6-Les défis de l'état au Liban.
6.1-Les problèmes
Plusieurs obstacles et problèmes réduisent la
capacité d'emprunt de ces entreprises parmi lesquels:
· Les entreprises ne sont pas capables de
présenter les garanties réelles que requièrent les
banques, surtout que la gestion de ces dernières est
individualisée et manque de transparence;
· La « culture de communication » entre
les banques et les PME est absente, ce qui rend impossible toute consultation
et toute prise de connaissance des particularités, et réduit les
possibilités d'acceptation des demandes de crédits ;
· Les conditions relatives aux demandes de
crédits sont très sévères, les banques
préférant imposer aux clients des garanties réelles, au
lieu de considérer la rentabilité véritable des projets
productifs;
· Les banques n'acceptant pas les terrains comme
garanties réelles ;
· Les revenus de la plupart des PME ne sont pas
stables.
6.2-Les solutions proposées se situent sur
plusieurs axes dont:
> Renforcer les programmes actuels, surtout la
société « KAFALAT » en augmentant le plafond de
l'emprunt ainsi qu'en haussant le taux de financement des charges
d'exploitation, et ne pas s'occuper uniquement du financement des nouveaux
investissements;
> Présenter les services offerts par le programme
« KAFALAT » dans le plus grand nombre de régions et au plus
grand nombre de PME/PMI en recourant aux ordres et aux syndicats
professionnels, aux chambres du commerce, de 1'industrie et de 1'agriculture
ainsi qu'aux groupements et administrations locaux ;
> Revoir la politique de bonification des taux
d'intérêt quant a réduire les taux de bonification actuels.
Cela permettrait d'augmenter les possibilités d'emprunt pour
qu'il embrasse un plus grand nombre de secteurs tels que les secteurs du
transport, du packaging et du stockage et pour qu'il couvre une partie plus
importante des charges d'exploitation.
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