DEDICACES
A MON PERE, Vincent OLOU
A MA MERE, Nicole SEWADE
A MON FRERE, Romulus Méthode OLOU A MA SOEUR,
Elvira Lygia OLOU
A MA CHERIE Carine TOLLI
A MES AMIS
A TOUS CEUX QUI COMPTENT POUR MOI
QU'ILS TROUVENT DANS CE MODESTE TRAVAIL, L'EXPRESSION
DE MA RECONNAISSANCE, MON AMOUR, MON AMITIE ET MON ESTIME.
Rouxel Dodji OLOU
1
REMERCIEMENTS
Le présent travail a été
élaboré dans le cadre d'un projet de fin d'études en
Licence Professionnelle en Génie Electrique option Réseau
Informatique et Télécoms.
Au terme de ce travail, j'aimerais adresser mes vifs
remerciements à mes encadreurs, M. Arsène Zokpodo et M. Emeka
IKEME, pour leurs aides, leurs disponibilités et leurs précieux
conseils qui m'ont été d'un grand apport.
Je tiens à exprimer mes remerciements à
M. Venance AHOUANDJINOU grâce à son intervention pour
réaliser ce travail. De même je remercie tous les enseignants qui
ont conjugué leurs efforts pour me donner une formation
solide.
Je tiens également à exprimer mes
gratitudes aux présidents et aux membres de jury pour avoir accepter
d'évaluer ce travail.
Enfin je voudrais rendre hommage à toute personne
n'ayant pas hésité de m'aider de prés ou de loin à
la réalisation de ce projet.
2
SOMMAIRE
Chapitre 1 GENERALITE SUR LE GSM
INTRODUCTION PARTIELLE
I= Concept cellulaire
II=Concept de mobilité
III=Architecture d'un réseau radio mobile
GSM
V=DIFFERENTES FONCTIONS DE L'OSS (Operating
Sub=
System)
CHAPITRE II : Développement du thème
I=Description de l'OMC=R avec les différentes
tâches effectuées
II=Définition de Site
III=Procédure de Maintenance
IV= Description du logiciel de supervision
V= Le report d'évènement VI=Classification
d'évènement
VII=Production Hebdomadaire de report
d'évènement sous forme de
statistiques
VIII=Réunion Hebdomadaire
XI=Cas pratique : Cas des Sites de PLM et de Haie=Vive
Annexes
GLOSSAIRE
3
Introduction Générale
Le terme "télécommunication"
désigne l'ensemble des moyens techniques permettant l'acheminement
fidèle et fiable d'informations entre deux points quelconques pour un
coût raisonnable. Les télécommunications utilisent deux
techniques inséparables : la transmission assure le transport de
l'information à distance ; la mise en relation de deux usagers
quelconques conformément à leurs ordres relève de la
commutation. On assiste de nos jours à une
émergence totale de l'une des branches de la
télécommunication : le GSM
Le GSM est une application mobile de la
télécommunication, et est souvent développé par le
secteur privé. Les réseaux mobiles étant soumis à
des instabilités dues aux types d'équipement radio qu'ils
utilisent, on se retrouve dans l'obligation d'assurer son maintien de
manière permanente, sinon elles ne seraient plus efficaces, car la
relation qui lie les abonnés à leur réseau est très
délicate.
Le GSM possède une structure organisationnelle
capable d'assurer un maintien instantané des équipements une fois
installés. Il s'agit de la BSS, le NSS et l'OSS.
Dans ce document il sera question de relater toutes les
démarches ou procédures existantes au sein d'une entité de
l'OSS : l'OMC=R
4
Chapitre 1 : GENERALITE SUR LE GSM
INTRODUCTION PARTIELLE
Le GSM, (Global System for Mobile communications), est
un système cellulaire et numérique de
télécommunication mobile. Il a été rapidement
accepté et a vite gagné des parts de marché telles
qu'aujourd'hui, plus de 180 pays ont adopté cette norme et plus d'un
milliard d'utilisateurs sont équipés d'une solution GSM.
L'utilisation du numérique pour transmettre les données
permettent, des services élaborés, par rapport à tout ce
qui a existé. On peut citer, par exemple, la possibilité de
téléphoner depuis n'importe quel réseau GSM dans le monde.
Les services avancés et l'architecture du GSM ont fait de lui un
modèle pour la troisième génération de
systèmes cellulaires, le réseau UMTS. Ce chapitre donne une vue
globale de l'architecture du réseau, des liaisons radio, et du
fonctionnement du réseau.
I- Concept cellulaire
Un système de radiotéléphonie
utilise une liaison radioélectrique entre le terminal portatif et le
réseau téléphonique. La liaison radio entre le
téléphone mobile et le réseau doit être de
qualité suffisante, ce qui nécessite la mise en place d'un
ensemble de stations de base (BTS) sur l'ensemble du territoire que l'on
souhaite couvrir, de telle sorte que le terminal soit toujours à moins
de quelques kilomètres de l'une d'entre elles.
On entend par cellule, la surface sur laquelle le
téléphone mobile peut établir
une liaison avec une station de base
déterminée. Le principe consiste à diviser une
5
région en un certain nombre de cellules
desservies par un relais radioélectrique (la BTS) de faible puissance,
émettant à des fréquences différentes de celles
utilisées sur les cellules voisines. Ces cellules doivent être
contiguës sur la surface couverte. Evidemment, le nombre de
fréquences accordées au système GSM étant
restreint, l'opérateur est obligé de réutiliser les
mêmes fréquences sur des cellules suffisamment
éloignées de telle sorte que deux communications utilisant la
même fréquence ne se brouillent pas.
II-Concept de mobilité
L'avantage essentiel que présentent les
systèmes de communications radio= mobile par rapport aux réseaux
fixes est la mobilité. Le service de mobilité regroupe plusieurs
fonctions.
D'une part, un usager d'un réseau radio=mobile,
qui se déplace en différents points du territoire couvert, doit
pouvoir appeler et être appelé. Le système doit alors
connaître en permanence la localisation de chaque mobile pour pouvoir
le
6
joindre, alors qu'un mobile actif, en état de
veille, doit signaler ses mouvements au système et ceci même en
absence de communication usager. La fonction correspondante est appelée
« gestion de l'itinérance » ou roaming. Chaque système
de communication radio mobile gère l'itinérance de ces
abonnés de façon plus ou moins complexe en fonction du type de
service offert, de la densité d'usagers, du taux d'appels entrants, etc.
Les concepteurs de ces systèmes cherchent à minimiser le
coût des méthodes de gestion de l'itinérance. En effet,
elles n'engendrent pas de communications. Elles ne sont donc pas
facturées aux abonnés mais utilisent certaines ressources du
réseau.
D'autre part, pendant une communication, il existe un
lien radio point à point entre une station de base
déterminée et le mobile. Il est souhaitable d'assurer la
continuité du service alors que l'utilisateur se déplace. Il peut
être nécessaire de changer la station de base avec laquelle le
terminal est relié tout en maintenant la communication. Le
mécanisme assurant cette fonction est appelé « transfert
intercellulaire » ou handover.
Avant le handover Après le handover
Station A Station B
c1
Station A
Station B
c2
Principe de handover
7
III-Architecture d'un réseau radio mobile
GSM
Un réseau GSM est constitué de trois
sous=systèmes :
· le sous=système Radio BSS Base Station
Sub=system
· le sous=système Réseau NSS Network
and switching Sub=system
· le sous=système d'exploitation OSS
Operating Sub=system
Ainsi, on peut représenter schématiquement
un réseau radio mobile de la manière suivante :
8
Source : Internet
1- Le sous-système radio : BSS (Base Station
Sub-system)
Sa fonction principale est la gestion de
l'attribution des ressources radio, indépendamment des abonnés,
de leur identité ou de leur communication. On distingue dans le BSS
:
La station de base BTS (Base Transceiver
Station)
Elle permet le dialogue avec le mobile sur l'interface
Air (aussi appelée interface Radio ou interface Um). Ses principales
fonctions sont :
· Contrôle de la couche physique (couche 1
de l'interface radio) : transmission de la parole et des données,
transmission discontinue, ordres de contrôle de puissance et de
handover...
· Mesure des interférences sur les canaux
non alloués à des communications
· Mesures sur la liaison montante (uplink), servant
à l'algorithme de décision du handover.
· Calcul du Timing Advanced (avance de temps) pour
la synchronisation temporelle, selon la distance qui sépare la BTS du
mobile.
· Détection des demandes d'accès des
mobiles reçus sur le canal de contrôle commun (RACH).
· Détection des messages de handover access
(HO ACCESS).
Le contrôleur de station de base BSC (Base Station
Controller)
Il assure le contrôle d'une ou de plusieurs
BTS. La plupart des fonctions intelligentes de BSS sont implantées
à son niveau, notamment les fonctions de gestion des ressources
radioélectriques :
9
· L'allocation des canaux.
· La gestion de la configuration des
canaux.
· Le traitement des mesures et la décision
de handover intra BSC.
·
2- Le sous-système réseau : NSS (Network
Station Sub-system)
Il assure principalement les fonctions de commutation
et de routage. C'est donc lui qui permet l'accès au réseau public
RTCP ou RNIS. En plus des fonctions indispensables de commutation, on y
retrouve les fonctions de gestion de la mobilité, de la
sécurité et de la confidentialité qui sont
implantées dans la norme GSM.
Le MSC (Mobile Services Switching Center)
C'est la partie centrale du NSS. Il prend en charge
l'établissement des communications vers les abonnés GSM. Du fait
de la mobilité, l'implantation de la seule fonction de commutation n'est
pas suffisante. Le MSC gère la mobilité et les fréquences
et enregistre la localisation des abonnés visiteurs (base de
données VLR).
Le HLR (Home Location Register)
C'est la base de données qui gère les
abonnés d'un PLMN donné. Elle contient toutes les informations
relatives à l'abonnement et aux droits d'accès. D'autre part, le
HLR est une base de données de localisation. Il mémorise pour
chaque abonné le VLR où il est enregistré.
10
Le VLR (Visitor Location Register)
C'est la base de données qui gère les
abonnés présents dans une certaine zone géographique. Ces
informations sont une copie de l'original conservé dans le
HLR.
L'AuC (Authentication Center)
Il mémorise pour chaque abonné une
clé secrète utilisée pour authentifier les demandes de
services et pour le chiffrement des communications. Un AuC est en
général associé à chaque HLR.
3- Le sous-système opérationnel : OSS
(Operating Sub-System)
Il assure la gestion et la supervision du
réseau. C'est la fonction dont l'implémentation est
laissée avec le plus de liberté dans la norme GSM. La supervision
du réseau intervient à de nombreux niveaux :
- Détection de pannes.
- Mise en service de sites.
- Modification de paramétrage. -
Réalisation de statistiques.
Dans les OMC (Opération and Maintenance
Center), on distingue l'OMC/R (Radio) qui est relié à toutes les
entités du BSS, à travers les BSC, l'OMC/S (System) qui est
relié au sous système NSS à travers les MSC. Enfin l'OMC/M
(Maintenance) contrôle l'OMC/R et l'OMC/S.
11
4- Les interfaces GSM et leur localisation
On distingue plusieurs interfaces, chacune jouant un
rôle bien précis
a -L'interface Um
Aussi appelée Interface Air ou Interface radio,
elle se trouve entre la station mobile et la BTS et s'appuie sur le protocole
LAPDm (Link Access Protocol on the D mobile Channel). Il est utilisé
pour le transport du trafic et des données de signalisation. Le
téléphone portable et le sous système radio communiquent
par l'intermédiaire de l'interface Um, qui est une liaison radio
numérique. Elle comprend:
+ La couche physique qui est une liaison radio où
les canaux ont une répartition temporelle et
fréquentielle.
+ La couche liaison de données qui assure les
fonctions de gestion de trames et de signalisation.
+ La sous=couche d'application RR (Receiver Ready) qui
est utilisée par la BTS pour extraire certaines informations de messages
avant de transmettre le message équivalent.
b-Interface A
Le sous système radio (BSS) et le sous
système réseau (NSS) communiquent entre eux par le biais de
l'interface A. De nombreux messages de signalisation transitent par cette
interface. Deux couches du modèle OSI interviennent 12
c'est=à=dire la couche liaison de
données et la couche réseau. La couche liaison de donnée
s'appuie sur le protocole SS7 (Système de Signalisation N°7)
normalisé par le CCITT (Comité Consultatif International
Télégraphique et Téléphonique). Ce système
de signalisations par canal sémaphore permet de séparer les
messages de signalisations de ceux de la transmission en faisant transiter la
signalisation par un canal spécifique. La couche réseau quant
à elle utilise le protocole SCCP (Signaling Connection Control Part)
pour les transferts de messages relatifs à une transaction et aussi une
partie de l'application du BSS.
c-Les interfaces restantes
Nous distinguons aussi d'autres interfaces à
savoir :
+ Interface B entre MSC et VLR.
+ Interface C entre MSC et HLR.
+ Interface D entre VLR et HLR/AuC.
+ Interface E entre MSC et MSC.
+ Interface F entre MSC et EIR.
+ Interface G entre VLR et VLR.
Toutes ces interfaces s'appuient sur le protocole
sémaphore N7 du CCITT pour les couches basses du modèle OSI (Open
System Interconnexion) utilisant le protocole MTP (Message Transfert Protocol)
et sur le protocole MAP (Mobile Application Protocole) pour les couches hautes.
Ces interfaces sont utilisées en particulier pour le transport des
données relatives à l'application des mobiles.
+ Les Interfaces REM entre OMC=R et BSS ou entre OMC=S et
NSS : Ils utilisent un réseau de transmission de donnée de type
X25.
+ Les Interfaces passerelles entre le MSC et les
réseaux publics : Ils s'appuient sur le protocole sémaphore
N°7 du l'UIT (Union Internationale des Télécommunications).
Elles sont utilisées pour le transport du trafic et des données
de signalisation.
13
Les interfaces servent de liaison entre deux terminaux.
Cette liaison est assurée par des supports de transmission.
IV-ARCHITECTURE ORGANISATIONNELLE DU GSM
V-DIFFERENTES FONCTIONS DE L'OSS (Operating Sub-System)
1- Sous système d'exploitation et de maintenance
(OSS)
a- L'administration de réseau
L'administration du réseau comprend toutes les
activités qui permettent de mémoriser et de contrôler les
performances d'utilisation et les ressources de manière à offrir
un niveau correct de qualité aux usagers.
On distingue 5 fonctions d'administrations :
L'administration commerciale
La déclaration des abonnés et des
terminaux, la facturation, les statistiques ...
14
La gestion de la sécurité
La détection des intrusions, le niveau
d'habilitation ...
L'exploitation et la gestion des
performances
L'observation du trafic et de la qualité
(performance), les changements de configuration pour s'adapter à la
charge du réseau, la surveillance des mobiles de maintenance
...
Le contrôle de configuration du
système
Les mises à niveau de logiciels, les introductions
de nouveaux équipements ou de nouvelles fonctionnalités
...
La maintenance
Les détections de défauts, les tests
d'équipements ...
Le système d'administration du réseau GSM
est proche du concept TMN qui à pour objet de rationaliser
l'organisation des opérations de communication et de maintenance et de
définir les conditions techniques d'une supervision économique et
efficace de la qualité de service.
b-Architecture de TMN (Télécommunications
Management Network)
L'administration des premiers réseaux se faisait
de manière individuelle sur chaque équipement à partir
d'un terminal simple directement connecté. Ainsi les fonctions
disponibles étaient liées à la structure matérielle
de l'équipement. Ce niveau d'administration est encore utilisable mais
il est peu à peu remplacé par des terminaux
déplacés et reliés aux équipements par
l'intermédiaire d'un
réseau de données. Le réseau BSS de
Bell Bénin Communication en est un exemple.
15
b- Fonctions de l'EIR (Equipement Identity register)
L'EIR est une base de données annexe contenant
les identités des
terminaux. Un terminal est identifie par un
numéro de série dénommé IMEI (IMEI = numéro
d'homologation (série). Numéro d'identifiant. Numéro du
terminal). La
Base EIR est consulté lors des demandes de
services d'un abonné pour vérifier si le terminal utilisé
est autorisé à fonctionner sur le réseau. Ainsi
l'accès au réseau
peut être refusé si le terminal n'est pas
homologué, si le terminal perturbe le réseau.
c- Présentation de I'OMC et du
NMC
Deux niveaux de hiérarchie sont définis
dans la norme GSM. Les OMC
(Operations and Maintenance Center) et le NMC (Network
and Management Centre).
Cette organisation a été définie
afin de permettre aux opérateurs télécoms de gérer
la multiplicité des équipements (émetteurs,
récepteurs, bases de données, commutateurs ...) et des
fournisseurs.
Le NMC permet l'administration générale de
l'ensemble du réseau par un contrôle
centralisé.
Les OMC permettent une supervision locale des
équipements (BSC /MSC / VLR) et transmettent au NMC les incidents
majeurs survenus sur le réseau. Les différents OMC assurent une
fonction de médiation.
NB : Plus généralement dans les
schémas présentés dans cette partie, l'OMC désigne
l'ensemble du sous système d'exploitation et de maintenance (OSS) TMN
compris, et ce dans un souci de clarté et de simplification des
représentations graphiques.
16
CHAPITRE II : Développement du thème
Procédure de Maintenance d'un Réseau GSM à
l'OMC-R
|
|
17
I-Description de l'OMC-R avec les différentes
tâches effectuées
L'OMC=R appelé Operating Maintenance Center
-Radio, est l'entité de l'OSS (Operating Sub=System) orientée
BSS. Il constitue le coeur de chaîne du réseau BSS ; la
résolution de tout problème physique inclut forcément la
participation du staff de l'OMC=R. Il est connecté à tous les
équipements BSS a travers la BAM. C'est la partie du réseau qui
est capable de fournir instantanément la situation ou l'état d'un
site ou d'une carte. Les paramètres suivants sont à observer
:
1-Supervision du Réseau BSS
Un Réseau GSM vue à l'OMC=R est un
système d'un ou de plusieurs BSC supportant plusieurs sites. La
supervision se fait à l'aide d'un logiciel installé sur poste
client qui est lui=même connecté au serveur OMC.
Le serveur de l'OMC=R est relié à une
plate=forme appelé la BAM qui est connecté à toutes les
entités du réseau BSS.
18
Exemple d'Arborescence d'un Réseau GSM
(Source : Rouxel OLOU)
Le système de gestion du réseau renvoie
des alarmes que l'ingénieur OMC=R doit pouvoir interprété
afin de prendre une décision afin de pouvoir dispatché
l'évènement et ceci en un bref délai, car s'il y a alarme
surtout si c'est critique, cela
19
sous=entend que la zone concernée n'est plus
couverte par le réseau (A première vue, puisqu'il peut y avoir
une couverture provenant du voisinage).
2- Description des Alarmes (critical, Major, Minor)
On entend par alarme les messages d'alertes
envoyés par le logiciel de supervision pour signaler un
évènement (problème ou notification).Ces messages
d'alertes relatent les évènements susceptibles de se produire aux
instants (t=1), (t), (t+1) c'est=à=dire :
= Evènement déjà survenu et qui
persiste encore (t=1)
= Evènement en cours d'exécution
(t)
= Evènement qui surviendra si aucune action
(handling) n'est menée (t+1)
A part la classification temporelle, les alarmes sont
classées selon le degré de sévérité. On
distingue alors :
= Critical alarm : Alarme critique, quand il survient,
l'entité BSS (site ou carte) qui lui est associée ne fonctionne
pas ou a été déconnecté du système. Ex :
LAPD alarm (Link Access Protocol for D Channel)
= Major alarm : Alarme majeure, quand il survient,
l'entité BSS qui lui est associée fonctionne mais il y a quelques
problèmes et une inaction pourrait causer un autre problème plus
grand que celui=ci ; On pourrait passer du major alarm au critical alarm. La
principale conséquence des alarmes majeures est le « call drop
» (Echec d'appel sur le site).
= Minor alarm : La sévérité des
alarmes mineures est moins grande que celle des majeures. Ici, il s'agit juste
d'une notification qui non corrigé tombe dans la liste des alarmes
majeures.
20
3-Extraction de statistiques et traitement
La statistique est à la fois une science
formelle, une méthode et une technique. Elle comprend la collecte,
l'analyse, l'interprétation de données ainsi que la
présentation de ces données afin de les rendre accessibles. Dans
le GSM on parle d'extraction au lieu de collecte, car il revient à
l'ingénieur de se connecter au système afin d'extraire les
données d'analyse nécessaire du réseau.
L'existence de ces statiques est possible grâce au
différent compteur présent au niveau de l'OMC. Il s'agit de
:
= Compteurs=Indicateur de performance TCH (Traffic
Channel)
= Compteur=Indicateur de performance SDCCH (Standalone
dedicated Control Channel)
= Compteur Indicateur de Performance HO (Hand
Over)
Ces différents compteurs permettent d'avoir les
indices d'analyse du réseau à savoir :
= Le volume du trafic écoulé
= Le nombre de tentative d'appel pendant une
période donnée = Le nombre d'échec d'appel (call drop
rate), en pourcentage
= Le pourcentage de succès d'appel
4-Implémentation de nouveaux sites dans le
système
Le GSM vue de la BSS à travers l'OMC=R est un
ensemble d'un ou de
plusieurs association (BSC+Sites). Quand un réseau
GSM doit s'installer, du coté
21
BSS on installe d'abord le ou les BSC sur lesquelles
viennent se greffer les sites. Avant qu'un site ne soit créé on a
besoin de faire des procédures d'installation telles que :
= Simulation
= Site Survey
= System design
= Installation Commissioning = Information
Optimisation
= Analysis of traffic and coverage (estimation du volume
de trafic de la zone et du périmètre de couverture)
La partie Installation est subdivisée en deux
parties essentielles: L'installation physique et Logicielle
L'installation physique consiste à
déployer le matériel nécessaire à savoir : BTS +
Equipement de transmission + Equipement d'Energie+Equipement Radio, puis
à réaliser la connexion BTS=BSC via les supports de
transmission.
L'installation logique consiste en la configuration du
site dans le système de manière à ce qu'il soit
géré par une BSC. Après cette installation, le site est
géré par le système de manière à y faire
ressortir les évènements de manières
instantanés.
II-Définition de Site
Un site est une association d'équipement de
télécommunication et d'énergie
en vue d'assurer une couverture géographique. A
travers le réseau il est vu sur deux
22
angles fondamentaux. L'une sur le plan physique ou
matériel et l'autre sur le plan logique.
1-Sur le plan Physique
Le site occupe une position géographique bien
déterminée après une étude optimisée. C'est
un ensemble de pylône sur lequel figure des antennes sectorielles et des
paraboles, et d'une chambre appelée shelter.
Le pylône abrite les antennes sectorielles
assurant la couverture suivant des secteurs puis l'ODU (Outdoor Unit) qui est
formé des paraboles et des équipements radios RFU (Radio
Frequency Unit), le tout assurant le transport de l'information de la BTS vers
le BSC.
Le shelter est une chambre hermétique
renfermant la BTS (Base Transceiver System), l'IDU (Indoor Unit) puis la baie
énergie. La BTS est un ensemble de TRX supportant les communications
simultanées, l'IDU est composé du SPU et du PU, La baie
énergie est un ensemble de batteries (....).
Shelter Source : Internet Pylône
Source : Internet
23
2-Sur le plan logique
Une fois le site créé physiquement, et
la liaison BTS=BSC créée, il faut obligatoirement le
configurée dans le système ou dans la BSC, autrement elle ne
saurait fonctionner. A travers le système, un site est vu comme un
ensemble de cellules et de cartes.
Une cellule est un jeu d'un ou de plusieurs TRX
configurer en 900Mhz ou en 1800Mhz selon les besoins de la zone
géographique concernée. La configuration d'une cellule se fait en
lui attribuant une adresse appelée CGI.
Le CGI (Cell Global Identity) est un paramètre
d'identification des cellules, elle se décompose en une équation
suivante :
CGI= MCC + MNC + LAC + CI
C'est donc une adresse composée de plusieurs
paramètres de reconnaissance.
= MCC (Mobile Country Code) : Il s'agit du code du pays
du réseau GSM (616 pour le Bénin)
= MNC (Mobile Network Code) : Il s'agit du code du
réseau mobile. Il est codé sur 2 chiffres et identifie de
manière unique le réseau GSM à l'intérieur d'un
pays. Pour l'opérateur Bell Bénin Communication, c'est le
04.
= LAC (Local Area Code) : il s'agit du code de la zone de
localisation librement affecté par l'opérateur.
= CI (Cell Identity) : C'est le numéro
d'identification de la cellule.
Les cartes sont des composants de la BTS et dont la
présence s'avère indispensable pour le bon fonctionnement de la
BTS. Il s'agit par exemple des TRX (Transceiver Receiver), Les EDU (Enhanced
Duplexer Unit), les CDU (Combiner and Divider Unit), les PSU (Power Supply
Unit), la TMU (Transmission Management Unit) etc....
24
Présentation d'un site sous forme de carte (Vue
Système)
25
III-Procédure de Maintenance
Selon la définition de l'AFNOR (Association
Française de Normalisation), la maintenance vise à maintenir ou
à rétablir un bien dans un état spécifié
afin que celui=ci soit en mesure d'assurer un service
déterminé.
La maintenance regroupe ainsi les actions de
dépannage et de réparation, de réglage, de
révision, de contrôle et de vérification des
équipements matériels (Equipement de transmission,
d'énergie, des équipements télécoms, etc.) ou
même immatériels (logiciels).
Un service de maintenance peut également
être amené à participer à des études
d'amélioration du processus industriel (Optimisation), et doit, comme
d'autres services de l'entreprise, prendre en considération de
nombreuses contraintes comme la qualité, la sécurité,
l'environnement, le coût, etc...
La maintenance à l'OMC=R est divisée en
trois (03) grandes parties : La Maintenance préventive et celle
Curative.
La maintenance préventive se présente sous
deux volets : la maintenance préventive périodiquement
prévue et celle qui consiste à recenser les la liste des alarmes
majeures présentes sur les sites ou sur les cartes ; Pendant que celle
curative concerne les alarmes critiques ou autre problème
récurrent qui surviennent à un moment t.
Toutes ces maintenances sont possibles grâce
à une équipe soudée mise à la disposition de
l'OMC=R. Il s'agit de l'équipe BSS=Transmission et de l'équipe
d'Energie.
26
Architecture de Maintenance à l'OMC-R (source
: Dessin personnel) IV- Description du logiciel de
supervision
Dans la télécommunication, la supervision
est une technique de suivi et de pilotage informatique de
procédés automatisés. La supervision concerne
l'acquisition de données (mesures, alarmes, retour d'état de
fonctionnement) et des paramètres de commande des processus
généralement confiés à des modules de gestion
programmable.
Un logiciel de supervision est composé d'un
ensemble de pages (d'écrans), dont l'interface opérateur est
présentée sous la forme d'un synoptique.
27
L'application peut=être monoposte ou multiposte.
Dans le cas d'une supervision multiposte l'architecture peut=être de type
redondante, de type client=serveur (un poste gère les communications
pour les autres) et les deux en même temps.
Ce système assure aussi un rôle de
gestionnaire d'alarmes, d'événements déclenchés par
des dépassements de seuils, pour attirer l'attention de
l'opérateur et d'enregistrement d'historique de défauts, de temps
de fonctionnement, d'alarmes, de paramètres
prédéterminés.
Ces logiciels de supervisions utilisent plusieurs
ressources systèmes par conséquent les paramètres suivant
doivent être de très bonne qualité :
· Processeur de la machine cliente
· Mémoire de la machine cliente
· Stockage
Le logiciel utilisé à Bell Bénin
Communication est le I=MANAGER M2000, il a été conçu par
l'équipementier HUAMEI TECHNOLOGIES : ce logiciel tire ces ressources de
la BAM (Bac Administration Module). La BAM est un module d'enregistrement de
toutes les informations disponibles et accessibles au sein d'un réseau
GSM. Ce logiciel fonctionne en suivant la topologie Client=serveur ;
c'est=à=
dire qu'il est installé sur un poste client mais
tirant les informations d'un serveur qui est la BAM. Ce logiciel renvoie des
alarmes sur un équipement dès que celui=ci est confronté
à un disfonctionnement. Il génère en général
trois (03) types d'alarmes : les alarmes critiques, les alarmes majeures et les
alarmes mineures.
Nous verrons en profondeur la définition des ces
différents types d'alarmes
La figure suivante présente un aperçu de la
console de supervision du réseau à travers le logiciel I=MANAGER
M2000.
28
Présentation de l'interface du I-MANAGER
M2000
29
V- Le report d'évènement
Le réseau BSS ainsi créé est
sujet à plusieurs perturbations naturelles ou non, pouvant causer la
rupture d'une liaison ABIS (BTS=BSC), ou d'un site, ou simplement qu'il y a un
problème d'énergie. Ceci étant, la nécessité
de connaître l'état d'un site ou d'une cellule du réseau
s'avère indéniable. L'ingénieur OMC=R s'avère
indispensable au bon fonctionnement du réseau, car celui=ci est devant
le système de gestion du réseau capable de générer
des alarmes à tout instant, et donc en cas d'alarme majeur ou critique
sur un équipement du réseau, celui=ci se chargera d'informer les
équipes de maintenance du réseau.
1-Définition d'évènement
On appelle évènement, l'apparition d'une
alarme quelque soit sa sévérité ; critique, majeur ou
mineur. La gestion du réseau est assurée par un logiciel
interactif, d'où la notion d'évènement liant les alarmes
sortant avec des actions appelées handling. Quand une alarme apparait
automatiquement, un évènement lui est associé. Dans notre
document, nous nous intéresserons aux évènements
associés aux alarmes critiques. Donc il s'ensuit que les
évènements selon basés sur les sites, car une alarmes
critique concerne un site alors que si elle est majeure ou mineure, il s'agit
d'une cellule ou d'une carte.
30
a-Evènement ouvert (Open)
Un évènement à un statut Open si
et seulement si l'alarme critique liée à ce fault n'a pas
disparu, autrement dit tant que l'alarme critique demeure, le statut de
l'évènement est Open. Pendant ce temps, les équipes de
maintenances sont mobilisées pour la résolution de cet
évènement.
Un site qui a un évènement au statut
Open se trouve couper, donc pas de trafic enregistrer car aucune couverture
réseau n'existe, évidemment, cela constitue une grande perte pour
le réseau surtout si c'est à une heure dite de `'Busy hour».
Le Busy hour est par définition la période de la journée
qui enregistre plus de trafic. Au Bénin, cette période
s'étant de 19H à 21H. En somme plus les évènements
sont au statut Open et moins il y a de couverture zonale, donc moins de
trafic.
b-Evènement fermé (Close status)
Un évènement a un statut Close si et
seulement si l'alarme qui lui est liée a disparue. Ceci introduit le
thème End Time, c'est=à=dire la date de fin d'alarme. Le site
passe ainsi du statut OFF au statut ON. Dès que
l'évènement est Close, l'ingénieur OMC=R se doit de se
mettre en contact avec l'équipe de maintenance qui ait intervenue pour
la résolution du problème, afin de s'avoir ce qui s'est
réellement passé. Ceci est indispensable pour la
traçabilité des fault (coupure), c'est une collecte qui servira
à classer l'évènement, notion que nous verrons plus
tard.
31
c-Notion de Downtime
On appelle Downtime la différence entre End Time
correspondant à la date de fin de l'alarme, et Start Time correspondant
à la date de début d'alarme.
Downtime = End Time - Start Time
La notion de Downtime permet d'évaluer la
performance d'un site de manière journalière, hebdomadaire,
mensuel, ou annuelle. Soit Pj la Performance Journalière d'un site. La
Performance Journalière serait le rapport du Downtime du jour par la
durée d'une journée le tout en minute.
Pj= Downtime/1440
Ainsi Par analogie, la performance Hebdomadaire Ph est la
somme des Downtime durant toute la semaine sur la durée d'une semaine en
minute.
L'opérateur peut choisir d'apprécier les
performances de ses sites en définissant un indicateur de performance
qui correspond généralement à un seuil. Ainsi le devient
non performante si Pj tend à être supérieur au seuil. Mais
compte tenu des nombreuses difficultés liées aux travaux de
maintenance, on considère tout simplement que si un site est off, il
doit recommencer par fonctionner dans le plus bref délai.
Ce paramètre permet d'apprécier les
performances d'un site, d'une zone géographique et d'une
BSC.
VI-Classification d'évènement
Pour une bonne optimisation de la maintenance d'un
réseau GSM, l'on a
besoin de savoir avec précision ce qui s'y
produit. Cette précision inclue forcément
32
une collecte rationnelle d'information. Ainsi quand un
évènement survient, on doit connaître la cause, pour
pouvoir le classer .Les Evènements peuvent être classés en
quatre(4) catégories.
1-Evènement de type Transmission
Un évènement est de type transmission si
et seulement si la cause du fault est un problème de liaison entre deux
équipements. Les alarmes observées dans ce cas sont E1 remote
alarm, E1 local alarm, Link failure. Ces types d'évènements sont
classés sous la responsabilité des transmettant.
L'ingénieur OMC=R doit se mettre en contact avec l'ingénieur
BSS=Transmission afin de savoir ce qui s'est passé dans le but de
remplir le fichier du Daily Report.
2-Evènement de type Energie
Un évènement est de type Energie si et
seulement si la cause du fault est un problème d'énergie. Les
problèmes d'énergies sont de plusieurs ordres :
= Coupure de courant (S'il n'y a pas de
groupe)
= Chaleur intense (Problème de
climatiseur)
= Fusible d'équipement endommagé ou
autres.
33
3-Evènement de type BSS
Un évènement est classé BSS si et
seulement si l'alarme est liée à une entité BSS, soit la
BTS ou la BSC ou une autre carte (board). Il peut s'agir d'une carte de la BSC
ou de la BTS. Dans ce cas, on fait appel à l'équipement qui
déploie une équipe de maintenance sur le site.
4-Evènement de type Unknown
Un évènement est classé Unknown
si le « fault alarm » disparait avant qu'une équipe de
maintenance n'arrive sur le site. Ces évènements surviennent lors
des intempéries climatiques comme par exemple une pluie, un vent
violent, ou la décharge électrique naturelle.
Dans le cas d'espèce, on assiste à une
rupture du signal de transmission pendant un temps t bien défini, et
ceci est rétabli en quelque minute.
VII-Production Hebdomadaire de report
d'évènement sous forme de statistiques
Les évènements qui se produisent au sein du
réseau sont archivés à l'OMC=
R, et ceux=ci sont traités de manière
à fournir des données d'analyse hebdomadaire.
Le but des statistiques au niveau des reports, est
d'apprécier les performances des BSC à travers les sites qu'elle
gère. Etant donné qu'une BSC gère plusieurs sites, la
performance de celle=ci serait la résultante des sites qu'elle
contrôle. Le paramètre de performance essentielle dans les
statistiques des reports est le Downtime.
34
Le Downtime admet deux attributs nécessaire pour
ce genre de statistique ; le Downtime Count, et le Downtime
Duration.
Le Downtime Count représente le nombre de fois
qu'un évènement de type précis s'est produit lors d'une
semaine, sur une BSC. Le Downtime Duration quand à lui représente
la somme des Downtime d'un évènement de type précis sur
une BSC.
Ainsi, plus le Downtime est important, moins performante
est la BSC.
DOWNTIME COUNT PER BSC
BSC
|
COUNT
|
Percentage (%)
|
BSC 1
|
67
|
19,94
|
BSC 2
|
121
|
36,01
|
BSC 3
|
148
|
44,05
|
|
|
|
TOTAL
|
336
|
100,00
|
35
DOWNTIME DURATION PER BSC (min)
BSC
|
DURATION
|
Percentage (%)
|
BSC1
|
9120,67
|
5,34
|
BS
|
148190,78
|
86,77
|
BSC3
|
13474,73
|
7,89
|
TOTAL 170786,18
|
100,00
|
VIII-Réunion Hebdomadaire
Le fichier de statistique hebdomadaire des Report est
soumis au Directeur Technique qui convoque les équipes de la BSS,
Transmission, d'Energie et de l'OMC=R, pour une étude du
fichier.
La réunion constitue un mode de suivi
privilégié. Chaque réunion commence par un bref parcours
des difficultés observées la semaine écoulée. La
suite de la réunion s'organise comme une discussion entre
Ingénieurs BSS, Transmission, Energie et d'OMC=R ; sur les
différents évènements de la semaine
passé.
Ces genres de réunion permettent de garder la
motivation au sein de l'équipe technique.
Au cours de cette réunion, on note au total deux
grandes lignes que sont :
36
- Analyse du fichier
- Troubleshooting
XI-Cas pratique : Cas des Sites de PLM et de
Haie-Vive
Nous allons nous intéresser à un rapport
hebdomadaire fourni par l'OMC-R au Directeur Technique, le Daily Report. Dans
ce rapport figure tous les évènements BSS qui se sont produit
dans la semaine écoulée. Dans les lignes qui suivront, nous
allons vous présenté la procédure scientifique mis en
place par l'OMC-R afin de mieux gérer les
évènements.
1-PRESENTATION DU FICHIER DU DAILY REPORT (Cas de PLM)
Le fichier est présenté sous-forme de
tableau montrant les différents aspects des évènements
survenus. Il se présente comme suit :
Status
|
Trouble Ticket ID
|
Site
|
BSC/REGION
|
Fault Type
|
Fault Description
|
Start Date
|
Close
|
0000013
|
PLM
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
20/09/2009 18:04:08
|
Close
|
0000031
|
PLM
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
21/09/2009 08:19:19
|
Close
|
0000040
|
PLM
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
21/09/2009 18:10:53
|
Close
|
0000067
|
PLM
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
22/09/2009 18:08:11
|
Close
|
0000126
|
PLM
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
23/09/2009 18:13:51
|
Close
|
0000152
|
PLM
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
24/09/2009 18:19:11
|
Close
|
0000251
|
PLM
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
25/09/2009 18:00:23
|
Close
|
0000289
|
PLM
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
26/09/2009 19:47:01
|
37
End Date
|
Duration (hh:min:ss)
|
Root Cause
|
Root cause classification
|
21/09/2009
|
|
|
|
06:36:31
|
12:32:23
|
The alternator of generator is bad
|
Energy
|
21/09/2009
|
|
|
|
09:01:05
|
0:41:46
|
The link is down
|
Transmission
|
22/09/2009
|
|
|
|
06:39:01
|
12:28:08
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
23/09/2009
|
|
|
|
06:44:00
|
12:35:49
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
24/09/2009 06:04:46
|
11:50:55
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
25/09/2009 12:06:08
|
17:46:57
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
26/09/2009 06:54:06
|
12:53:43
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
26/09/2009 21:19:51
|
1:32:50
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
Resolution Remarks
|
Dispatched To
|
Contact Number
|
OMC Staff (Open)
|
OMC Staff (Close)
|
unknown
|
Team1
|
Number
|
Staff1
|
Staff1
|
The site become stable after the trouble
desappear
|
Team1
|
Number
|
Staff2
|
Staff2
|
this problem happen in the night only,we don't know
why
|
Team2
|
Number
|
Staff3
|
Staff2
|
nothing
|
Team2
|
Number
|
Staff3
|
Staff3
|
unknown
|
night
|
Number
|
Staff2
|
Staff2
|
unknown
|
night
|
Number
|
Staff2
|
Staff2
|
this site is unstable between 18:00:00 to 6:00:00,
every day
|
Team2
|
Number
|
Staff1
|
Staff2
|
unknown
|
night
|
Number
|
Staff1
|
Staff1
|
2-DESCRIPTION DU FICHIER
Dans le fichier, la colonne Status représente
l'état de l'évènement, c'est=à=
dire s'il a été résolu ou pas, comme
on l'a vu tout haut, un évènement présente
38
deux état possible, soit il est Open
c'est=à=.dire pas encore résolu, soit il est Close
c'est=à=dire déjà résolu et on peut le classer. Le
Trouble ticket ID représente le numéro d'index de
l'évènement ; la colonne Site représente le nom du site
sur lequel l'évènement s'est produit ;la colonne BSC/REGION,
représente la BSC sur lequel est connecté le site ; les colonnes
Fault Type et Fault Description, représentent respectivement le nom de
l'alarme et la description de celle=ci (C'est=à= dire, l'influence que
cette alarme a sur le site) ; les colonnes Start Date et End Date,
représentes respectivement les dates de début et de fin d'alarme
; la colonne Duration représente la différence entre le End Date
et le Start Date, c'est cette colonne qui représente le Downtime
Duration défini tout haut. La colonne Root Cause liste la cause de
l'évènement, celle du Root Cause Classification recueille le type
de l'évènement, dans le Resolution Remarks, on note le handling
c'est=à= dire la ce que l'ingénieur de maintenance a
effectué sur le site avant qu'il ne remonte, Les colonnes Dispatched To
et Contact Number recensent respectivement le nom et le numéro de
l'ingénieur qui se trouve responsable de ce site, les colonnes OMC Staff
(Open et Close), représentent respectivement le nom des
Ingénieurs OMC=R qui sont présents lors de l'apparition de
l'alarme (Open) et lors de la disparition de celle=ci (Close).
3-ANALYSE DU FICHIER
Le fichier présenté relate les
évènements du site de PLM. Ainsi, l'on peut voire qu'entre le 20
et le 26 Septembre 2009, le site de PLM tombe régulièrement tous
les jours, rendant ainsi la performance du site très faible. Pour mieux
apprécier cette analyse nous vous proposons une série statistique
réaliser par l'OMC=R durant cette même période.
39
a-Pour le DOWNTIME COUNT
DOWNTIME COUNT PER BSC
BSC
Parakou BSC
COUNT Percentage (%)
151 50,50
40
BSC 32
|
79
|
26,42
|
BSC 6000
|
69
|
23,08
|
TOTAL
|
299
|
100,00
|
4-PRESENTATION DU FICHIER DU DAILY REPORT (Cas de
Haie-Vive)
Le Cas que nous allons étudier ici est celui du
site de Haie-Vive. Soit le fichier suivant
Status
|
Trouble Ticket ID
|
Site
|
BSC/REGION
|
Fault Type
|
Fault Description
|
Start Date
|
Close
|
0000013
|
Haie-Vive
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
21/09/2009 18:04:08
|
Close
|
0000031
|
Haie=Vive
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
22/09/2009 08:19:19
|
Close
|
0000040
|
Haie=Vive
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
22/09/2009 23:59:59
|
Close
|
0000067
|
Haie-Vive
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
23/09/2009 18:08:11
|
Close
|
0000126
|
Haie-Vive
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
23/09/2009 18:13:51
|
Close
|
0000152
|
Haie-Vive
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
23/09/2009 18:19:11
|
Close
|
0000251
|
Haie=Vive
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
24/09/2009 18:00:23
|
Close
|
0000289
|
Haie=Vive
|
BSC 6000
|
LAPD_OML fault
|
Site Down
|
25/09/2009 19:47:01
|
41
End Date
|
Duration (hh:min:ss)
|
Root Cause
|
Root cause classification
|
21/09/2009
|
|
|
|
18:36:08
|
00:32:00
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
22/09/2009
|
|
|
|
09:19:19
|
01:00:00
|
The link is down
|
Transmission
|
22/09/2009
|
|
|
|
06:39:01
|
06:40:08
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
23/09/2009
|
|
|
|
06:44:00
|
12:35:49
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
24/09/2009 06:04:46
|
11:50:55
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
25/09/2009 12:06:08
|
17:46:57
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
26/09/2009 06:54:06
|
12:53:43
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
26/09/2009 21:19:51
|
1:32:50
|
not stable. After E1 remote alarm, the site goes
down
|
Transmission
|
Resolution Remarks
|
Dispatched To
|
Contact Number
|
OMC Staff (Open)
|
OMC Staff (Close)
|
unknown
|
Team2
|
Number
|
Staff3
|
Staff3
|
The site become stable after the trouble
desappear
|
Team1
|
Number
|
Staff2
|
Staff2
|
this problem happen in the night only,we don't know
why
|
Team2
|
Number
|
Staff2
|
Staff2
|
nothing
|
Team2
|
Number
|
Staff3
|
Staff3
|
unknown
|
night
|
Number
|
Staff2
|
Staff2
|
unknown
|
night
|
Number
|
Staff2
|
Staff2
|
this site is unstable between 18:00:00 to 6:00:00,
every day
|
Team1
|
Number
|
Staff1
|
Staff2
|
unknown
|
night
|
Number
|
Staff1
|
Staff1
|
42
5-TROUBLESHOOTING (Approche de solution en vue de la
résolution du problème)
En analysant le premier fichier, on remarque que le
site de PLM tombe régulièrement, ce qui diminue sa performance.
Les causes de ces coupures étant mentionnées, on va
récapituler les Root Cause Classification dans le tableau suivant
:
Root Cause Classification
|
Count
|
Energy
|
1
|
Transmission
|
7
|
BSS
|
0
|
Unknown
|
0
|
Dans ce récapitulatif, on voit bien que le site
de PLM à un réel problème de Transmission plus un souci en
Energie. Ainsi Un équipe de transmission a été
envoyé sur le site afin de vérifier toute la liaison hertzienne
depuis la BSC jusqu'à la BTS primaire de PLM. A la suite de ce
déploiement, l'équipe de maintenance à remarqué
qu'il y avait baisse du niveau de transmission (transmission level), ainsi ils
ont procédés à un réajustement de ce
niveau.
Après ce réajustement, le site de PLM s'est
stabilisé, améliorant ainsi les statistiques produites par
l'OMC=R.
Le second fichier présente clairement un
problème de transmission, qu'il a fallut régler avant de
constater une amélioration des performances du site de
Haie=Vive.
43
CONCLUSION GENERALE
La maintenance au sein d'un réseau GSM à
l'OMC=R est une association de plusieurs tâches appelées handling
qui une fois réalisées permettent de mieux assainir le milieu
environnemental du réseau GSM. Il demeure l'une des tâches
essentielles pour le bon fonctionnement du réseau.
A travers ce document, on a voulu faire ressortir le
rôle ou la partition jouée par l'OSS en particulier l'OMC=R dans
l'architecture organisationnelle du GSM.
La réalisation de ce document a connu de
nombreuses difficultés en raison du manque d'information et de
documentation formelle sur l'OSS, mais néanmoins, nous avons pu
réunir le peu d'information disponible pour réaliser ce
rapport.
44
Licence Professionnelle en Réseaux
Informatiques et Télécoms Année Scolaire :
2009
Annexes
Interface de I-M2000
45
46
Interface de I=MANAGER M2000 (Alarme critique
filtrée)
47
48
GLOSSAIRE
GSM: Global Service for Mobile
OMC-R: Operating Maintenance Center=Radio BSC: Base
Station Controller
BAM: Base Administration Module
UMTS: Universal Mobile Telecommunications
System
49
TABLE DES MATIERES
Chapitre 1 : GENERALITE SUR LE GSM 5
INTRODUCTION PARTIELLE 5
I= Concept cellulaire 5
II=Concept de mobilité 6
III=Architecture d'un réseau radio mobile GSM
8
1= Le sous=système radio : BSS (Base Station
Sub=system) 9
2= Le sous=système réseau : NSS (Network
Station Sub=system) 10
3= Le sous=système opérationnel : OSS
(Operating Sub=System) 11
4= Les interfaces GSM et leur localisation 12
a =L'interface Um 12
b=Interface A 12
c=Les interfaces restantes 13
IV=ARCHITECTURE ORGANISATIONNELLE DU GSM 14
V=DIFFERENTES FONCTIONS DE L'OSS (Operating Sub=System)
14
1= Sous système d'exploitation et de maintenance
(OSS) 14
a= L'administration de réseau 14
b=Architecture de TMN (Télécommunications
Management Network) 15
b= Fonctions de l'EIR (Equipement Identity register)
16
c= Présentation de I'OMC et du NMC 16
CHAPITRE II : Développement du thème
17
I=Description de l'OMC=R avec les différentes
tâches effectuées 18
1=Supervision du Réseau BSS 18
2= Description des Alarmes (critical, Major, Minor)
20
3=Extraction de statistiques et traitement 21
4=Implémentation de nouveaux sites dans le
système 21
50
II=Définition de Site 22
1=Sur le plan Physique 23
2=Sur le plan logique 24
III=Procédure de Maintenance 26
IV= Description du logiciel de supervision 27
V= Le report d'évènement 30
1=Définition d'évènement
30
a=Evènement ouvert (Open) 31
b=Evènement fermé (Close status)
31
c=Notion de Downtime 32
VI=Classification d'évènement
32
1=Evènement de type Transmission 33
2=Evènement de type Energie 33
3=Evènement de type BSS 34
4=Evènement de type Unknown 34
VII=Production Hebdomadaire de report
d'évènement sous forme de statistiques 34
VIII=Réunion Hebdomadaire 36
XI=Cas pratique : Cas des Sites de PLM et de Haie=Vive
37
1=PRESENTATION DU FICHIER DU DAILY REPORT (Cas de PLM)
37
2=DESCRIPTION DU FICHIER 38
3=ANALYSE DU FICHIER 39
a=Pour le DOWNTIME COUNT 40
b=Pour le DOWNTIME DURATION 40
4=PRESENTATION DU FICHIER DU DAILY REPORT (Cas de
Haie=Vive) 41
5=TROUBLESHOOTING (Approche de solution en vue de la
résolution du problème) 43
Annexes 45
GLOSSAIRE 49
51
52
|