8.2.3. Mettre des ASUFOR au niveau de chaque de forage pour
responsabiliser la population sur les activités de gestion de l'eau
Une tarification de l'eau plus conforme au prix de revient
réel des approvisionnements est une composante fondamentale de la
politique de conservation de l'eau dans les villes et l'industrie. Il est
important de fixer correctement le prix de l'eau utilisée par les gros
consommateurs, car ils gaspillent par d'énormes volumes par jour qui
pourraient venir grossir les réserves de la «dernière
oasis».
Il est plus facile de remédier à ces situations
perverses en paroles qu'en actes. Il faut s'opposer à des
intérêts particuliers solidement établis et politiquement
influents, donner aux administrations charger de l'eau un sens plus large de
leur mission et décentraliser la gestion de l'eau, afin que les
responsables locaux des services des eaux et les utilisateurs se sentent plus
concernés par la bonne marche de l'exploitation. Dans le cas de Touba
cela implique même une remise en question des croyances religieuses et
culturelles. Selon les règles islamiques, par exemple, l'eau doit
être gratuite, de sorte que les gouvernements des pays musulmans ne font
payer que le prix de la fourniture : c'est le cas à Touba
Pour cette recommandation la rigueur et le rôle de
l'Etat sont invités afin de la concrétiser. Au regard des
difficultés que rencontrent les populations des zones
périphériques surtout celles du village Boukhetoul Moubarak pour
trouver la précieuse ressource soient environ plus de 400 FCFA par
jour.
Par conséquent elles payent pour avoir l'eau alors le
service est gratuit dans les zones où il y'a le réseau. Donc la
situation de la ville ne permet plus une gestion gratuite de l'eau, car de jour
en jour les besoins en eau ne cessent d'augmenter alors la capacité
journalière de production diminue. De ce fait pour assurer un service
durable l'Etat doit sous l'appui du Khalife Général mener une
gestion privative de l'eau par la pose de compteurs au niveau de chaque
ménage. Ainsi, la consommation de l'eau suivra un coût ce qui
pourra limiter le gaspillage.
A côté pour ce qui exploite l'eau à titre
commercial, l'Etat doit prendre une mesure dans le plus bref délai de ne
plus payer à leur place. Selon le responsable du CIET toutes les
entreprises qui exploitent l'eau à titre commercial ont
été recensées dans le but de les faire payer mais
jusqu'à présent il y'a que deux d'entre elles qui supportent son
coût.
8.2.4. Renforcer la capacité technique de l'UMF,
extension et densification du réseau dans la zone
périphérique
La faible capacité de l'UMF mérite d'être
corriger afin de permettre aux agents de l'unité de bien mener leur
fonction. Pour cela l'Etat doit tenir compte de la croissance rapide de la
ville et de l'augmentation des besoins sociaux des populations tant dans les
quartiers centres que dans le périurbain. Pour accompagner cette
urbanisation galopante dans l'offre des services hydrauliques, il est
primordial de renforcer la capacité de l'UMF tant en ressources humaines
qualifiées, que financières et matérielles.
Au regard des manquements l'Etat doit non seulement recruter
un personnel de renfort (conducteurs de forages, gardiens, plombiers, un agent
de développement). Cet agent de développement aura comme mission
la planification des actions mais aussi coordonner les actions de concertations
entre les différents acteurs de l'eau. Pour les moyens financiers le
déficit 699.500.000 FCFA noté signifie que l'unité
rencontre beaucoup de difficultés pour le combler. De ce fait il est du
Rôle de l'Etat d'augmenter le budget alloué à cette
structure afin de mieux exercer leur fonction.
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