Influence du port d'un poids sur la performance du sujet BPCO lors du TM6 dans le cadre de la réhabilitation à l'effort( Télécharger le fichier original )par Pierre Graf Université Joseph Fourier Grenoble I - Maitrise ingénieurie de la santé 2005 |
[tables :cf Annexe]Egalement, nous avons utilisé un test de Wilcoxon pour comparer de la même manière les dyspnées post-effort ainsi que les SaO2 minimales (variable quantitative discrète) et FC maximales (variable quantitative discrète). Nous avions considérés tout au long du recueil de données, qu'un test effectué dans des conditions « non valides » (c'est à dire qui ne respectait pas les critères que nous avons cités précédemment), était exclu des tests statistiques de distance, mais pas de la discussion. Egalement les individus qui prenaient une pause au moins 20 secondes avant la fin du test, étaient exclu des tests statistiques de distance SaO2/FC. Nous avions donc choisi de suivre une analyse « per protocole » stricte. V. RESULTATS :V.1. Statistiques descriptives :V.1.1. Caractéristiques propres à l'échantillon :Les sujets qui composaient notre population étaient majoritairement des hommes (68%) : Répartition par tranches d'âge 2 sujets étaient en insuffisance pondérale (IMC20). 2 sujets étaient considérés comme légèrement obèses (25IMC27). 5 sujets étaient considérés comme modérément obèses (27IMC40).
V.1.2 Valeurs fonctionnelles de tolérance à l'exercice :Ø Description : Sur 19 individus, 3 individus était considéré comme ayant une BPCO sévère, correspondant au stade 3 de l'échelle de GOLD. 8 individus appartenaient au stade 2b. 8 individus appartenaient au stade 2a. Le pourcentage VEMS/VEMS théorique était en moyenne de 59 +/- 18. Répartition selon la sévérité de la BPCO Ø Analyse de la saturation : La saturation au repos était mesurée en début de test. Elle était en moyenne de 93 +/- 3. La saturation la plus basse pendant l'effort était estimée en moyenne à 87 +/- 6. 9 individus présentaient une différence de saturation entre le test P+ et le test P- variant de 6 unités à 1 unité : sur ces 9 individus on retrouvait en moyenne 3 unités de différence. La variation de la saturation n'était pas homogène, certains sujets désaturaient à l'effort de façon importante (jusqu'à 17 points au maximum), tandis que d'autre se stabilisaient voire augmentaient leur saturation. Entre les deux tests, chez un même individu, la différence entre la saturation au repos et la saturation minimum pendant le test variait en moyenne de 4 points. La saturation minimale lors du test P- était en moyenne de 87 +/- 6. La saturation minimale lors du test P+ était en moyenne de 86 +/- 5. Histogramme comparatif des Sa02 minimales d'un test à l'autre Ci-dessous les graphiques individuels de la saturation en oxygène au cours du test : (La minute 1 correspond à la minute de la prise de mesure de la saturation de repos, et la minute 7 correspond à la saturation de la dernière minute du test.) Ø Analyse de la Fréquence cardiaque : Histogramme comparatif des FC maximales d'un test à l'autre La fréquence cardiaque de repos était mesurée en début de test et était en moyenne de 90 +/- 13. Comme la saturation, la fréquence cardiaque variait de façon non homogène d'un individu à l'autre. Ci-dessous les graphiques individuels de la fréquence cardiaque au cours du test : (La minute 1 correspond à la minute de la prise de mesure de la fréquence cardiaque, et la minute 7 correspond à la fréquence cardiaque de la dernière minute du test.) La fréquence cardiaque maximale pendant l'effort était estimée en moyenne à 113 +/- 13 sur l'ensemble des tests. La fréquence cardiaque maximale lors du test P- était en moyenne de 112 +/- 12. La fréquence cardiaque maximale lors du test P+ était en moyenne de 115 +/- 13. Un patient était porteur d'un pacemaker et présentait une FC stable à l'effort. Aucun individu n'a jamais dépassé le pallier de « 220-âge ». Ø Analyse de la dyspnée: Il était le facteur à l'origine de tous les arrêts effectués lors des tests de marche, et était décrit différemment d'un individu à l'autre, soit comme une gêne pour rentrer l'air dans les poumons, soit comme un manque de souffle. La dyspnée de repos variait au maximum d'une unité d'un test à l'autre pour l'ensemble de l'échantillon. La dyspnée de fin de test quand à elle pouvait varier jusqu'à 3,5 unités au maximum d'un test à l'autre. Au cours du même test on pouvait noter une augmentation de 10 unités au maximum entre l'effort et le repos. La différence de saturation entre le début et la fin du test P- était en moyenne de 5,3 +/- 2,5. La différence de saturation entre le début et la fin du test P+ était en moyenne de 5,6 +/- 2,2. La dyspnée à la fin de l'effort pour le test P- était en moyenne de 5,9 +/- 2,3. La dyspnée à la fin de l'effort pour le test P+ était en moyenne de 6,5 +/- 2,3. (Les individus sont numérotés de 1 à 9 sur les cadrans, et les minutes de 0 à 10, la minute 7 étant la fin du test) Histogramme comparatif des dyspnées de fin d'effort: Ø Analyse de la distance parcourue: La distance parcourue au test P- était en moyenne de 380 +/- 102. La distance parcourue au test P+ était en moyenne de 357 +/- 96. La différence entre les distances des tests P+ et P- était en moyenne de 28 +/- 21. Le pourcentage de la distance parcourue par rapport à la distance théorique au test P- était en moyenne de 76 +/- 21. Le pourcentage de la distance parcourue par rapport à la distance théorique au test P+ était en moyenne de 71 +/- 19. Les distances parcourues au test P- étaient comprises entre 150 et 505 mètres. Les distances parcourues au test P- étaient comprises entre 210 et 505 mètres. L'intervalle de confiance (IC à 95%) pour la distance parcourue au cours du test P- était de 46m. L'intervalle de confiance (IC à 95%) pour la distance parcourue au cours du test P+ était de 48m. Histogramme comparatif des distances parcourues d'un test à l'autre |
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