0. INTRODUCTION
Actuellement le monde connait plusieurs mutations dans tous les
domaines en général et sur le plan socio-économique en
particulier, où nous vivons une crise financière et une
croissance rapide de la population mondiale. C'est ainsi que l'Organisation
Mondiale de la Santé fait la promotion de l'utilisation du planning
familial dans le monde surtout dans les pays à économie fragile
(pauvres) et les Pays en Voie de Développement (PVD).
I. ETAT DE LA QUESTION
Le problème de planification familiale ne concerne pas
seulement la République Démocratique du Congo en
générale et la ville de Lubumbashi en particulier, mais concerne
bien d'autres pays pauvres et ceux en voie de développement. Ce qui a
poussé messieurs Hibrahim Tengete, Kasongo Musau et Ngoy Kisula
à mener respectivement des études
sur : « La femme et santé »1(*), « La
problématique du planning familial dans la santé
communautaire »2(*), et « La problématique du planning
familial dans la commune de Rwashi »3(*) avec comme conclusion que la problématique de
la planification familiale occupe la première position dans la
santé communautaire en Afrique, et que 37,3 % de femmes avaient un
niveau d'études secondaires que celui universitaire, 30,5 % des cas
utilisés les préservatifs, enfin 31,1 % de couples
utilisés le préservatif comme méthode contraceptive et
42,2 % de femmes avaient un niveau secondaire et 35,7 % de sexe masculin
avaient un niveau universitaire.
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de notre sujet n'est
pas un fait de hasard, il est parti d'un constat fait dans le quartier
Kilobelobe où nous habitons.
Avec la situation économico-sociale déplorable, les
couples ne cessent de donner naissance chaque année, tout en ignorant
les dangers qui guettent leurs enfants, leurs femmes et voire leurs
communautés.
Sans distraction par manque parfois de
l'électricité, la seule activité reste le sexe parce
qu'en Afrique les enfants sont une richesse dit-on.
L'intérêt de notre sujet est focalisé sur les
connaissances de la population sur les notions de planning familial dans notre
communauté.
3. PROBLEMATIQUE
Le planning familial est très important dans les pays
à économies faible et ceux en voie de développement pour
répondre à certains problèmes démographiques, socio
- culturels et sanitaires.
Pour ce faire, notre travail sera centré sur les questions
suivantes :
- La population du quartier Kilobelobe est - elle suffisamment
informée sur les notions de planning familial ?
- Quels sont les dangers que coure la population ignorante sur
les notions de la planification familiale ?
- Quels sont les avantages que tirent les couples utilisant les
méthodes de contraception ?
4. HYPOTHESE
Face à la problématique, nous émettons les
hypothèses suivantes :
- Les populations du quartier Kilobelobe seraient suffisamment
informées sur les notions de la planification familiale ;
- Les dangers que courent les populations de kilobelobe en
matière du planning familial seraient les grossesses
indésirables, les avortements volontaires ou criminels avec risque
d'emporter les femmes qui portent ces grossesses ;
- Les avantages que tirent les couples informés sur le
planning familial sont les grossesses désirées,
l'amélioration de la santé de la mère, de l'adolescent, de
l'enfant et de l'homme en diminuant la mortalité et morbidité
materno - infantile de l'homme.
5. OBJECTIFS
5.1. OBJECTIFS GENERAUX
Les objectifs généraux que nous nous fixons pour
notre travail sont les suivants :
- Vérifier le niveau de connaissance de la population de
Kilobelobe sur les notions de la planification familiale ;
- Amener les jeunes garçons et filles nouvellement
mariés sous informés à changer leur mode de vie de
mariage.
5.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Eclairer les couples stériles sur le chemin à
suivre ;
- Aider à lutter contre les avortements criminels
(clandestins) par la sensibilisation ;
- Eduquer les jeunes gens enfin qu'ils se préparent
à la vie des futurs parents responsables ;
- Sensibiliser les populations de Kilobelobe sur l'importance de
la planification familiale.
6. METHODOLOGIE
Pour la réalisation de ce présent travail, nous
nous sommes servis de la démarche prospective, avec comme type
d'étude descriptive transversale.
L'observation directe, l'interview et l'analyse documentaire nous
ont servi comme techniques de récolte des données pour la
rédaction de la charpente théorique ainsi que les calculs
statistiques.
7. DELIMITATION DU SUJET
Le quartier Kilobelobe comme cadre de recherche, fait parti de
la comme de Kampemba, dans la ville de Lubumbashi.
Notre travail va du 10 mars 2010 au 26 juin 2010 soit 3 mois
et 16 jours.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Excepté l'introduction et la conclusion, notre travail
est subdivisé en deux grandes parties qui sont : - La
première partie, qui parlera des considérations théoriques
avec 3 chapitres ;
- La seconde partie, qui analysera les
résultats obtenus sur le terrain avec en son sein 3 chapitres.
PREMIERE PARTIE
CONSIDERATIONS THEORIQUES
CHAPITRE I : LES GENERALITES
1.1. Définition des concepts de base
1.1.1. Problématique : Ensemble des questions
posées par un sujet précis4(*) ;
1.1.2. Planification :
programmation
Est la programmation d'actions et d'opérations à mener dans un
domaine précis, avec des objectifs précis, des moyens
précis et sur une durée (et des étapes)
précise(s)5(*) ;
1.1.3. Familiale : de la famille ;
1.1.4. Quartier : Chacune des régions
administratives dans lesquelles une ville est divisée. Région que
l'on habite dans une ville ;
1.1.5. Commune : Division territoriale,
administrée par un maire assisté du conseil municipal
1.1.6. Ménage : Administration des revenus
domestiques ; ensemble des soins, des travaux des la maison6(*).
1.2. Objectifs de la planification familiale
1.2.1. Problème démographique (objectif
économique)
Il existe des zones où la densité de la
population est telle que l'objectif démographique est justifié
pour des raisons de survie (comme le Bengladesh). Dans ce cas, un effort majeur
est demandé au pays, effort qui dépasse de loin des ressources de
seul Ministère de la Santé. Une approche agressive, pas toujours
justifiée, a parfois été prônée pour tous les
pays en développement.Les densités sont
hétérogènes dans les PVD, et un accroissement substantiel
de la population a pu s'accompagner d'une réduction paradoxale de la
fréquence des famines.
1.2.2. Problème socio - culturel (objectif :
bien-être social)
On peut distinguer deux situations :
- Communautés urbanisées
(industrialisées, modernes). La famille est une unité de
consommation. L'enfant consomme sans participer à la production. On
observe, en même temps, une augmentation des aspirations pour les
enfants.Chaque enfant coûte, et il y a une tendance à limiter le
nombre d'enfants (qualité versus quantité). La régulation
des naissances est dans ce cas un besoin ressenti.
- Communautés rurales (agricoles, traditionnelles)
La famille est une unité de production. Un enfant est
une richesse. Il existe une culture favorisant la fécondité.
Si on pose la question à une jeune femme concernant
l'espacement des naissances :
A « combien d'enfants voulez -
vous ? », elle répondra
« beaucoup ».
A « quand voulez - vous votre prochain
enfant ? »Elle répondra « dans trois
ans » (nécessaire pour assurer la survie de l'enfant
précédent : notion de grossesse externe).
Dans la vie traditionnelle, les méthodes (allaitement
naturel à la démarche, séparation conjugale après
la naissance, ou autres pratiques) assurent cet espacement.
Le nombre de naissances attendues au maximum est alors
d'environ 8 enfants (environ 25 années de fécondité
féminine ; trop ans d'intervalle entre chaque naissance).
La mortalité infantile étant
élevée, pour voir arriver un enfant à l'âge adulte,
deux naissances étaient nécessaires. Il fallait 8 enfants par
couple pour voir 4 enfants arriver à l'age adulte.
Donc, il s'agit d'une valeur adaptée aux conditions de
vie : mère nécessaire à son enfant pendant deux ans,
mortalité élevée.
Dans une situation de développement, on observe une
diminution de la mortalité et un rejet progressif des méthodes
traditionnelles d'espacement des naissances. Il y a une diminution de l'espace
entre deux grossesses et plus d'enfants arrivent à l'âge
adulte.
Les valeurs culturelles traditionnelles ne sont plus
adaptées aux conditions nouvelles (inadaptation eu changement). La prise
de conscience est faible (migration du surplus de population vers les villes,
vers les communautés urbanisées). Ici, la régulation des
naissances est un besoin réel mais pas un besoin ressenti.
1.2.3. Problème sanitaire (objectif
santé)
- Communautés urbanisées
· Avortements provoqués : Ils sont
très fréquents dans les communautés urbaines pauvres
(Amérique latine). C'est une expression externe du conflit entre
grossesse non désirées (conditions socio - économiques) et
incapacité d'y trouver une solution (ignorance des
procédés contraceptifs, législation anti - abortive). Les
conséquences physiques et psychologiques seront fonction du niveau du
conflit : morbidité et mortalité élevées
(mère)
· Troubles psycho - sociaux dus aux grossesses non
désirées (mères et enfants)
- Communautés rurales
· Risque des grossesses pour la mère en fonction
de son âge (<20 ans, >35 ans).
· Risque des grossesses pour la mère en fonction
du nombre de grossesses.
· Risques dus aux grossesses trop
rapprochées :
? Pour la mère, diminution des ?réserves ?
(reconstruction des réserves dépend de l'espacement des
grossesses et des capacités alimentaires de
récupération) : fer (anémie), calcium
(ostéo-malacie), capacité fonctionnelle du muscle
utérin.
? Pour l'enfant, arrêt de la lactation.
1.2.4. Conséquences pour l'organisation du service
de santé
Selon la nature des objectifs, les programmes de PF auront une
structure différente.
1.2.4.1. Dimension politique
- Pays à politique opposée au PF : Centrer
les activités l'aspect sanitaire (autres aspects inacceptables).
- Pays à politique PF : Participer activement aux
activités (mieux le programme set intégré aux
activités de santé et plus on lui conserve un caractère
humain).
1.2.4.2. Dimension socio - culturelle
- Communautés urbaines : L'objectif essentiel est
de répondre à un besoin ressenti de limitation des naissances.
Services spéciaux acceptables en vue des activités
intégrées dans la PMI (consultations de PF, éducation
sexuelle à l'école, consultations prénuptiales, etc.).
- Communautés rurales : L'objectif essentiel est
l'espacement des naissances (santé physique de la mère et
allaitement suffisamment long de l'enfant). L'acceptabilité demande une
intégration dans les services de santé généraux et
les activités de PMI en particulier7(*).
CHAPITRE II : LA PLANIFICATION FAMILIALE
2.1. Définition : La
planification familiale ou planning familial
est l'ensemble des moyens qui concourent au contrôle des naissances, dans
le but de permettre aux femmes et donc aux familles de choisir à quel
moment elles auront un enfant.
2.2. Historique : Le terme
« planning familial » vient de l'anglais family
planning. Ce terme semble être introduit pour la première
fois de manière officielle dans les années 1930 où le
British National Birth Control Association (Association Britannique
pour le Contrôle des Naissances) prend le nom de Family Planning
Association, appellation à la connotation plus positive
Par extension, on nomme
planning familial ou centre de planification
familiale les lieux qui mettent à disposition ces moyens et qui
informent sur leur mise en oeuvre.
Les centres de planification informent sur la
contraception et l'
interruption
volontaire de grossesse (dans les pays où elle est
autorisée), orientent vers les médecins et partenaires,
pratiquent des tests de
grossesse8(*).
2.3. Importance
2.3.1. Chez les femmes
On pourrait empêcher le quart des morts maternelles,
sauvant ainsi la vie de près de 150.000 femmes par an, si on
évitait toutes les grossesses non souhaitées en pratiquant
largement la planification familiale
La pratique de la contraception sauve la vie des
femmes :
1° En évitant un avortement dangereux. Une
contraception efficace empêche les grossesses non souhaitées,
qu'on interrompe souvent par des avortements dangereux. Les avortements
dangereux causent chaque année près de 80.000 morts
maternelle.
2°
En limitant
l'exposition aux risques posés par la grossesse et l'accouchement.
Une grossesse non souhaitée expose inutilement les femmes à des
risques de santé, notamment en l'absence de bons soins
d'obstétriques.
3°
En limitant les
naissances aux tranches d'âge les plus vigoureuses. L'enfantement est
moins dangereux pour les femmes entre 20 et 40 ans.
4°
En limitant le
nombre de naissances. Les femmes qui ont quatre enfants ou plus courent
infiniment plus de risques.
Beaucoup de femmes recherchent de nouvelles
possibilités pour améliorer leur existence -- l'occasion de
prendre elles-mêmes leurs décisions en matière de
procréation, d'améliorer leur éducation et de jouer des
rôles autres que celui de mères
La planification familiale et les programmes de planification
familiale peuvent aider les femmes à avoir davantage de choix.
1°
Les femmes qui
ont accès à une planification familiale de bonne qualité
peuvent faire des choix de procréation. Pour certaines femmes, la
maîtrise de leur fécondité ouvre la voie à d'autres
choix et occasions importants.
2°
La planification
familiale aide les femmes à retarder la procréation, ce qui leur
permet de terminer leurs études. Si les jeunes femmes sexuellement
actives ne pratiquent pas la contraception, elles courent un risque que les
jeunes hommes ne connaissent pas : elles tomberont enceintes et devront
abandonner leurs études ou ne pas se scolariser.
3°
Les familles qui
ont moins d'enfants ont plus de chances d'éduquer leurs filles autant
que leurs fils. Quand les familles ont moins d'enfants, elles
répartissent en général leurs ressources de façon
plus uniforme entre garçons et filles.
2.3.2. Chez les enfants
La planification familiale sauve la vie d'enfants. En
permettant aux femmes d'espacer leurs grossesses d'au moins deux ans et de
limiter leurs accouchements à leurs meilleures années de
procréation, la pratique de la contraception offre d'importants
avantages aux enfants tout comme aux femmes elles-mêmes.
La pratique de la contraception est souvent l'une des mesures
les plus efficaces par rapport aux coûts dont on dispose pour
améliorer la santé des nourrissons et des enfants.
1°
La planification
familiale peut assurer un intervalle d'au moins deux ans entre les
naissances. Un espacement de plus de deux ans entre les naissances aide les
femmes à avoir des enfants en meilleure santé dont les chances de
survie sont majorées de 50 %.
2°
Quand les femmes
limitent les naissances à leurs meilleures années de
procréation, elles ont des enfants en meilleure santé. Les
femmes de moins de 20 ans et de plus de 40 ans risquent plus que les autres
d'avoir des enfants qui meurent en bas âge.
3°
L'espacement des
naissances aide à assurer que les enfants reçoivent une bonne
alimentation au sein. L'allaitement au sein sauve la vie d'environ 6
millions d'enfants par an.
2.3.3. Auprès de la population
Les programmes de planification familiale peuvent aider toute
la population, mariée ou célibataire, à se protéger
contre le VIH/SIDA et d'autres infections sexuellement transmises, et à
éviter les grossesses non souhaitées.
Chaque jour, 16.000 personnes sont infectées par le VIH
et près d'un million d'êtres sont atteints d'autres IST. La
réduction de la diffusion des IST sauverait de nombreuses vies et
allègerait la charge qui pèse sur les systèmes de soins de
santé.
1°
Les programmes de
planification familiale aident la population à éviter les IST
Ils offrent des moyens de communication, d'éducation et de conseils qui
encouragent l'adoption d'un comportement sexuel moins dangereux, y compris le
report de l'initiation sexuelle, la monogamie et l'emploi du condom.
2°
Les programmes
qui encouragent un comportement sexuel moins dangereux peuvent être de
bons investissements de santé publique. Les gouvernements et les
prestataires de soins de santé pourraient réaffecter des
ressources pour répondre à d'autres besoins de santé,
d'éducation et de développement9(*).
CHAPITRE III : CONTROLE DES NAISSANCES
Le contrôle des naissances a fait l'objet, depuis
le début du
XXe siècle,
de diverses politiques visant à la réduction du
taux de
fécondité, notamment par le biais de la contraception.
Celle-ci est définie par l'
Organisation
mondiale de la santé (OMS) comme « l'utilisation d'agents,
de dispositifs, de méthodes ou de procédures pour diminuer la
probabilité de
conception
ou l'éviter ».
3.1. Définition étymologique
Le terme contraception a pour origine:
· contra: contre
· (con) ception, du
latin conceptio, de concipere: concevoir: formation d'un nouvel être,
donner naissance.
La contraception désigne uniquement les
procédés temporaires et réversibles, sinon il s'agit de
stérilisation :
castration,
vasectomie ou
ligature des
trompes. Outre la contraception et la stérilisation, les politiques
de contrôle de naissances, parfois liée à une conception
malthusienne,
procèdent aussi par incitations (fiscales, économiques,
politiques, etc.).
3.2. Origine
La contraception de l'Antiquité à Malthus
3.2.1. La contraception de l'Antiquité à
Malthus
Déjà chez les
Mésopotamiens
(1600 av Jésus Christ), les femmes utilisent des pierres pour ne pas
concevoir : elles choisissent des pierres ovales ou arrondies qu'elles
introduisent dans le
vagin, le plus loin possible,
c'est la méthode
intra-utérine.
En
Égypte, le
Papyrus Ebers prescrit
plusieurs recettes contraceptives, composée d'
excréments de
crocodile, de
natron, de
miel et de
gomme arabique. On
dit que les premiers
préservatifs
masculins seraient égyptiens, confectionnés avec des
intestins de petits animaux
(chats...). Selon certains auteurs, il existerait aussi, dans les papyrus
Egyptiens, des écrits disant que
Ramsès aurait
fait distribuer à la population des contraceptifs pour limiter la
surpopulation et les
risques de
famine.
De leur côté, les
Araméennes de
confession hébraïque utilisent, sur le conseil du
rabbin (IIe siècle
ap.J.C), le moukh, une éponge placée dans le vagin qui
empêche le
sperme d'atteindre l'
utérus.
[2]
Les
grecs et les
romains ont quant
à eux utilisé l'
avortement et l'
infanticide en cas
d'échec des
drogues et des
amulettes.
Les Gaulois quant à eux n'avaient pas ce
problème.
Des écrits de l'
Antiquité
préconisaient aux femmes de sauter plusieurs fois après la
relation sexuelle afin de faire sortir un produit composé de
glaire et de
sperme, évitant ainsi
la
fécondation.
Soranos
d'Éphèse décrit la pratique de l'
avortement et la
confection d'un tampon qui empêche l'ascension du
sperme, en parlant des
éponges du
Levant,
réputées pour leur souplesse et leurs capacités
d'absorption. Ces éponges, dénommées
« mignonnettes », étaient toujours utilisés
au
XXe siècle.
Il aura fallu attendre le
XVIe siècle
pour voir apparaître le premier
préservatif
à base d'herbes, inventé par
Gabriele
Falloppio. On expérimentera également, à cette
époque, différentes injections
intra-vaginales. De
manière générale, on préfère alors parler
d'étreintes réservés et de manoeuvres
post-coïtales.
En
1661,
Madame de
Sévigné parle, dans ses « Lettres à sa
fille » d'utiliser des «
restringents »
ou de faire chambre à part.
3.2.2. Du malthusianisme au XXIe siècle
Au
XIXe siècle,
Thomas Malthus
constate que la courbe des naissances dépasse la courbe des
subsistances. Craignant la
surpopulation, il
prône le recours à un contrôle des naissances qui
n'empêcherait pas le plaisir.
La politique de contrôle des naissances mise en oeuvre
dans divers pays a suivi différentes finalités et
différents moyens. Elle a ainsi pu aller de pair avec l'
eugénisme
(notamment
sous le
nazisme) ou avec des méthodes de
stérilisation
contraintes (Japon, Etats- Unis, Suède, Allemagne nazie,
Pérou sous
Fujimori dans les
années 1990, etc.). D'autre fois, elle a plutôt incité
à des comportements permettant une baisse du
taux de
fécondité, notamment via le droit ou l'économie.
D'autres pays ont au contraire mis en place une politique nataliste, visant
à l'augmentation de la fécondité (notamment la France sous
la
Troisième
République, ainsi que l'
Italie fasciste ou l'
Allemagne nazie).
L'explosion de la démographie au
XXe siècle,
la
population
mondiale passant de 1,6 à 6 milliards d'habitants de 1900 à
2000, a cependant favorisé le soutien aux politiques de contrôle
des naissances.
Dès la fin du
XIXe siècle,
les politiques de contrôle des naissances deviennent populaires, en
particulier dans les pays anglo-saxons, mêlant plusieurs facteurs, dont
la crainte d'une explosion des naissances des populations des Etats
colonisés, la
popularité des thèses
eugénistes,
mais aussi les progrès de la
laïcité
et du
féminisme, qui
affirme le droit à disposer de son corps.
Après la
Seconde guerre
mondiale, les méthodes contraignantes (en particulier les
programmes
de stérilisations contraintes) ont perdu de leur
légitimité en même temps que l'
eugénisme,
bien que certains programmes aient été continués (aux
Etats-Unis jusqu'aux années 1960, au Pérou dans les années
1990). Les Etats ont eu alors tendance à procéder via des
incitatifs non contraignants, sous le nom de
planning familial,
à l'exception notable de l'
Inde et de la
Chine. L'aspect contraignant
des méthodes de contrôle des naissances a été
dénoncé en particulier dans les années 1980, certains
auteurs soulignant la continuité entre les méthodes mises en
oeuvre par des régimes démocratiques et celles utilisées
par des régimes
totalitaires
[4].
Dans le même temps, les
fondamentalismes
religieux et le mouvement «
pro-vie »
critiquaient ces politiques.
La promotion de la maîtrise des populations (en partie
soutenue par des organisations internationales comme l'
OMS)
a mené à déployer la contraception dans des pays à
économie fragile et à population en forte
croissance
après la
révolution
agricole (augmentation de la capacité à nourrir les
populations) et la révolution médicale (déploiement
international de médicaments, de règles d'hygiène et de
pratiques réduisant sensiblement la
mortalité).
Ces politiques ont été initiées dès les
années 1950 par l'
Inde et le
Pakistan, et continueront,
de manière brutale en
Chine et en Inde, lors des
années 1980. En Inde,
Sanjay Gandhi, le fils
du Premier ministre
Indira, fait ainsi
réprimer les populations récalcitrantes, tandis que
Deng Xiaoping met en
oeuvre, en 1979, la «
politique
de l'enfant unique ».
Ces deux pays,
les plus
peuplés du
XXe siècle,
ont en effet eu massivement recours à la contraception, à
l'avortement et à la stérilisation afin de limiter la croissance
de leur population. Ainsi, dans le canton chinois de
Linyi (province de
Shandong), une campagne de
stérilisations et d'avortements forcés a affecté 7000
femmes en
2005. Les fonctionnaires du
planning familial
ont voulu rectifier de force les mauvais chiffres de la natalité dans
cette région. Le sommet est atteint en 1983, avec plus de 50 millions de
personnes concernées, par des moyens très divers (16 millions de
femmes stérilisées et 4 millions d'hommes; 14 millions
d'avortements; 18 millions d'insertions de dispositifs intra-utérins).
Dans certains cas, la contraception forcée a aussi été
employée comme au
Tibet.
La scolarisation, l'accès aux soins, l'augmentation de
la durée du célibat des
femmes et l'
urbanisation
réduisent la natalité. Dans de telles conditions, la plupart des
populations adoptent un
taux de
natalité proche du taux
occidental. En
général, les politiques de contrôle des naissances auraient
cependant eu un effet modéré, malgré les fonds
engagés dans les années 1970. Au
Brésil, la baisse
du taux de fécondité a ainsi eu lieu en l'absence de programme de
planning familial, occasionné par la hausse du niveau d'
éducation des
femmes. Ailleurs, elle a pu avoir eu lieu avant la mise en oeuvre des
politiques de contrôle des naissances.
3.3. Méthodes de contrôle des naissances
3.3.1. Méthodes naturelles
La méthode d'Ovulation Billings est une méthode
de régulation des naissances naturelle. Le qualificatif "naturelle" est
à opposer à "artificielle" et à "contraceptive".
Une méthode naturelle est une méthode
basée sur l'observation par la femme, en âge de procréer,
des signes que son corps lui transmet et qui lui permettent de savoir où
elle en est dans son cycle menstruel. Les principales méthodes
naturelles sont :
3.3.1.1. La méthode Ogino, dite du
calendrier, du nom du docteur japonais qui le premier a constaté, dans
les années 1930, que les règles se produisent environ deux
semaines après l'ovulation. Cette méthode est approximative et de
moins en moins utilisée. Malheureusement, elle est encore la
référence en matière de méthodes naturelles, ce qui
les discrédite.
3.3.1.2. La méthode des
températures ne renseigne la femme sur sa période
féconde qu'à posteriori, après l'ovulation
détectée par la montée de la température basale du
corps. Elle ne permet pas en particulier de renseigner la femme sur sa
période pré-ovulatoire. Elle nécessite donc une
période d'abstinence d'autant plus longue que les cycles sont longs. En
périodes d'allaitement ou de pré ménopause, cette
méthode est de peu d'aide. Par ailleurs, des dosages hormonaux
effectués en clinique par les Drs Billings sur de très nombreuses
femmes, ont mis en évidence que la température n'est pas le signe
qui corrèle le mieux avec l'ovulation, mais la glaire cervicale. Un
décalage de plusieurs jours a pu être constaté entre le
jour d'ovulation et la montée de la température basale du corps.
La méthode sympto-thermique aussi appelée Méthode d'Auto
Observation (M.A.O.) utilise plusieurs signes (glaire cervicale,
température, toucher du col, douleurs, ...) pour établir la
période féconde.
3.3.1.3. Les Drs Billings ont
expliqué pourquoi l'utilisation d'autres signes en conjonction avec
celui de la glaire cervicale n'est pas recommandée. L'expérience
de nombreuses monitrices de la méthode d'ovulation Billings qui ont
reçu des femmes utilisant une méthode multi-signes, est
qu'effectivement trop de signes perturbent l'interprétation de ces
signes "plus ou moins" corrélés avec l'ovulation. La
méthode d'Ovulation Billings utilise le signe de la glaire cervicale, et
uniquement celui-ci, pour permettre à tout moment à la femme de
savoir si elle est en période féconde ou non. En périodes
pré- et post-ovulatoires, la sensation de sécheresse ressentie
à la vulve lui indique qu'elle est inféconde. Un premier
changement lui indique qu'elle "débute" sa période
féconde.
A aucun moment, les méthodes naturelles
n'interfèrent sur les mécanismes naturels de la
fécondité. Celle-ci est vécue, acceptée et
assumée comme un don exceptionnel fait à la femme. Le cycle
naturel de la fécondité n'est donc jamais contrarié. Rien
n'étant fait pour agir contre la conception (racine du mot
contraception), les méthodes naturelles ne peuvent donc être
qualifiées de contraception naturelle. Les méthodes naturelles ne
présentent par ailleurs aucun risque pour la santé de la
femme.
3.3.2. Les méthodes artificielles
Elles perturbent d'une façon ou d'une autre le
déroulement naturel du cycle de la fécondité :
modification des taux d'hormones dans le sang qui empêche l'ovulation,
action sur l'oeuf fécondé pour l'empêcher de se nider dans
l'utérus, préservatif qui empêche les spermatozoïdes
d'aller à la rencontre de l'ovule, ... Généralement, ces
méthodes nécessitent soit une médication, soit
l'implantation d'un dispositif intra-utérin (stérilet qui est en
fait le p La contraception agit non seulement au niveau physique mais aussi
psychologique de la femme. Avec la pilule, par exemple, la femme n'a plus de
variation hormonale dans le sang. Elle a le sentiment "d'être bien
réglée", mais en fait, du point de vue hormonal elle n'a plus de
cycle. Sa féminité s'en trouve diminuée.
Les conséquences de ces méthodes,
dénoncées par de nombreux couples venus s'initier à la
méthode Billings sont un relâchement dans les relations
conjugales, une vie de moins en moins partagée et le risque de discorde.
La fécondité est vécue comme une contrainte, l'enfant
souvent comme un gêneur. L'échec de la contraception,
(c'est-à-dire une grossesse inattendue) peut conduire à avoir la
tentation de recourir à un avortement. Parmi les 200 000 avortements
pratiqués chaque année en France, une grande majorité est
due aux multiples ratés des méthodes contraceptives (oubli de
pilule, prise d'aspirine avec un stérilet, préservatif mal
utilisé ou défectueux, ...).
Les méthodes artificielles, outre ces multiples
conséquences sur la vie du couple, peuvent faire courir des risques
physiques à la femme. Les dangers des pilules, stérilets, ...,
sont bien connus du corps médical mais sont peu diffusés. Les
couples sont laissés dans l'ignorance10(*).
0. Contraceptifs oraux combinés à faible
dose
Les femmes qui emploient des contraceptifs oraux avalent
chaque jour une pilule pour empêcher la grossesse. Les contraceptifs
oraux combinés renferment des hormones analogues aux hormones naturelles
que contient le corps de la femme - un oestrogène est un progestatif.
Egalement appelés pilules combinées, pilules contraceptives,
pilules contraceptifs oraux (CO), contraceptifs oraux combinés (COC).
Ils doivent être pris chaque jour pour obtenir le
maximum d'efficacité. Beaucoup de femmes ne prennent pas correctement
les pilules et risquent donc de devenir enceintes. Les erreurs les plus
fréquentes consistent à débuter trop tard une nouvelle
plaquette et à être à court de pilules.
Avantages
· Très efficaces quand employés
correctement ;
· Pas besoin de faire quoi que ce soit au moment des
rapports sexuels ;
· Accroissement du plaisir sexuel ;
· Les règles sont régulières ;
saignement menstruel moins abondante et de moindre durée ; crampes
menstruelles plus légères et moins nombreuses ;
· La fécondité revient peu après
l'arrêt du traitement,
· Aident à empêcher :
- Les grossesses ectopiques ;
- Le cancer de l'endomètre ;
- Le cancer de l'ovaire ;
- Les kystes ovariens ;
- La salpingite ;
- Les maladies bénignes des seins.
Inconvénients
· Effets secondaires habituels (ne sont pas des signes de
maladie) :
- Nausées (surtout durant les 3 premiers
mois) ;
- Saignement ou saignotement dans l'intervalle entre les
règles, notamment si la femme oublie de prendre ses pilules ou les prend
en retard (surtout durant les 3 premiers mois) ;
- Légers maux de tête ;
- Seins sensibles ;
- Léger gain de poids (certaines femmes y voient un
avantage) ;
- Aménorrhée (certaines femmes y voient un
avantage).
· on doit disposer d'une nouvelle plaquette de pilule
tous les 28 jours ;
· Pas recommandé pour les femmes allaitantes car
ils diminuent la qualité et la quantité du lait ;
· Ne protège pas contre les Maladies Sexuellement
Transmissibles (MST), y compris le SIDA ;
· Chez quelques femmes, peuvent causer des changements
d'humeur, y compris la de pression, la diminution de la libido.
1. Contraceptifs oraux progestatifs.
Les femmes qui emploient des contraceptifs oraux progestatifs
avalent une pilule par jour pour éviter la grossesse. Les contraceptifs
oraux progestatifs renferment de très petites quantités d'une
seule hormone, un progestatif. Les contraceptifs oraux progestatifs oraux
progestatifs contiennent entre la moitié et le dixième du volume
de progestatif qu'on trouve dans les contraceptifs oraux combinés. Ils
ne renferment pas d'oestrogène. On les appelle aussi COP et
minipilule.
Les contraceptifs oraux progestatifs sont les meilleurs
contraceptifs oraux pour les femmes allaitantes. Ils ne semblent pas
réduire la production de lait.
- Ils épaississent la glaire cervicale, ce qui rend
difficile le passage des spermatozoïdes ;
- Ils arrêtent l'ovulation (libération des ovaires)
dans la moitié environ des cycles menstruels.
Avantages
· Peuvent être employés par
des mères allaitantes à partir de 6 semaines après
l'accouchement. La quantité et la qualité du lait ne semblent pas
être compromis. (par contre, les contraceptifs oraux combinés
peuvent faire légèrement diminuer la production du lait ;
· Aucun effet secondaire dû à un
oestrogène. Ne font pas augmenter le risque de complications
liées à un oestrogène, telles que crise cardiaque ou
attaque ;
· Peuvent être très efficaces pendant
l'allaitement ;
· Les femmes prennent une pilules chaque jour sans
interruption. Plus facile à comprendre que les contraceptifs
combinés, qu'il faut prendre pendant 21 jours ;
· Peuvent aider à éviter :
- Les maladies bénignes des seins ;
- Le cancer de l'endomètre et des ovaires ;
- La salpingite.
Inconvénients
· Pour les femmes qui n'allaitent pas - effets secondaires
fréquents `ne sont pas des signes de maladies) : les changements de
saignement menstruel sont normaux, y compris des règles
irrégulières, un saignement ou un saignotement dans l'intervalle
entre les règles (fréquents) et l'aménorrhée
(absence des règles), éventuellement pendant plusieurs mois
(moins fréquente).( Quelques femmes considèrent
l'aménorrhée comme un avantage.) Quelques femmes peuvent avoir
des saignements menstruels prolongés ou abondants.
· Des effets secondaires moins fréquents sont les
maux de tête et les seins sensibles ;
· N'empêche pas les grossesses ectopiques ;
· Pour obtenir les meilleurs résultats, doivent
être pris à peu près à la même heure chaque
jour. Pour les femmes qui ne donnent pas le sein, le fait de prendre une pilule
avec plus de quelques heures de retard fait augmenter le risque de grossesse,
et l'oubli de prendre 2 pilules ou plus accroît considérablement
le risque.
2. Contraceptif injectable DMPA
Les femmes qui utilisent cette méthode reçoivent
des injections pour empêcher des grossesses. Il renferme un progestatif,
analogue à l'hormone naturelle que produit le corps féminin.
L'hormone est libérée lentement dans le sang. Egalement
appelé acétate de médroxyprogestérone retard,
Depo-Provera®, Depo et Megestron®.
Il fonctionne principalement en arrêtent l'ovulation
(libération des ovocytes des ovaires) et épaissit aussi la glaire
cervicale, ce qui rend difficile le passage des spermatozoïdes. Il
n'interrompt pas une grossesse existante.
Avantages
· Très efficace ;
· Confidentiel, personne ne peut dire qu'une femme s'en
sert ;
· Peut être employé à n'importe quel
âge ;
· Aide empêcher les grossesses
ectopiques ;
· Aide à empêcher le cancer de
l'endomètre ;
· Peut aider à empêcher le cancer des
ovaires ;
· Pas de pilule à prendre chaque jour ;
· Avantages spéciaux pour certaines
femmes :
- peut aider à empêcher l'anémie
ferriprive ;
- Peut rendre les convulsions moins fréquentes chez les
femmes épileptiques ;
- Rend moins fréquentes et moins douloureuses les
crises de drépanocytose.
Inconvénients
· Effets secondaires fréquents (ne sont pas des
signes de maladies à :
- Des changements de saignement menstruel sont probables, y
compris :
· Léger saignotement ou saignement. Plus
fréquent au début ;
· Saignement abondant. Peut se produire au
début ;
· Aménorrhée. Normale, notamment la
première année d'utilisation. (certaines femmes y voient un
avantage)
- Peut provoquer un gain de poids (en moyenne 1-2 kilos) Des
changements de régimes alimentaires peuvent aider à
maîtriser ou à empêcher le gain de poids.
· Retard de retour de fécondité
(jusqu'à ce que baissent les niveaux de DMPA dans le corps). Environ 4
mois de plus d'attente avant une grossesse, par rapport aux femmes qui ont
employé des contraceptifs oraux combinés, des DIU, des
préservatifs ou une méthode vaginale ;
· Exige une nouvelle injection tous les 3 mois ;
· Ne protège pas contre les maladies sexuellement
transmissibles, y compris le VIH/SIDA.
3. Implants Norplant
Le système d'implants Norplant* est un ensemble de 6
petites capsules. Chaque capsule a à peu près la dimension d'une
petite allumette. Les capsules sont placées sous la peau de la partie
supérieure du bras de la femme.
Les capsules Norplant renferment un progestatif, analogue
à une hormone naturelle que produit le corps de la femme. Il est
libéré très lentement, 6 capsules à la fois. Dans
ces conditions, les capsules fournissent, à un rythme constant, une
très faible dose. Les implants Norplant ne renferme pas
d'oestrogène.
- Ils épaississent la glaire cervicale, rendant
difficile le passage des spermatozoïdes ;
- Ils arrêtent l'ovulation (libération des
ovocytes des ovaires) dans la moitié environ des cycles menstruels
(après une année d'emploi).
Avantages
· Très efficace, même pour les femmes
obèses ;
· Efficaces dans les 24 heures qui suivent la
pose ;
· La fécondité revient presque
aussitôt après que les capsules aient retirées ;
· Pas besoin de faire quoi que ce soit pendant des
rapports sexuels ;
· Protection à long terme contre la grossesse,
mais réversible. Une seule décision peut conduire à une
contraception extrêmement efficace pour une durée pouvant aller
jusqu'à 5 ans
· Rien à se rappeler. N'exige pas de pilule
quotidienne ni d'injections répétées. Pas besoin de
revenir au dispensaire.
Inconvénients
· Effets secondaires habituels (n'est pas des signes de
maladie) : Les changements de saignotement menstruel sont normaux, y
compris :
- Un saignotement ou un saignement léger dans
l'intervalle entre les règles (fréquent) ;
- De l'acné ou une éruption
cutané ;
- Des nausées ;
- Un changement d'appétit ;
- Des maux de tête ;
- De la nervosité ;
- Une chute des cheveux ou un accroissement de pilosité
sur le visage ;
- Des seins sensibles et/ou un écoulement.
4. Stérilisation féminine
La stérilisation féminine est une méthode
de contraception permanente pour les femmes qui ne veulent plus avoir
d'enfants.
C'est une intervention simple et sans danger. On peut en
général la faire sous simple anesthésie locale et
légère sédation. Il faut suivre les modalités
prescrites de prévention de l'infection.
La stérilisation féminine est également
connue sous les appellations de contraception chirurgicale volontaire (CCV), de
ligature des trompes (LT), de minilap et
« l'opération ».
Elle fonctionne comme suit : L'agent de santé
pratique une petite incision dans l'abdomen de la femme et bloque ou coupe des
2 trompes de fallope. Ces trompes servent au passage des ovocytes entre les
ovaires et l'utérus. Quand les trompes sont bloquées, l'ovocyte
de la femme ne peut pas rencontrer le spermatozoïde de l'homme.
Avantages
· Très efficace ;
· Aucun effet sur l'allaitement ;
· Aide à protéger contre le cancer de
l'ovaire ;
· Ne gêne en rien les rapports sexuels. N'affecte
en rien la possibilité qu'a une femme d'avoir des rapports
sexuels ;
· Rien à se rappeler, pas besoin de produit, et
pas nécessaire de revenir au dispensaire ;
· Accroissement du plaisir sexuel car pas besoin de
s'inquiéter d'une grossesse.
Inconvénients
· Exige un examen physique et une petite chirurgie
exécutée par un agent spécialement formé ;
· D'ordinaire, douloureuse au début, mais la
douleur commence à s(atténuer après un jour ou
deux ;
· Par rapport à la vasectomie, la
stérilisation féminine est :
- légèrement plus dangereuse ;
- souvent plus coûteuse, si elle n'est pas gratuite.
· complications peu fréquentes de
l'opération :
- Infection ou saignement au site de l'incision ;
- Infection ou saignement interne ;
- Lésions d'organes internes ;
- Risque de l'anesthésie.
6. Vasectomie
La vasectomie offre un moyen de contraception permanent aux
hommes qui décident de ne plus vouloir d'enfants.
C'est une intervention chirurgicale simple et rapide. On peut
la réaliser dans un dispensaire ou un cabinet de médecin
disposant de bons moyens de prévention de l'infection.
Ce n'est pas la castration, elle ne touche pas les testicules
et ne compromet pas les moyens sexuels.
On l'appelle aussi stérilisation masculine et
contraception chirurgicale masculine.
L'agent de santé publique pratique une petite ouverture
dans le scrotum de l'homme (sac de peau qui renferme ses testicules) et obture
les deux canaux qui transportent le sperme en provenance des testicules.
Ce dispositif empêche les spermatozoïdes de se
mêler au sperme. L'homme peut continuer à avoir des
érections et à éjaculer du sperme. Cependant, ce sperme ne
peut plus féconder une femme, puisqu'il ne contient pas de
spermatozoïdes.
Avantages
· Très efficace ;
· Pas de risques apparents à long terme pour la
santé ;
· Pas besoin de se procurer de produits, ni pas besoin
de s'inquiéter d'une grossesse ;
· Ne gêne en rien la vie sexuelle. N'affecte pas la
possibilité de rapports sexuels ;
· Par rapport à la stérilisation
féminine volontaire, la vasectomie est :
- Sans doute légèrement moins
dangereuse ;
- Légèrement moins dangereuse ;
- Plus facile à exécuter ;
- Si elle n'est pas gratuite, est moins
coûteuse ;
- Capable d'avoir son efficacité vérifier
à n'importe quel moment ;
- Si le partenaire devient enceinte, sa grossesse risque moins
d'être ectopique que celle d'une femme qui a été
stérilisée.
Inconvénients
· Exige une petite intervention effectuée par une
personne qualifiée ;
· Pas efficace immédiatement. Il est possible que
au moins les 20 premières éjaculations après la vasectomie
renferment des spermatozoïdes. Le couple doit utiliser une autre
méthode de contraception à l'occasion des premières
éjaculations ou, s'ils se terminent plus tôt, pendant les 3
premiers mois ;
· Complications peu fréquentes de
l'intervention :
- saignement ou infection au site de l'incision ou dans
celle-ci ;
- caillots de sang dans le scrotum.
· Petites complications fréquentes à court
terme de l'intervention :
- d'ordinaire, inconfort pendant 2 à 3 jours ;
- douleur au scrotum, tuméfaction et meurtrissure,
- bref sentiment d'étourdissement après
l'intervention.
7. Préservatifs
Un préservatif est un fourreau, ou une enveloppe,
conçu pour recouvrir le pénis en érection. On lui donne
également le nom de capote, ou de condom ; il se vend sous une
multiple de noms de marque. La plupart des préservatifs sont en
caoutchouc mince. Certains sont revêtus d'un lubrifiant sec ou d'un
spermicide : ils existent en grandeurs, formes, couleurs et textures
différentes.
Les préservatifs aident à empêcher la
grossesse et les maladies sexuellement transmissibles (MST) Employés
correctement, ils empêchent les spermatozoïdes et tout organisme
pathogène du sperme de pénétrer dans le vagin.
Inversement, les préservatifs empêchent aussi tout organisme
pathogène du vagin de pénétrer dans le pénis.
Avantages
· Peuvent servir à empêcher
· Peuvent être employé peu après
l'accouchement ;
· Peuvent servir à empêcher l'infection par
MST durant la grossesse ;
· Aident à empêcher les grossesses
ectopiques ;
· Peuvent cesser d'être employé à
n'importe quel moment ;
· Sans danger. Aucun effet secondaire hormonal ;
· En général, faciles à se procurer
et en vente dans de nombreux endroits ;
· Peuvent être employé sans consultation
préalable d'un agent de santé ;
· Permettent à l'homme d'assumer la
responsabilité de la prévention d'une grossesse et des
maladies.
Inconvénients
· Petite possibilité que le préservatif
glisse ou se rompe durant les rapports ;
· Réputation médiocre. Beaucoup de gens
associent les préservatifs à une sexualité immorale,
à des rapports sexuels en dehors du mariage, ou à des relations
avec des prostituées ;
· Peuvent faire diminuer les sensations, rendant ainsi
les rapports moins agréables pour l'un ou l'autre partenaire ;
· Certaines personnes peuvent éprouver de la
gêne à acheter des préservatifs, demander au partenaire de
s'en servir, de les mettre en place, les enlever ou les jeter ;
· La femme ou l'homme doivent avoir des
préservatifs en réserve, même s'ils ne prévoient pas
de rapports sexuels.
8. Méthodes vaginales
Les méthodes vaginales sont des contraceptions qu'une
femme place dans son vagin peu avant les rapports sexuels. Il existe plusieurs
méthodes vaginales :
· Les spermicides, y compris les comprimés ou
suppositoires moussants, les suppositoires fondants, la mousse, le film, la
gelée et la crème spermicide,
· Le diaphragme, dôme en caoutchouc souple qui
recouvre le col. Doit être employé avec une gelée ou
crème spermicide ;
· La cape cervicale, ressemble au diaphragme, mais en
plus petit. Peu disponible en dehors de l'Amérique du Nord, de l'Europe,
de l'Australie et de la Nouvelle Zélande.
Avantages
· Méthodes sans danger, placées sous le
contrôle de la femme, que peuvent utiliser presque toutes les
femmes ;
· Offrent la contraception au moment même où
on en a besoin ;
· Pas d'effets secondaires imputables aux
hormones ;
· Aucun effet sur la composition du lait
maternel ;
· Peuvent être arrêtées à
n'importent quel moment ;
· Faciles d'emploie avec un peu de pratique.
Inconvénients
· Interrompt les rapports sexuels si on ne l'a pas
posé auparavant ;
· Le spermicide peut être salissant ;
· Peut être difficile à casher au
partenaire ;
· Pour être efficace, il faut avoir la
méthode à sa portée et prendre les dispositions voulues
avant chaque acte sexuel ;
· Effets secondaires :
- Le spermicide peut causer une irritation chez la femme ou
son partenaire, notamment si l'on s'en sert plusieurs fois par jour,
- Le spermicide peut provoquer des réactions
allergiques locales (rarement à chez la femme ou son
partenaire ;
- Peut rendre plus fréquentes les infections des voies
urinaires. (Une femme peut les éviter en veillant à toujours
uriner après les rapports sexuels.
9. Dispositifs intra-utérins (DIU)
Un dispositif intra-utérin (DIU) est en
général une petite armature flexible en plastique. Souvent, un
fil ou des manchons de cuivre le recouvre partiellement. On le pose dans
l'utérus d'une femme en passant par son vagin.
Presque toutes les marques de DIU ont un ou deux fils qui leur
sont rattachés. Ces fils, qui sortent par l'ouverture du col, se
trouvent dans le vagin. L'utilisatrice peut vérifier que son DIU est
resté en place en touchant ces fils. Un agent peut retirer le DIU en
tirant doucement sur les fils avec un forceps.
Les DIU sont également appelés DCIU (dispositifs
contraceptifs intra-utérins). Certains DIU ont le nom de
« boucle », tels la Boucle de Lippes (qui n'est plus en
vente dans la plupart des pays). D'autres noms sont le T en cuivre, le
TCu-380A, le MLCu-375 (Multiload), le Nova T, le Progestasert et le LNG-20.
Les modèles les plus employés actuellement
sont :
· Le DIU au cuivre (en plastique avec des manchons en
cuivre et/ou un fil de cuivre recouvrant en partie le plastique). Le TCu-380A
et le MLCu-375 entrant dans cette catégorie.
Des modèles moins employés sont :
· Les DIU libérateurs d'hormones (en plastique,
libèrent de façon constante de petites quantités de
progestérone, une hormone, ou un autre progestatif, tel que le
lévonorgestrel). Le LNG-20 et le Progestasert rentrent dans cette
catégorie ;
· Les DIU inertes ou non médicamentés
(uniquement en plastique ou en acier inoxydable). La Boucle de Lippes
appartenait à cette catégorie, elle était
entièrement en plastique.
Les DIU fonctionnent surtout en empêchant les
spermatozoïdes et l'ovocyte de se rejoindre. Peut-être le DIU
crée-t-il des difficultés aux spermatozoïdes qui veulent se
déplacer dans l'appareil reproducteur de la femme et réduit donc
leur possibilité de féconder un ovocyte, Il pourrait sans doute
empêcher l'embryon de s'implanter dans la paroi de l'utérus.
Avantages
· Ne gêne en rien les rapports sexuels ;
· Aucune interaction avec les
médicaments ;
· Très efficace. Peu de choses à se
rappeler ;
· Une seule décision conduit à une
prévention efficace à long terme de la grossesse ;
· Les DIU au cuivre et inertes n'exercent aucun effet sur
le volume ou la qualité du lait maternel ;
· Intensification du plaisir sexuel parce qu'on n'a pas
besoin de s'inquiéter d'une grossesse.
I
Inconvénients
· Ne protège pas aussi bien contre une grossesse
ectopique que contre une grossesse normale,
· La salpingite est plus probable après une
infection par MST si une femme emploie un DIU. La salpingite peut conduire
à la stérilité ;
· Effets secondaires habituels (non un signe de
maladie) :
- Changements menstruels (habituels durant les 3premiers mois
mais ont tendance à diminuer après 3 mois)
- Règles plus longues et plus abondantes ;
- Saignement ou saignotement entre les règles ;
- Davantage de crampes ou de douleurs durant les
règles11(*).
DEUXIEME PARTIE
CONSIDERATIONS PRATIQUES
CHAPITRE IV : PRESENTATION DU CADRE DES
RECHERCHES
4.1. Historique
Le quartier Kilobelobe dont il est question pour nous doit sa
genèse à une rivière appelait Navyondu. Né en 1986,
le quartier Kilobelobe s'appelait cité Navyondu le nom de cette
rivière avant de prendre le nom du quartier Kilobelobe, avec une
population estimée à 30.000 habitants en 2009.
4.2. Situation géographique
Le quartier Kilobelobe est situé à l'Est de la
ville de Lubumbashi, dans la province du Katanga, au croisement des avenues de
plaine et Kilobelobe.
Limité au Nord par les quartiers Tabac Congo et Bel Air
2 ;
Au Sud par le chef SALUSEKE.
4.3. Administration et population
Le quartier Kilobelobe est dirigé par Madame Nelly
KATUMBI chef de quartier, avec une administration, un service d'état
civil et population et une permanence de la police nationale congolaise.
La population de ce quartier est estimée à
25.000 habitants en 2009. Les activités de la population sont
mélangées, ce n'est pas comme dans d'autres communes où
l'activité principale reste le commerce.
Les soins se donnent dans les structures de premier
échelon qui sont environ 15, avec deux Hôpitaux
Généraux de Référence de Kampemba et de
Kowé.
CHAPITRE V : MATERIELS ET METHODE
5.1. Matériels et technique
Pour arriver à l'élaboration de notre travail,
nous avons fait recours à l'ordinateur comme outil informatique, le
stylo, le crayon, les papiers duplicateurs de format A4, la calculatrice,...Et
pour être en possession des données nous avions eu besoin pour
notre étude, des techniques suivantes :
- L'analyse documentaire ;
- L'observation ;
- L'interview.
5.2. Echantillonnage
L'échantillonnage nous permet de tirer des conclusions
au sujet d'un tout, en n'en examinant qu'une partie. A la différence
d'un recensement où tous les sujets de la population sont «
examinés », dans l'échantillonnage, une partie des sujets de
la population est étudiée.
Dans notre travail, nous avons recours à
l'échantillonnage aléatoire systématique où nous
allons calculer K qui est le pas de sondage dans la population concernée
(cible) de 1200 couples (ou ménages) ; avec un échantillon
de taille 1200.
Pour calculer le pas de sondage, nous avons appliqué la
formule suivante : K = N/n
N = 1200
n = 120
? K = 1200/120 = 10
5.3 Méthode
Dans le cadre de notre travail, nous avons fait recours
à la méthode d'observation avec comme type d'étude
descriptive transversale. La prospection nous a servi comme mode et technique
dans la récolte de nos données dont :
· L'observation directe ;
· L'analyse documentaire ;
· Et l'interview directe en fait aussi parti.
CHAPITRE VI : RESULTATS OBTENUS
6.1. Présentation des résultats
obtenus
Tableau I : Distribution des sujets selon le niveau
d'études par sexe.
Niv d'études
Sexe
|
S
|
%
|
Pr.
|
%
|
Se
|
%
|
Univ
|
%
|
T
|
%
|
Masculin
|
13
|
10.8
|
4
|
3.3
|
16
|
13.3
|
16
|
13.3
|
49
|
40.8
|
Féminin
|
20
|
16.7
|
14
|
11.7
|
24
|
20
|
13
|
10.8
|
71
|
59.2
|
TOTAL
|
33
|
27.5
|
18
|
15
|
40
|
33.3
|
29
|
24.1
|
120
|
100
|
Niv d'études : Niveau
d'études, S : Sans, Pr. :
Primaire, Se : Secondaire, Univ :
Universitaire
Ce tableau nous montre que 13 cas des sujets
enquêtés de sexe masculin soit 10.8 % sont sans niveau et 20 cas
des sujets enquêtés de sexe féminin soient 16.7 % sont
aussi sans niveau et que 13.3 % des cas de sexe masculin ont un niveau
secondaire et universitaire contrairement au sexe féminin qui a 20 % des
cas de niveau secondaire.
Tableau II : Distribution des sujets selon la
perception du planning familial
par sexe.
Perception
Sexe
|
Aff d'hô
|
%
|
Aff de la fê
|
%
|
Aff Couple
|
%
|
T
|
%
|
Masculin
|
10
|
8.3
|
6
|
5
|
33
|
27.5
|
49
|
40.8
|
Féminin
|
3
|
2.5
|
18
|
15
|
50
|
41.6
|
71
|
59.2
|
TOTAL
|
13
|
10.8
|
24
|
20
|
83
|
69.1
|
120
|
100
|
Aff d'hô : Affaire d'homme,
Aff de la fê : Affaire de la femme, Aff
couple : affaire du couple
Le Tableau 2 explique que 41.6 % des cas de sexe
féminin trouvent que le planning familial est une affaire du couple et
non de la femme seule contrairement aux hommes soit 27.5 % des cas. Et que 2.5
% des cas de sexe féminin et 5 % de sexe masculin perçoivent
respectivement que le planning familial est une affaire de l'homme et de la
femme seuls.
Tableau III : Répartition des sujets selon
l'importance de la planification
familiale par sexe.
Importance
Sexe
|
Bien
ê de l'enft
|
%
|
Bien ê de la mère
|
%
|
Bien ê de la flle
|
%
|
Bien être de tte la comté
|
%
|
T
|
%
|
Masculin
|
6
|
5
|
4
|
3.3
|
19
|
15.8
|
20
|
16.7
|
49
|
40.8
|
Féminin
|
14
|
11.6
|
15
|
12.5
|
22
|
18.3
|
20
|
16.7
|
71
|
59.2
|
TOTAL
|
20
|
16.6
|
19
|
15.8
|
41
|
34.1
|
40
|
33.4
|
120
|
100
|
Bien ê de l'enft : Bien être de
l'enfant, Bien ê de la mère : Bien
être de la mère, Bien être de tte
la comté : Bien être de toute la
communauté
Nous remarquons dans ce tableau que 3.3 % des cas de sexe
masculin pensent que l'importance du planning familial est pour le bien
être de la mère et que 16.7 % des cas de deux sexes trouvent le
bien être de la communauté comme important pour la planification
familiale.
Tableau IV : Répartition des sujets selon
les méthodes de contraception
utilisées par ménage.
Méthodes de contra
Sexe
|
Naturelles
|
%
|
Artificielles
|
%
|
T
|
%
|
Masculin
|
23
|
19.1
|
26
|
21.7
|
49
|
40.8
|
Féminin
|
39
|
32.5
|
32
|
26.6
|
71
|
59.2
|
TOTAL
|
62
|
51.6
|
58
|
48.3
|
120
|
100
|
Méthodes de contra : Méthodes
de contraception
Au vu de ce tableau IV, 32 cas de sexe féminin soient
26,6 % préfèrent les méthodes artificielles contrairement
au sexe masculin avec une proportion de 21,7 %. Et que 39 cas de sexe
féminin utilisent la méthode naturelle comme
contraception.Tableau V : Répartition des sujets selon les
avortements par tranches d'âges.
Avortements
Tranches d'âge
|
Non
|
%
|
Spontané
|
%
|
Provoqué
|
%
|
Clandestin
|
%
|
TOTAL
|
%
|
[14 - 18]
|
1
|
0.8
|
1
|
0.8
|
-
|
-
|
2
|
1.7
|
4
|
3.3
|
[19 - 23]
|
12
|
10
|
7
|
5.8
|
1
|
0.8
|
1
|
0.8
|
21
|
17.5
|
[24 - 28]
|
20
|
16.7
|
8
|
6.7
|
6
|
5
|
2
|
1.7
|
36
|
30
|
[29 - 33]
|
13
|
10.8
|
2
|
1.7
|
9
|
7.5
|
6
|
5
|
30
|
25
|
[34 - 38]
|
6
|
5
|
3
|
2.5
|
1
|
0.8
|
3
|
2.5
|
13
|
10.8
|
[39 - 43]
|
4
|
3.3
|
1
|
0.8
|
2
|
1.7
|
1
|
0.8
|
8
|
6.7
|
[44 - 48]
|
1
|
0.8
|
-
|
-
|
1
|
0.8
|
1
|
0.8
|
3
|
2.5
|
49 et plus
|
1
|
0.8
|
2
|
1.7
|
-
|
-
|
2
|
1.7
|
5
|
4.2
|
TOTAL
|
58
|
48.3
|
24
|
20
|
20
|
16.6
|
18
|
15
|
120
|
100
|
La tranche d'âge de [24 - 28] ans n'a jamais
avorté soit 16,7 %, celle de [19 - 33] ans a subi un avortement
provoqué avec une proportion de 7,5 % des cas, contrairement aux
tranches d'âge de [14 - 18] ans, de [24 - 28] ans et [49 et plus] ont
avorté clandestinement soit 1,7 % des cas pour les trois tranches. Seule
la tranche d'âge de [29 - 33] ans qui bat le record avec 5 % des cas
d'avortement criminel.
Tableau VI : Distribution des sujets selon le nombre
d'enfants désirés par sexe.
Nbre
d'enfts
Sexe
|
6
|
%
|
7
|
%
|
8
|
%
|
10
|
%
|
Autres
|
%
|
TOT
|
%
|
Masculin
|
6
|
5
|
7
|
5.8
|
13
|
10.8
|
8
|
6.7
|
15
|
12.5
|
49
|
40.8
|
Féminin
|
7
|
5.8
|
14
|
11.7
|
16
|
13.3
|
12
|
10
|
22
|
18.3
|
71
|
59.2
|
TOTAL
|
13
|
10.8
|
21
|
17.5
|
29
|
24.1
|
20
|
16.7
|
37
|
30.8
|
120
|
100
|
Nbre d'enfts : Nombre d'enfants
18,3 % des cas de sexe féminin préfèrent
avoir le nombre d'enfants autres que 6, 7, 8 et 10 que 12,5 % des cas de sexe
masculin ; au moment où 13,3 % des cas de sexe féminin
souhaitent avoir 8 enfants que 10,8 % des cas de sexe masculin. 5 % de sexe
masculin contre 5,8 % de sexe féminin préfèrent obtenir 6
enfants.
Tableau VII : Distribution des sujets selon
l'intervalle voulu par sexe.
Intervalle
Sexe
|
1 an
|
%
|
2 ans
|
%
|
3 ans
|
%
|
Autres
|
%
|
TOTAL
|
%
|
Masculin
|
7
|
5.8
|
18
|
15
|
20
|
16.7
|
4
|
3.3
|
49
|
40.8
|
Féminin
|
7
|
5.8
|
20
|
16.7
|
39
|
32.5
|
5
|
4.2
|
71
|
59.2
|
TOTAL
|
14
|
11.6
|
38
|
31.6
|
59
|
49.2
|
9
|
7.5
|
120
|
100
|
L'intervalle le plus sollicité par le sexe
féminin pour obtenir un enfant est de 3 ans avec 32,5 % des cas contre
16,7 % pour le sexe masculin, et 15 % de sexe masculin pour l'intervalle de 2
ans contre 16,7 % de sexe féminin.
Tableau VIII : Répartition des sujets selon
le nombre d'enfants vivants et
décédés.
Couple
Nombre d'enfants
|
ni
|
%
|
Vivants
|
553
|
88.76
|
Décédés
|
70
|
11.24
|
TOTAL
|
623
|
100
|
Pour 120 ménages ou couples enquêtés, le
total de tous les enfants est de 623 soit 100 %, 553 enfants soient 88,76 %
sont en vie contre 70 seulement soient 11,24 % sont
décédés.
Tableau IX : Distribution des sujets selon le nombre
d'enfants par couple.
Nombre d'enfants
|
ni
|
%
|
Xi
|
ni Xi
|
Moyenne
|
[1 - 5]
|
80
|
66.6
|
3
|
240
|
2
|
[6 - 10]
|
36
|
30
|
8
|
288
|
2.4
|
[11 - 15]
|
4
|
3.3
|
13
|
52
|
0.4
|
[16 - 20]
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
TOTAL
|
120
|
100
|
42
|
580
|
4.8
|
n = 120
Moyenne = 1 ?Xi.ni ?
1.598 = 4,8 ~ 5
n 120
La moyenne d'enfants par couple est de 4,8 environ 5 enfants,
66,6 % des cas ont le nombre d'enfants de [1 - 5] contre 3,3 % des cas qui ont
le nombre d'enfants de [11 - 15] et 0 % pour les couples qui ont le nombre
d'enfants de [16 - 20].
Tableau X : Distribution des sujets selon les types
de techniques de
contraception
utilisée par sexe.
Techniques
Sexe
|
Pré
|
%
|
Ogin
(cal)
|
%
|
Depo
Pro
|
%
|
Coït inter
|
%
|
Dia ph
|
%
|
Au tres
|
%
|
T
|
%
|
Masculin
|
18
|
15
|
27
|
22.5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
4
|
3.3
|
49
|
40.8
|
Féminin
|
31
|
25.8
|
37
|
30.8
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3
|
2.5
|
71
|
59.2
|
TOTAL
|
49
|
40.8
|
64
|
53.3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
7
|
5.8
|
120
|
100
|
Pré : Préservatifs,
Ogin (cal) : Ogino (calendrier), Coït
inter : Coït interrompu, Diaph :
Diaphragme
Nous remarquons dans ce tableau que 33,8 % des cas de sexe
féminin utilisent la technique d'Ogino contre 22,5 % des cas de sexe
masculin ; et que 25,8 % des cas de sexe féminin
préfèrent l'utilisation des préservatifs contre 15 % des
cas de sexe masculin. Et 0 % pour les autres techniques : Depo provera,
coît interrompu ou retrait, diaphragme.
6.2. Discussion et commentaire
A l'issue de nos recherches, nous avons abouti aux
résultats suivants :
Notre travail a 120 comme taille de l'échantillon sur
1200 couples qui ont été notre cible, et cela pendant une
période de 3 mois et 15 jours.
Contrairement au TFC de Kasongo Musau qui a
parlé sur « La problématique du planning familial
dans la santé communautaire », qui note 37,3 % des cas de sexe
féminin qui avaient un niveau d'études secondaires et 30, 5 % des
cas utilisés les préservatifs. Notre travail qui est le plus
récent montre un nombre de 24 cas soient 20 % de sexe féminin qui
ont un niveau d'études secondaires et 13 cas soient 10,8 % de sexe
féminin à niveau universitaire. Et les autres paramètres
ajoutés ont été étudiés.
Par rapport aux techniques de contraception artificielle, 31,1
% de couples utilisés le préservatif à relever le travail
de Ngoy Kisula sur « La problématique du
planning familial dans la commune de Rwashi » et 42,2 % de femmes
avaient un niveau secondaire contre 35,7 % des cas de sexe masculin à
niveau universitaire. Contrairement au notre qui trouve 37,3 % de sexe
féminin et 49 % des cas pour le couple.
Selon Hibrahim Tengete dans son ouvrage
« La femme et santé » conclue que la
problématique de la planification familiale occupe la première
position dans la santé communautaire en Afrique
Le tableau I nous montre que 13 cas des sujets
enquêtés de sexe masculin soient 10.8 % et 20 cas des sujets
enquêtés de sexe féminin soient 16.7 % sont sans niveau et
que 13.3 % des cas de sexe masculin ont un niveau secondaire et universitaire
contrairement au sexe féminin qui a 20 % des cas de niveau secondaire et
10,8 % des cas de niveau universitaire.
Le Tableau II explique que 41.6 % des cas de sexe
féminin trouvent que le planning familial est une affaire du couple et
non de la femme seule contrairement aux hommes soient 27.5 % des cas. Et que
2.5 % des cas de sexe féminin contre 8,3 % des cas de sexe masculin et 5
% de sexe masculin contre 15 % des cas de sexe féminin perçoivent
respectivement que le planning familial est une affaire de l'homme et de la
femme seuls. Au moment où 41,6 % des cas de sexe féminin contre
27,5 % des cas de sexe masculin jugent que la planification familiale est une
affaire du couple.
Nous remarquons dans le tableau III que 3.3 % des cas de sexe
masculin contre 12,5 % de sexe féminin pensent que l'importance du
planning familial est pour le bien être de la mère et que 16.7 %
des cas de deux sexes trouvent le bien être de la communauté comme
important pour la planification familiale. Alors que 5 % contre 11,6 % des cas
de deux sexes trouvent que le planning familial est bien pour l'enfant seul, et
15,8 % contre 18,3 % de deux sexes s'expriment en disant qu'il important pour
la famille.
Au vu de ce tableau IV, 32 cas de sexe féminin soient
26,6 % et 26 cas de sexe masculin soient 21,7 % préfèrent les
méthodes artificielles contrairement à 32,5 % des cas de sexe
masculin et 19,1 % des cas de sexe féminin utilisent la méthode
naturelle comme contraception.
Pour ce qui est du tableau V, La tranche d'âge de [24 -
28] ans n'a jamais avorté soit 16,7 %, celle de [19 - 33] ans a subi un
avortement provoqué avec une proportion de 7,5 % des cas, contrairement
aux tranches d'âge de [14 - 18] ans, de [24 - 28] ans et [49 et plus] ont
avorté clandestinement soit 1,7 % des cas pour les trois tranches. Seule
la tranche d'âge de [29 - 33] ans qui bat le record avec 5 % des cas
d'avortement criminel.
Se référant au tableau VI, 18,3 % des cas de
sexe féminin préfèrent avoir le nombre d'enfants autres
que 6, 7, 8 et 10 que 12,5 % des cas de sexe masculin ; au moment
où 13,3 % des cas de sexe féminin souhaitent avoir 8 enfants que
10,8 % des cas de sexe masculin. 5 % de sexe masculin contre 5,8 % de sexe
féminin préfèrent obtenir 6 enfants.
L'intervalle le plus sollicité dans le tableau VII par
le sexe féminin pour obtenir un enfant est de 3 ans avec 32,5 % des cas
contre 16,7 % pour le sexe masculin, et 15 % de sexe masculin pour l'intervalle
de 2 ans contre 16,7 % de sexe féminin. Et 4,2 % et 3,3 % des cas
sollicitent autres intervalles pour avoir des enfants.
Dans le tableau VIII, il est vrai que pour 120 ménages
ou couples enquêtés, le total de tous les enfants est de 623 soit
100 %, 553 enfants soient 88,76 % sont en vie contre 70 seulement soient 11,24
% sont décédés.
Pour le tableau IX, la moyenne d'enfants par couple est de
4,98 environ 5 enfants, 66,6 % des cas ont le nombre d'enfants de [1 - 5]
contre 3,3 % des cas qui ont le nombre d'enfants de [11 - 15] et 0 % pour les
couples qui ont le nombre d'enfants de [16 - 20]. 36 cas soient 30 % qui ont le
nombre d'enfants de [6 - 10].
Nous voyons dans le tableau X que 30,8 % des cas de sexe
féminin contre 22,5 % des cas de sexe masculin suivent la technique
d'Ogino; et que 25,8 % des cas de sexe féminin préfèrent
l'utilisation des préservatifs contre 15 % des cas de sexe masculin. Et
0 % pour les autres techniques : Depo provera, coït interrompu ou
retrait, diaphragme.
Conclusion et suggestion
En élaborant ce travail, nous nous sommes fixés
comme objectifs essentiels de vérifier le niveau de connaissance de la
population de Kilobelobe sur les notions de la planification familiale et
d'amener les jeunes garçons et filles nouvellement mariés sous
informés à changer leur mode de vie de mariage.
Pour arriver à un résultat escompté, nous
avons considéré un échantillon de 120 couples dans une
population estimée à 25.000 habitants, avec 1200 ménages
comme cibles ; dont certains paramètres ont été
à l'étude. Les hypothèses ont été :
- Les populations du quartier Kilobelobe seraient
suffisamment informées sur les notions de la planification
familiale ;
- Les dangers que courent les populations de Kilobelobe en
matière du planning familial seraient les grossesses
indésirables, les avortements volontaires ou criminels avec risque
d'emporter les femmes qui portent ces grossesses ;
- Les avantages que tirent les couples informés
sur le planning familial sont les grossesses désirées,
l'amélioration de la santé de la mère, de l'adolescent, de
l'enfant et de l'homme en diminuant la mortalité et morbidité
materno - infantile de l'homme.
A la lumière de ces hypothèses, voici ce que
nous avons trouvé sur le terrain.
Les tableaux I et X affirment ce qui suit :
- 16,7 % des cas de sexe féminin sont sans niveau, 3,3
% des cas de sexe masculin ont un niveau primaire, 10,8 % et 13,3 % des cas de
deux sexes ont un niveau universitaire.
- 30,8 % des cas de sexe féminin contre 22,5 % des cas
de sexe masculin suivent la technique d'Ogino; et que 25,8 % des cas de sexe
féminin préfèrent l'utilisation des préservatifs
contre 15 % des cas de sexe masculin
A l'issue de nos recherches, nous avons constaté ce qui
suit au quartier Kilobelobe :
- 33,3 % des cas ont un niveau d'études secondaires.
Cfr tab I ;
- 83 ces soient 69,1 % pensent que le planning familial est
une affaire du couple, Réf tab II ;
- 41 cas soient 34,1 % trouvent que le planning familial est
important pour la famille. Voir tab III ;
- 51,6 % des cas préfèrent la méthode
naturelle comme méthode de contraception. Tab IV ;
- La tranche d'âge de [24 - 28] ans n'a jamais
avorté soit 16,7 % des cas. Réf tab V ;
- 30,8 % des cas pour le nombre d'enfants
désirés autres que 6, 7, 8 et 10.Cfr tabVI ;
- L'intervalle le plus sollicité est de 3 ans avec une
proportion de 49,2 % des cas.Voir tab VII
- 553 enfants sur 623 sont en vie, soient 88,76 %. Réf
tab VIII ;
- 80 couples ont un nombre d'enfants de [1 - 5], soient 66,6
%. Cfr tab IX,
- L'Ogino (ou calendrier) reste la technique de contraception
naturelle la plus utilisée avec une proportion de 53,3 % des cas. Voir
Tab X.
Donc se sont ces éléments qui prédominent le
quartier Kilobelobe, et occupent les premiers rangs de leurs tableaux
respectifs pour ce qui est du planning familial.
Toute fois l'amélioration pourra être là si
la sensibilisation se faisait correctement. Sur ce nous suggérons ce qui
suit :
* Futurs chercheurs de :
Pour mener une autre étude dans les autres quartiers des
communes formant la ville de Lubumbashi.
* Aux professionnels de santé
de :
Faire correctement la sensibilisation sur la planification
familiale pendant les CPN, CPS.
* Aux autorités politico - administratives en
collaboration avec les autorités sanitaires :
D'initier les émissions radio -
télévisées sur la sensibilisation de la planification
familiale.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1° OUVRAGES
- HI BRAHIM TENGETE, Femme et
Santé, Québec, 2002, p152 -156
- MICRO ROBERT, Dictionnaire du
Français Primordial, SNL-Le Robert-1971
- ROBERT A. HATCHER, WARD RINEHART, RICHARD BLACKBURN,
JUDITH S. GELLER, JAMES D. SHELTON, Eléments de la
Technologie de la Conception, Programme d'information sur la population,
centre pour les programmes de communication, Ecole de santé Publique,
Université Johns Hopkins, octobre 2000, p 5-1 - 13-1.
- VINCENT DE BROUWERE ET FABIENNE RICHARD,
Santé Publique, Institut de Médecine Tropicale Prince
Leopold Antwerpen, Mars 2001, p 62-63.
2° TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
- KASONGO MUSAU, La Problématique du
Planning Familial dans la santé Communautaire, TFC 2004 - 2005,
ESP/UNILU, inédit
- NGOY KISULA, La Problématique du
Planning Familial dans la Commune de Rwashi, TFC 2006-2007, ISTM/LUBUMBASHI
3° SITES INTERNETS
- www.linternaute.com
Dictionnaire
- www.techno-science.net/?onglet...774
- fr.wikipedia.org/wiki/Planification_familiales
-
www.methode-billings.com/rubrique.php3...
- info.k4health.org/pr/prf/.../j49chap3.shtmlsis
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE SUR LA PLANIFICATION
FAMILIALE
I. IDENTIFICATION
- Age :.........
- Nombre d'enfants en vie :........
- Sexe :......... -
Nombre d'enfants décédés :........
- Profession :......... -
Avortements :..........
- Niveau d'études :
a) Oui :.......
a) Sans :........
b) Non :......
b) Primaire :........ Si Oui,
lequel :
c) Secondaire :........ a)
Spontané :......b) Provoqué :.......
d) Universitaire :........ c)
Clandestin (IVG)........
II. QUESTIONS PROPREMENT DITES
Q1 Combien d'enfants désirez-vous avoir ?
a) 6 :..... d)
10 :......
b) 7 :.... e)
Autres, à spécifier :........
c) 8 :....
Q2. Dans quel intervalle voulez-vous les
obtenir ?
a) 1 an :...... d)
Autres, à spécifier :.......
b) 2 ans :.......
c) 3 ans :.......
Q3. Avec quelles méthodes de
contraception ?
a) Naturelles :........
b) Artificielles :........
Q4. Si naturelles, lesquelles
:...............................................................
Q5. Si artificielles, lesquelles
:...............................................................
Q6. Parmi ces méthodes, lesquelles que vous
utilisez les plus ?........................
..........................................................................................................
Q7. La planification familiale est-elle importante dans
votre vie de couple ?.......
..........................................................................................................
..........................................................................................................
Q8. Si oui, quels sont ses avantages ?
a) Bien être de l'enfant
:.........
b) Bien être de la mère
:.........
c) Bien être de la famille
:.........
d) Bien être de toute la
communauté :.........
Q9. Si non
pourquoi ?.........................................................................................
.......................................................................................................
Q10. Selon vous la planification familiale est-elle
une affaire de qui ?
a) De l'homme :.......
b) De le femme :........
c) Du couple :........
* 1 Hibrahim
Tengete, Femme et santé, Québec, 2002, p152
-156
* 2 Kasongo Musau,
La problématique du planning familial dans la santé
communautaire, TFC 2004 - 2005, ESP/UNILU, inédit
* 3 Ngoy Kisula,
La problématique du planning familial dans la commune de
Rwashi, TFC 2006-2007, ISTM/LUBUMBASHI
* 4 www.linternaute.com
Dictionnaire
* 5
www.techno-science.net/?onglet...774
* 6 Micro Robert,
Dictionnaire du Français Primordial, SNL-Le Robert-1971
* 7 Vincent De Brouwere et
Fabienne Richard, Santé Publique, Institut de Médecine
Tropicale Prince Leopold Antwerpen, Mars 2001, p 62-63.
* 8
fr.wikipedia.org/wiki/Planification_familiales
* 9
info.k4health.org/pr/prf/.../j49chap3.shtmlsis
* 10
www.methode-billings.com/rubrique.php3...
* 11 Robert A. Hatcher, Ward
Rinehart, Richard Blackburn, Judith S. Geller, James D. Shelton,
Eléments de la technologie de la conception, Programme
d'information sur la population, centre pour les programmes de communication,
Ecole de santé Publique, Université Johns Hopkins, octobre 2000,
p 5-1 - 13-1.
|