REPUBLQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL
ISDR/BUKAVU
B.P : 2849 BUKAVU
PROBLEMATIQUE DE GESTION DES ORDURES MENAGERES DANS LE
GROUPEMENT MBINGA SUD EN TERRITOIRE DE KALEHE : CAS DU VILLAGE
MUNANIRA
Par : Chance MUHINDO KAFUNGA
Directeur :
Professeur Pascal ISUMBISHO MWAPU
Travail de fin de cycle
présenté
Co-Directeur : Antoine BISHWEKA CIMENESA en
vue de l'obtention du grade de
gradué en Développement
Rural
Bibliothécaire de 1ère
Classe.
Option : Environnement et
Développement Durable
Niveau de technicité :
A1
IN MEMORIAM
A vous mes soeurs NEEMA KAFUNGA et USHINDI KAFUNGA, Que vos
âmes reposent en paix dans les bras de notre Seigneur
Jésus-Christ.
A vous grand père et grand-mère dont la
disparition a laissé une grande blessure dans notre affection,
A tous les regrettés de notre famille proche et
lointaine, que la bonté de notre Dieu Tout-Puissant soit avec vos
âmes.
DEDICACE
A l'Eternel Dieu, Créateur et Maitre de l'invisible et
du visible qui a voulu que nous soyons dans la vie.
Nous dédions ce travail
Chance MUHINDO KAFUNGA
REMERCIEMENTS
Au terme de ce premier cycle d'études de graduat en
Environnement et Développement durable, nous tenons à exprimer
nos sincères remerciements à tous ceux qui de près ou de
loin, ont contribué à notre formation.
Nos remerciements s'adressent au Directeur Prof. Dr. Pascal
ISUMBISHO MWAPU et au Co-directeur Antoine BISHWEKA CIMENESA,
Bibliothécaire de 1ère Classe qui ont accepté
de diriger ce travail en dépit de leurs multiples occupations. Leur
souci de précision, leur rigueur scientifique et la pertinence de leurs
remarques méritent d'être loués.
Particulièrement nous tenons à témoigner
notre profonde gratitude aux parents : Prosper BAHATI KAFUNGA et Louise
MAPENZI BABONA pour avoir accepté la charge de notre formation jusqu'
à la rédaction de ce présent travail,
Nos remerciements s'adressent également à la
famille Pascal DIEKA et Noëlle KIPANDE KABAZIGA pour leur soutien moral,
matériel et financier en vue de la réalisation de ce travail.
A la famille de l'oncle paternel Mathias KAFUNGA et MAELEZO
MWA SHAMWESI,
Au Coordinateur de l'ONG APED Jules KANJIRA MATEMBERA, BARUME
MASIRIKA et Pendano KUBISIBWA, Julienne TSHIBWABWA et Stella YANDA pour leur
encadrement pendant notre stage de professionnalisation au sein de leur
organisation,
Aux familles Jop ZIRIRANE BASHONGA et Roger CIRIMULUME
CISHIBANJI pour leur assistance tant morale que matérielle,
Aux grands amis Jules MUSHEMBE et Samy NYAMUGUSHA qui nous ont
assisté moralement tout au long de ce premier cycle,
A maître Agustín CHUNGA CHAKO LUMETO pour son
assistance matérielle,
A mes frères et soeurs biologiques Merci OKONKWA
KAFUNGA, Bonheur KAFUNGA, Augustin KAFUNGA, Sifa KAFUNGA, Mwamini KAFUNGA,
Léa KAFUNGA et Riziki KAFUNGA pour avoir accepté de souffrir en
notre faveur,
A mes oncles et tentes paternels que maternels,
A nos ami(e)s, camarades et connaissances avec qui nous avons
commencé la première année de graduat à
l'ISDR/Bukavu : Gédéon NSIKU, MAMBO BAKENGA, MIRINDI MUSHI,
Christian LONGANGI BYEMBA, Rodrigue CISHAFUKA BARHERENDUBA, BILLY
MAHANO, MUDERWA CUBAKA, Benjamin MURHULA SHOZA, BARAKA MEZA, SAFARI
BAKULIKIRA,...
Que tous ceux qui n'ont pas été cités,
sachent que nous les gardons profondément dans notre coeur.
Chance MUHINDO KAFUNGA.
SIGLES ET ABREVIATIONS
$ US : Dollars américains
% : Pourcentage
ACF : Action Contre la Faim
C.C : Conditions Critiques
CAP : Connaissance, Attitude et Pratique
IOV : Indicateur Objectivement Vérifiable
LH : Logique Horizontale-
LV : Logique Verticale
MV : Moyen de Vérification
ONG : Organisation Non-Gouvernementale
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PT : Prix Total
PU : Prix Unitaire
RDC : République Démocratique du Congo
RH : Ressources Humaines
RM : Ressources Matérielles
RN : Résumé Narratif
TDR : Technicien de Développement Rural
TFC : Travail de Fin de Cycle
0.
INTRODUCTION GENERALE
0.1.
LA PROBLEMATIQUE
Dans toutes les mesures, l'homme est maître de son
destin. De son comportement, il peut se rendre heureux ou malheureux ou
même mettre fin à sa vie.
Depuis une cinquantaine d'années, l'activité
humaine entraîne des modifications à grande échelle de
l'environnement. Il y va de l'urbanisme, de l'industrialisation et de
l'agriculture moderne.
La monté puissante et rapide du volume des
déchets biodégradables qui prolifèrent dans les pays du
Tiers-Monde est l'un des problèmes de l'environnement parmi les plus
alarmants du monde actuel, citons la pollution de l'atmosphère, du sol,
de l'eau,...1(*)
Cette monté puissante est causée
également par l'accroissement de la population mondiale qui
s'élève aujourd'hui à 7millards d'individus.2(*)
La population congolaise de 1970 était de 22millions
d'habitants, elle s'élève à 68millions d'habitants en
2010. Les démographes estiment qu'elle atteindra le triple de celle de
2010 en 2030.3(*)
On le sait, si la population augmente, les déchets
augmentent également. Il en est de même des ordures
ménagères.
Ce qui est valable pour toute la RD Congo est
également valable pour le Sud-Kivu en générale et en
particulier le village de Munanira en Territoire de Kalehe.
La population du village Munanira s'élève
à 18838 âmes, soit 2354.7ménages. Ceux-ci produisent un
volume assez considérable des ordures ménagères qui sont
très mal gérées.
Elles sont jetées pêle-mêle par les
villageois : dans des parcelles, aux alentours des maisons, dans les
bananeraies, le long des chemins et des routes, dans les écoles, les
dispensaires,...
Ces ordures ménagères de tout genre
dégagent des odeurs nauséabondes et sont à la base de la
pullulation des moustiques et d'autres vecteurs des maladies : Le
choléra, la dysenterie bacillaire, l'amibiase, le paludisme,...
Cette triste situation nous pousse à nous poser un
certain nombre des questions dont les principales sont :
Ø Ne peut-on pas procéder à
l'éducation sanito-environnementale dans la localité de
Munanira ?
Ø Ne peut-on pas exiger le creusement des trous
à ordures au niveau de chaque ménage pour la réception de
ses ordures ?
Telles sont les principales questions auxquelles nous allons
tenter de répondre tout au long de nos recherches sur le terrain.
0.2. HYPOTHESE
D'après Madeline Grawtz, l`hypothèse est une
proposition des réponses aux questions soulevées par la
problématique4(*)
En ce qui nous concerne, nous avons posé deux
questions dans notre problématique. Ce qui fait que nous avons deux
hypothèses à savoir :
Ø L'éducation sanito-environnementale serait une
piste des solutions pour prévenir les conséquences
néfastes des ordures ménagères dans la
localité de Munanira.
Ø L'érection des trous à ordures
permettrait une bonne gestion des ordures ménagères dans
la localité de Munanira.
Telles sont les deux hypothèses que nous
vérifierons en les confirmant ou en les infirmant au terme de nos
investigations sur le terrain.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de notre sujet a été motivé
sur base des observations faites au terrain sur les ordures
ménagères qui causent des sérieux problèmes
liés à la sante et a l'environnement dans le village de Munanira.
Ce travail est un outil de référence, le premier dans ce village
qui parle de la gestion des ordures ménagères avec une fin de
lutter contre l'insalubrité publique dans ce village.
Au fond de ce sujet, il pourrait aider tout acteur de
développement à se pencher au problème d'assainissement
dans le milieu ;
Pour ce qui est de l'intérêt, le problème
sur le quel nous voulons proposer des pistes des solutions semble pertinent et
immédiat car Munanira connait un grand problème en
matière de l'environnement. Chose grave et étonnante, cette
situation risque de s'aggraver si la population ne se conscientisera pas et si
elle ne mettra en application l'information qu'on la dotera.
Si elle sera consciente et mettra en application
l'information, ce travail pourra l'aider à résoudre le
problème de la mauvaise gestion des ordures
ménagères.
En fin, nous voulons contribuer à l'élaboration
d'une étude à la quelle nos futures chercheurs s'inspirerons.
0.4. BUT ET OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.1.1. LE BUT
Le but de ce présent travail est de vouloir montrer
à la population de Munanira que la mauvaise gestion des ordures
ménagères provoque beaucoup de problèmes.
0.1.2. LES OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.1.2.1. Objectif Global
Contribuer à une gestion rationnelle des ordures
ménagères au village Munanira.
0.1.2.2. Objectifs spécifiques
v Evaluer le niveau des connaissances des ménages de
Mbinga-Sud sur les conséquences sanito-environnementales des ordures
ménagères,
v Proposer des pistes des solutions par l'érection des
trous à ordures dans les ménages du village Munanira.
0.5. DEFINITION DES CONCEPTS-CLES
C'est nécessaire de souligner qu'il existe une
définition unique des choses et des réalités, car elles
sont plus subjectives qu'objectives.
A cet effet, pour satisfaire par avance toute
incompréhension qui apparait brusquement à la circonstance de la
lecture du sujet développé ici, il nous est utile de
préciser les sens des certains concepts-clés
Ø Gestion : c'est une
manière d'administrer, de gérer.
Au sens communautaire, c'est une protection prenant en compte
le besoin de la population, introduire la notion de participation de
responsabilité de cette population sur une réalité telle
du milieu.5(*)
Ø Environnement : c'est
l'ensemble des éléments vivants et non vivants qui entourent un
individu et avec lesquels ils sont en interactions.6(*)
Ø La dégradation de
L'environnement : c'est le dépassement de la
capacité de charge ou d'accueil des générations ou la
capacité d'assimilation des rejets et émissions.
Ø Le développement
durable : c'est un développement qui répond aux
besoins présents sans compromettre ceux de générations
futures.7(*)
Ø Ordures
ménagères : sont les déchets de toute nature
des résidus solides ou liquides de la vie domestique.
Ø Salubrité : Ensemble de
mesures éditées par l'administration en matière
d'hygiène de personnes, animales et choses 8(*)
Ø Insalubrité : C'est
l'état de ce qui est insalubre, mal sain, nuisible à la
santé.
Ø Assainissement : C'est l'action
d'assainir, Ensemble des techniques d'évacuation et de traitement des
eaux usées et des boues résiduaires.9(*)
0.6. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Il est certain que toute étude scientifique doit
être circonscrite dans le temps et dans l'espace. Nous avons choisi de
travailler sur le village Munanira, l'un des 10 villages du groupement
Mbinga-Sud en territoire de Kalehe, province du Sud-Kivu, RD. Congo par ce que
la population de cette partie du pays est victime de multiples problèmes
liés à la santé suite à la mauvaise gestion des
ordures ménagères.
Temporellement en délimitant bien les données de
notre étude, nous avons considéré les années 2005
jusqu'à 2012. Nous pensons que cette période pourrait nous
imprégner de la réalité des ordures
ménagères à Munanira bien que les sources écrites
en cette matière soient inexistantes.
Nos investigations sur le terrain ont commencé à
partir de 2009. Ces investigations n'ont été concrètes
qu'à partir de décembre 2011 à juin 2012.
0.7. APPROCHE METHODOLOGIQUE
La méthodologie de rédaction d'un travail
scientifique requiert plusieurs préalables dont le plus important est
celui de recourir aux différents outils susceptibles de faciliter la
collecte et l'analyse des données.
0.1.3. Les méthodes :
La méthode selon le Prof KABIL Kalebo cité par
BOSCO MUCHUKIWA, est un cheminement mental de traitement des données en
vue d'atteindre un objectif10(*)
Pour réaliser ce présent travail, nous avons
fait recours à certaines méthodes qui nous ont facilité la
tâche.
0.1.3.1. La méthode
descriptive : elle nous a été utile en
décrivant le fait résultat du problème des ordures
ménagères, approfondissant la question d'une manière
cohérente et à la circonscription du milieu d'étude.
0.1.3.2. La méthode historique :
celle-ci nous a permis de savoir l'histoire, les avantages et
inconvénients des ordures ménagères depuis les
années passées.
0.1.3.3. La méthode comparative :
elle nous a été nécessaire dans la comparaison, la
distinction des faits utilisés dans l'enquête, d'expliquer les
faits des ordures ménagères. A partir de la comparaison des
données et situations, nous y avons tiré les
éléments pour l'orientation.
0.1.3.4. La méthode analytique :
elle nous a permis de décomposer les données recueillies lors de
notre enquête en vue de bien comprendre le problème lié
à la gestion des ordures ménagères.
0.1.3.5. La méthode
synthétique : celle-ci nous a permis de donner l'essentiel
de ce que nous avons récolté sur le terrain et analysé.
0.1.3.6. La méthode statique :
elle a été très utile pour nous dans la
quantification des données, leur traitement et
interprétation.11(*)
0.1.4. Les techniques :
La technique est un outil de ramassage des données.
Pour ce qui concerne notre travail, les techniques suivantes ont
été utilisées :
0.1.4.1. L'Observation : elle nous a
permis d'observer le fait sur le terrain et déterminer le
problème réel de la population.
0.1.4.2. L'échantillonnage : elle
nous a aidé à déterminer le nombre de la population
concernée par notre enquête.
0.1.4.3. L'interview libre: après
entretien avec la population de Munanira à travers une série de
questions, cette technique nous a été utile au sujet des ordures
ménagères qui causent des problèmes dangereux.
0.1.4.4. La technique documentaire :
elle nous a permis de lire et analyser certains documents que nous avons lu et
nous ont fourni des informations y relatives.
0.1.4.5. Le questionnaire :
L'échantillon tiré au sein de la population locale a
été soumis à un questionnaire en vue de vérifier la
véracité, mais aussi compléter les informations
récoltées.
Chaque individu questionné a eu à
répondre individuellement à une série de questions en
rapport avec la situation des ordures ménagères au village de
Munanira.
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
Nous pensions que la réalisation d'un travail
scientifique est un jeu du hasard mais avec la réalité sur le
terrain lors de la récolte des données et la rédaction,
nous avons trouvé que ce n'était pas facile.
Pour ce faire, nous nous sommes heurtés à
certaines difficultés pendant notre recherche :
v Difficulté de trouver les enquêtés chez
eux aux quartiers. On rencontrait sont déjà partis aux champs.
Cette difficulté, nous l'avons contourné par le fait de les
suivre dans leurs champs respectifs pour les interviewer au sujet de notre
recherche.
v L'accessibilité à la documentation
appropriée à notre sujet d'étude n'était pas
facile.
v Certains habitants nous demandaient de l'argent avant de
répondre à notre questionnaire. Cette difficulté a
été contournée en leur disant que nous sommes encore des
étudiants. ils ont été convaincus et nous ont fourni les
données.
0.9. PRESENTATION SOMMAIRE DU SUJET
L'ossature du présent travail s'articule autour de
trois chapitres précédés par une introduction et se
termine par la conclusion.
· Le premier chapitre porte sur la présentation du
village Munanira et de l'insalubrité publique, il présente le
village Munanira sous ses aspects physiques et socioculturels.
· Le deuxième est axé à l'analyse et
interprétation des données de l'enquête, celui-ci analyse
et interprète effectivement les données de l'enquête
récoltées sur le terrain.
· Le troisième et dernière consiste
à l'élaboration du projet qui sera une piste des solutions
proposée par la population aux questions de la problématique.
CHAP.I. PRESENTATION DU VILLAGE
MUNANIRA ET DE L'INSALUBRITE PUBLIQUE.
I.1. PRESENTATION DU VILLAGE MUNANIRA
I.1.1. ASPECT PHYSIQUE
I.1.1.1. LOCALISATION
Le village Munanira est l'un de 10 villages du groupement
Mbinga-sud en chefferie des BAHAVU, Territoire de Kalehe.
Le village de Munamira est compris entre 1° 45' et
2°10' de latitude sud et 28°E de longitude Est.
Il est limité au Nord par le village MUHONGOZA, au sud
par le sous-village CHIBANDA du village ISHOVU, à l'Est par le village
ISHOVU et le LAC KIVU, et à l'ouest par le village de CHIBANJA.
I.1.1.2 RELIEF ET SOL
Le relief du village Munanira est très
accidenté. Telle est la caractéristique pour les régions
du fossé tectonique de l'est de la RDC. Ce village est composé
des montagnes et colline comme : Munanira, Bishulishuli, Mabula, Sentama,
Chogero, Mushonezo, Ruharaga, Musinga, etc.
Ce village présente en partie des pentes raides. On ne
trouve des petites surfaces qu'au bord du lac dans les bas-fonds et vers le
versant ouest de ses montagnes.
Le sol de Munanira est argilo-sablonneux à Bulungu,
Chogero, Mabula, Musinga, et Bushumba. A Munanira, les montagnes sont
généralement lessivées par l'érosion.
I.1.1.3. LE CLIMAT ET VEGETATION
Le village Munanira jouit d'un climat tropical d'altitude qui
s'explique par la localisation le long des chaines des Monts Mitumba. Nous
retrouvons dans ce village, une alternance de deux saisons dont l'une pluvieuse
qui dure 8mois allant de septembre à mai et l'autre sèche qui
dure 4mois.
Les précipitations annuelles varient entre 1300
à 1600mm, les températures annuelles sont
généralement basses à cause de la forêt, moyennes
à l'est à cause du lac Kivu.
En ce qui concerne la végétation, la forêt
dense est en voie de disparition suite au phénomène de
fabrication des braises « MAKALA » d'une part, et
d'autre part par la recherche des champs de cultures vivrières et
industrielles qui semblent disparaitre à ces jours suite aux maladies de
bananiers et quinquina.
I.1.1.3. L'HYDROGRAPHIE
Les eaux du lac Kivu entourent le village Munanira à
l'est et alimentent les populations vivant au bord du lac. Le plus souvent,
l'approvisionnement en eau de tout usage est assuré par les sources, les
ruisseaux et grandes rivières dans ce village. Parmi les sources d'eau
du village Munanira, Citons : CHOGERO, KAZIRA, KALIMBI, RUVOMI, BULEGWA,
KASHONGA,... Ces sources ont l'eau de consommation. Les autres servent à
la lessive et autres services.
Le lac kivu longe les parties Sud-est du groupement Mbinga-sud
jusqu'au nord.
I.1.2. LES ASPECTS
SOCIO-CULTURELS
I.1.2.1.Organisation socio-administrative
I.1.2.1.1. Organisation sociale
Les populations du village de Munanira sont en majorité
constituées par les Bahavu à 95% tandis que les Batembo, Barega
et Bashi sont minoritaires et ne représentent que 5%.
I.1.2.1.2. Organisation administrative
a. Subdivision administrative
Le village Munanira est subdivisé en cinq
sous-villages, dont : Munanira comme sous-village, Murhambi, Musinga,
Mabula et Bulungu. Le village Munanira est dirigé à sa tête
par le chef du village appelé Notable et les
sous-villages par les chefs des sous-villages appelés les
capitas. Les sous-villages sont constitués par des
familles à leur tour dirigées par les
Bashamuka.
Le Mushamuka fait rapport au chef du sous-village ou Capita,
le capita à son tour fait rapport au Notable et le Notable fait rapport
au Mwami.
b. Organisation politico-administrative
· Organigramme
Chef du village
Les conseillers
Le secrétaire
Chef du sous-village
Le secrétaire du sous-village
Les Bashamuka
Les sujets ou la population.
· Fonctionnement
Le Notable est l'autorité qui chapeaute le village
Munanira et donne les ordres aux capitas à communiquer aux Bashamuka et
aux sujets. Le notable assure la liaison, la médiation entre le Mwami et
les capitas. Ils sont chargés de la centralisation des problèmes
de niveau opérationnel pour les expédier vers le sommet. Ils
coordonnent les activités politiques, économiques et sociales de
leurs entités.
Le notable dirige le village ou localité et
exécute les décisions du chef de groupement.
I.1.1.4. LA POPULATION
La population du village Munanira est croissante. Elle
représente une hétérogénéité
considérable. Toutefois, les BAHAVU constituent le groupe majoritaire.
Les pygmées communément
appelés « BARHWA » occupent les bordures de la
forêt, spécialement dans les coins comme : Musinga,
Bishulishuli et Mabula. D'autres groupes de Bashi, Barega et Batembo sont
à rencontrer par endroits.
Le tableau n°1 reprend la population du village
concerné pour l'exercice 2005.
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
MUNANIRA
|
2956
|
3574
|
4211
|
4626
|
15367
|
Source :
Recensement Chefferie de Buhavu, Bureau de l'Etat civil en 2005.
Commentaire : Du point de vue de la
répartition de la population par âge et par sexe, les filles sont
plus nombreuses que d'autres groupes.
Tableau n°2 : La population de Munanira pour
l'exercice 2011.
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
MUNANIRA
|
4597
|
4113
|
4776
|
5352
|
18838
|
Source : Recensement Chefferie de
Buhavu, Bureau de l'Etat civil en 2011.
Commentaire : La population de 2005
jusqu'en 2011 est caractérisée par une croissance. La population
a quitté de 15367 individus à 18838.
I.1.1.5. L'EDUCATION
Le village Munanira connait l'existence de nombreuses
écoles. Les plus reconnues sont les écoles catholiques et celles
protestantes. Les autres sont moins connues.
Parmi ces écoles, citons quelques une qui sont plus
renommées : EP RUHAGA, EP IHUSI, EP BUSHUSHU, EP MUNANIRA, Institut
RUHARAGA, Institut FURAHA, Institut UMOJA, Institut MBINGA, Institut
TUPENDANE,...
Les options trouvées sont : pédagogie
générale, commerciale et administrative et technique sociale.
Le village Munanira connait la présence d'une
institution supérieur des techniques de développement
dénommée ISTD KALEHE
I.1.1.6 LA SANTE
Le village Munanira sur le plan sanitaire connait la
présence de l'hôpital général de
référence de Kalehe, des centres de santé et des post de
santé. Le bureau central de la zone de santé de Kalehe (BCZ) se
trouve à Munanira.
I.1.1. LA RELIGION
Les différentes communautés religieuses
rencontrées dans ce milieu sont : le Catholicisme, le
Protestantisme le Brahmanisme, l'adventisme et l'Islam. La mosquée des
Musulmans se trouve également à Kalehe-Centre
La paroisse de l'Eglise de la 8e CEPAC se trouve
à Kalehe-Centre, celle de l'Eglise Catholique se trouve à
Ihusi, les Adventistes n'ont pas une place fixe, les Brahmanistes se trouvent
à Ihusi, dans le village Munanira.
I.1.1. LES LOISIRS
Les habitants de Munanira cherchent un temps de détente
après différentes activités. Pendant ce temps, ils
s'occupent de la musique, des postes radio, le théâtre, le muchuba
« zombie », le football, le jeu des cartes, ...
I.1.3 LES ASPECTS ECONOMIQUES
I.1.3.1 L'AGRICULTURE
L'agriculture reste l'activité économique dans
ce milieu. La majorité de la population est rurale. L'agriculture est la
plus importante source de revenu des paysans de Munanira et une
préoccupation familiale : paye des frais scolaire, l'habillement,
l'alimentation, la construction et les soins médicaux, l'élevage,
...
Dans ce village, on pratique la culture vivrière de
bananier, le manioc, le haricot, le maïs, le soja, l'arachide, ...
Les paysans de Munanira ne pratiquent aucune technique
d'enrichissement du sol, même de lutte contre la dégradation du
capital foncier
En plus des cultures vivrières, on rencontre dans ce
village, la culture industrielle du quinquina, caféier, ...
I.1.3.2 L'ELEVAGE
A côté de l'agriculture, le paysan de Munanira
entretien naturellement un élevage. On peut le constater dans les
sous-villages de Mabula, Musinga, Mushenyi,...
Tableau N°3. Types et effectifs de bétails
dans le village
Espèce
Localité
|
BOVIN
|
CAPRIN
|
OVIN
|
SUINE
|
MUNANIRA
|
135
|
6201
|
54
|
18
|
Source : Rapport annuel 2011, Territoire de
Kalehe
Tableau n°4. Basse-cour
Espèce
Localité
|
Lapin
|
Poule
|
Cobaye
|
Canard
|
Dindon
|
MUNANIRA
|
920
|
16286
|
26312
|
27
|
0
|
Source : Bureau d'agriculture, pêche et
élevage de Territoire, chef de cellule Mbinga-Sud
I.1.3.2. LA PECHE
La pêche au village de Munanira est insuffisante pour
couvrir tous les besoins alimentaires de la population suite à la
variation saisonnière. Nous trouvons les poissons pendant la saison de
pluie. A la saison sèche, il ya baise de production.
La capture de poisson se fait pendant la nuit. Pendant la
journée, on ne trouve absolument rien. A Munanira, il ya deux
méthodes de captures de poissons :
- La méthode ancienne : qui
englobe la pêche au filet ordinaire, à la senne, à la main
sous l'eau,...
- La méthode moderne : qui
englobe la pêche au trimaran « yorogo » et la
pêche au filet maillant « kaningini ».
N.B : les statistiques de captures ne sont connues parce
que ni le pêcheur ni le service chargé ne calcule pas la
quantité produite.
I.1.3.3. LE COMMERCE
Le village Munanira est formé sur le plan
économique de plusieurs marchés ou centres commerciaux
importants (kalehe-Ihusi, nyamukubi, kabumbiro et chigera)
Les commerçants ambulants sont les plus
opérationnels jouissant de la liaison routière Bukavu-Minova-Goma
et l'accès au trafic lacustre (boat motorisé, pirogues et
Bateaux).
Les maisons les plus importantes de commerce sont des kiosques
localisés dans divers centres d'activités. Les produits agricoles
sont transportés à Bukavu et à Goma. Le village manque les
routes de dessertes agricoles. L'artisanat est le secteur qui souffre de manque
de débouchés. La plupart des oeuvres produits par les paysans et
surtout les pygmées ne sont pas achetées par la population
locale. L'absence d'un centre permettant aux artistes d'écouler leurs
produits à juste prix fait que ces métiers soient
considérés par la population comme secondaire et même
tertiaires.
I.2. GENERALITES SUR
L'INSALUBRITE ET PRESENTATION DE L'INSALUBRITE PUBLIQUE AU VILLAGE MUNANIRA
II.2.1. GENERALITES SUR
L'INSALUBRITE
L e problème de la santé à l'échelle
mondiale résulte de la situation environnementale qui influence
considérablement l'état de santé des populations. Il est
aussi évident d'affirmer que les activités quotidiennes(le
reboisement, la libération des oxydes de carbone par les industries,...)
que pratique l'homme réagissent sur l'environnement.
Ces interactions entre l'homme et l'environnement devraient
assurer un équilibre réel : éviter les pollutions de
l'environnement ainsi que des maladies qui déciment des vies
humaines.
Les déchets générés par les
entreprises et les ménages demeurent un casse-tête départ
de leur mauvaise gestion dans les villes, les villages,
communes, groupements, chefferies, territoires, ... : Manque des
dépotoirs publics, absences des poubelles et des trous à
ordures,...
A cela s'ajoute l'absence et ou/ l'insuffisance des latrines
publiques, les systèmes des drainages inappropriés. Toutes ces
raisons ci-haut évoquées engendrent l'insalubrité
généralement dans les pays envoie de
développement(PVD).
Selon THOMPSON, (cité dans le
manuel « Santé publique et
développement », p.368), l'insalubrité est un
problème sanitaire relatif à la médecine préventive
et dont la cause principale est l'absence et l'insuffisance des mesures
d'hygiène et l'assainissement du milieu.
Eu égard à ce qui précède, il est
évident d'affirmer que les ordures de toute nature abandonnées
à la surface du sol où vivent les humains et portant risque
à la vie de ces derniers sous différents degrés sont
qualifiées de l'insalubrité.
Les objets inusités qui jonchent sur le sol en pleines
villes, cités et en pleins villages ; contribuent en grande partie
à l'insalubrité dans les espaces vitaux.
Pour accorder une valeur ajoutée aux ordures
ménagères et tout déchet polluant l'environnement, il
serait indispensable de procéder par leur gestion efficace. Ainsi,
l'insalubrité sera limitée.
I.2.2. PRESENTATION DE
L'INSALUBRITE PUBLIQUE AU VILLAGE MUNANIRA
Depuis des années, nous avons vu que la plus grande
partie du village Munanira était menacée par la mauvaise gestion
des ordures de tout genre dont les ordures ménagères
étaient à la base de l'insalubrité. Cette
insalubrité est causée par l'homme de Munanira lui-même
parce qu'il jette volontairement des ordures pêle-mêle dans les
bananerais, dans des parcelles le long des routes,...
L'environnement physique du village Munanira subit des menaces
causées par l'augmentation de la population qui va de 15367 habitants en
2005 et qui s'élève aujourd'hui à 18838. Mais aussi, la
population vient d'ailleurs s'installer au village Munanira puisque c'est dans
ce dernier où se trouve le centre du territoire de Kalehe.
Ce sont ces deux causes qui sont à la base de
l'augmentation des ordures ménagères à Munanira.
Pendant nos observations faites sur les ordures
ménagères au village Munanira, nous avons remarqué que la
population de ce dernier connaît aujourd'hui les problèmes de
maladies dues à la mauvaise gestion de ces ordures.
Il ya augmentation de cas de malaria ou paludisme, de
choléra,... dans différents coins du village : Mushenyi,
Mabula, Musinga, Munanira, Ihusi, Kalehe centre et Chogero.
Dans les cinq sous-villages de Munanira, l'insalubrité
s'observe par la présence des sachets, des déchets des cuisines,
des boites de conserve éparpillées le long des chemins et
parcelle, les excréments des animaux domestiques et autres sur lesquels
pullulent les mouches, les moustiques, les corbeaux,...
Les endroits qui sont insalubres au village Munanira
sont les allentours des maisons, les parcelles, les longs des chemins, les
écoles comme : EP RUHARAGA, EP IHUSI, EP KALEHE, EP LWEZA, EP
BUSHUSHU, dans les sous-villages Munanira et Murhambi. L'insalubrité
s'observe aussi à Mushonezo sur le site de la MONUSCO/Kalehe.
Chap. II. ANALYSE ET
I NTERPRETATION DES DONNEES DE L'ENQUETE
II.1. PRESENTATION DE
L'ENQUETE
Notre enquête a été effectuée sur
toute l'étendue du village Munanira c.à.d. dans les sous-villages
du dit village auprès d'une part de la population et d'autre part, des
autorités coutumières du village.
Cette enquête nous a permis de nous rendre compte
de la manière dont la mauvaise gestion des ordures
ménagères détruit l'environnement et nuit à la
santé humaine chaque jour.
II.2. UNIVERS DE L'ENQUETE.
Notre enquête a été consacrée
exclusivement à la problématique de gestion des ordures
ménagères dans le groupement Mbinga-sud en territoire de
Kalehe : cas du village Munanira. C'est ce village qui connait la
dégradation de l'Environnement par la mauvaise gestion des
ordures.
II.3. OBJECTIFS DE L'ENQUETE.
- Récolter les informations relatives à la
problématique de gestion des ordures
ménagères ;
- Lutter contre les causes et conséquences des
ordures ménagères ;
- Montrer à la population de Munanira
l'intérêt de conserver durablement la nature ;
- Sensibiliser la population de Munanira sur la
manière d'utiliser les ordures ménagères dans les champs
pour accroître la production agricole.
II.4.LES OUTILS DE
L'ENQUETE.
II.4.1.L'interview.
Cette technique nous a permis de mener des discussions
et des échanges avec nos enquêtés pendant
l'enquête.
Les questions posées à nos
enquêtés ont été d'une manière orale
pour ceux -là qui ne savent ni lire ni écrire et nous
écrivions nous même les réponses qu'ils
répondaient. C'est -à-dire pour eux nous avions
utilisé la technique du questionnaire et celle de l'interview en
même temps. Nos enquêtés savent lire et écrivaient
eux-mêmes leurs réponses et n'ont pas hésité de nous
dire que le thème que nous abordons est très intéressant
et attire l'attention de tous en terme de protection de la nature.
II.4.2. Le questionnaire
Un questionnaire préalablement établi a
été soumis à nos enquêtés et plus
précisément à nos enquêtés
autorités coutumières du village de la Munanira .
Ce questionnaire comprend 19 questions qui couvrent tous
les aspects relatifs à la problématique de gestion des ordures
ménagères
II.4.3.L'échantillonnage.
Après élaboration du questionnaire
d'enquête, nous avons approché la population de Munanira pour
recueillir les données . Pendant l'enquête il nous a
été difficile d'atteindre tous les habitants de ce
village , raison pour la quelle nous avons pris un échantillon
représentatif de 57 individus répartis en deux groupes :
50 individus membres de la population et 7 autorités
coutumières du village de Munanira
II.2.ANALYSE ET INTERPRETATION
DES DONNEES DE L'ENQUETE.
II.2.1. Questionnaire
adressé à la population de Munanira.
Question N° 1 : Disposez-vous d'un trou
à ordures ?
Tableau 1 : Disposition d'un trou à
ordures.
Réponse données
|
Effectifs
|
%
|
oui
|
12
|
24
|
Nom
|
38
|
76
|
Total
|
50
|
100%
|
Ce tableau indique que 12 sur 50 enquêtés ,
soit 24% des effectifs disposent des trous à ordures contre 38
sur 50 enquêtés , soit 76% des effectifs qui n'en disposent
pas.
Question° 2 : Si oui, Quand il est rempli,
comment gérez-vous les ordures qu'il contient ?
Tableau 2 : Gestion des ordures.
Réponse donnés
|
Effectifs
|
%
|
Jetées aux champs
Jetées dans la bananerais
Jetées le long des chemins
|
3
6
3
|
25
50
25
|
Total
|
12
|
100%
|
Ce tableau étale
les résultats dans l'ordre croissant :
- 3 Sur 12 enquêtés, soit 25 % des effectifs
jettent les ordures dans leurs champs.
- Les mêmes proportions les jettent le long des
chemins.
- 6 sur 12 enquêtés, soit 50% des effectifs les
jettent dans leurs bananeraies.
Question n° 3 : si non, que faites-vous de
vos déchets ménagers?
Tableau 3 : la destination des déchets
ménagers.
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
-Nous les jetons au champ.
-Nous les jetons dans les bananeraies.
-Nous les jetons le long des chemins.
|
14
18
6
|
37
47
16
|
Total
|
38
|
100
|
Au vu de ce tableau, nous remarquons les résultats
suivants dans l'ordre décroissant :
· 18 sur 38 enquêtés, soit 47% des effectifs
jettent leurs déchets ménagers dans leurs bananeraies.
· 14 sur 38 enquêtés, soit 37% des effectifs
jettent leurs déchets ménagers au champ.
· 6 sur 38 enquêtés, soit 16% des effectifs
jettent leurs ordures le long des chemins.
Question n°4 : Disposez-vous d'un
dépotoir au niveau du village ?
Tableau 4 : Disposition d'un dépotoir au
niveau du village.
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
0
|
00
|
Non
|
50
|
100
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau montre que 50 sur 50 enquêtés, soit
100% des effectifs confirment l'inexistence d'un dépotoir au niveau de
tout le village.
Question N°5 : Si non, où jetez-vous
les ordures en provenance de vos familles respectives ?
Tableau 5 : Ils jettent les ordures où
en provenance de leurs familles respectives.
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
Dans nos parcelles et champs
Dans nos bananeraies
Le long des chemins
|
12
30
8
|
24
60
16
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau ci-dessus nous montre les résultats
suivants dans l'ordre croisant :
· 8 sur 50 enquêtés, soit 16% des
effectifs jettent leurs ordures en provenance de leurs familles
respectives le long des chemins,
· 12 sur 50 enquêtés, soit 24% des
effectifs jettent leurs ordures dans leurs parcelles et champs
· 30 sur 50 enquêtés, soit 60% des
effectifs jettent leurs ordures dans leurs bananeraies.
Question n°6 : Quelles sont les causes de
la mauvaise gestion des ordures ménagères dans notre
village ?
Tableau 6. Les causes de la mauvaise gestion des
ordures ménagères.
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
Manque d'un service chargé de la sensibilisation en
matière de gestion des ordures
Non implication d'un service étatique chargé de
l'assainissement
Absence des trous à ordures et dépotoirs dans
le milieu
|
8
19
23
|
16
38
46
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau affiche les résultats ci-après
dans l'ordre décroissant :
v 23 sur 50 enquêtés ,soit 46% des effectifs
montrent que l'absence des trous à ordures et des dépotoirs
dans ce milieu est la cause principale de mauvaise gestion des ordures
ménagères à Munanira,
v 19 sur 50 enquêtés ,soit 38% des effectifs
estiment que la mauvaise gestion des ordures ménagères
serait due à la non implication d'un service étatique
chargé de l'assainissement, par contre 8 sur 50%
enquêtés , soit 16% des effectifs estiment que le manque
d'un service chargé de sensibilisation en matière de gestion
des ordures est l'une des causes de la mauvaise gestion des ordures
ménagères à Munanira.
Question N° 7. Comment les
combattez-vous ?
Tableau N°7 .Manière de combattre les
causes.
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
Nous observons le gouvernement seulement,
Nous ne faisons rien
Nous nous débrouillons pour gérer nos
ordures.
|
16
22
12
|
32
44
24
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau étale les résultats ci-après
dans l'ordre croissant :
· 12 sur 50 enquêtés, soit 24% des effectifs
se débrouillent pour gérer leurs ordures,
· 16 sur 50 enquêtés, soit 32% des effectifs
ne font qu'observer le gouvernement congolais pour voir comment il va
intervenir,
· 22 sur 50 enquêtés, soit 44% des effectifs
ne font rien pour combattre les causes de la mauvaise gestion des ordures
ménagères.
Question n°8. Quelles sont les
conséquences de la mauvaise gestion des ordures ménagères
dans votre village ?
Tableau 8. Les conséquences de la mauvaise
gestion des ordures ménagères.
Réponses
données
|
Effectifs
|
%
|
Présence des maladies de mains sales et des
moustiques
|
22
|
44
|
Mort d'hommes
|
2
|
4
|
Insalubrité au village
|
11
|
22
|
Pollution de l'air, nuisances visuelles et olfactives
|
15
|
30
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau nous fait remarquer les résultats
ci-après dans l'ordre décroissant :
ü 22 sur 50 enquêtés, soit 44% des effectifs
montrent que la présence des maladies de mains sales et des moustiques
est la principale conséquence de la mauvaise gestion des ordures
ménagères,
ü 15 sur 50 enquêtés, soit 30% des
effectifs trouvent que la pollution de l'air est l'une des causes,
ü 11 sur 50 enquêtés, soit 22% des effectifs
prouvent que l'insalubrité au village Munanira est la conséquence
de la mauvaise gestion des ordures ménagères,
ü 2 sur 50 enquêtés, soit 4% des effectifs
disent que la mort d'hommes est la conséquence de la mauvaise gestion
des ordures ménagères.
Question n°9 : Comment les
combattez-vous ?
Tableau 9. Manière de combattre les
conséquences :
Réponses
données
|
Effectifs
|
%
|
Par l'assainissement de la parcelle
|
13
|
26
|
Nous allons à l'hôpital
|
21
|
42
|
Nous ne faisons rien
|
16
|
32
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau montre les résultats ci- dessous dans
l'ordre croissant :
§ 13 sur 50 enquêtés, soit 26% des effectifs
disent qu'ils combattent les conséquences de la mauvaise gestion des
ordures ménagères par l'assainissement de leurs parcelles,
§ 16 sur 50 enquêtés, soit 32% des effectifs
ne font rien pour combattre les conséquences de la mauvaise gestion des
ordures ménagères,
§ 21 sur 50 enquêtés, soit 42% des
effectifs combattent les conséquences de la mauvaise gestion des ordures
ménagères en allant à l'hôpital.
Question n°10 : Quelles difficultés
rencontrez-vous en matière des ordures ménagères au niveau
de votre famille, votre village ?
Tableau 10 : Difficultés
rencontrées en matière des ordures
ménagères :
Réponses
données
|
Effectifs
|
%
|
Les animateurs d'hygiène et assainissement n'existent
pas
|
7
|
14
|
Absence d'une brigade environnementale
|
2
|
4
|
Manque des trous à ordures
|
24
|
48
|
Amende des agents de l'Etat
|
17
|
34
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau fait ressortir les résultats suivants dans
l'ordre décroissant :
· 24 sur 50 enquêtés, soit 48% des effectifs
affirment que le manque des trous à ordures dans les familles
respectives et au niveau de leur village est la première
difficulté rencontrée en matière des ordures
ménagères,
· 17 sur 50 enquêtés, soit 34% des effectifs
prouvent que les amendes agents de l'Etat est l'une des difficultés
rencontrées en matière des ordures ménagères,
· 7 sur 50 enquêtés, soit 14% des effectifs
trouvent comme difficulté rencontrée en matière des
ordures ménagères l'inexistence des animateurs d'hygiène
et assainissement au niveau du village Munanira.
· 2 sur 50 enquêtés, soit 4% des effectifs
disent que l'absence d'une brigade environnementale au niveau de tout le
village est une difficulté rencontrée à Munanira.
Question n°11 : Comment contournez-vous ces
difficultés ?
Tableau 11 : Manière de contourner ces
difficultés :
Réponses
données
|
Effectifs
|
%
|
Nous gérons nos ordures à notre
manière
|
50
|
100
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau ci-dessus indique que 50 sur 50
enquêtés, soit 100% des effectifs soutiennent qu'ils gèrent
leurs immondices à leur manière.
Question n°12 : Ne peut-on pas recourir
à l'éducation sanito-environnementale au village
Munanira ?
Tableau 12. Pouvoir de recourir à
l'éducation sanito-environnementale au village
Munanira :
Réponses
données
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
50
|
100
|
Non
|
0
|
00
|
Total
|
50
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 50 sur 50 enquêtés,
soit 100% des effectifs montrent qu'ils peuvent procéder à
l'éducation sanito-environnementale au village Munanira pour
éviter la mauvaise gestion des ordures. Les réponses à
cette question vérifient positivement notre première
hypothèse.
Question n°13 : Quelles sont vos
perspectives d'avenir ?
Tableau 13. Les perspectives d'avenir de la population
de Munanira :
Réponses
données
|
Effectifs
|
%
|
Voir comment s'unir pour lutter contre l'insalubrité
|
10
|
20
|
Demander au chef de village de créer les
dépotoirs publics
|
9
|
18
|
Créer chacun un trou à ordures dans sa
parcelle
|
31
|
62
|
Total
|
50
|
100
|
En regard de ce tableau, nous constatons les résultats
suivant dans l'ordre croissant :
v 9 sur 50 enquêtés, soit 18% des effectifs
montrent que leur perspective d'avenir est de demander au chef de village de
créer des dépotoirs publics au niveau de tout le village,
v 10 sur 50 enquêtés, soit 20% des effectifs
disent que leur perspective d'avenir est de voir comment s'unir pour lutter
contre l'insalubrité à Munanira,
v 31 sur 50 enquêtés, soit 62% des effectifs
montrent que leur perspective d'avenir est de créer chacun un trou
à ordures dans sa parcelle pour lutter contre l'insalubrité.
II.2.2. Questionnaire
adressé aux autorités coutumières de Munanira
Question n°14 : Pourquoi y-a-il mauvaise
gestion des ordures ménagères dans votre
village ?
Tableau 14 : Causes de la mauvaise gestion des
ordures ménagères
Réponses
données
|
Effectifs
|
%
|
Puisqu'il n'y a pas un service de l'environnement
chargé de la gestion des déchets
|
2
|
28.5
|
Puisque la population n'est pas sensibilisée en
matière de gestion des ordures
|
2
|
28.5
|
Puisqu'il y a absence des trous à ordures au village de
Munanira
|
3
|
43
|
Total
|
7
|
100
|
Au vu de ce tableau, nous constatons les résultats
suivants dans l'ordre décroissant :
Ø 3 sur 7 enquêtés, soit 43% des effectifs
prouvent qu'il y a mauvaise gestion des ordures ménagères au
village Munanira car il y a absence des trous à ordures dans ce
village,
Ø 2 sur 7 enquêtés, soit 28.5% des
effectifs justifient la mauvaise gestion des ordures ménagères
par l'absence d'un service de l'environnement chargé de la gestion des
déchets au niveau de tout le village,
Ø Les mêmes proportions la justifient par le fait
que la population n'est pas sensibilisée en matière de
gestion.
Question n°15 : Comment combattez-vous cette
mauvaise gestion ?
Tableau 15. Manière de combattre la mauvaise
gestion :
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
En creusant des trous à ordures dans lesquels on jette
les ordures pour les bruler plus tard
|
1
|
14
|
Nous ne faisons rien
|
6
|
86
|
Total
|
7
|
100
|
Ce tableau ci-dessus présente les résultats
suivants sous l'ordre croissant :
· 1 sur 7 enquêtés, soit 14% des effectifs
dit qu'ils combattent la mauvaise gestion des ordures ménagères
en creusant des trous à ordures dans lesquels on jette les ordures pour
les bruler plus tard,
· 6 sur 7 enquêtés, soit 86% des effectifs
montrent qu'ils ne font rien pour lutter contre cette mauvaise gestion.
Tableau 16. Quelles difficultés
rencontrez-vous dans la gestion des ordures
ménagères ?
Tableau n°16.difficultés
rencontrées :
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
Les agents de l'Etat ne font que rançonner la
population alors qu'ils ne font rien en matière de gestion des
ordures
|
2
|
28.5
|
Manque des trous à ordures et dépotoirs
|
3
|
43
|
Pas des sensibilisateurs
|
2
|
28.5
|
Total
|
7
|
100
|
Ce tableau ci-haut étale les résultats suivants
sous l'ordre décroissant :
§ 3 sur 7 enquêtés, soit 43% des effectifs
trouvent comme difficultés le manque des trous à ordures au
village Munanira,
§ 2 sur 7 enquêtés, soit 28.5% des effectifs
disent que les agents de l'Etat rançonnent la population alors qu'ils ne
font rien en matière de gestion des ordures,
§ Les mêmes proportions prouvent que l'absence des
sensibilisateurs en matière de gestion des ordures est une
difficulté rencontrée au niveau de tout le village.
Question n°17 : Y a-t-il des trous à
ordures et des dépotoirs publics dans votre village ?
Tableau 17. Disposition des trous à ordures et
des dépotoirs publics.
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
1
|
14
|
Non
|
6
|
86
|
Total
|
7
|
100
|
Ce tableau étale les résultats suivants sous
l'ordre croissant :
v 1 sur 7 enquêtés, soit 14% des effectifs montre
qu'il y a des trous à ordures au village de Munanira,
v 6 sur 7 enquêtés, soit 86% des effectifs
montrent qu'il n'y a pas des trous à ordures et dépotoirs publics
à Munanira.
Question n°18 : Si oui, vous êtes
content de la manière dont ils sont
gérés ?
Tableau n°18 : Etre content de la
manière dont ils sont gérés :
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
Non
|
1
|
100
|
Total
|
1
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 1 sur 1 enquêté,
soit 100% des effectifs affirme qu'il n'est pas content de la manière
dont les trous à ordures sont gérés à Munanira.
Question n°19 : Si non,
pourquoi ?
Tableau 19. Le pourquoi de ne pas être content
de la manière dont ils sont gérés :
Réponses données
|
Effectifs/fréquences
|
%
|
L'Etat n'a pas prévu l'endroit où on peut
installer le dépotoir
|
3
|
50
|
La population n'est pas sensibilisée
|
2
|
33
|
Absence des leaders
|
1
|
17
|
Total
|
6
|
100
|
Ce tableau présente les résultats sous l'ordre
croissant comme suit :
ü 1 sur 6 enquêtés, soit 17% des effectifs
dit qu'il n'y a pas des dépotoirs publics au village Munanira puisqu'il
y a absence des leaders pouvant amener l'initiative,
ü 2 sur 6 enquêtés, soit 33% des effectifs
justifient l'absence des trous à ordures et dépotoirs publics par
le fait que la population n'est pas sensibilisée en la
matière,
ü 3 sur 6 enquêtés, soit 50% des effectifs
justifient cette absence par le fait que l'Etat n'a pas prévu l'endroit
où l'on peut installer le dépotoir public au village
Munanira.
Question n°20 : Ne peut-on pas exiger le
creusement d'un trou à ordures au niveau de chaque
ménage ?
Tableau n°20 : Exigence du creusement d'un
trou à ordures au niveau de chaque ménage :
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
7
|
100
|
Non
|
0
|
00
|
Total
|
7
|
100
|
Ce tableau montre que 7sur 7 enquêtés, soit 100%
des effectifs affirment qu'ils exigent le creusement d'un trou à ordures
au niveau de chaque ménage pour une bonne gestion des ordures. Les
réponses à cette question vérifient positivement notre
deuxième et dernière hypothèse.
Question n°21 : Quelles sont vos
perspectives d'avenir ?
Tableau n°21 : Les perspectives d'avenir des
autorités coutumières de Munanira :
Réponses données
|
Effectifs
|
%
|
Créer des brigades chargées de la
sensibilisation au village Munanira
|
2
|
29
|
S'organiser en groupe pour créer des trous à
ordures
|
5
|
71
|
Total
|
7
|
100
|
Ce tableau étale les données suivantes sous
l'ordre décroissant :
Ø 5 sur 7 enquêtés, soit 71% des effectifs
pensent dans l'avenir s'organiser en groupe pour créer des trous
à ordures au niveau du village,
Ø 2 sur 7 enquêtés, soit 29% des effectifs
disent qu'ils vont créer des brigades chargées de la
sensibilisation au niveau de tout le village
CONCLUSION PARTIELLE
Nous voici à la fin de notre deuxième chapitre
ayant trait à l'enquête. Il s'agit d'une enquête au cours
de laquelle nous avions vérifié nos deux hypothèses de
départ.
Ainsi, les réponses à la question n°12 ont
confirmé notre première hypothèse :
50 sur 50 enquêtés, soit 100% des effectifs
prônent le recours à l'éducation sanito-environnementale
dans la localité de Munanira en vue d'éviter la mauvaise gestion
des ordures.
Quant à notre deuxième et dernière
hypothèse, elle a été vérifiée par les
réponses à la question n°20 :
7 sur 7 enquêtés, soit 100% des effectifs
affirment qu'ils exigent le creusement d'un trou à ordure au niveau de
chaque ménage à Munanira pour une bonne gestion des ordures.
Comme on peut facilement le remarquer, les habitants du
village Munanira comptent beaucoup sur l'éducation
sanito-environnementale pour bien gérer leur déchets
ménagers. Cette éducation sanito-environnementale fera l'objet de
notre troisième chapitre et dernier que vous lirez dans les pages qui
suivent.
Il y sera donc question d'un projet d'éducation
sanito-environnementale au bénéfice de la population du village
Munanira.
CHAP.III. PROJET D'EDUCATION
SANITO-ENVIRONNEMENTALE AU BENEFICE DE LA POPULATION DU VILLAGE MUNANIRA
SECTION I. PRESENTATION DU
PROJET
I.1. Identification du Projet
Celui -ci est un projet d'éducation
sanito-environnementale à large échelle d'information
générale en vue d'action concrète. De moindre coût,
ce projet apparait réalisable touchant la majorité de la
population concernée et celles des villages environnant.
I.2. Localisation du projet
Notre projet sera opérationnel dans le territoire de
Kalehe, au groupement Mbinga-Sud et plus précisément au village
Munanira où le bureau du projet sera installé.
I.3. Durée du projet
Nous tenons beaucoup au respect du timing pour la
réussite de ce projet. C'est ainsi que notre projet aura une
durée de 2ans renouvelables, soit 24mois. Cette durée va du
1er janvier 2013 au 31décembre 2014.
I.4. Justification du projet
L'environnement se détériore à grande
vitesse dans notre milieu d'étude ; avec lui, la santé des
populations. Les causes de cette détérioration sont multiples,
entre autres : l'ignorance de la population en matière de
protection et de régénération de l'environnement, la
promotion de la santé communautaire, la destruction abusive des essences
importantes et des couches végétales.
Ainsi, pour amener la population de ce milieu à
protéger l'environnement et à promouvoir sa santé, il faut
procéder à l'éducation sanito-environnementale
jugée susceptible de toucher le plus grand nombre possible de la
population active.
I.5. Bénéficiaires du projet
Les bénéficiaires directes de ce projet sont les
habitants du village Munanira, à coté desquels se trouvent des
bénéficiaires indirectes qui sont les habitants des villages
voisins qui suivront l'information au travers les bénéficiaires
directes de ce projet.
I.6. Les acteurs du projet
Les acteurs principaux dans la réalisation de notre
projet sont :
Ø La population
Ø Les autorités locales
Ø Le concepteur du projet
Ø Les écoles du dit village.
I.7. Objectifs du projet
I.7.1. Objectif global
Susciter la participation des tous les acteurs du projet aux
actions de régénérer l'environnement et promouvoir la
santé communautaire dans le milieu.
I.7.2. Objectifs spécifiques
· Sensibiliser les bénéficiaires sur
l'importance de la protection de l'environnement et de la santé,
· Outiller la population en matière de protection
de l'environnement par des techniques et pratiques appropriées,
· Susciter cet esprit d'éducation dans les plus
jeunes à savoir : les élèves, les écoliers
dans l'optique de les pérenniser.
I.8. But du projet
Promouvoir à large échelle l'éducation
sanito-environnementale dans le milieu d'étude.
I.9. Nature du projet
Ce projet est de nature social et développement durable
parce qu'il vise à améliorer les conditions communautaires,
environnementales et sanitaires des générations présentes
et futures.
I.10. Cadre juridique du projet
Ce projet est du type participatif d'autant plus que, ses
actions nécessitent l'engagement et la participation des
bénéficiaires.
I.11. Stratégies globales du projet
Le présent projet privilégie les approches
formatives, informatives et participatives. Les bénéficiaires
recevront des informations utiles sur les pratiques de promotion de la
santé communautaire et de l'environnement à l'aide des supports
pédagogiques illustrés.
SECTION II. PERTINENCE ET
FAISABILITE DU PROJET
II.1. PERTINENCE
La pertinence de ce projet se fonde sur son importance au
problème posé avec acuité à savoir : la
pullulation des moustiques et divers vecteurs des maladies.
II.2. LA FAISABILITE DU
PROJET
La faisabilité de ce projet ressort de son
endogéneité et son coût financier réduit.
II.3. EFFETS ATTENDUS DU
PROJET
Au moins 180 personnes sensibilisées et formées
chaque trimestre,
Le milieu devient assaini
Les bénéficiaires formés et
informés s'approprient les actions d'assainissement.
SECTION.III. ORGANISATION DU
PROJET
Assemblée Générale
Un organigramme à une représentation
schématique des services ou postes d'une organisation comme c'est le cas
ci-dessous concernant notre projet.
Comité de gestion
Coordination
Animateurs
Formateur
Secrétariat
Comptabilité
Caisse
Population
Huissier
Sentinelle
III.2.OPERATIONALISATION
DU PROJET
III.2.1. Les phases du projet
Notre projet comprend les phases ci-après :
1. Sensibilisation, conscientisation et animation
2. Recherche de financement
3. Location du bâtiment et équipement
4. Recrutement du personnel
5. Formation des formateurs
6. Formation des villageois
7. Suivi
8. Evaluation
II.2.2. Planification des extrants
Extrant.1 : Sensibilisation,
conscientisation et animation
Objectif : Adhésion des membres
au projet
Cible : La population de Munanira
Durée : 24 mois
Echéance : du 1er
janvier 2013 au 31 décembre 2014.
Responsable : Coordinateur
Réalisation : Les animateurs
Evaluation : Les membres du
comité de gestion
Moyens de vérification : Rapport
des animateurs sur les séances d'animation et sensibilisation.
Conditions critiques :
· Que les animateurs soient compétents,
· Que la population participe aux différentes
réunions.
Extrant.2 : Recherche de financement
Objectif : soumettre le projet et
plaidoyer en vue de financement
Cible : donateurs potentiels
Durée : 3mois
Echéance : du 1er
janvier au 31 mars 2013.
Responsable : Coordinateur
Réalisation : Coordinateur et
quelques leaders locaux
Evaluation : Coordinateur et quelques
leaders locaux
Moyens de vérification :
- souscriptions diverses,
- Réponses des correspondances
Conditions critiques :
- que les responsables identifiés se rendent
disponibles et engagés pour la cause.
- Que la population soit intéressée.
ACTIVITES ET SOUS ACTIVITES
· Négocier avec le responsable du PNUD et ACF
· Libérer les fonds pour le compte de ce projet
· Collaborer directement avec les responsables du PNUD et
ACF
Conditions critiques : que les bailleurs
libèrent les fonds à temps convenu.
Extrant.3 : Location et
équipement du bâtiment
Objectif : Avoir un bâtiment
loué et l'équiper en vue du travail prévu.
Cible : Bailleur pour le bâtiment,
les artisans locaux pour les meubles et les commerçants divers pour les
matériels de bureaux.
Durée : 24 mois
Echéance : Janvier 2013 à
décembre 2014.
Responsable : Coordinateur
Réalisation : Les travailleurs
ponctuels.
Evaluation : Coordinateur
Moyens de vérification :
Installation ou équipement du bâtiment
Conditions critiques :
- Que le bâtiment soit réellement loué.
- Que les matériels soient achetés.
- Que les échéances soient respectées
Extrant.4 : Recrutement du personnel
Objectif : Avoir un personnel
qualifié pour la réalisation du projet
Cible : Demandeurs d'emploi
qualifiés
Durée : 1mois
Echéance : Avril 2013
Responsable : Comité de
gestion
Réalisation : Coordinateur
Evaluation : Comité de gestion
Moyens de vérification :
- Affichage des listes de candidatures retenues.
- Le personnel qualifié est engagé
Conditions critiques :
- Que le recrutement soit impartial
- Que le personnel qualifié soit trouvé,
- Que le test soit organisé
ACTIVITES ET SOUS ACTIVITES
· Diffuser l'offre d'emploi
· Sélectionner les candidatures
· Affirmer les candidats retenus
Extrant.5 : Formation des formateurs
Objectif : Avoir des formateurs
outillés, préparés dans la gestion des ordures et à
la hauteur de former La population.
Cible : Formateurs
sélectionnés et recrutés
Durée : ½ mois (15jours)
Echéance : 1è au 15 MAI
2013
Responsable : Coordinateur
Réalisation : Les consultants
formateurs.
Evaluation : Membres du comité de
gestion
Moyens de vérification : Listes
de présences, rapports de formation,...
Conditions critiques :
- Qu'il y ait des candidats formateurs,
- Que la formation soit effective,...
ACTIVITES ET SOUS ACTIVITES
· Lancer l'appel à la candidature,
· Sélectionner les candidats réunissant les
critères
· Préparation et appréciation des modules
de formation
· Formation proprement-dites,
· Evaluation de la formation
Extrant.6 : Formation de la population
de Munanira
Objectif : Avoir des villageois
formés en matière de gestion saine des ordures.
Cible : La population du village
MUNANIRA.
Durée : 19mois
Echéance : Du 15 mai 2013 au 31
décembre 2014.
Responsable : Coordinateur
Réalisation : Formateurs
formés
Evaluation : Comité de gestion
Moyens de vérification : Listes
de participations, rapport de formation.
Conditions critiques :
- Que les membres de la population pouvant participer à
la formation s'y intéressent,
- Que la formation soit réellement effective
ACTIVITES ET SOUS ACTIVITES
· Lancer l'appel à la candidature,
· Retenir les candidats qui y participent
· Conception et élaboration des modules de
formation
· Formation proprement dite
· Evaluation
Extrant.7 : Suivi
Objectif : Suivre le niveau d'avancement
des activités.
Cible : Le projet.
Durée : 24mois
Echéance : Du 1 janvier 2013 au
31 décembre 2014.
Responsable : La Coordination
Réalisation :
Responsable habileté
Evaluation : Comité de gestion
Moyens de vérification : Rapport
de suivi.
Conditions critiques :
- Que les activités soient exécutées
- que le suivi ait lieu
Extrant 8. Evaluation
Objectif : Evaluer l'exécution
des activités
Cible : Bénéficiaires et
actions du projet
Durée : 2ans
Echéance : 30 Avril, 30
Août, 30 décembre 2013 ; 30Avril, 30 Août, 30
décembre 2014.
Responsable : La Coordination
Réalisation : Comité de
gestion
Evaluation : Assemblée
générale
Moyens de vérification :
- Rapport d'évaluation,
- Procès verbaux des travaux.
Conditions critiques :
- Que le projet soit réellement
exécuté
- Que l'évaluation ait lieu.
ACTIVITES ET SOUS ACTIVITES
· Lancement des invitations pour la participation
· Elaboration des points à traiter (ordre du
jour)
· Assises
SECTION IV. BUDGETISATION,
FINANCEMENT, RENTABILITE ET EVALUATION DU PROJET
IV.1. BUDGETISATION DU PROJET
Le budget de notre projet est élaboré en dollars
américains vu le contexte économique qui traverse notre pays.
Tableau n°1. Salaire du personnel (en$
U.S)
N°
|
Libellé
|
Qualification
|
Nombre
|
Salaire /mois
|
Salaire annuel
|
Salaire/ 2ans
|
1
|
Comité de gestion
|
|
5
|
|
2000
|
4000
|
2
|
Coordinateur
|
TDR
|
1
|
200
|
2400
|
4800
|
3
|
Chef de projet
|
TDR
|
1
|
210
|
2520
|
5040
|
4
|
Animateur/formateur
|
D6
|
4
|
180
|
2160
|
17280
|
5
|
Secrétaire
|
D6
|
1
|
140
|
1680
|
3360
|
6
|
Caissière
|
D4
|
1
|
120
|
1440
|
2880
|
7
|
Huissier
|
D4
|
1
|
100
|
1200
|
2400
|
8
|
sentinelle
|
-
|
1
|
80
|
960
|
1920
|
Total
|
|
41680
|
Tableau n°2. Equipement technique (en$ U.S)
N°
|
Désignation
|
Nombre
|
P.U
|
P.T
|
1
|
Moto (DT)
|
1
|
5200
|
5200
|
2
|
Photocopieuse canon 728
|
2
|
450
|
900
|
3
|
Générateur TIGMAXTH 3900DX
|
1
|
200
|
200
|
4
|
Imprimante LaserJet
|
2
|
150
|
300
|
5
|
Cartouche Laser Jet 85A
|
2
|
85
|
170
|
6
|
Cartouche canon cartridge 728
|
2
|
100
|
200
|
7
|
Toner
|
60
|
6
|
360
|
8
|
Allonge simple de 4m
|
5
|
4
|
20
|
9
|
Fils électrique d'installation (roulon)
|
4
|
10
|
40
|
Total
|
|
7390
|
Source : Nos investigations sur le
terrain à la papeterie LAFABULEUSE et au magasin KINSHOP
Tableau n°3. Matériels et fournitures de
Bureau (en $U.S)
N°
|
Désignation
|
Nombre
|
P.U
|
P.T
|
1
|
Table simple
|
3
|
40
|
120
|
2
|
Etagères pour classeurs
|
3
|
35
|
105
|
3
|
Agrafeuse
|
4
|
5
|
20
|
4
|
Boite d'agrafes
|
60
|
1
|
60
|
5
|
Rame de papier bristol
|
800
|
0.054
|
43.2
|
6
|
Rame de papier duplicateur
|
60
|
6
|
360
|
7
|
Perforateur
|
4
|
2.5
|
10
|
8
|
Rame papier transparent
|
3
|
12
|
36
|
9
|
Armoire
|
3
|
40
|
120
|
10
|
Chaises simples
|
28
|
8
|
224
|
11
|
Ordinateur lap top
|
2
|
500
|
1000
|
12
|
Tampon
|
4
|
2
|
8
|
13
|
Sceau
|
1
|
35
|
35
|
14
|
Classeur
|
20
|
5
|
100
|
15
|
Calculatrice
|
3
|
3
|
9
|
16
|
Boite stylo
|
70
|
2
|
140
|
17
|
Cahier ministre
|
5
|
3
|
15
|
18
|
Colle liquide
|
25
|
1.5
|
37.5
|
19
|
Rogneuse
|
1
|
40
|
40
|
20
|
Enveloppe sac
|
80
|
0.2
|
16
|
21
|
Enveloppe ordinaire
|
150
|
0.02
|
3
|
22
|
Encre correcteur
|
10
|
1.5
|
15
|
Total
|
|
2516.7
|
Source : Nos investigations à
la papeterie DON DE DIEU au marché de Kadutu et à l'atelier de
menuiserie AHADI ZA MUNGU à Kalehe au village Munanira, Avril
2012.
Tableau N°4 : matériels de
l'éducation sanito-environnementale
N°
|
Désignation
|
Nombre
|
P.U
|
P.T
|
1
|
Flip shart
|
20
|
8
|
160
|
2
|
Boite SONWAN MARKER
|
80
|
2
|
160
|
3
|
Appareil Numérique KODAK
|
1
|
180
|
180
|
4
|
Ampoule électrique
|
20
|
0,5
|
10
|
5
|
Livre pour formateur
|
10
|
5
|
50
|
|
Module de formation
|
500
|
2,5
|
1250
|
|
TOTAL
|
|
|
1810
|
Source : nos investigations à la
Maison AKONKWA LULEMA.
Tableau N° 5 : ventilation carburant (en $
US)
N°
|
|
Unité
|
Nombre
|
P.U
|
P.T
|
1
|
Carburant
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
Essence
|
Fit
|
112
|
340
|
38080
|
|
TOTAL
|
|
|
|
38080
|
Source : Nos investigations à
la STATION SERVICE (en $ U.S)
Tableau N°6 : tableau
récapitulatif
N°
|
Désignation
|
Montant
|
1
|
Salaire du personnel
|
41680
|
2
|
Equipement technique
|
7390
|
3
|
Matériels de l'éducation sanito-env.
|
1810
|
4
|
Matériels et fournitures de bureau
|
2516,7
|
5
|
Ventilation carburant
|
38080
|
|
TOTAL
|
91476,7
|
Imprévus 10%
|
9147,67
|
TOTAL GENERAL
|
100624,37
|
VI.2. FINANCEMENT DU PROJET
Notre projet a comme mission l'éducation
sanito-environnementale dans le village de Munanira en vue de promouvoir
l'assainissement et d'épargner la population contre
l'insalubrité par la formation de cette dernière en
matière de gestion saine des ordures.
Etant donné que le coût du projet dépasse
les avoirs des populations du village cible, nous devons faire recours aux
organisations internationales pour le financement en vue de la mise en oeuvre
effective de notre projet.
Tableau N°7 : source de financement
N°
|
Source
|
%
|
Montant (en $u.s)
|
1
|
PNUD
|
45
|
45280,9665
|
2
|
Action contre la faim (ACF)
|
40
|
40249,748
|
3
|
L'Etat congolais
|
10
|
10062,437
|
4
|
La population
|
5
|
5031,2185
|
|
TOTAL
|
100
|
100624,37
|
IV.3. RENTABILITE DU PROJET
Notre projet est à caractère plus social
qu'économique, il ne vise pas l'intérêt. Il a surtout comme
vision d'améliorer les conditions sociales des
bénéficiaires.
IV.4. EVALUATION DU PROJET
A la fin de bien exécuter notre projet, nous ferons
l'évaluation à trois moments différents :
Ø l'évaluation ex-ante : celle-ci fera
avant l'exécution du projet pour nous permettre de nous assurer que le
projet est bien conçu et qu'il est réaliste et
réalisable.
Ø l'évaluation à mi parcourt : elle
s'effectuera pendant l'exécution du projet pour apporter certaines
corrections à la gestion du projet et des orientations techniques.
Ø l'évaluation ex-post : elle sera faite
à la fin du projet. elle nous permettra de voir si les résultats
attendus du projet ont été atteints dans leur
intégrité.
Cette évaluation se fera par la structure dirigeante du
projet, assistée par les représentants ou
délégués des différents organismes de financement.
PROJET D'EDUCATION
SANITO-ENVIRONNEMENTALE AU BENEFICE DE LA POPULATION DU VILLAGE MUNANIRA
LV
LH
|
Résumé narratif
|
Indicateur objectivement
Vérifiable(IOV)
|
Moyen de vérification(MV)
|
Conditions critiques
|
Objectif
|
Susciter la participation des acteurs aux actions
environnementales et de santé communautaire
|
- Participation active de 85% des acteurs à la promotion
de l'environnement et santé communautaire de là fin 2014.
- La population outillée en matière de protection
de l'environnement par des formations et sensibilisations.
|
- Résultat d'études CAP (Connaissance, Attitude et
Pratique)
- Rapport d'activités des autorités
d'hygiène
|
|
But
|
Promouvoir à grande échelle l'éducation
sanito-environnementale dans le village Munanira
|
- Bénéficiaires sensibilisés et
formés sur l'importance de la protection de l'environnement et
santé.
- L'Esprit éducatif approprié par les
bénéficiaires
|
- Résultats d'étude CAP,
- Résultat d'enquête sanito-environnementale,
Rapport d'évaluation
|
- Que les bénéficiaires soient réceptifs
- Que les fonds d'exécution du projet soient réunis
et utilisés à bon escient.
|
Extrants
|
- Bénéficiaires sensibilisés,
conscientisés et animés
- Financement recherché
- Bâtiment loué et équipé
- Personnel recruté
- Formateurs formés
- villageois formés
-Le suivi fait
- L'évaluation faite
|
- Les bénéficiaires sont sensibilisés,
conscientisés et animés,
- Le financement est obtenu à l'issue de la phase de
recherche,
- Le bâtiment est loué avec disponibilité des
matériels y équipés,
- Le personnel est recruté
- Les formateurs et villageois sont formés et
sensibilisés,
- Le suivi et l'évaluation sont faits.
|
- Adhésion au projet,
- Bordereaux de retrait de financement,
- Factures d'achat des matériels et contrant de baille,
- Copie de lettres d'engagement,
- Rapport des formations,
- Rapport d'évaluation
|
- Que les fonds soient bien utilisés
- Que la monnaie soit stable,
- Que le test d'emploi soit impartial,
- Que les bénéficiaires soient réellement
motivés et engagés,
- Que la formation ait lieu,
- Que le suivi et l'évaluation soient faits à
temps.
|
Intrants
|
- Sensibiliser, animer et conscientiser,
- Louer un bâtiment et l'équiper,
- Recruter le personnel
- Former les formateurs
- Former les villageois
- Suivre le projet
- Evaluer le projet
|
Coût total du projet
Tableau récapitulatif :
- Engagement humain : 41680
- Engagement matériel : 49796.7
- Sous total : 91476.7
- Imprévus : 9147.67
- Total : 100624.37
Budgétisation
· R.H : 41680
· R.M :49796.7
|
- Rapport des activités,
- Dossier du projet,
- Documents administratifs et de trésorerie,
- Rapport d'évaluation.
|
Que le travail soit sérieux,
Que tous les intervenants soient motivés,
Que la situation sécuritaire soit stable.
|
Date prévu pour l'achèvement du
projet : le 31 décembre 2014.
DIAGRAMME DE GANT
Timing
Activités
|
ANNEE 2013
|
ANNEE 2014
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Sensibilisation, conscientisation et animation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2 Recherche de financement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3 Location du bâtiment et équipement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4 Recrutement du personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5 Formation des formateurs
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6 Formation des villageois
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7 Suivi
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8 Evaluation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Légende :
Activités discontinues
Activités continues
Activités concomitantes
CONCLUSION GENERALE
Nous voici à la fin de notre travail qui a pour titre
« problématique de gestion des ordures ménagères
dans le groupement Mbinga-sud en Territoire de Kalehe : cas du village de
Munanira». Dans ce village, les ordures ménagères sont
très mal gérées. Cette triste situation nous a
poussée à nous poser un certain nombre des questions dont les
principales sont :
Ø Ne peut-on pas procéder à
l'éducation sanito-environnementale dans la localité de
Munanira ?
Ø Ne peut-on pas exiger le creusement d'un trou
à ordures au niveau de chaque ménage pour la réception de
ses ordures ?
Deux hypothèses ont découlé de ce
questionnement:
· L'éducation sanito-environnementale serait un
piste des solutions pour prévenir ces conséquences
néfastes des ordures ménagères dans la localité de
Munanira,
· L'érection des trous à ordures
permettrait une bonne gestion des ordures ménagères dans la
localité de Munanira.
Pour réaliser notre travail et vérifier nos
hypothèses nous avons fait recourt à un certain nombre de
méthodes et des techniques. Il s'agit de la méthode descriptive,
historique, comparative, analytique, synthétique et statistique.
Quant aux techniques, il ya lieu de citer l'observation,
l'échantillonnage, l'interview libre, la technique documentaire et le
questionnaire. Ces méthodes et techniques nous ont permis
d'élaborer notre travail qui comprend trois chapitres
précédés d'une introduction générale et
clôturées par une conclusion générale.
Le premier chapitre est intitulé
« Présentation du village de Munanira et de
l'insalubrité publique » ; présente le village
Munanira sous ses aspects physiques et socioculturels. Le deuxième
chapitre qui a pour titre « Analyse et interprétation des
données de l'enquête », analyse et interprète
effectivement les données de l'enquête récoltées sur
le terrain. Cette enquête s'adresse à un échantillon
aléatoire mais représentatif de 57indivudus. Le troisième
et dernier chapitre, quant à lui, est un projet. Dans ce chapitre, il
est question d'un projet d'éducation sanito-environnementale au
bénéfice de la population du village Munanira en suscitant la
participation de tous les acteurs du projet aux actions de
régénérer l'environnement et promouvoir la santé
communautaire dans le milieu par des formations et sensibilisations.
Eu égard à ce qui précède, nous
croyons fermement avoir vérifié nos hypothèses ci-haut
mentionnées. Ainsi les réponses à la question n°12
confirment notre première hypothèse : 50 sur 50
enquêtés, soit 100% des effectifs prônent le recours
à l'éducation sanito-environnementale dans la localité de
Munanira en vue d'éviter la mauvaise gestion des ordures.
Quant à notre deuxième et dernière
hypothèse, elle a été vérifiée par les
réponses à la question N°20 : 7 sur 7
enquêtés soit 100% des effectifs affirment qu'ils exigent le
creusement d'un trou à ordures au niveau de chaque ménage
à Munanira pour une bonne gestion des ordures.
Comme on peut facilement le remarquer, les habitants du
village de Munanira comptent beaucoup sur d'éducation
sanito-environnementale pour bien gérer leur déchets
ménagers.
Mais, hélas, il n'ya pas de rose sans épines,
dit-on.
Nous nous sommes heurtés tout au long de ce travail
à certains obstacles dont les principaux sont :
- Le manque des documents écrits traitants du village
Munanira,
- L'absence de moyens financiers. Certains de nos
enquêtés nous demandaient de l'argent pour la compensation de
temps qu'ils nous ont accordés en répondant à notre
questionnaire.
- La quasi-absence de temps nécessaire pour mieux mener
nos enquêtes sur le terrain.
Notre temps était partagé par d'autres
activités académiques comme : les cours, les stages, les
examens, les TP. Mais tout, nous sommes arrivés à contourner les
obstacles.
Enfin, nous disons que nous n'avons pas la prétention
d'avoir réalisé un travail parfait car nous-mêmes nous
sommes imparfait. C'est pourquoi nous restons ouverts à toutes les
critiques tant positives que négatives pour des recherches
ultérieures.
BIBLIOGRAPHIE
Ø Ouvrage :
1. DAMIEN, Alain, Guide de traitement des
déchets, 3è édition, Editions Dunod, Paris, 2004, 430
pages.
2. GRAWTZ, M., Méthodes des sciences sociales,
3è édition, Editions Dalloz, Paris, 1976, 1079
pages.
3. LAROUSSE, P, Le Petit Larousse 2009, Editions des
Dictionnaires Larousse, Paris, 2008, 1812pages.
4. PINTO, R., et GRAWTZ, M., Méthodes des sciences
sociales, 4è édition, Editions Dalloz, Paris,
1971, 950 pages.
Ø Cours
1. BALAGIZI, Innocent, Cours d'utilisation durable des
Ressources Naturelles, Inédit, G3, ISDR/Bukavu, 2011-2012, 39
pages.
2. BITUNDU, J.-P., Cours de gestions des Ressources
Naturelles, Inédit, G2, ISDR/Bukavu, 2010-2011, 101 pages.
3. KAJUNGA, John, Cours d'Initiation à la recherche
scientifique, Inédit, G1 ISDR/Bukavu, 2009-2010, 38 pages.
4. KASUKU-KALABA, Eric, Cours de planification des
projets, Inédit, G2, ISDR/Bukavu, 2010-2011, 272pages
5. MUCHUKIWA, Bosco, Cours des méthodes de
recherche en sciences sociales, Inédit, G3, ISDR/Bukavu, 2011-2012,
34 pages
Ø TFC:
1. BISIMWA- IRAGI, Gisèle, la problématique
de la gestion des déchets solides non biodégradables
(verre) : Cas de la commune d'IBANDA, Inédit, TFC ISDR/Bukavu,
2007-2008, 45pages.
2. KAHINDO-MASIKA, Marie, Etude de quelques
problèmes d'assainissement dans la commune d'Ibanda : Cas
spécifique de la Cellule Route d'uvira, Inédit, TFC
ISDR/Bukavu, 2009-2010, 53pages.
3. KAMANA-MAPENZI, Bernadette, La gestion des ordures
ménagères dans la commune de Bagira : Cas de la cellule
rurale au quartier NYAKAVOGO, Inédit, TFC ISDR/Bukavu, 2006-2007,
38pages.
4. MUGANDA-BALOLEBWAMI, Pierre, La gestion des
déchets plastiques dans le groupement de Bugorhe/Territoire de
Kabare, Inédit, TFC ISDR/Bukavu, 2007-2008, 62pages.
5. NSHAMAMBA, Jean, Cours de démographie,
Inédit, G3, ISDR/Bukavu, 2011-2012, 38 pages.
Table des matières
IN MEMORIAM
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
SIGLES ET ABREVIATIONS
IV
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. LA PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESE
2
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
0.4. BUT ET OBJECTIFS DU TRAVAIL
3
0.5. DEFINITION DES CONCEPTS-CLES
3
0.6. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
4
0.7. APPROCHE METHODOLOGIQUE
5
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
6
0.9. PRESENTATION SOMMAIRE DU SUJET
6
CHAP.I. PRESENTATION DU VILLAGE MUNANIRA ET
DE L'INSALUBRITE PUBLIQUE.
8
I.1. PRESENTATION DU VILLAGE MUNANIRA
8
I.1.1. ASPECT PHYSIQUE
8
I.1.2. LES ASPECTS SOCIO-CULTURELS
9
I.1.3 LES ASPECTS ECONOMIQUES
12
I.2. GENERALITES SUR L'INSALUBRITE ET PRESENTATION
DE L'INSALUBRITE PUBLIQUE AU VILLAGE MUNANIRA
14
II.2.1. GENERALITES SUR L'INSALUBRITE
14
I.2.2. PRESENTATION DE L'INSALUBRITE PUBLIQUE AU
VILLAGE MUNANIRA
14
Chap. II. ANALYSE ET I NTERPRETATION
DES DONNEES DE L'ENQUETE
16
II.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
16
II.2. UNIVERS DE L'ENQUETE.
16
II.3. OBJECTIFS DE L'ENQUETE.
16
II.4.LES OUTILS DE L'ENQUETE.
16
II.2.ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES DE
L'ENQUETE
17
II.2.1. Questionnaire adressé à la
population de Munanira
17
II.2.2. Questionnaire adressé aux
autorités coutumières de Munanira
24
CONCLUSION PARTIELLE
28
CHAP.III. PROJET D'EDUCATION
SANITO-ENVIRONNEMENTALE AU BENEFICE DE LA POPULATION DU VILLAGE MUNANIRA
29
SECTION I. PRESENTATION DU PROJET
29
SECTION II. PERTINENCE ET FAISABILITE DU
PROJET
31
II.1. PERTINENCE
31
II.2. LA FAISABILITE DU PROJET
31
II.3. EFFETS ATTENDUS DU PROJET
31
SECTION.III. ORGANISATION DU PROJET
31
III.2.OPERATIONALISATION DU PROJET
32
SECTION IV. BUDGETISATION, FINANCEMENT, RENTABILITE
ET EVALUATION DU PROJET
37
IV.1. BUDGETISATION DU PROJET
37
VI.2. FINANCEMENT DU PROJET
39
IV.3. RENTABILITE DU PROJET
40
IV.4. EVALUATION DU PROJET
40
PROJET D'EDUCATION SANITO-ENVIRONNEMENTALE AU
BENEFICE DE LA POPULATION DU VILLAGE MUNANIRA
41
DIAGRAMME DE GANT
43
CONCLUSION GENERALE
44
BIBLIOGRAPHIE
46
* 1
Encyclopédie encarta, 2009, p.3.
* 2
http//www.googlle.fr, « la population actuelle du
monde ».
* 3 NSHAMAMBA, Jean,
Cours de démographie, Inédit, G3,
ISDR/Bukavu, 2011-2012, p.1.
* 4GRAWITZ, M.,
Méthodes des sciences sociales, 3e
édition, Editions Dalloz, Paris, 1976, p.391
* 5 BITUNDU, Jean-Pierre,
Cours de gestion durable des ressources naturelles,
Inédit, G2, ISDR, 2010-2011, Bukavu, p.8
* 6 BALAGIZI, Innocent,
Cours d'utilisation durable des ressources
naturelles, Inédit, G3D, ISDR, 2011-2012, Bukavu, p.5
* 7DAMIEN, Alain,
Guide de traitement des déchets, 3e
édition, Editions Dunod, Paris, 2004, p.42.
* 8 LA ROUSSE, P, Le
petit Larousse 2009, Edition des Dictionnaires Larousse, Paris,
2008, p.912
* 9 IDEM,
Op.cit, p.71
* 10 MUCHUKIWA, Bosco,
Op.cit, inédit, G3, ISDR-BUKAVU,
2011-2012, P.1.
* 11 PINTO, R. et GRAWITZ,
M., Méthodes en sciences
sociales ,4e édition, Editions Dalloz,
Paris, 1971, p.298
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