I
NTRODUCTION
GENERALE
L'ouverture du commerce international, a intensifié les
échanges mondiaux, ainsi, le développement des marchés
financiers et l'investissement direct à l'étranger se trouvent
freinés par le problème de la pluralité des
référentiels comptables. Le défaut de normes formelles
et d'homogénéité de l'information financière
fournie aux investisseurs, impose la nécessité d'une
normalisation comptable internationale, d'où l'émergence des
normes comptables internationales dites IAS/IFRS (International Accounting
Standard /International Financial Reporting Standard).
Dès 1973, l'IASC (International Accounting Standard
comittee), publie les normes IAS/IFRS, qui sont appliquées en Europe au
1er janvier 2005. Aujourd'hui, plus de 130 pays de par le monde
adoptent ces nouvelles normes. A l'instar de ces pays, l'Algérie se
dote d'un référentiel comptable qui s'inspire largement de ces
normes internationales, appelé SCF
Le Système comptable financier a été
institué par la loi N° 07-11 du 25 Novembre 2007. Ce
référentiel entre en application depuis le 1er janvier
2010 après la promulgation de deux autres textes fondamentaux à
savoir le décret 08-156 du 26 mai 2008 portant application de la loi
07-11 et l'arrêté du 26 juillet 2008 fixant les règles
d'évaluation et de comptabilisation, le contenu et la
présentation des états financiers ainsi que la nomenclature et
les règles de fonctionnement des comptes.
L'Algérie se trouve ainsi confrontée à
un projet grandiose visant à passer du Plan Comptable National au
nouveau Système Comptable Financier, avec tout ce qu'il apporte comme
changements en conceptions et en pratiques. Concrètement, 250000
entreprises sont touchées par la réforme comptable , et 600 000
cadres comptables et financiers doivent être formés( Naïma
Hamidache , le quotidien l'Expression, Edition online du 31 Mars 2008)
. Ces changements induiront des modifications profondes pour les entreprises
algériennes et par conséquent des contraintes certaines que les
institutions et les professionnels doivent dépasser.
Le nouveau système comptable financier permettra une
meilleure lecture des états financiers et la possibilité de
comparabilité dans un langage normalisé. Il propose aussi des
solutions techniques à l'enregistrement comptable d'opérations ou
de transactions non traitées auparavant par le PCN, par exemple le
crédit-bail, avec un meilleur contrôle des comptes qui s'appuiera
désormais sur des concepts et des règles clairement
définis. Ceci, dans le but d'apporter plus de transparence et de
fiabilité dans la restitution de l'information
financière.
La SONATRACH est parmi les premières
sociétés algériennes qui ont initié des programmes
de formation pour préparer une meilleure mise en place du nouveau
système. Selon M. Gilbert, membre de l'IASB : «Les grandes
sociétés algériennes, à l'exemple de SONATRACH, qui
signent des contrats de partenariat avec des entreprises
étrangères, appliquant évidemment ce processus,
procèdent à la transformation de leur plan en IFRS. Pourquoi donc
ne pas en tenir directement compte et se soumettre aux IFRS sans avoir à
repenser la manière de gérer», (Naïma Hamidache,
le quotidien l'Expression, Edition online du 31 Mars 2008). Effectivement, la
SONATRACH, qui se charge exclusivement de l'exploitation et de l'exportation
des hydrocarbures dont les revenus constituent 40 % du PIB national,
(http://www.ritimo.org/dossiers_pays/afrique/algerie/algerie_hydrocarbures.html),
a déjà été confrontée à ces normes
à l'occasion de ses transactions avec des entreprises
étrangères.
Mais aujourd'hui avec le nouveau système comptable,
toutes les entreprises algériennes doivent passer par l'étape du
basculement de leurs états financiers, de l'année 2009, du PCN au
SCF, pour aboutir à des soldes de réouverture, en Janvier 2010,
conformes à ceux du nouveau système comptable. Cette
étape permettra le respect du principe de comparabilité des
exercices.
Alors la question se pose : comment va procéder
la SONATRACH pour assurer ce passage PCN /NPC ?
Les professionnels se trouvent obligés de recourir
à la norme(IAS8) ou changement de méthodes comptable et
d'estimation et correction d'erreurs énoncée à l'article
138 de l'arrêté du 26 juillet 2008 , d'une part , et
à l'instruction n°2 publiée par le ministère des
finances du 29octobre 2009 portant sur les « modalités et
procédures à mettre en oeuvre pour le passage du plan comptable
national PCN au nouveau système comptable financier SCF »
d'autre part, ainsi qu'à la note méthodologique n°1,
publiée par le CNC en Avril 2010, et enfin à la norme
IFRS1 « première adoption des normes IFRS »,
publiée par l'IASB considérée comme un
référentiel de choix pour réussir le basculement .
Durant notre stage à la SH, nous avons constaté
que celle-ci a suivie une démarche rationnelle pour assurer ce passage
qui constitue en la formation du personnel concerné, le basculement de
la balance 2009 du PCN au SCF, et enfin les retraitements qui seront fait
incessamment.
Dans ce mémoire nous essayons dans un premier
temps, de déterminer les raisons pour lesquelles le PCN a
été remplacé par le SCF, ensuite nous entamons la
présentation du SCF, tout en énumérant certaines normes,
pour aborder enfin les démarches à suivre dans le processus de
basculement à la lumière de la méthode retenue par notre
organisme d'accueil, à savoir la SONATRACH DRGB et Pour conclure nous
donnons une analyse globale, en faisant ressortir l'impact de ce passage.
I
Partie
Théorique
Chapitre I
Le PCN et la comptabilité en Algérie
I. Bref historique sur la comptabilité en
Algérie :
Pendant l'occupation
française,1830-1962, l'Algérie était
considérée comme une colonie française attachée
à la France dans tous les domaines, stratégique, culturel et
économique. Ainsi le système comptable appliqué aux
entreprises françaises exerçants en Algérie était
le PCG français.
L'Algérie continuait à utiliser le PCG
même après son indépendance , jusqu'en 29 AVRIL 1975
où apparut l'ordonnance n°75/35 portant Plan Comptable National .
L'article 1er de l'ordonnance est le
suivant : « Le Plan Comptable National annexé
à la présente ordonnance sera obligatoire à compter du
1er Janvier 1976 en vue de son application aux :
_ organismes publics à caractère industriel et
commercial
_ société d'économie mixte
_ entreprise, qui, quelle que soit leur forme, sont soumises
au régime de l'imposition d'après le bénéfice
réel. »
Donc de là est né le PCN algérien qui
contenait quelques annexes intitulés comme suit ; la liste des
comptes, terminologie et règles de fonctionnement des comptes, forme
des documents de synthèse (les 17 tableaux) ; ces comtes sont des
comptes à deux chiffres sans trop de détails ni de
précisions ,ce qui consiste un handicape majeur pour la clarté et
la transparence des états financiers , en plus les principes et les
normes comptables n'ont pas été explicitement
énoncés dans le PCN.
Les deux seuls états financiers énoncés
sont le Bilan et le tableau des Comptes de résultats et cela ne suffit
en aucun cas à satisfaire la ration en informations des
utilisateurs des états financiers . Tous ces défauts et lacunes
ont fait que le PCN se trouve dépassé et obsolète surtout
avec l'élaboration des nouvelles normes internationales et leurs
adoption par les grandes puissances industrielles au niveau mondial,
d'où l'obligation de passer du PCN aux normes IAS/IFRS.
II. Définition de la
comptabilité :
La comptabilité générale est la
technique de recensement et d'évaluation des flux
générés par des évènements financiers,
juridiques et économiques d'une entreprise qui concourent au
résultat d'une période,(qui correspond
généralement à l'année civile : 365 jours),
c'est-à-dire l'accroissement ou la diminution de la valeur d'une
entreprise. Elle traduit dans un langage normalisé tous les
événements économiques qui se produisent dans celle-ci. Il
existe trois types de comptabilités : nationale, publique et de
l'entreprise, et c'est cette dernière qu'on va entamer dans notre
mémoire. A l'intérieur même du périmètre de
la comptabilité de l'entreprise, il y a trois disciplines
différentes par leurs rôles et leurs critères, et que nous
allons récapituler dans ce tableau :
Critères typologie
|
Comptabilité générale
|
Comptabilité analytique
|
Comptabilité budgétaire
|
Sur le plan légal
|
obligatoire
|
facultative
|
facultative
|
Règles de fonctionnement
|
Rigide (PCN)
|
Souples
|
souples
|
Objectifs
|
Déterminer le résultat global
|
Calcul des coûts analyses de la rentabilité
|
Contrôle de gestion
|
orientation Vers
|
Vers l'extérieur
|
Vers l'intérieur de l'entreprise
|
Vers l'intérieur de l'entreprise
|
Mode opératoire
|
A posteriori
|
A posteriori
|
A priori
|
Source : cours de comptabilité
générale présenté par Mr Touahri, enseignant
à linsim
1. Les fonctions de la comptabilité
a) La fonction économique :
La comptabilité générale
représente tous les actes de gestion traduits sur les états
financiers et interprète les flux physiques, monétaires et
juridiques internes ou externes à l'entreprise.
Les études économiques et les évaluations
des projets se basent sur les données de la comptabilité
générale : l'évolution de la situation patrimoniale,
l'analyse financière et la gestion budgétaire.
b) La fonction légale :
La comptabilité constitue un moyen de preuve devant les
tribunaux pour solutionner les différents litiges qui peuvent intervenir
entre les agents économiques.
La comptabilité générale offre une base
essentielle à l'établissement du résultat fiscal et
à la justification des différentes assiettes d'imposition (TVA,
taxes sur les salaires, taxe professionnelle, impôt sur les
bénéfices etc.) et plus généralement des droits sur
les tiers et des droits des tiers. C'est la raison pour laquelle elle est
obligatoire et codifiée. La consolidation des valeurs ajoutées
donnera par exemple le Produit Intérieur Brut marchand. A ce titre
l'article n°9 du code de commerce algérien énonce :
« Toute personne physique ou morale, ayant la
qualité de commerçant, doit tenir un livre journal enregistrant
jour par jour les opérations de l'entreprise ou récapitulant au
moins mensuellement les résultats de ces opérations à la
condition de conserver, dans ce cas, tous documents permettant de
vérifier ces opérations jour par jour »
2. Les principes de la comptabilité
générale
a. Le principe de la périodicité du
résultat : Les résultats doivent être
arrêtés au moins une fois par année de l'exercice civil,
soit du 1 janvier au 31 décembre (articles 10 et 16 du CCA-
arrêté du 23 juin 1975)
b. Le principe de continuité et
d'indépendance des exercices : Les charges et les produits
sont rattachés à l'exercice de leur naissance.
c. Principe de la permanence des
méthodes : Pour que le résultat à la fin
de la période soit cohérent et comparable au résultat de
la période précédente, les méthodes
d'évaluation du patrimoine doivent être fixes.
d. Principe de l'évidence des
faits : Toutes les écritures sont justifiées :
« chaque écriture comptable doit être appuyée par
une pièce justificative, datée et comportant la signature ou la
griffe du responsable de l'opération » (article 10 de
l'arrêté du 23juin1975)
e. Principe de prudence : Enregistrer
les pertes et les charges d'un exercice qui pourrait survenir
ultérieurement , c'est-à-dire constater les provisions, et
les amortissements, pour permettre à l'entreprise de reconstituer son
capital productif.
4. Les éléments de l'information
comptable (Les états financiers) :
· LE BILAN
· LE TABLEAU DES COMPTES DE RESULTATS
L'objectif des états financiers est de fournir des
informations sur :
1. Le bilan
a. Définition
« le bilan comptable est la visualisation du patrimoine
de l'entreprise à une date
donnée ».1
Le bilan est une « photographie » du
patrimoine de l'entreprise qui permet de réaliser une évaluation
d'entreprise, et plus précisément de savoir après
retraitement combien elle vaut et si elle est solvable.
1 : Beatrice
Meunier-Rocher : « diagnostic
financier »4°édition, paris,2007 p13
Pour les petites entreprises le bilan sert surtout aux tiers
(banques, administrations...) qui peuvent ainsi contrôler si l'entreprise
est solvable (par une analyse des ratios ou de la trésorerie notamment)
et pour évaluer les impôts et taxes dus. Les comptes annuels (dont
le bilan, le compte de résultat, les annexes, le tableau de flux de
trésorerie ...) doivent obligatoirement être établis
à la clôture de l'exercice .
Pour les grandes entreprises, il peut aussi être utile
d'établir un bilan plus d'une fois durant
l'exercice (4 fois par an par exemple). Le bilan forme un tout
indissociable avec le compte de résultat et les annexes (et d'autres
documents selon les normes suivies) pour former les comptes annuels. En effet,
le montant du résultat de l'exercice au bilan est toujours égal
au montant du résultat trouvé en compte de résultat. En
association avec le compte de résultat, le bilan donne aussi des
informations sur la performance et la rentabilité.
L'ensemble devrait être présenté ou
accessible aux utilisateurs (propriétaires, fournisseurs,
prêteurs, fisc...). Il constitue une garantie de transparence pour
ceux-ci et doit être certifié par un commissaire aux comptes pour
certaines entreprises (sociétés de capitaux ...).
b. Finalités du bilan : Il existe
trois objectifs ;
Le bilan comptable interne, généralement
détaillé, utilisé par les responsables de l'entreprise
pour différentes analyses internes.
Le bilan comptable officiel, destiné aux contrôleurs
de la comptabilité (auditeurs et commissaires aux comptes) et aux
actionnaires (et plus généralement aux tiers);
Le bilan fiscal, qui sert à déterminer le
bénéfice imposable.
Pour limiter le coût administratif les entreprises
cherchent à faire converger le bilan fiscal et comptable mais c'est de
moins en moins possible. L'optimisation fiscale ne recherche pas en effet
à obtenir automatiquement une représentation juste aux yeux des
tiers de la valeur et du résultat de l'entreprise. Le bilan est
constitué du cumul par compte des écritures
réalisées depuis la création de l'entreprise.
Des étapes intermédiaires facilitent la
construction de celui-ci. Le journal liste des enregistrements (comme pour une
facture par exemple) pour un type de compte ou une période. Le grand
livre réalise le cumul des enregistrements de l'exercice. La balance est
le cumul par compte des écritures du grand livre. C'est donc une
représentation en liste du bilan et du compte de résultat.
C'est l'état financier le plus utilisé par les
analystes de crédit et les chefs d'entreprise.
c. présentation schématique du
bilan :
source : PLAN COMPTABLE NATIONAL EDITE PAR LA S.N.C
1975
2. Le tableau des compte de résultat
(TCR)
« c'est un tableau qui constitue l'historique de
l'activité de l'entreprise au cours d'un exercice »
1
Le TCR est l'image de la performance de l'entreprise. Il
répertorie les charges et les produits des opérations :
d'exploitation, financières et exceptionnelles et sert à
déterminer ainsi le résultat de l'année en comparant entre
les charges et les produits d'un exercice ou d'une période
donnée.
a. Les charges et les produits :
Les produits sont les ressources générées
par l'activité de l'entreprise, essentiellement ses ventes en
état, productions vendus et prestations de services.
Les charges d'un exercice sont les consommations
nécessaires pour réaliser l'activité, à ne pas
confondre avec dépenses décaissées
b. Présentation schématique du tableau des
comptes de résultat :
N°des comptes
|
DESIGNATION DES COMPTES
|
DEBIT
|
CREDIT
|
70
60
|
Ventes de marchandises
Marchandises consommées
|
|
|
80
|
MARGE BRUTE
|
|
|
80
71
72
73
74
75
61
62
|
Marge brute
Production vendue
Production stockée
Production de l'entreprise pour elle-même
Prestations fournies
Transfert de charges de production
Matières et fournitures consommées
services
|
|
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
|
81
77
78
63
64
65
66
68
|
Valeur ajoutée
Produits divers
Transfert de charges d'exploitation
Frais de personnel
Impôts et taxes
Frais financiers
Frais divers
Dotations aux amortissements et provisions
TOTAL
|
|
|
83
|
RESULTAT D'EXPLOITATION
|
|
|
79
69
|
Produits hors exploitation
Charges hors exploitation
|
|
|
84
|
RESULTAT HORS EXPLOITATION
|
|
|
83
84
|
Résultat d'exploitation
Résultat hors exploitation
|
|
|
880
|
RESULTAT BRUT DE L'EXERCICE
|
|
|
889
|
IMPOT SUR LES BENEFICES
|
|
|
88
|
RESULTAT DE L'EXERCICE
|
|
|
source : PLAN COMPTABLE NATIONAL EDITE PAR LA
S.N.C
1 : Beatrice Meunier-Rocher : « le diagnostic
financier »4°édition
c. Rôle du compte de
résultat :
Satisfaire à l'obligation légale de
dépôt des comptes annuelles déterminer si les objectifs ont
été réalisés situer sa performance par rapport
à celle des concurrents
analyser l'évolution des résultats par rapport
aux années précédentes
3. formes des documents de
synthèse :
Chaque entreprise établit , à la clôture
de l'exercice, les documents de synthèse et les tableaux
suivants :
· Tableau des mouvements patrimoniaux
· Tableau des investissements
· Tableau des amortissements
· Tableau des provisions
· Tableau des créances
· Tableau des fonds propres
· Tableau des dettes
· Tableau des stocks
· Tableau des consommations de marchandises et
matières et fournitures
· Tableau des frais de gestion
· Tableau de ventes et prestations fournies
· Tableau des autres produits
· Tableau des résultats sur cession
d'investissement
· Tableau des engagements reçus et engagements
donnés
· Tableau des renseignements divers
Chapitre II
Vision globale sur le SCF
I. Système comptable financier :
Introduction :
Le développement des marchés financiers et
l'investissement dans des pays étrangers pour les multinationales ainsi
que l'internationalisation des IDE, sont freinés par le problème
de langues et limités par l'individualisation des
référentiels comptables ,(par l'inexistence formelle des normes
pour les entreprises qui lèvent leurs capitaux sur les systèmes
internationaux et l'absence d'homogénéité de l'information
financière fournie aux investisseurs à temps voulu), pour cela le
fondement d'une normalisation comptable internationale s'est imposé.
La normalisation comptable internationale a connu plusieurs
étapes pertinentes, à commencer par la naissance de l'ASC
Britannique ( accounting standart commity) en1969, suivi en 1973 par le
FASB Américain (financial accounting standard board) Au niveau
mondial : l'ONU, OCDE (G8), ont créé, l'IASC,(international
accounting standard commity), en 1972 , pour réfléchir sur
la comptabilité des sociétés multinationales. Au fur
mesure, l'IASC a donné lieu à la création de plusieurs
organismes :
L'IASCF(
international accounting standard commity fondation):institution dirigeante du
normalisateur.
L'IASB
international accounting standard board 2001-2002 : ses membres sont
appelés « les trustees »ils sont nommés par
l'IASCF. L'IASB comporte actuellement 14 membres dont douze salariés
à plein temps et deux suppléants. ils représentent
le conseil d'administration, leurs rôle est de créer et de
publier les normes.
L'IFRIC ( international Financial reporting interpretation
commity) :est un organisme bénévole de
l'interprétation des normes, présidé par un membre
de l'IASB, ses membres sont les personnels techniques, leurs rôle est
l'interprétation des normes, et le recueil de suggestions.
La SAC ( standard advisory concil) : assure
l'activité de conseil de bord et d'arbitrage en cas de conflit entre
l'IFRIC et l'IASB
L'Etat algérien a mis en place le projet de passage
aux normes internationales IAS/IFRS, depuis 2005, ce projet ne s'est pas
concrétiser qu'après la sortie des textes de lois
réglementaires à savoir :
La lois n°07-11 du 25 NOVEMBRE 2007 portant SCF
système comptable financier ensuite le décret exécutif
(DE) n°08-156 DU 26 MAI 2008 portant application des dispositifs de la loi
7-11 citée précédemment, suivi de l'arrêté
d'application, du 26 JUILLET 2009, fixant les règles
d'évaluation et de comptabilisation, le contenu et la
présentation des états financiers ainsi que la nomenclature et
les règles de fonctionnements des comptes ; et enfin l'instruction
n°2 du 29 OCTOBRE 2009 portant modalités et procédures
à mettre en oeuvre pour le passage du PCN au nouveau SCF.
Le SCF s'inspire des normes IAS/IFRS élaborées
par l'IASB, en plus c'est un référentiel comptable applicable des
normes ISA élaborées par l'IFAC. Le SCF est formé de son
cadre conceptuel, les normes comptables et la nomenclature des comptes .
I. LE CADRE CONCEPTUEL :
Article n°2 du DE n°08-156
« Le cadre conceptuel de la comptabilité
financière.. définie les concepts qui sont à la base de la
préparation et de la présentation des états financiers
tels les conventions et principes comptables à respecter et les
caractéristiques qualitatives de l'information
financière ;
· constitue une référence pour
l'établissement de nouvelles normes ;
· facilite l'interprétation des normes comptables
et l'appréhension d'opérations ou d'événements non
explicitement prévus par la réglementation comptable.
Le cadre conceptuel constitue ainsi un guide professionnel et
un label de qualité.
a. Définition :
Article 7 de la lois 07-11 « Le
cadre conceptuel de la comptabilité financière constitue un guide
pour l'élaboration des normes comptables, leurs interprétation et
la sélection de la méthode comptable appropriée lorsque
certaines transactions et autres événements ne sont pas
traités par une norme ou une interprétation ;
b. Contenu du cadre conceptuel :
Le cadre conceptuel définit :
· Le champ d'application :
le SCF s'applique à toute personne physique ou morale
astreinte à la mise en place d'une comptabilité destinée
à l'information externe à savoir :
· Les entreprises soumises au code de commerce
· Les entreprises publiques, parapubliques ou
d'économie mixte,
· Les coopératives
· Les entités produisant des bien et services
marchands ou non marchands, dans la mesure où elles exercent des
activités économiques qui se fondent sur des actes
répétitifs.
· Les principes et conventions
comptables :
Les méthodes comptables sont les
bases, principes, conventions, règles, et pratiques appliquées
par une entité économique pour établir ses états
financiers.
Le SCF permet l'établissement des états
financiers sur la base des principes comptables généralement
reconnus et notamment :
· Comptabilité d'engagement
· Continuité d'exploitation
· Intelligibilité
· Pertinence
· Fiabilité
· Comparabilité
· Coût historique
· Prééminence de la réalité
économique sur l'apparence juridique.
· Hypothèses sous-jacentes à la
préparation des états financiers
· Comptabilité d'exercice (
comptabilité d'engagement ) :
Les effets des transactions et autres événements
sont comptabilisés sur la base des droits constatés,
c'est-à-dire au moment de la survenance de ces transactions ou
événements, et non quand interviennent les flux
monétaires correspondants. Ils sont présentés dans les
états financiers des exercices auxquels ils se rattachent
· Continuité d'exploitation
(pérennité de l'entreprise) :
Les états financiers sont établis sur une base
de continuité d'exploitation, c'est-à-dire en présumant
que l'entité poursuivra ses activités dans un avenir
prévisible, à moins que des événements ou des
décisions survenus avant la date de publication des comptes rendent
probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation d'activité
· Principes comptables
fondamentaux :
· Convention de l'unité
monétaire :
La nécessité d'une unité de mesure
unique pour enregistrer les transactions d'une entreprise a été
à l'origine du choix de monnaie (Dinar Algérien) comme
unité de mesure de l'information véhiculée par les
états financiers. La comptabilité est tenue en monnaie
nationale.
· Convention de l'entité : (autonomie
de l'entreprise)
L'entreprise est considérée comme étant une
entité comptable autonome et distincte de ses propriétaires.
· Périodicité :
Les résultats doivent être arrêtés
au moins une fois par année à la fin de l'exercice civil.
· Indépendance des exercices :
La cohérence et la comparabilité des
informations comptables au cours des périodes successives impliquent une
permanence dans l'application des règles et procédures relatives
à l'évaluation des éléments et à la
présentation des informations.
· Principe d'importance relative :
Les montants non significatifs peuvent être
regroupés avec des montants correspondant à des
éléments de nature ou de fonctions similaires.
· Principe de prudence :
Les actifs et les produits ne doivent pas être
surévalués, et les passifs et les charges ne doivent pas
être sous-évalués.
· Principe de permanence des méthodes :
pour pouvoir comparer les EF de l'entité dans le temps,
l'entreprise doit suivre les mêmes méthodes et conventions
comptables.
· Principes du coût
historique :
les éléments d'actifs, de passifs, de produits
et de charges sont enregistrés en comptabilité et
présentés dans les états financiers au cout historique.
Cependant des actifs et passifs particuliers tels que les
actifs biologiques ou certains instruments financiers sont valorisés
à leurs juste valeur.
· Intangibilité du bilan
d'ouverture :
Le bilan d'ouverture d'un exercice(N+1) correspond au bilan de
clôture de l'exercice précédent(N).
· Prééminence de la
réalité économique sur l'apparence
juridique :
Les opérations sont enregistrées en
comptabilité et présentées dans les états
financiers conformément à leur nature et à leur
réalité financière et économique
· Non - compensation :
Les compensations entre éléments d'actifs et
éléments de passifs au bilan ou entre éléments de
charges et éléments de produit dans le compte de
résultat, ne sont pas autorisées sauf si cette compensation est
imposée ou autorisée par un texte comptable.
· Image fidèle :
Les états financiers de l'entité doivent
être en mesure de donner des informations pertinentes sur la situation
financière, la performance et la variation de la situation
financière de l'entité. L'image fidèle implique notamment
le respect des règles et des principes comptables.
· Caractéristiques qualitatives de
l'information financière :
Pour les besoins de la prise de décision, les
états financiers doivent garantir la transparence sur la
réalité de l'entité en présentant une information
complète et utile.
L'information doit répondre aux caractéristiques
qualitatives suivantes :
· La pertinence :
Une information est pertinente dans la mesure où elle peut
influencer ses utilisateurs dans leurs décisions économiques en
les aidant à évaluer les évènements passés,
présents et futurs. La pertinence d'une information est liée
à sa nature et à son importance relative.
· La fiabilité :
Une information est fiable lorsqu'elle est exempte
d'erreurs et de préjugés significatifs, et lorsque son
élaboration a été effectuée sur la base des
critères suivants :
ü Recherche d'une image fidèle,
ü Prééminence de la réalité
économique sur l'apparence juridique,
ü Neutralité,
ü Prudence,
ü Exhaustivité.
· La comparabilité :
Une information est comparable lorsqu'elle est établie et
présentée de manière suffisamment cohérente pour
permettre à son utilisateur de faire des comparaisons significatives
dans le temps et entre entreprises.
· L'intelligibilité :
Une information intelligible est une information facilement
compréhensible par tout utilisateur ayant des connaissances de base en
gestion, en économie et en comptabilité, et ayant la
volonté d'étudier l'information.
· Définition des actifs, des passifs, des
capitaux propres, des produits et des charges
· L'actif :
un actif est une ressource contrôlée par
l'entreprise du fait d'événements passés destinée
à procurer à l'entité des avantages économiques
futurs.
Par exemple selon le principe de la prééminence
de la réalité économique sur l'apparence juridique, le
crédit-bail est considéré comme un actif car il
représente un bien contrôlé par l'entité
économique et qui génère des bénéfices pour
l'entreprise ou économise à celle-ci des dépenses.
· Les actifs non courants :
· Les actifs destinés à être
utilisés d'une manière continue pour les besoins des
activités de l'entreprise tels que les immobilisations corporelles ou
incorporelles .
· Les actifs détenus à des fins de
placement à long terme ou qui ne sont pas destinés à
être réalisés dans les 12 mois à compter de la date
de clôture. 1
· Les actifs courants :
· Les actifs que l'entité s'attend à
pouvoir réaliser (ou vendre ou consommer) dans le cadre du cycle
d'exploitation normal (créances clients).
· Les actifs détenus essentiellement à des
fins de transactions ou pour une durée courte que l'entité
s'attend à réaliser dans les 12 mois (stocks) ;
· Les liquidités ou quasi-liquidités dont
l'utilisation n'est pas soumise à des restrictions (VMP).
· Le passif :
C'est une obligation actuelle de l'entreprise
résultant d'événements passés et dont l'extinction
devrait se traduire pour l'entreprise par une sortie de ressources
représentatives d'avantages économiques.
· Les passifs courants :
Il est attendu qu'il soit réglé dans le cadre du
cycle normal d'exploitation,
ou il doit être payé dans les douze mois qui
suivent la date de clôture .
· Les passifs non courants :
Les passifs à long terme portant intérêts
sont classés en passifs non-courants même si leur règlement
doit intervenir dans les 12 mois suivant la date de clôture de
l'exercice .
· Les capitaux propres :
Ils correspondent à l'excédent de l'actif de
l'entité sur ses passifs courants et non courants.
· Les produits : accroissements
d'avantages économiques au cours de l'exercice, sous forme
d'entrée ou d'accroissements d'actifs ou de diminutions de passifs qui
ont pour résultat l'augmentation des capitaux propres.
· Les charges : diminutions
d'avantages économiques au cours de l'exercice sous forme de sorties ou
de diminutions d' actifs, ou de d'apparition de passif.
II. LES NORMES COMPTABLES DU SCF
a. Définition
les normes comptables fixent : (Art.8 de la lois07/11)
_ Les règles d'évaluation et de comptabilisation
des actifs , des passifs, des charges et des produits.
_ Le contenu et le mode de présentation de états
financiers.
Les normes comptables sont définies par voie
réglementaire.
b. Règles d'évaluation et de
comptabilisation des actifs, des passifs, des charges et des
produits :
« La méthode d'évaluation des
éléments inscrits en comptabilité est fondée en
règles générale sur la convention des coûts
historiques. Cependant il est procédé dans certaines conditions
fixées par le présent règlement et pour certains
éléments à une révision de cette évaluation
sur la base :
-De la juste valeur (ou coût actuel )
-De la valeur de réalisation
-De la valeur actualisée (ou valeur
d'utilité) »
Les normes du SCF sont édictées dans les
articles de l'arrêté du 26/07/08, du journal officiel n°19
du 25MARS 2009, qui comporte le contenu et la forme de représentation
des normes .
Le SCF s'inspire des normes IAS/IFRS élaborées par
l'IASB, voici la liste de ces normes :
NORMES
IAS/IFRS
|
OBJET DE LA NORME
|
IAS1
|
Présentation des états financiers
|
IAS2
|
Stocks
|
IAS7
|
Tableau des flux de trésorerie
|
IAS8
|
Méthodes comptables, changement d'estimation comptables et
erreurs
|
IAS10
|
Evénements postérieurs à la date de
clôture
|
IAS11
|
Contrat de construction
|
IAS12
|
Impôts sur le résultat
|
IAS14
|
Information sectorielle
|
IAS16
|
Immobilisations corporelles
|
IAS17
|
Contrat de location-financement
|
IAS18
|
Produits des activités ordinaires
|
IAS19
|
Avantages au personnel
|
IAS20
|
Comptabilisation des subventions publiques et information
à fournir sur l'aide publiques
|
IAS21
|
Effet des variations des cours des monnaies
étrangères
|
IAS23
|
Couts d'emprunt
|
IAS24
|
Information relative aux parties liées
|
IAS26
|
Comptabilité et rapports financiers des régimes de
retraite
|
IAS27
|
Etats financiers consolidés et individuels
|
IAS28
|
Participation dans des entreprises associées
|
IAS29
|
Information financière dans des économies
hyperinflationniste
|
IAS31
|
Participation dans des coentreprises
|
IAS32
|
Instruments financiers : présentation
|
IAS33
|
Résultat par action
|
IAS34
|
Information financière intermédiaire
|
IAS36
|
Dépréciation d'actifs
|
IAS37
|
Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
|
IAS38
|
Immobilisations incorporelles
|
IAS39
|
Instruments financiers : comptabilisation et
évaluation
|
IAS40
|
Immeubles de placement
|
IAS41
|
Agriculture
|
IFRS1
|
Première application des normes d'information
financière Internationales
|
IFRS2
|
Payement fondé sur des actions
|
IFRS3
|
Regroupement d'entreprises
|
IFRS4
|
Contrats d'assurance
|
IFRS5
|
Actifs non courants détenus en vue de la vente et
activités abandonnées
|
IFRS6
|
Prospection et évaluation des ressources
minérales
|
IFRS7
|
Instruments financiers : informations à fournir
|
IFRS8
|
Segments opérationnels
|
Source :fait par nos soins sur supports ; SCF et Le
petit IFRS 2008 DUNOD
Voici ci-dessous les normes comptables SCF
correspondantes aux normes IFRS :
1. LES STOCKS
a. Définition :
Selon le SCF 2007 ( §123-1), Les stocks
correspondent à des actifs :
· Détenus par l'entité et destiné
à être vendus dans le cadre de l'exploitation courante
· En cours de production en vue d'une telle vente
· Correspondant à des matières
premières ou fournitures devant être consommées au cours du
processus de production ou de prestations de services.
· Dans le cadre d'une opération de prestation de
service, les stocks correspondent au cout des services pour lequel
l'entité n'a pas encore comptabilisé les produits
correspondants.
Le classement d'un actif en stocks (actifs courants) ou en
immobilisations (actifs non courants) s'effectue non pas sur la base de la
nature de l'actif mais en fonction de sa destination ou de son usage dans le
cadre de l'activité de l'entité.
b. Evaluation des stocks :
Il doit être évalués au plus bas du
coût historique et de la valeur nette de réalisation.
Selon le SCF §123-2 : le coût des stocks est
calculé comme suit :
1-Coût historique des stocks ou évaluation
à l'entrée :
Coût d'un stock
|
=
|
Coût d'acquisition
|
+
|
Coût de transformation
|
+
|
Frais généraux, frais financiers et administratifs
directement imputables au stocks
|
Ces coûts sont calculés soit sur la base des
coûts réels ; soit sur la base des coûts
prédéterminés (coûts standards)
régulièrement révisés en fonction des coûts
réels.
2-Valeur nette de réalisation ou
évaluation à l'inventaire :
La valeur nette de réalisation est le prix de vente
estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des
coûts estimés pour l'achèvement et des coûts
nécessaires pour réaliser la vente.
Valeur nette de réalisation
|
=
|
Prix de vente estimé dans le cadre normal de
l'activité
|
_
|
Coût estimés pour l'achèvement du stocks
|
_
|
Coût estimés nécessaires à la
réalisation de la vente
|
c. Méthodes de valorisation :
Selon le SCF §123-6 :
A leur sortie du magasin ou à l'inventaire, la valeur des
biens est déterminée comme suit, si :
· éléments fongibles deux
formules de coût PEPS (FIFO)
CMP
d. Méthodes d'inventaire :
La méthode de suivi en comptabilité des stocks,
par la méthode de l'inventaire permanent ou intermittent, relève
d'une décision de gestion .
2. LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET
INCORPORELLES
a. Définition :
Selon le SCF,§121 elles sont
définies comme suit :
« Une immobilisation corporelle est un actif
corporel détenu par une entité pour la production, la fourniture
de services, la location, l'utilisation à des fins administratives, et
dont la durée d'utilisation est censée se prolonger
au-delà de la durée d'un exercice. »
« une immobilisation incorporelle est un actif
identifiable, non monétaire et immatériel, contrôlé
et utilisé par l'entité dans le cadre de ses activités
ordinaires. Il s'agit par exemple de fonds commerciaux acquis, de marques, de
logiciels informatiques ou autres licences d'exploitation, de franchises, de
frais de développement d'un gisement minier destiné à une
exploitation commerciale. »
b. Comptabilisation initiale et
évaluation :
Une immobilisation corporelle et incorporelle doit être
comptabilisée si, et seulement si :
· Il est probable que les avantages économiques
futurs attribuables à l'actif iront à l'entité
· Le coût de cet actif peut être
évalué de façon fiable.
Pour apprécier si une immobilisation incorporelles
satisfait aux critères de comptabilisation, une entité classe la
création de l'immobilisation dans:
· une phase de recherche : ne doivent être
comptabilisées à l'actif, les dépenses pour la recherche
et doivent être comptabilisées en charges lorsqu'elles sont
encourues.
· une phase de développement : Les
coûts relatifs doivent être immobilisés si les conditions
citées dans §121-14 du SCF, sont satisfaites.
c. Coût d'une immobilisation :
Le coût d'une immobilisation comprend
l'ensemble des coûts ; d'acquisition et mise en place, ainsi que le
démantèlement, les taxes payées et autres charges
directes, coût des matériaux et mains d'oeuvre si ces
immobilisations sont construites par l'entité elle-même.
d. Durée et mode d'amortissement :
Le mode d'amortissement d'un actif est le reflet de
l'évolution de la consommation par l'entité des avantages
économique de cet actif ; trois modes sont
autorisés :
· mode linéaire
· mode dégressif
· mode des unités de production
Le montant amortissable d'une immobilisation corporelle
et incorporelle est réparti sur la durée d'utilité de
l'actif, maximum 20 ans pour une immobilisation incorporelle , en tenant compte
de la valeur résiduelle de celui-ci.
Le mode d'amortissement utilisé doit
refléter le rythme selon lequel l'entité prévoit de
consommer les avantages économiques futurs liés à l'actif.
Si ce rythme ne peut être déterminé de façon fiable,
le mode d'amortissement linéaire doit être appliqué.
e. Les immeubles de placement :(cas
particulier)
Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain,
bâtiment ou partie d'un bâtiment) détenu pour en retirer des
loyers et/ ou pour valoriser le capital.
Il n'est donc pas destiné :
· A être utilisé dans la production ou la
fourniture de biens ou de services ou à des fins administratives, ou
· A être vendu dans le cadre de l'activité
ordinaire.
Après sa comptabilisation initiale en tant
qu'immobilisation corporelle, les immeubles de placement peuvent être
évalués :
· Soit au coût diminué du cumul
d'amortissements et du cumul des pertes de valeurs selon la méthode
utilisée dans le cadre général des immobilisations
corporelles (méthode du coût),
· Soit sur la base de la juste valeur (méthode de
la juste valeur).
f. l'actif biologique : (cas
particulier)
un actif biologique est évalué
lors de sa comptabilisation initiale et à chaque date de clôture
à sa juste valeur diminué des frais estimés à
l'article de vente.
3. Contrats de
location-financement :
a. Définition :
selon le SCF §335-1 ;
« Un contrat de location est un accord par
lequel le bailleur cède au preneur, pour une période
déterminée, le droit d'utilisation d'un actif en échange
d'un paiement ou d'une série de paiements. »
Un contrat de location-financement est un contrat de location
ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des
risques et avantages inhérents à la propriété d'un
actif. Le transfert de propriété peut intervenir ou non, in fine.
Un contrat de location simple : désigne tout
contrat de location autre qu'un contrat de location-financement.
b. Classification des contrats de
location-financement :
pour qu'un contrat de location soit classer autant qu'un
contrat de location-financement il doit répondre aux conditions
suivantes :
· le contrat de location transfère la
propriété de l'actif au preneur au terme de la durée du
contrat de location ;
· le contrat de location donne au preneur l'option
d'acheter l'actif à un prix qui devrait être suffisamment
inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle
l'option peut être levée pour que, dès le commencement du
contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l'option sera
levée ;
· la durée du contrat de location couvre la
majeure partie de la durée de vie économique de l'actif, (selon
les USGAAPS 75%, même s'il n'y a pas de transfert de
propriété)
· au commencement du contrat de location, la valeur
actualisée des paiements minimaux au titre de la location
s'élève au moins à la quasi-totalité de la juste
valeur de l'actif loué ; (soit 90% de sa valeur selon les US GAAPS)
· les actifs loués sont d'une nature tellement
spécifique que seul le preneur peut les utiliser sans leur apporter de
modifications majeures.
c. La comptabilisation des contrats de
location-financements
Chez le preneur :
Les preneurs doivent
comptabiliser les contrats de location-financement à l'actif de leur
bilan pour des montants égaux à la juste valeur du bien
loué.
Les coûts directs initiaux encourus par le
preneur sont ajoutés au montant comptabilisé en tant qu'actif.
L'obligation de payer des loyers futurs sont comptabilisés au
passif.
Chez le bailleur : ce sont des
créances sur contrats de location-financement
4. Les contrats à
long terme
a. Définition :
Selon le SCF, §133-1 : « Un contrat
à long terme porte sur une réalisation d'un bien, d'un service,
ou d'un ensemble de biens ou services dont les dates de démarrage et
d'achèvement se situent dans des exercices différents. Il peut
s'agir :
· De contrats de construction ;
· De contrats de remise en état d'actifs ou de
l'environnement ;
· De contrats de prestations de services. »
b. Champ d'application :
· Les contrat à forfaits : ce sont des contrats
pour lesquels le prix est fixé à l'origine et révisable
éventuellement en fonction des clauses prévus.
· Les contrats en régie : ce sont des
contrats prévoyant le payement, par le client, du remboursement des
coûts engagés plus une rémunération fixe ou
variable.
CONTRATS A FORFAIT
|
CONTRAT EN REGIE
|
-Les produits, les coûts et le degré d'avancement
des travaux sont mesurables
-La probabilité d'encaisser le bénéfice est
élevée
|
-les coûts sont clairement identifiables et mesurables
-la probabilité d'encaisser le bénéfice est
élevée
|
Source : Conçu par Mr Touahri, intervenant à
l'INSIM, séminaire IAS/IFRS
c. traitement comptable :
Règles de comptabilisation des produits et charges en fonction
du degré de fiabilité de l'estimation du résultat attendu
du contrat,(obligatoire par le fisc, §140 du code des impôts directs
modifiés par l'article 4 de la loi des finances complémentaire
pour 2009)
1)- le résultat peut être fiable ;
méthode d'avancement
2)- le résultat attendu ne peut être estimé
de manière fiable, méthode d'achèvement
Le résultat peut-il être estimé de
manière fiable ?
|
OUI
|
NON
|
RESULTAT =0
|
RESULATAT =0
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
NON
|
AVANCEMENT
|
PERTE A CONSTATER EN CHARGE
|
PRODUITS = CHARGES
RESULTAT NUL
|
PERTE A EVALUER ET A CONSTATER EN CHARGES
|
Source : Odile barbe dandon et Laurent Didelot, Maitriser
les IFRS Edition Groupe Revue Financière 3°Edition 2007
5. Avantages octroyés au
personnel
a. Définition :
l'article§136-1, du SCF, définie cette norme
comme suit :
« les avantages accordés par une
entité à son personnel en activité ou non actif sont
comptabilisés en charge dés que le personnel a effectué le
travail prévu en contrepartie de ses avantages, ou dés que les
conditions auxquelles étaient soumises les obligations
contractées par l'entité vis-à-vis de son personnel sont
remplies. »
b. Champ d'application :
Nature de l'avantage du personnel
|
Exemples
|
Les avantages à court terme
|
Salaires et cotisations sociales ;
Congés
payés (congés de repos et congés maladie) ;
Assurance médicale
accordée au personnel en fonction ;
Logement de fonction, voiture de service ;
Produits et services offerts aux
employés ;
|
Les avantages postérieurs à l'emploi
|
Prestations de retraite ;
Assurance médicale et
assurance-vie post emploi ;
|
Les avantages à long terme
|
Plans d'intéressement ;
Programmes de prestations
différées ;
Jubilés et autres avantages liés à
l'ancienneté (médailles du travail...) ;
Congés liés à l'ancienneté s'ils ne sont pas dus
dans les douze mois suivant la fin de l'exercice où ils sont
générés ;
Boni et primes à long terme ;
|
Les indemnités de fin de contrat de travail
|
Indemnités de licenciement ;
|
Source :
c. Comptabilisation des avantages octroyés aux
personnel :
Une entreprise doit comptabiliser le
coût attendu des paiements à effectuer au titre des services
rendus si, et seulement si :
· Obligation actuelle d'effectuer ces paiements au titre
d'événements passés : obligation juridique ou
implicite ;
· Une estimation fiable de l'obligation peut être
effectuée
A chaque clôture de l'exercice l'entreprise doit
comptabiliser le montant des engagements en matière de pension ,
complément de retraite et indemnités et allocation en raison de
départ en retraite comme provision. Ces provisions sont
déterminées sur la base de la valeur actualisée.
6. Effets des variations des cours des monnaies
étrangères
a. Objectifs de la norme :
Le SCF, Section 7 :Opérations effectuées
en monnaies étrangères , traite cette norme dont l'article,
§137-1, stipule : Les actifs acquis en devises sont convertis en
monnaie nationale par conversion de leur coût en devises sur la base du
cours de change du jour de la transaction.
Cette valeur est maintenue au bilan jusqu'à la date de
consommation, de cession ou de disparition des actif.
b. Comptabilisation :
Une transaction en monnaie étrangère doit
être enregistrée, lors de sa comptabilisation initiale dans la
monnaie fonctionnelle, en appliquant au montant en monnaie
étrangère le cours du jour entre la monnaie fonctionnelle et la
monnaie étrangère à la date de la transaction.
Les écarts de change résultant du règlement
d'éléments monétaires ou de la conversion
d'éléments monétaires à des cours différents
de ceux qui ont été utilisés lors de leur comptabilisation
initiale au cours de la période ou dans des états financiers
antérieurs doivent être comptabilisés en produits ou en
charges de la période au cours de laquelle ils surviennent ( autant que
gain ou perte de change).
Lorsqu'un profit ou une perte sur un élément
non monétaire est comptabilisé directement dans les capitaux
propres, chaque composante de change de ce profit ou de cette perte doit
être directement comptabilisée dans les capitaux propre sous une
rubrique « écart de conversion »
7. L'impôt sur le
résultat
a. Définition :
Le SCF traite l'impôt différé dans
l'article 134 de l'arrêté du JO n°19 du 25 MARS 2009 et le
définie comme suit : §134-1 « l'imposition
différé est une méthode comptable qui consiste à
comptabiliser en charges la charge d'impôt sur le résultat
imputable aux seules opérations de l'exercice »
b. Champ d'application :
Cette norme consiste à comptabiliser les
conséquences actuelles et futures, du recouvrement futur de la valeur
comptable d'un actif et du règlement futur de la valeur comptable d'un
passif.
CHARGE D'IMPOT = IMPOT EXIGIBLE + IMPOT
DIFFERE
· L'impôt exigible: montant des impôts sur
le bénéfice payable(ou récupérable) au titre du
bénéfice imposable(perte fiscale) d'un exercice
· Passifs d'impôt différé : IDP,
montants d'impôts sur le résultat payables au cours d'exercices
futurs au titre de différences temporelles imposables
· Actifs d'impôts différé : IDA,
montants d'impôts sur le résultat recouvrables au cours
d'exercices futurs au titre :
· de différences temporelles déductibles
· du report en avant de pertes fiscales non
utilisées
· du report en avant de crédits d'impôt non
utilisés
|
ACTIF
|
PASSIF
|
VNC > BASE FISCALE
|
IDP
|
IDA
|
BASE FISCALE > VNC
|
IDA
|
IDP
|
Source : Conçu par Mr Touahri, intervenant à
l'INSIM, séminaire IAS/IFRS
(VNC valeur nette comptable)
8. LES PROVISIONS
a. Définition :
Selon l'article 125-1 « une
provision pour charge est un passif dont l'échéance ou le montant
est incertain , elle est comptabilisée lorsque :
· Une entité a une obligation actuelle (juridique
ou implicite) résultant d'un événement passé
· Il est probable qu'une sortie de ressources sera
nécessaire pour éteindre cette obligation
· Une estimation fiable du montant de cette obligation
peut être faite »
b. Evaluation des provisions :
Le montant comptabilisé en provision pour charge en
fin d'exercice correspond à la meilleure estimation des dépenses
à supporter jusqu'à l'extinction de l'obligation
concernée. Les provisions font l'objet de d'une nouvelle estimation
à la clôture de chaque exercice.
c. Les Remboursements :
lorsqu'il est prévu que tout ou partie de la
dépense nécessaire à l'extinction d'une provision sera
remboursé par une autre partie, le remboursement doit être
comptabilisé si et seulement si, l'entité a la quasi-certitude de
recevoir ce remboursement si elle éteint l'obligation. Le remboursement
doit être traité comme un actif distinct. Le montant
comptabilisé au titre du remboursement ne doit pas être
supérieur au montant de la provision.
Dans le compte de résultat, la charge correspondant
à une provision peut être présentée nette du montant
comptabilisée au titre d'un remboursement.
d. Les pertes opérationnelles
futures :
· L'article 125-2 du SCF précise que les pertes
opérationnelles futures ne doivent pas faire l'objet de provisions.
Les charges à repartir sur plusieurs
exercices :
· Le SCF n'admet pas de provisionner les charges à
répartir sur plusieurs exercices
· En alternative, la charge en question est
constatée au compte immobilisations et se trouvera déduite par le
biais de l'amortissement par composants.
9. LES SUBVENTIONS
a. Définition :
Le SCF, Section4, traite les Subventions, dans l'§124-1 :
Les subventions publiques correspondent à
des transferts de ressources publiques destinés à compenser des
coûts supportés ou à supporter par le
bénéficiaire de la subvention du fait qu'il s'est
conformé ou qu'il se conformera à certaines conditions
liées à ses activités.
Les conditions sont les suivantes :
· l'entité se conformera aux conditions
attachées aux subventions
· les subventions seront reçues
b. Cas particulier des subventions non
monétaires :
Une subvention publique peut être
attribuée autrement que sous la forme d'avantages monétaires.
c. Remboursement de subventions publiques :
Une subvention publique qui devient
remboursable doit être comptabilisée en tant que changement
d'estimation comptable .
10. Emprunts et autres passifs
financiers
a. Définition :
Les emprunts et autres passifs financiers sont
évalués initialement au coût qui est la juste valeur de la
contrepartie après déduction des coûts accessoires encourus
lors de leur mise en place.
Les coûts d'emprunt peuvent inclure :
· les intérêts sur découverts
bancaires et emprunts
· l'amortissement des primes d'émission ou de
remboursement relatives aux emprunts;
· l'amortissement des coûts accessoires encourus
pour la mise en place d'emprunts;
· les charges financières en rapport avec les
contrats de location financement
· les différences de change résultant des
emprunts en monnaie étrangère, dans la mesure où elles
sont assimilées à un ajustement des coûts
d'intérêt.
b. Traitement comptable :
II existe deux traitements comptables des coûts
d'emprunt.
Traitement de référence
|
Traitement autorisé
|
Comptabilisation en charges
|
Incorporation au coût d'un actif
|
· Traitement de référence :
comptabilisation en charges
Les coûts d'emprunt doivent être
comptabilisés en charges dans l'exercice au cours duquel ils sont
encourus, indépendamment de l'utilisation faite des fonds
empruntés.
· Traitement autorisé :
incorporation au coût d'un actif
Les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables
à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif exigeant
une longue période de préparation avant d'être
utilisé ou vendu , doivent être incorporés dans le
coût de cet actif.
11. CONSOLIDATION DES COMPTES
a. Définitions :
Notre NSCF évoque ces normes dans le chapitre V sous le
titre de : De la consolidation et des comptes combinés,
§131-2 :
« Toute entité qui a son siège ou son activité
principale sur le territoire national et qui contrôle une ou plusieurs
autres entités établie et publie chaque année les
états financiers consolidés de l'ensemble constitué par
toutes ces entités. »
b. Origine des regroupement
d'entreprises :
· Achat par une entité des capitaux propres d'une
autre entité ,
· Achat de tous les actifs nets d'une autre
entité ;
· Prise en charge des passifs d'une autre
entité ;
· Achat de certains actifs nets d'une autre entité
qui, ensemble, forment une ou plusieurs activités.
c. Périmètre de
consolidation :
La consolidation des comptes ainsi qu'un rapport de gestion
du groupe sont obligatoires pour les sociétés: qui
contrôlent directement ou indirectement, de façon exclusive ou
conjointe plusieurs autres sociétés, ou qui exercent une
influence notable sur plusieurs autres sociétés.
d. La consolidation des comptes :
La consolidation des comptes consiste à regrouper les
comptes annuels de plusieurs sociétés (bilan, compte de
résultat, notes annexes) comme si celles-ci ne formaient qu'une seule
entité. L'objectif est de donner une image fidèle et
complète de la situation financière et des résultats du
groupe.
12. METHODES COMPTABLES, CHANGEMENT D'ESTIMATIONS ET
CORRECTION D'ERREURS
a. Définitions :
§138-1 à 138-5 , prescrit le traitement
comptable des changements d'estimations ou de méthodes comptables ainsi
que des corrections d'erreurs ou d'omission
· Changements de méthodes comptables
:
Les changements de méthodes comptables concernent
les modifications de principes, bases, conventions, règles et pratiques
spécifiques appliqués pour une entité pour établir
et présenter ses états financiers.
· Les impacts d'un changement de
méthode comptable :
L'impact sur les résultats des exercices
antérieurs d`un changement de méthode comptable, doit être
présenté, après approbation par les organes de gestion
habilités, comme un ajustement du solde à l'ouverture des
résultats non distribués.
Imputation sur le
montant du compte 11 « report à nouveau » de l'exercice
en cours, ou à défaut sur un compte de réserve
correspondant à des résultats non distribués.
· Les changements d'estimation :
Les changements d'estimation comptables sont des ajustements
de la valeur comptable d'un actif ou d'un passif ou du montant de la
consommation périodique d'un actif qui résulte d'une nouvelle
estimation de la situation présente et dont on attend les
bénéfices futurs, ou des obligations liées aux actifs et
passifs .
L'effet des changements d'estimation comptable sont inclus
dans le résultat net de l'exercice en cours ou des exercices futurs si
ces changements les affectent également.
Les impacts des changements d`estimation comptable ont donc
un impact prospectif sur les résultats futurs.
· Corrections d'erreurs ou
d'omissions :
· Les erreurs et omissions comptables concernent :
Les erreurs dans l'application d'une méthode comptable
ou de son processus de valorisation et l'omission dans la comptabilisation
d'opérations.
· Les impacts d'une correction des erreurs et
omissions :
Ils conduisent à retraiter les capitaux propres à
l'ouverture. Il s'agit d'un traitement rétrospectif.
III. LES ETATS FINANCIERS
a. Définition :
Toute entité entrant dans
le champ d'application du présent système comptable
établit annuellement des états financiers.
Les états financiers des entités
autres que les petites entités comprennent :
· Un bilan .
· Un compte de résultat.
· Un état de variation des capitaux propres.
· Un tableau de flux de trésorerie.
· Une annexe.
b. finalités des états
financiers :
L'objectif des états financiers à usage
général est de fournir des informations sur la situation
financière, la performance financière et les flux de
trésorerie de l'entité qui soient utiles à un large
éventail d'utilisateurs pour la prise de décisions
économiques.
Les utilisateurs des états
financiers sont :
UTILISATEURS
|
BESOINS D'INFORMATION
|
Investisseurs
|
Risque et rentabilité
|
Membres de personnel
|
Stabilité et rentabilité
|
Préteurs
|
Probabilité de règlement des montants des
prêts et intérêts à leurs échéances
|
Clients
|
Continuité de l'entreprise
|
Etat et organismes publics
|
Répartition des ressources et respect des obligations
d'information
|
Fournisseurs et autres créanciers
|
Probabilité que les montants dus seront payés
à l'échéance
|
Public
|
Contribution à l'économie locale, emplois
générés, évolutions et prospérité des
entreprises
|
Source : O. Barbe_ Dandon_ L.Didelot « maitriser
les IFRS » 3°édition : Groupe revue
financière
c. Caractéristiques qualitatives des
états financiers :
Pour une présentation fidèle de la situation
financière et économique de l'entreprise , les états
financiers doivent répondre à ces exigences :
Intelligibilité, Comparabilité, Pertinence et
fiabilité.
1. LE BILAN
a. Définition :
Le bilan est défini comme l'état à un
moment donné, de la situation de l'entreprise, qu'elle soit juridique,
financière ou économique. Le mot bilan est emprunté de
l'italien « bilancio » ,balance qui est
lui-même emprunté du latin « bilanx » ,IV
siècle, formé de bis (deux) et de lanx (plateau) . selon le SCF
le bilan est présenté suivant un format obligatoire.
b. Le contenu du bilan, dans le SCF :
· Le bilan décrit les éléments
d'actifs qui sont :
Les immobilisations incorporelles ,
Les immobilisations corporelles,
Les amortissements,
Les participations,
Les stocks,
Les actifs d'impôts(en distinguant les impôts
différés ),
Les clients, les autres débiteurs et autres actifs
assimilés (charges constatées d'avance), La trésorerie
positive et équivalents de trésoreries positive.
· Et les éléments du passif sont :
Les capitaux propres avant distribution décidées
ou proposées après la date de clôture, en distinguant le
capital émis (dans le cas de sociétés),
Les réserves,
Le résultat net de l'exercice et les autres
éléments,
Les passifs non courants portant intérêt, Les
fournisseurs et autres créditeurs,
Les passifs d'impôt (en distinguant les impôts
différés ),
Les provisions pour charges et passifs assimilés
(produits constatés d'avance),
La trésorerie négative ou équivalents de
trésorerie négative.
c. Présentation du bilan dans le
SCF :
BILAN Exercice clos le :
ACTIF
|
NOTE
|
N
brut
|
N
Amort-Prov
|
N
Net
|
N-1
Net
|
ACTIF NON COURANTS
Ecart d'acquisition-Goodwill positif ou
négatif
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en concession
Immobilisations encours
Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances
rattachées Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers non courants
Impôts différés actif
TOTAL ACTIF NON COURANT
ACTIF COURANT
Stocks et encours
Créances et emplois assimilés
Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Autres créances et
emplois assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs financiers courants
trésorerie
TOTAL ACTIF COURANT
TOTAL GENERAL ACTIF
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
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|
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|
|
PASSIF
|
NOTE
|
N
|
N-1
|
CAPITAUX PROPRES
capital émis
capital non appelé
primes et réserves /(Réserves
consolidées (1) ) écarts de
réévaluation
écarts d'équivalence(1)
résultat
net/(résultat net part du groupe(1))
autres capitaux propres-report à nouveau
part de la société
consolidante (1) part des
minoritaires(1)
|
|
|
|
TOTAL1
|
|
|
|
PASSIF NON-COURANT
emprunts er dettes
financières
impôts différés
autres dettes non courantes
provisions et
produits constatés d'avance
|
|
|
|
TOTAL PASSIF NON-COURANT II
|
|
|
|
PASSIFS COURANTS
fournisseurs et comptes
rattachés impôts
autres dettes
trésorerie passif
|
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TOTAL PASSIFS COURANTS III
|
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TOTAL GENERAL PASSIF
|
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(1) à utiliser uniquement pour la présentation
d'états financiers consolidés
Source :JO de la république algérienne
n°19 du 25mars 2009
2. LE COMPTE DE RESULTATS
a. Définition
Le compte de résultat est un état
récapitulatif des charges et des produits réalisés par
l'entreprise au cours de l'exercice. Il ne tient pas compte de la date
d'encaissement ou de décaissement. Il fait apparaître, par
différence, le résultat net de l'exercice (profit ou perte)
b. Informations à présenter au compte de
résultat :
· les produits des activités ordinaires
· Analyse des charges par nature , permettant de
déterminer les principaux agrégats de gestion suivants :
marge brute, valeur ajoutée, excédent brut d'exploitation
· Produits financiers et charges financières
· Charges de personnel
· la quote-part dans le résultat des entreprises
associées et des coentreprises comptabilisées selon la
méthode de la mise en équivalence
· Impôt et taxes et versements assimilés
· le résultat net de la période avant
distribution
· le résultat des activités ordinaires
· dotation aux amortissements et pertes de valeurs
concernant les immobilisations corporelles et incorporelles
c. Modèles de comptes de
résultat :
Il existe deux modèles l'un obligatoire et l'autre
facultatif.
1) Charges par nature : (obligatoire)
période du au :.....................
Ventes et produits annexes
Variation stocks produits finis et encours
Variations des stocks des produits finis et en cours
Production immobilisée
Subvention d'exploitation
I-PRODUCTION DE L'EXERCICE
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II-CONSOMMATION DE L'EXERCICE
III-VALEUR AJOUTEE 'EXPLOITATION( I- II)
Charges de personnel
Impôts, taxes et versement assimilés
IV-EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
Autres produits opérationnelles
Autres charges opérationnelles
Dotation aux amortissements et aux provisions
Reprise sur pertes de valeur et provisions
V-RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financier
Charges financières
VI-RESULTAT FINANCIER
VII-RESULTAT AVANT IMPOTS
(V+VI)
Impôts exigibles sur résultats ordinaires
Impôts différés (variations) sur
résultats ordinaires VIII-RESULTAT NET DES ACTIVITES
ORDINAIRES
Eléments extraordinaires (produits ) à
présenter
Eléments extraordinaires (charges ) à
présenter
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRES
X-RESULTAT NET DE L'EXERCICE
Parts dans résultats nets des sociétés mises
en équivalences
XI-RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE
CONSOLIDE
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe(2)
|
Note
|
N
|
N-1
|
|
|
|
|
|
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(1) à utiliser uniquement pour la
présentation d'états financiers consolidés
Source :JO de la république algérienne
n°19 du 25mars 2009
2) Charges par fonctions :
Chiffres d'affaires
Cout des ventes
MARGE BRUTE
Autres produits opérationnels
Couts commerciaux
Charges administratives
Autres charges opérationnelles
RESULTAT OPERATIONNEL
Fournir le détail des charges par nature (frais de
personnel, dotation aux amortissements)
Produits financiers
Charges financières
RESULTAT ORDINAIRES AVANT IMPOTS
Impôts exigibles sur résultats ordinaires
Impôts différés sur résultats
ordinaires (variations)
RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
Charges extraordinaires
Produits extraordinaires
RESULTAT NET DE L'EXERCICE
Parts dans résultats nets des sociétés mises
en équivalences(1)
XI-RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE(1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe(1)
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
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(1) à utiliser uniquement pour la
présentation d'états financiers consolidés
Source :JO de la république algérienne
n°19 du 25mars 2009
3. LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
a. Définition :
Le tableau de flux de trésorerie a pour but
d'apporter aux utilisateurs des états financiers une base
d'évaluation de la capacité de l'entité à
générer de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie , ainsi que des informations sur l'utilisation de ces flux
de trésorerie.
Le tableau des flux de trésorerie présente les
entrées et les sorties de disponibilités intervenues pendant
l'exercice selon leur origines :
-Flux générés par les activités
opérationnelles
-Flux générés par les activités
d'investissement
-Flux générés par les activités de
financement
- F lux de trésorerie provenant des intérêts
des dividendes
b. Présentation du Tableau de flux
de trésorerie :
la présentation va prendre deux
approches :
La méthode directe ; ou
La méthode indirecte.
|
METHODE DIRECTE
|
E
|
|
|
|
|
Note
|
Exercice N
|
Exercice N-1
|
Flux de trésorerie provenant des
activités opérationnelles :
|
|
|
|
|
Encaissement reçus des clients
|
|
|
|
|
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
|
|
|
|
|
Intérêts et autres frais financiers payés
|
|
|
|
|
Impôts sur les résultats payés
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie avant
éléments extraordinaires
|
|
|
|
|
flux de trésorerie lié à des
éléments extraordinaires (à préciser)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie net provenant des
activités opérationnelles (A)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie provenant des
activités d'investissement
|
|
|
|
|
Décaissements sur acquisition d'immobilisations
corporelles ou incorporelles
|
|
|
|
|
Encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles ou
incorporelles
|
|
|
|
|
Décaissements sur acquisition d'immobilisations
financières
|
|
|
|
|
Encaissements sur cessions d'immobilisations
financières
|
|
|
|
|
Intérêts encaissés sur placements
financiers
|
|
|
|
|
dividendes et quote-part de résultats reçus
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie net provenant des
activités d'investissement (B)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie provenant des
activités de financement
|
|
|
|
|
Encaissements suite à l'émission d'actions
|
|
|
|
|
Dividendes et autres distributions effectués
|
|
|
|
|
Encaissements provenant d'emprunts
|
|
|
|
|
Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes assimilés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie net provenant des
activités de financement (C)
|
|
|
|
Incidences des variations des taux de change sur
liquidités et quasi-liquidités
|
|
|
|
Variation de trésorerie de la période
(A+B+C)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Trésorerie et équivalents de trésorerie
à l'ouverture de l'exercice
|
|
|
|
|
Trésorerie et équivalents de trésorerie
à la clôture de l'exercice
|
|
|
|
|
Variation de trésorerie de la
période
|
|
|
|
|
Rapprochement avec le résultat comptable
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source :JO de la république algérienne
n°19 du 25mars 2009
|
METHODE INDIRECTE
Période du :........ au...............
|
|
|
Note
|
|
Exercice N
|
Exercice N-1
|
|
|
Flux de trésorerie provenant des
activités opérationnelles
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net de l'exercice
|
|
|
|
|
|
|
Ajustements pour :
|
|
|
|
|
|
|
- Amortissements et provisions
|
|
|
|
|
|
|
- Variation des impôts différés
|
|
|
|
|
|
|
- Variation des stocks
|
|
|
|
|
|
|
- Variation des clients et autres créances
|
|
|
|
|
|
|
- Variation des fournisseurs et autres dettes
|
|
|
|
|
|
|
- Plus ou moins values de cession, nettes d'impôts
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie
générés par l'activité (A)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie provenant des
opérations d'investissement
|
|
|
|
|
|
|
Décaissements sur acquisition d'immobilisations
|
|
|
|
|
|
|
Encaissements sur cessions d'immobilisations
|
|
|
|
|
|
|
Incidence des variations de périmètre de
consolidation (1)
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie liés aux
opérations d'investissement (B)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie provenant des
opérations de financement
|
|
|
|
|
|
|
Dividendes versés aux actionnaires
|
|
|
|
|
|
|
Augmentation de capital en numéraire
|
|
|
|
|
|
|
Emission d'emprunts
|
|
|
|
|
|
|
Remboursements d'emprunts
|
|
|
|
|
|
|
Flux de trésorerie liés aux
opérations de financement (C)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variation de trésorerie de la période
(A+B+C)
|
|
|
|
|
|
|
Trésorerie d'ouverture
|
|
|
|
|
|
|
Trésorerie de clôture
|
|
|
|
|
|
|
Incidence des variations de cours des devises (1)
|
|
|
|
|
|
|
Variation de trésorerie
|
|
|
|
|
Source :JO de la république algérienne
n°19 du 25mars 2009
4. ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX
PROPRES
a. Définition :
L'état des variations des capitaux propres constitue
une analyse des mouvements ayant affecté chacune des rubriques
constituant les capitaux propres de l'entité au cours de l'exercice.
b. Objectif de l'état de variation des
capitaux propres :
Les variations des capitaux propres d'une entité entre
deux dates de clôture reflètent l'augmentation ou la diminution de
l'actif net de l'entité au cours de la période.
c. les informations minimales à
présenter dans cet état :
les informations concernent les mouvements
liés ;
· au résultat net de l'exercice
· au changements de méthode comptables,
corrections d'erreurs directement imputés aux capitaux propres
· au produits et charges enregistrés directement
dans les capitaux propres
· aux opérations en capital
· aux distributions de résultats et affectations
décidées au cours de l'exercice
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
|
Note
|
Capital social
|
Prime d'émission
|
Ecart d'évaluation
|
Ecart de réévaluation
|
Réserves et
Résultat
|
Solde au 31 décembre N-2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Changement de méthode comptable
|
|
|
|
|
|
|
Correction d'erreurs significatives
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Réévaluation des immobilisations
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Profits ou pertes non comptabilisés
|
|
|
|
|
|
|
dans le compte de résultat
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dividendes payés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmentation de capital
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net de l'exercice
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde au 31 décembre N-1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Changement de méthode comptable
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Correction d'erreurs significatives
|
|
|
|
|
|
|
Réévaluation des immobilisations
|
|
|
|
|
|
|
Profit ou pertes non comptabilisés
|
|
|
|
|
|
|
dans le compte de résultat
|
|
|
|
|
|
|
Dividendes payés
|
|
|
|
|
|
|
Augmentation de capital
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net de l'exercice
|
|
|
|
|
|
|
Solde au 31 décembre N
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source :JO de la république algérienne
n°19 du 25mars 2009
|
|
5. L'ANNEXE
|
a. Définition :
|
L'annexe est un document de synthèse, faisant
partie des états financiers. Elle fournit les explications
nécessaires pour une meilleure compréhension du bilan et du
compte de résultat et complète beaucoup les informations utiles
aux lecteurs des comptes.
b. L'annexe comporte les informations
suivantes :
1. Règles et les méthodes comptables
adoptées pour la tenue de la comptabilité et
l'établissement des états financiers
2. Compléments d'information nécessaires
à une bonne compréhension du bilan, du compte de résultat,
du tableau des flux de trésorerie et de l'état de variation des
capitaux propres,
3. Informations concernant les entités
associées, filiales ou société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou
leurs dirigeants :
4. Informations à caractère
général ou concernant certaines opérations
particulières nécessaires à l'obtention d'une image
fidèle.
Deux critères essentiels permettent de
déterminer les informations à faire figurer dans l'annexe :
· Le caractère pertinent de l'information,
· Son importance relative.
|
|
|
c. Modèles de tableaux pouvant figurer dans
l'annexe :
EVOLUTION DES IMMOBILISATIONS ET DES ACTIFS FINANCIERS
NON COURANTS
|
|
|
Notes
|
Valeur brute
|
Augmentations
|
Diminutions
|
Valeur brute
|
RUBRIQUES ET POSTES
|
|
à l'ouverture
|
de
|
de
|
à la clôture
|
|
|
de l'exercice
|
l'exercice
|
l'exercice
|
de l'exercice
|
|
|
|
|
|
|
Immobilisations incorporelles
|
|
|
|
|
|
Immobilisations corporelles
|
|
|
|
|
|
Participations
|
|
|
|
|
|
Autres actifs financiers non courants
|
|
|
|
|
|
|
TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
|
RUBRIQUES ET
POSTESNotesAmortissementsAugmentationsDiminutionsAmortissements cumulés
enDotationsEléments cumulés en début
d'exercicede l'exercicesortisfin
d'exerciceGoodwill Immobilisations
incorporelles Immobilisations
corporelles Participations Autres
actifs financiers non courants
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TABLEAU DES PERTES DE VALEUR SUR IMMOBILISATIONS ET
AUTRES ACTIFS NON CIRCULANT
|
RUBRIQUES ET POSTES
|
Notes
|
Pertes de valeur
|
Augmentations
|
Reprises
|
Pertes de valeur
|
|
|
cumulées en
|
Pertes de valeur
|
sur pertes
|
cumulées en
|
|
|
début d'exercice
|
sur l'exercice
|
de valeur
|
fin d'exercice
|
Goodwill
|
|
|
|
|
|
Immobilisations incorporelles
|
|
|
|
|
|
Immobilisations corporelles
|
|
|
|
|
|
Participations
|
|
|
|
|
|
Autres actifs financiers non courants
|
|
|
|
|
|
TABLEAU DES PARTICIPATIONS (FILIALES ET ENTITES
ASSOCIES)
|
|
|
|
FILIALES
|
Notes
|
Capitaux
|
Dont
|
Quote-part
|
Résultat
|
Prêts et
|
Dividendes
|
Valeur
|
ET
|
|
Propres
|
capital
|
de capital
|
dernier
|
avances
|
encaissés
|
comptable des
|
ENTITES ASSOCIEES
|
|
|
de l'exercice
|
détenu (%)
|
exercice
|
accordés
|
|
titres détenus
|
FILIALES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entité A
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entité B
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ENTITES ASSOCIEES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entité 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entité 2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TABLEAU DES PROVISIONS
|
RUBRIQUES ET POSTES
|
Notes
|
Provisions
|
Dotations de
|
Reprises
|
Provisions
|
|
|
cumulées en
|
L'exercice
|
sur l'exercice
|
cumulées en
|
|
|
début d'exercice
|
|
|
fin d'exercice
|
PROVISIONS PASSIFS NON COURANTS
|
|
|
|
|
|
Provisions pour pensions et obligations similaires
|
|
|
|
|
|
Provisions pour impôts
|
|
|
|
|
|
Provisions sur litiges
|
|
|
|
|
|
................................
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
|
|
|
|
PROVISIONS PASSIFS COURANTS
|
|
|
|
|
|
Provisions pour pensions et obligations similaires
|
|
|
|
|
|
Autres provisions liées au personnel
|
|
|
|
|
|
Provisions pour impôts
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
|
|
|
|
ETAT DES ECHEANCES DES CREANCES ET DES DETTES A LA
CLOTURE DE L'EXERCICE
|
RUBRIQUES ET POSTES
|
Notes
|
A un an
|
A plus d'un an
|
A plus de 5 ans
|
TOTAL
|
|
|
Au plus
|
Et 5 ans au plus
|
|
|
CREANCES
|
|
|
|
|
|
Prêts
Clients
|
|
|
|
|
|
Impôts
Autres débiteurs :
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
|
|
|
|
DETTES
Emprunts
Autres dettes
Fournisseurs Impôts
Autres créditeurs
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
|
|
|
|
|
Source :JO de la république algérienne
n°19 du 25mars 2009
IV. LA NOMENCLATURE DES COMPTES SCF
Principes du plan des comptes :
Chaque entité établie au moins
un plan de comptes adaptés à la structure, son activité,
et ses besoins en informatique de gestion. Le compte est la plus petite
unité retenue pour le classement et l'enregistrement des mouvements
comptables.
Les comptes sont regroupés en catégorie
homogènes appelées classe. Il existe deux catégories de
classe de comptes.
· Des classes de comptes de situation
· Des classes de comptes de gestion
Chaque classe est subdivisée en comptes de qui sont
identifiés par des numéros à deux chiffres ou plus , dans
le cadre d'une codification décimale.
Le cadre comptable obligatoire des
comptes :
Il constitue un résumé du plan de comptes,
présentant pour chaque classe la liste des comptes à deux
chiffres
Les opérations relatives au bilan sont réparties
en cinq classes de comptes qualifiées de comptes de bilan.
Voici ci-dessous un aperçu sur le cadre comptable des
comptes du bilan :
CLASSE 1 : Comptes de capitaux
10 capital, réserves et assimilées
11 report à nouveau
12 Résultat de l'exercice
CLASSE 4 Comptes de tiers
40 Fournisseurs et comptes rattachés
CLASSE 6 Comptes de charges
60 Achats consommés
Une nomenclature des comptes à trois chiffres est
également disponible.
Chapitre III
Etapes de basculement du bilan du PCN au SCF
I. Basculement des états financiers du PCN au
SCF :
Les normes comptables internationales sont nécessaires
pour les investisseurs internationaux (les multinationales) qui, bien que
décriées quelque part, constituent un outil de stratégie
économique dans les différents pays du monde.
Car des normes internationalement reconnues, permettent
entre autres, l'obtention des informations ayant la qualité de
comparabilité avec des entreprises présentant des bilans selon
des référentiels nationaux différents et enfin, et
surtout, les normes IAS-IFRS garantissent, quand elles sont adoptées,
une information fiable et proche de la réalité économique
et financière de l'entreprise (par le biais notamment du concept de
juste valeur).
Pour appliquer les normes du SCF en 2010, il faudrait
d'abord passer par le basculement du bilan de l'année 2009 du PCN au
SCF à l'ouverture du bilan de 2010 et cela d'une manière
rétrospective et faire en sorte comme si les nouvelles normes ont
toujours été appliquées.
Cependant le SCF ne prévoit pas de mesure de
transition vers le nouveau système comptable, et considère ce
passage comme étant un changement de méthodes comptables.
A cet effet les professionnels se trouvent obligés de
recourir à cette norme(IAS8) ou changement de méthodes comptable
et d'estimation et correction d'erreurs énoncée à
l'article 138 de l'arrêté du 26 juillet 2008 , d'une
part , et à l'instruction n°2 publiée par le
ministère des finances du 29octobre 2009 portant sur les «
modalités et procédures à mettre en oeuvre pour le
passage du plan comptable national PCN au nouveau système comptable
financier SCF » d'autre part, et enfin la norme
IFRS1 « première adoption des normes IFRS »,
publiée par l'IASB considérée comme un
référentiel de choix pour réussir le basculement .
1. Changement de méthodes comptables :
Les méthodes comptables sont les
principes, bases, conventions, règles et pratiques spécifiques
appliqués par une entité lors de l'établissement et de la
présentation de ses états financiers.
Une entité ne doit changer de méthodes
comptables que si le changement :
est imposé par une norme ou une interprétation ;
ou a pour résultat que les états financiers fournissent des
informations fiables et plus pertinentes sur les effets des transactions,
autres événements ou conditions sur la situation
financière, la performance financière ou les flux de
trésorerie de l'entité.
Lorsqu'un changement de méthodes comptables est
appliqué de manière rétrospective, l'entité doit
ajuster le solde d'ouverture de chaque élément affecté des
capitaux propres pour la première période antérieure
présentée, ainsi que les autres montants comparatifs fournis pour
chaque période antérieure présentée comme si la
nouvelle méthode avait toujours été appliquée.
Les impacts d'un changement de méthode comptable
est l'imputation sur le montant du compte 11 « report à
nouveau » de l'exercice en cours, ou à défaut sur un compte
de réserve correspondant à des résultats non
distribués.
Méthode alternative : le montant de ces
ajustements pourra également figurer dans un sous compte
spécifique du compte 115 intitulé « Ajustements
résultant de changement de méthodes comptables »
2. Instruction n°2 :
Selon l'instruction n°2 , Principes
généraux : « .... les entités
devront :
-Etablir un bilan d'ouverture au 1er Janvier 2010
conforme à la nouvelle réglementation
-Retraiter les données comparatives 2009, afin
d'assurer au niveau des états financiers 2010 présentés
conformément à la nouvelle réglementation, la
comparabilité avec les informations financières relatives aux
exercices 2009
-Imputer sur les capitaux propres du bilan d'ouverture les
ajustements consécutifs aux retraitements imposés par cette
première application de la nouvelle réglementation comptable
-Présenter en annexe des explications
détaillées de l'impact du passage à la nouvelle
réglementation sur la situation financière, la performance
financière et la présentation des flux de trésorerie.
Dispositions comptables :
a. Procédure de passage du plan comptable
national vers le Système Comptable Financier :
Afin de concrétiser l'opération de passage du
PCN vers le SCF, les entités doivent suivre les étapes
suivantes :
1-Etablir un tableau de correspondance entre les comptes du
PCN et ceux du SCF et s'assurer que les totaux de la balance d'entrée
(SCF) sont égaux à ceux de la balance de clôture (PCN) . la
réouverture des comptes se fera complètement en fonction des
dispositions du SCF
2-Procéder au reclassement des comptes dans les
catégories et rubriques telles que prévues par le SCF
3-Procéder au retraitement des comptes issus de 2009
selon les dispositions du SCF rappelées ci-dessus, notamment :
-En comptabilisant certains éléments d'actifs et
de passif qui correspondent aux définitions et aux conditions de
comptabilisation prévues par le SCF et qui n'étaient pas
comptabilisés en tant que tels selon le PCN
-Par la dé comptabilisation de certains
éléments d'actifs et de passifs qui figurent dans le bilan
d'ouverture et qui ne correspondent pas aux définitions et conditions de
comptabilisation du SCF
-En procédant à l'évaluation de tous les
éléments d'actif et de passif selon les dispositions
prévues par le SCF
Afin de faciliter aux entités l'opération de
passage du PCN vers le SCF, il a été établi par le
ministère des finances, un tableau de correspondance entre les comptes
du PCN et ceux du SCF, présenté en annexe de l'instruction
n°2.
Exemple :
204
|
Frais de fonctionnement antérieur au démarrage
|
1X
|
Capitaux propres, première application SCF
|
|
|
6X
|
Charges par nature
|
3. Note méthodologique n°1 du CNC
2010 :
Le CNC a publié cette note méthodologique
comme complément de l'instruction n°2, première adoption du
SCF, dont elle explicite les modalités d'application. Elle porte
sur :
a) S'organiser pour mettre en place le
SCF ;
ainsi selon cette note, pour réussir la conversion il
faut mobiliser l'ensemble des fonctions de l'entreprise, avec une étude
préalable des objectifs à atteindre dans le temps et dans
l'espace en fonction des projets majeurs de l'entité.
La réussite de ce projet fait intervenir un groupe de
travail constitué selon la taille de l'entité de l'association de
professionnels internes ou externes qualifiés et
spécialisés dans le référentiel SCF, à
citer : les experts comptables, les commissaires aux comptes,
contrôleurs de gestion, les directions comptables et financières
et les dirigeants .
b) Gestion des changements sur l'organisation de
l'entreprise ;
un diagnostic préliminaire dans la
phase initiale du projet fera apparaitre les impacts majeurs du basculement
sur les procédures, les systèmes et le contrôle de
l'organisation concernée.
Cette évaluation doit faire comprendre à tous
les cadres et dirigeants et personnel concernés la sensibilité da
la mise en place du SCF et les difficultés tant organisationnelles que
comptables
Cette présente note comporte la
première application du SCF, destinée aux préparateurs des
états financiers pour mieux réussir la conversion, et propose une
démarche à deux étapes, ainsi résumée et
généralement centrée sur :
ETAPE 1 :
· la mise en place d'un programme de formation
adaptée
· la confection d'un plan de comptes internes SCF
· la confection d'un tableau de correspondances PCN/SCF
· l'élaboration d'un journal des translations des
soldes PCN vers le SCF
· l'élaboration d'une balance d'ouverture SCF 2010
avant retraitements
· l'élaboration d'un bilan d'ouverture SCF 2010
avant retraitements
ETAPE 2 :
· la réalisation d'un diagnostic et d'une
étude d'impact
· la mise en oeuvre des retraitements
préconisés par l'instruction N°2
· l'élaboration d'un journal des retraitements
· l'élaboration d'une balance d'ouverture SCF 2010
après retraitements et ajustements
· la confection d'un bilan d'ouverture SCF 2010
après retraitements et ajustements
· la définition du format des états
financiers N-1 SCF
les étapes de la mise en oeuvre peuvent
être résumée en une étape de TRANSLATION et une
étape d' ADOPTION.
4. La norme IFRS 1 :
« première adoption des normes
IFRS »
Les premiers états financiers IFRS d'une entité
sont les premiers états financiers annuels pour lesquels l'entité
adopte les IFRS, par une déclaration explicite et sans réserve de
conformité aux IFRS incluse dans ses états financiers.
Méthodes comptables :
Une entité doit appliquer les mêmes méthodes
comptables dans son état de la situation financière d'ouverture
en IFRS et dans toutes les périodes présentées dans ses
premiers états financiers IFRS. Ces méthodes comptables doivent
être conformes à chaque IFRS en vigueur à la fin de sa
première période de reporting, selon les IFRS
l'entité doit :
·
comptabiliser tous les actifs et passifs dont les IFRS imposent la
comptabilisation ;
· ne pas
comptabiliser des éléments en tant qu'actifs ou passifs si les
IFRS n'autorisent pas une telle comptabilisation ;
reclasser les éléments qu'elle a
comptabilisés selon le référentiel comptable
antérieur comme un certain type d'actif, de passif ou de composante des
capitaux propres, mais qui relèvent d'un type différent d'actif,
de passif ou de composante des capitaux propres selon les IFRS ; et appliquer
les IFRS pour évaluer tous les actifs et passifs comptabilisés.
II .Démarche générale de
basculement :
A la clôture du bilan au 31/12/2009, celui-ci doit
être basculé du PCN au SCF, à la réouverture au
01/01/2010, et ceci d'une manière rétrospective de façon
à obtenir un bilan reconverti selon les nouvelles normes comme si les
IFRS ont toujours été appliquées et permettre ainsi au
principe de comparabilité d'être vérifié.
Mr TAZDAITH dans son livre « MAITRISE DU
NOUVEAU SYSTEME COMPTABLE FINANCIER », propose la
démarche suivante :
1. Clôturer l'exercice 2009 selon les prescriptions du PCN,
(en tant que documents comptables statutaires),
2. Retraiter les comptes sociaux de l'exercice 2009 , avec
date d'effet au 01/01/2010,selon le nouveau dispositif comptable,
3. Constater les écarts de première adoption dans
un sous compte de capitaux propres ( le système comptable financier a
réservé le compte 104-« Ecart
d'évaluation » pour loger l'impact des retraitements des
comptes de l'exercice 2009
4. Traiter les opérations de l'exercice 2010 en totale
conformité avec le nouveau dispositif comptable,
5. Publier les écarts financiers arrêtés au
31/12/2010 en comparatif à ceux de l'exercice 2009 retraités au
01/01/2010 1
6. 1)Retraitement des comptes à la
réouverture :
A) Modalités spécifiques aux
immobilisations
A 1)Comptabilisation de certaines
immobilisations :
a) Cas des immobilisations corporelles acquises en
crédit-bail :
Les immobilisations en location-financement qui ne sont pas
juridiquement propriété de l'entreprise mais qui répondent
à la définition d'un actif figurent en immobilisations
corporelles à l'actif du preneur, et en créances à l'actif
du bailleur.
C'est un contrat de location ayant pour effet de
transférer au preneur la quasi totalité des risques et avantages
inhérents à la propriété d'un actif. Le transfert
de propriété peut intervenir ou non en fin de contrat.
Ces immobilisations doivent être activée
même si celles-ci ont été acquises au cours des
années antérieures et dont le contrat touche à sa fin au
31/12/2009
Ecriture de retraitement :
1 activation de l'immobilisation
215
|
167
|
Installations techniques, matériel et outillage
Dettes de location financement
|
X
|
X
|
2 Constatation de l'amortissement :
11
1687
|
2815
|
Report à nouveau
Impôts diffères 25% de X
Amortissement des immobilisations (A+B=X)
|
A
B
|
X
|
3 traitement des redevances :
478
|
1687
11
|
Compte de liaison de redevances
Impôts différés 25%
Report à nouveau
|
Y
|
C
D
|
167
11
1687
|
478
1688
|
Dette de location financement
Report à nouveau
Impôt différé 25%
Compte de liaison redevances
Intérêts courus
|
E
F
G
|
H
I
|
1. MAITRISE DU NOUVEAU SYSTEME COMPTABLE FINANCIER, Mr
TAZDAITH, Edition ACG
b. Cas des dépenses de
démantèlement et de remise en état d'un
site :
Le cout de démantèlement d'une installation
à la fin de sa durée d'utilité doit être
comptabilisé en immobilisation, contrepartie d'un compte de
provision(1581 provision pour démantèlement-installation).
21500
|
1581
|
ITMOI-démantèlement
Provision pour
démantèlement installation.
|
X
|
X
|
11
1687
|
281500
|
Report à nouveau
Impôt différé
Amortissement des ITMOI-Mat. Rechange
|
A
B
|
Y
|
11
1687
|
1581
|
Report à nouveau
Impôt différé
Provision pour
démantèlement installation
|
C
D
|
Z
|
c. Cas des frais de recherche et
développement :
Les frais de recherche sont passés directement en
charges.
En revanche, les frais de développement qui
sont définis par le SCF comme des frais engagés pour
<<l'application des résultats de la recherche en vue de la
production de matériaux , dispositifs , produits ,
procédés ,systèmes ou services nouveaux ou
substantiellement améliorés avant le commencement de leur
production commerciale ou de leur utilisation.>>
Ainsi les frais de développement doivent être
activés dés lors que :
· Il est probable que des avantages économiques
futurs iront à l'entité ;
· L'entité a l'intention et les moyens de
développer l'actif incorporel en vue de le commercialiser ou de l'
utiliser en interne ;
· L'entité est capable de mesurer d'une
façon fiable les coûts liés au projet.
Les frais de développement sont activés lorsque
ces conditions sont réunies. Les frais passés
antérieurement en charges ne peuvent être repris pour être
comptabilisé en actif .
203
|
11
|
Frais de développements immobilisables.
Report à nouveau
|
X
|
X
|
11
|
1687
|
Report à nouveau
Impôt
différé passif 25%X
|
Y
|
Y
|
d. cas des logiciels
incorporés :
le coût des logiciels installés sur les
ordinateurs et servant à leurs fonctionnement doivent être
comptabilisés comme un composant distinct de ces derniers, si ces
logiciels et sites web développés répondent aux conditions
d'immobilisation édictées par le SCF (par exemple : sommes
importantes....), alors il y a lieu de les immobiliser ou de les capitaliser.
204
|
11
|
Logiciels informatiques et assimilés
Report à
nouveau
|
X
|
X
|
11
|
2804
|
Report à nouveau
Amortissement des logiciels et assimilés
Y= 25%X
|
Y
|
Y
|
A 2) Décomptabilisation de certains
éléments :
a) cas des frais préliminaires :
le SCF ne reconnait plus les frais préliminaires
comme étant une immobilisation incorporelle, pour cela on doit
procéder à la décomptabilisation de ce compte à la
réouverture.
11
|
20
|
Report .A .Nouveau
Frais préliminaires
|
X
|
X
|
209
|
11
|
Résorption de frais préliminaires
R.A.N
|
Y
|
Y
|
11
|
1687
|
R.A.N
Impôt différé
(A=25%Y)
|
A
|
A
|
b) cas des immobilisations de faibles valeurs :
les immobilisations corporelles de faible
valeur peuvent être comptabilisés en charge, la loi des finances a
fixée le seuil de 30000 DA la valeur des biens qui peuvent être
constatés comme charges de l'exercice.
11
|
245
|
Report A Nouveau
Equipements informatiques
|
X
|
X
|
2945
|
11
1687
|
Amortissement équipements informatiques
R .A. N
Impôt
différé
|
Y
|
Y
A
|
602
|
11
|
Autres approvisionnements
R.A . N
|
|
|
B) CONSTATATION DES ECARTS DE
VALEURS :
Constater les écarts de première adoption dans
un sous compte de capitaux propres ( le système comptable financier a
réservé le compte 104-« Ecart
d'évaluation » pour loger l'impact des retraitements des
comptes de l'exercice 2009
Le basculement consiste à la conversion de tous les
états financiers antérieurs de l'année 2009 ( bilan,
tableau de compte de résultat, tableau de flux de trésorerie, et
création du tableau de variation des capitaux propres et l'annexe) en
procédant d'une manière rétrospective et faire en sorte
comme si les nouvelles normes comptables ont toujours été
appliquées, pour répondre au principe de comparabilité
à la réouverture du bilan 2010.
II
Partie
Pratique
Chapitre I
Présentation de l'organisme d'accueil
I. Présentation de l'organisme
d'accueil :
SONATRACH : société
nationale pour le transport et la commercialisation des hydrocarbures, a
été créée le 31decembre 1963 par le décret
n°63/491.
Le 22 septembre 1966, les statuts ont été
modifiés par le décret n°66/292 et SONATRACH devient alors
« société nationale pour la recherche, la production,
le transport, la transformation et la commercialisation des
hydrocarbures », son nom représente son rôle, cela a
conduit à une restructuration de l'entreprise pour une meilleure
efficacité organisationnelle et économique. De cette
restructuration, et après la nationalisation des hydrocarbures, en
1971, SONATRACH a donné naissance à 18 entreprises filiales
telles : NAFTAL, ENIP, ENAC, ENGTP........SONATRACH est classée
première entreprise en Afrique et 11° compagnie
pétrolière mondiale , 2°exportateur de GNL et 3°
exportateur de gaz naturel . sa production globale en 2002 représentait
30% du PNB de l'Algérie ; elle emploie 120000 personnes dans
l'ensemble du groupe.
a) Missions :
SONATRACH est une entreprise citoyenne, par ses oeuvres
socioculturelles : crèches, sport, animation , camping,
organisation de sortie en mer, montagnes, désert...elle aide les
populations dans leurs besoins par ses dons et aides fournies aux associations
bénévoles et participe à la sauvegarde et à la
préservation du patrimoine culturel et historique de notre pays et
encourage la création artistique.
C'est aussi une amie de la nature par sa contribution
à la préservation de celle-ci et de l'environnement par les
compagnes de boisement, le GNL et le GPL ainsi que l'exploitation de
l'énergie solaire en perspective et la sensibilisation de la
population.
Elle promeut la pratique sportive : elle a ses propres
clubs dans toutes les disciplines et sponsorise plusieurs équipes
algériennes .
b)Perspective :
Pour les 25 années à venir, le rythme sera
doublé pour atteindre le 100 tep annuellement ce qui donnera une
production cumulée prévisionnelle de 2,5 milliards de tep
à la fin de l'année 2020.
.source :
www.sonatrach.com
Hiérarchie à la SONATRACH
II. Présentation de la direction
régionale de Bejaia DRGB :
La DRGB est l'une des cinq directions régionales de
transport par canalisations des hydrocarbures(TRC) , et elle est
rattachée directement à la division exploitation.
Situation géographique de la
DRGB :
Elle est située au nord de Bejaia ( arrière
port) et à l'entrée de la ville sur la zone industrielle. Elle
s'étend sur une superficie d'environ 596601 M2.
Son effectif est d'environ 480 travailleurs répartis
sur 11 sites géographiques. Sa mission consiste en le transport, le
stockage, et la livraison des hydrocarbures liquides et gazeux ( condensat
pétrole brut et gaz naturel) de la région centre du pays via les
pipelines :
1) L'oléoduc « Haoud El Hamra »,
réalisé en 1959,est le premier pipeline installé en
Algérie par la société pétrolière
SOPEG(société pétrolière de gérance ). Il
est d'une longueur 660Km et d'un diamètre de 24 pouces. IL
possède une capacité de transport de 17 MTA , de pétrole
brut et de condensat, vers le terminal marin de Bejaia et la raffinerie
d'Alger.
2) L'oléoduc Béni Mansour :il est d'une
longueur de 130Km et d'un diamètre de 16pouces il est piqué sur
l'oléoduc « Haoud El Hamra » de Bejaia et alimente
depuis 1970 la raffinerie d'Alger.
3) Gazoduc « Hassi R'mel » (Bordj
menaiel) : il est d'une longueur de 473Km et d'un diamètre de
42pouces . il approvisionne en gaz naturel, et ce depuis 1981, toutes les
villes ainsi que tous les pôles du centre du pays. Il dispose d'une
capacité de transport de 7milliards de M3 par an.
source : service DRH SONATRACH DRGB
Elle est également chargée de l'exploitation
de deux oléoducs , d'un gazoduc, d'un port pétrolier :il est
composé de deux postes de chargements de navires. Il permet ainsi,
à partir d'un parc de stockage, le chargement de navires jaugeant
jusqu'à 80000 tonnes au moyen d'une pompe comprenant 10
électropompes de 53000 chevaux de puissance totale, et plusieurs autres
stations de pompage.
Les différents départements et directions de la
DRGB sont représentés sur l'organigramme ci-joint :
· Présentation des différents
départements :
La DRGB est composée de quatre sous-directions qui
sont elle-même décomposée en départements que nous
allons décrire ci-dessous.
1) Sous-direction exploitation : est
chargée de l'exploitation des installations de la région ,
elle est composés de deux départements :
· Département exploitation liquide :il a pour
mission principale, l'organisation du transport de pétrole brut et du
condensat dans les meilleures conditions et couts.
· Département exploitation gaz : il a pour
mission principale, l'organisation du programme transport du pétrole
brut et du condensat dans les meilleures conditions et couts, et assurer le bon
fonctionnement du gazoduc.
2) Sous-direction Finance et
Juridique :
· elle a pour mission d'effectuer la gestion
financière ,de préparer le budget, d'assurer le contrôle de
gestion et de prise en charge des affaires juridiques de la DRGB. Elle est
organisée en trois départements : département
finance, département juridique, département budget et
contrôle de gestion.
· Département budget et contrôle de
gestion : Son rôle essentiel est de s'assurer que les budgets sont
respectés. Par ailleurs, il se charge d'élaborer le budget annuel
de l'entreprise, comparer les prévisions faites avec les
résultats obtenus et tirer.
· Département juridique :ce
département a pour mission de prendre en charge les litiges nés
entre la DRGB et les différents partenaires , et la préservation
de tout le patrimoine de l'entreprise.
· Département finances :celui-ci a pour
mission d'assurer la gestion financière de la DRGB, il est
composé de deux services : comptabilité
générale et trésorerie.
source : service DRH SONATRACH DRGB
3) Sous-direction technique :
elle a pour mission d'assurer la maintenance et la protection
des ouvrages, ainsi que l'approvisionnement, l'étude et le suivi de
projets de réalisation de travaux neufs. Elle est organisée en
quatre départements : département maintenance,
département protection des ouvrages, département
approvisionnement et transport et le département travaux neufs.
4) Sous-direction administration :
elle a pour mission la gestion des ressources humaines et les
moyens généraux. Elle est organisée en trois
départements : département administration et social,
département ressources humaines et communication, département
moyens généraux
5) Enfin le centre informatique :
Il est chargé de développer et d'exploiter des
applications pour le compte de la DRGB ainsi que la maintenance des
équipements informatiques.
Chapitre II
Etude de
cas :
basculement du bilan 2009 de la
SONATRACH du PCN au NPC
Pour réussir le passage du PCN au SCF, il fallait agir
vite et bien ; ce fut un défit que la SONATRACH a relevé
à elle même depuis 2008 déjà ; la date
où elle a commencé à former son effectifs comptables et
financiers ainsi que ses dirigeants , pour affronter ce nouveau
système.
La formation consistait en des ateliers, sur le nouveau
système comptable et financiers, pour l'ensemble de son personnel
concerné des quatre coins du pays, accompagnée par un expert
international en la matière .
Une conversion réussie en SCF nécessite une
étude préalable des exigences de la mise en place du projet, sa
gestion , son suivi et sa réalisation ; ceci demande une forte
mobilisation de l'ensemble des fonctions de la société avec une
définition claire des objectifs coordonnés avec les délais
d'exécution .
Ce plan de travail est adapté à la taille de
la SONATRACH, aux spécificités de son industrie et à sa
dispersion géographique, ce qui représente des sommes colossales
et un travail grandiose long et dure.
Le noyau dure de ce changement est le système
informatique en relation avec l'édition des états financiers, car
il faut s'assurer que le progiciel répond à la fois :
· Aux exigences édictées par le
décret exécutif n° 09-110 du 07 avril 2009
· A celle qu'implique la mise en oeuvre du SCF notamment
en matière de gestion des immobilisations corporelles et incorporelles
· A celles liées à la définition des
états financiers SCF
· Création du nouveau plan de compte
Dans le cadre de la première application du SCF, la
SONATRACH doit adopter la démarche suivante qui consiste en deux
étapes ;
· L'accompagnement
· Le basculement
I. L'accompagnement :
La formation ne pourra être comprise
qu'après avoir pris préalablement connaissance de l'ensemble des
fondements de la pratique comptable de SONATRACH formalisé par :
LE MANUEL DES PRINCIPES :
Présentation des règles générales
d'évaluation , de fonctionnement et de comptabilisation des comptes
à deux chiffres de chaque classe.
LA TABLE DE TRANSCODIFICATION :
Présente la codification des comptes PCN de SONATRACH
aux comptes NPC avec indication d'une grille de lecture.
LE PLAN DE COMPTES DE CLASSE :
Présente les comptes d'imputation et les comptes de
regroupement de la classe. Ces plans de comptes sont accompagnés d'une
table de transcodification qui permet le passage du plan de comptes actuel de
SONATRACH selon les disposition du PCN au NPC
LE MANUEL DE COMPTABILITE GENERALE :
Présente les modalités d'enregistrement
spécifique de chaque compte en complément du manuel des
principes. Des points d'attention sont mis afin de mettre l'accent sur
certaines nouveautés ou points sensibles du NPC. Lors de la mise en
oeuvre du NPC, si des opérations n'ont pas fait l'objet d'un
développement dans le manuel de comptabilité
générale, il faudra mettre en oeuvre une pratique conforme aux
principes édictés dans le manuel des principes.
LA NOTE TECHNIQUE :
Présente les différences entre les pratiques
comptables actuelles issues du PCN 75 et les nouvelles pratiques comptables
issues du NPC
UN GLOSSAIRE COMPTABLE DU NPC :
Il constitue un document de référence
conceptuel reprenant les définitions des principaux concepts du PCN
II. Le basculement :
· Elaboration et validation du plan comptable
· Elaboration et validation du tableau de correspondance
des comptes du PCN au NPC
· Choix du logiciel informatique de la configuration des
modèles des états financiers
PHASE I : Assister et
Transférer les Données des Comptes PCN
au NPC du nouveau SCF.
· Commencer par le transfert des données de la
balance 2009 PCN de l'EXCEL vers l'ORACLE où l'opération de
conversion se fera automatiquement des comptes PCN au comptes SCF, c'est une
translation faite grâce à la table de transcodification.
· Le résultat est une balance transcodifiée
NPC 2009
Voici ci-dessous un exemple de balance
transcodée :
Compte
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Libellé
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Solde initial 104
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Mvt débit 104
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Mvt créd 104
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Sold MVT 104
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Solde final 104
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NPC
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PCN
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15100
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19000
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Provisions pour litiges
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-344940
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344940
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318763
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26177
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-318763
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18****
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Comptes de liaison des établissements
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-7555932
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23392422
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24576156
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-
1183734
|
-
8739658
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4475288
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5649
|
Taxe activité polluantes dangereuses
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-2010.000
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696.650
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790.000
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-93.350
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-2103.350
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· Publier les états financiers au
31/12/2010 en comparatif à ceux de l'exercice 2009 retraités
PHASE II : Les
Retraitements.
· Un retraitement ressort d'une différence entre
le traitement actuel PCN et le traitement préconisé par le SCF
tout en l'adaptant aux particularités de SONATRACH dans la cadre du
nouveau plan comptable NPC.
Une différence peut résulter d'une
présentation différente, d'une évaluation
différente, d'une comptabilisation différente, d'une nomenclature
de compte différente (transcodification)
Ci-après un exemple de retraitement sur les frais
préliminaires :
a) TRAITEMENT A EFFECTUER :
Initialement ils sont enregistrés dans des comptes de
charges par nature te transférés dans des comptes
d'immobilisation intitulés « Frais
préliminaires », 20 PCN , par les comptes de
« transfert de frais préliminaires » 752 PCN et 782
PCN
Ils sont résorbés sur 5 ans dans le compte 209
PCN « Résorption des frais
préliminaires »
Les frais préliminaires ne répondent pas aux
critères de reconnaissance d'un actif au sens du SCF . il ne seront plus
reconnus à l'actif du bilan en NPC et seront constatés en compte
de résultat dans les comptes de charge par nature lors de leur
survenance.
A cet effet, les comptes PCN 20, 752, 782 ont
été transcodés dans les comptes NPC 20.T, 752.T, 782.T car
ils vont être supprimés
b) RETRAITEMENTS A EFFECTUER :
le retraitement consiste à
· La décision prise par SONATRACH est d'annuler la
totalité des frais préliminaires du bilan même si la
disposition fiscale ne préconise pas
· Dé comptabiliser tous les frais
préliminaires en débitant les comptes NPC et en
équilibrant avec le compte « Report à
nouveau »
La SONATRACH ne procédera aux retraitement qu'une
fois les tableaux assurant le passage PCN-NPC ne présentent plus
d'inconvénients de fond et de forme et que l'utilisation du SCF sera
familiarisée, c'est-à-dire d'ici deux ans au moins .
PHASE III :
Création du Solde d'Ouverture 2010
La somme de la balance 2009 et des retraitements aboutiront
à la création d'un bilan d'ouverture au 1er Janvier
2010 conforme à la nouvelle réglementation.
Cette dernière phase ne se fera qu'une fois les
retraitements faits.
Chapitre III
Impact du basculement
du bilan 2009 de la
SONATRACH du PCN au SCF
Les impacts opérationnels sur la SONATRACH sont
nombreux, on peut citer quelques-uns :
Le coût du basculement aux normes IAS-IFRS est
inestimable, il englobe le coût de la formation du personnel
concernés , la rémunération de l'organisme international
chargé du suivi et de la mise en place du nouveau système et la
procuration des logiciels comptables compatibles.
Certaines normes et concepts contenus dans ces normes seront
difficilement applicables en l'absence d'un véritable marché
(juste valeur, valeur d'utilité, durée d'utilité, etc.) ;
ce qui va couter plus de temps et d'énergies.
· Décomposition des amortissables par composante
· Comptabilisation des achats en leasing dans les
investissements
· Prééminence de la réalité
économique sur l'apparence juridique
Le basculement constituera une meilleure comparabilité
dans le temps et dans l'espace des situations financières.
Il est nécessaire de faire des arbitrages comptables,
pour des raisons de non concordances des nouveaux concepts apportés par
les nouvelles normes internationales avec les considérations
commerciales ou fiscales .
Le nouveau système comptable financier traite les cas de
consolidation et les comptes combinés, Les comptes consolidés
visent à présenter le patrimoine, la situation financière
et le résultat d'un groupe d'entités comme s'il s'agissait d'une
entité unique.
Ainsi, toute entité, qui a son siège social ou
son activité principale sur le territoire algérien et qui
contrôle une ou plusieurs autres entités, établit et publie
chaque année les états financiers consolidés de l'ensemble
constitué par toutes ces entités.
Mais, la définition du SCF et la définition
fiscale d'un groupe ne correspond pas à celle du code de commerce, or le
groupe SONATRACH qui rassemble pas moins de 46 filiales dont 9 à
l'étranger, sera confrontée aux litiges nées de cette
divergence.
Au niveau financier le diagnostic de la solvabilité de
l'entreprise, c'est-à-dire de sa structure financière pose moins
de problèmes, parce que le nouveau bilan distingue à l'actif, les
actifs non courants et les actifs courants incluant eux mêmes la
trésorerie plus les équivalents de trésorerie, et au
passif les capitaux propres, les passifs non courants et les passifs courants.
L'équation classique permettant de calculer le fonds de roulement net
global (FRNG) :
Ressources stables - Emplois stables = FRNG
Se transformera en :
Capitaux propres + Passifs non courants - Actifs non courants =
FRNG
L'évaluation des entreprises ; la pratique actuelle
en Algérie s'articule autour de deux méthodes ANCC et les
Cash-flow actualisés- reste liée au cours du marché ce qui
posera un véritable problème . alors comment
appréhender cette situation nouvelle . il faut admettre que les
décideurs ont acquis réflexes figés et la notion de
résistance au changement sera très accentuée.
Ainsi, le nouvel environnement comptable est avant tout
destiné aux investisseurs. Même si le schéma conceptuel
énonce clairement que les utilisateurs des états financiers sont
non seulement les investisseurs mais encore les salariés, les
prêteurs, les fournisseurs et les créanciers, les clients, les
gouvernements et les administrations et enfin le public les premiers ont un
rôle central.
Pour toutes ces parties prenantes, les nouveaux états
financiers, sont d'un accès plus facile, et le diagnostic qui s'en
dégage est, dans un premier temps, plus simple à élaborer
que l'ancien.
CONCLUSION
GENERALE
Le métier de comptable évolue, on parle
aujourd'hui de traitement de l'information financière et non plus
seulement de débit/crédit, tout en conservant les
mécanismes comptables et financiers de bases qui eux demeurent.
L'installation du nouveau système comptable financier
constitue un véritable défit pour l'Algérie qui doit agir
vite et bien pour réussir le passage du PCN au NSCF.
I FAIRE VITE : ça implique le retraitement
dés maintenant du bilan d'ouverture 2009, avec l'application des
règles de comparabilité et le déposer avant le 30 AVRIL
II FAIRE BIEN : c`est à dire soit on a les
compétences à notre niveau si non on a recours aux
compétences extérieures existantes sur le marché ;
ceci par la formation du personnel, à commencer par les dirigeants pour
la prise de conscience des difficultés que vont rencontrer les
entreprise.
Pour soulever les obstacles prévus dans cette
démarches, comme, les difficultés dans l'application de
certaines normes, la complexité du référentiel des normes,
l'identification des différences, il est recommandé d'adopter une
approche méthodologique sur deux étapes ; l'accompagnement
et le basculement.
Pour cela la SONATRACH a préconisée une
démarche rationnelle en terme de ce passage, constitué
par :
1. la formation.
2. la mise en place d'une application sur
environnement Oracle qui peut s'adapter plus facilement au changement dans le
système.
3. les retraitements, mais qui ne se feront qu'une fois
les tableaux assurant le passages PCN / NPC, ne présentent plus
d'incohérences de fond et de forme.
Durant mes 45 jours de stage pratique à la SONATRACH
DRG Bejaia, je me suis aperçue que celle-ci était une
unité très active et que l'ensemble du personnel concerné
par le basculement, a été mis à jours avec le nouveau
système depuis déjà deux ans et qu'il n'attendait que son
adoption pour prouver ses compétences et sa capacité d'agir pour
affronter ce changement.
Pour cela je conseillerai l'ensemble des entreprises
algériennes a prendre en exemple la SONATRACH et la suivre dans sa
démarche dans la cadre de l'adoption du nouveau Système Comptable
Financier.
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