 groupes:
1 · : , , , (, .)
2 3 · : ,
· La flore potentiellement
pathogène : E. coli, staphylocoques .salmonelles,
Listeria monocytogenes, brucelles, mycobacteruim.... .
(Berodier Antoine ,2005)
5. :
5-1. Bactéries lactiques :
Ce groupe inclut les bacilles et les coques, qui peuvent
former des chaînes de différentes longueurs, mais qui ne forment
jamais de spores. Les bactéries lactiques sont des anaérobies
facultatifs. La plupart d'entre elles sont tuées lorsqu'on les chauffe
à 70°C.
Les bactéries lactiques préfèrent le
lactose comme source de carbone. Elles fermentent le lactose en acide lactique.
La fermentation peut être pure ou impure.
Les bactéries lactiques ont besoin de composés
organiques de l'azote pour leur croissance. Elles l'obtiennent de la
caséine du lait en la décomposant à l'aide des enzymes
protéolytiques. Toutefois, la capacité de décomposition de
la caséine varie beaucoup d'une espèce à l'autre.
(Guiraud J-P, 2003)
5-2. Les bactéries butyriques :
Les bactéries butyriques sont très
répandues dans la nature. On les trouve dans le sol, sur les
végétaux, dans le fumier, etc. Elles infectent facilement le
lait. Le fourrage et l'ensilage mal stockés, infectés par de la
terre, peuvent contenir un nombre extrêmement élevé de
spores de bactéries butyriques. Comme conséquence, le lait peut
devenir fortement infecté par ces organismes. Les bactéries
butyriques sont des micro-organismes anaérobies sporogones à une
température optimale de 37°C. Comme le lait contient de
l'oxygène, elles s'y développent mal, mais elles
prolifèrent dans le fromage où il existe des conditions
anaérobies.
On peut distinguer le mobile Clostridium butyricum,
un groupe contenant des fermenteurs du lactose et lactate, du Clostridium
tyrobutyricum, qui fermente les lactates (sels lactiques) et peut
provoquer une fermentation butyrique tardive. La bactérie
précédente peut provoquer une fermentation butyrique aussi bien
précoce. (Bylund Gosta, 2000)
5-3. Bactéries coliformes :
Les bactéries coliformes sont des
anaérobies facultatifs à une température de 30 à
37°C. On les trouve dans les intestins, dans le fumier, le
sol, l'eau infectée et sur les
Végétaux. Elles fermentent le lactose en acide
lactique et autres acides organiques, en dioxyde de carbone et en
hydrogène, et décomposent les protéines du lait, ce qui
donne un goût et une odeur atypiques. Certaines bactéries
coliformes sont également responsables de la mammite. Les
bactéries coliformes peuvent provoquer de sérieux
problèmes dans la fabrication du fromage. Outre le fait de donner une
odeur atypique, la formation relativement importante de gaz crée une
texture indésirable à un stade précoce.
Dans les contrôles systématiques de la
qualité bactériologique. Si le contrôle
révèle des bactéries coliformes dans le lait et les
canalisations en aval du pasteurisateur, c'est un signe d'infection qui indique
qu'il faut améliorer les procédures de nettoyage et de
désinfection. Si le contrôle ne révèle aucune
bactérie coliforme, on peut considérer que les procédures
de nettoyage des équipements sont satisfaisantes. (Guiraud J-P,
2003)
À la fin du 19e siècle, on a reconnu E. coli
comme un indicateur déterminant de la qualité de l'eau potable
sur le plan bactériologique. C'est en effet la seule
espèce du groupe des coliformes que l'on trouve exclusivement dans le
tractus intestinal des êtres humains et d'autres animaux à sang
chaud et qui est excrétée en grand nombre dans les
matières fécales. On a aussi établi à
l'époque que la plupart des genres appartenant au groupe des coliformes
totaux sont présents naturellement dans le sol, la
végétation et l'eau en plus des matières fécales et
ne constituent donc pas des indicateurs convenables de contamination
fécale. On a néanmoins utilisé les coliformes totaux comme
substitut d'E. Coli, principalement parce qu'il n'y avait pas de
méthodes routinières permettant de distinguer E. coli
des autres coliformes.
Ce n'est qu'au milieu du 20e siècle
qu'on a mis au point des méthodes plus spécifiques pour la
détection des coliformes thermotolérants (auparavant
appelés coliformes fécaux), qui incluent E. coli et
quelques autres espèces. Cependant, l'utilisation des coliformes totaux
était alors tellement répandue qu'elle n'a pas été
immédiatement remplacée par une détection de la
présence d'E. Coli, en dépit des limites
indiquées ci-dessus. (Richard J, 1983)
5-4. Les bactéries de
putréfaction :
Les bactéries de putréfaction produisent des
enzymes protéolytiques. Elles peuvent par conséquent
décomposer les protéines jusqu'à l'ammoniac. Ce type de
décomposition s'appelle la putréfaction. Certaines sont
utilisées dans l'industrie laitière, mais la plupart sont sources
de problèmes. Cette catégorie de bactéries comprend un
très grand nombre d'espèces, à la fois coques et bacilles,
qui sont aussi bien aérobies qu'anaérobies. Elles infectent le
lait par le fumier, le fourrage et l'eau. Beaucoup d'entre elles produisent
également la lipase, ce qui signifie qu'elles décomposent
également la matière grasse. (Bylund Gosta,
2000)
6. Flore pathogène :
Leur origine est variée : infection mammaire,
matériel de traite, ensilage, trayeur.......
Elle présente un danger pour le consommateur c'est la
cas de :Mycobacterium bovis, Bacillus cereus et des
espèces des genres Brucella , Salmonella et Listeria
Et en particulier listeria monocytogenes qu'est un
agent de toxi-infection. (Richard J, 1983)
6-1. Listeria monocytogenes :
La consommation des ensilages et l'une
des principales voies de transmission du germe aux animaux et par
conséquent chez l'homme. (Bourgeis C et Al, 1996)
La contamination du lait est irrégulière
(en moyenne, moins de 2 contrôles positifs par an), avec des
concentrations faibles en Listeria
monocytogenes (moins de 1 UFC/ml). L'étude des
correspondances entre les lystotypes isolés dans les laits de tank et
dans l'environnement indique que les principales sources de contamination sont
la peau des trayons, et plus en amont les fèces et les ensilages de
mauvaise qualité, dans lesquels on peut trouver des
concentrations très élevées.
(Sanaa M ,1993)
6-2. Staphylococcus aureus :
Les infections mammaires à staphylococcus
aureus constituent la principale source de contamination du lait à la
production. Cette bactérie est responsable d'une proportion importante
des mammites sub-cliniques et chroniques chez la vache laitière, et
d'environ un tiers des mammites cliniques.
D'autre part, ces infections sont parmi les plus
difficiles à guérir par l'antibiothérapie. Elles sont donc
très fréquentes. Les quantités de S. aureus
excrétées dans le lait des quartiers infectés peuvent
être considérables, (FIL, 1991).
6-3. Escherichia Coli :
La flore coliforme est banale dans le lait cru. Dans les
élevages, les déjections des bovins constituent
le principal réservoir de ces bactéries, en particulier de
l'espèce E. coli. Les laits produits dans de bonnes conditions
d'hygiène et correctement réfrigérés contiennent
généralement moins de 50 coliformes/ml (Sommellier et
Heuchel, 1999).
L'origine de cette contamination a été
étudiée il y a une vingtaine d'années, sur des laits de
mauvaise qualité bactériologique, dans lesquels la teneur en
coliformes peut être beaucoup plus Élevée. (Richard
J, 1983)
6-4. Les salmonelles :
Dans une enquête épidémiologique
conduite entre 1997 et 1999 sur les facteurs de risque de la contamination du
lait à la production .Une quarantaine d'élevages
ayant présenté des résultats positifs ont
été recrutés dans une population d'environ 1000
exploitations laitières livrant pour la fabrication de produits au lait
cru. L'évaluation des facteurs de risque de contamination du lait a
été réalisée à travers une enquête de
type cas témoin, comportant une série de
prélèvements dans l'environnement des exploitations pour la
recherche, la caractérisation (stéréotypie,
caractérisation moléculaire), et le dénombrement de
salmonelles. Les résultats confirment que les principales sources au
sein des élevages sont les déjections des bovins, et que le
portage et l'excrétion fécale ne sont pas systématiquement
liés à des antécédents de salmonelloses cliniques
dans les troupeaux. Dans une étude réalisée au
début des années 90 en Bretagne, des pourcentages d'animaux
excréteurs comparables, de l'ordre de 7 à 9 % par troupeau,
avaient été observés dans des élevages avec ou sans
antécédents de Salmonelloses (Morisse J-p et al,
1992)
7. les moisissures et levures :
Ces microorganismes sont moins
importants que les bactéries dans l'ensemble des problèmes
microbiologiques concernant le lait et produit laitiers.
Dans divers produit laitiers les levures peuvent provoquer
des fermentations gazeuses et des gouts indésirables ; c'est en
particulier le cas de la crème fermière. En ce qui concerne les
moisissures, elles n'ont pratiquement pas d'importance dans le lait liquide,
par contre, elles en ont beaucoup dans la plupart des autres produits
laitiers ; elles se développent en surface et dans les parties
internes aérées (Alais C ,1984)
7-1. Les levures :
Les levures sont des organismes unicellulaires de forme
sphérique, elliptique ou cylindrique. La taille des cellules de levure
varie considérablement.
La cellule contient du cytoplasme et un noyau clairement visible,
entouré d'une membrane nucléaire. Elle est protégée
par une paroi et une membrane cellulaire perméable qui laisse entrer les
nutriments et sortir les déchets. La cellule contient une vacuole qui
sert de dépôt pour la nourriture de réserve et les
déchets avant leur évacuation de la cellule. Les globules gras et
les particules glucidiques sont noyés dans le cytoplasme. Le cytoplasme
comprend également les mitochondries, qui génèrent
l'énergie nécessaire à la croissance de la cellule, et les
ribosomes. (Alais C ,1984)
7-2. La moisissure :
Sa reproduction est similaire à celle des organismes
de la levure; la partie extérieure des hyphes se détache lors
d'un processus qui ressemble au bourgeonnement. La moisissure apparaît
sur la surface du lait fermenté sous la forme d'une fine couche
velouteuse blanche. Cette moisissure contribue à l'affinage des fromages
à pâte molle ou demi-ferme.
(Bylund Gösta, 2005)
Chapitre III : Brucellose
1. Brucellose :
La brucellose est une maladie infectieuse et contagieuse
due à des bactéries du genre Brucella,
d'évolution aigue ou chronique, commune à de nombreuses
espèces animales et à l'homme et affectant principalement les
organes de la reproduction.la brucellose est une zoonose majeure à
déclaration obligatoire et d'un vice rédhibitoire dans
l'espèce bovine. Chez l'homme, elle est aussi dénommée
« fièvre de malte » ou « fièvre
ondulante »
Chaque espèce de Brucella infecte
préférentiellement un hôte donné :
- Brucella melitensis est typiquement
l'agent de la brucellose des petits ruminants ("mélitococcie") ; C'est
aussi l'espèce la plus pathogène pour l'homme.
- Brucella abortus cause l'
"avortement épizootique des bovins"
- Brucella suis qui infectent
principalement le porc. L'agent de la brucellose du lièvre.
- Brucella neotomae n'a
été isolé que sur des petits rongeurs muridés
(Neotoma lepida) des régions désertiques de l'Utah aux
Etats-Unis.
-Brucella ovis est l'agent de
l'"épididymite contagieuse du bélier"
-Brucella canis est responsable de la
brucellose canine. (Marcel Mazyoyer ,2007)
1-1. Historique :
David Bruce a isolé
en 1887 cette bactérie de la rate de soldats britanniques
décédés de la "fièvre de Malte" ou fièvre de
l'Ile. Ce germe reçut l'appellation de "Micrococcus
melitensis". Wright en 1897 démontra la présence
d'anticorps agglutinants dans le sérum des malades.
(Philippon A, 2003)
1-2. La brucellose en Algérie :
Un long silence épidémiologique a
été observé pendant plusieurs années (voir figure
04 et 05) jusqu'à l'apparition d'une poussée
épidémique de Brucellose en 1984 à Ghardaia dans le sud
Algérien avec plus de 600 cas cliniques dont 248 confirmés par la
sérologie à l'institut Pasteur d'Alger.
Un travail mené dans le cadre d'une enquête, montre
que la brucellose est loin d'être une infection localisée ou
sporadique comme le laissait supposer les rares données
bibliographiques. Ainsi donc, dans notre pays la brucellose animale n'a
été recherchée que lorsque l'homme en a été
le révélateur. En effet, le foyer de Ghardaia incita à une
enquête épidémiologique à l'échelle nationale
effectuée par la collaboration étroite entre les services
Médicaux et Vétérinaires.
Ce travail a été réalisé par un
groupe constitué de médecins et de vétérinaires
avec le soutient technique du laboratoire vétérinaire
régionale de Tlemcen équipé pour le diagnostique
sérologique et bactériologique. (Boudilmi B, Benhabyles,
1991)
Figure 04 : Evolution du taux
d'infection (brucellose bovine) 2000-2009
Source : DSA (2010)
Figure 05 : résultats
enregistrés dans la willaya de Tlemcen
Source: laboratoire
vétérinaires Mansorah Tlemcen 2009
et l'hôpital Tlemcen 2009/2010
2. Brucellose bovine :
La brucellose bovine est une maladie infectieuse et contagieuse,
transmissible à l'homme et à de nombreuses espèces
animales, due essentiellement à Brucella abortus, dont la
manifestation clinique la plus habituelle est l'avortement
("avortement épizootique").
- Brucella abortus affecte
naturellement les bovins, mais peut aussi affecter d'autres ruminants
domestiques (buffles, zébus, bisons, ovins et caprins ...) .la
brucellose bovine peut être aussi consécutive
à l'infection des bovins par B. melitensis ou B. suis.
Elle est aussi transmissible à l'Homme (Merial J
,2004)
2-1. Etiologie :
La brucella est une bactérie qui se
présente sous plusieurs formes : coccies de 0.5 u de
diamètre, forme ovalaire ou bacillaire, elle est immobile, gramme
négatif, les cultures de brucella sont faciles, le microbe n'est pas
exigeant mais se développe mieux dans les milieux contenant du liquide
amniotique, du bouillon de placenta, de la glycérine. (J-M.
Duplan, 1973)
2-2. Sources de l'infection :
La brucellose est la résultante
d'une contamination d'un bovin à un autre. La brucella a
été transmise par toutes les voies de l'inoculation
expérimentale.
La voie digestive où Ingestion d'eau de boisson, mais
surtout d'herbe pollué par les excrétions de vaches malades.
La voie cutanée et conjonctivale que la contamination doit
généralement avoir lieu. La peau des membres postérieurs
et de la mamelle constitue la porte d'entrée de la brucella .surtout si
elle est macérée, traumatisée par la présence de
bouses ou par contact permanent avec les matières renfermant de la
brucella. Dans la période de reproduction et la période la plus
dangereuse correspondant à la vidange de l'utérus gravide.
.Autres espèces animales : ovins,
caprins, suidés, chiens, ruminants sauvages... et d'un point de vue
général, toute espèce sensible infectée, peuvent
être la source de contamination d'un cheptel bovin. (J-M Duplan,
1973)
2-3. Modes de transmission :
Directe : contacts directs entre individus
infectés et individus sains lors de la cohabitation
(Notamment en période de mise-bas), ingestion,
contamination vénérienne. Elle peut se réaliser in utero
(naissance d'un veau)
Indirecte : par l'intermédiaire des
locaux, pâturages, véhicules de transport, aliments, eaux,
Matériel divers surtout matériel de vêlage.
Contaminés par les matières virulentes
(Merial J, 2004)
2-4. Facteurs de sensibilité et de
réceptivité :
Gestation : c'est un facteur important de
sensibilité. Une vache adulte contaminée hors gestation
Développera dans plus de 50% des cas seulement une
infection de courte durée spontanément curable.
Age : La période de sensibilité
maximale est atteinte après complet développement des organes
génitaux (maladie des animaux pubères). Les bovins pubères
peuvent rester infectés pendant toute leur vie, malgré la
réponse immunitaire qu'ils développent. Les jeunes, en revanche,
guérissent souvent de leur infection et ne développent qu'une
réaction sérologique discrète et transitoire.
(J-M. Duplan, 1973)
2-5. Pathogénie :
Les caractéristiques antigéniques
sont communes entre Brucella abortus,
Brucella melitensis et Brucella suis.
Les anticorps sont détectables, chez un bovin
pubère, 30 jours et 3 à 6 mois après infection. Ils
peuvent persister toute la vie de l'animal .Les délais
d'installation de l'HSR spécifique sont équivalents. Il est
possible de distinguer très schématiquement dans
l'évolution de l'infection brucellique deux périodes :
.La période primaire : suit la
contamination. Elle évolue en 3 étapes :
· La 1ère étape : correspond
à la multiplication des Brucella dans les noeuds lymphatiques
de la porte d'entrée.
· La 2ème étape est marquée,
au bout de quelques jours à plusieurs semaines, par la
dissémination
Lymphatique (prépondérante chez les bovins) et
sanguine (bactériémie discrète et fugace dans
l'espèce bovine où il est très difficile d'obtenir une
hémoculture positive) de la bactérie. Cette phase est
asymptomatique chez les bovins.
· La 3ème étape se traduit par la
localisation et la multiplication des Brucella en certains sites
sélectifs : les tissus lymphoïdes (notamment les noeuds
lymphatiques de la sphère génitale et mammaire), le placenta chez
les femelles gravides, les testicules et ses annexes (épididyme, etc.)
Chez le mâle; la glande mammaire et les bourses
séreuses et synoviales (bourses carpiennes) et certaines articulations.
Ces localisations peuvent s'accompagner de manifestations cliniques
La période secondaire : est
associée à un état de résistance de l'hôte
plus ou moins prononcé, liée au développement d'une
immunité. Toute fois, la guérison (élimination des
Brucella) est rare. Les Brucella ont la capacité de
résister à l'action des mécanismes immunitaires et se
maintiennent plusieurs années dans certains sites
privilégiés, notamment les noeuds lymphatiques une
réactivation peut être induite à chaque gestation et
l'infection placentaire peut alors provoquer un avortement et/ou induire une
excrétion bacillaire à l'occasion des mises-bas. Leur persistance
dans les bourses séreuses et articulations peut aussi
générer un hygroma ou une arthrite chronique. (Voir tableau
07) ( Merial J, 2004)
Tableau 07 : Symptômes de
brucellose chez les bovins : (J-M. Duplan, 1973)
Sexe
|
Symptômes
|
Femelle
|
l'avortement. Il peut se produire
à n'importe quel
stade de la gestation, mais plus
généralement vers le 6ème ou 7ème
mois.
Les eaux foetales peuvent apparaître troubles et parfois
néanmoins dans les 24 à 48 heures du fait des
lésions nerveuses secondaires à une hypoxie. Le non
délivrance
est fréquente après avortement (adhérences
utéro-choriales et fragilité des enveloppes),
mais elle peut être le seul symptôme lorsque
l'infection est ancienne.
|
mâle
|
Orchite chronique, vaginlite séreuse (hydrocèle),
abcès du testicule ou de l'épididyme
|
Chez les 2 sexes
|
L'arthrite chronique
Symptômes extra-génitaux (rares
chez les bovins, et associés à une évolution chronique) :
il peut s'agir d'hygroma (fréquent au genou) ou
d'arthrites (arthrites d'évolution chronique
ponctuées par des
poussées aiguës, siégeant surtout au grasset,
au jarret, parfois au genou ou à l'articulation coxo-fémorale)
|
2-7. Mécanismes de l'avortement :
Les Brucella se multiplient dans l'espace
utéro-chorial, entraînant une placentite exsudative et
nécrotique. Ces lésions provoquent un décollement
utéro-chorial et des adhérences fibreuses entre placenta et
utérus. Si ces lésions sont étendues, elles sont
responsables d'une interruption des échanges nutritifs entre la
mère et son foetus ; le foetus meurt d'anoxie et il y a avortement. Des
brèches peuvent également permettre le passage de Brucella
dans la cavité amniotique; les bactéries sont alors
ingérées par le foetus et provoquent une septicémie
mortelle donc là encore l'avortement. Si les lésions sont
limitées, l'infection placentaire est compatible avec la survie du
foetus. On peut alors observer la naissance à terme ou
prématurée (l'expulsion du foetus vivant peut être sous la
dépendance de modifications hormonales, consécutives aux
lésions placentaires) du produit. Mais, parfois, le nouveau-né
souffre de lésions cérébrales d'origine hypoxique
entraînant sa mort dans les 48 heures suivant la naissance. Par ailleurs,
les adhérences entre chorion et utérus provoquent des
rétentions placentaires chez les femelles infectées. Il est
à aussi qu'une femelle infectée n'avorte qu'une fois
(très exceptionnellement deux fois) (Merial J, 2004)
2-8. Le diagnostic de la brucellose :
Le signe majeur de suspicion est l'avortement
(quel que soit le stade de gestation) isolé ou en série
.la majorités mort d'un veau avec symptômes d'anoxie dans les 48
heures suivant la mise-bas.Fréquence anormale des rétentions
placentaires; hygroma.
2-8-1. Méthode de diagnostic
bactériologique :
Les examens microscopiques (coloration de Stamp), la culture
en milieux sélectifs et identification de genre et d'espèce
(éventuellement caractérisation du biovar).
- Diagnostic et dépistage
sérologiques : se pratiquent en routine par épreuve
à l'antigène tamponné (ou par ELISA sur sérums de
mélange (mélange des sérums de 10 vaches à
contrôler ou sérum dilué au 10ème dans du
sérum de vache saine).
- dans les laits : s'effectue par
l'épreuve de l'anneau sur le Lait (ou ring-test) ou par ELISA. Toute
réaction positive ou douteuse doit entraîner un examen
sérologique individuel de l'ensemble des bovins du cheptel. Lorsque des
résultats discordants sont observés ou lorsque des
réactions positives surviennent dans des cheptels indemnes en dehors de
tout contexte épidémiologique d'infection brucellique, il
convient de rechercher éventuellement la possibilité
d'éventuelles réactions par excès
- .Dépistage allergique :
l'intradermo-réaction à la brucelline. Ce test est
réalisé directement par le vétérinaire sur tous
les bovins de plus de 12 mois d'un cheptel où le doute demeure sur la
spécificité des réactions positives aux épreuves
sérologiques. Il se pratique, après
repérage du lieu d'inoculation et mesure du pli cutané, par
injection intra dermique au milieu de l'encolure de 0,1mL de brucelline. Tout
épaississement du pli cutané = 2 mm constaté 72 heures
après injection est considéré positif. Cette
épreuve souffre d'erreurs par défaut (seuls 60 à 80% des
bovins infectés réagissent) mais présente l'avantage
d'être spécifique (spécificité de 100%). Elle n'a de
valeur que lorsque l'interprétation est réalisée à
l'échelon du troupeau, et tout animal positif au test allergique et/ou
à une épreuve sérologique est considéré
brucellique. (FAO/OMS 1979)
- 2-9. Prophylaxie :
- Mesures offensives :
L'éradication de la brucellose bovine doit tenir compte
de plusieurs notions épidémiologiques essentielles : .Persistance
possible de l'infection durant toute la vie du sujet brucellique : impose un
dépistage des animaux infectés (malades et infectés
inapparents), leur isolement et leur élimination rapide vers la
boucherie. Des contrôles répétés sont
nécessaires. Lorsque le cheptel est trop infecté, il est
préférable de prévoir son élimination totale.
Rôle d'autres espèces dans le maintien de
l'infection: dans un élevage infecté, contrôler toutes les
espèces réceptives (par exemple, dans une exploitation bovine,
les chiens et les petits ruminants) et les éliminer s'ils sont reconnus
brucelliques.
- Mesures défensives :
N'introduire que des bovins en provenance de cheptels
présentant toutes les garanties sanitaires, avec quarantaine et
contrôle individuel (examen clinique et contrôle
sérologique).Maintenir le cheptel à l'abri de contaminations de
voisinage (pas de contact avec les animaux d'autres troupeaux, pâturages
et points d'eau exclusifs, matériel exclusif, pas de divagation des
chiens, pas de contact avec d'autres espèces sensibles) .
Hygiène de la reproduction : contrôle de la monte
publique, de l'insémination artificielle.
Désinfections périodiques des locaux. Isolement
strict des parturientes et destruction systématique des
placentas.Contrôle régulier des cheptels afin de dépister
précocement les premiers cas de brucellose. (J MERIAL
2004)
Chapitre IV : les mammites
1. définition :
La mammite est une Inflammation de la glande mammaire se
traduisant par la présence dans le lait de germes pathogènes et
de cellules d'origine sanguine ou mammaire, ainsi que par des modifications
physiques, chimiques et biochimiques de lait. (Marcel Mazyoyer
,2007)
2. Les différents types de mammites et
caractéristiques pathologiques:
Selon les stades d'évolution de la mammite, on
distingue :
2.1. Mammite latente:
Caractérisée par la présence de
microorganismes dans le lait. Elle ne s'accompagne d'aucun signe clinique, mais
elle peut occasionner une faible perte de production de l'ordre de 7 % et une
légère augmentation du taux cellulaire dans le lait.
2.2. Mammite sub-clinique :
Caractérisée par une baisse de la
sécrétion lactée de 10% et par une hyper leucocytose. La
vache apparaît en bonne santé, néanmoins certaines
modifications telles que mèches et grumeaux qui apparaissent en fin
d'évolution.
2.3. Mammite clinique:
Caractérisée par des symptômes visibles de
l'inflammation ainsi qu'un lait d'aspect anormal (coagulation, présence
de sang, décoloration), Des carences de sélénium et de
vitamine A et E entraînent une augmentation des nouvelles infections et
des cas de mammites cliniques. Le rôle du sélénium est
considéré comme important dans le cas des mammites infra
cliniques.
Des teneurs élevées des autres
éléments, comme l'iode par exemple réduisent la
résistance aux infections. (N'Diweni et al, 1991).
Tableau 08: Caractéristiques
des différents types de mammites (Jean Duval
2008) :
Type de mammite
|
Symptômes caractéristiques
|
Clinique aiguë
|
Inflammation de la mamelle, fièvre de plus de
39C°, sujet faible et déprimé, manque d'appétit.
Rendement laitier baisse drastiquement. Suit souvent le vêlage et, de
façon moins grave, le tarissement.
|
Clinique suraiguë
|
Quartier enflé, chaud, rouge, douloureux. Le lait passe
difficilement. Fièvre de plus de 41C°, la vache n'a pas
d'appétit, frissonne et perd du poids rapidement. La lactation est
souvent intérrompue.
|
Clinique subaiguë
|
Aucun changement apparent du pis, présence de caillots
dans le lait, surtout dans les premiers jets. Sujet bien portant.
|
Infra clinique
|
Aucun symptôme.15 à 40 cas pour un cas clinique.
Le lait est d'apparence normale. Le seul changement est la détection de
l'agent pathogène à l'analyse et l'accroissement du compte
somatique. Surtout causée par Staphylococcus aureus.
|
Chronique
|
Attaques cliniques répétées mais peu
fortes, généralement sans fièvre. Lait grumeleux,
quartiers enflés parfois. Le quartier peut devenir dur (indurations
fibreuses). Les traitements antibiotiques ne fonctionnent souvent pas.
|
Gangréneuse
|
Le quartier affecté est bleu et froid au toucher. La
décoloration progresse du bas vers le haut. Les parties
nécrotiques tombent du corps. La vache en meurt souvent.
|
Contagieuse
|
Mammite provoquée par des bactéries comme
Staphylococcus aureus et Streptococcus agalactiae, dont les
vaches infectées sont la source principale.
|
Environnementale
|
Mammite provoquée par des bactéries comme les
coliformes (E. coli, etc.), dont la source principale est un
environnement contaminé le plus souvent par du fumier.
|
3. Déroulement du processus infectieux:
Avant d'essayer de contrôler la mammite, il faut
considérer l'origine et le mode de transmission des micro-organismes qui
la provoquent. L'environnement (matières fécales, litière,
la peau de l'animal, etc.).(Figure 06, figure 07) abrite de nombreux organismes
qui peuvent provoquer la mammite (tableau 09).
L'hygiène générale des vaches et de leur environnement
immédiat ainsi que de bonnes pratiques, spécialement lors de la
traite, sont des moyens simples et efficaces pour contrôler la
transmission des mammites. (Michel A.et Wattiaux, 2000)
Etape 1 : La seule porte d'entrée
des micro-organismes pathogènes responsables de mammites sera le
trayon (figure 08), d'où l'intérêt de sa
surveillance particulière. A ce niveau les bactéries vont
déjà subir quelques agressions : - D'une part par
le renouvellement de la kératine des trayons favorisant leur
extériorisation - D'autre part par les attaques de cellules
immunitaires présentes dans le trayon
Etape 2 : Si les germes passent cette
première barrière protectrice, ils se développer dans la
citerne de la mamelle, (figure 09) cette croissance va être importants
compte tenu du fait que le lait est un excellent milieu de vie pour ces
micro-organismes. Cependant puisqu'ils ne sont pas encore en phase d'attaque,
nous qualifierons cette période de latente.
Etape 3 : Les cellules du
système immunitaire, provenant du sang circulant dans la mamelle et des
noeuds lymphatiques locaux, vont maintenant intervenir mais il y deux raisons
à ce phénomène : - Le grand nombreux
de pathogènes apparus après multiplication - Les
toxines qui auront été sécrétées par
certains organismes tels que les colibacilles
Etape 4 : Cette fois les
véritables cellules du système immunitaire vont intervenir, on va
donc rencontrer des leucocytes ou des globules blancs (figure 10). Plus
particulièrement les granulocytes neutrophiles vont phagocyter les
complexes formé² préalablement et débarrasser les
restes de la mamelle. (J.M Gourreau, 1995)
Figure 06: Les voies de transmission
des mammites (Michel A.et Wattiaux, 2005)
-
Figure 07: Les sources de
contamination : (J.M Gourreau, 1995)
Figure08: Les portes
d'entrées des pathogènes : (J.M Gourreau,
1995)
Figure09: Schéma
explicatif : (J.M Gourreau, 1995)
Figure 10: Développement des
mammites et mécanismes de défense de la vache.
(Michel A.et Wattiaux, 2005)
Tableau 09 : Principaux
micro-organismes impliqués dans les infections mammaires, leurs
caractéristiques et leur prévention :(Jean Duval
2008)
Espèce
|
Source
principale
|
Milieu de vie
|
Facteurs de propagation
|
Symptômes
|
Streptococcus
agalactiae
|
Vaches infectées
|
Quartier infecté et pis seulement
|
Utilisation d'un gant commun.
|
Fièvre peu forte d'environ 24 heures.
|
Staphylococcus
aureus
|
Vaches infectées
|
Sur trayon anormal et pis, trayeuses, vagin, amygdales
|
Transmis par mains ou gant, pénètre durant la
traite.
|
Souvent très aiguë quelques jours après le
vêlage. Peut être fatale. Le quartier enfle et devient mauve.
Affecte tout le système rapidement. Dans la forme chronique,
durcissement du pis, sécrétion aqueuse, atrophie
éventuelle du quartier. Forme intermédiaire avec
sécrétion grumeleuse. Lait plus chaud que la normale.
|
Streptococcus dysgalactiae
|
Vaches infectées
|
Quartier infecté, blessé.
|
|
Enflamment prononcé du ou des quartiers infectés.
Lait très anormal. Fièvre forte dans un cas grave.
|
Streptococcus
uberis
|
Environnement contaminé
|
Sur la peau de la vache, la bouche, le sol
|
Lave-pis négligé,
séchage insuffisant,
manque de litière,
parc boueux.
|
En flemment prononcé du ou des quartiers
infectés. Lait très anormal. Fièvre forte dans un cas
grave
Affecte surtout les vaches taries et les génisses.
|
Escherischia coli
|
Environnement
contaminé
|
Sol, litière (copeaux et bran de scie), fumier, eau,
|
Stalle de vêlage sale,
manque de litière,
lave-pis inadéquat.
|
Souvent très grave. Peut mener à la perte du
quartier et parfois à la mort. Les sécrétions sont maigres
et jaunes, contiennent des grumeaux semblables à du son. Fièvre
élevée souvent.
|
Corynebacterium pyogenes
|
Certains insectes
|
Vallées humides, boisés
|
|
Réaction systémique prononcée à
cause des toxines produites par la bactérie. Souvent plus d'un quartier
est affecté. Ils deviennent durs, donnent une sécrétion
épaisse et puante semblable à du fromage et difficile à
sortir. Abcès par après qui crèvent et déchargent
un pus crémeux et perte de tissus.
|
4. Coûts des mammites :
Depuis que l'homme a domestiqué la
vache, les mammites ont toujours été présentes.
Malgré les progrès accomplis par les sciences modernes, elles
subsistent encore aujourd'hui dans la plupart des troupeaux. Les coûts
annuels des mammites dans le monde entier seraient estimés à 130
$/150 € par vache. Ces coûts représentent :
- La Perte de production de lait, par conséquent prix du
lait est réduite en raison des barèmes de paiement à la
qualité
- Les frais des traitements et des honoraires
vétérinaires, des pertes pour les laits jetés frais
- La Réforme des animaux infectés (Jean
Duval 2008)
5. Le diagnostic individuel des mammites :
5.1. Le diagnostic
symptomatologique :
Ce diagnostic repose sur la mise en évidence des
symptômes généraux, locaux et fonctionnels,
caractéristiques de l'inflammation de la mamelle. Il n'est pas inutile
de rappeler le rôle essentiel joué par l'éleveur dans le
diagnostic précoce des mammites. Il dispose pour ce faire de
différents moyens :
· L'examen des premiers jets.
· L'identification d'un changement de comportement de
l'animal, palpation lors de la préparation de la glande mammaire avant
la traite d'une modification de consistance d'un quartier,
· L'examen des systèmes de détection des
caillots de lait éventuellement installés sur le tuyau long de
lait ou plus souvent en bout de circuit (filtre). (Hanzen
,2000)
· La couleur de la peau de la mamelle. Elle est
généralement rose. Lors d'inflammation, elle peut devenir rouge.
Dans les cas de mammite gangreneuse, elle devient violacée et noire,
puis se forme un sillon disjoncteur limitant la partie
nécrosée.
5.1.1. Test du filtre :
Cette épreuve consiste à recueillir, avant
la traite, les premiers jets de lait de chaque quartier dans un
récipient réservé à cet usage et à en
examiner l'aspect. Le récipient peut être muni d'un filtre (petit
tamis, passoire à thé...) qui facilite la mise en évidence
de grumeaux, signes d'une inflammation et du passage dans le lait de facteurs
de coagulation. La recherche des grumeaux peut être facilitée par
la mise en place sur le tuyau long à lait de détecteurs en ligne
constitués d'un filtre amovible. (Jean Duval 2008)
5.1.2. Test
d'homogénéité :
Il suffit de recueillir quelques jets de lait dans un
récipient en verre (tube à essai, flacon à
prélèvement), de laisser reposer quelques minutes, puis
d'observer l'aspect, l'homogénéité et la coloration du
produit. On peut mettre en évidence un lait de couleur rougeâtre
contenant des caillots sanguins lors d'hémolactation ou de mammites dues
à des germes producteurs d'hémolysine. Lors de mammite à
entérobactéries, le produit de sécrétion ressemble
à de l'urine (ou de la bière) dans laquelle flotteraient quelques
grumeaux. Parfois, c'est un pus crémeux, verdâtre et
nauséabond qui est recueilli, lors de mammites à
corynebactéries, on peut ne trouver qu'un lait aqueux sans modifications
particulières. (Michel A.et Wattiaux, 2000)
5.2. Le diagnostic cellulaire :
Il repose d'une manière générale sur
la mise en évidence des conséquences cellulaires et/ou
biochimiques de l'état inflammatoire de la mamelle. (Jean Duval
2008)
5.2.1. Le dénombrement des
cellules du lait :
Les cellules présentes dans le lait sont pour la
majorité d'entre elles d'origine sanguine. Elles sont
représentées par les globules rouges (rares), les leucocytes
polymorphonucléaires neutrophiles surtout, acidophiles (rares),
basophiles (très rares), les leucocytes mononucléaires tels les
lymphocytes et les monocytes, les histiocytes, les macrophages et enfin les
cellules épithéliales, résultant de l'abrasion de
l'épithélium galactophore débris cellulaires ou les
bactéries par phagocytose.
Le comptage direct au microscope a été
délaissé au profit du comptage électronique plus rapide
réalisé sur le lait de mélange des quatre quartiers de
chaque vache du troupeau (CCI : Comptage Cellulaire Individuel),
réalisé dans le cadre du contrôle. (Hanzen
,2008)
5.2.2. Le système
Fossomatic :
Le système Fossomatic suppose la coloration
préalable de l'ADN des noyaux au moyen d'un colorant fluorescent, le
bromure d'éthidium,. La fluorescence rouge ainsi émise
après éclairement de la préparation au moyen d'une lampe
au xénon, est proportionnelle à l'ADN du noyau. Un
photomultiplicateur capte le signal fluorescent émis par les cellules et
le transforme en signal électrique. Ce système ne détecte
à peu près que les cellules inflammatoires puisque les amas de
caséine et les particules inertes ne fixent pas le bromure
d'éthidium. Les bactéries ont un ADN plus diffus qui émet
une lumière moins intense.L'appareil est calibré pour ne pas
enregistrer ces signaux de plus faible intensité. Ce système
permet l'analyse de 180 prélèvements par heure qui au
préalable doivent être homogénéisés par
agitation. (Schalm O.M et Lasmanis, 2008)
5.2.3 .Le test de la catalase :
L'action de la catalase des leucocytes et des
bactéries du lait sur le peroxyde d'hydrogène induit l'apparition
d'oxygène. La formation de 20, 30 et 40% de gaz correspondant
respectivement à la présence de 500000, 1.10 6 et 2 à 3.10
6 cellules par ml de lait. Cette méthode requiert assez bien de temps (3
heures environ) et un matériel assez coûteux. Par ailleurs,
après 24 heures de conservation, la formation de gaz
s'accroît. (Hanzen ,2008)
5.2.4. Le Californian Mastitis
test :
C'est une méthode sensible et rapide de
détection de lait anormalement riche en cellules. Elle a
été mise au point par SCHALM O.W et NOORLANDER D.O en 1957. C'est
une méthode simple qu'on peut pratiquer dans l'étable sur le lait
provenant d'un quartier, du mélange de lait des quartiers ou
mélange du lait de troupeau ,le principe consiste en un mélange
de lait et de teepol (détergent) en quantité égale pour
faire éclater les cellules dont les ADN nucléaires se
gélifient au contact de ce dernier. L'importance du gel est directement
proportionnelle au taux cellulaire du lait. Le pourpre de bromocrésol
(indicateur de pH) est souvent mélangé au réactif pour
faciliter la lecture. L'intensité de la réaction est notée
de- à +++ ou de 0 à 4. (Tableau 10). (Schalm et
Noorlander , 1957).
Tableau 10: Lecture de
notation du CMT et relation entre notation, comptage et lésions
mammaires (Schalm et Noorlander , 1957).
Réaction
|
Couleur
|
Notation
|
Résultats
|
Mamelle
|
PH
|
Taux cellulaire/ml (103)
|
Intensité de l'inflammation
|
Lésions
|
Aucun floculat
|
Gris
|
O ou -
|
6.5 - 6.5
|
200
|
Néant
|
Mamelle saine ou infection latente
|
Léger floculat transitoire
|
Gris
|
1ou+/-
|
6.6 - 6.7
|
200-500
|
Inflammation légère
|
Mamelle normale chez une vache à 7éme lactation
|
Léger floculat persistant
|
Gris violet
|
2 ou +
|
6.7 - 6.8
|
500-1000
|
Inflammation
D'origine traumatique ou infectieuse
|
Mammite sub clinique
|
Floculat épais adhérent
|
Violet
|
3 ou ++
|
6.8 - 7.0
|
1000-5000
|
Inflammation étendue
|
Mammite sub clinique et infection bien installée
|
Floculat type blanc d'oeuf, gélification
|
Violet foncé
|
4 ou +++
|
Plus de 7.0
|
Plus de 5000
|
Inflammation intense
|
Mammite clinique
|
6. Règles pratiques concernant
l'hygiène de la traite :
Des nombreux facteurs peuvent agir sur la qualité de votre
lait. Avec de bonnes routines de traite et un équipement de traite
adéquat, le risque de développement de cas de mammites sera
réduit de manière significative. (Voir tableau 11)
Tableau 11: Règles pratiques
concernant l'hygiène de traite (Serieys F et Al,
1983) :
|
Recommandé
|
Acceptable
|
A éviter
|
Lavage des mamelles
|
Lavette Individuelle pour le lavage et l'essuyage
|
Douchette et essuyage avec les serviettes individuelles de papier
|
Une même lavette pour plusieurs vaches.
-mamelles dégoulinantes à la pose des gobelets
Suppression du lavage
|
Elimination des premiers jets
|
Dans un récipient
|
Au sol en salle de traite
|
sur les mains.
au sol en étable entravée
|
Pose de gobelets
|
Immédiatement après le lavage
Pas d'entrée d'air
|
|
atteinte prolongée après lavage.
-Entré d'air important
|
Ordre de traite
|
Traite en dernier des vaches infectées (cas clinique en
comptage cellulaires élevé)
|
Un ou deux faisceaux supplémentaires en salle de traite
pour les vaches infectées.
|
Absence totale des Précautions
|
Fin de traite
|
Egouttage bref sans entrée d'air.
Dépose des gobelets par gravité après
coupure du vide
|
Suppression complète de l'égouttage.
Utilisation de système de décrochage
automatique.
|
Egouttage long avec entrée d'air.
Dépose par arrachage avec entrée d'air
-Longue sur traite.
|
Désinfection des locaux
|
Systématiquement après chaque traite par
trempage.
|
Utilisation de certains systèmes de pulvérisation
|
Pas de désinfection ou désinfection mal faite et
intermittente.
|
Autres
|
Raite en douceur
de modification brutale de la routine
|
|
Coups bruit et choc électrique.
Modifications brutales de la routine
|
Chapitre I : Matériels et
Méthode
1.Protocole de
travail :
La qualité du lait a été
évaluée par la réalisation de tests physico-chimiques (MG,
acidité Dornic densité).ces derniers été
effectuées par le laboratoire de la laiterie (El najahe maghnia) sur des
échantillons de lait cru prélevés aux différents
points critiques (points de vente non autorisés).
Le volet bactériologique et inflammatoire du lait a
été évaluée au terrain et sur des
échantillonnes prélevés chez les vendeurs non
autorisés par la réalisation de ring test ont
été effectuées par le laboratoire
vétérinaire Mansorah_Tlemcen et l'laboratoire universitaire
(département d'agronomie) concernant le diagnostique des mammites a
été réalisé sur terrain (ferme) sur des
échantillons de lait cru prélevés aux différents
point (3 zones dans la wilaya de Tlemcen).
1-1.Matériel
nécessaire :
- matériel de prélèvement (tubes à
essais stérilisés de 10 ml)
- lactodensimètre
- glacière avec de la glace pour la conservation des
échantillons
- l'eau
- des chiffons propres
- pissette
Pour les tests physico-chimiques, en plus du petit
matériel de labo (, béchers, pipettes de 1, 5 et 10 ml)
Les réactifs suivants ont été
utilisés :
- soude Dornic
- solution de bleu de méthylène à 5mg/100ml
- acide sulfurique
- alcool iso_amul(methyle_3_butomole)
-
-
- ( )
1-2. Mode opératoire :
Echantillonnage :
Les sites sont :
· 4 vendeurs non autorisés dans la ville de
Tlemcen
· 4 vendeurs non autorisés dans la ville de
Maghnia
· 4 vendeurs non autorisés dans la ville de Sabra
Les fermes :
· 2 fermes dans la ville de Tlemcen
· 4 fermes dans la ville de Maghnia
· 1 ferme dans la ville de Sabra
- Les analyses des différents paramètres
physico-chimiques réalisés au laboratoire de la laiterie
El-najahe.
- Le CMT réalisé sur place à la ferme et au
laboratoire pédagogique d'agronomie. Pour les échantillonnes de
lait cru prélevés aux différents points de vente non
autorisés.
- Le Ring test réalisé au laboratoire
universitaire et laboratoire vétérinaire Mansorah. Pour les
échantillons de lait cru prélevés aux différents
points de vente non autorisé.
2. Les mesures des différents
paramètres physico-chimiques :
2-1.Mesure de la
densité :
La détermination de la densité se
réalise en utilisant un aéromètre spécialement
adapté, que l'on appelle lactodensimètre, gradué à
la température de 20°C.
Le principe :
La densité est le rapport des masses
d'un volume de lait et d'un même volume d'eau à 20°C. Cette
masse résulte des diverses densités des constituants du lait :
eau, matière grasse, protéines, sucres, etc. La quantité
de ces différents constituants n'étant pas constante, la
densité du lait est donc variable. La matière grasse (MG) et la
matière sèche dégraissée (MSD) influencent
particulièrement sur la densité.
Mode opératoire :
- homogénéiser l'échantillon de lait
- verser dans une éprouvette de 500 ml
- plonger le thermo-lacto-densimètre avec un moment de
rotation
- attendre la stabilité
- la lecture de la valeur de densité se fait au bord
supérieur en fonction de la température
NB : Un lait mouillé a une densité
plus faible, d'autant plus proche de 1 que l'on a ajouté plus
d'eau.
Photo 01 : Mode opératoire
de lactodensimètre
2-2.Détermination de la matière
grasse :
Les dosages de la matière grasse doivent
être commencés le plus tôt possible. La méthode
employée pour la détermination de la matière grasse est
celle de Gerber .les résultats sont exprimés par convention en
grammes.
Principe: La méthode du Gerber :
Cette méthode est basée sur la dissolution des
éléments autres que la matière grasse par de l'acide
sulfurique avec addition d'une petite quantité d'alcool amylique qui
favorise le rassemblement de la matière grasse.
Procédé
opératoire :
- Placer 10 ml de lait cru homogénéiser
- ajouter 10 ml d'acide sulfurique dans le butyromètre
- introduire dans le butyromètre en mettant le point de
pipette inclinée au contact avec la base du col du
butyromètre.
- ajouter 1 ml d'alcool iso-amylique puis boucher le
butyromètre
- agiter jusqu'à obtenir un mélange
homogène.
- placer dans la centrifugeuse pendant 10 min
- lire directement la valeur de la matière grasse
2-3. Mesure de l'acidité
titrable :
L'acidité naturelle du lait est attribuable
à la présence de caséines, de substances minérales,
de traces d'acides organiques et de réactions secondaires dues aux
phosphates. L'acidité développée du lait est causée
par l'acide lactique et d'autres acides provenant de la dégradation
microbienne du lactose dans les laits altérés.
Le principe :
L'acidité titrable mesure la
quantité d'acide présente dans un échantillon de lait.
L'acidité potentielle titrée par l'hydroxyde de sodium en
présence de phénolphtaléine comme indicateur. On l'exprime
en pourcentage d'acide lactique.
Mode opératoire :
- Mettre la soude Dornic dans le récipient de
l'appareil
- Remplir la colonne graduée de soude Dornic .
- Prélever 10ml de lait et placer les dans un Becher
- Ajouter 3 gouttes de phénol phtaléine dans le
lait
- Verser goutte à goutte la soude dans le lait en remuant
doucement
- Attendre l'apparition d'une coloration rose pâle
persistant 10 secondes
Lire sur la colonne : le nombre de dixième de ml de soude
versé indique l'acidité du lait en degré Dornic .
L'acidité s'exprime en gramme d'acide lactique par
litre de lait. Dans la pratique on utilise souvent le terme « degré
Dornic ». Le degré Dornic (°D) est défini comme le
volume en dixième de millilitre (1/10) de NaOH (0,11 N) utilisé
pour titrer 10 ml de lait en présence de la
phénophtaléine. Ainsi 1 °D = 1 mg d'acide lactique dans 10
ml de lait, soit 0,1 g/1 ou 0,01 % d'équivalent acide lactique.
3. Les diagnostique de brucellose et mammites :
3-1. ring-test :
Le test de l'anneau ou ring-test est un test
immunologique de précipitation en milieu liquide utilisé
classiquement pour la détection de présence de brucellose
(photo02, photo03). Même si ce type de test est souvent supplanté
par d'autres méthodes plus performantes (test de wright), il
présente un intérêt historique et pédagogique car il
permet de concrétiser les notions de réaction spécifique
antigène-anticorps, de complexe immun et de zone d'équivalence.
Protocole :
· 1/Disposer 1 tube verticalement sur un bloc de pâte
à modeler.
· 2/Déposer 1 ml de lait cru
· 3/Déposer 1 goutte de l'antigène
· 4/ incubation pendant 1 h a 37C°
· 5/ mettre au froid au réfrigérateur pendant
24 h
A/Déposer 1 goutte de
l'antigène dans 1 ml de lait cru
B/ incubation pendant 1
h a 37C°
Photo 02 : Le test de
l'anneau
Résultats :
Lecture et interprétation :
Photo 03: Lecture et
interprétation du test de l'anneau
ï Si la crème est blanche = le lait est
Négatif
ï Si la crème est colorée = le lait est
Positif
3-2. California Mastitis Test :
La détection des mammites peut être faite en
observant les mamelles de l'animal. Si l'animal présente des blessures
ou un gonflement des mamelles, que le lait est anormal, c'est un cas de mammite
clinique. Le California Mastitis Test (CMT) est utilisé pour la
détection des mammites subcliniques(photo 04), invisibles à
l'oeil nu.
Pour la révélation, en plus de la
coloration obtenue par le mélange lait/teepool qui signale l'infection
des mamelles, on observe la formation d'un gel qui renseigne sur la
concentration en cellules somatiques dans le lait. S'agissant des tests que
nous avons réalisés, nous sommes limités à
l'observation de la couleur du mélange obtenu et à la
présence ou l'absence de formation d'un gel.
:
1) .
2) .
3) 2 3 -
4) , . . .
5) . 2 .
6) 3 .
7) 30 . .
Analyse des résultats :
1. Négatif = pas de réaction: le mélange
lait-solution de test conserve la même fluidité (jusqu'à
env. 250 000 cellules)
2. Légèrement positif = réaction 1 :
formation de stries visibles uniquement lorsque la palette est en mouvement
(jusqu'à 1,5 millions de cellules/ml).
3. Moyennement positif = réaction 2: nette formation d'une
couche visqueuse lorsque la palette est en mouvement. Malgré une surface
irrégulière, il est possible de faire couler le mélange
par portions (jusqu'à 5 millions de cellules /ml).
4. Fortement positif = réaction 3: formation d'une couche
de gelée qui reste collée au fond du récipient et qui ne
suit plus les mouvements de la palette. Il n'est plus possible de
déverser le mélange par portions (plus de 5 millions de
cellules/ml).
Photo 04: Lecture du test de CMT
Photo
05: cas d'une Inflammation de la glande mammaire
4. Analyse bactériologique :
4-1.Dénombrement des
coliformes :( totaux et fécaux) :
Le dénombrement des coliformes est effectué sur
milieu sélectif solide, le desoxycholate lactose AGR (DLA) (sa
composition et donnée en annexes)
Milieu de dénombrement des coliformes Il sera
incubé à 30°C pour la recherche des coliformes totaux et
à 44°C pour la recherche des coliformes fécaux.
Le principe :
Ce milieu contient 1 critère de différenciation
: le lactose dont la fermentation est révélé par le rouge
neutre. Il contient 2 inhibiteurs des bactéries Gram+ à faible
concentration : le désoxycholate (sels biliaires) et le citrate de
sodium
Mode opératoire :
1) Préparation de l'eau
physiologique :
A/ 9 g de NaCl + 1 l de l'eau distillée
B/
Introduire ensuite aseptiquement à l'aide d'une pipette en verre
graduée et stérile, 9 ml de l'eau physiologique dans les tubes
à essais C/
stérilisé les tubes dans l'autoclave 121 C° pendant 20
minutes
2) préparation et dilution de lait
:
A/ Introduire ensuite aseptiquement à l'aide d'une
pipette en verre graduée et stérile, 1 ml de lait testé,
dans un tube stérile contenant au préalable 9 ml de l'eau
stérile. Cette dilution est à 10-1
B/Introduire par la suite 1ml de la dilution 10-1
dans un tube à vis stérile contenant au
préalable 9 ml de l'eau physiologique : cette
dilution est à 10-2.
Au moment de la réalisation des dilutions
décimales, il est impératif de changer de pipettes entre chaque
dilution.
3)
Ensemencement :
L'ensemencement se réalisé au boite
pétri, chaque boite de pétri est ensemencée par 1 ml de
chaque dilution, puis ajouter 15 ml de gélose désoxycholate .
Puis mouvementé la
boite pétrie sous forme de 8 après laissé les boite de
pétri reposé (1h) Puis on tourne les boites.
4) l'incubation :
Les boites sont incubées 36 #177; 1 C° pour les
coliformes totaux et 44#177;1C°.
5) Lecture :
Colonies rouges ? bactéries lactose + ? présences
des coliformes
Photo 06 : des Colonies
rouges (les coliformes) après ensemencement
Chapitre II : Résultats et discussion:
A. Interprétation des
résultats :
'
1. Analyse physico-chimiques :
Synthèse des résultats physico-chimiques sont
présentés dans le Tableaux N° :12(Synthèse des
résultats physico-chimiques de lait cru):
1-1.la Densité :
Les résultats obtenus montrent que la densité
atteint son maximum de maximum de 1033 (Z3), son minimum de 1027 (Z3)
Zone 01 (Tlemcen) Sur les 25 échantillons :
Moyenne : 1029.36
Maximum : 1032
Minimum : 1028
Zone 02 (Maghnia) : Sur les 25 échantillons :
Moyenne : 1029.32
Maximum : 1033
Minimum : 1027
Zone 03 (Sabra) : Sur les 25 échantillons :
Moyenne : 1029.52
Maximum : 1032
Minimum : 1028
1-2. :
31 37/ . :12 ( - )
37 /, (2),
31 / (1, 2),
Zone 01 (Tlemcen) : Sur les 25 échantillons :
Moyenne : 34.08g/l
Maximum : 36 g/l
Minimum : 31 g/l
Zone 02 (Maghnia) : Sur les 25 échantillons :
Moyenne : 33.96 g/l
Maximum : 37g/l
Minimum : 31 g/l
Zone 03 (Sabra) : Sur les 25 échantillons :
Moyenne : 34.2 g/l
Maximum : 37 g/l
Minimum: 32 g/l
1-3. :
' , ' , 14 (1, 3) 18 (1, 2, 3) ;
(1, 2, 3).
01 () : 25 :
: 16.16
: 18
: 14
Zone 02 (Maghnia) : Sur les 25 échantillons
:
Moyenne : 16.04 D°
Maximum : 18 D°
Minimum : 15 D°
Zone 03 (Sabra) : Sur les 25 échantillons :
Moyenne : 16.28 D°
Maximum : 18 D°
: 14
12 : -
|
|
(/)
|
. ()
|
|
1
|
2
|
3
|
1
|
2
|
3
|
1
|
2
|
3
|
'
|
25
|
25
|
25
|
25
|
25
|
25
|
25
|
25
|
25
|
|
1032
|
1033
|
1032
|
36
|
37
|
37
|
18
|
18
|
18
|
|
1029.36
|
1029.32
|
1029.52
|
34.08
|
33.96
|
34.2
|
16.16
|
16.04
|
16.28
|
|
1028
|
1027
|
1028
|
31
|
31
|
32
|
14
|
15
|
14
|
|
1.2543
|
1.5470
|
1,2288
|
1.4696
|
1.5937
|
1.22474
|
0.9433
|
0.9780
|
1.0614
|
2/résultats du diagnostique de la brucellose et
mammites :
Les résultats sont représentés sur le
tableau N°13 :
2-1/Dépistage de la brucellose :
Les tests ont été réalisés sur
12 points de vente non autorisés sur l'axe Tlemcen, Maghnia,
Sabra ; Les analyses ont été réalisées sur 120
échantillons de lait de mélange.
Les résultats obtenus montrent l'absence de la brucella
dans les points de vente non autorisés dans les zones (Z1, Z3) dans 118
échantillons. Et 2 cas positifs chez le même vendeur non
autorisent dans la zone Z2 (Maghnia)
Tableau 13: Synthèse des
résultats (brucellose)
|
C1
|
|
C3
|
V1
|
V2
|
V3
|
V4
|
V1
|
V2
|
V3
|
V4
|
V1
|
V2
|
V3
|
V4
|
Nbre
des cas positifs
|
00
|
00
|
00
|
00
|
02
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
Nbre
Des cas négatifs
|
10
|
10
|
10
|
10
|
08
|
10
|
10
|
10
|
10
|
10
|
10
|
10
|
2-2/La détection des mammites :
Les résultats obtenus qui sont représentés
par le tableau N°14 :
Les résultats obtenus montrent l'absence de mammites
dans les points de vente non autorisés. Les tests ont été
réalisés sur 12 points de vente non autorisé sur l'axe
Tlemcen, Maghnia, Sabra. Nous avons enregistré un taux
élevé dans les points de vent non autorisés (Z2, Z3) de
type de mammite + (début d'infection).
Les résultats obtenus qui sont représentent par le
tableau N°12 indiquent le plus souvent :
Z1 : 50% réglementaires, 50 % début
d'infection
Z2 : 75 % réglementaires ,25 % début
d'infection
Z3 : 75 % réglementaires 25 % début
d'infection
Pour l'échantillonnes prélevées à la
ferme :
Les tests ont été réalisés sur 8
fermes ,24 vaches sur l'axe Tlemcen, Maghnia, Sabra ;
On enregistré un taux élevé des mammites
dans les fermes de zones Z2. Et un taux élevé des cas très
fort infection dans les fermes Z3.
Les résultats obtenus qui sont représentés
par le tableau N°12 :
Les fermes de zone Z1 : 67.85% réglementaire
,21.42% début d'infection
7.14 % mammites, 3.57 %
très fort infection
Les fermes de zone Z2 : 55.76 % réglementaire,
13.46 % début d'infection
9.61 % mammites, 5.76 %
très fort infection
Les fermes de zone Z3 : 68.75 % réglementaire
,18.75 % début d'infection
6.25 % mammites ,6.25 %
très fort infection
Tableau 14: Synthèse des
résultats(Mammites)
Zone
|
Les points de vente non autorisé
|
Les fermes (% par quartier)
|
Z1
|
Z2
|
Z3
|
Z1
|
Z2
|
Z3
|
Nbre
D'échantillons
|
04
|
04
|
04
|
07
|
13
|
04
|
Réglementaire
|
50 %
|
75%
|
75%
|
67.85%
|
55.76%
|
68.75%
|
Début d'infection
|
50%
|
25%
|
25%
|
21.42%
|
13.46%
|
18.75%
|
mammites
|
00
|
00
|
00
|
7.14%
|
9.61%
|
6.25%
|
très forte infection
|
00
|
00
|
00
|
3.57%
|
5.76 %
|
6.25%
|
3/Résultats bactériologique :
3-1/Les coliformes totaux est
fécaux :
Concernent les coliformes, Les
résultats obtenus qui sont représentés par le tableau
N°14:
Nous avons enregistré une valeur maximum de 4
×103 germe/ml dans la zone Z1pour les coliforme Totaux et
minimaux de 0.2× 103 germe/ml aussi dans la zone Z1et pour les
coliformes Fécaux, enregistré une valeur maximum 9 ×102
germe/ml dans la zone Z2 et minimaux3×102 germe/ml
aussi dans la zone Z2.
Tableau 15: Synthèse des
résultats microbiologique (nombre des colonies coliformes totaux et
fécaux dans la dilution 10-2)
|
|
C1
|
|
C3
|
Les coliformes Totaux
|
max
|
4×103
|
3.5 ×103
|
3.5× 103
|
moyenne
|
3.3×103
|
3.1×103
|
2.9×103
|
min
|
0.2×103
|
3.6×103
|
2.2×103
|
Les coliformes
Fécaux
|
max
|
7×102
|
9×102
|
6×102
|
moyenne
|
5.33×102
|
6.66×102
|
5×102
|
min
|
4×102
|
3×102
|
4×102
|
B. Discussion :
1. Analyse
physico-chimique :
1-1. La densité :
Figure 11 : diagramme
présente mesure de la densité
Les normes de l'arrêté interministériel
du 18/08/1993 exigent de 130-1034 de densité (J O
1993).
Par contre l'office a réduit cette mesure à 1028,
vu que le lait collecté à travers les centres, ne peut pas
atteindre 1034.
Tenant compte de ces normes on peut dire que :
Sur les 75 échantillons testés, la mesure de la
densité a permis de mettre en évidence la pratique frauduleuse du
mouillage du lait (ajout d'eau).
Ce qui explique des valeurs de densité inferieur à
1030 pour ces échantillons.
La densité du lait varie entre 1027 et 1033 pour les
échantillons de lait prélevés aux différents
points.
Sur la figure 11 ; 44 % des échantillons
testés inferieur de 1030, non conformes aux normes. Les résultats
que nous avons obtenus, peuvent être expliqués par un mouillage de
la part de certains éleveurs et les vendeurs. Effet à un
écrémage spontané (extraction de la matière grasse)
effectué au niveau des fermes, la densité varie aussi selon la
période de lactation et la richesse en M.G. Ce qui nous permet de dire
que la densité et la matière grasse restent deux
paramètres fondamentaux pour déterminer la valeur réelle
d'un lait pur.
1-2. La teneur en matière
grasse :
Figure 12 : diagramme
présente la teneur en matière grasse
Selon les normes nationales et internationales, le lait doit
avoir 34 g/l de MG.
Après une présentation des résultats, nous
avons remarqué :
Sur les 75 échantillons testés, la mesure de la
matière grasse a permis de mettre en évidence la qualité
nutritionnelle du lait.
Les résultats des analyses de mesure de matière
grasse réalisées sur le lait démontrent une bonne
qualité pour la totalité des échantillons,
La matière grasse du lait varie entre 31 et 37 pour les
échantillons de lait prélevés aux différents
points.
Nous avons remarqué sur figure 12 que parmi 75
échantillons, 90% des échantillons des valeurs supérieur
ou égale de 33 g/l. Un minimum de valeur de matière graisse
enregistré au la zone de Tlemcen et Maghnia, Un maximum de valeur de
matière graisse enregistré dans la zone de Maghnia et Sabra
Sur les 25 échantillons testés dans la zone de
Tlemcen : 8% des échantillons des valeurs inferieur de 33 g/l. On
a enregistré une moyenne =34.08 et par un maximum de valeur =36 g/l et
minimum de valeur =31
Sur les 25 échantillons testés dans la zone de
Maghnia : 16% des échantillons des valeurs inferieur de 33 g. on a
enregistré une moyenne =33.96 et par un maximum de valeur =37
Et minimum de valeur =31.
Sur les 25 échantillons testés dans la zone de
Sabra: 8% des échantillons des valeurs inferieur de 33 g. on a
enregistré une moyenne =34.2 et par un maximum de valeur =37
Et minimum de valeur =32.
La différence entre les différents
échantillons : cela est dû à la ration donnée
à l'animal ainsi que la période saisonnière.
1/Le stade de lactation peut avoir aussi une influence sur le
taux des butyreux. Les taux les plus faibles se situent pendant la
deuxième et le troisième mois de lactation et plus
élevés en début et surtout en fin de lactation.
2/Une alimentation rationnelle des animaux conditionne le bon
rendement laitier, et peut avoir une influence plus ou moins significative sur
la teneur de certains composants et donc sur la qualité du lait
(Alais C, 1984).
1-3. l'acidité titrable :
13 : '
La réglementation suivie au sein de l'unité
d'acidité est de 16-18 D°.Les valeurs obtenues, dans la
majorité sont toutes conformes à la norme, L'acidité
titrable du lait varie entre 14 et 18 D ° pour les échantillons de
lait prélevés aux différents points.
16 18 , ' . ( ).
' .
3 .
Certains vendeurs d'après notre enquête ne disposent
même pas d'un moyen de refroidissement du lait. Dans ce cas ils vont
utiliser des modalités traditionnelles, le lait sera donc
conservé dans des bidons de collecte.
La température augmente et le lait peut être
un siège d'une prolifération microbienne intense. Le
problème de transport dans des conditions mauvaises, peut crée
des agitations au niveau du lait et par frottement la température tend
à s'élever, ceci favorise l'évolution de la flore
bactérienne (bactéries acidifiants) qui risque fort d'augmenter
l'acidité du lait. (Lmens, P 1985)
2. Diagnostique de la brucellose et mammites :
2-1. :
14:
120 , 2 .
.
', .
' = 0.016.
14 =1.66 % (0.9% 2010)
. ' .
2-2. :
15: () ()
8 12 , ' , , .
' 12 :
( ') : .
15 () : ' 62.5 % 37.5 % '
8 ,24 ' , , ; 13 .
. ' , ( ) (
' ). '. ' ' .
15 : 24 08, 5 .
; 07 02 01
: 13 5 3
: 04 1 1 .
3 (, , )
' . ' ', .
3. Analyse bactériologique :
3-1. les coliformes Totaux et
Fécaux :
Figure 16 : Diagramme de
résultats microbiologique (nombre des colonies coliformes totaux et
fécaux
Vue la charge microbienne importante dans les
échantillons, les coliforme Totaux et fécaux qui font partie de
contamination.
D'après le figure N° 16 : les coliforme
Totaux ont atteint une valeur maximale 4 ×10 3 germes/ml
observé à la zone Z1, est les coliformes fécaux ont
atteint une valeur maximale 9×10 2 germes/ml
Dans la zone Z2
Ils sont capables d'avoir des effets néfastes sur le lait
et indiquent une contamination d'origine fécale, les produits
résultants ont un gout désagréable. La présence de
ces germes dans le lait indique clairement que le lait à
été contaminé par des matières fécales au
cours de la traite ou de l'absence d'hygiène au niveau de pointe de
vente.
Il est important de dire que ce lait pourrait renfermer aussi des
germes pathogènes qui constituent un danger pour le consommateur de lait
à sont état cru.
Les coliforme Totaux atteigne une valeur minimale 0.2
×10 3 germes/ml observé à la zone Z1, est les
coliformes fécaux atteigne une valeur maximale 3 ×10 2
germes/ml dans la zone Z2.La charge faible comparé avec les d'autre
échantillon due à la disponibilité de
réfrigérateurs chez les vendeurs
Conclusion :
La consommation du lait cru, Repose essentiellement sur la
qualité bactériologique et physico_chimique du lait cru, pour
mieux consommer ce produit, il est important de veiller sur une qualité
meilleure depuis le traite jusqu'au stade du produit fini.
En comparant la qualité du lait à travers les
différentes zone d'étude. Nous avons constaté que le lait
des trois zones ne répondent pas du tout aux normes et le
problème majeur reste le mouillage ainsi le temps de conservation de
lait sont la utilisation des réfrigérations et le problème
d'hygiène.
Notre étude concerne les caractéristiques
physico-chimiques du lait cru aux points de vente non autorisés , a
permis de tirer certaines remarques :
- Concernant la densité et le teneur en matière
grasse ainsi que l'acidité titrable, il a été
remarqué, que la majorité des échantillons
prélevés répondu aux normes, alors que ce n'est pas le cas
pour la densité, de plus les résultats pour la diagnostique de la
brucellose, celle à été mis en évidence chez
même vendeur à 2 cas, et donne les risque brucellique pour le
consommateur.
- Concernant les infections mammaires ,50 % des
échantillons testés ont répondu atteintes. donne ce
prologue peut nuire économiquement à tous les éleveurs de
vache laitières ainsi qui au consommateur. Alors que l'analyse de la
flore coliforme (fait sur lait vendu).
Nous recommandons :
- Eviter la consommation du lait et produits laitières non
pasteurisé (brucellose).
- Sensibilise les éleveurs à utiliser le CMT pour
la diagnostique des mammites chez leur cheptel laitière
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Tableau 01: Résultat des analyses
physico_chimiques du lait cru de centre de Tlemcen
|
Dté
|
MG (g/l)
|
A.T (°D)
|
1
|
1029
|
33
|
16
|
2
|
1028
|
33
|
16
|
3
|
1029
|
34
|
17
|
4
|
1030
|
36
|
14
|
5
|
1031
|
34
|
16
|
6
|
1030
|
35
|
17
|
7
|
1029
|
34
|
16
|
8
|
1030
|
35
|
16
|
9
|
1029
|
33
|
16
|
10
|
1030
|
36
|
16
|
11
|
1028
|
35
|
17
|
12
|
1028
|
34
|
16
|
13
|
1030
|
36
|
17
|
14
|
1028
|
33
|
16
|
15
|
1030
|
34
|
14
|
16
|
1031
|
34
|
17
|
17
|
1029
|
33
|
16
|
18
|
1028
|
34
|
15
|
19
|
1028
|
33
|
15
|
20
|
1028
|
33
|
17
|
21
|
1029
|
31
|
16
|
22
|
1032
|
36
|
17
|
23
|
1030
|
31
|
17
|
24
|
1032
|
36
|
16
|
25
|
1028
|
36
|
18
|
Tableau 02 : résultat des analyses
physico_chimiques du lait cru de centre de Maghnia
|
Dté
|
MG g/l
|
A.T (°D)
|
1
|
1028
|
35
|
15
|
2
|
1030
|
32
|
15
|
3
|
1029
|
36
|
15
|
4
|
1032
|
35
|
17
|
5
|
1028
|
34
|
17
|
6
|
1028
|
36
|
16
|
7
|
1029
|
33
|
15
|
8
|
1029
|
33
|
16
|
9
|
1030
|
32
|
16
|
10
|
1029
|
33
|
18
|
11
|
1028
|
31
|
16
|
12
|
1030
|
37
|
17
|
13
|
1028
|
34
|
15
|
14
|
1028
|
35
|
15
|
15
|
1029
|
35
|
18
|
16
|
1029
|
34
|
17
|
17
|
1030
|
34
|
16
|
18
|
1028
|
33
|
16
|
19
|
1030
|
36
|
17
|
20
|
1032
|
31
|
16
|
21
|
1029
|
33
|
15
|
22
|
1033
|
33
|
16
|
23
|
1028
|
36
|
17
|
24
|
1032
|
34
|
15
|
25
|
1027
|
34
|
15
|
Tableau03 : résultat des analyses
physico_chimiques du lait cru de centre de Sabra
|
Dté
|
MG g/l
|
A.T (°D)
|
1
|
1031
|
32
|
18
|
2
|
1030
|
33
|
16
|
3
|
1030
|
34
|
16
|
4
|
1029
|
35
|
17
|
5
|
1030
|
35
|
15
|
6
|
1028
|
35
|
16
|
7
|
1028
|
34
|
16
|
8
|
1029
|
34
|
17
|
9
|
1031
|
33
|
16
|
10
|
1029
|
34
|
18
|
11
|
1031
|
33
|
17
|
12
|
1029
|
34
|
15
|
13
|
1031
|
34
|
17
|
14
|
1029
|
34
|
16
|
15
|
1031
|
36
|
17
|
16
|
1028
|
37
|
15
|
17
|
1029
|
34
|
15
|
18
|
1032
|
33
|
17
|
19
|
1031
|
35
|
16
|
20
|
1028
|
33
|
17
|
21
|
1029
|
35
|
15
|
22
|
1028
|
35
|
16
|
23
|
1028
|
36
|
17
|
24
|
1029
|
32
|
14
|
25
|
1030
|
35
|
18
|
Tableau 05 : Résultat de test de CMT
(les vendeurs non autorisé)
|
|
A
|
B
|
C
|
D
|
|
Tlemcen
|
|
|
|
|
1
|
T1
|
--
|
--
|
--
|
--
|
2
|
T2
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3
|
T3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
4
|
T4
|
--
|
--
|
--
|
--
|
|
Maghnia
|
|
|
|
|
5
|
M1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
6
|
M2
|
--
|
--
|
--
|
--
|
7
|
M3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
8
|
M4
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
Sabra
|
|
|
|
|
9
|
S1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
10
|
S2
|
--
|
--
|
--
|
--
|
11
|
S3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
12
|
S4
|
-
|
-
|
-
|
-
|
(-): Réglementaire (+) : mammites
(--) : Début d'infection (++) :
très forte infection
Tableau 06 : Résultat de test de CMT
(dans les fermes)
|
N°
|
A
|
B
|
C
|
D
|
Tlemcen
|
|
|
|
|
|
Ferme 1
|
1
2
3
4
|
-
- -
-
|
-
-
-
-
|
-
--
--
-
|
--
-
-
-
|
Ferme2
|
1
2
3
|
--
-
-
|
+
-
--
|
++
-
+
|
-
-
--
|
Maghnia
|
|
|
|
|
|
Ferme3
|
1
2
|
-
-
|
-
-
|
-
-
|
-
-
|
Ferme4
|
1
2
3
4
5
6
|
+
-
+
--
--
-
|
++
-
-
-
+
-
|
-
--
--
-
-
-
|
--
-
-
-
-
-
|
Ferme5
|
1
2
|
-
+
|
-
+
|
-
-
|
-
-
|
Ferme6
|
1
2
3
|
++
-
-
|
++
--
-
|
-
-
-
|
--
-
-
|
Sabra
|
|
|
|
|
|
Ferme7
|
1
|
-
|
-
|
--
|
-
|
Ferme8
|
1
2
3
|
+
-
-
|
--
-
-
|
-
++
-
|
--
-
-
|
A : le pis avant droit C : le
pis avant gauche
B : le pis arrière droit
D : le pis arrière gauche
(-): Réglementaire
(+) : mammites
(--) : Début d'infection
(++) : très forte infection
Tableau 07: résultats microbiologique
(nombre des colonies coliformes totaux et fécaux dans la dilution
10-2)
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Z1
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Z2
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Z3
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Nbre
Des échantillonnes
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E1
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E2
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E3
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E1
|
E2
|
E3
|
E1
|
E2
|
E3
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Les coliformes
Totaux
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39
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40
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20
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26
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35
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32
|
22
|
31
|
35
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Les coliformes
Fécaux
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5
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7
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4
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9
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3
|
8
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5
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6
|
4
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