Epigraphe
« Regardez vers l'avenir où l'esprit vous
envoie pour faire encore avec vous de grandes choses »
(Jean Paul II, V.C 11O)
« Je reconnais que tu peux tout, Et que rien ne
s'oppose à tes pensées. Quel est celui qui a la folie d'obscurcir
mes desseins ? Oui, j'ai parlé, sans les comprendre, de merveilles
qui me dépassent et que je ne conçois pas. Ecoute-moi, et je
parlerai ; je t'interrogerai, et tu m'instruiras. Mon oreille avait
entendu parler de toi ; Mais maintenant mon oeil t'a vu. »
(Job 42,2-5)
« Tout effort est un succès »
(Dino)
DEDICACE
A Allah créateur de ciel et de la
terre,
A mes parents Ferdinand DILE et Christine MAMBAMBU pour tous les
sacrifices qu'ils ne cessent de consentir pour notre éducation
A Nos oncles et tantes paternel Pélagie, KIZA INGANI,
NDRUWINGA, MALO, MARIE, CELESTINE pour vos soutiens intellectuels que
matériels
A Mes Cousins(es) MAGBO, JP LOMBUMA, NADINE pour vont soutiens
financières
A la grande Famille RAJABU (Legrand, Papa KASOMBA, André
KABAGAMBE...) pour votre soutien moral, spirituel et autre
A toi KOVERI DAY sache que l'exemple vient de grand
Aux amis, copains et tous ceux qui de près ou de loin nous
aides, sincère merci.
Je dédie ce travail
Rodrigue DINO LOMBO
AVANT PROPOS
Il est des moments de notre vie ou il est nécessaire
de nous interroger, de faire l'inventaire. Nous devons alors, d'une part faire
une rétrospective pour jauger l'importance et la valeur de nos actes
passés, d'autre part scruter l'avenir pour en évoluer les
différentes alternatives.
Celui que nous vivons actuellement est un de ces moments, mais
il est très particulier du fait qu'il est sanctionné par
l'édition d'un travail de fin de cycle.
Ce travail, quoique modeste, constitue ce pendant pour nous le
début du jalon de notre formation de base et aussi d'une
expérience, c'est l'importance dont qu'il revêt pour nous.
Aussi voudrions nous exprimés notre profonde
reconnaissance au CT Norbert PALUKU VAGHENI, qui a accepté
malgré ses multiples occupations la direction de ce travail. A cet
hommage nous associons, le CT Osée MASIVI, Doctorant MBAHWEKA, ASS Denis
KATEMBO, Ass George MUMBERE, Ass MUMBERE KAVUGHE, Ass MATHE, Ass MBASSOME, Ass
WASUKUNDI, Ass AMIR, SHABNAM AMIR,...
Nous remercions Monsieur Joyeux MUHINDO, Esther SINDANI pour
vos encouragements académique et autre
Nous ne pouvons pas oublier l'hospitalité de la famille
IKE SUZI en notre égard
Nos remerciements vont également à mes
compagnons de lutte.
Nous remercions aussi le service de la comptabilité
analytique de l'Office (particulièrement en maman MADJESI) / ROBIA pour
leur volontés de nous fournir toutes les données possible cadrant
dans nos rechercher
Que tous ceux qui par oubli, certes involontaire, n'ont pas
été cités pour les services qu'ils ont rendus à
notre personne, qu'ils sachent que notre silence apprécie les sens et la
valeur des aides et conseils que nous avons obtenus d'eux.
Agréez nos sincères reconnaissances.
ABREVIATION
ADF : Administrateur Déléguai
Financière
ADG : Administrateur Délégué
Générale
ADT : Administrateur Délégué
Technique
AGK : Anglo Ashanti
Ass : Assistant
ATF : Assistant Technique Financière
CAE : la comptabilité analytique
d'exploitation
CIR : Coefficient d'imputation rationnel
CT : chef des travaux
DGDA : Direction générale de douane et
accises
DGRHK : Direction de gestion des Ressources humains
Kilo
DIRAPPRO : Direction des Approvisionnements
DIVOF : Division d'Organisation et Formation
Fonc : Fonction
KIMIN : kilo - Moto Mining International
MTKIN : Matière pour Kinshasa
MTKIS : Matière pour Kisangani
OCC : Office congolaise de contrôle
OKIMO : Office des Mines d'Or de Kilo-Moto
ROBIA : Représentation Okimo Bunia
ROKIN : Représentation Okimo Kinshasa
ROKIS : Représentation Okimo Kisangani
SCG : Service de la Comptabilité
Générale
UMD : Usine de Modulaire Durba
UNILUK : Université Adventiste de Lukanga
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
AVANT PROPOS
III
ABREVIATION
IV
INTRODUCTION GENERALE
- 1 -
O1 PROBLEMATIQUE
- 1 -
O2 HYPOTHESE
- 3 -
03 OBJECTIF DU TRAVAIL
- 3 -
04 CHOIX ET INTERET DU SUJET
- 3 -
05 DELIMITATION DU SUJET
- 4 -
06 METHODOLOGIE DU TRAVAIL
- 4 -
07 SUBDIVISION DU TRAVAIL
- 4 -
CHAPITRE 1. GENERALITES SUR LA
COMPTABILITE
- 5 -
1. COMPTABILITE GENERALE
- 5 -
1.1. Définition
:
- 5 -
1.2 Evolution et branches de la
comptabilité
- 5 -
1.3. Rôle :
- 6 -
1.4. Exigences :
- 6 -
1.5. Objectifs et destination
:
- 8 -
2. COMPTABILITE ANALYTIQUE
D'EXPLOITATION
- 8 -
II. ETABLISSEMENT DES COUTS ET COUT
REVIENT
- 9 -
1.
DEFINITION ET HISTORIQUE
- 9 -
2. ELEMENTS
INTERVENANT DANS LE CALCUL DES COUTS ET COUT DE REVIENT
- 10 -
2.1 Rappel de méthode de
calcule des coûts et coûts de revient
- 10 -
2.1.1
L'analyse des charges
- 10 -
CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
- 21 -
1. SITUATION
GEOGRAPHIQUE
- 21 -
2.
HISTORIQUE
- 21 -
3. LES CONCESSIONS MINIERES
- 22 -
4. OBJET
SOCIAL
- 23 -
5. CAPITAL SOCIAL
- 23 -
6. STATUTS
- 24 -
7. CADRE
JURIDIQUE
- 24 -
8. STRUCTURE
ORGANIQUE DE L'OKIMO
- 24 -
E) DIRECTION DESAPPROVISIONNEMENTS ET
INTENDANCES
27
B. CONSERVATION OU
ENTREPOSAGE
31
C.
DISTRIBUTION
32
F) LA DIRECTION FINANCIERE
33
G) LA DIRECTION DE
L'ELECTROKIMO
34
I) PROCESSUS DE TRAITEMENT DE
L'OR
34
CHAPITRE 3. APPRECIATION DU SYSTEME DE LA
COMPTABILITE ANALYTIQUE AU SEIN
36
3.0 INTRODUCTION
36
3.1 LES BRANCHES
D'ACTIVITES ORGANISEES AU SEIN DE LA DIRECTION D'EXPLOITATION ET PRODUCTION A
L'OKIMO
36
3.2 SAISIE DES
CHARGES ET PERTES
37
3.2.1 Méthodes
directes
37
3.3 CRITIQUE ET
PROPOSITION
49
3.3.1
CRITIQUES
49
3.3.2
PROPOSITION
50
3.3.3 Avantages pratique de la
Comptabilité Analytique
54
CONCLUSION
55
BIBLIOGRAPHIE
57
INTRODUCTION GENERALE
O1 PROBLEMATIQUE
L'entreprise, unité économique de production,
utilise les ressources les plus efficacement possible pour fournir les biens et
les services aux tiers et de rémunérer équitablement ceux
qui fournissent ces ressources. En effet, l'objectif poursuivi par l'entreprise
est de gagner un rendement satisfaisant sur le capital employé par une
compensation équitable payée pour l'utilisation du capital. Non
seulement, cela doit être complété par une organisation
efficiente qui doit refléter cette motivation économique. Parmi
les instruments liés à son organisation, la comptabilité,
au-delà de sa mission réelle, apparaît actuellement comme
l'instrument régulateur de l'entreprise. Par le fait qu'elle constitue
une banque de données caractéristiques de sa situation et de son
évolution, son organisation dévient comme le reflet de
l'entreprise.
L'entreprise n'est pas seulement une entité
génératrice de profits ou des pertes. Elle est essentiellement un
agencement dynamique et durable d'hommes, de moyens techniques et de capitaux,
organisé, en vue de l'exercice d'une activité économique
débouchant sur la réalisation d'un produit brut, permettant
d'attribuer des revenus bruts ou nets à tous ceux qui ont concouru
à sa réalisation.
Avec la diversité des opérations et des flux de
croissance, l'entreprise s'intègre dans un système global et doit
fournir une image fidèle de ses actifs grâce au système de
contrôle interne qui regorge le fonctionnement et l'organisation de ses
comptes. C'est en même temps qu'il convient de souligner que par sa
consolidation intérieure, l'entreprise est concernée par la
comptabilité qui lui sert à la fois de système nerveux
pour assurer sa permanence interne et des moyens d'expression pour communiquer
avec l'extérieur et réaliser les échanges
nécessaires à sa continuité.
Très longtemps, la comptabilité a
été considérée comme une fonction statique se
contentant d'enregistrer les opérations de vente et de dépenses
de l'entreprise.
Aujourd'hui, la comptabilité ne s'affirme plus
simplement comme un moyen de communication et de preuve vis-à-vis des
tiers, mais comme l'instrument de synthèse le plus efficace pour
présenter les résultats avec possibilité d'application des
techniques modernes de traitement de l'information. A ce titre, elle est
devenue un élément de gestion irremplaçable pour les
études de la dynamique de l'entreprise, c'est-à-dire des
relations entre les mouvements et les forces qui les engendrent (KINZONZI
MUVUTUKIDI 1989 p27).
En outre, la comptabilité est l'outil de contrôle
de gestion de l'entreprise. Elle constitue le tableau de bord et renseigne sur
la situation de l'entreprise au niveau tant interne qu'externe. C'est pourquoi
dans une entreprise bien organisée, aucune opération (relative
à un échange économique entre l'entreprise et son
environnement) ne peut se faire sans que la fonction comptable n'intervienne
(RUSENGAMIHIGO 2005-2006).
Plus l'entreprise est grande, plus il devient
nécessaire d'analyser l'utilisation efficace des ressources. A ce titre
la comptabilité analytique est un outil de traitement de l'information
irremplaçable pour les études de la dynamique de la gestion de la
firme. L'analyse de la gestion est justement le processus par lequel les
responsables des entreprises s'assurent que les ressources obtenues sont
utilisées efficacement au sein des entreprises pour atteindre leurs
objectifs.
En effet, chaque entreprise a le pouvoir de résoudre
les problèmes quotidiens de l'analyse de la gestion de la production en
vue d'exploiter les ressources dont elle dispose à quantité
limitée. Grâce à la comptabilité analytique, nous
dégagerons des prévisions sur base des réalisations
passées car : « gérer une entreprise aujourd'hui
plus que jamais consiste pour les dirigeants à chercher la
maîtrise du devenir de leur firme » (Jean Luc BOULOT et al,
1989 p10).
De nos jours, certains pensent que la tenue de la
comptabilité est recommandée seulement à une
catégorie d'entreprises, oubliant que la comptabilité
revête la même importance dans toutes les entreprises selon leurs
caractéristiques communes.
Du fait que le législateur ait laissé la
latitude d'appliquer ou non la comptabilité analytique, a conduit moult
bon nombre d'entreprises (publiques et privées) à purement et
simplement abandonner cette comptabilité au profit de la
comptabilité générale. Et c'est le cas de l'OKIMO (Office
de mines d'or de Kilo Moto) qui n'a plus pratiqué la comptabilité
analytique depuis la fin des années 80 mais par la note circulaire de
service n° DG/OKM/DF/10/2009, relative au canevas d'information pour la
comptabilité analytique, adressée à toutes les directions
ou autres gestionnaires d'un centre de frais par laquelle le Directeur
Financier a ordonné le 24 août 2009, nous citons :
« Dans le cadre de la Refondation de la Comptabilité
Analytique au sein de l'OKIMO, il est demandé à toutes les
Directions, d'élaborer et de transmettre les rapports mensuels de leurs
directions respectives auprès de la Direction Financière au plus
tard le 10 du mois qui suivra, pour être orienté vers la
Comptabilité Analytique » sa tenue est devenue
obligatoire.
C'est dans ce sens que nous nous sommes proposé
d'apprécier la tenue de cette comptabilité analytique au sein de
l'entreprise ci-haut citée.
Ainsi, les questions suivantes retiendront notre attention
tout au long de ce travail :
1. comment l'OKIMO fixe-t-elle le coût de sa
production ?
2. quels sont les problèmes liés à la
détermination des coûts, coût de revient et résultat
analytique ?
3. les méthodes utilisées par l'OKIMO
permettent-elles de bien évaluer les coûts de productions ?
En d'autre terme, si les méthodes d'évaluation des coûts
sont-elles efficaces pour déterminer les coûts et coûts de
revient.
O2 HYPOTHESE
Nous avons anticipativement répondu aux questions
posées ci-haut que :
- il est vrai qu'il existerait une comptabilité
analytique qui se tient déjà à l'OKIMO mais est - il
qu'elle présenterait des insuffisances quant à la
détermination des différents couts.
- Il se pourrait qu'il n'y ait pas maitrise de
différents coûts et ce qui poserait d'irrégularités
dans la tenue de la comptabilité
03 OBJECTIF DU TRAVAIL
L'objectif de ce sujet est justifié par l'importance de
la comptabilité analytique dans une entreprise industrielle à
l'instar de l'OKIMO qui est l'exploitation des informations financières
pour leurs besoins internes liés au fonctionnement et à la vie de
l'entreprise par la maîtrise du processus de fabrication ou de prestation
des services, évaluation des biens et services produits et ou vendus et
le contrôle des conditions internes d'exploitation.
Ainsi, l'entreprise est à mesure de connaitre en temps
relativement court l'état de fonctionnement de différents organes
et les coûts et coût de revient de l'or et d'autres produits
à différents stades de leur réalisation.
04 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
La tenue de la comptabilité étant obligatoire et
légale, nous réalisons que tout mouvement comptable se
réalisant au sein de l'entreprise doit être enregistré dans
un compte approprié.
C'est ainsi que en choisissant le sujet et surtout l'OKIMO
comme notre champs d'investigation, nous voudrions apprécier la tenu de
leur comptabilité analytique dans le cadre de la refondation de ce
dernier et y donné nos points de vue dans le but d'une bonne gestion
dans l'entreprise.
05 DELIMITATION DU
SUJET
Dans le cadre de ce travail, nous allons plus nous
intéresser à l'appréciation de la tenue de
comptabilité analytique au sein de l'OKIMO du début de sa
refondation c- à-dire du Septembre 2009 jusqu'à nos jours.
06 METHODOLOGIE DU
TRAVAIL
Pour la vérification de nos hypothèses, quelques
techniques scientifiques seront utilisées dont :
Méthode
Etant le chemin parcouru par le chercheur pour atteindre le
but, nous avons utilisé dans le cadre de notre recherche la
méthode observatrice : la méthode d'observation nous a
permis d'observer comment se font les opérations comptable au sein de
l'OKIMO et grâce à cette méthode nous avons essayé
d'apprécier la dite comptabilité analytique.
Technique
Nous avons respecté quelques techniques scientifiques
dont l'interview structurée qui a permis de nous entretenir avec
quelques responsables comptables de l'IKOMO, en plus de l'interview, la
documentation nous a permis d'analyse les archives de l'OKIMO et quelques
ouvrages en rapport avec notre travail.
07 SUBDIVISION DU
TRAVAIL
En l'exception de l'introduction générale et la
conclusion, le présent travail comporte trois chapitres à
savoir :
- Le premier chapitre est consacré à la
définition des concepts ;
- Le deuxième chapitre traite de la présentation
de notre milieu ou espace d'étude ;
- Le troisième chapitre étant la charpente de
notre travail nous apprécierons la tenue de la comptabilité
analytique au sein de l'OKIMO.
Chapitre 1. GENERALITES
SUR LA COMPTABILITE
Dans un cadre purement conceptuel nous allons cherche en
passer en revue des différents concepts liée à la
comptabilité, la comptabilité analytique, les coûts et
coûts de revient,...
1. COMPTABILITE
GENERALE
1.1. Définition :
La comptabilité est définie comme une technique
de mesure qui constate l'enregistrement et mémorise l'activité
économique d'un agent économique privé ou public, ou de la
nation. Elle est destinée à servir d'instrument d'information
à l'agent lui-même, ou au public, en vue soit de répondre
à l'obligation légale et fiscale, soit de l'analyse de la gestion
et de la prévision. La comptabilité désigne aussi
l'ensemble de livre et documents comptables d'une entreprise ou d'un
particulier (Silem A, lexique de gestion p.106, éd. 2003)
Selon le professeur V.P. KINZONZI, la comptabilité est
la science des comptes, qui a pour but d'organiser les écritures par le
choix judicieux des livres et des comptes nécessaires afin d'en suivre
facilement les opérations et d'en présenter les résultats.
En tant que technique elle fournit un certain nombre de renseignements
chiffrés d'ordre juridique et économique exprimé dans des
états appelés comptes (P. Alphonse VERHULST, comptabilité
analytique d'exploitation, éd CRP Kinshasa).
1.2 Evolution et branches de la
comptabilité
Jusqu'à la fin du
12ème Siècle la comptabilité était en
partie simple, depuis l'origine celle-ci enregistrait les faits dans un seul
compte (Ass. KATEMBO Ladislas, cours de comptabilité
générale, 2007-2008 UNILUK, inédit).
A l'aube du 14ème Siècle, le
Mathématicien Italien LUCAS PACIOLO découvrit la technique de
comptabilité en partie double, qui est le système de deux
écritures égales de sens contraire et obtention de
résultat par le bilan et compte de gestion (Ass. KATEMBO Ladislas,
cours de comptabilité générale, 2007-2008 UNILUK,
inédit).
Au 19ème Siècle avec le
développement des entreprises de production de masse, la
comptabilité s'est développé tour à tour ont pris
corps la comptabilité dite industrielle puis comptabilité
analytique d'exploitation. Dans les soucis des prévisions et y a eu
naissance de la comptabilité budgétaire avec les concepts plus
économiques et opérationnels de comptabilité
de gestion qui fait appel aux éléments de la
comptabilité générale et de la comptabilité
analytique, nous voyons se développer la comptabilité
budgétaire et prévisionnelle. Dans le but du développement
il y a nécessité de normalisation et d'intégration
économique. D'où la nécessité de la normalisation
comptable.
Schéma de la trilogie de la comptabilité dite
« triangulaire » se présente comme
suit :
1. Comptabilité générale
Comptabilité analytique Comptabilité
budgétaire
Généralement les taches qui entrent dans le
cadre de la mission de la comptabilité peuvent être
synthétisées en cinq points :
1. La collecte des renseignements,
2. La tenue des comptes
3. Le contrôle interne des services comptables sous
l'angle de l'exactitude,
4. La participation interne des services comptables au
contrôle de l'efficacité de gestion.
5. Les concours apportés par la comptabilité
à la préparation des décisions et des
prévisions.
Les trois premières tâches relèvent de la
comptabilité générale. Le rôle de la
comptabilité Analytique prédominé au niveau de la
quatrième tâche, et la cinquième relève de la
comptabilité de gestion (Ass. KATEMBO Ladislas, cours de
comptabilité générale, 2007-2008)
1.3. Rôle :
En tant qu'instrument des mesures des faits
qui se rapporte à l'économie :
Son rôle est de satisfaire aux fins juridiques de la
comptabilité est appelée à répondre aux exigences
du fisc, d'informer les actionnaires ou bailleurs de fonds sur la gestion de
l'entreprise, d'informer les tiers en général dont les banques et
fournisseurs et de juger de la solvabilité de l'entreprise.
La comptabilité dans son rôle nouveau s'affirme
plus seulement comme un moyen de communication et de preuve
vis-à-vis des tiers, mais comme l'instrument de
synthèse le plus efficace pour présenter les résultats
avec possibilité d'application des techniques modernes de traitement de
l'information. A ce titre, elle est devenue un élément de gestion
irremplaçable pour l'étude de la dynamique de l'entreprise,
c.-à-d. l'étude des relations entre les mouvements et les forces
qui les engendrent.
1.4. Exigences :
En tant que science des comptes, la comptabilité a des
exigences qu'elle impose aux personnes physiques et ou morales. C'est pourquoi,
le législateur Congolais a prévu en cette matière des lois
et règlements d'administration, qu'il faut suivre afin que la
comptabilité soit appliquée correctement. De part les fonctions
de la Comptabilité Générale à savoir « faire
apparaître la situation des avoirs et des dettes de l'entreprise ;
déterminer les résultats d'exploitation, hors exploitation et
hors exercice et le résultat net final de la période
considérée, elle permet :
- de satisfaire aux exigences du fisc (Services des
Contributions) ;
- d'informer les actionnaires ou les bailleurs de fonds sur la
gestion des organes de gestion ;
- aux tiers en général, dont les banques, de
juger de la solvabilité de l'entreprise
1.4.1. Exigences d'ordre juridique :
Au plan juridique, la comptabilité
Générale est très utile dans la mesure où elle
fournit des renseignements d'ordre juridique au public et est régie par
des dispositions juridiques dont la loi n° 76/020 du 16 juillet 1976
portant normalisation de la comptabilité au Congo.
D'abord, au niveau de l'entreprise elle-même, la
comptabilité aide le public à se renseigner sur la forme et la
nature de celle-ci pour les opérations traitées par les tiers et
des sommes dues aux fournisseurs, au personnel, des sommes à recevoir
des clients...
1.4.2. Exigences d'ordre fiscal.
La fiscalité dans tous les pays trouve son fondement
à partir des éléments fournis par la
comptabilité.
Généralement, c'est l'Etat à travers ses
services spécialisés qui a régulièrement besoin des
renseignements comptables pour prélever les impôts et taxes tels
qu'exigée par la loi. C'est ainsi que dans certains pays, L'état
exige que les entreprises puissent produire le bilan fiscal, au lieu d'un bilan
traditionnel de fin d'exercice.
Au Congo, la direction Générale des impôts
de concert avec le Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo
recommande à toutes les entreprises privées et publiques de
déposer un exemplaire de leurs bilans de clôture, en prenant soin
de leur exiger des précisions concernant certains comptes
spécifiques qui intéressent le fisc.
1.4.3. Exigences d'ordre économique et
social.
La comptabilité donne la situation
détaillée et la plus correctement possible d'une entreprise en ce
qui concerne son patrimoine tant à l'actif qu'au passif. En fait, elle
permet de connaître:
a) les conditions passées ou actuelles de
l'exploitation notamment :
- les causes chiffrées du résultat
enregistré en fin d'année ;
- les productions sur lesquelles il a réalisé
une perte ou un gain ;
b) dans le futur, la valeur économique de sa
situation et des différents paramètres de gestion.
1.5. Objectifs et destination
:
Il est évident que les deux comptabilités
doivent avoir entre elles une certaine cohérence. En effet, si dans les
détails de traitement qu'elle effectue, la Comptabilité
Analytique d'exploitation est indépendante et peut être
conçue en toute liberté pour répondre aux besoins de
l'entreprise, et à ce moment-là, il est nécessaire qu'elle
serve de raccord à la comptabilité générale. A ce
niveau, elle sera le complément et non les substituts à la
comptabilité générale.
La comptabilité analytique en tant que
complément de la comptabilité générale est apparue
pour répondre aux besoins détaillés, et se voit assigner
plusieurs objectifs notamment :
- de surveiller et de veiller
aux conditions internes de l'exploitation des activités
;
- de constituer un
système interne d'information pour la prise de décision
;
- la détermination de
coût de revient de différents produits de
l'entreprise.
2. COMPTABILITE ANALYTIQUE
D'EXPLOITATION
La comptabilité analytique est la comptabilité
de productivité dans le but économique. Elle est un mode de
traitement des données qui fourni les éléments de nature
à orienter les gestionnaires dont les objectifs sont les
suivants :
D'abord
- définir les coûts par unité d'oeuvre des
différentes fonctions assurées par l'entreprise ;
- déterminer les bases d'évaluation de certains
éléments du bilan de l'entreprise ;
- d'expliquer les résultats en calculant les
coûts de production des biens du service pour une comparaison entre les
prix de vente correspondants.
En suite
- d'établir des prévisions des charges et
pertes, et produits et profits, coût préétablis et budget
d'exploitation par exemple
- d'en constater la réalisation et expliquer les
écarts qui en résultent (contrôle de gestion,
Claude ALAZARD et Sabine SEPARL p. 484 Dundod, Paris 2007)
Quant à ce qui concerne les missions principales de la
comptabilité analytique, nous constatons qu'elle est une
comptabilité de détail des résultats analytiques par
produit ou par service d'activité.
Il existe des liens étroits qui unissent la
Comptabilité Analytique et le Contrôle de gestion au sens de
maîtrise comme la Comptabilité Analytique et la Gestion
Budgétaire.
Etant le complément de la Comptabilité
Générale, l'implantation de la Comptabilité Analytique
dans l'entreprise se verra assignée un triple objectif :
a) de contrôle de gestion :
Constituer un système d'information de gestion
permettant de prévoir et de contrôler la contribution de chaque
centre à la performance économique de l'entreprise.
b) d'instrument de mesure :
Mesurer au niveau des centres les produits de
l'activité ainsi que les consommations de façon que la
comptabilité analytique soit à même de fournir aux
différents responsables des informations de gestion leur permettant de
mieux piloter leur unité d'une part et de faciliter le contrôle et
la coordination des activités déléguées d'autre
part.
c) de support de gestion prévisionnelle et
contrôlée.
La Comptabilité Analytique organisée autour des
centres de responsabilité et des centres budgétaires remplit le
rôle d'aide à la gestion prévisionnelle et
contrôlée.
Ce rôle se manifeste à travers le calcul des
coûts de revient des activités et des opérations
effectuées par l'entreprise.
II. ETABLISSEMENT DES COUTS
ET COUT REVIENT
1. DEFINITION ET
HISTORIQUE
Le Plan comptable général français
(1957) a défini les coûts comme suit : les coûts sont
constitués comme par l'ensemble des charges incorporables
correspondants, soit a un calcul relatif a une fonction ou une partie de
l'entreprise, soit a un calcul relatif a un objet, une prestation de service,
un groupe d'objet ou prestations de services, a un stade autre que le stade
final.
Rapin, Kinzonzi (Conseil Permanent de la Comptabilité
au Congo) Verbeke (Institut Supérieur de Commerce, Kinshasa) disent la
même chose en formulant « Le coût est un total de
dépenses rapporte a un moment donne, a une fonction de l'entreprise,
soit a (un) des objet(s)ou prestation(s)de service, pris a un stade autre que
la stade final de livraison au client»
En somme, le coût est un prix à payer pour se
procurer un bien ou un service.
L'histoire du calcul des coûts apparaît comme la
plus ancienne car elle concerne toutes les formes d'entreprise, dès lors
que s'instaure une activité économique. Il est possible de
repérer son apparition dès le 15ème
siècle :
- La technique comptable d'établissement de coûts
est formalisée par un moine vénitien à la personne de LUCA
PACIOLI en 1494 ;
- Des manufactures de draperies et de laine vers 1450, une
exploitation de mines d'argent et de cuivre en Autriche vers 1570, un imprimeur
français à Anvers vers 1570, essaient de reconstituer la
formation de leurs coûts, mais ce ne sont que des essais ponctuels.
(contrôle de gestion p.4 Cl. ALAZARD, S SEPARI Dundod, Paris, 2007.)
La diffusion des pratiques et des formalisations sur le calcul
et l'analyse des coûts progresse véritablement avec la
première phase de la révolution industrielle et ira en
s'amplifiant.
Un coût est constitué par un total des
dépenses rapportées à un moment donné :
- soit à un objet, une prestation de service, un groupe
d'objets ou de prestations de service, pris à un stade autre que stade
final de la livraison au client ;
- soit à une fonction ou partie de l'entreprise
(comptabilité analytique et gestion, Pierre Laurel et Henri
Bouquin, p.64, 1988)
En résumé, le coût est la mesure, en terme
monétaire de l'accumulation des ressources utilisées dans un but
déterminé.
2. ELEMENTS INTERVENANT
DANS LE CALCUL DES COUTS ET COUT DE REVIENT
2.1 Rappel de méthode
de calcule des coûts et coûts de revient
Généralement la bonne tenue de la
comptabilité Analytique exposent sur :
- Le calcul des coûts de productions
- Le calcule des valeurs stocks
- La détermination des coûts, coûts de
revient et résultats
Les moyens de la comptabilité analytique sont
donc :
2.1.1 L'analyse des
charges
La comptabilité analytique étant surtout
orientée vers l'analyse des résultats de l'entreprise, une
analyse détaillé des charger d'exploitation d'avère
indispensable. Cette analyse se conformera à l'organisation même
de l'entreprise. En effet, les activités d'une entreprise sont souvent
réparties par fonction, par produit, par commande ou centre
d'activités.
a) L'analyse des charges par fonction
La fonction est définie par le caractère commun
ou la finalité des taches liées à une activité
majeure de l'entreprise et à la responsabilité correspondant. La
fonction correspond ainsi à l'ensemble d'actions courantes au même
but. L'ensemble des activités d'une entreprise peut ainsi être
subdivise le rôle qu'elles jouent et les charges correspondantes
reparties suivant les mêmes enterrés.
b) Hiérarchie des coûts
En titre de rappelé un coût fonctionnel est le
totale de charge d'une fonction de l'entreprise. Les fonctions de l'entreprise
concourent toutes à la réalisation des cycles d'exploitation,
selon un ordre bien défini. Ce cycle d'exploitation rassemble la
succession des opérations nécessaires pour produire un objet ou
un service.
C'est ainsi qu'il est possible, utile et même
nécessaire de déterminer la succession dans la formation des
coûts et il est également possible et utile de constater qu'entre
les coûts il existe une certaine hiérarchie.
Les coûts hiérarchises n'intéressent que
les fonctions participant directement ou processus de la production et à
la vente du produit fini fabrique, qui se résume en quatre
dont :
1. Le coût d'achat
Le coût d'achat représente tout ce qu'ont
couté les marchandises et le matières jusqu'à leur mise en
stock en magasin.
Coût d'achat = prix d'achat+frais d'achat-RRR obtenus
+quote part fonction auxiliaire
2. Le coût de production
Le coût de production représente tout ce qu'au
coûte les produits semi-ouvrés ou les produits finis fabriques ou
les services prest2s par l'entreprise.
Coût production= Coût d'achat matière mise en
oeuvre+ Coût fonction production+encours initial-encours final+quote part
fonction auxiliaires
3. Le Coût de distribution
Le Coût de distribution représente seulement
tout ce qu'on coûte les opérations relatives à
l'exécution de la vente.
Coût de distribution= Coût de la fonction
distribution+ quote part fonction auxiliaire
4. Le Coût de revient
Il comprend l'ensemble de toutes les charges grevant un
produit fini ou un service crée et vendu.
Coût de revient= Coût de production finis(ou service
vendus) Coût de distribution produit finis (...)
N.B : Dans une entreprise industrielle,
comme il y a une fonction production, il y a quatre coûts
hiérarchisés.
Les fonctions auxiliaires des fonctions principales
sont : L'approvisionnement, production et distribution. Ces fonctions
auxiliaires ont un coût à savoir le coût de
l'administration, coût financier, et autres.
5. Schématiquement elle se présente
comme suit :
Prix d'achat
|
Frais d'achat
|
Frais de production
|
Frais de distribution
|
Frais administrative
|
Frais financiers
|
Coût d'achat
|
|
Coût de distribution
|
Coût annexes
|
Coût de production
|
Coût de revient
|
Chiffre d'affaire = Prix de vente
Résultat
|
|
6. Différentes phases dans le processus de
production
Les différentes phases que connait l'évolution
d'un bien ou d'un service dans les processus de production au sein d'une
entreprise permettent d'établir une certaine hiérarchie des
coûts. C'est pourquoi au niveau de coût d'achat nous relevons le
coût d'achat, au niveau de la production nous retrouvons le coût de
distribution, et à la distribution nous situons les coûts de
distribution. L'ensemble de ces coût constitue le coût de
revient.
c) L'unité d'oeuvre
L'unité d'oeuvre est une unité de mesure de
l'activité d'une section. Autrement dit c'est dans la répartition
des sections principales que l'on utilise la méthode des sections
homogènes et c'est là qu'elle permet de connaître les
différents coûts.
Nous avons montré, en son temps les
inconvénients de répartition entre plusieurs coûts d'une
masse des frais indirect effectuée au moyen d'un partage proportionnel
unique.
Définitivement dans le but de nous permettre une
ventilation des charges indirectes entre les différents coûts et
coûts de revient aussi proche que possible de la réalité,
on subdivise l'activité industrielle en section homogènes.
1. Principes : Section
La section, en générale, correspond à
une division de l'entreprise. Elle est qualifiée « de section
homogènes » Si tous les éléments de charge qui
concernant peuvent être rapportes à une unité commune de
mesure appelée « unité d'oeuvre»
Les éléments de charge groupés dans les
sections homogènes sont appelés «frais de
section »
2. technique de base
Chronologie des opérations
v La répartition primaire
v La réparation secondaire
v L'achèvement du tableau de réparation
v L'imputation des frais de charge s de section par
intermédiaire d'unités d'oeuvres
a) La répartition primaire
Les charges incorporables indirectes sont réparties
entre toutes les sections (principale et auxiliaire) dans un tableau de
reclassement de la partition qui se réalise soit par mesure direct dit
charges, soit à l'aide des clés de répartition.
Tableau de reclassement des charges par nature en
charge par fonction
Fr fonc
Frais nature
|
Montant
|
Section auxiliaires
|
Section principale
|
|
Non incorporable
|
Incorporable
|
Administ
|
Financier
|
Entretien
|
Appros
|
Prod
|
Distr
|
Comptes de 61 à 68
|
|
|
|
|
|
|
|
|
b) La répartition Secondaire
Puisque les sections auxiliaires ne participent pas
directement à la formation des coûts et coût de revient et
puisqu'elles fournissent des prestations aux sections principales, elles
doivent céder leur charge à ces dernières.
Les sections auxiliaires doivent donc l'objet d'une sous
répartition entre les sections principales. C'est cette sous
répartition qui s'appelle répartition secondaire. Il est pratique
d'effectuer cette répartition secondaire dans le même tableau de
répartition, selon le schéma suivant :
Rép secAdm
Rép.secfinan
Rép.sectEntr
|
Montant
|
Sections auxiliaires
|
Section principale
|
Tot gén non incorporab
|
Tot. Gen incorporable
|
Tot Adm
|
Tot Fin
|
Tot Entr
|
Tot Appros
|
Tot Prod
|
Tot
Distr
|
|
|
Cède
|
Reçoit
Reçoit
|
Fin
Reçoit
cède
|
Reçoit
Reçoit
Reçoit
|
Reçoit
Reçoit
Reçoit
|
Reçoit
Reçoit
Reçoit
|
|
Nouveau Total
|
Total général
|
Total général
|
0
|
0
|
0
|
...
|
...
|
...
|
c) Achèvement au tableau de
répartition
Les frais des sections auxiliaires ont donc été
ramenés à zéro et les frais de section principale ont
été totalisés. On note sous les totaux
précédents.
- La nature de l'unité d'oeuvre
- Le nombre d'unité d'oeuvre produite.
Le coût d'unité d'oeuvre se calcule maintenant
facilement d'après suivante :
Coûts de l'unité d'oeuvre = Total frais de
la section
Nombre d'unité d'oeuvres produites
|
Cela devient toujours dans le même tableau de
répartition
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
...
|
...
|
...
|
Unité d'oeuvre Nature :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coût :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La confection du tableau de répartition s'achève
de cette manière et donne naissance à un tableau complet.
d) Imputation des frais des sections
L'imputation des frais de sections principales aux couts et
prix de revient est réalise par l'intermédiaire des unités
d'oeuvre. En effet, l'achat, la production et la vente ont
nécessités la consommation d'un certain nombre, d'unités
fournis par les sections principales.
Les montants à imputer aux coûts s'obtiennent
par la multiplication de coût de l'unité d'oeuvre consommée
par le nombre d'unités d'oeuvres consommées.
En principe ce sont les charges de classe 6 de la
comptabilité générale, c'est-à-dire relatives
à l'exploitation de l'exercice, qui sont reprises et ventilées
par la comptabilité analytique pour le calcul des coûts.
Mais en fait, parmi ces charges, certaines sont
considérées comme non incorporables. Il
s'agit essentiellement des amortissements de frais d'établissement et de
charges qui ne présentent pas un caractère habituel dans la
profession et doivent être considérées comme un risque
(prime d'assurance-vie, provision pour dépréciation ...).
D'autres charges dites supplétives
peuvent être prises en compte ; on désigne sous ce
vocable les charges fictives correspondant à la
rémunération des capitaux propres de l'entreprise, et le cas
échéant à la rémunération du travail de
l'entrepreneur individuel non salarié, qui n'est pas fiscalement
déductible ni inscrite en charge de la comptabilité
générale.
D'autres charges comptables, enfin, sont modifiées lors
de leur prise en compte dans le calcul des coûts parce qu'elles
apparaissent comme trop conventionnelles ou induites par des
considérations fiscales : c'est essentiellement le cas des
amortissements, lorsqu'ils sont très différents de la
dépréciation économique réelle des biens et que
cette dernière peut être évaluée. Des amortissements
"économiques" peuvent alors être substitués aux
amortissements comptables d'origine fiscale dans les calculs de coûts.
2.2 Charges directes et indirectes
Une charge est dite directe par
rapport au coût du produit considéré si son
affectation est possible sans calcul conventionnel,
grâce à un moyen de mesure effectivement disponible (compteur,
chronomètre, pointage, ...).
Une charge est dite indirecte dans
le cas contraire. Son traitement comprend alors trois opérations
successives (cf. Schéma 1 ci-après) :
1. Ventilation sur des centres
d'analyses - on parle aussi souvent de section
-, correspondant dans la comptabilité analytique
traditionnelle à des centres de travail (services, magasins,
ateliers,...) tels qu'ils résultent de la division physique de
l'entreprise ; on s'efforce qu'ils correspondent également le plus
possible à des lieux d'exercice d'une responsabilité de gestion,
en vue de permettre le contrôle5. Un centre de travail peut être,
si besoin est, scindé en plusieurs centres; on parle là aussi
d'affectation et de charges semi-directes en
cas d'existence d'un moyen de repérage, de
répartition entre les centres dans le cas
contraire ; on utilise alors dans ce cas des clés de
répartition conventionnelles (prorata des nombres de m2
occupés, des effectifs, des puissances installées, etc.).
2. Cession de prestations entre centres
d'analyse : on parle alors de sous-répartition
;
3. Imputation des coûts des
centres d'analyse aux coûts recherchés (Cours de
comptabilité analytique, Ecole des mines de Paris Mars 2005).
Schématiquement :
2.3 Les différentes méthodes de calcul des
couts
A. Le direct costing
Cette méthode est née aux Etats-Unis dans les
années 60. L'appellation "direct costing" est source d'un malentendu
qu'il convient de dissiper. L'adjectif "direct" qui s'applique aux coûts
doit en effet se traduire non seulement pas directement affectable aux
produits, mais également et surtout par variable et proportionnel avec
la quantité de produits fabriqués. La méthode consiste
à écarter systématiquement les coûts fixes du calcul
des coûts des produits et à les transférer globalement
à la charge du résultat de la période. Par rapport
à celle des coûts complets, par une simplification du
système d'analyse. Les sous-répartitions n'étant plus
nécessaires et l'attention n'étant portée que sur les
coûts de production des produits finis, il n'y a plus de centres
"auxiliaires" et le nombre de regroupements comptables est plus faible.
L'utilisation du direct costing aboutit en particulier à une
présentation des résultats qui fait apparaître par produit
une marge sur coût variable, appelée aussi en raccourci "marge
variable", qui contribue à la couverture des frais fixes (Cours de
comptabilité analytique, Ecole des mines de Paris Mars 2005).
Schématiquement :
B.L'imputation rationnelle
La méthode de l'imputation
rationnelle est quant à elle conçue comme un correctif au calcul
des coûts réels par la méthode des coûts complets. La
structure du système d'analyse y est donc la même que dans cette
dernière. Mais on tente de rendre les coûts des unités
d'oeuvre des centres et les coûts de production des produits
indépendants du degré d'activité. Pour ce faire, on
considère pour chaque sous-ensemble de l'entreprise un niveau normal
d'activité (A unités d'oeuvre) et si l'on appelle a le niveau
d'activité réel, on ne retient dans le total des frais du centre
considéré que la fraction A/a des coûts fixes F que l'on
aurait pris en charge en totalité dans la méthode des coûts
complets(Cour de comptabilité Analytique ,école des mines de
Paris F.Engel et F.Klets, mars 2005). Schématiquement, cette
méthode se présente comme suit :
`
En gros, les différentes méthodes de calcul des
coûts et coût de revient peuvent être visualisé sur ce
schéma :
Comptabilité à base d'activités: distinction
entre les charges directes et char indirectes(ou frais
généraux)
Coûts standards : coûts
complets « Prévisionnels», distinction entre les
charges directes et les charges indirectes ; analyse d'écarts
Coûts complets (réels) : distinction entre
les charges et les charges indirectes(ou frais) ; méthode de base
du PCG
Imputation rationnelles des frais fixes (peu
utilisée) : distinction premières entre charges directes et
les charges indirectes, puis en général au niveau de ces
dernières entre les frais variables et frais fixes
Coûts marginal (=coûts en marge par
définition à la frontière de la comptabilité et de
l'économie) : a pour sources direct costing
Direct costing (= coûts variable) : Distinction
première entre les charges fixes et les charges variables, puis au
niveau de ces dernières entre charges directes et charges indirectes
(coûts complets sur charges variables)
Coûts direct (peu utilisé) : distinction entre
les charges directes et charges indirectes, très proche du direct
costing, la plupart des charges directes étant variables et plupart des
charges indirectes étant fixes
(Comptabilité analytique, Patrick
PIGET, 3e éd,2001)
Chapitre II. PRESENTATION
DU MILIEU D'ETUDE
1. SITUATION
GEOGRAPHIQUE
Le domaine de l'Office des Mines d'Or de KILO-MOTO se situe
dans la partie Nord-est de la République Démocratique du
Congo.
Il s'étend en longitude du méridien 28° Est au
méridien 31° Est et latitude du parallèle Nord 1° au
parallèle Nord 4°30'.
La limite Nord fait frontière avec le Soudan et l'Est
avec l'Ouganda. Il est à cheval sur l'ITURI et le HAUT-UELE.
La superficie totale de la zone d'intérêt de
KILO-MOTO est de 83.000 km² à l'intérieur duquel se trouvent
trois Concessions minières ainsi que des concessions Agropastorales et
Sylvo-forestières.
Un réseau hydrographique riche en ruisseaux et
rivières traverse ces concessions. La région est couverte d'une
forêt et d'une savane. Les précipitations annuelles sont en
moyenne de 1.000mm. Les saisons des pluies et sèches varient
différemment au Nord et au Sud.
Au Nord : - Une saison de pluie
- Une saison sèche
Au Sud KILO : a) grande saison sèche en
décembre, janvier et février
b) petite saison des pluies en mars, avril et mai
c) petite saison sèche en juin, juillet et
août
d) grande saison des pluies en septembre, octobre et
novembre
2. HISTORIQUE
1903 : découverte de l'Or au Sud dans la
rivière Agola située sur le territoire du Chef
KILO par HANNAN et OBRIEN prospecteurs Australiens à la demande de
l'Etat Indépendant du Congo.
1905 : début de l'exploitation de l'Or avec une
production annuelle de 19.890 Kg.
Le nom du Chef KILO est donné à l'ensemble des
mines du Sud.
1906 : découverte de l'Or dans la rivière
MOTO au Nord par HANNAN
1911 : début de l'exploitation de l'Or à
MOTO
Le nom de MOTO est donné à l'ensemble des mines
du Nord. Ainsi, les noms du Chef et de la rivière cités ci haut
ont donné à l'Entreprise le nom de KILO-MOTO.
Propriété de la Couronne en 1906, KILO-MOTO
finit par être intégré au Patrimoine de la Colonie en
1908.
De 1908 à 1918, plusieurs formes de Gestion et de
Statut de l'Entreprise furent tentées.
1918 à 1919, période transitoire de gestion.
De 1919 à 1926, période de la Régie
Industrielle des Mines d'Or de KILO-MOTO et préparation des
exploitations filoniennes.
De 1926 à 1966 : période de la
Société des Mines d'Or de KILO-MOTO.
De 1966 à ce jour : période de l'Office des
Mines d'Or de KILO-MOTO.
3. LES CONCESSIONS
MINIERES
A) CONCESSION 38
D'une superficie de 4.640 Km², la concession 38 est
située dans la Province Orientale, en District du Haut-UELE et à
cheval sur les Territoires Administratifs WATSA, FARADJE, DUNGU et RUNGU.
Pendant la dernière guerre en RD CONGO, OKIMO KINSHASA,
entité sous contrôle du Gouvernement Central légal, avait
négocié et signé avec le Groupe ORGAMAN 7 (sept) Contrats
d'Amodiation et un Contrat d'Assistance Technique et Financière (ATF)
sur une grande partie de la Concession 38 englobant tous les gisements connus
et les mines opérationnelles.
Ces contrats furent plus tard consolidés en un seul
dénommé KIBALI GOLDMINE dans lequel OKIMO détenait
jusqu'en octobre 2009, 30% des parts sociales.
Dans cette concession, OKIMO continuera à exploiter en
sa qualité d'opérateur minier les rejets des anciennes usines
par l'usine modulaire récemment acquise dénommée Usine
Modulaire de Durba (UMD).
B) CONCESSION 39
La Concession 39 est située dans la Province Orientale,
en District de l'ITURI et s'étire sur les Territoires Administratifs
MAHAGI et ARU. Elle a une superficie de 4.800 Km².
Suivant le contrat de partenariat signé le 09 juin
2004, l'OKIMO a amodié à la Société Minière
dénommée MWANA AFRICA CONGO GOLD la concession 39 ainsi que la
Mine de ZANI abandonnée depuis 1965.
Ainsi dans cette concession, OKIMO continuera à compter
uniquement sur les activités agro-pastorales comme centre des
profits.
C) CONCESSION 40
La concession 40, grande de 8.049 Km², est
entièrement amodiée à Anglo Gold Ashanti (AGK) par un
avenant au Contrat d'Amodiation intervenu le 25 septembre 2001.
Au terme de cet Avenant, l'OKIMO avait cessé toute
activité minière dans la partie de 6.049 Km² au-delà
de Mongbwalu, laquelle jusque là n'était pas concernée par
la Convention Minière et le Contrat d'Amodiation conclus respectivement
le 25 août 1990 et le 1e octobre 1991 avec KILO-MOTO Mining
International (KIMIN), l'amodiataire ayant précédé Anglo
Gold Ashanti.
Mais à l'issue du Conseil des Ministres au cours de sa
séance extraordinaire du 04 août 2009, plusieurs
résolutions ont été prises dont les plus importantes
d'après nous sont :
§ l'abandon par AGK du régime conventionnel au
profit de l'application des dispositions du Code Minier ;
§ la réalisation par AGK de l'étude de
faisabilité dans 12 (douze) mois à dater de la signature d'un
nouvel avenant avec OKIMO ;
§ la rétrocession à l'OKIMO de 3.000
Km² sur les 8.000 Km² qui constituaient la concession 40.
4. OBJET SOCIAL
- La recherche et l'exploitation des gisements miniers.
- Le traitement de substances minérales à
provenir de ces gisements.
- La vente de ces substances tant à l'état brut
qu'après leur traitement.
- Toutes les opérations quelconques se rattachant
actuellement ou indirectement à son objet.
Outres des activités principales, l'OKIMO
développe aussi les activités connexes telles que : la
production énergétique, l'exploitation forestière,
l'élevage, l'agriculture et les reboisements, l'enseignement, le
médico-social, etc.
5. CAPITAL
SOCIAL
v Montant global : 230 000 Z (DEUX CENT TRENTE MILLE
ZAIRES)
v Nature (Concession) : 200 000 Z (DEUX CENT MILLE
ZAIRES)
v Espèces : 30 000 Z (TRENTE MILLE
ZAIRES)
« Ceci est dû à la conversion en
Zaïres du capital de 2 300 000 Fr (DEUX MILLION TROIS CENT MILLE
FANCS) de la SOKIMO en 1926 »
6. STATUTS
L'Office des Mines de Kilo-Moto créé par
Ord.-Loi n° 66-419 du 15 juillet 1966 est un organe de droit Public
à caractère Industriel et Commercial qui a acquis les actions
antérieurement exercées par la SOKIMO.
Les Statuts actuels de l'Office des Mines d'Or de KILO-MOTO
ont été définis par l'Ordonnance loi n° 73-028
promulguée le 20 juillet 1973.
Ainsi, outre son objet social défini ci-dessous,
l'Office des Mines d'Or de KILO-MOTO fonctionne comme tout organisme de droit
Public avec :
- une personnalité juridique propre distincte de celle
de l'Etat ;
- une autonomie de gestion ;
- un patrimoine propre.
Il est soumis au payement à l'Etat de dividendes sur
les bénéfices, divers droits à l'importation et à
l'exportation (douanes) et différentes contributions directes et
indirectes à l'exception des contributions réelles et
cédulaires sur les revenus.
7. CADRE JURIDIQUE
Outre les Ordonnances-loi portant sa création et ses
nouveaux Statuts, l'OKIMO est régi par les textes ci-dessous:
v La Loi n° 78-002 du 06-01-1978 portant dispositions
générales applicables aux Entreprises Publiques telle que
modifiée et complétéee à ce jour.
v La Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant code
minier ainsi que le règlement minier de 1967 tel que modifié et
complétée à ce jour. L'Ordonnance loi 81-013 du 02 avril
1981 portant législation générale sur les Mines et
Hydrocarbures telles que modifiée et complétée à ce
jour.
v L'Arrêté Ministériel n°
0026/CAB/TME du 15 novembre 1968 portant attribution des droits miniers
à l'OKIMO telle que renouvelée à ce jour.
v Les diverses Conventions Minières et Protocole
d'Accord avec différents Partenaires.
8. STRUCTURE ORGANIQUE
DE L'OKIMO1(*)
Voici comment se présente l'Organigramme de l'OKIMO
8.1 Organigramme
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Audit interne
Juridique & Contentieux
Relation Extérieur
ELECTROKIMO
Garde Industrielle &
Sécurité
ROKIN
ROKIS
ROBIA
Secrétariat Direction Générale
DIRECTION GENERALE
Direction Agro-
industrielle
Dir. Participation & Gestion des
patrimoines
Direction
Financière
Direction
Géologie
Direction
Exploitation
KILO
Direction
Exploitation
MOTO
Dir. Ressources
humaines &
Repons. Sociale.
Dir.
Approv. &
Intendance.
Dir.
Comptoir. &
Sous-Traitan.
Direction.
ELECTRO-
KIMO
Div. Production
Animale
Div. Production
Végétale
Division
Service
Division
Financière & Cpt é
Cellule
technique de
la Direction
Div. Gestion
de
Patrimoine
Div.
Finance-
ment
Div. Cpté
Générale &
Analyse
Immobil.
Division
Trésorer.
Banque&
Caisse
Division
&
Contrôle de Gestio.
Div.
Recherc.&
Prospect.
Division
Géologie
Division
Cartogr-
phie &
Topogra.
Division
Géologie
Division
Mines
Division
Mainten.
Division
Métalurg.
Division
ELETR.
Division
Personnel
Division
Sécurité
Division
Médicale
Division
Enseignt.
Division
Financ.
Division
Géologie
Division
Mines
Division
Mainten.
Division
Métalurg.
Division
ELETR.
Division
Personnel
Division
Sécurité
Division
Médicale
Division
Enseignt.
Division
Financ.
Division
GRH Kilo
Division
GRH
Moto
Division
GRH
Kinshasa
Division
Médicale
Division
Enseignt.
Division
Respons.
Sociale
Division
Format.
Profess.
Division
Commerciale.
Div. Gestion
des Approv.
Division
Intendance &
Transport
des Matériels
Roulans
Division
Comptoir.
Division
S/Tratance.
Exploit,
Artis MOTO
Division
S/Tratance.
Exploit
Drague
Division
Brigade/Rec.
Division
Prod. Enérg KILO
Division
Prod. Enérg MOTO
Division
Financière
Commerc.
Division
Services
Généraux
8.2 Fonctionnement de quelques services de l'Office
L'Office de Mines d'Or de Kilo-Moto fonctionne avec plusieurs
services, divisions, et directions nous en proposons un bref aperçu dans
les lignes qui suivent :
a) LA DIVISION D'ORGANISATION ET FORMATION (DIVOF)
Cette division s'occupe de l'organisation et formation du
personnel (Recrutement, test, interview,...), planifie et organise la
formation pour le personnel de l'entreprise.
b) LA DIVISION DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
KILO
Elle est structurée de la manière
suivante :
Ø Service du Personnel des Cadres et Maitrise :
Elle s'occupe du personnel cadre et les mesures disciplinaires le concernant.
Ø Service de Rémunération : Elle
s'occupe du calcul de prime du personnel
Ø En fin un secrétariat : Elle s'occupe de
la rédaction des lettres tels que : lettre d'expédition,
lettre de transmission, lettre reçu, ordre de mission, Registre de
mission,... en cela s'ajoute le classement de document dans le signataire.
Le rôle principale de la division de gestion de
ressources humaines est de gérer le personnel et sur plusieurs aspects
entre autre :
- Attribution de procédé aux formalités
d'engagement ;
- Suivis de la période d'essaie ;
- Les formalités des cognées
contractuelles ;
- Calcul de l'augmentation salariale annuelle
- Clôture des dossiers du personnel : retraite,
Dèce, licenciement, préavis et autre...
- Etablir les effectifs du personnel ;
c) DIVISION DE L'INFORMATIQUE
Cette division fonctionne sous la Direction
Financière avec d'autres divisions telles que la division de finance,
Comptabilité, Commerciale et gestion immobilière,
trésorerie (Banque et Caisse), Budget et contrôle de gestion.
Actuellement et avec le nouveau organigramme les divisions
deviendrons des services et pour la division informatique, elle se structura de
la manière suivante:
· Service d'application Comptable et financière
· Service d'application de gestion de ressources
humaines
· Service d'application de la maintenance
Les taches actuelles de la division informatique
sont :
v Calcule de salaire des agents et ceci mensuellement
v Gestion du service Internet
v Journal de paie de salaire pour le service de la
comptabilité
En traitement de correspondance diverse.
d) SERVICE DES RELATIONS PUBLIQUES
Les Relations Publiques se définissent comme une
passerelle entre le monde extérieure et intérieure. Mais aussi un
service médiatique fonctionnant avec cinq sections qui sont
les :
1. Organisation de voyage : dans cette
section on (L'agent) cherchera en faire :
- Une identification des moyens des transports (Avion,
Véhicule,...)
- Identifier les frais pourront couteux le voyage
- Identifier le rang de votre passager (ADG, ADT, ADF,....)
- Envisager votre passager deux heures avant le
décollage,...
N.B : Vous devez connaitre le poids exact des bagages de
votre passager.
2. Préparation d'accueil : Le
service doit normalement être avise 48heurs avant pour prendre des
dispositions possibles. L'ordre de mission et la feuille de route du visiteur
sont de grande dans le but des paliers aux problèmes administratifs et
connaitre l'objet de la visite
3. Organisation d'une réception :
C'est un service très pratique permettant une collaboration
entre l'entreprise et d'autre structure. Elle s'occupe aussi d'organisation des
fêtes,....
4. Organisation d'une réunion ou
audience : On doit établir une liste de
personne accédant à l'audience, prendre des dispositions
possibles en connaissant le nombre des participants, faire le procès
verbal de la réunion ou audience ; et parfois prévoir les
rafraîchissements aux participants.
5. Gestion de Gite et protocole : Elle
s'occupe de logement de tous les visiteurs d'extérieur et
intérieur de l'OKIMO
e) DIRECTION DES
APPROVISIONNEMENTS ET INTENDANCES
La Direction des approvisionnements a pour fonction de mettre
à la disposition des différents services de l'Office, les biens
nécessaires et conformes qui répondent aux exigences
suivantes :
· Quantité nécessaire,
· Volume exigé,
· Coût raisonnable,
· Lieu conforme pour déplacer ces articles.
Ce rôle se subdivise en trois :
· ACQUISITION
· CONSERVATION OU ENTREPOSAGE
· DISTRIBUTION
A. ACQUISITION
Dans le cadre d'acquisition, la DAP, après examen des
stocks disponibles, exprime ses besoins et programme les achats des
différents consommables prioritaires. Ces achats s'effectuent de deux
manières : achats locaux et importation
1. Achats locaux
Certains besoins peuvent être satisfaits localement
(BAMBU-BUNIA). Pour ce faire, le service « Etude du
marché » prospecte le marché pour permettre d'acheter
à un prix favorable. Il établit un rapport qu'il présente
au Services « achats locaux » pour exécution. Ce
dernier établit une demande de prélèvement de fond en
trois exemplaires signé par le DIRAPROS et visé par
l'AUDITEUR pour retrait de fonds à la caisse (Mod,...)
Après l'obtention de fond, il procède
directement aux achats. Il prendra soin de réclamer la facture pour
chaque article pour permettre la justification à la Direction
Financière. Cette facture est reproduite en cinq exemplaires (les
facturiers).
· La facture + l'original du facturier joints à la
copie de Bon d'entré au magasin destiné à la
comptabilité Générale (justification)
· 1 exemplaire à la Comptabilité
Analytique
· 1 exemplaire au magasin réceptionniste
· Un autre au classement
· Le tout dernier au SCG
La facture et ses facturiers sont numérotés par
5 chiffres (No MINES).
Le 1er chiffre indique le lieu d'achat, le
2e le millésime de l'année de l'opération, le 3
derniers chiffres, le No d'ordre de 001 à 999. Ex : achat d'une
boite d'huile de frein en 1994 :
BAMBU 54020 KIN : 14016, et si c'était en
1993 :
53026 KIN : 13015
Chaque facturier a son numéro et son
répertoire :
· 1 = Facturier d'entrée achats locaux
KINSHASA,
· 2= Facturier d'entrée frais accessoire d'achat
KINSHASA,
· 3 = Facturier d'entrée achats locaux
KISANGANI,
· 4= Facturier d'entrée frais accessoire d'achat
KISANGANI,
· 5 = Facturier d'entrée achats locaux BAMBU et
environs,
· 6= Facturier d'entrée achats locaux KILO et
environs,
· 7 = Facturier d'entrée achats locaux MOTO et
environs,
· 8= Facturier d'entrée achats locaux
BRUXELLES,
· 9 = Facturier d'entrée importation,
· 0= Facturier d'entrée frais accessoire
d'importation,
Quand l'article ne figure pas sur le marché local,
le service « Follow-up ou suivi de commande » lance un
message phonique au service achats locaux Kisangani où on
procédera aux achats, ... disponibilité de fonds il y a au cas
contraire, on lui envoie de fonds. S'il y a carence à Kisangani, le
service Follow-Up établit une Demande d'achat (DA) qu'il envoie à
Kinshasa au service « Etude du marché » qui
prospectera le marché pour trouver l'article aux conditions les plus
avantageuses quand au coût, à la qualité et au délai
de livraison.
La DA est établie en 5 exemplaires signée par le
DIRAPPROS et contre signée par le DT ou DG.
· L'original et la 1ère copie
destinée au service Etude du marché à Kin.
· La 2e copie au Service FU pour
enregistrement dans son Registre intitulé « SUIVI DE COMMANDE
DEMANDE D'ACHAT KINSHASA »
· La 3e copie à la DAP
· La 4e copie au service utilisateur de
l'article.
Quand l'article est disponible sur le marché, le
Service achats locaux KIN. Attribue à la DA un no de CK
« Commande Kinshasa ». Ce document intitulé CK est
signé par le ROKIN ou la DG. Ils sont enregistré au Service FU
dans un registre intitulé ACHATS LOCAUX KINSHASA et classés
chacun dans une farde. Les documents justificatifs des achats
expédiés à la DG (2 factures + le B entrée à
la DF et 1 à la DAP).
2. Importation
Si l'article demandé n'est pas disponible sur le
marché local à KINSHASA, le Service
« IMPORTATION » (Division Technique Kinshasa)
établit une demande de prix à un fournisseur ou fabriquant
à l'étranger (correspondance, Télex,
Téléphone,...) en donnant toutes les spécifications
techniques.
Le fournisseur accuse réception et envois (une facture
pro-forma qui comporte la quantité, la désignation, le prix et
les modalités de livraison (mode,...), le nom et l'adresse du
fournisseur.
Ces modalités sont :
· CIF (Cost Insurance Freight) : Le fournisseur
supporte tous les frais, (coût, assurance, frêts) jusqu' au
port de débarquement. Ex ANVERS-MATADI ou ANVERS-MOMBASA
· FOB (Free en board) : Le fournisseur supporte les
frais jusqu'au port d'embarquement, le fournisseur transfère la
propriété au client par le biais du transitaire
· C&F (Cost and Freight) : l'importateur
supporte tous les frais à la livraison
· Dans les deux derniers cas, la facture préforma
du transitaire est nécessaire.
Après l'analyse de la facture préforma, le
Service importation ouvre le dossier du commande. La procédure du
Service importation jusqu'à ce niveau est enregistrée au Service
FU dans un registre intitulé « DE L'OFFRE A LA DEMANDE
FERME » et les différents dossiers classés (Mod,...)
Pour confirmer sa commande, l'importateur ouvre un
crédit documentaire à la Banque du Congo (CREDOC) à l'aide
de la facture préforma Fournisseur et Transitaire (s'il y en a)
où om remplit le fournisseur sur présentation de documents
suivants : (modèle à présenter).
· Facture définitive du fournisseur
· Le CDA (Connaissement direct Aller) : Document
maritime qui confirme l'embarquement effectif de l'article ou BL (BILL of Loa
ding) document aérien jouant le même rôle
· Le certificat ou police d'assurance : Si l'article
est assuré
· Attestation de vérification du correspondant de
l'OCC
· Attestation fiscale
· Facture du Transitaire
· La liste de colisage.
Ces différents documents accompagnent le
matériel jusqu'au site. La modalité la plus avantageuse pour
l'OKIMO est CIF MATADI ou CIF MAMBASA. Dès que la marchandise arrive au
port de débarquement, l'importateur prend ses responsabilités de
dédouaner. Avant le dédouanement, les matériels sont
entreposés chez les dépositaires où on doit payer les
frais d'entreposage.
Pour dédouaner, il paie les droits en douane à
l'DGDA qui livre la déclaration de mise en consommation sur
présentation des différents documents ci hauts cités.
Après cela, vient alors le tour de l'OCC pour contrôler. Ce
dernier livre sur paiement, un certificat de contrôle. Il est à
noter aussi qu'au cas où les matériaux de DGDA et de l'OCC,
l'OKIMO prend des engagements avec les transporteurs locaux (AGETRAF Kin,
TMK,...) qui achemine mes matériels sur le lieu indiqué par
l'entrée au magasin. L'opération depuis la confirmation de la
commande jusqu'ici est enregistrée au service FU dans un registre
intitulé « de l'embarquement à l'entrée au
magasin » et les différents documents relatifs à chaque
dossier sont classés respectivement.
B. CONSERVATION OU
ENTREPOSAGE
1. Réception des Matériels
Les matériels OKIMO sont réceptionnés
dans les différents magasins transit : KINSHASA, KISANGANI, et
NIZI.
La réception de matériel est sanctionnée
par un PV de réception ; un PV de manquant et avarie, un
relevé d'arrivage et enfin un bon d'entrée en magasin
(Modèles) MT KIN a pour rôle d'entreposer les matériels en
provenance de Matadi et des achats locaux.
MT KIS reçoit les matériels de MT KIN par voie
fluviale ou aérienne afin d'acheminer sur Watsa et Nizi.
MT NIZI reçoit les matériels en provenance de
MOMBASA, MTKIS (Avion) et de MTKIS ; expédie les matériels
dans les différents magasins de NIZI, BAMBU et MOTO.
On appelle « En cours de route » les
matériels se trouvant au MTKIN, MTKIS, chez les transitaires et les
dépositaires, l'OKIMO doit payer les frais d'entreposage aux
transitaires et dépositaires selon la durée d'entreposage.
1. MAGASINS
La DAP possède :
· Un magasin transit à KINSHAHA et à
KISANGANI
· 6 Magasins à NIZI dont : Magasin garage,
magasin outillage, magasin transit, magasin carburant et lubrifiants, magasin
électrique et magasin métallurgique.
· 3 Magasins à BAMBU : Magasin carburant et
lubrifiants, magasin fourniture du Bureau et équipements, magasin
dépôt pharmacie
· 13 Magasin à MOTO dont :
o 7 dans le secteur Watsa : Magasin outillage, magasin
électrique, magasin fourniture de bureau, magasin pharmacie, magasin
carburant et lubrifiants, magasin compresseur et sondage, magasin transit.
o 6 magasins dans le secteur DOKO-DURBA : Magasin
outillage, magasin garage, magasin labo-chimique, magasin cyanuration, magasin
filon GORUMBWA et magasin carburant.
C.
DISTRIBUTION
DOCUMENTS MAGASINS
Les différents documents magasins sont : Le Bon
d'entrée, le Bon de sortie, le Bon de rentrée et le Bordereau
d'expédition, les fichiers de stocks (grande fiche) et fiche de casier
(petit fiche).
· Le bon d'entrée sanctionne l'entrée de
l'article au magasin sur présentation de l'article lui-même et la
facture d'achat.
· Le bon de sortie est étable à chaque
sortie de l'article de magasin
· Le bon de rentrée : L'article sorte, non
consommée peut rentrer au magasin par le bon de rentée
· Le bordereau d'expédition : est un document
qui accompagne l'article jusqu'à la destination, c'est pour permettre au
magasin destinataire de procéder à l'entrée au magasin.
Quand l'article est sorti du magasin pour une consommation
directe, on établit le bon de sortie tandis qu'à la sortie du
magasin pour un autre, on établit le bordereau d'expédition.
Ex : Une rame de papier du magasin fourniture BAMBU
NIZI : on établit un BS un sac de chaux du... à Watsa on
établit un bon d'expédition
On appelle « Transfert » le mouvement de
l'article d'un magasin à un autre (d'une même localité)
· Fiche de casier (petite fiche) : est une fiche
où est comptabilisée toute entrée et sortie de l'article
au magasin. Elle doit être à jour et tenue par le magasinier
· Fiche de stock (grande fiche) : Elle
contrôle la petite fiche. Elle est tenue par un fichiste et est
gardée au bureau du magasin. Tout mouvement sur petite fiche est
comptabilisé immédiatement sur la grande.
· No code article : Tout article qui entre en
magasin est distingué par un No code article. Ce No permet à la
comptabilité analytique de faire les saisies. Ce n'est donné par
le magasinier
On appelle « Réquisition » un
document par lequel le service utilisateur exprime ses besoins au magasin
(modèle).
NB : On ne peut jamais servir sans réquisition.
Quand l'article demandé manque au magasin, la réquisition est
transférée au service « étude du
marché ».
F) LA DIRECTION
FINANCIERE
La Direction Financière de l'OKIMO en lui seul à
plusieurs divisions et services, le service de la comptabilité
analytique nous a plus intéresse.
C'est une direction qui s'occupe de la validation et
d'approbation de toute opération de l'entreprise qui nécessite
un décaissement, mais aussi elle s'occupe également du
contrôle et de la gestion du patrimoine de l'entreprise. Parlons de
l'organisation de la comptabilité analytique en l'OKIMO
Service de la Comptabilité
Analytique
C'est un service fonctionnant au ROBIA c-à-dire
à la représentation de l'OKIMO Bunia, en vue de centraliser
toutes les opérations comptables de la Province avant son
expédition en Kinshasa à la Direction Générale.
Elle s'occupe d'analyse le charges, pertes, déterminer les
différents coûts et coûts de revient.
Notons que tous les données concernant la
comptabilité analytique y sont centralisées à Bunia.
G) LA DIRECTION DE
l'ELECTROKIMO
L'Elèctrokimo est une des directions évoluant
au son sein avec une amalgames des divisions et services entre autre la
division financière et commerciale qui lui en son tour organise deux
services dont l'une nous là décrivons.
Service de gestion de clientèle
Ce service s'occupe dès :
- Etablir les facteurs de consommations des abonnes ;
- Reçoit les différentes réclamations des
abonnes par rapport aux factures ;
- Coordonner les actions de recouvrements
- Supervise la caisse, recette des agents de Bunia et les
environs.
- ...
Vue la grandeur de l'entreprise nous ne pouvons pas parler de
toutes les activités organisées en son sein.
I) PROCESSUS DE TRAITEMENT
DE l'OR
Dans une entreprise de production, à l'instar de
l'OKIMO ou l'on doit passer à la recherche de minerai c- à- dire
quelque chose qui contient un produit commerçable. C'est ainsi que on
doit passer à la phase d'exploitation ;
L'exploration : Dans cette phase le but
principale c'est la rechercher de minerai, ceci permettre de s'approvisionner
en :
- équipement dont, pièces des rechanges,
nouvelle équipement, (amortissement de l'équipement)
- consommables : le courant, le carburant, produits
chimiques
- main d'oeuvre : salaire du personnel et d'autre charge
qui le concerne,...
- Labo : pour permettre le prélèvement de
l'échantillonnage dans le lieu ou zone d'exploitation.
La mine : Après l'exploration et
rechercher de minerai, on passera à l'extraction du minerai et pour
cette extraction il faut des équipements qui permettra d'enlever les
éléments inutiles avec la procède physico-chimique et ceci
par cassure de roche, broyage, lavage, concassage,...
Usine : Permettre le traitement de
minerai, c'est traitement va nous ramène à l'obtention de l'or
concentre (Amalgame)
Labo : Le à le but d'affinage de
concentre et d'analyser le minerai à différents stades c-
à- dire amalgame qui peut contenir 70 à 80% de l'or et le reste
les déchets et la dore qui peut contenir 92à95% de l'or destine
dans l'OKIMO à l'exportation pour sa finissage soit en France,
Belgique,...
En définitif le coût de revient constitueront
l'ensemble de se différents opérations de la phase de
l'exploration jusqu'au le dernier labo.
Chapitre 3. APPRECIATION DU
SYSTEME DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE AU SEIN DE L'OFFICE DE MINES D'OR DE
KILO MOTO
3.0 INTRODUCTION
Tout au long du première chapitre nous avons
exposé les généralités sur la comptabilité,
la comptabilité analytique de l'entreprise, les coûts,... il
s'est avéré impérieux de mettre l'accent sur
l'appréciation logique de la comptabilité analytique au sein de
l'OKIMO, qui constitue l'essentielle de ce travail.
Enfin de permettre une meilleure compréhension de ce
chapitre, il sied de rappeler les notions de section, Unité d'oeuvre et
coût de l'unité d'oeuvre.
v Une section, en général correspond à
une division de l'entreprise (Branche). Elle est qualifiée de
« section homogène » si tous les
éléments des charges qui la composent peuvent être
rapportés à une unité commune de mesure appelée
« unité d'oeuvre ». les éléments des
charges groupés dans les sections homogènes sont appelés
« frais de section ».
v L'unité d'oeuvre est une unité de mesure de
l'activité d'une section. Pour Pérochon, c'est une unité
qui permet de mesure et d'affecter à chacun des coûts
intéressés la part des charges qui lui incombe effectivement.
(ex. pour la section d'approvisionnement : le Kg acheté, Kg
produite pour la section production,...)
v Les charges affairant à une branche ou section sont
à repartir en fonction de l'unité d'oeuvre. Celles-ci,
appelées coût de l'unité d'oeuvre se déterminent de
la manière suivante :
Coût de l'Unité d'oeuvre =
3.1 LES BRANCHES
D'ACTIVITES ORGANISEES AU SEIN DE LA DIRECTION D'EXPLOITATION ET PRODUCTION A
L'OKIMO
L'exploration ou la recherche et l'exploitation du minerai
oblige l'entreprise à s'approvisionner en équipement
(pièces des rechanges, nouvel équipement,...), amortir ses
équipements, consommer des matières (énergie : le
courant, le carburant, produits chimique,...) de faire appel à la main
d'oeuvre, à l'entretenir (salaire,...). La poursuite de ces
activités est dirigée par un centre décisionnel
appelé fonction ou division (branche). Mises à part les fonctions
classiques de l'entreprise, l'Office de mines d'or de Kilo Moto est
constitué des plusieurs divisions qui interagissent pour la
réalisation des objectifs de l'entreprise. Ainsi, nous pouvons citer en
passant : la division de géologie, division de Mine et laboratoire,
La division de Métallurgie, Maintenance, Electricité, Personnel,
Médical et Enseignement,...
3.2 SAISIE DES CHARGES ET
PERTES
3.2.1 Méthodes
directes
Organiser un service, c'est le pourvoir de tous les rouages
nécessaires à son bon fonctionnement. C'est disposer ces rouages
de manière à en obtenir le rendement maximum.
Depuis le 24 Aout 2009, la tenue de la comptabilité
analytique au sein de l'OKIMO a été obligatoire suivant note
circulaire de l'administrateur général financier ; raison
pour laquelle nous avons pris l'initiative de nous intéresser au
système de tenue de celle-ci. Pour ce faire, les données se
rapportant au mois de septembre jusqu'au novembre 2009 nous ont
été disponible, pour la seule usine modulaire de Moto.
Nous présentons dans les lignes qui suivent la
représentation des données.
3.1.1.1 Consommation de l'usine modulaire
Moto
Qté
|
Libelle
|
Charge
|
Produit
|
Solde
|
1009,06grs
|
Production du mois
|
0
|
24360$
|
|
|
|
|
|
|
|
Consommation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Labo chimique
|
|
|
|
1102grs
|
Mercure
|
244,52$
|
|
|
1350grs
|
Borax
|
3,25$
|
|
|
1250grs
|
carbonate de soude
|
|
|
|
0
|
mélange fondation
|
0
|
|
|
10pces
|
creuset fixing
|
12,3$
|
|
|
0
|
Couplets
|
0
|
|
|
0,700litr
|
acide nitrique
|
24,5$
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Huile Moteur
|
|
|
|
0
|
Huiles Mot Générateur
|
0
|
|
|
0
|
Huiles mot excavateur
|
0
|
|
|
5litr
|
Huiles mot benne Isuzu
|
25$
|
|
|
0
|
Huiles mot Toyota Hilux
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Huiles frein Hydraulique
|
|
|
|
0
|
Huiles frein excavateur
|
0
|
|
|
1litr
|
Huiles frein benne Isuzu
|
5$
|
|
|
0
|
Huiles frein Toyota Hilux
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Huiles spéciales
|
|
|
|
0
|
Huiles spéc transformateur
|
0
|
|
|
0
|
Huiles spéc broyeur
|
0
|
|
|
0
|
Pompe1=500-2200lit/min
|
0
|
|
|
|
79200metre cube/mois
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Electricité
|
|
|
|
Forfait
|
Eclair 10 ampoules+3pomp
|
150$
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres charges
|
|
|
|
|
Formation Agent Déboubereuse
|
209,25$
|
|
|
|
Formation Agent Excavateur
|
141,66$
|
|
|
|
Travaux de genié Labo Chimie
|
1146,58$
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Charge du personnel
|
|
|
|
|
enveloppe salariale
|
10373$
|
|
|
|
soins médicaux
|
|
|
|
|
charge sociale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Amortissement usine
|
|
|
|
|
Déboureuse
|
3110,79$
|
|
|
|
Excavateur
|
1891,66$
|
|
|
|
Benne Isuzu
|
393,92$
|
|
|
|
Pick up Toyota Hilux
|
268,53$
|
|
|
|
Générateur 100kva
|
103,92$
|
|
|
|
Transformateur
|
0
|
|
|
|
Moto pompe gd
|
18,24$
|
|
|
|
Moto pompe 1
|
4,56$
|
|
|
|
Moto pompe 2
|
4,56$
|
|
|
|
Moto pompe/Broyeur
|
0
|
|
|
|
Broyeur
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Amortissement Labo
|
|
|
|
|
Table de Gemini gt250
|
163,97$
|
|
|
|
Séchoir
|
48,33$
|
|
|
|
Four à distillation1300°
|
178,83$
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Graisse
|
|
|
|
15kgr
|
Graisse Excavateur
|
45$
|
|
|
3kgr
|
Graisse Benne Isuzu
|
9$
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total général
|
26131,87$
|
24360$
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat Analytique Mensuel
Négatif
|
|
|
(1771,87$)
|
Source : Archive de la comptabilité analytique
OKIMO 2009-2010
3.2.1.2 Répartition de charges de l'Usine modulaire
Moto
a) La clef de répartition primaire
Consommation
|
Géologie
|
Mines&Labo
|
Métallurgie
|
Maintenance
|
Div Electricité
|
Div Personnel
|
Médical
|
Div Enseignement
|
Finance
|
Labo chimique
|
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
Carburant Générateur
|
|
|
|
|
100%
|
|
|
|
|
Carburant Excavateur
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Carburant Benne Isuzu
|
50%
|
50%
|
|
|
|
|
|
|
|
Carburant Toyota
|
22%
|
41%
|
10%
|
10%
|
|
|
|
|
15%
|
Huiles Mot Benne Isuzu
|
50%
|
50%
|
|
|
|
|
|
|
|
Huiles frein Benne Isuzu
|
50%
|
50%
|
|
|
|
|
|
|
|
Electricité
|
|
|
|
|
100%
|
|
|
|
|
Graissage excavateur
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Graissage Isuzu
|
50%
|
50%
|
|
|
|
|
|
|
|
Formation agent Déboureuse
|
|
|
|
|
|
|
|
100%
|
|
Formation agent Excavateur
|
|
|
|
|
|
|
|
100%
|
|
Travaux génie Labo chimie
|
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
Amortissement usine
|
30%
|
40%
|
20%
|
10%
|
|
|
|
|
|
amortissement Labo
|
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
Frais personnel
|
|
|
|
|
|
100%
|
|
|
|
Source : Nos Calculs, les matières chimiques ont
été consommes en 100% par la Division de Mines et Laboratoire
chimique dans le but de traitement de l'or. Le carburant
générateur 100% pour la division d'électricité, car
il s'occupe d'alimente les autres divisions en énergie. Pour les restes
de répartitions, elles sont fondées sur base de l'activité
de chaque service et selon la nécessite dans le service.
Répartition primaire en valeur
absolue
Consommation
|
Géologie
|
Mines
|
Métal
|
Mainte
|
Electri
|
Person
|
Médical
|
Enseigne
|
Finance
|
Labo
|
Lurgie
|
nance
|
cité
|
Nel
|
ment
|
Labo
|
|
284,32
|
|
|
|
|
|
|
|
Chimique
|
Carburant Générateur
|
|
|
|
|
3976,5
|
|
|
|
|
Carburant Excavateur
|
2523,5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Carburant Benne Isuzu
|
199
|
199
|
|
|
|
|
|
|
|
Carburant Toyota
|
144,76
|
269,78
|
65,8
|
65,8
|
|
|
|
|
98,7
|
Huiles Mot Benne Isuzu
|
12,5
|
12,5
|
|
|
|
|
|
|
|
Huiles frein Benne Isuzu
|
2,5
|
2,5
|
|
|
|
|
|
|
|
Electricité
|
|
|
|
|
150
|
|
|
|
|
Graissage excavateur
|
45
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Graissage
|
4,5
|
4,5
|
|
|
|
|
|
|
|
Isuzu
|
Formation agent Déboureuse
|
|
|
|
|
|
|
|
209,25
|
|
Formation agent Excavateur
|
|
|
|
|
|
|
|
141,66
|
|
Travaux génie Labo chimie
|
|
1146,58
|
|
|
|
|
|
|
|
Amortissement
|
1738,85
|
2318,47
|
1159,23
|
579,62
|
|
|
|
|
|
Usine
|
Amortissement
|
|
390,63
|
|
|
|
|
|
|
|
Labo
|
frais personnel
|
|
|
|
|
|
10373
|
|
|
|
c) la clef de répartition
secondaire
Consommation
|
Géologie
|
Mines&Labo
|
Métallurgie
|
Maintenance
|
Electricité
|
Personnel
|
Médical
|
Enseignement
|
Finance
|
Frais fonction personnel
|
25%
|
35%
|
7%
|
8%
|
10%
|
|
|
3%
|
12%
|
Frais fonction électricité
|
20%
|
40%
|
15%
|
13%
|
|
|
|
2%
|
10%
|
Frais fonction Métallurgie
|
30%
|
70%
|
|
|
|
|
|
|
|
Frais fonction Maintenance
|
35%
|
60%
|
|
|
|
|
|
|
5%
|
Frais fonction Enseignement
|
45%
|
32%
|
|
|
|
|
|
|
23%
|
Source : nos calculs, Les frais de
fonction personnel, électricité, métallurgie,
enseignement, médical sont repartis dans les fonctions principales sur
base des indices de chacune de ces fonctions principales
3.1.1.2 Tableau de reclassement
Charges
|
Montant
|
Géologie
|
Mines&Labo
|
Métallurgie
|
Maintenance
|
Electricité
|
Personnel
|
Médical
|
Enseignement
|
Finance
|
61.10 Mercure
|
244,52$
|
|
244,52$
|
|
|
|
|
|
|
|
61.11 Borax
|
3,25$
|
|
3,25$
|
|
|
|
|
|
|
|
61.12 Creus et Fixing
|
12,3$
|
|
12,3$
|
|
|
|
|
|
|
|
61.13 Acide Nitrique
|
24,5$
|
|
24,5$
|
|
|
|
|
|
|
|
61.20 carb Géner
|
3976,5$
|
|
|
|
|
3976,5
|
|
|
|
|
61.21 carb Excav
|
2523,5$
|
2523,5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
61.22 Carb Benne Isuzu
|
398$
|
199
|
199
|
|
|
|
|
|
|
|
61.23 Carb Toyota Hilux
|
658$
|
144,76
|
269,78
|
65,8
|
65,8
|
|
|
|
|
112,12
|
61.24 Huile mot Benne Isuzu
|
25$
|
12,5$
|
12,5$
|
|
|
|
|
|
|
|
61.25 Huile frein Isuzu
|
5$
|
2,5$
|
2,5$
|
|
|
|
|
|
|
|
61.26 Elect
|
150$
|
|
|
|
|
150$
|
|
|
|
|
61.27 Graisse excav
|
45$
|
45$
|
|
|
|
|
|
|
|
|
61.28 Graisse Isuzu
|
9$
|
4,5$
|
4,5$
|
|
|
|
|
|
|
|
64.91 Formation des agents deb
|
209,25$
|
|
|
|
|
|
|
|
209,25$
|
|
64.92 Formation des agents excav
|
141,66$
|
|
|
|
|
|
|
|
141,66$
|
|
64.93 Travaux gen L Chimie
|
1146,58$
|
|
1146,58$
|
|
|
|
|
|
|
|
65. Charge personnel
|
10373$
|
|
|
|
|
|
10373$
|
|
|
|
68.0 Amortissement Usine
|
5796,18$
|
1738,85
|
2318,47
|
1159,23
|
579,62
|
|
|
|
|
|
68.1 Amortissement Labo
|
390,63$
|
|
390,63
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAUX 1e REP
|
26131,87$
|
4670,61
|
4628,28
|
1225,03
|
645,42
|
4126,5
|
10373
|
0
|
350,91
|
112,12
|
frais de fonct Personnel
|
|
2593,25
|
3630,55
|
726,11
|
829,84
|
1037,3
|
-10373
|
|
311,19
|
1244,76
|
frais de fonct Electr
|
|
1032,76
|
2065,52
|
774,57
|
671,30
|
-5163,8
|
|
|
103,28
|
516,37
|
frais de fonct Metalurgie
|
|
817,72
|
1908
|
-2725,71
|
|
|
|
|
|
|
frais de fonct Maitenance
|
|
751,30
|
1287,94
|
|
-2146,56
|
|
|
|
|
107,33
|
frais de fonct Enseignement
|
|
344,43
|
244,93
|
|
|
|
|
|
-765,38
|
176,1
|
TOTAUX 2e REP
|
26131,87
|
10210,07
|
13765,22
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2156,68
|
3.1.2 Journalisation
1
|
94.1
|
61.10
61.11
61.12
61.13
61.20
61.21
61.22
61.23
61.24
61.25
61.26
61.27
61.28
64.91
64.92
64.93
65
68.0
68.1
|
Coût de production
à
Mercure
Borax
Creuset fixing
Acide Nitrique
Carburant Générateur
Carburant Excavateur
Carburant Benne Isuzu
Carburant Toyota Hilux
Huile Moteur Isuzu
Huile Frein Isuzu
Electricité
Graisse Excavateur
Graisse Isuzu
Formation agent de bourbeuse
Formation agent Excavateur
Travaux Génie Labo Chimie
Charge du personnel
Amortissement usine
Amortissement Labo
Saisie et affectation des charges directes
|
26131,87
|
244,52
3,25
12,3
24,5
3976,5
2523,5
398
658
225
5
150
45
9
209,25
141,66
1146,58
10373
5796,18
390,63
|
2
|
92.0
92.1
92.2
|
61.10
61.11
61.12
61.13
61.20
61.21
61.22
61.23
61.24
61.25
61.26
61.27
61.28
64.91
64.92
64.93
65
68.0
68.1
|
Frais de section Géologie
Frais de secteur Mines et Labo
Frais de section Finances
à
Mercure
Borax
Creuset fixing
Acide Nitrique
Carburant Générateur
Carburant Excavateur
Carburant Benne Isuzu
Carburant Toyota Hilux
Huile Moteur Isuzu
Huile Frein Isuzu
Electricité
Graisse Excavateur
Graisse Isuzu
Formation agent de bourbeuse
Formation agent Excavateur
Travaux Génie Labo Chimie
Charge du personnel
Amortissement usine
Amortissement Labo
Saisie des charges indirectes
|
10210,07
13765,22
2156,68
|
244,52
3,25
12,3
24,5
3976,5
2523,5
398
658
225
5
150
45
9
209,25
141,66
1146,58
10373
5796,18
390,63
|
3
|
94.1
|
92.0
92.1
92.2
|
Coût de production
à
Frais de section géologie
Frais de section Mines et Labo
Frais de section Finances
Importation des frais de secteurs
(voir Tableau de reclassement des charges)
|
26131,87
|
10210,07
13765,22
2156,68
|
4
|
92.0
92.1
92.2
|
90.4
|
Frais de section géologie
Frais de section Mines et Labo
Frais de section Finances
à
Consommation réfléchie
Tableau de reclassement et incorporation des charges
indirectes
|
10210,07
13765,22
2156,68
|
26131,87
|
5
|
90.7
98
|
90.4
|
Produits d'exploitation réfléchie
Résultat analytique d'exploitation
à
Consommation réfléchie
N/Facture du mois et transfère de chiffre d'affaire
|
24360
1771,87
|
26131,87
|
6
|
98.1
|
98
|
Résultat analytique de l'organisation
à
Résultat analytique d'exploitation
Pour calcule du résultat analytique
|
1771,87
|
1771,87
|
Le coût de production d'un kilo d'or en fin
décembre est de 26131,87 dollars Américain, avec un
résultat analytique mensuel, négatif de 1771,87 dollars
Américain.
3.2 CRITIQUE ET
PROPOSITION
3.2.1
CRITIQUES
v De la tenue des comptes
La comptabilité analytique étant une
émanation de la comptabilité générale2(*), celle-ci ne peut se tenir (bien
que cette tenue ne soit pas obligatoire) que si la générale est
organisée (en vue d'enregistrer les flux physiques et monétaires
qui relient l'entreprise à son environnement) au sein d'une
entité. Ainsi, apprécier le système de la
comptabilité analytique de l'office de mines d'or de Kilo Moto revient
à critiquer la façon de sa tenu au sein de cette entreprise et
à proposer une méthode que nous jugeons appropriée
à celle-ci.
Lors de nos investigations, nous avons constaté que la
pratique de la comptabilité générale au sein de l'Office
de Mines d'or de Kilo Moto n'est pas régulière et accuse une
défaillance ; or nous savons que la comptabilité s'occupe de
l'enregistrement journalier de toutes les opérations, du maintien
(à jour) des comptes... Le retard dans l'inscription des
opérations dans les livres de l'entreprise rend impossible la production
de certains états financiers (Bilan, Compte de résultat,...) et
l'analyse de ceux-ci (états).
Puisque la comptabilité analytique recours aux
informations de la comptabilité générale (celles se
rapportant aux comptes de stocks, comptes des charges et pertes et aux comptes
de produits et profits), sa tenue est une résultante de
l'enregistrement régulier des opérations dans les livres des
comptes retenus ci-dessus.
v De la comptabilité Analytique
La tenue de la comptabilité analytique au sein de
l'Office de mines d'or de Kilo Moto abandonnée depuis la fin des
années 90 a été rendue possible par le canevas du
Directeur Financier du 24 Aout 2009 demandant à chaque division de la
réintégrer en vue de sa refondation dans l'entreprise.
Bien quelle soit déjà en vigueur, elle est
encore à son stade embryonnaire raison pour laquelle elle est tenue
d'une manière simpliste. Ce qui rend difficile l'interprétation
des certains coûts et coût revient, le classement des certaines
charges et pertes, ...
La méthode utilisée jusqu'à
présent est celle du coût complet qui récupère
toutes les charges et pertes engagées au courant de l'exercice comptable
(reparties dans les différentes fonctions de l'entreprise)
contrebalancées aux chiffres d'affaires. La façon de
déterminer le résultat analytique avec cette méthode
parait facile mais ne permet pas au comptable d'analyser minutieusement les
valeurs de certaines composantes.
Outre l'application de cette méthode, d'autres
services, branches,... paraissent omises dans les calculs des coûts et
résultat analytique. Les données nous fourni ne prennent
qu'à considération la direction d'exploitation de Moto
seulement ; elle n'est pas la seule à fonctionner au sein de
l'OKIMO ; il en existerait d'autres.
Pour une entreprise industrielle aussi grande comme l'OKIMO,
la méthode (de coût complet) apparaît non appropriée
vue l'ampleur d'opérations et le rôle que doit jouer la
comptabilité analytique dans cet organisation.
3.2.2
PROPOSITION
Vu les insuffisances constatées avec
l'établissement des coûts et coût de revient par la
méthode de coût complet, proposons :
v L'enregistrement régulier des flux physiques et
monétaires qui relient l'entreprise à son environnement en vue
de la constitution de la banque de données pour l'organisation de la
comptabilité analytique ;
v Le calcul de ceux-ci par la méthode d'imputation
rationnelle.
A. Considération théorique
En effet, celle-ci, en plus de faire une distinction entre les
charges directes et indirectes réalise une autre entre les charges
variables et fixes (composants les charges indirectes). Cette méthode
est destinée à filtrer certains effets considérés
comme fâcheux. Elle consiste à ne faire entrer dans le calcul du
coût de revient d'un produit que la part des frais fixes
nécessaire à sa production normale. Rappelons que les charges
variables (ou opérationnelles) sont proportionnelles au volume
d'activité et restent constantes dans la composition du coût
variable unitaire et que les charges fixes (ou de structure) sont en principe
indépendantes du volume d'activité.
Pour cette méthode, le problème est :
- de déterminer un niveau d'activité pouvant
servir d'étalon de référence à une entreprise dans
l'obtention de ses coûts de revient et qui sera désigné
sous le nom d'activité normale, elle est généralement
fonction de la capacité de production de l'entreprise ;
- de faire apparaître l'incidence de la seule variation
d'activité sur le résultat analytique en parvenant à
évaluer le boni de suractivité réalisé du fait
d'une activité réelle supérieure à celle qui avait
été prise comme référence ou bien le coût de
chômage subi par suite d'une activité réelle
inférieure à la normale.
La détermination du niveau normal d'activité est
certainement le point le plus délicat pour la méthode.
L'activité normale correspond à l'activité
théorique maximale diminuée des déperditions
incompressibles de l'activité liées au temps de congés,
d'arrêts de travail, de réparation statistiquement normale et aux
contraintes structurelles de l'organisation. Pour les entreprises
industrielles, l'activité normale s'appelle « capacité
normale de production ». Sur-activité et sous-activité
sont alors des phénomènes transitoires de
déséquilibre par rapport à ce niveau d'activité dit
normal.
L'imputation rationnelle des charges et pertes fixes consiste
à multiplier le montant réel des charges et pertes fixes
attribué à chacune des centres par le rapport :
A. si CIR < 1, alors l'activité réelle de la
période est inférieur à l'activité normale, une
partie des charges et pertes fixes ou coût de
chômage (ou coût non absorbé) ne sera pas
imputé mais devra être considéré comme une perte due
à la sous-activité. Ce coût de chômage indique que
les frais fixes engagés pour disposer d'un potentiel non utilisé
sont perdus ; le potentiel est lui-même perdu puisque la non
utilisation ne peut être considérée comme un report sur
l'avenir. Ex. 8 heures de travail : quelqu'un fait 5heures de travail, il
ne pourra pas récupérer les trois heures gaspillées.
B. Si CIR=1 alors l'activité réelle est
égale à l'activité normale et on revient donc à la
méthode des coûts complets, c'est voulu ou subi en fonction de
l'information disponible.
C. Si CIR > 1 alors l'activité réelle est
supérieure à l'activité normale, les frais de structure
imputés aux coûts sont supérieurs au montant normal
supporté, la partie supplémentaire des frais fixés
affectée ou boni de suractivité sera considérée
comme un profit dû à la Sur-activité. Par mesure de
prudence, le boni de suractivité ne peut être utilisé
qu'à amortir une sous-activité dans une autre production.
Boni de Sur-activité
Coût de chômage
L'imputation rationnelle des charges et pertes fixes revient
en quelque sorte à assimiler les charges et pertes fixes à des
charges et pertes variables. On peut avoir le graphique suivant :
Activité normale
Activité
Coût
Normale
B. Application en Imputation Rationnelle :
cas de L'OKIMO mois, septembre, octobre et novembre2009
Etant donnée la manque de toutes les informations, nous
n'avons pas continus avec le calcule de tableau d'imputation rationnelle. Le a
dans la ligne de coefficient d'imputation rationnelle représente
l'activité réel et b l'activité normale ; c'est de
cette façon que le calcul devait ce faire.
3.3.3 Avantages pratique de la
Comptabilité Analytique
La comptabilité analytique nous a
présentés, dès le début de notre travail une
série des caractéristiques destinées à couvrir les
insuffisances de la comptabilité générale pour bonne La
comptabilité analytique est un système de formation à
l'usage interne orientée vers l'analyse du fonctionnement interne de
l'entreprise c'est-à-dire l'observation de la formation de la valeur des
biens achetés et vendus notamment par le calcul des différents
coûts et coûts de revient et des résultats. Il est un
système de formation souple et adapté à la
spécificité de chaque entreprise.
v Les informations fournies par la comptabilité
analytique sont beaucoup plus actualisées raisons pour la quelle la
comptabilité analytique divise l'exercice en des périodes de
calcul des coûts relativement courtes et jamais l'année. La raison
de cette spécificité se justifie par la lourdeur de la
comptabilité générale ou les résultats et
différents documents de synthèse ne sont pas publiés
qu'annuellement ; la comptabilité analytique permettant a la
direction de l'entreprise de suivre son évolution, ses activités
a fin de déceler avant qu'il ne soit trop tard toute opportunité
et menace de décider de la nouvelle orientation des activités de
l'entreprise.
Toute fois, l'usage de l'intégration de la
comptabilité analytique dans l'exploitation de l'entreprise n'exclu
nullement la tenue de la comptabilité générale qui nous
permettra à son tour de dégager la valeur du patrimoine de
l'entreprise et aussi l'information sur les tiers avec lesquels l'entreprise
est en relation d'affaire.
C'est ainsi que la comptabilité analytique doit fournir
et/ou fourni à comptabilité générale des
données nécessaires en lui permettant de prendre des
décisions rationnelles sur la vie de l'entreprise.
CONCLUSION
Au terme de notre travail portant sur l'appréciation du
système de la comptabilité analytique dans une entreprise
publique, et dans le but de bien mener cette étude avons pris le cas de
l'OKIMO, avant de jeter l'encre dans cette étude, récapitulons
les grandes lignes qui l'en constitué.
Le premier chapitre portant sur le cadre conceptuel et
théorique, nous avons définit les différents concepts
relatifs à la comptabilité, la comptabilité analytique et
une généralité sur le calcul des coûts et
coûts de revient.
Le deuxième chapitre nous a permis de présente
notre champ d'investigation à l'occurrence de l'OKIMO en
dégageant son historique, sa situation, géographie, statuts,
concessions, ses différentes activités et sa structure
organisationnelle.
Dans le troisième chapitre constituant la charpente de
notre étude nous sommes proposés d'abord de procède
à un introduction sur les sections, unité d'oeuvre, et la
comptabilité analytique dans une entreprise industrielle en suite les
branches d'activités organisés au sein de l'OKIMO, saisie des
charges et pertes en déterminant le résultat analytique et
critique et proposition en l'OKIMO.
Ayant le souci de répondre aux questions qui ont pu
retenir toute notre attention : «comment l'OKIMO fixe-t-elle le
coût de sa production ?quels sont les problèmes liés
à la détermination des coûts, coût de revient et
résultat analytique ?les méthodes utilisées par
l'OKIMO permettent-elles de bien évaluer les coûts de
productions, en d'autre terme si les méthodes d'évaluation des
coûts sont-elles efficaces pour déterminer les coûts et
coûts de revient ? » Nous avons pu constater que nul ne peut
se passer de la comptabilité analytique en ce sens qu'elle lui permettre
comme signalé au niveau de nos hypothèses non seulement de
calcule les différents coûts hiérarchisés et
coûts de revient des produits achètes et vendus par l'entreprise,
de dégager un résultat analytique au terme d'une exploitation
mais aussi et surtout de faire un contrôle de gestion en lui permettant
de dégager le délai d'écoulement d'un stock de produit
dans le but de lutter contre la concurrence et cela pour la prise de
décision rationnelle.
En fin, après l'appréciation du système
de la comptabilité analytique au sein de l'OKIMO auquel nous avons
déterminé pour chaque division de la Direction d'exploitation et
production Moto les coûts engagés et le produit réalise,
mais nous avons constate que l'entreprise réalise des pertes c-
à-dire que la consommation est très élevée par
rapport à la production.
Néanmoins comme l'entreprise est encore dans la phase
de relance de ces activités de production de l'Or, les dirigeants de
l'Office feront de leur mieux pour remédier à ces
problèmes, en consultant les ouvrages, les travaux des étudiants
et autre en matières de la gestion comptable.
Définitivement, ce travail constitue une piste non
seulement à améliore mais aussi à approfondir, c'est
pourquoi, nous invitons tous ceux qui pourront compléter ce travail
d'être les bienvenus et tous nos lecteurs.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1. Alphonse VERHULST, Comptabilité analytique
d'exploitation, CPR, Kinshasa, 1994 éd3
2. Alphonse VERHULST, Comptabilité
élémentaire, CPR, Kinshasa, 1994 éd 3
3 Alphonse VERHULST, comptabilité Approfondie,
CPR, Kinshasa ,1995 3 ed
4 .Silem A, lexique d'économie, Paris 1989
5. Charles HORNGREN, Alnoor BHIMANI, Srikant DATAR, Georges
FOSTER, Comptabilité de gestion, paris 2000
6. Pierre LAUZEL et Henri BOUQUIN, La comptabilité
analytique et gestion, Paris 1988,5 éd
7. Claude ALAZARD et Sabine SEPARI, contrôle de
gestion, manuel et application, Paris 2007
8. Patrick PIGET, Comptabilité analytique, Paris
2001,3e éd Economica
DICTIONNAIRE
Petit la rousse, librairie Larousse, 2000
COURS
1. KATEMBO KIMBESA Ladislas, cours de comptabilité
générale, UNILUK inédit, 2007-2008
2. MATHE, Cours de la comptabilité Analytique et
Budgétaire, UNILUK inédit, 2009-2010
3. F ANGEL et F KLETZ, cours de la comptabilité
analytique, Ecole des Mines de Paris inédit, Mars 2005
MONOGRAPHIES
1. Robert ARUNA MATHE, Importance de la comptabilité
dans une entreprise commerciale (Cas des ETS HYDRO-BUBO2000)
2. NDAGIJIMANA RUSENGAMIHIGO Antoine, Essai d'implantation de
la comptabilité analytique dans une institution universitaire (Cas de
l'UNILUK2005-2006)
3. Thithi KAMBALE TSONGO, Mise en place de la
comptabilité analytique dans une entreprise de couture (Cas des Ets aux
BLOUSETTES)
SITE WEB
www.OKIMO.org
* 1 Tirée de la Note de
Service n°DG/OKM/024/2009 du 10 septembre 2009, portant la mise en place
générale des cadres de Direction de l'OKIMO. Cette note
était affichée aux valves de ROBIA.
* 2 La comptabilité
analytique est née de la rencontre au siècle dernier de la
comptabilité générale et de la théorie
économique, essentiellement le « marginalisme ».
(Patrick PIGET, 2001)
|