Les principales activités se résument à
l'agriculture, l'élevage, le commerce, l'artisanat et le tourisme
o L'agriculture & l'élevage
L'arachide et le mil sont les principales cultures dans la
localité. Ils font également l'objet de beaucoup de
spéculations dans le marché.
Actuellement les cultures maraîchères gagnent du
terrain surtout dans les villages environnants. Mais le caractère
marginal de l'agriculture pour une communauté rurale constitue une
entrave l'approvisionnement en denrées pour les populations. Cette
marginalisation se justifie par le caractère urbain qui gagne de jour en
jour la communauté rurale même si administrativement Touba est
considérée comme un gros village. Donc nous pouvons dire que
Touba converge vers le modernisme avec les nombreux projets entrepris par les
autorités.
L'activité pastorale rend de plus en plus de l'ampleur
avec la multitude d'événements religieux durant lesquels les
populations sont obligées d'aller à Daara-Djolof ou dans d'autres
localités pour acheter des boeufs.
o Le commerce, l'artisanat
A Touba, le commerce est très florissant. Les nombreux
marchés et structures commerciales confirment bien ce fait. De nos jours
le plus ancien et le plus célèbre et qui demeure l'un des
marchés les importants du Sénégal est le marché
Ocas qui se trouve en plein centre ville.
Avec le développement rapide de la ville, d'autres
marchés ont vu le jour dans les différents quartiers et surtout
ceux de la périphérie. Actuellement plus de 12 marchés
sont dénombrés. On peut citer entre autres : le marché de
Darou Khoudoss, Khaîra, Guédé, Madiyana, Boukhetoul
Moubaraca, Gare bu mag, Gare bu Ndao, NGuiranène, NDjéné,
Mame Binta, marché Serigne Sidy, sans compter les foirails au nombre de
deux principaux et deux secondaires. Les plus grands foirails sont
situés à Ndamatou près du Centre de santé et au
forage Baye Lahat.
Le statut sacré de la ville et les grâces que
DIEU y a accordées à son fondateur, ont provoqué un rush
des populations vers la Cité Bénite, développant du coup
un pôle économique impressionnant. Aujourd'hui, Touba est devenue
presque un central d'achat qui reçoit quotidiennement d'importantes
quantités de marchandises et des produits divers pour le ravitaillement
des habitants, l'approvisionnement des localités et des régions
voisines. C'est indéniable que Touba constitue une plaque tournante dans
le commerce de l'arachide au niveau du bassin arachidier.23
Le niveau de développement économique de la
Cité Bénite fait de la ville un pôle d'investissement qui
ne cesse de présenter des opportunités d'affaires attirant ainsi
les sociétés, les hommes d'affaires et investisseurs
étrangers qui interviennent dans divers domaines tels que des
sociétés d'assurances, des banques, des supermarchés, des
stations essences, etc.
Actuellement, cinq banques multinationales ont fait leur
apparition dans la ville Sainte dont les plus anciennes sont la CBAO (Compagnie
bancaire ouest africaine) et la BST (Banque Sénégalo-Tunisienne)
devenue ATIJARIBANK L'ECOBANK, la SGBS (Société
Générale de Banque du Sénégal), la BIS (Banque
Islamique du Sénégal), et la Banque de Solidarité.
D'autres banques et pas des moindres s'apprêtent également
à s'implanter.
23
http://www.istikhama.org/ville_sainte_touba/infrastructures_commerce.htm
Cet accroissement exponentiel du secteur tertiaire est
également visible dans tous les autres domaines de l'artisanat comme la
menuiserie métallique et bois, la cordonnerie, la fonderie, la
bijouterie, pour ne citer que ceux là. En guise d'exemple, ces
différents corps de métiers sont tous organisés en Dahiras
(organisations) et leurs productions desservent les autres régions du
Sénégal et même la sous région. Ce secteur
secondaire est très visible à travers les grandes artères
de la ville dont la plus importante est la route Mbacké-Touba. Ces voies
abritent de grands magasins de vente de produits manufacturés, de
matériaux de construction, de l'alimentation
générale...
Sur le plan industriel, l'usine de glace et de
décorticage d'arachide, installée depuis 1975 et
dénommé Complexe Industriel Touba Mosquée (CITM), s'est
vue doter d'une nouvelle unité moderne de transformation d'huile
d'arachide qui fournie de l'huile de qualité au marché
Sénégalais. Une autre usine de transformation de farine de
blé dénommé LMB (les Minoteries du Baol) a ouvert
également ses portes.
Un grand complexe d'abattoir, de conservation de poissons et
de légumes, est entrain
d'être construit à Touba par
l'état du Sénégal pour un montant de près de 6
milliards.
Principale activité du fait des ressources que ce secteur
mobilise. Il y'a des détaillants aux grands grossistes qui sont les
fournisseurs des villages et villes environnants.
Cette concentration d'activités dans la ville de
Touba, entraine une consommation considérable en eau. Alors que la
réalité en est que ces nombreuses entreprises ne supportent aucun
coût pour leurs besoins en eau. La question qui mérite
d'être posée est qui supporte ce coût?
°Tourisme
Il existe des monuments historiques qui présentent un
atout sur le plan touristique ; ce sont :
+ La Grande Mosquée de Touba : elle fait partie des
plus grandes mosquée d'Afrique avec son minaret de 87 mètres,
elle abrite le mausolée du vénéré CHEIKH AHMADOU
BAMBA MBACKE « KHADIMOU RASSOUL »
+ La grande Bibliothèque de Touba : véritable
centre culturel et d'études coraniques. Elle a une capacité de
300.000 ouvrages et renferme toutes les oeuvres écrites de Khadimou
RASSOUL.
La végétation paysanne ne présente pas
d'attraits. Les infrastructures et les équipements d'accompagnement font
défaut (hôtel)