INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
Sur 3,3 milliard de personnes à risque en 2006, on
estime à 247 millions le nombre de cas de paludismes, dont près
d'un million de cas mortels, pour la plupart chez les enfants de moins de 5
ans. En 2008, le paludisme était endémique dans 109 pays, dont 45
sont situé dans les régions africaines de l'OMS1(*).
En effet, les moustiquaires imprégnées
d'insecticide (Mll) sont l'une des mesures préventives qui, au cours de
la dernière décennie, se sont révélées
particulièrement adoptées à la promotion d'une approche
fondée sur les soins de santé primaires. Des Mll se sont
avérées contribuer à réduire la mortalité
due au paludisme d'une moyenne 18% chez les enfants en Afrique subsaharienne et
accroître la proposition de meilleures issues de la grossesse. L'OMS
encourage l'élargissement de la distribution des Mll et la
déclaration d'Abuja signée par les dirigeants africains lors du
sommet africain « faire reculer le palu » en 2000
demandait que 60% des enfants bénéficient de la protection d'une
moustiquaire imprégnée à l'horizon 20052(*).
Plusieurs chercheurs menés depuis 1988 à ce
jour, ont mis en évidence l'efficacité des moustiquaires
imprégnées dans la lutte contre le paludisme, notamment au
Burkina Faso, au Cameroun, en Gambie, et RD. Congo, au Kenya, au Ghana, au
Bénin et en côte d'Ivoire.
Toutefois, l'utilisation des Mll par les populations est une
pratique encore très peu rependue en Afrique. Ceci se trouve confirme
dans le rapport mondial sur le paludisme 2008. D'après ce rapport, la
population des 647 millions de personnes a risque en Afrique
bénéficiant d'une Mll est passée de 3? en 2001 a 26? en
2006, et on estime qu'elle était de 39? en 2007. Il faut une
moustiquaire pour deux personnes. Les enquêtes auprès des
ménages menés dans 19 pays africains ont abouti à des
résultats similaires : 34? des ménages en moyenne
possèdent une moustiquaire alors qu'ils étaient 65? au Niger. Les
enquêtes ont cependant montre que tous ceux qui possédaient une
moustiquaire ne l'utilisaient pas forcement : seuls 23% des jeunes enfants
et 2% des femmes enceintes dormaient sous une Mll. Malgré les
progrès constate, la couverture par les moustiquaires et les autres
interventions était nettement inferieur aux 80% à atteindre d'ici
2010, conformément a la cible fixée par l'Assemblée
mondiale de la sante3(*).
Selon plusieurs obstacles. L'acceptabilité des moustiquaires constate
dans certaines zones est différentes dans d'autres.
Si elle occupe plus de 40% du volume de la
pièce4(*) concernant
l'utilisation des moustiquaires en Afrique subsaharienne. Il est à noter
que ces dernières semblent d'avantage utilisées en Africain de
l'Oust spécialement en Gambie, qu'en Afrique de l'Est, et plus dans la
ville que dans les zones rurales. Cette assertion se trouve illustrée
par les résultats d'enquêtes menées dans différents
pays africains. Par exemple, en Gambie. Une enquête
réalisée a l'échelle du pays auprès de 360
regroupements dans les zones rurales durant la saison de pointe des
moustiquaires, a indique que 58% de 3867 habitants comptes avaient une
moustiquaire5(*). Dans la
zone urbaine de Brazzaville, au Congo, 73% des ménages possèdent
au moins une moustiquaire6(*). Une autre étude révèle que dans
la zone périurbaine de Bandim, en Guinée- Bissau. Ce taux est de
69%7(*). A D'anal au
Cameroun, ce taux est de 48% des 420 ménages interroges8(*). Une étude similaire
faite a Savalou au Benin atteste que 41% des 181 ménages se servaient de
moustiquaires. Un autre constant est que le taux d'utilisation est plus
élève chez les adultes que chez les enfants. A Yaoundé au
Cameroun, 15,5% seulement de 420 ménages enquêtes utilisent
de moustiquaires9(*).
Selon des renseignements obtenus, moins de 10% des personnes ut
Ils utilisent de moustiquaires dans les villages près
de Bon Sierra Léone10(*) au Nord de Ouagadougou au Burkina ainsi que dans la
région de Navrongo dans le Nord du Ghana.
Ces différentes études montrent que le faible
taux d'utilisation des moustiquaires est probablement représentatif de
vastes zones en Afrique. En 1991, une enquête réalisée en
Gambie à l'échelle du pays auprès de 360 groupements dans
les zones rurales pendant la saison de pointe de moustiquaires a
révélé un taux d'utilisation des moustiquaires : 58%
des 3867 lits comptés avaient une moustiquaire. La moustiquaire
était plus utilisée dans la région du centre (76 p. 100
des 1293 lits compotées, dont plus de 90p. 100 de ceux utilisateurs par
les femmes enceintes et les jeunées enfants que dans les régions
de l'Est et de l'Oust environ 51p 100 des lits recensés ; dont 55
à 65p. 100 de ceux utilisés par les femmes enceintes et les
jeunes enfants. Au Benin, le rapport préliminaire d'évaluation du
programme National de lutte contre le Paludisme du Benin, plan quinquennal
1994- 1999, apporte d'avantage de précisions. En effet, ce travail
aborde entre autres l'évaluation des stratégies de
prévention du paludisme, ainsi, dans ce rapport, on note une faible
adhésion de l'utilisation de la Mll chez le groupe à haut risque
que constituent les femmes enceintes. La preuve, c'est que sur 76
interrogées parmi elles, il n'y a que 12 soit 18% qui dorment sous
moustiquaire dont 7 seulement sont imprégnées, par ailleurs, la
situation au niveau de la communauté en général n'est pas
pour autant réduisent. En effet, d'après une étude
menée auprès de 86 ménages, seulement 56% disposent d'au
moins une moustiquaire. Un autre rapport d'étude sur l'analyse de la
situation du paludisme et des autres maladies de l'enfant au Bénin dans
le cadre de l'initiative « faire reculer le paludisme »
donnera des résultats plus nuancés en différenciant les
propositions d'utilisation de moustiquaires simples. On note que 27,58% dorment
sous Ms et 1,72% seulement utilisent les Mll. Face à ces faibles taux
d'utilisation, l'étude a recommandé l'intensification des LEC
(Information, Education et Communication) sur le paludisme et les Mll avec une
réduction du prix de cession de ces derniers.
En cote d'Ivoire, devant les difficultés que rencontre
le programme National de lutte contre le paludisme (PNL) de côte
d'Ivoire, dans sa volonté d'amener les populations à adopter les
Mll, une étude a été faite en 2002- 2003, pour chercher
à savoir si les représentations sociales, les attitudes et les
pratiques des communautés liées à l'utilisation des
moustiquaires n'expliquent pas cette contre performance. Les résultats
obtenus montrent qu'au niveau des enquêtes quantitatives. La moustiquaire
en général est faiblement utilisée par les populations
(25%), les moyennes les plus utilisées sont les serpentins
fumigènes (50%) et les bombes aérosols (31%). La moustiquaire
imprégnée est très faiblementut utiliseer (6%). La
moustiquaire est de manière Générale, appreciée
dans un premier temps pour son éfficacité dans la protection
contre les nuissances dues aux moustiques par 76% des enquêtés,
seulement 9% de ces enquêtés pensent que la Mll sert à se
protéger contre le palu, mais ne l'utlis ent pas nécessairement.
L'organisation des Unités de couchage, voir leur inadoption, sont de
terminantes dans l'utilisation de la moustiquaire. La moustiquaire
souhaitée par la population est colle d'au moins 2 places, de forme
rectangulaire, de couleur blanche, faite en tulle à moilles fines,
transparante, impregnée d'insecticide et à imprégnation
définitive. Toutefois, son coût semble être le handicap
majeur à son adoption par les populations pour qui le coût
idéel de la moustiquaire à l'achat, se situe entre 2000 et 2500
FCFA contre les 3500 Fcs actuellement pratiqués en côte d'Ivoire.
Au Congo Brazza, une étude transversale sur la lutte
contre le paludisme maladie par la moustiquaire imprégnée a
été menée à Brazzaville du 25 octobre au 28
décembre 2001, l'enquête a été faite par sondage en
groupe sur un échantillon de 704 personnes. Il ressort du questionnaire
que 93,8% des chefs de ménage, interrogés ont
déclaré connaitre le paludisme et ses principales causes. Les
symptômes évoqués et rattachés au plus
étaient la fièvre (69,8%), les maux de tête (45,2%), les
courbatures (37,4%), les frissons (30,9%). Malgré l'existence des
centres d'imprégnation le recourt à la moustiquaire simple est
encore fréquent 83%. Seuls 7,7% de l'ensemble de chefs de ménage
interrogés utilisent la Mll. l'appropriation à grande
échelle de ce nouveau moyen de protection individuel requiert un
partenariat sociale et une mobilisation sociale par l'information,
l'éducation et la communication.
En RDC, dans les environs de Kinshasa, S. KARCH et all ont
expérimenté les Mll de deltaméthrine dans un village de
3000 habitants et comparer les résultats à ceux d'un village
où la population était protegé par des
moustiquaires non imprégnées et ceux d'un village témoin
protégé de 199 à 1991. Le but de l'étude
était d'évaluer :
- L'acceptabilité des moustiquaires ;
- Les effets sur la transmission du paludisme ;
- Leurs impacts aux plans parasitologique et
épidémiologique
Concernant l'acceptabilité par la population,
étant donné que les villageois en général, ne
connaissaient pas l'usage des moustiquaires, les enquêteurs ont d'abord
procédé à une campagne d'information et d'éducation
avec protection de diapositives. Après cette compagne, aucune
difficulté n'a été rencontrée, les populations
deux villages (Mbangu- Mbuma et Kinkole) ont accepté de dormir sous
moustiquaire imprégnée ou non. La population vis-à-vis des
piqûres de moustiquaires et de punaises du lit a été
très appréciée par la population, dès les premiers
jours de la mise en place des moustiquaires. D'après les interrogations
et les visites surprises des chercheurs à domicile, 96% des villages
à Mbangu- Mbumu et 93% à Kinkole dormaient effectivement sous
moustiquaire. Cette excellente collaboration de la communauté s'est
maintenue pendant les 8 mois de l'expérimentation. Ils ont conclu que
l'acceptation des moustiquaires par la population est considérée
comme le principal facteur limitant toute utilisation. La gratuité des
moustiquaires ajout un rôle essentiel étant donné le faible
revenu de la population.
En outre, selon le rapport de l'enquête sur
l'évaluation des individus de base « FRP » de
l'école de santé publique de l'Université de Kinshasa
(avril 2006), 85,8% de ménage connaissent les avantages de la Mll. Les
canaux de transmission des informations sur la Mll sont les prestataires des
soins dans la formation sanitaire (50%), les média (35%) et les relais
communautaires (5%). Les utilisateurs ont acquis ces Mll au centre de
santé lors de la CPN (36%), au centre de santé lors de la CPS
(37%), par vente du marketing social (18%) et auprès du relais
communautaire (6%). Les raisons pour les quelles ces cibles donnent sous la Mll
varie : protection contre les piqûres des moustiques (76%),
protection contre la nuisance de moustiquaire (4%) et protection contre le palu
(17%), plus de 80% de personnes n'utilisent pas la Mll, elles évoquent
les raisons suite sensation de chaleur occasionné par la Mll (42%),
difficultés de l'installation (17%), inadaptation de la Mll au lit (8%),
la Mll est une mauvaise chose pour la maison (8%) et aussi raison de la non
utilisation de cet outil de prévention du paludisme n'est donnée
(17%) En effet, une synthèse de ces enquêtes rend compte que la
pratique de la Mll reste très faible. En conséquence, il serait
intéressant d'aller rechercher dans les comportements reliés
à la Mll pour connaitre d'avantage les déterminants de cet
état de chose.
1.1. QUESTION DE RECHERCHE
Ce mémoire se propose de répondre aux questions
de savoir si l'insuffisance à l'utilisation de la moustiquaire
imprégnée par les populations de Bukavu:
Ø Question principale
Quelles sont les considérations culturelles et
psychologiques de la population de Bukavu vis-à-vis de moustiquaire
imprégnées d'insecticide?
Ø Question spécifique
- Quelles sont les connaissances de la population de Bukavu
sur les méthodes d'utilisation des moustiquaires
imprégnées d'insecticides ?
- Quelles sont les difficultés d'ordre social et
culturel dans les différents ménages de Bukavu ?
2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
L'insuffisance de l'utilisation de Mll à Bukavu serait
due :
- Aux connaissances insuffisantes de la population sur les
moustiquaires imprégnées.
- Aux difficultés d'ordre social et culturel dans les
différents ménages.
3. BUT ET OBJECTIFS DE
RECHERCHE
3.1. But
Contribuer à la réduction de la
mortalité et de morbidité dues au paludisme à travers
l'usage des moustiquaires imprégnées, d'insecticide à
Bukavu.
3.2. Objectif
général
Evaluer le degré d'utilisation des moustiquaires
imprégnées d'insecticides et identifier les obstacles majeurs de
l'insuffisance de son utilisation par la population de la ville de Bukavu.
3.3. Objectifs
spécifique
- Evaluer le niveau de connaissance, d'attitude et de pratique
de la population sur les moustiquaires imprégnée d'insecticide,
- Identifier les facteurs sociaux, culturaux et
économiques liés à l'insuffisance de l'adhésion
à l'utilisation des Mll à Bukavu afin de proposer de pistes de
solutions.
4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
4.1. Choix du sujet
Comme depuis plusieurs millenénaires mais toujours
d'actualité, le paludisme ou malaria est une endémie redoutable
dont ayant et mode de propagation sont déjà à la fin du
XIXè Siècle. En ce début du XXIè Siècle, le
palu demeure e principal problème de santé publique dans le mode
intertropical et plus particulièrement en Afrique subsaharienne.
Concernant l'utilisation des moustiquaires en Afrique subsaharienne, il est
à noter que cette dernière semble d'avantage utilisée en
Afrique de l'Ouest qu'en Afrique de l'Est. Au Sud- Kivu, selon le PNLP au Sud-
Kivu, la province a enregistrée 3,1 millions de cas de palu, dont une
grande majorité d'enfant, pour une population estimée à
4,4 million d'habitants en 2007. Les centres de santés vulgarisent
l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide dont la
distribution par l'UNICF a commencé dans la province en 2005. Ces
moustiquaires sont distribuées aux femmes qui viennent aux
consultations prénatales moyennant 0,5$ par ménage.
4.2. Intérêt du
sujet
Ce travail constitue un document de référence
pour d'autres chercheurs, contribue à l'étude et la connaissance
de la santé publique. Ce travail sera un guide pour évaluer les
connaissances sur les méthodes de transmission et de prévention
du paludisme et nous éviter de mettre à l'écart la
formation de la population dans ce domaine bien précis.
5. DELIMITATION DU SUJET
Comme toute étude scientifique, notre sujet est
débilité dans le temps, dans l'espace ainsi que dans le domaine
pour mieux cerner notre recherche.
5.1. Délimitation dans
le temps
Elle se situe sur la période de 2010- 1011 parce que
nous traiterons les données brutes récoltées lors de
l'enquête démographique et de la santé à Bukavu en
2010- 2011.
5.2. Délimitation dans
l'espace
Notre étude porte sur les trois communes de la ville
de Bukavu, chef lieu de la province du Sud- Kivu en RDC.
5.3. Délimitation thématique
Cette étude concerne la Mll elle se penchera sur le
niveau de connaissance de la population sur les Mll et les facteurs sociaux,
culturaux et économiques liés à l'insuffisance de
l'utilisation des Mll par la population de la ville de Bukavu dans la
prévention du palu. Dans cette perspective, nous allons nous
penché sur les connaissances, attitudes et pratiques liées
à la moustiquaire imprégné d'insecticide au sein de cette
population. C'est dans cette optique que nous visons à identifier les
déterminants économiques, sociologiques et anthropologiques qui
expliquent le rejet ou la non- utilisation de Mll.
CHAP I. REVU DE LA
LUTTERATURE ET GENERALITE SUR LE MOUSTIQUAIRES IMPREGNEES D'INSECTICIDES
I.1. DEFINITION DES
CONCEPTS CLE ET APPARENTS
a) Moustiquaire :
Une moustiquaire est un grillage en métal, en plastique
ou en fibre de verre ou un tissu à mailles fines, tel gaze ou la tulle,
qu'on adapté aux cadres des fenêtres et des portes que l'on veut
laisser ouverts (en été ou sous climat chaud) pour
émécher les moustiques et autres insectes volant de
pénétrer dans les habitations ou les locaux. On les utilise aussi
pour renvelopper les lits, les berceaux,... toujours pour éviter les
insectes d'insectes, la nuit ou le jour.
Selon le Dictionnaire de l'Académie française,
huitième édition (1932- 1935), une moustiquaire est un rideau
gaze ou de mousseline très claire ou entoure les lits dans les pays
où l'on a besoin de se préserver de la piqûre des
moustiques.
Pour nous, une moustiquaire est un tisse de fibre
synthétique (nylon ou polyester), de forme variable (rectangulaire,
conique) et de différentes dimension (simple ou double) dont on entour
le lit et sous laquelle ont dort pour se protéger contre les
piqûres des moustiques.
b) Moustiquaire imprégnée d'insecticide
Selon l'OMS est un filet qui repousse, rend inactif ou tue les
moustiques qui viennent en contact ave l'insecticide imprégné
dans ce filet.
Il st existe deux sortes des Mll : une Mll
conventionnellement traitée et une Mll traitée industriellement.
Une Mll conventionnellement traitée est celle qui, après sa
fabrication a été imprégnée d'insecticide
après trois lessives, ou bien une fois par ans. Une Mll traitée
industriellement est celle dont les fibres qui la constituent en abondance
l'insecticide ou celle dont l'imprégnation est faible au cours du
processus de fabrication avec une durée d'efficacité
annoncée de plusieurs années. Cette Mll conserve son effet
insecticide sans ré imprégnation pendant 20 lavages ou
après 3 ans d'utilisation.
Pour le PNLP-RDC, c'est une moustiquaire trempée dans
un bain d'insecticide qui protège contre les piqûres de moustiques
et autres insectes.
Pour nous, une moustiquaire imprégnée
d'insecticide est un rideau de gaze ou de mousseline contenant l'insecticide
dont on enveloppe son lit ou la fenêtre pour se préserver de la
piqûre des moustiques et d'autres nuisibles.
c) Insecticide
Etymologiquement, les insecticides sont des substances actives
ou des préparations ayant la propriété de tuer les
insectes, leurs larves et/ou leurs oeufs. Ils font partie de la famille des
pesticides, eux-mêmes inclus dans la famille des biocides, tous deux
réglementés en Europe par des directives spécifiques.
Selon le PNLP en République du Congo, c'est un produit chimique qui tue
les moustiques et autres insectes, et qui peu ou pas toxique pour les
vertébrés à la même dose.
Pour nous, une insecticide est une substance ou un produit
chimique capable de détruire les insectes.
d) Le paludisme
Selon LAROUSSE MEDICAL, le paludisme est une maladie due
à l'infestation par des hématozoaires (organismes unicellulaires
type particulier de protozoaires) du genre plasmodium.
Il existe quatre espèces d'hématosa ires du
paludisme du genre plasmodium, qui sont parasites de l'homme, plasmodium
falciparum, plasmodium vivax, plasmodium ovale et plasmodium malraie. Ces
parasites vivent dans le foie de l'homme puis dans ses globules rouges, dont
ils provoquent la destruction (hémolyse responsable d'une
anémie), ce qui d'éclanche l'accès fébrile.
L'encyclopédie de l'Agora définit le paludisme
comme étant une affection pseudo-grippale aiguë par une des quatre
espèces de parasites du genre plasmodium falcirum vivax, plasmodium
ovale et plasmodium malraie.
Quant à l'Institution Tropical Suisse le paludisme
(malaria en anglais) est une maladie infectieuse parasitaire causée par
des parasites monocellulaires du type plasmodium. Les quatre types de
plasmodiums pathogènes pour l'homme (P. falciparum, P. ovale, P.
malariae) sont transmis d'un être humain à un autre les
piqûres de la femelle de moustiques anophèles. Ces moustiques sont
tout particulièrement actifs pendant la nuit. Une fois introduit dans le
corps humain, le parasite se multiplie dans le foie et s'attaque alors aux
globules rouges du sang.
D'après le PNLP- Rwanda, le paludisme est une maladie
parasitaire fébrile due à un hématozoaire du genre
plasmodium.
L'infection se transmet habituellement par la piqûre
d'un moustique (anophèle femelle) infecté. Le plasmodium est
l'espèce la plus répandue pratiquement an Afrique.
Pour nous, le paludisme est une maladie produite par un
protozoaire parasite des globules rouges du sang, le plasmodium. Les parasites
sont injectés avec la salive anticoagulante au moment de la
piqûre. Le paludisme provoque des accès de fièvre rythmique
et une anémie.
I.1.2. Présentation et
explication du problème
Connu depuis plusieurs millénaires mais toujours
d'actualité, le paludisme ou malaria est une endémie redoutable
dont agent et mode de propagation sont déjà connus à la
fin du XIXè siècle. En ce début du XXIè
siècle, le paludisme demeure le principal subsaharienne. Dans cette
région, en dépit des avancées dans le domaine de la
recherche appliquée, il touche environ 300 millions de personnes et
cause 1 à 2 millions de décès chaque année.
Sur 3,3 milliards de personnes à risque en 2006, on
estime à 247 millions le nombre de cas de paludisme, dont près
d'un million de cas mortels, pour la plupart chez les enfants de moins de cinq
ans. En 2008, le paludisme était endémique dans 109 pays, dont 45
sont situés dans la Région africaine de l'OMS.
En 1992, l'OMS a convoqué une conférence
ministérielle sur le paludisme à Amsterdam en vue de
définir une stratégie mondiale de lutte antipaludique et
d'intensifier les activités consacrées à
l'éradication de cette maladie dans le monde. Les quatre composantes
fondamentales de la stratégie mondiale de lutte antipaludique sont les
suivantes :
- Le diagnostic précoce et le traitement rapide ;
- La mise en oeuvre de mesures de prévention
sélectives et durables, y compris la lutte anti vectorielle ;
- La détection précoce, l'endiguement et la
prévention des épidémies,
- Le renforcement des capacités locales en
matière de recherche fondamentale et appliquée et la promotion
d'évaluations régulières de la situation du paludisme dans
les pays touchés évaluations portant notamment sur les
déterminants écologiques, sociaux et économiques de la
maladie.
- La présente étude est consacrée
à la deuxième stratégie mondiale. En effet, les moustiques
imprégnés d'insecticide sont l'une des mesures préventives
qui, au cours de la dernière décennie, se sont
révélées particulièrement adaptés à
la promotion d'une approche fondée sur les soins de santé
primaire.
Les moustiquaires imprégnées d'insecticide se
sont avérées contribuer à réduire la moustique due
au paludisme d'en moyenne 18% chez le enfants en Afrique subsaharienne et
accroître la proportion de meilleurs issues de la grossesse. L'OMS
encourage l'élargissement de la distribution de moustiquaires
imprégnées d'insecticide et la Déclaration d'Abuja
signées par les dirigeants africains lors du Sommet africain
« Faire reculer le paludisme » en 2000 demandait que 60%
des enfants bénéficient de la protection d'une moustiquaire
imprégnée à l'horizon 2005.
Parmi les différentes méthodes
encouragées dans la lutte contre le paludisme, la lutte anti vectorielle
occupe une place de choix. L'utilisation de la moustiquaire
imprégnée, comme méthode complémentaire de
prévention du paludisme est préféré dans la plupart
des stratégies déjà mises en oeuvre par les programmes
nationaux de lutte contre le paludisme.
Toutefois, l'utilisation des moustiquaires
imprégnées par les populations est une pratique encore
très répandue en Afrique. Ceci se trouve confirmé dans le
Rapport mondial sur le paludisme 2008, d'après ce rapport, la proportion
des 647 millions de personnes à risque en Afrique
bénéficiant d'une Mll est passée de 3M en 2001 à
26% en 2006 et on estime qu'elle était de 39% en 2007. Il faut une
moustiquaire pour deux personnes, les enquêtés après des
ménages menées dans 19 pays africains ont abouti à des
résultats similaires : 34% des ménages en moyenne
possédaient une moustiquaire (même si l'on a constaté des
écarts importants entre les pays : en Cote d'Ivoire, 6% des
ménages possédaient une moustiquaire alors qu'ils étaient
65% au Niger.
Les enquêtés ont cependant montré que tous
ceux qui possédaient une moustiquaire ne l'utilisaient pas
forcément : seuls 23% des jeunes enfants et 2% des femmes enceintes
dormaient sous une Mll. Malgré les progrès constaté, la
couverture par les moustiquaires et les autres interventions était
nettement inférieur, conformément à a ciblée
fixée par l'Assemblée mondial de la santé.
a) Le paludisme dans les pays
industrialisé
Même si le paludisme endémique a
été éliminé aux Etats- Unis, il reste l'une des
premières maladies infectieuse dans le monde. Ainsi, chaque année
aux Etats- Unis, 1200 cas de paludisme sont rapportés en moyenne,
presque tous importés, entrainant jusqu'à 13 décès
par an. La mauvaise connaissance du paludisme et de se profils de
chimiorésistance par les cliniciens et les personnes de laboratoire
américains contribue à des retards de diagnostic et de
traitement, parfois associés à des issues fatales (22).
Au Canada, comme le nombre des voyages internationaux est
à la hausse, les cas importés de paludisme devienne plus
fréquents. En 1991, on a signalé au total 674 cas, dont 5 morts.
En Suisse, 214 cas de paludisme ont été
signalés en 2008, tous les cas diagnostiqués ont
été importés de zones endémiques (tourisme, visite
de parents et voyage d'affaires), les cas mortel sont rares grâce
à un diagnostic et à traitement précoces.
b) Le paludisme dans les pays en voie de
développement
b.1. En Amérique
Parmi les pays d'Amérique latine, le
Pérou est celui qui connaître le taux d'incidences du paludisme le
plus élevé. En 1995, en a rapporté plus de 190 000
cas au Pérou contre 165 000 pour toute l'Amérique centrale
et l'Amérique du Sud.
En 2002, le Brésil a rapporté 40% du nombre
total des cas en Amérique. Presque 99% des cas de paludisme en
registrés dans la région d'AMAZON où moins de12% de la
population Brésilienne réside. En 1992, 572.000 cas
été signalés et un pie de 610.878 en 2000, en 2003, il y a
eu encore une recrudence (379.500) à cause des mouvements de la
population.
b.2. En Asie
Le paludisme est un problème majeur de santé
publique au Pakistan, l'agriculture intensive, les réseaux d'irrigation,
la moisson sont des facteurs qui contribuent à l'augmentation de sa
prévalence. Le nombre des cas d'épisodes palustres annuels a
été estimé à 1,6 millions en 2005, le paludisme
à Falciparum a constitué 33% des cas rapportés. Dans la
même période, 46% des cas ont été notés en
province de Baluchisant avec une proportion la plus élevées du
paludisme à Falciparum (44%).
En Afghanistan, on estime que 12 millions des personnes sont
exposées au risque d'attraper le paludisme en Afghanistan, la
transmission y est saisonnière de juin à novembre, avec une
faible Falciparum était 8%. En 2002, le nombre des cas signalé
était de 626.839 contre 583.602 en 2003. Toutefois en 2004 il y a eu une
baisse des cas 282.883.
b.3. En Afrique
L'Algérie se caractérise par des foyers
autochtones de paludisme à Plasmodium vivax et du paludisme
d'importation, en provenance du Niger et du Mali, dû essentiellement
à Plasmodium Falciparum. Actuellement, seulement, seul persiste le foyer
d'IHERIR, près de Djanet, dans la Willaya d'Illizi. Les dernières
statistiques disponibles indiquent clairement qu'avec moins de 250 cas annuels,
le paludisme n'est plus aujourd'hui un problème de santé
publique, alors que de 1950 à 1961 on a compté plus de 50 0000
cas annuels.
Au Cameroun, le paludisme demeure l'endémie majeure et
la première cause de mortalité et mortalité dans les
groupes cibles les plus vulnérables (enfants de 0 à 5 ans et
femmes enceintes).
Selon le Ministère de la santé publique
Camerounaise, il représente 45 à 5% des consultations
médicales, 25% des hospitalisations, 26% des arrêts maladies, 40%
des décès chez les enfants de moins de 5 ans, 30 à 35% de
décès, 35M de la mortalité dans les formations
hospitalières et, 40% du budget annule de santé des
ménages.
Au Rwanda approximativement 90% de la population sont
exposés au risque d'attraper le paludisme. La malaria est la principale
cause de morbidité et de mortalité dans ce pays et est
responsable de 50% de motifs de consultations médicales.
En 2005, on a rapporté 991.612 de paludisme, en 2006,
la maladie était responsable de 37% des consultations externes des
patients et 41% des décès en hospitalisation, parmi lesquels 42%
des enfants de moins de 5 ans.
En République Démocratique du Congo, le
paludisme est la première cause de morbidité chez les enfants de
moins de 5 ans et les femmes enceintes. A titre indicatif, l'évaluation
de l'intervention du Fond Mondial menée en 2006 dans 15 zones de
santé du pays par l'Ecole de Santé Publique de
l'Université de Kinshasa a montré que le paludisme était
responsable de 67% de motif de consultations externes chez les enfants de moins
de 5 ans, 47% des décès survenus chez les enfants de moins de 5
ans en hospitalisation, 18% de létalité hospitalière du
paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, 54% des hospitalisation chez les
femmes enceinte.
Le paludisme est la maladie la plus répandu en
République Démocratique du Congo. Il est reconnu un
problème de Santé Publique et est placé au centre des
préoccupations de santé. En effet, cette affection sévit
dans toutes les provinces du pays.
Face à cette situation le Gouvernement de la RDC a mis
sur pied l'organisation de la lutte anti paludisme qui a évolué
d'abord comme un projet du ministère de la santé (projet de lutte
Ani Paludisme ; PLAP en sigle de 1982. En suite, elle est devenue un volet
dans le Programme Elargi de vaccination et de Lutte contre les Maladies
Transmissibles de l'Enfance (PEV/LMTE).
A partir de 1998, il a été crée un
programme National de Lutte contre le Paludisme, PNLP en sigle. C'est
l'institution qui jusqu'à ce jour a la responsabilité
d'élaborer les normes et directives de lutte comme le paludisme. Ce
Programme ayant comme objectif la réduction de la morbidité et de
la mortalité dues au paludisme utilise deux approches notamment la prise
en charge de cas et la prévention, la politique nationale de traitement
du paludisme recommande en ce qui concerne la prise en charge de cas simple la
combinaison artésunat+ amodia quine, la quinine est
réservée pour les échecs thérapeutiques au
médicament de première ligne (artésunat + amodiaquine) et
les cas graves. Quant à la dernière approche qui est la
prévention, la politique nationale recommande la lutte anti vectorielle
et le traitement préventif intermittent de la femme enceinte.
La lutte anti vectorielle consiste à l'utilisation
à large échelle de la moustiquaire et à l'assainissement
intra et péri domiciliaire. La pulvérisation domiciliaire est
prévue aussi dans le cadre de la lutte anti vectorielle et elle n'est
pas encore opérationnelle. Le problème d'accessibilité et
de disponibilité se pose pour ces intrants de lutte antipaludique
notamment la moustiquaire imprégné et la combinaison
artésunat + amodiaquine. Cette situation est à la base faible
couverture des interventions en général et celle de la
moustiquaire en particulier.
Selon le rapport de l'enquête sur l'évaluation
des indicateurs de base « FRP » de l'Ecole de Santé
Publique de l'Université de Kinshasa, (Avril 2006, 17,3 de
ménages en RDC ont acquis au moins une moustiquaire
imprégnée d'insecticide, permettant aux personnes cibles d'en
assurer l'utilisation à la hauteur de 11,5% pour les enfants de moins de
cinq ans et 9,6% pour les femmes enceintes.
Ces chiffres alarmants ne traduisent aucune avancée par
rapport à la souscription de la RDC en février 2001, à la
Déclaration d'Abuja qui recommandait que d'ici 2005, au moins 60% de
personnes à risque surtout les femmes enceintes et les enfants de moins
de 5 ans puissent bénéficier de la combinaison la plus
appropriée des mesures de protection personnelle et communautaire,
telles que les Mlle pour prévenir l'infection et la souffrance. Et
après la situation s'empire d'avantage, selon le PNLP.
Au Sud- Kivu, selon le PNLP, la province a enregistrée
3.1 millions de cas de paludisme, dont une grande majorité d'enfants
pour une population estimée à 4,4 millions d'habitants en
2010.
Les Centre de santé sensibilisent la population sur
l'entretien de la parcelle et de la maison pour limiter les foyers de
moustiques. Ils vulgarisent aussi l'utilisation de moustiquaires
imprégnées d'insecticide dont la distribution par l'Unicef a
commencé dans la province en 2005. « ces moustiquaires sont
distribuées aux femmes qui viennent aux consultations prénatales
moyennant 0,5$ par ménage. En 2010 835 Mll on été
distribuées » lit- on dans le rapport annuel du Programme
élargi de vaccination qui a couvert la compagne de distribution.
Malgré toutes les dispositions prises pour une
mobilisation sociales et un changement de comportement favorable à
l'emploie de moustiquaire imprégnée d'insecticide, le paludisme
persiste toujours à Bukavu. Ceci nous pousse à dire que la Mll
est peu utilisée à Bukavu.
C'est-à-dire que l'adoption de cet instrument comme
moyen de prévention du paludisme n'est pas encore dans les habitudes des
ménages. Elle se trouverait donc confrontée à des
barrières de divers ordres.
CHAP. II. APPROCHE
METHODOLOGIQUE
II.1. MATERIELS ET METHODES
UTILISEES
II.1.1. Type d'étude
Cette étude est de type analytique transversal, elle a
été menée dans 400 ménages des trois communes de la
ville de Bukavu. Elle a été menée pendant la
période allant du 1 au 31 juillet 2012.
II.1.2. Présentation du
milieu d'étude.
II.1.2.1.
Présentation physique
Le District sanitaire renferme toutes les communes de la
ville de Bukavu. En effet, c'est une entité administrative
décentralisée, située à l'Ets de la RDC et plus
précisément dans la province du Sud- Kivu dont elle est chef
lieu.
Le dernier découpage intervenu en février 2004,
le district sanitaire de Bukavu qui été jadis une zone de
santé urbaine de Bukavu, compte actuellement 3 zones dont la zone de
santé de Kadutu, de Bagira et d'Ibanda. Son relief est montagneux avec
une altitude de 1500m et de 2190 au sommet de Bangwe et défini par les
coordonnées géographiques 2°30 Sud et 28°50 Est. Le
district sanitaire de Bukavu a une superficie de 60,29mk2 repartie
comme suit : Bagira : 37,60km2, Kadutu :
12,59km2, Ibanda : 10,10km2. Il est limité au
Nord par le Lac Kivu, à l'Est par le district Rwandais de Ruzizi, au Sud
par la Zone de santé de Nyantende et au Sud- Est par la zone de
santé rurale de Kabare.
Le climat est humide avec une température moyenne de
15°C en saison sèche (mai à août et de 25°C en
saison de pluie (septembre à mi mai).
La végétation est la savane boisée,
l'hydrographie est faible du lac qui contient des poissons et du gaz
méthane et la rivière Ruzizi avec des barrages
hydroélectriques et en fin quelques petits cours d'eau.
La population du district de Bukavu estimée par les
différents rapports des Zones de santé du dit district à
513.300 habitants en 2007 avec une densité de 11.109
habitants/km2. Le district de Bukavu est constitué de trois
communes à savoir : Ibanda, Kadutu et Bagira.
II.1.3. Les données
sanitaires
D'après les données du bureau du district
Sanitaire de Bukavu (52), les endémies locales par
ordre d'importation décroissant se présentent de la
manière suivante :
1. Le paludisme,
2. Les infections respiratoires aigues ;
3. Les maladies diarrhéiques ;
4. La malnutrition
protéino-énergétique ;
5. Les affections ophtalmologiques ;
6. Les infections sexuellement transmissibles ;
7. Le cholera ;
8. La tuberculose ;
9. La rougeole ;
II.2.4. Répartition des
aires de santé par zone de santé : année 2012
Tableau N°1. Répartition de la population
du district sanitaire dans les différentes AS
N°
|
ZONZ DE SANTE
|
A.S
|
CATEGORIE
|
POPULATION TOTAL
|
|
I. BAGIRA- KASHA
Code : 06010101
|
BAGIRA
|
C.S
|
14322
|
BAGIRA
|
HGR
|
|
BURHIBA
|
C.S
|
12532
|
CIGURHI
|
C.S
|
6399
|
KAHERO
|
C.S
|
6428
|
LUMU
|
C.S
|
7166
|
MAKOMA
|
C.S
|
9374
|
|
|
MUSHERERE
|
C.S
|
13501
|
NYAMUHINGA
|
C.S
|
11928
|
SOUS TOTAL 1
|
8
|
|
81652
|
II.
|
IDANDA
Code : 06010202
|
CECA NGUBA
|
C.S
|
12081
|
CHAI
|
C.S
|
61671
|
CHAI
|
C.H
|
|
CIDASA
|
C.S
|
|
C.R. NGUBA
|
C.S
|
22371
|
C.R SAIO
|
C.S
|
15638
|
NYAWERA
|
C.S
|
16608
|
FARDC
|
C.H.
|
16927
|
IDANDA
|
PS
|
|
MALIKIA
|
C.S
|
3606
|
CELPA
|
C.H
|
16324
|
MAMA MWILU
|
C.S
|
|
MUHUNGU D.
|
C.S
|
28106
|
MUHUNGU E.
|
C.S
|
18355
|
PANZI
|
C.S
|
23412
|
PANZI
|
HGR
|
29693
|
III.
|
SOUS TOTAL 2
|
12
|
|
264793
|
|
KADUTU
Code : 06010303
|
BINAME
|
C.S
|
17286
|
CBACA NYAMUGO
|
C.S
|
15331
|
CECA NWEZE
|
C.S
|
16647
|
CEPAC KADUTU
|
C.S
|
17593
|
CIMPUNDA
|
C.S
|
20306
|
CIRIRI
|
C.S
|
13913
|
CIRIRI
|
C.S
|
|
FUNU
|
C.S
|
11446
|
KADUTU
|
H.G
|
|
|
|
MARIA
|
C.S
|
20030
|
H.U.B
|
H.G
|
|
NEEMA
|
C.S
|
11310
|
NYAMULAGIRA
|
C.S
|
14293
|
UZIMA
|
C.S
|
8700
|
HOPITAL PROVINCIAL
|
HGR
|
|
|
SOUS TOTAL
|
11
|
|
166855
|
|
TOTAL
|
31
|
|
513300
|
Source : Dénombrement de septembre
2010
II. 3. ECHANTILLONAGE
Etait éligibles, tous les habitants des communes de
Bukavu, chefs des ménages choisis selon la technique
d'échantillonnage qui sera explicité dans les points qui suivent.
II.3.1. Technique
d'échantillonnage
Un échantillonnage en grappes a été
utilisé. Les aires de santé constituent des grappes. Ce qui donne
un total de 31 grappes pour l'ensemble du district sanitaire de Bukavu.
Etant donné nos limites sur le plan financier, nous
avons travaille sur 11 aires de santé sur un total de 31.
Pour ce faire nous avons effectué un
échantillonnage aléatoire à plusieurs degrés. Au
premier degré, onze aires se santé ont été
tirées au hasard. Ces 11 AS de santé ont été
calculés comme suit :
- Bagira- Kasha : 8X11/31= 3 AS
- Ibanda : 12X11/31= 4 AS
- Kadutu : 11X11/31= 4 AS
Au second degré, dans chaque aire de santé
retenue, nous avons au hasard deux avenues. Une fois dans l'avenue, la
direction à prendre était au hasard par la méthode dite de
la « bouteille ». Avec la table des nombres
aléatoires, les enquêteurs tiraient une maison au sort et
commençaient l'enquête par cette maison. Ils continuaient
l'enquête par cette maison. Ils continuaient l'enquête avec la
deuxième maison la plus proche et ainsi de suite jusqu'à
atteindre le nombre de ménages requis.
II.3.2. Critère
d'clissions
Etait finalement inclus dans la présente étude,
toute personne dont l'âge n'était compris entre 18 ans à 60
ans, considéré comme chef des ménages choisis de
manière aléatoire dans la ville de Bukavu après un
consentement verbal éclairé. Ceux qui ont l'âge
inférieur à 18 ans et/ou supérieur à 60 ans
étaient également inclus pourvu qu'ils soient chefs des
ménages.
II.4. MATERIELS UTILISES
Stylos, crayons, papiers duplicateurs, latte, ordinateur (lape
top)
II.5. COLLECTE DES DONNEES
Les activités de collectes des données ont
été précédées de l'obtention d'une
autorisation officielle, ensuite des contacts ont été pris avec
les autorités politico- administratives des communes d'Ibanda, Kadutu et
Bagira ainsi que celles des Bureaux Centraux des zones de santé en vue
de leur expliquer le bien fondé de l'étude.
On a ensuite procédé au recrutement des
enquêteurs qui ont aidé à la collecte des données
suivant les critères évoqués ci- dessus. Une formation
suivie d'un pré- enquête ont ensuite été
organisées à leur intention. Après cela, les
enquêteurs et les chercheurs principaux se sont rendus dans les
différentes aires de santé pour collecter les données.
Un questionnaire standardisé et pré-
testé (voir annexe) était l'instrument de la collecte des
données. Il était composé de 26 questions
rédigées en français de type ouvert et fermé. Ces
questionnaires étaient en rapport avec les caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés, leurs connaissances,
attitudes et pratiques en matière d'usage des Mll, leurs obstacles
économiques, sociologiques et anthropologiques qui expliquent le jet ou
la non utilisation des Mll.
II.6. PARAMETRES (VARIABLES
A ETUDIER)
II.6.1. Variable
dépendante.
La variable dépendante de cette étude
est : le degré d'utilisation des Mll par la
population : l'utilisation des Mll est un événement
dichotomique, soit l'individu utilise, soit il n'utilise pas.
II.6.2. Variables
indépendantes
Les variables indépendantes retenues dans le cadre de
cette étude pour les différents modèles qui seront
ajustés sont :
- Le coût de Mll ;
- La structure par âge et par sexe ;
- Le niveau d'instruction ;
- La taille du ménage ;
- L'état civil ;
- Le niveau de connaissance sur les Mll ;
- Le nombre d'acquisition des Mll ;
- Les dimensions des Mll ;
- Les facteurs climatiques comme la chaleur.
II.7 ELEMENT D'ETUDE
Pour atteindre nos objectifs spécifiques, nous avons
procédé comme suit :
1° Pour évaluer le niveau de connaissance de nos
enquêtés sur le Mll, comme dit plus haut, nous avons dressé
un questionnaire afin d'obtenir les réponses sur les
éléments suivants :
- Avoir déjà entendu parler des Mll ;
- Avoir déjà vu au moins une fois une Mll ;
- Source d'information sur les Mll ;
- Connaissance de l'importance des Mll.
La connaissance sur les Mll sera jugée satisfaisante si
70% au moins des répondants donne de bonnes réponses aux
questionnaires. Elle sera moyennement satisfaite, si entre 50 et 69% donne de
bonnes réponses. En fin, la connaissance sera jugée faible si
moins de 50% donne de bonnes réponses.
2° Pour évaluer les pratiques de nos
enquêtés en ce qui concerne l'utilisation des Mll, nous nous
sommes basés sur les critères suivants :
- Avoir l'habitude de dormir chaque jour sous une Mll ;
- Raison de ne pas utiliser chaque la Mll quand on dort
pendant la nuit ;
- Connaissance de la durée d'imprégnation de la
Mll par leurs utilisateurs ;
- Saison climatique pendant laquelle il faut utiliser la Mll.
Les pratiques seront jugées satisfaisantes si au moins
70% des enquêtés donnent des réponses qui sont bonnes,
moyennement satisfaites si entre 50 et 69% donnent de bonnes réponses et
en fin moins de 50% donne de bonnes répondes, les pratiques seront
considérées faibles.
II.8. PLAN DE TRAITEMENT ET
D'ANALYSE DES DONNEES
Les données collectées ont été
saisies et traitées de manière informatique par le chercheur
principal avec l'appui d'un staticien à l'aide des logiciels Epi info
2002 et Excel 2003. Le masque de saisi a été
élaboré dans le logiciel Epi info 2002 qui permet une saisie
efficace des questionnaires. Toutes les productions statistiques (les
fréquences, les tableaux croisés, les moyennes, les
écarts- types, les sommes, les minima et les maxima) ont
été effectuées avec le logiciel Epi info.
II.9. DIFFICULTES
RECONTREES
- Le champ de l'étude étant vaste, nous avons eu
beaucoup de peines à nous déplacer pour atteindre les
ménages choisis dans les différentes aires de santé
concernées par notre étude.
- Difficultés en rapport avec les finances
(Consultation de l'Internet, multiplication des questionnaires, traitement des
données sur Epi info, collecte des enquêteurs,....)
En dépit des ces problèmes, nous nous sommes
forcé à achever ce travail grâce à l'intervention de
certaines personnes de bonne volonté 3.10 impact prévu
(utilisation des résultats).
Les résultats de cette étude permettrons aux
décideurs politiques et autres intervenants dans la lutte contre le
paludisme de connaitre le niveau de connaissance de la population sur les Mll
ainsi les barrières qui empêchent la population à les
utiliser régulièrement dans leurs ménages, afin qu'ils
puissent trouvent les voies et moyens pour disponibiliser d'avantage les Mll et
les rendre accessibles à la population.
CHAP III. PRENSENTATION DES
RESULTATS
III.1. CARACTERISTIQUES DES
SUJETS DE L'ETUDE
III.1.1. Répartition des
enquêtés selon le sexe
Tableau N°2. Répartition des
enquêtés selon le sexe.
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
F
|
231,8%
|
57,8%
|
57,8%
|
M
|
169
|
42,3%
|
100,0%
|
Total
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Selon ce tableau, sur un total de 400 personnes
interrogées, 231 soit 57,8% sont de sexe féminin et 169 soit
42,3% sont de sexe masculin.
III.1.2. Répartition des
enquêtés par tranche d'âge
Tableau N°3. Répartition des
enquêtés par tranche d'âge
Tranche d'âge
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
18- 24 ans
|
166
|
41,5%
|
41,5%
|
25- 34 ans
|
136
|
34,0%
|
75,5%
|
35- 44 ans
|
57
|
14,3%
|
89,8%
|
45- 54 ans
|
38
|
9,5%
|
99,3%
|
55- 60
|
3
|
0,7%
|
100,0%
|
Total
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Ce tableau présente les propositions des intervalles
d'âge des enquêtés. Ainsi donc ceux qui ont l'âge
compris entre 18 et 24 ans représentent 41,5%, ceux dont l'âge est
compris entre 25 et 34 ans 34%, entre 35 et 44 ans, 14,3%, entre 45 et 54 ans,
9,5% et entre 55 et 60 ans 0,7%.
III.1.3. Représentation suivant l'état civil
Tableau N°4. Répartition des
enquêtés leur état civil.
Etat matrimonial
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Marié (e)
|
219
|
54,8%
|
54,8%
|
Célibataire
|
156
|
39,0%
|
93,8%
|
Divorcé (e)
|
11
|
2,8%
|
96,5%
|
Veuf (ve)
|
14
|
3,5%
|
100,0%
|
Total
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
La situation de l'état civil des sujets de notre
enquête est présentée dans ce tableau. En effet, les
mariés (es) plus nombreux représentent 54,8%, ils sont suivis par
les célibataires 39,0%, les divorcés (es) 2,8% et les veufs (ves)
3,5%.
III.1.4. Répartition
selon le niveau d'instruction
Tableau N°5. Répartition des
enquêtés selon le niveau d'instruction.
Niveau d'étude
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Jamais à l'école
|
22
|
5,5%
|
5,5%
|
Primaire non achevé
|
63
|
15,8%
|
21,3%
|
Primaire achevé
|
115
|
28,8%
|
50,0%
|
Secondaire non achevé
|
138
|
34,5%
|
84,5%
|
Secondaire achevé
|
40
|
10,0%
|
94,5%
|
Supérieur non achevé
|
15
|
3,8%
|
98,3%
|
Supérieur achevé
|
7
|
1,8%
|
100,0%
|
Total
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
En égard aux résultats de ce tableau, ceux qui
n'ont jamais été à l'école représentent
5,5%, ont fait l'école primaire sans la terminer 15,8%, ceux qui ont
terminé les études primaires 28,8%, l'école secondaire non
achevé 34,5% et ceux terminer les études secondaires 10%, ont
fait les études supérieurs mais non achevé 3,8% et ceux
qui ont terminé le cycle supérieurs 1,8%.
III.4. REPARTITION SELON LA
TAILLE DE MENAGE
Tableau N°6. Répartition des
enquêtés selon la taille de ménage.
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Variance
|
1
|
17
|
7
|
7,8
|
P= 0,05 t= 2,8 S
Ce tableau présente le nombre de personnes qui vivent
dans les ménages enquêtés. La taille moyenne des
ménages enquêtés est de 7 personnes ; les nombre
minimal des personnes qui vivent dans les ménages enquêtés
est de 2 tandis que le maximum est 17. Le test de Student donna la valeur de
2,8.
III.2. PRESENTATION DES
RESULTATS DE L'ENQUETE
IV.2.1. Le niveau de
connaissance de la population sur les Mll
a) Ceux qui ont déjà entendu parler des
Mll
Tableau N°7. Les enquêtés qui ont
déjà entendu parler des Mll.
Déjà entendu parler des Mll ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Total
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Ce tableau présente l'effectif de ceux qui ont
déjà entendu parler des Mll. Tous ceux qui ont été
interrogés ont reconnu avoir au moins une fois entendus parlé des
Mll, soit 100%.
b) T Source d'information sur les Mll
Tableau N°8. Source d'information sur les Mll.
Source d'information sur les Mll
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Radios/Télévision
|
153
|
38,3%
|
38,3%
|
Ecole
|
67
|
16,8%
|
55,0%
|
Hôpital/centre de santé
|
170
|
42,5%
|
97,5%
|
A travers les amis
|
8
|
2,0%
|
99,5%
|
Eglise
|
2
|
0,5%
|
100,0%
|
Total
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
D'après ce tableau, 38,3% ont considéré
comme première source d'information sur les Mll (importance,
utilisation, acquisition, imprégnation,..) la radio ou la
télévision, l'école est citées par 16,8%,
l'hôpital ou le centre de santé 42,5%, à travers les amis
2,0% afin l'église 0,5%.
c) Ont déjà vu au moins une fois une
Mll
Tableau N°9. Ceux avouent avoir vu au moins une
fois une Mll.
Déjà vu au moins une fois une Mll
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Total
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Selon ce tableau, toutes les répondants ont
accepté avoir vu au moins une fois une Mll, soit 100%.
d) L'importance des Mll
Tableau N°10. Connaissances de la population sur
l'importance des Mll.
A quoi sert une Mll ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Prévenir la malaria
|
189
|
47,3%
|
47,3%
|
Protection contre piqures des moustiques et autres insectes
piqueurs.
|
175
|
43,8%
|
91,0%
|
Protection contre diverses maladies
|
35
|
8,8%
|
99,8%
|
Ne sait pas
|
1
|
0,3%
|
100,0%
|
Total
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Ce tableau montre les points de vue de nos répondants
en rapport avec l'importance des Mll : 47,3% ont dit que les Mll aident
à prévenir du paludisme et 43,8 ont dit que les Mll 8,8% disent
que les Mll protègent contre divers maladies et 0,3% a dit ne pas
connaitre l'utilité des Mll.
e) L'importance des Mll et niveau d'instruction des
enquêtés
Tableau N°11. Connaissances de l'importance des
Mll par rapport au niveau d'instruction
Importance Mll
Niveau d'étude
|
Prévenir la malaria
|
Protection piqures moustiquaire
|
Protection contre diverses maladies
|
Ne sait pas
|
Total
|
Jamais à l'école
|
18,2% (4)
|
72,7% (16)
|
9,1% (2)
|
0,0% (0)
|
100,0 (22)
|
Primaire non achevé
|
34,9% (22)
|
49,2% (31)
|
15,9% (10)
|
0,0% (0)
|
100,0 (63)
|
Primaire achevé
|
40,9% (47)
|
45,2% (52)
|
13% (15)
|
0,0% (0)
|
100,0 (115)
|
Secondaire non achevé
|
61,6% (85)
|
43,6 (85)
|
3,6% (5)
|
0% (0)
|
100,0 (138)
|
Secondaire achevé
|
42,5% (17)
|
52,5 (21)
|
5% (2)
|
0% (0)
|
100,0 (40)
|
Supérieur non achevé
|
66,7 (10)
|
33,3% (5)
|
0% (0)
|
0% (0)
|
100,0 (15)
|
Supérieur achevé
|
57,1% (4)
|
28,6% (2)
|
14,3% (1)
|
0% (0)
|
100,0 (7)
|
Total
|
47,3% (189)
|
43,8% (175)
|
8,8% (35)
|
0% (0)
|
100,0 (400)
|
+2= 1638.0819,dl= 18,p=0.05S
Selon ce tableau, 89,9% de ceux qui n'ont jamais
été à l'école disent les Mll protègent
contre le paludisme ou contre les piqûres des moustiques et autres
insectes nuisibles et 9,1% trouvent que les Mll protègent contre
diverses maladies. Par contre de ceux qui terminer les études primaires
ne savent pas l'importance des Mll contre 5% pour ceux qui ont terminé
les études secondaires et 14,3% ont fini les études
supérieurs.
III.2.2. Nombre des Mll dans
les ménages
Tableau N°12. Possession des Mll par les
ménages
Nombre de Mll
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Ménages ayants acquis au moins 1 Mll
|
21
|
5,3%
|
Ménages sans Mll
|
379
|
94,75%
|
Selon ce tableau, 94,7% ménages ont
acquis au moins une Mll tandis que 5,3% de ménages ne possèdent
pas de Mll.
III.2.3. Moyenne de Mll dans
les ménages
Tableau N°13. Nombre moyen des Mll présent
dans les ménages
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Variable
|
0
|
7
|
2
|
1,38
|
P= 0.05 S
Au regard de ce tableau, la moyenne des Mll qu'on trouve dans
les ménages des nos répondants est autours de 2 le minimum de 0
Mll dans les ménages et le maximum est de 7.
III.2.4. Effectif d'enfants de
moins de 5 ans dans le ménage
a) Enfants de moins de 5 ans par le ménage
Tableau N°14. Moyenne des enfants de moins de 5
ans
Nombre d'enfants de moins de 5 ans dans le ménage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
0
|
85
|
20,8%
|
20,8%
|
1
|
67
|
16,8%
|
37,5%
|
2
|
131
|
32,8%
|
70,3%
|
3
|
83
|
20,8%
|
91,0%
|
4
|
35
|
8,8%
|
99,8%
|
5
|
1
|
0,3%
|
100,0%
|
TOTAL
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
X= 1.8,0= 1,24 S
Ce tableau montre le nombre d'enfants de moins de 5 ans
présents dans les ménages varies de 0 à 5, avec une
moyenne de 1.8
b) Moyenne des enfants de 5 ans dormant sous Mll
c) Tableau N°15. Moyenne des enfants de moins de
5 ans
Nombre d'enfants de moins de 5 ans dormant sous Mll
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
0
|
108
|
27,0%
|
27,0%
|
1
|
115
|
28,8%
|
55,8%
|
2
|
138
|
34,5%
|
90,3%
|
3
|
31
|
7,8%
|
98,0%
|
4
|
8
|
2,0%
|
100,0%
|
TOTAL
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
X= 1.2,0= 1.02,t= 1,01NS
Ce tableau montre que 27% des enfants de moins de 5 ans ne
dorment pas sous une Mll contre 73% qui dorment sous une Mll. La moyenne
étant de 1.29 enfant.
III.2.5. Femmes enceintes
dormant sous Mll
a) La moyenne de femmes enceintes dans les
ménages
Tableau N°16. Moyenne des femmes enceintes
présentes dans les ménages
Nombre de femmes enceintes dans le ménage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
0
|
285
|
71,3%
|
71,3%
|
1
|
104
|
26,0%
|
97,3%
|
2
|
9
|
2,3%
|
99,5%
|
3
|
2
|
0,5%
|
100,0%
|
TOTAL
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
X= 0.32,0= 0.29,t= 0.54 NS
Ce tableau montre que 71,3%s de ménages
enquêtés ne contiennent pas de femmes enceintes et dans 28,7% des
ménages, on trouve de femmes enceintes. La moyenne étant de 0.32.
b) Les femmes enceintes dormant sous Mll
c) Tableau N°17. Moyenne des femmes enceintes
dormant sous Mll
Nombre de femmes enceintes dormant sous Mll dans le
ménage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
0
|
295
|
73,8%
|
73,8%
|
1
|
101
|
25,3%
|
99,0%
|
2
|
3
|
0,8%
|
99,8%
|
3
|
1
|
0,3%
|
100,0%
|
TOTAL
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
X=0.27, 0= 0.22, t= 0.47 NS
En rapport avec ce tableau, 73,8% des femmes enceintes ne
dorment pas sous une Mll. Avec O.27.
IV.2.6. L'acquisition et prix
des Mll
a) Connaissance d'un point de vente des
Mll
Tableau N°18. Distribution des
enquêtés selon la connaissance d'un point de vente des Mll
Connaissez- vous un point de vente de Mll ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
377
|
94,3%
|
94,3%
|
Nom
|
23
|
5,8%
|
100,0%
|
TOTAL
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard de ce tableau, la grande majorité de
répondants connaissent un lieu de vente des Mll (94,3%). C'est
uniquement 5,8% qui ne savent pas où on peut acquérir les Mll.
b) Mode d'acquisition des Mll par les ménages
Tableau N°19. Répartition des
enquêtés suivant l'acquisition des Mll par les ménages
Ou avez- vous acquis votre Mll ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Achat centre de santé
|
60
|
15,7%
|
15,7%
|
Pharmacien/Boutique/marché
|
182
|
47,8%
|
63,5%
|
Compagne de vaccination
|
41
|
10,8%
|
74,3%
|
Centre de santé et marche
|
72
|
18,9%
|
93,2%
|
Reçue gratuitement des amis
|
|
6,8%
|
100,0%
|
TOTAL
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Ce tableau montre le mode d'acquisition des Mll par la
population. L'achat dans des pharmacies, dans des boutiques ou au marché
vient en tête avec 47,8%, suivi par les centres de santé lors des
CPN et CPS avec 15,7%, d'autres ont profité de la compagne de
vaccination intégrée de 2007 (10,8%) pour recevoir les Mll. En
fin 6,8% ont acquis les Mll gratuitement par le canal de leurs connaissances ou
des amis
c) Connaissance sur le prix actuel des Mll
Tableau N°20. Répartition des
enquêtés selon la connaissance du prix actuel des Mll
Connaissez- vous le prix actuel d'une Mll
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
323
|
80,8%
|
80,8%
|
On
|
77
|
19,3%
|
100,0%
|
TOTAL
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard de ce tableau, la majorité des
répondants (80,8%) connaissent le prix actuel des Mll, par contre 19,3%
ne connaissent pas ce prix.
d) Acceptent que le prix est exorbitant
Tableau N°21. Distribution des
enquêtés suivant le niveau du prix des Mll
Trouvez- vous le prix de Mll exorbitant ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
200
|
61,7%
|
61,7%
|
Non
|
124
|
38,3
|
100,0%
|
TOTAL
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
Par rapport au prix des Mll à Bukavu, il ressort du
tableau N°21 que ce prix est exorbitant pour 61,7% des nos
répondants, par contre, 38,3% des enquêtés trouvent que ce
prix et abordable.
III.2.7. La pratique sur les
Mll
a) Ceux qui utilisent chaque jour la Mll pendant la
nuit
Tableau N°22. Distribution des
enquêtés suivant l'habitude de dormir chaque jour sous une
Mll
Couvrez- vous la Mll chaque jour quand vous dormez ?
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
190
|
47,5%
|
47,5%
|
Non
|
210
|
52,5%
|
100,0%S
|
TOTAL
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
A la lumière de ce tableau, 52,5% des sujets
possédant une Mll n'ont pas l'habitude de l'utiliser chaque jour quand
ils dorment. Par contre 47,5% l'utilisent régulièrement.
b) Utilisation de la Mll par rapport à
l'âge
Tableau N°23. Ceux qui ont l'habitude d'utiliser
la Mll par rapport à l'âge.
Age Rép
|
18- 24 ans
|
25- 34 ans
|
35- 44 ans
|
45- 54 ans
|
55- 60 ans
|
Total
|
Oui
|
40% (67)
|
35,3% (67)
|
13,3% (25)
|
9% (19)
|
1,6% (3)
|
100% (190)
|
Non
|
42,9% (90)
|
32,9% (69)
|
15,2% (32)
|
9% (190)
|
0% (0)
|
100% (210)
|
Total
|
41,5% (166)
|
34% (136)
|
14,3% (57)
|
9,5% (38)
|
0,8% (3)
|
100% (400)
|
dl= 4, +2= 1604,08, p= 00,5 S
de ce tableau, il ressort que 41,5% des sujets
interrogés ayant l'âge entre 15 ans utilisent la Mll, 34% ont
l'âge compris entre 24 et 34 ans, 14,3% ont l'âge allant de 35
à 44 ans, 9,5% entre 45 et 54 ans et 0,8% entre 55 et 60 ans.
c) Utilisation de la Mll par rapport au sexe
Tableau N°24 : Taux d'utilisation des Mlle
en fonction du sexe
Réponse
|
Oui
|
Non
|
Total
|
F
|
47,6% (110)
|
52,4% (121)
|
100% (231)
|
M
|
47,3% (80)
|
52,7% (89)
|
100% (169)
|
Total
|
47,5% (190)
|
52,5% (210)
|
100% (400)
|
+2= 0,0021, dl= 1,p= 95% NS
D'après les résultats de ce tableau, 52,4% des
sujets féminines n'utilisent pas les Mll contre 47,6% des sujets du
même sexe qui les utilisent régulièrement. En outre, 52,7%
des sujets masculins n'utilisent pas la Mll et 47,3% l'utilisent.
d) Utilisa de la Mll par rapport au niveau
d'instruction
Tableau N°25 : Taux d'utilisation des Mll en
fonction du niveau d'instruction
Utilise chaque jour la Mll niveau d'étude
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Jamais à l'école
|
45,5% (10)
|
54,5% (12)
|
100% (22)
|
Primaire non achevé
|
58,7% (37)
|
41,3% (26)
|
100% (63)
|
Primaire achevé
|
47,8% (55)
|
52,2% (60)
|
100% (115)
|
Secondaire non achevé
|
44,9% (62)
|
55,1% (76)
|
100% (138)
|
Secondaire achevé
|
42,5% (17)
|
57,5% (23)
|
100% (40)
|
Supérieur non achevé
|
26,7 (4)
|
73,3% (11)
|
100% (15)
|
Supérieur achevé
|
71,4% (5)
|
28,6% (2)
|
100% (7)
|
Total
|
47,5% (190)
|
52,5% (210)
|
100% (400)
|
dl= 6,+2= 1608,21, P= 005, S
En rapport avec les résultats de ce tableau, ceux qui
ont achevé les études supérieurs utilisent la Mll chaque
jour à 71,4%. Par contre 73,3% de ceux qui ont fait les études
supérieures non achevés, n'ont pas l'habitude d'utiliser la Mll.
e) Raison de ne pas se couvrir de Mll quand on dort
Tableau N°26 : Répartition des
enquêtés suivant la raison de ne pas se couvrir la Mll chaque jour
quand on dort
Raison de ne pas se couvrir la Mll quand vous dormez
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Chaleur
|
|
23,8%
|
23,8%
|
Allergie
|
24
|
11,4%
|
35,2%
|
Manque de courage (par négligence)
|
96
|
45,7%
|
81,0%
|
Occupe beaucoup d'espace
|
15
|
7,1%
|
88,1
|
Pas de moyen de l'acheter
|
25
|
11,9%
|
100,0%
|
Total
|
210
|
100,0%
|
100,0%
|
Il ressort de ce tableau que 45,7% de ceux qui
possèdent les Mll ne les utilisent pas chaque jour quand ils
dorment par manque de courage ou par négligence. La chaleur vient en
deuxième place, elle est mentionnée par 23,8% des
répondants. D'autres ont eu au moins une fois de l'énergie quand
ils ont utilisé les Mll (11,4%). Certains également
mentionnent qu'ils ne les utilisent pas car elles occupent trop d'espace par
rapport à leur chambre à coucher (7,1%) et 11,9% de nos
répondants ne sont pas en possession des Mll faute d'argent pour
s'en procurer.
f) Connaissance de la durée
d'imprégnation des Mll
Tableau N° 27 : Répartition des
enquêtés selon la connaissance de la durée
d'imprégnation de leurs Mll.
Connaissez- vos la durée d'imprégnation de votre
Mll
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
79
|
20,8%
|
20,8%
|
Non
|
300
|
79,2%
|
100,0%
|
Total
|
379
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard du tableau N°28, la grande majorité de
nos répondants ne connaissent pas la durée d'imprégnation
d'insecticide se trouvent dans les Mll qu'ils possèdent. Seulement 20,8%
des répondants disent connaitre cette durée contre 79,2% qui
nient cela.
g) Saison climatique la quelle on doit utiliser la
Mll
Tableau N°28 : Distribution des
enquêtés suivant la saison climatique pendant laquelle il faut
utiliser les Mll.
Saison pendant laquelle il faut utiliser la Mll
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Sèche seulement
|
90
|
22,5%
|
22,5%
|
Pluie seulement
|
79
|
19,8%
|
42,3%
|
Sèche et pluie
|
231
|
57,8%
|
100,0%
|
Total
|
400
|
100,0%
|
100,0%
|
L'analyse de ce tableau montre que 57,8% de nos
enquêtés pensent que les Mll doivent être utilisées
toutes l'année, c'est-à-dire tant en saison sèche qu'en
saison de pluie. D'autres trouvent qu'on doit utiliser les Mll uniquement
pendant la saison de pluies.
h) Connaissance de la saison pendant laquelle il faut
utiliser la Mll par rapport au niveau d'instruction.
Tableau N°29 : Saison climatique
d'utilisation des Mll par rapport au niveau d'instruction
Saison
|
Sèche seulement
|
Pluie seulement
|
Sèche et pluie
|
Total
|
Jamais à l'école
|
9,1% (2)
|
4,5% (1)
|
86,4% (19)
|
100,0% (22)
|
Primaire non achevé
|
23,8% (15)
|
23,8% (15)
|
52,4% (33)
|
100,0% (63)
|
Primaire achevé
|
22,6% (26)
|
28,7% (13)
|
48,7% (56)
|
100,0% (115)
|
Secondaire non achevé
|
23,9% (33)
|
17,4% (24)
|
58,7% (81)
|
100,0% (138)
|
Secondaire achevé
|
27,5% (11)
|
10,0% (4)
|
62,5% (25)
|
100,0% (40)
|
Supérieur non achevé
|
20,0% (3)
|
13,3% (2)
|
66,7% (10)
|
100,0% (15)
|
Supérieur achevé
|
0,0% (0)
|
0,0% (0)
|
100,0% (7)
|
100,0% (7)
|
Total
|
22,5% (90)
|
19,8% (79)
|
57,8% (231)
|
100,0% (400)
|
+2= 163.3, dl= 12, p= 0,05 S
CHAP IV. DISCUSSION DES
RESULTATS
IV.1. LES CARACTERISTIQUES
DES SUJETS DE L'ETUDE
Sur un total de 400 personnes interrogées, 57,8% sont
de sexe féminin, 42,3% sont de sexe masculin. Ceci montre que les femmes
sont les plus nombreuses que les hommes au sein de la population de notre
étude (Tableau N°3.)
La population a l'âge compris entre 25 et 44 ans
(48,3%). Ceci prouve que la moitié de nos enquêtés sont des
jeunes (Tableau N°4). En outre, ceux qui ont le niveau du secondaire sont
plus nombreux (44,5%) que les autres. Ces personnes ont un niveau
d'étude leur permanant de comprendre la nécessité
d'utiliser les Mll. Tableau N° 6.
IV.2 LE NIVEAU DE
CONNAISSANCE DE LA POPULATION SUR LES MLL.
Tout le monde a au moins une idée sur les Mll car
à 100%, les sujets enquêtés ont accepté avoir
déjà attendu parler des Mll et la majorité (91,1%)
connaît l'importance des Mll. Ils ont répondu que les Mll aident a
prévenir le paludisme (47,3%) ou protègent contre les
piqûres des moustiques et autres insectes piqueurs (43,8%). Les
principaux canaux d'informations sur les avantages et l'usage des Mll sont les
FOSA (42,5%) et le média (38,3%). Les écoles (16,8%) et les amis
(2%) sont également cités (Tableau N° 8, 9, 10 et 11).
Ces données s'apparentent à ceux trouvés
lors de l'enquête sur l'évaluation des indicateurs de base
(FRP » de l'Université de Kinshasa. Ce rapport indique que les
canaux de transmission des informations sur la Mll sont les prestataires des
soins dans les formations sanitaires (50%) et 85,8% de ménages
connaissent les avantages de la Mll (32%). Par contre, ces chiffres sont
différents de ceux trouvés en Conte d'Ivoire par le PNLP
où dans une étude, seulement 9% des enquêtés pensent
que la moustiquaire imprégnée sert à se protéger
contre le paludisme, mais ne l'utilisent pas nécessairement (49). L
niveau d'instruction des enquêtés n'influence pas la connaissance
de l'importance des Mll car beaucoup de sujets (88,9%) qui n'ont jamais
été à l'école nt donné de bonnes
réponses en ce qui concerne l'importance des Mll. C'st seulement 9,1%
qui ne savent pas l'importance des Mll. Par contre, le nombre de ceux qui ne
savent son importance est un peu élève pour ce qui ont
terminé les études primaires (13,9%) et supérieures
(14,3%). La différence est significative entre le niveau d'instruction
sur la connaissance de l'importance des Mll (P= 0,05%) (Tableau N° 12).
IV.3. LA TAILLE DES MENAGES
ET LE NOMBRE DES MLL PAR MENAGE
Le nombre de personnes qui vivent dans les ménages
enquêtés varie de 2 à 17s personnes avec une moyenne de 7
personnes. Ce chiffre se rapproche de normes de l'habitant qui prévoient
qu'un ménage comprend en moyenne entre 6 à 8 ménage
(Tableau N°12).
En outre, nombre des Mll présentes dans les
ménages varie de 1 à 7 avec une moyenne de 2 (Tableau 14), selon
nos résultats, la proportion de ménage ayant au moins une Mll est
élevée (94,7%) par rapport à ceux qui n'en
possèdent pas (5,3%). La comparaison de ces deux moyennes montre que la
taille de ménages n'est pas proportionnelle au nombre moyen des Mll
disponibles dans les ménages car une Mll doit être utilisée
par 2 personnes (11). Ce qui signifie que 1 sur 7 personnes n'utilise pas de
Mll.
En principe, selon les nombres de l'OMS, 2 Mll sont a utiliser
par 6 personnes (11). Ceci montre qu'il y a une personne par ménage qui
est privée de Mll. La proportion de ménages ayant au moins une
Mll est largement élevée par rapport aux résultats des
études similaires enregistrés ailleurs dans d'autres pays
(Tableau N°13). Par exemple, dans la zone urbaine de Brazzaville, au
Congo, 73% des ménages possédaient au moins une moustiquaire
(43) dans la zone périurbaine de Bandim en Guinée-Bissau, ce taux
est de 69%. A Douala au Cameroun, ce taux est de 48% des 420 ménages
(15). Une autre étude similaire faite à Savalou au Bénin
atteste que 41% des 181 ménages se servaient de moustiquaire.
Enfin, des taux intermédiaires de
propriété de moustiquaire ont été observé
à Boula, au Cameron, où 48P. 100 de 420 ménages
possédaient au moins une moustiquaire et dans la région de
Savalou au Bénin, où une enquêté menée
auprès de 181 ménages a indiqué que 41p. 100 se servaient
de moustiquaires. En ce qui concerne les cibles, nos recherches ont
montré que 27% des enfants de moins de 5 ans ne dorment pas sous une Mll
contre 73% qui dorment sous une Mll. En outre un enfant sur 2 en moyenne dort
sous une Mll (Tableau N°14, 15, 17 et 18). Ce résultat s'approche
de l'objectif de (couvrir 80% des moins de 5 ans d'ici 2011) dont la RDC s'est
fixés pour la lutte contre le paludisme dans le plan stratégique
2007- 2011.
Ce résultats ne sont pas les mêmes que ceux
mentionnés dans le rapport mondial sur le paludisme 2008 où on
rapporte que seuls 23% des jeunes enfants dorment sous Mll. Il en est de
même du rapport sur l'enquête FRP réalisée par
l'école de santé publique de l'Université de Kinshasa,
(Avril 2006) selon lequel seul 17,3% de ménages en RDC ont acquis au
moins une moustiquaire imprégnée d'insecticide, permettant aux
personnes cibles d'en assurer l'utilisation à la hauteur de 11,5% pour
les enfants de moins de cinq ans et 9,6% pour les femmes enceintes.
Cependant, Aikins et al. (1993), qui avaient
déjà effectué des travaux dans la région du centre
en Gambie, ont indiqué qu'il a été difficile
d'établir les habitudes de couchage des enfants. Les jeunes enfants plus
âgés dorment normalement avec un parent, autre adulte parent,
leurs frères ou soeur (ou rarement tout seuls et n'ont peut être
pas accès à une moustiquaire.
Ces résultats sont comparables à ceux
trouvés au Bénin dans le rapport préliminaire
d'évaluation du Programme National de Lutte contre le Paludisme du
Bénin, plan quinquennal 1994- 1999. En effet, dans ce rapport, on note
une faible adhésion de l'utilisation de la Mll chez le groupe à
haut risque que constituent les femmes enceintes. La preuve, c'est que sur 76
interrogées parmi elles, il n'y a que 12 soit 18% qui dorment sous
moustiquaire dont 7 seulement sont imprégnées. D'après le
rapport mondial sur le paludisme 2008, seul 2% des femmes enceintes dormaient
sous Mll en Afrique.
IV.4. L'ACQUISITION ET LE
PRIX DES MLL
La grande majorité de répondants connaissent un
lieu de vente des Mll (94,3%), c'est uniquement 5,8% qui ne savent pas
où peu acquérir les Mll (Tableau N°9). Ceci signifie que les
obstacles à leur acquisition ne sont pas dus au faite que les gens ne
savent où les acheter.
La majorité (47,8%) des sujets enquêtés
s'approvisionne en Mll au marché, à la boutique ou à la
pharmacie. Egalement dans des centres de santé (15,7%° lors des
séances de CPN et CPS (Tableau N°20). Le lieu d'approvisionnement
peut être un facteur influençant le prix élevé des
Mll, qui n'est pas par conséquent accessible à tout le monde
surtout que le prix au marché (3 à 5$) n'est pas le même
que dans les centres de santé (1.5$)
Ces résultats sont proches à ceux lors de
l'enquête FRP de l'école de santé publique de
l'Université de Kinshasa. Les utilisateurs ont acquis les Mll au centre
de lors de la CPN (36%), au centre de santé lors de la CPS (37%), par
vente du marketing social (18%) et auprès de Relais communautaires (6%),
(32). En outre dans la plupart des cas (80,8%) le prix des Mll est connu par
nos enquêtés. C'est seulement 19,3% qui ne connaissent pas ce
prix. La connaissance du prix est donc une des étapes de l'acquisition
d'un bien. Le prix est exorbitant pour la plupart des nos répondants
(61,7%) car beaucoup de gens les achètent soit dans les boutiques,
pharmacies ou au marché où elles coûtent relativement
chères. Seulement 38,3% des enquêtés trouvent que ce prix
est abordable (Tableau N°22). Le prix élevé des Mll peut
constituer un obstacle à son achat et par conséquent à son
usage.
IV.5. LES RATIQUES DES
SUJETS ENQUETES SUR LES MLL
IV.5.1. L'habitude d'utiliser
chaque jour la Mll
La proportion de ceux qui n'ont pas l'habitude de dormir sous
les Mll (32,5%) est supérieure à ceux qui en ont l'habitude
(47,5%) (Tableau N°23). Ce qui montre que cette arme n'est pas encore dans
les habitudes de la population de la ville de Bukavu.
Dans une étude effectuée en 2002- 2003 par
DOANNIO et all du PNLP en Cote d'Ivoire sur les représentations sociales
et pratiques liées à l'utilisation des moustiquaires, la
moustiquaire en général est faiblement utilisée par les
populations (25%). Toutefois, une enquête réalisée par
l'Agence danoise de développement international a
révélé un taux d'utilisation élevé (69 p.
100) dans la zone préurbaine de Bandim, en Guinée- Bissau (45).
Par rapport à l'âge, les résultats de nos recherches
montrent que les adultes utilisent moins les Mll que les jeunes. Ceci car nous
avons trouvé que 41,5% des sujets interrogés ayant l'âge
entre 15 à 24 ans utilisent la Mll, 34% ont l'âge compris entre 25
et 34 ans, 14,3% ont l'âge de 35 à 44 ans, 9,5% entre 45 et 44 ans
et 0,8 entre 45 et 54 ans. Une différence significative est
observée entre l'habitude d'utiliser la Mll et les tranches d'âges
(P= 0,05) (Tableau 24).
Ces résultats sont en désaccord avec ceux
trouvés au Cameron à Yaoundé ou un constat a
été que les taux d'utilisation est plus élevé chez
les adultes que chez les enfants.
IV.4.2. Ceux qui utilisent
chaque jour la Mll par rapport au niveau d'instruction
Il n'existe pas une relation entre le niveau d'instruction et
l'utilisation des Mll, on observe une différence significative entre
l'habitude de se couvrir chaque jour la Mll et le niveau d'étude (P=
0,05) (Tableau N°27). Dans la région du centre de la Gambie, Aikis
et al. (1993) ont constaté qu'il n'existait aucune corrélation
entre l'utilisation et l'éducation, la profession ou le revenu, à
Brazzaville, au Congo, la propriété n'était que faiblement
relative à la compréhension du français qui est
associé au statut socioéconomique.
IV.4.3. Raisons de ne pas se
couvrir de Mll quand on dort
Les raisons avancées par ceux qui ne dorment pas
régulièrement sous une Mll parmi nos enquêtés sont
(Tableau N°27) :
- Le manque de courage ou par négligence (45,7%) ;
- La chaleur (23,8%) ;
- L'allergie (11,4%) ;
- Les occupent trop d'espace par rapport à leur chambre
à coucher (7,1%) ;
- Faute d'argent pour s'en procurer (11,9%).
D'autres études ont été faites en Afrique
pour évaluer les obstacles à l'utilisation des Mll, dans les
zones rurales de Cameroun, 47% des répondants ont mentionné que
la chaleur était un inconvénient. A Likifi au Kenya, les gens
n'aiment pas utiliser une moustiquaire si elle occupe plus de 40% du volume de
la pièce.
En cotre d'Ivoire, les résultats d'une enquête
montrent que le coût d'une Mll semble être le handicap majeur
à son utilisation par les populations (49). Dans les régions
à faible utilisation, il existe une corrélation très nette
le venu et la propriété d'une moustiquaire : le coût
des moustiquaires joue contre leur utilisation. Dans toutes études qui
ont explicité les motifs de non- possession d'une Mll, le motif le plus
fréquemment avancé était la dépense : 76 p.
100 au Malawi et 58 p. 100 à Savalou, au Bénin et en Gambie (45).
A Brazzaville au Congo, Carnme et al (1992) ont constaté que dans
l'ensemble, 49p. 100 des non- utilisations ont donné la dépense
comme motif, réponse variant de 87p, 100 parmi les personnes riches.
Le manque d'argent au moment où les moustiquaires
étaient vendues est le principal obstacle à l'acquisition d'une
moustiquaire mentionné par les répondants lors de la
première distribution dans le cas du projet de Bamamoyo (1992) (36). En
RDC, plus de 80% de personnes n'utilisent pas la Mll. Elles évoquent les
raisons suivant : sensation de chaleur occasionnée par la Mll
(42%), difficultés de l'installation (17%), inadaptation de la Mll au
lit (80%), la Mll est une mauvaise chose pour la maison (8%) et aucune raison
de la non utilisation de cet outil de prévention du paludisme n'est
donné (17%).
IV.4.4. Connaissance de la
durée d'imprégnation des Mll
Au regard des résultats des nos recherches (Tableau
N° 28, la grade majorité (78,2%) de nos répondants ne
connaissent pas la durée d'imprégnation d'insecticide se trouvant
dans les Mll qu'ils possèdent. Seulement 20,8% des répondants
disent connaitre cette durée.
Comme beaucoup ne sont pas informés sur ce sujet, il y
a risque de l'imprégner à tout moment, ce qui engendre des
dépenses intitules ou de ne pas l'imprégner au moment où
l'insecticide qui y est imprégné est épuisé. Ce qui
la fait perdre ses propriétés de repousser, rendre inactifs ou de
tuer les moustiques qui viennent se poser sur elle, et donc son pouvoir de
protéger les gens contre les Mll diminue.
IV.4.5. Saison climatique
pendant laquelle on doit utiliser la Mll
L'analyse des résultats de notre étude ont
montré que 57,85% de nos enquêtés posent que les Mll
doivent être utilisées toute l'année, c'est-à-dire
tant en saison sèche qu'en saison de pluies.
D'autres trouvent que les Mll sont à utiliser
uniquement pendant la saison sèche (22,5%). Enfin 19,8% pensent qu'ont
doit utiliser les Mll uniquement pendant la saison de pluies (Tableau
N°29).
Ces résultats sont différents de ceux
enregistrés dans un assai d'efficacité mené dans l'ouest
du Kenya, où 85 P. 100 des personnes ayant des moustiquaires ont
déclaré les utiliser régulièrement, mais les
visites de nuit ont révélés un taux d'utilisation variant
de 70 à 73 p. 100 en saison sèche. Dans la même
région, l'année suivante, l'utilisation a été
vérifiée par des visites nocturnes effectuées à
l'improviste (entre 21h et 23h), chaque mois, pendant trois mois. Les
premières visites effectuées au cours des mois suivants ont
révélé des taux d'utilisation plus élevés,
variant de 86 à 98p. 100. Les chercheurs attribuent cette
amélioration à une augmentation de la densité des
moustiques et des taux de piqûres au cours de la haute saison de
transmission. Un comportement semble d'utilisation saisonnière a
été constaté sur la côte du Kenya.
CHAP. V. CONCLUSION ET
RECOMMENDANTIONS
V.1. CONCLUSION
Le présent travail a eu pour objectifs
d'évaluer le degré d'utilisation des moustiquaires
imprégnées d'insecticides et d'identifier les obstacles majeurs
de l'insuffisance de son utilisation par la population de la ville de Bukavu
afin de proposer des solutions.
Au terme de la présente évaluation de la
population de Bukavu sur les Mll n'est pas faible. Ceci parce que tous les
enquêtés (100%) affirment avoir déjà vu et attendu
au moins une fois parler des Mll. En outre, 91,1% des répondants
connaissent l'importance des Mll.
Malgré cela, la population est sous informée sur
la durée d'imprégnation de leurs Mll (79,2%) et par
conséquent beaucoup ne savent pas le rythme de traitement de leurs Mll.
Ce facteur limite l'utilisation efficace des Mll par les ménages. Les
canaux de transmission des informations sur les Mll sont les FOSA (42,5%), le
media (radio et télévision : 38,3%) et les écoles
(16,8%) et les amis (2%).
Concernant la possession des Mll dans les ménages,
94,7% ont acquis au moins une Mll. C'est ainsi que 73% des enfants de moins de
5 ans dorment sous les Mll. Toute fois, ils difficile d'apprécier les
habitudes de couchage des enfants comme la majorité dort avec leurs
parents ou leurs aînés. Par contre, le taux de femmes enceintes
utilisant une Mll est très bas (26,2%). Ce qui montre qu'il n'y a pas
grande avancée par rapport à la souscription de la RDC en
février 2001, à la Déclaration d'Abuja qui recommandait
que d'ici 2011, au moins 60% de personnes à risque, surtout les femmes
enceintes et les enfants de moins de 5 ans, puissent bénéficier
de la combinaison la plus appropriée des mesures de protection
personnelle et communautaire, telles que les Mll pour prévenir
l'infection et la souffrance.
Les propriétaires des Mll des ont acquis aux
marchés, dans des boutiques et pharmacies (47,3%) où le prix des
Mll variaient entre 3 à 5$ américains qui est jugé
exorbitant par la population (61,7%). Ce qui confirme notre hypothèse
selon laquelle le coût des Mll serait élevé.
La protection de ceux qui n'ont pas l'habitude de se coucher
sous une Mll est grande (52,2%) ce qui confirme que cette arme n'est pas encore
dans les habitudes de la population.
Les raisons avancées sont entre autre : le manque
de courage ou la négligence (45,7%), la chaleur (23,8%), avoir eu le
l'allergie au moins une fois (11,7%), la Mll occupe une grande espace par
rapport aux dimensions de la chambre (7,1%). Ce qui confirme notre
hypothèse selon laquelle les difficultés d'ordre social et
culture constitueraient un obstacle à l'utilisation des Mll.
V.2. RECOMMANDATIONS
Au terme de notre étude, et au regard des conclusions
que nous venons de tirer, nous formulons les suggestions suivantes pour
améliorer le degré d'adhésion à l'utilisation des
Mll à Bukavu :
Aux autorités du ministère de la
santé
- De considérer les Mll comme des intrants de
santé publique et d'aider à en réduire le prix en
supprimant les taxes et les droits imposés sur les moustiquaires et les
insecticides à usage sanitaire afin de les rendre disponibles à
tous ;
- Former le personnel chargé de faire la promotion des
services de Mll et de fournir ces services par le biais du système de
santé gouvernemental, des ONG ou de programmes mis sur pied par des
employeurs.
A l'endroit des zones de santé du district
sanitaire de Bukavu
- Renforcer la sensibilisation sur la promotion de
l'utilisation de la Mll ;
- Renforcer le partenariat tant public que privé dans
la distribution des Mll ;
- Mettre en place des mécanismes permettant aux
ménages à faible revenu de se procurer des Mll ;
- Intégrer les activités de Mll à
d'autres actions sanitaires telles que la gestion intégrée de
l'enfant malade et la protection de la santé de la mère de
l'enfant ;
- Impliquer d'avantage des relais communautaires dans la
promotion et la vente des Mll.
A l'endroit des intervenants dans les programmes des
Mll
- Appuyer les recherches dans le domaine de la santé
surtout en ce qui concerne la lutte contre le paludisme.
Aux futures chercheurs
- Etudier l'influence du revenu familiale des ménages
sur l'adhésion à l'utilisation des Mll à Bukavu.
A l'endroit de la population de la ville de Bukavu.
Prendre conscience des conséquences du paludisme en
utilisant la Mll pour ceux qui peuvent les acheter.
BIBLIOGRAPHIE
1. OMS: Rapport mondial sur le paludisme 2008,
Génève 2008, pp 4
2. Htt.
www.worldbank.org/ external/
defant/WDW contant server/WDSP/IB/2008/05/20/0003037/PUBLIC1.pdf
3. HWO Global Malaria, Programme: Position Statement on l'TNS
disponible
4. PNLP-RDC, Fiche techniques paludisme, version 2005
5. htt/fr.wikipedia.org/wiki/insecticide.
6. Claude Naudin et all. Larousse Médical, Pari CEDEX,
1998.
7. Encyclopedie Agora.
8. htt:/agro.qc.cat/mot.nf/dossier/paludisme
9. MINISANTE RWANDA, Manuel de formarmation pour la prise en
charge dupaludisme au Rwanda, PNLP; Kigali, Juillet 2008, pp.165.
10. OMS, Rapport Mondial sur le paludisme, 2005
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
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défini.
REMERCIEMENTS
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défini.
SIGLES ET ABREVIATIONS
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défini.
INTRODUCTION GENERALE
- 1 -
1. ETAT DE LA AUESTION ET ENONCE DU
PROBLEME
Erreur ! Signet non
défini.
2. PROBLEMATIQUE
- 1 -
2.1. QUESTION DE RECHERCHE
- 6 -
3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
- 6 -
4. BUT ET OBJECTIFS DE RECHERCHE
- 7 -
4.1. But
- 7 -
4.2. Objectif général
- 7 -
4.3. Objectifs spécifique
- 7 -
5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
- 7 -
5.1. Choix du sujet
- 7 -
5.2. Intérêt du sujet
- 8 -
6. DELIMITATION DU SUJET
- 8 -
6.1. Délimitation dans le temps
- 8 -
6.2. Délimitation dans l'espace
- 8 -
CHAP I. DEFINITION DE CONCEPTS CLE APPARENTS,
PRESENTTAION ET EXPLICATION FRD PROBLEME
- 9 -
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLE ET
APPARENTS
- 9 -
I.1.2. Présentation et explication du
problème
- 11 -
CHAP. III. APPROCHE METHODOLOGIQUE
- 18 -
II.1. MATERIELS ET METHODES
- 18 -
II.1.1. Type d'étude
- 18 -
II.1.2. Présentation du milieu
d'étude.
- 18 -
II.1.2.1. Présentation physique
- 18 -
II.1.3. Les données sanitaires
- 19 -
II.2.4. Répartition des aires de
santé par zone de santé : année 2012
- 19 -
II. 3. ECHANTILLONAGE
- 21 -
II.3.1. Technique d'échantillonnage
- 21 -
II.3.2. Critère d'clissions
- 22 -
II.4. MATERIELS UTILISES
- 22 -
II.5. COLLECTE DES DONNEES
- 22 -
III.6. PARAMETRES (VARIABLES A
ETUDIER)
- 22 -
III.6.1. Variable dépendante.
- 22 -
III.6.2. Variables indépendantes
- 23 -
II.7 ELEMENT D'ETUDE
- 23 -
III.8. PLAN DE TRAITEMENT ET D'ANALYSE DES
DONNEES
- 24 -
III.9. DIFFICULTES RECONTREES
- 24 -
CHAP III. PRENSENTATION DE RESULTATS
- 26 -
III.1. CARACTERISTIQUES DES SUJETS DE L'ETUDE
- 26 -
III.1.1. Répartition des
enquêtés selon le sexe
- 26 -
III.1.2. Répartition des
enquêtés par tranche d'âge
- 26 -
III.1.4. Répartition selon le niveau
d'instruction
- 27 -
III.4. REPARTITION SELON LA TAILLE DE MENAGE
- 28 -
III.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
- 28 -
IV.2.1. Le niveau de connaissance de la population
sur les Mll
- 28 -
III.2.2. Nombre des Mll dans les
ménages
- 32 -
III.2.3. Moyenne de Mll dans les ménages
- 32 -
III.2.4. Effectif d'enfants de moins de 5 ans dans
le ménage
- 32 -
III.2.5. Femmes enceintes dormant sous Mll
- 33 -
IV.2.6. L'acquisition et prix des Mll
- 34 -
III.2.7. La pratique sur les Mll
- 36 -
CHAP IV. DISCUSSION DES RESULTATS
- 42 -
IV.1. LES CARACTERISTIQUES DES SUJETS DE
L'ETUDE
- 42 -
IV.2 LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA POPULATION
SUR LES MLL.
- 42 -
IV.3. LA TAILLE DES MENAGES ET LE NOMBRE DES MLL
PAR MENAGE
- 43 -
IV.4. L'ACQUISITION ET LE PRIX DES MLL
- 45 -
IV.5. LES RATIQUES DES SUJETS ENQUETES SUR LES
MLL
- 45 -
IV.5.1. L'habitude d'utiliser chaque jour la
Mll
- 45 -
IV.4.2. Ceux qui utilisent chaque jour la Mll par
rapport au niveau d'instruction
- 46 -
IV.4.3. Raisons de ne pas se couvrir de Mll quand
on dort
- 46 -
IV.4.4. Connaissance de la durée
d'imprégnation des Mll
- 47 -
IV.4.5. Saison climatique pendant laquelle on doit
utiliser la Mll
- 48 -
CHAP. V. CONCLUSION ET RECOMMENDANTIONS
- 49 -
V.1. CONCLUSION
- 49 -
V.2. RECOMMANDATIONS
- 50 -
BIBLIOGRAPHIE
- 52 -
TABLE DES MATIERES
- 53 -
* 1 OMS: Rapport mondial sur le
paludisme 2008, Génève 2008, pp 4
* 2 Htt.
www.worldbank.org/ external/
defant/WDW contant server/WDSP/IB/2008/05/20/0003037/PUBLIC1.pdf
* 3 HWO Global Malaria,
Programme: Position Statement on l'TNS disponible
* 4 PNLP-RDC, Fiche techniques
paludisme, version 2005
* 5
htt/fr.wikipedia.org/wiki/insecticide.
* 6 Claude Naudin et all.
Larousse Médical, Pari CEDEX, 1998.
* 7 Encyclopedie Agora.
* 8
htt:/agro.qc.cat/mot.nf/dossier/paludisme
* 9 MINISANTE RWANDA, Manuel de
formarmation pour la prise en charge du paludisme au Rwanda, PNLP; Kigali,
Juillet 2008, pp.165.
* 10 OMS, Rapport Mondial sur
le paludisme, 2005.
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