Sommaire
Introduction.....................................................................................................................
Chap. I : La libéralisation
financière
Section1 : Modalités de
financement.
1- La finance
directe...............................................................................
2- La finance
indirecte............................................................................
² Section 2 :
Définition de la libéralisation financière
...........................................
1- La libéralisation financière
interne....................................................
2- -La libéralisation financière
externe..................................................
3-
Déréglementation.................................................................................
Section 3 : Le processus de la
libéralisation financière
1-Désintermédiation..............................................................................
2-Décloisonnement................................................................................
3-Déréglementation.................................................................................
Chap. .II : Etude des
marchés des capitaux.
Section 1 : Définition
des marchés de
capitaux................................................
Section 2 : Les marchés
des capitaux à long terme.
1- : Le marché
financier...........................................................................
2- : Le marché
dérivé...............................................................................
3- Le marché
hypothécaire......................................................................
Section 3 : Les marchés
des capitaux à court terme
1- Le marché
monétaire.........................................................................
a- Le marché interbancaire
..................................................................
b- Le marché des titres de créances
négociables................................
Conclusion.........................................................................................................................
Introduction :
La mise en oeuvre du processus de
production donne lieu à des dépenses et des recettes pour les
différents agents. Certains vont être excédentaires
(excès des recettes). Les premiers ont ainsi une capacité de
financement et les secondes ont un besoin de financement. Les opérations
financière entre ces deux catégories d'agents vont permettre
à ceux qui sont en excédent de prêter à ceux qui
sont en déficit. Les agents à besoin de ressources externes les
collectent par émission de titre et recours aux crédits, les
agents à excédents de ressources les prêtent et augmentent
ainsi leurs patrimoines financiers et monétaires.
Chap. I :
Section 1 :
Modalités de financement : Les relations
financières de financement externe peuvent se présenter sous
divers modalités. Ainsi il peut s'agir d'une finance directe ou bien
d'une finance indirecte.
A/ La finance directe : on
ne prend ici en compte que les entreprises et les ménages. Les premiers
sont généralement des agents à déficit et les
seconds des agents à excédent. Les entreprises émettent
des titres primaire pour un montant égale déficit et les m'enges
achètent directement ceux-ci pour un montant équivalant a l'issu
d'une opération de finance directe, l'émetteur de titres dispose
de monnaies qu'il utilise pour l'acquisition d'actif physique, et le
préteur a transformé son épargne inactif portant
rémunération. Les titres primais sont variés.
B/ La finance indirecte :
Cette modalité d'ajustement des besoins et capacités de
financement se caractérise par l'intervention d'une entreprise,
appelée financier, celui - ci collecte l'épargne des
préteurs ultimes en leur vendant des titres qu'il émet et qui
sont appelés indirectes. Il l'a transmet ensuite aux emprunteurs ultimes
en achetant les titres primaire.
L'écart entre le rendement des titres primaires et
celui des titres indirect
Doit, en outre, permette à l'intermédiaire de
couvrir ces frais.
Section2: définition de la libéralisation
financière :
a/ la libéralisation financière
interne :
Les théoriciens de la libéralisation
financière, dont les plus connus sont Mc Kinnon et Shaw, estiment donc
qu'il suffît que la répression financière soit
éliminée pour promouvoir le développement. La
libéralisation financière interne consiste à centraliser
l'épargne entre les mains des intermédiaires financiers
officiels, centralisation qui permettra l'unification du marché
financier.
Les tenants de la libéralisation financière
estiment que dans un système financier sur réglementé
et/ou la concurrence est limitée, les banques ressentent moins le besoin
de rechercher de nouveaux clients et d'attirer des dépôts, tandis
que les épargnants et les emprunteurs potentiels, n'étant pas
sollicités, sont amenés à se tourner vers les circuits
financiers parallèles.
La répression financière apparaît comme
une situation caractérisée par des restrictions et des
dysfonctionnements qui conduisent à une fragmentation des marchés
financiers.
Parmi ces restrictions on cite :
-La structure des taux d'intérêt
reflète un profond déséquilibre:
Les taux d'intérêt réels négatifs
observés pendant de longues périodes a entraîné une
diminution de l'incitation aux placements bancaires et surtout, a
renforcé le rationnement du crédit bancaire traditionnel,
pourtant nécessaire à la dépense d'investissement
privé.
-L'endettement du Trésor auprès de la banque
centrale :
Cet endettement est lié au déficit
budgétaire et aux déficits des entreprises publiques, ce qui
crée des effets d'éviction vis-à-vis du secteur
privé, notamment des petites unités et se traduit par des
créances douteuses contraignant les banques à privilégier
des prêts à court terme et à garanties
élevées.
-La lourdeur administrative :
Les coûts de gestion et les délais de
décaissement: ceux-ci interdisent les grandes organisations d'atteindre
les acteurs produisant à petite échelle.
On peut citer comme autres formes de restrictions
imposées par le gouvernement: le contrôle des changes, les
coefficients de réserves obligatoires, la régulation de la
concurrence....
Selon M. Fry qui a adressé des critiques à
l'égard de la répression financière, l'administration des
taux à des niveaux inférieurs aux taux d'équilibre du
marché peut influencer négativement l'économie par le
biais de cinq canaux:
-Des faibles taux d'intérêt entraînent la
préférence des individus pour la consommation immédiate au
lieu de la consommation future. Ceci a pour effet la réduction de
l'épargne à un niveau inférieur de celui qui serait
optimal du point de vue de l'ensemble de la collectivité.
-Des faibles taux d'intérêt sur les
dépôts bancaires par rapport au taux des marchés financiers
informels peuvent réduire l'offre des fonds du système bancaire
et favoriser la désintermédiation.
-Les emprunteurs qui peuvent obtenir les fonds dont ils ont
besoin à des bas taux d'intérêt auront tendance à
choisir des projets relativement capitalistiques étant donnée le
coût modique de leur endettement, facteur considéré comme
abondant dans les pays en voie de développement
-Les emprunteurs potentiels sont des entrepreneurs dont les
projets sont relativement peu rentables et qui ne désirent pas de
s'engager dans des crédits à taux élevés.
-Une mauvaise allocation des fonds prêtables du fait du
niveau réduit de l'intermédiation financière et du niveau
faible de responsabilisation des banques dans le quadrillage des
crédits.
Selon M. Fry, ces effets pervers de la répression et la
ferme conviction dans la relation positive entre croissance économique
et finance qui ont jalonné le Paradigme de la libéralisation
financière et qui constituent l'épine dorsale de la thèse
de Mc Kinnon et Show.
Dans ce contexte, libérer le secteur financier,
accroître le niveau des taux d'intérêt réels servis
sur les dépôts (par une augmentation des taux nominaux ou par une
baisse de l'inflation) va stimuler l'accumulation d'encaisses monétaires
(l'épargne) et donc permettre la croissance de l'investissement. Cela
devrait aussi permettre d'accroître l'intermédiation bancaire ;
d'où une réduction des frais d'intermédiation entre
prêteurs et emprunteurs grâce à la réalisation
d'économie d'échelle, une meilleure diversification du risque, un
accès facilité des emprunteurs au fonds prêtables.
Pour Mc Kinnon et Shaw, la libéralisation
financière a un impact positif sur la croissance économique.
Cette hypothèse repose sur deux arguments :
-D'une part, le plafonnement des taux d'intérêt
à des niveaux artificiellement bas réduit l'épargne,
l'offre des fonds prêtables, ceci conduit à un rationnement de
l'investissement et un ralentissement de la croissance économique.
-D'autres part, la répression financière
entraîne une mauvaise allocation des crédits.
D'autres modèles qui s'inspirent de la thèse de
Mc Kinnon et Show, tel que celui de Bencivinga et Smith (1991), mettent
l'accent sur le rôle positif exercé par les intermédiaires
financiers dans l'amélioration de l'efficacité de
l'investissement plutôt que sur l'augmentation du volume de
l'épargne et de l'investissement qui en résulte.
Ce rôle moteur des intermédiaires financiers dans
la propulsion de la croissance est dû selon Green Wood et Javanovic
(1990), au pouvoir de collecte de l'information pertinente sur les
différents projets et à leurs fonctions de partage et de
diversification du risque qui peut aidé leurs clients à faire un
choix plus judicieux des projets d'investissement ainsi leur efficacité
et leur productivité. C'est ainsi, la libéralisation
financière est considérée nécessaire pour
encourager plusieurs activités productives.
. La libéralisation financière
externe :
La croissance des transactions financières
internationales et des mouvements internationaux de capitaux est une des
caractéristiques les plus marquantes de l'économie de la fin du
20e siècle. Cette croissance explosive a été
favorisée par de puissants courants, notamment la tendance à la
libéralisation économique et à la
multilatéralisation du commerce tant dans les pays industrialisés
que dans les pays en développement.
Le fait de lever toutes les restrictions qui pèsent sur
ces transactions, autrement dit de laisser les capitaux entrer et sortir du
pays sans contrôle ni entrave, est ce que l'on appelle
déréglementer les mouvements de capitaux.
Selon la théorie économique classique, la
mobilité internationale des capitaux permet aux pays qui ont des
ressources d'épargne limitées d'attirer des financements pour
leurs projets d'investissements internes, cependant que les investisseurs
peuvent diversifier leurs portefeuilles, que les risques sont plus largement
répartis et que les échanges inter temporels ~ des biens
aujourd'hui en échange de biens demain -- s'en trouvent
favorisés. Plus précisément :
· Les ménages, les entreprises et même
des pays entiers peuvent emprunter lorsque leurs revenus sont faibles et
rembourser lorsqu'ils sont élevés, ce qui a pour effet de lisser
la courbe de consommation. L'aptitude à emprunter à
l'étranger peut ainsi atténuer les fluctuations du cycle
économique en évitant aux ménages et aux entreprises
d'avoir à limiter trop radicalement leur consommation et leurs
investissements et à réduire ainsi encore davantage la demande
intérieure, lorsque la production et le revenu intérieurs ont
chuté.
| En prêtant à l'étranger, les
ménages et les entreprises peuvent diversifier les risques liés
aux perturbations qui menacent uniquement leur propre pays/ Les entreprises
peuvent se prémunir contre les coûts et les chocs de
productivité en investissant dans des filiales réparties dans
plusieurs pays./La mobilité du capital peut ainsi permettre aux
investisseurs d'obtenir des taux de rendement, corrigés du risque, plus
élevés/En retour, les taux de rendement plus élevés
peuvent encourager l'épargne et l'investissement propices à
l'accélération de la croissance \ économique.
·
Les arguments classiques en faveur de l'ouverture et de la
libéralisation des marchés financiers sont multiples : elles
favorisent l'affectation plus efficace de l'épargne, de plus vastes
possibilités de diversification des risques d'investissement, une
croissance plus rapide et une atténuation des cycles conjoncturels.
Section 3 : le processus de la libéralisation
financière :
On parle, pour illustrer les changements survenus sur les
marchés financiers, d'une nouvelle règle ; celle des 3D
(désintermédiation, décloisonnement,
déréglementation).
· Désintermédiation
: La désintermédiation correspond au recul de
l'économie
d'endettement (par l'intermédiaire des banques
créditrices) au profit de l'économie de marché financier ;
en clair, les entreprises se financent directement sur les marchés
financiers (en émettant des obligations, des actions, etc.) au lieu de
S'endetter en empruntant auprès des banques. On estime ainsi que 80% des
opérations de financement se déroulent aujourd'hui directement
sur les marchés financiers ; c'est évidemment la baisse des
coûts d'intermédiation qui motive cette pratique. On parle donc de
désintermédiation pour nommer la disparition de
l'intermédiaire bancaire et de son activité classique de
dépôts et de prêts au profit de l'utilisation des produits
du marché.
· Décloisonnement :
Le décloisonnement correspond à la fois à
l'ouverture des marchés nationaux et à l'élimination des
barrières cloisonnant les différents marchés nationaux de
capitaux Ainsi, alors qu'avant le début des années 80, les
circuits de financement de nombreux pays étaient autonomes et
répondaient chacun à un besoin particulier, des passerelles entre
le marché à long terme (bourse) et celui à court terme
(marché monétaire) ont été érigées.
L'accès aux divers marchés, qui était limité, est
ainsi devenu ouvert.
·
Déréglementation :Cette transformation du
système financier signe la disparition du contrôle de
l'État qui était la règle depuis la fin de la Seconde
Guerre Mondiale jusqu'aux années 70 ou 80 et parfois bien plus
longtemps. Les systèmes financiers contrôlés par
l'État étaient fortement réglementés et
conçus pour canaliser les ressources financières vers les
secteurs et les objectifs ayant la faveur des pouvoirs publics. La
'^déréglementation consiste à libérer les
marchés des interférences administratives et à supprimer
les entraves freinant la concurrence entre les agents économiques.) La
libéralisation financière a pour effet de faire payer très
cher aux gouvernements les errements de la politique budgétaire ou
monétaire et c'est là un des avantages cruciaux d'un
système financier soumis aux règles du marché.
Cette déréglementation vise :
-une baisse des coûts d'obtention de capitaux ;
-une ouverture des marchés nationaux aux
non-résidents ;
-le développement d'une économie
financière parallèle internationale non
réglementée.
Chap. II : Etude des marchés des
capitaux.
Section 1 : Définition des marchés
des capitaux.
Le marché des capitaux assure la rencontre entre
les agents économiques qui ont des excédents de ressources et les
agents économiques qui ont des besoins de financements : les
entreprises, l'Etat ou les collectivités locales.
Depuis l'année 1980, avec la
déréglementation et le décloisonnement
de nouveaux compartiments des marchés de capitaux sont
apparus et surpassent en volume de transaction les marchés
traditionnels. Le marché des capitaux comprend un marché à
long terme et un marché à court terme.
Section2 : Les marchés des capitaux à
long terme :
1-Le marché financier :
a-Définition : Le
marché financier est le marché ou sont émis et
négocier des titres à long terme dont l'échéance
est généralement supérieur à 7 ans.
b-Ses compartiments :
Le marché financier repose sur l'activité de
deux compartiments.
· Un marché primaire : qui est
essentiellement un marché d'emprunteurs
c- Le rôle de ce
marché :
· Le Marché financier permet une rencontre directe
entre les agents à excédent de financement et ceux à
déficit de financement.
· La négociabilité des titres se
présente pour le détenteur un avantage considérable, car
il lui permet en principe de pouvoir faire face à un besoin de
financement à venir en vendant le titre.
De plus, comme le prix du titre négociable varie de
jour en jour sur le marché secondaire, ce dernier permet le
développement d'opération de spéculation, qui consiste
à tenter de tirer avantage de l'écart entre le cours actuel du
titre et son cours futur.
D- Les acteurs et les titres intervenants sur le
marché financier :
Les acteurs du marché
financier :
Sur le marché financier intervient tout agent
désirant soit se procurer un capital pour créer une entreprise
soit financier un investissement productif en émettant des titres et
les principaux émetteurs de titres sont :
· Les entreprises de production.
· Le trésor public.
· Les collectivités locales.
Les institutions financières dont les
banques.
Les agents qui financent les émetteurs des titres sont
les offreurs de capitaux, ainsi on distingue 3 catégories
d'offreurs :
Les épargnant - les investisseurs - les
spéculateurs.
· Les catégories de titres intervenants sur le
marché financier :
Les principaux titres intervenants sur le marché
financier sont :
Les actions et les obligations.
L'action : est une
valeur mobilière qui a une double nature. Elle consiste un titre
attestant que son titulaire participe financièrement à la
constitution du capital de la société de la
société.
Le détenteur de l'action s'appelle (l'actionnaire)
qui reçoit un revenu qui s'appelle (dividende).
Elle constitue par ailleurs, pour son détenteur un
droit sur la société qui s'exerce de deux
manières :
· Droit dividende : qui
constitue la rémunération de l'actionnaire en contrepartie du
risque lie à l'exploitation de l'entreprise. C'est un droit au
bénéfice qui est proportionnel à la détention du
capital.par exemple, une participation de 10% du capital d'une
société donne droit à revendiquer à 10% du montant
du bénéfice, si celui-ci existe.
· Droit de vote :
regarder à la fin.
L'obligation : c'est les
titres de créance négociable (TCN) représentant une
fraction d'un prêt à l'intérêt
Donc les obligations sont des produits financiers émis
par des sociétés ou des collectivités publiques lors de
l'émission d'un emprunt rémunéré par un
intérêt.
E- Les fonctions des marchés financiers :
-Ces derniers sont indispensables à une
économie parce qu'ils organisent la rencontre entre ceux qui disposent
de fonds (les épargnants) et ceux qui en recherchent (entreprises).
En drainant l'épargne disponible que ses
détenteurs désirent valoriser la bourse (qui est une commission
chargé de gérer et d'organiser les marchés financiers)
rend possible l'émission de crédit et de capitaux pour les
entreprises qui cherchent à se développer et à
investir.
-La deuxième fonction principale des
marchés financiers est de permettre aux entreprises cotées de
modifier leurs structures financières, c'est à dire de
transformer la répartition de leur capital entre les divers
actionnaires.
2-Les marchés dérivés :
a-Définition : au milieu
des années 1970 les USA ont entamé une dérégulation
de leur système boursier qui s'est en en suite propagé aux autres
places boursières pendant les années 1980.
L'objectif était d'accroitre la mobilité des
capitaux. Alors on a assisté à un décloisonnement des
marchés. C'est à dire suppression des barrières
réglementaires entre les différents systèmes financiers
nationaux et ouverture des marchés sur le reste du monde.
-De nouveaux instruments financiers dérivés des
actifs sont apparus.
Il y a deux types de marchés
dérivés :
· Le marché organisé
(marché à terme de la bourse) :
Les transactions sur produits dérivés sont
organisés et enregistrés auprès de la bourse.par exemple,
lorsqu'un opérateur A achète un contrat à un
opérateur B, la transaction est en réalité divisée
en deux : A achète à la bourse, B rend à la bourse
(chambre de compensation).
Alors on dit que la bourse est l'acheteur de tous les vendeurs
et le vendeur de tous les acheteurs.
Le marché de gré à gré
(hors bourse) : c'est le marché sur lequel la
transaction est conclue directement entre le vendeur et l'acheteur et ce sont
généralement des opérations dangereuses, vu qu'elles ne
font l'objet d'aucun contrôle.
b -Les produits
dérivés :
Les produits dérivés tendent à
croitre en nombre et en sophistication, ils sont majoritairement
utilisés comme couverture contre les risques des taux
d'intérêts :
· Les contrats à terme
(futur) : engagement d'achat ou de vente à une date
future d'un produit à un prix convenu à l'avance les contras
peuvent porter sur un taux d'intérêt, des valeurs
mobilières, des devises ou des matières premières.
· Les contrats d'option :
droit mais non obligation de vendre ou d'acheter une quantité
déterminée d'un actif à un prix fixe moyennant le paiement
d'une prime.
Les options permettent de se prémunir contre les
évolutions défavorables de l'actif tout en conservant la
possibilité de bénéficier des évolutions
favorables.
· Les contrats d'échanges
(swaps) : échange croisé de taux
d'intérêt (taux variable contre taux fixe) ou de devises par
lequel deux agents s'échangent les éléments de leurs
dettes, cela à fin de se couvrir contre les risques de fluctuation d'un
actif ou d'obtenir de meilleures conditions financières.
3-Le marché hypothécaire
(immobilier) :
a-Définition : le
financement du logement par les banques pose le problème de leurs
refinancement alors que la plus part d'entre elles ne dispose que de ressources
de durée.
Dans le but d'assurer une adéquation entre financement
et refinancement, il existe le marché des créances
hypothécaire c'est-à-dire, afin de réduire et allonger la
durée du cout des crédits immobiliers aux particuliers.
b - les participants : les intervenants
sont :
· Les organismes prêteurs à l'occasion du
crédit immobilier.
· La caisse de refinancement hypothécaire.
C -Le fonctionnement du marché :
Les établissements prêteurs émettent des
billets hypothécaires correspondants aux prêts consentis aux
particuliers, garantis par des hypothèses et respectant les
règles ordinaires du marché hypothécaires, qu'ils peuvent
refinancer à tout moment auprès de la caisse de refinancement
hypothécaire(CRM).
La caisse de refinancement hypothécaire a pour
actionnaire 18 établissements de crédit, disposant à son
actif de billets hypothécaire, elle émet en continu des titres
obligatoires cotés en bourse et de durée de vie très
longue (10 à 20 ans).
Section 3 : les marchés des capitaux
à court terme :
1-le marché monétaire :
a-Définition : c'est un
marché de capitaux à court terme, c'est le plus souvent un
marché de monnaie centrale.
Le marché monétaire est donc le lieu principal
ou les banques qui créent de la monnaie peuvent se procurer les
disponibilités nécessaires pour faire face aux fuites qui
découlent de cette fonction de création monétaire.
C'est-à-dire, c'est le lieu des interventions de la
banque centrale sur la liquidité bancaire. C'est aussi un marché
de liquidités à court terme pour tous les établissements
de crédit bancaire, il est ouvert à des agents non financiers qui
désirent soit prêter, soit emprunter des liquidités.
b-Ses compartiments :
On peut distinguer deux types de marchés
monétaires :
b-1-le marché monétaire au sens
strict (marché interbancaire) : il s'agit du
marché ou se rencontre les prêteurs et les emprunteurs de
liquidité bancaire, en d'autre terme, c'est l'offre et la demande de la
monnaie banque centrale.
- Les acteurs du marché
interbancaire :
Ce sont les institutions bancaires, les établissements
de crédit et d'autres institutions comme la banque centrale, le
trésor public, les caisses de dépôt.
-parmi ses organisme, y'en a ceux qui jouent le rôle
de prêteurs, et ceux qui sont des emprunteurs.
- -Il ya d'autres intermédiaires qui assurent le
fonctionnement de ce marché et qui sont :
- Les agents du marché interbancaire
(AMI) : ce sont les intermédiaires entre les
prêteurs et les emprunteurs sur le marché. Ils sont
rémunérés par une commission que leur verse emprunteur,
leur fonction est de transmettre les informations et la mise en relation des
prêteurs et des emprunteurs.
- Les opérateurs principaux du marché
interbancaire (OPM) :
Ces opérateurs sont spécialisés dans les
opérations de trésorier, et interviennent soit pour prêter
à d'autres pour la même échéance [taux
d'intérêt est faibles] ou bien pour une échéance
différente [le taux d'intérêt augmente].
- Les banques de trésorerie
(BT) : ou la maison de réescompte
Elles sont spécialisé dans les opération
des trésorerie, et interviennent soit pour prêté a d'autre
pour la mm échéance « taux d'intérêt est
faible » ou bien pour une échéance différant
« taux d'intérêt augmente ».
b-2- Le marché des titres de créance
négociable (TCN) :
sur ce marché se négocient les nouveaux titres
financiers à court terme qui ont une durée de 10 jours à
7ans.
le bute était de développer le marché des
fonds à court terme afin de fournir plus de liquidité.
· Les types des TCN :
· Le marché des bons de trésor
négociables ( BTN) :ils sont émis par le
trésor pour une durée comprise entre 13 semaines et 5 ans.
Ils sont créés dans le but de moderniser la
gestion de la dette publique.
Ces acteurs sont : - l'émetteur
(l'Etat).
- Intermédiaires (la banque, sociétés de
bourse et la maison de réescompte (BT).
- les investisseurs (se sont les gents qui désirent
placer leurs fonds en achetant les (BTN).
· Le marché des billets
de trésorerie (BT) :
Ils sont émis par les entreprises hors
établissement de crédit et ayant plus de 2
ans d'existence, leur durée est comprise entre 1 jour et 1 ans.
· Le marché de certificat
de dépôt (CD):
Ils sont émis par les établissements de
crédit, leurs durée est comprise entre 10 jours et 2 ans.
C - Le fonctionnement du marché
monétaire:
Il est comparable à celui de tous les marchés de
l'argent une banque doit jouer sur les taux pour faire un gain maximum. Le
marché monétaire lui permet de prêter et d'emprunter des
liquidités dans les meilleurs conditions.
Conclusion:
Une économie ne peut promouvoir sont
développement qu'avec l'existence d'un marché de capitaux actif
et organisé et d'un système bancaire fiable et en libérant
le système financier.
Chose qui stimulerons l'accumulation des encaisses
monétaires (épargne) et donc permettre la croissance de
l'investissement, ceci vo_ entrainer des économies d'échelle,
donc un accès facilité des emprunteurs aux fonds
prêtables.
- La littérature économique après avoir
opposé le financement indirect (économie de marché) tend
désormais à attribuer un rôle complémentaire aux
deux.
Bibliographie:
1- BEITTONB Alain, CASORLA Antoine, DOLLO Christine, DRIA
Anne, Mary «Dictionnaire des sciences économique»
édition Armand colin.
2- Encarta 2009.
3- FERRANDER Robert, COEN Vincent «Marché de
capitaux et techniques financières» 4eme ed Economica,
sept 2007.
4- ROLLANDE Luc-Bernet «principes de techniques
bancaires». 21ème ed, paris 2001.
5- Sites internet - www. Mémoire oline.com
www.économie-gestion.fr
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