II.2.2.2 : TAUX D'INTERET APPLIQUE EN FRANCE
La banque centrale a le choix entre plusieurs objectifs. Il
s'agit des objectifs quantitatifs de monnaie et de crédit ou des
objectifs du taux de change. Les autorités monétaires visent un
bon niveau de taux d'intérêt, de croissance de la masse
monétaire, un bon niveau d'allocation de ressources financières
et celui du taux de change.
Graphique 2.2 : Evolution du Taux
d'intérêt en France
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Source: SFI DU FMI 2007, EUROSTAT 2009
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La baisse du taux d'intérêt telle que
observée dans ce graphique correspond à une politique
monétaire expansionniste, le crédit devenant facile,
l'activité économique doit tendre vers l'expansion.
De 1990 à 1999, le franc français était
utilisé et à partir de fin 1999, l'Euro est devenue la monnaie
unique de l'Union Européenne.
En 1990, le taux d'intérêt était au niveau
de 9.55% et le taux d'intérêt a baissé à 9.07% en
1991. Cette baisse entraîne une augmentation de la masse
monétaire, une injection des liquidités.
En 1992, le taux d'intérêt a atteint le pic de la
période d'analyse avec 9.56%, ce niveau permet de ponctionner une
quantité de la masse monétaire en circulation et le crédit
devenant cher.
De 1992 à 1997, le taux directeur de la banque de
France a baissé de manière interrompue en passant de 9.56%
à 3.15% en 1997. Cette politique monétaire visait à la
progression de l'activité économique en France qui stagnait dans
cette sous période.
En 1998, le taux d'intérêt est
élevé à 3.28% pour contrôler la masse
monétaire.
Avec la venue de l'Euro, la politique monétaire est
décidée par la BCE, le taux directeur est autour de 1% en 2007 et
2008.
II.2.2.3 : LE TAUX DE CHOMAGE EN FRANCE
Le taux de chômage est élevé plus dans la
zone euro qu'Etats-Unis parce que la priorité des objectifs
diffèrent dans les deux économies. Les américains sont
hostiles au chômage et les européens s'inquiètent plus
à l'inflation. La BCE en régulant la politique monétaire
européenne met d'abord l'accent sur la stabilité des prix avant
d'envisager la croissance économique.
La population active de la France revendique à son
gouvernement des bonnes conditions sociales, et pour ce faire, elle se
manifeste par des grèves.
Graphique 2.3 : Evolution du Taux de chômage en
France
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Source: Statistiques financières du FMI 2007, Eurostat
2008
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Le taux de chômage de la population active en France est
en moyenne de 10,23% pour la période considérée.
De 1990 à 1994, le taux de chômage a
augmenté en passant de8.9 en 1990 à 12.5% en 1994. Le niveau le
plus élevé est observé en 1994 pour la période
d'analyse.
De 1994 à 1995, le taux de chômage baisse de
12.5% à 11.6% en 1995. Cette baisse corrobore la reprise de
l'activité économique en France.
En 1996, la reprise n'étant pas soutenue, le taux de
chômage ricoche à 12.1% et atteint 12.3% en 1997.
La perte d'emploi accélère la récession
de l'économie française.
De 1997 à 2001, le taux de chômage
décroît en passant de 12.3% à 8.8% respectivement. C'est en
2001 que la France enregistre le niveau le plus bas du taux de
chômage.
De 2001 à 2006, le taux de chômage se stabilise
autour de 9% et le chômage étant contra-cyclique à
l'emploi, les années de baisse de chômage correspondent à
celles où les emplois sont florissants.
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