REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRES
« ESU »
INSTITUT SUPERIEUR COMMERCE
ISC- GOMA
BP 67 Goma
PART DES SOINS DE SANTE DANS LE REVENU DES
MANAGES
« Cas des ménages du groupement
Kamuronza »
Par : Bilain BAUMA
KAPFITSI
Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention du diplôme de gradué en Sciences Commerciales et
Financières
Option : comptabilité
Directeur Assistant Michel KALONDERO VAHOTANI
Année Académique 2010 - 2011
EPIGRAPHIE
« La santé passe la richesse,
c'est-à-dire que la santé est plus précieuse que la
richesse »
(larousse2011)
DEDICACE
A nos chers parents PANDASI BANZI et BONANE FURAHA pour leur
affection et leurs lourdes charges pour nous avoir rendu ce que nous sommes
devenu aujourd'hui,
A vous notre Tante Clémentine BITITA; à nos
Soeurs Bibiche SEBASIGARI et ADOLO MUHOZA.
REMERCIEMENTS
Le présent travail est l'aboutissement de plusieurs
efforts conjugués, sans vouloir dénier notre apport personnel,
nous bénissons JEHOVAH pour l'immense amour ainsi que
l'inépuisable sagesse dont il n'a cessé de nous combler
gratuitement.
Nous disons grand merci aux autorités des l'Institut
Supérieur de Commerce pour leur encadrement scientifique à
notre égard, et tout son personnel qui, de part les difficultés
vécues au sein de notre ville ne se décourage pas de nous
fournir un bagage intellectuel très important.
Nos remerciements s'adressent aussi à l'assistant
Michel KALONDERO pour son encadrement malgré ses
multiples occupations.
Il serait ingrat de ne pas dire merci à notre famille,
qui tant moralement, financièrement que spirituellement nous a soutenu
de part et d'autre : Mon père PANDASI BANZI,
Clémentine BITITA et son mari GAKONA
SENGOMA.
Nos frères et soeurs, TUDJOS, SONDROS
STYVE, ADOLO, KAHINDO,
BIBICHE, NINA, à tous mes amis et
tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la
réalisation de ce travail.
A tous mes amis, en particulier David
Mitutso, Mumbere Paluku, et
Kilongo Bahunga
Qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde
gratitude.
Bilain BAUMA KAPFITSI
SIGLES
ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
BIOMED : Biologie Médicale
CNDP : Congrès National pour la Défense du
Peuple
HSS : Histoire et Sciences Sociales
ISC : Institut Supérieur de Commerce
ISP : Institut Supérieur Pédagogique
ISTM : Institut Supérieur des Techniques
médicales
N° : Numéro
OMS : Organisation Mondiale la Santé
P : Page
PUZ : Presse Universitaire du Zaïre
UNIGOM : Université de Goma
UNIKIS : Université de Kisangani
O. INTRODUCTION
O.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix d''un sujet de recherche suppose toujours un
intérêt de la part du chercheur1(*). Il doit se faire en fonction de la formation
antérieure de l'étudiant. Ce dernier cherchera un domaine qui
l'intéresse plus, non par complaisance mais parce qu'il en a eu ou
pense en avoir une maîtrise des connaissances fondamentales.
En effet, le thème que nous avons choisi
est « la part des soins de santé dans le revenu des
ménages », du groupement KAMURONZA se justifie par des raisons
suivantes :
- Ayant fait mon stage de professionnalisation dans un centre
hospitalier nommé BETHESDA, à la facturation, nous avons
observé comment les patients s'acquittaient de leurs factures.
Après observation rationnelle et objective, nous avons constaté
que les malades payaient leurs factures difficilement. On dirait qu'ils ne
prévoyaient rien pour les soins de santé dans leur budget
familial ou de même leurs revenus ne leurs permettaient pas d'honorer
leurs factures.
Cette situation nous a inspiré de faire une simple
comparaison, si en ville, on paie difficilement les frais liés aux soins
de santé, qu'en serait-il de la périphérie où le
revenu est supposé être bas ?
- Etant originaire aussi du groupement Kamuronza,
entité dans laquelle est centrée nos recherches, nous sommes
témoins des difficultés qu'éprouvent la population dans le
paiement des soins de santé car c'est une zone qui a connu des
nombreuses guerres et ces dernières leurs ont rendu la population de
plus en plus pauvre et dont nous supposons que la majorité se focalise
dans l'agriculture qui est encore traditionnelle et moins payante.
- Ce travail nous permet d'apporter une pierre de
contribution de l'édification du quotidien de nos concitoyens et leurs
montrer qu'une bonne part de soins santé dans le revenu serait important
car la santé est primordiale.
Il subsiste donc beaucoup de problèmes liés
à la santé et dont les répercussions sur la
société toute entière ne peuvent laisser
indifférent tout observateur avisé.
- En fin, nous avons constaté que certains membres de
ce groupement semblent ne pas prévoir, dans leur revenu, la part qui
revient aux soins santé. c'est ce qui nous a poussé à
mener cette étude car ils pensent que la maladie est une punition de
Dieu et pourtant, elle est inévitable et ils croient que Dieu seul
pourra leurs guérir sans un moindre sou.
0.2 PROBLEMATIQUE
La problématique de la santé préoccupe
tout homme et toute société. La santé est un facteur
important dans l'existence de l'homme.
Compte tenu des conditions sociales et économiques que
traverse ce pays, particulièrement le groupement Kamuronza, le revenu
des ménages semble ne pas être capable de couvrir les besoins
primaires des nos concitoyens car les charges sont multiples.
En 1978, l'OMS avait constaté que, plus de la
moitié du monde était privée de soins de santé
primaires convenables, dont 80% sont les populations africaines n'ayant
accès aux soins de santé élémentaire2(*).
Le devoir d'un Etat responsable est de protéger au
mieux sa population contre les calamités. En abordant ce travail, nous
essayerons de répondre aux questions suivantes :
1° Dans le groupement Kamuronza, quelle est la
proportion que renferme
les soins de santé dans le revenu des
ménages ?
2° Comment les ménages supportent-ils la charge
des soins santé ?
0.3 HYPOTHESES
Une hypothèse de travail est donc une idée
directrice, une tentative d'explication des faits formulée au
début de la recherche et destinée à guider l'investigation
et à être abandonnée ou maintenue d'après le
résultat de l'observation3(*).
Eu égard de notre problématique, les
hypothèses que nous essayerons de vérifier tout au long de nos
recherches sont les suivantes :
1° Dans le revenu des ménages du groupement
Kamuronza, les soins de
santé prendraient une part supérieure
à 15% du revenu des ménages ;
2° Les ménages supporteraient les charges
liées aux soins de santé en
faisant recours aux travaux agricoles ;
0.4 DELIMITATION DU SUJET
Tout sujet de recherche doit être situé dans le
temps et dans l'espace
0.4.1
Sur le plan temporaire
Notre enquête a été menée au mois
de mai 2011 période pour laquelle nous nous sommes rendus sur terrain
pour distribuer nos protocoles d'enquête et même les
récolter.
0.4.2 Sur le plan spatial
Nous nous sommes orientés dans le groupement
Kamuronza qui se trouve dans la chefferie de BAHUNDE, en territoire de Masisi,
dans la province du Nord-Kivu en république démocratique du
Congo, voisin de la ville Goma et du lac Kivu.
0.5 METHODES ET TECHNIQUES DU
TRAVAIL
0.5.1 Méthode
Madeleine GRAWITZ définie la
méthode comme étant l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie4(*).
En ce qui concerne le présent travail, nous avons eu
à recourir à la méthode d'analytique descriptive.
Cette méthode nous a permis d'analyser et de
décrire systématiquement toutes les informations ainsi que les
données récoltées ; de les interpréter puis
d'en tirer les résultats.
0.5.2 Techniques
La technique est l'ensemble des moyens par
lesquels on aborde un problème.
Pour GRAWITZ, les techniques sont des instruments
d'investigation qui apportent les informations que les méthodes sont
appelées à coordonner5(*).
Dans le but de rendre nos recherches efficaces, nous avons
fait recours aux techniques ci-dessous :
1° technique documentaire
Grace à cette technique, nous nous sommes
familiarisés avec nos données dans les documents écrits,
entre autre : les livres, les mémoires, les travaux de fin de
cycle, les archives et autres documents relatifs à notre sujet.
2° L'observation
Nous avons eu le temps de se rendre compte de ce qui se
passait aux centres de santé et à certains postes de santé
de la contrée (groupement KAMURONZA).
En effet, ayant été familier aux centres et aux
postes de santé, nous observions comment les patients payaient les
factures et nous profitions d'interviewer certains patients en nous permettant
d'appréhender certaines réalités.
3° l'enquête
L'enquête est une interrogation particulière
portée sur une situation comprenant des individus et ce la dans un but
de généralisation6(*).
Cette technique nous a été utile dans la mesure
où nous avons produit un protocole d'enquête afin de
récolter les données dans le but d'en tirer les résultats
concrets.
4° La technique statistique
Cette dernière nous a permis de trouver des moyennes
afin de les interpréter.
0.6.
DIFFICULTES RENCONTREES
Il est rare et presque impossible d'achever un travail
scientifique sans se heurter à aucun obstacle. Pour aboutir à la
réalisation de ce travail, nous nous sommes heurtés à
certaines difficultés, telles que :
Ø Les difficultés financières pour nous
assurer le transport, étant donné que le lieu de recherche est un
peu éloigné de celui où nous étudions.
Ø Les difficultés liées à la
réticence de certains enquêtés qui nous prenaient pour
espion, suspect et nous refusaient un accès libre aux données en
dépit de notre recommandation ;
Ø En un certain temps, ce groupement, comme le reste du
territoire, a été le théâtre des affrontements entre
l'armée loyaliste et l'ex rébellion du CNDP, ce qui a
occasionné une perte des certains documents qui pourraient nous
faciliter la tâche.
De toute manière, nous croyons avoir fait de notre
mieux pour surmonter ces difficultés et produire cette oeuvre
scientifique.
0.7
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Excepté l'introduction et la conclusion, notre
travail porte trois chapitres, dont :
- Le premier est consacré aux
généralités sur le revenu, le ménage et les soins
de santé
- Le second quant à lui, se focalise sur la
présentation du milieu d'étude ;
- En fin, le troisième se borne sur la
présentation, l'analyse des données et l'interprétation
des résultats.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE
REVENU, LE MENAGE ET LES SOINS DE SANTE
I.1 LE REVENU
I.1.1 Définition
Le revenu est une part de la production qui
revient au sujet économique, aindividu ou collectivité comme
rémunération de son travail et /ou fruit de son
capital7(*).
Le revenu est défini comme l'ensemble de biens qui
entrent dans le patrimoine d'un individu ou d'une unité
économique au cours d'une certaine période.
Il est perçu comme une contrepartie de la valeur de la
production que l'agent économique du ménage reçoit. Ce qui
veut dire qu'il englobe tout ce qui peut être consommé sans
toucher la valeur du patrimoine.
Il est différent du patrimoine car le revenu est
considéré comme un flux alors que le patrimoine est par contre un
stock des biens que possède le ménage non seulement immeubles ou
valeurs boursières mais encore tous les objets modestes dont on
dispose.
Pour HICKS, le revenu d'une
période est ce qu'une personne ou un pays pourrait consommer pendant une
période sans s'appauvrir8(*).
Au niveau macroéconomique, le revenu représente
ce que reçoit un agent économique à l'occasion de sa
participation au processus productif. C'est donc la rémunération
d'un facteur de production.
Alors qu'au niveau microéconomique, le revenu d'une
collectivité donnée est constitué des différents
revenus perçus par les agents lorsqu'ils participent directement au
processus de production.
Quant à Christophe
DECRYSE, le revenu est le montant qu'une personne ou
un ménage aurait pu dépenser sans entamer la valeur de son
patrimoine9(*).
Dans le dictionnaire économique Larousse, on
définit le revenu étant comme une somme d'argent que
reçoit un agent à l''occasion d'une activité de
production, d'échange ou de redistribution10(*).
I.1.2
LA TYPOLOGIE
Il existe plusieurs types des
revenus ; S.E
BOSSERELLE11(*) en distingue :
· Le revenu primaire
· Le revenu secondaire
· Le revenu en nature.
Ø Le revenu primaire : qui est
la masse de revenus que les ménages tirent de leur contribution à
l'activité économique.
Les revenus primaires se composent de revenu du travail
salarié, du revenu du capital ou du patrimoine et ceux mixtes :
· Le revenu du travail
salarié : est la rémunération que
perçoit le propriétaire ou détenteur du facteur
travail :
· Les revenus du capital ou du
patrimoine: sont ceux tirés de la propriété
(dividendes, loyers et fermage) ;
· S'agissant des revenus mixtes, il
convient de noter que ce sont ceux des entrepreneurs individuels et des
professions.
· Les revenus secondaires : sont
ceux ne résultant pas à l'activité de production mais du
système de distribution sociale.
Il correspond aux revenus sociaux comme les allocations
familiales, les prestations de retraites,...
Les revenus en nature : sont issus des
transferts sociaux en nature. Ces transferts sont intégrés par la
comptabilité nationale aux revenus des ménages.
Une autre distinction est celle que donnent A.
SILEM et ALBERTINI12(*).
v Le revenu brut et le revenu
net ou disponible(le revenu net =revenu brut -
impôt direct)
v Le revenu réel exprimé en
monnaie aux prix courants, revenu nécessaire destiné à la
satisfaction des besoins primaires et le revenu discutionnaire dont
l'utilisation est libre.
v Le revenu national, qui est une autre
manière d'évaluer la richesse d'un pays. Celle-ci consiste
à additionner les revenus perçus par les ménages, par les
entreprises et l'Etat.
L'addition de ces revenus représente le revenu
national. Le calcul du revenu national ne donne qu'une très faible
idée du niveau du bien être d'une population13(*).
On peut aussi distinguer trois principales catégories
de revenus individuels14(*) :
· Les revenus issus de la
propriété, rémunération,
possession du capital. On parle de profit quand le capital est
investi, par exemple sous sa forme d'actions, on parle
d'intérêt quand il est prêté ;
par exemple sous sa forme d'obligation, on parle de rente
foncière quand la rémunération provient de la
propriété de la terre ;
· Les transferts qui sont des prestations
reçues, comme des retraites, dont on déduit les
cotisations et les impôts payés, par exemple les cotisations
sociales sur le revenu.
I.1.3 SOURCES DES REVENUS
Le revenu des ménages est constitué de trois
éléments. Les salaires, les transferts sociaux (allocations
sociales, remboursements des soins de santé,..) et la
rémunération du capital15(*).
Les ressources, nous en avons cinq :
· Le revenu provenant de l'activité productrice ou
à la détention d'un patrimoine ;
· Le revenu de transfert : ce sont des transferts
accordés par l'Etat et les collectivités locales ;
· Le revenu domestique de deux premiers diminués
des prélèvements obligatoires ;
· Le revenu de la propriété d'actifs
financiers : ce sont des dividendes et des intérêts ;
· Le revenu disponible : c'est le revenu domestique
diminué de l'impôt. C'est avec ce revenu que les ménages
pourront faire face à leurs dépenses constitue
l'épargne.
I.1.4 INDICE DE REVENU
Le revenu dépend de nombreux facteurs : salaire
ou traitement, situation familiales, apport de plusieurs salaires dans une
famille, prélèvement fiscal, etc.
On retient seulement comme indice du revenu en France le taux
du salaire des ouvriers payés au temps (hommes+femmes). On remarque que
le revenu est presque multiplié par 2 lorsqu'il passe de 1 à 2
personnes car les ménages d'une personne sont les plus souvent des
inactifs percevant des moindres revenus que les ménages d'actifs,
l'épouse en général apporte un revenu
supplémentaire. Lorsqu'on passe de 2 à 3 personnes puis de 3
à 4 l'augmentation devient plus faible. De 4 à 5 au-delàs,
le revenu diminue16(*).
I.1.5 AFFECTATION DU REVENU DES
MENAGES
Le revenu des ménages correspond aux revenus
perçus par les particuliers et dont l'usage est propre. Il est
constitué de tous les types de revenu comme décrit ci-haut. La
comptabilité nationale distingue le revenu brut et le revenu disponible
des ménages d'une part, les emplois des ménages d'autre part.
Le revenu disponible des ménages est la
différence entre le revenu brut et les emplois des ressources du compte
d'affectation des ménages au titre des opérations de
répartition (impôt direct, prime d'assurance,..).
Il sied de signaler que lorsque la totalité des
impôts a été prélevée sur les revenus des
ménages, le résidu correspond au revenu disponible qui est
affecté soit à la communication soit à l'épargne et
lorsque ce dernier est important, l'investissement peut alors avoir
lieu17(*).
I.1.6 AUTRES REVENUS
- Effet revenu :
phénomène décrivant comment et pourquoi un consommateur
modifie son comportement lorsqu'un prix varie. Si par exemple, le prix d'un
bien diminue, on commence toujours par souhaiter en acheter plus, au
détriment des biens qui lui sont substituables : c'est l'effet de
substitution.
Mais réalisant que tout se passe comme si l'on
était devenu plus riche, on modifie ses choix selon la nature des biens,
on n'observe l'effet revenu. En réalité, on n'observe que la
résultante de ces deux effets fictifs.
- Revenu minimum : allocation
versée aux personnes dont les moyens d'existence sont inférieurs
à un certain seuil de ressources.
- Revenu permanent : revenu moyen
prévu par un individu pour le futur et lui servant de
référence pour déterminer son niveau de consommation.
Ce concept a été introduit par
M. Friedman pour critiquer
l'approche Keynésianisme de la consommation. Toute injection de revenu
par l'Etat n'aurait pas l'effet de relance escompté par les
Keynésiens car cette hausse des revenus, étant transitoire et
imprévisible, n'est pas intégrée dans le calcul du revenu
permanent.
N'ayant pas prévu ces revenus supplémentaires,
les ménages les consacrent à l'épargne et non à la
consommation.
- Revenu universel : revenu sans
condition à tous les membres d'une société
indépendamment de leur travail.
L'idée de verser à chaque citoyen qu'un revenu
qui corresponde simplement à son appartenance à une
société riche au fait de travailler ou de souffrir d'un handicap
social (vieillesse, maladie, chômage) existe depuis longtemps.
Au XVIIIe siècle,
Thomas Paire avait
déjà formulé une proposition de ce genre. Appelé
aussi revenu d'existence, allocation universel ou social ou impôt
négatif (en anglais basic income), ce transfert social fait l'objet de
réflexion poussées, y compris chez les économistes qui
n'ont rien d'utopistes rêveurs18(*).
I.2 LE MENAGE
I.2.1 Définition
Selon Alexis JACQUENIN, le
ménage est entendu comme un regroupement d'individus en cellule
familiale et ayant pour première fonction la consommation.
Les décisions d'un ménage portent sur sa
présentation présente et future19(*).
Les néoclassiques utilisent le
terme « ménage » pour désigner une des
unités de base de l'économie c'est-à-dire de
ses « individus », c'est le symptomatique des
difficultés auxquelles se heurte toute démarche qui se
réclame de l'individualisme méthodologique.
Le ménage est défini aussi comme un secteur
institutionnel regroupant l'ensemble des unités institutionnelles dont
la fonction économique principale consiste à consommer et
éventuellement à produire dans le cadre d'une entreprise
individuelle.
On dira également que les ménages les agents
économiques essentiellement consommateurs, sont offreurs de facteurs de
production, travaillent et sont également des percepteurs des revenus
provenant de la production, d'où leur fonction
économique20(*).
I.2.2 Sortes de ménages
1. Le ménage ordinaire : ceci est
ordinaire dans le cas des occupants d'une même habitation, même
s'il n'y a qu'un seul individu et quels soient les liens qui les unissent quand
il en a plusieurs ;
2. Le ménage collectif : c'est un
groupe de personnes vivant ensemble dans des conditions spéciales et le
plus souvent dans les liens de parenté entre elles. Il `agit notamment
des couvents, maisons de retraites, internats,...
3. Le ménage individuel : c'est
l'ensemble de personnes vivant dans un logement séparé ou
indépendant. C'est-à-dire qu'une seule personne constitue
également un ménage21(*).
I.2.3 Les catégories des
ménages
La comptabilité nationale distingue huit
catégories des ménages :
- Les agriculteurs ;
- Les exploitants ;
- Les indépendants ;
- Les professions intermédiaires ;
- Les salariés ;
- Les employés ;
- Les ouvriers ;
- Les inactifs.
I.2.4 Les activités des
ménages
Les activités des ménages
sont diversifiées et suivent les buts variés
considérées sur le plan purement économique et social.
Elles consistent principalement à :
- Percevoir les ressources en échange de leur
contributions à la production en vendant des matières
premières ;
- Consommer les biens et services qu'ils se procurent au moyen
des revenus perçus directement par leur travail ;
- Mettre à côté, sous forme
d'épargne, une fonction des revenus perçus en vue d'utiliser ce
revenu ultérieurement ;
- Investir dans l'acquisition d'immobilisation ;
- Payer des impôts aux administrations
publiques ;
- Percevoir les revenus en vendant leurs forces auprès
des entreprises de prestation des services et des produits.
I.3 LA SANTE
L'Etat de santé de la population n'a cessé de
s'améliorer, tout particulièrement au cours du 20e
siècle. En 1900, l'espérance de vie moyenne en France
était inférieure à 50 ans ; elle approche aujourd'hui
de 80 ans.
Si ces résultats doivent beaucoup à
l'amélioration de l'hygiène, de l'alimentation, de du logement et
des conditions de travail, les progrès de médecine,
conjugués à un effort financier croissant de la
collectivité depuis 1945, ont permis de pérenniser ces gains au
fil du temps.
I.3.1 Définition de la
santé
La France n'ayant pas de définition
officielle de la santé, les experts retiennent celle de
l'O. M.S : « un état complet de bien-être
physique, mental et social »22(*).
Ainsi, il est relativement facile de définir la
maladie, il est plus compliqué de donner une définition de la
santé. Ce n'est pas seulement une question de vocabulaire, la
difficulté tient d'une part à la nature de cet état aux
composantes multiples (biologique, psychologiques, sociales) et d'autre part au
fait qu'il évolue différemment d'une époque, d'une culture
d'un individu à l'autre.
Cette complexité explique cette existence des
nombreuses définitions de la santé dont nous allons en retenir
quelques unes :
LSa santé est le silence des organes.
Selon le dictionnaire, la santé est un état
(bon ou mauvais) de quelqu'un dont l'organisme fonctionne normalement23(*).
C'est un bien instable qu'il faut acquérir
constamment défendre et de reconstruire tout au long de la vie.
En 1986, la santé correspond à la situation
dans laquelle un groupe ou un individu peut d'une part, réaliser ses
ambitions et satisfaire ses besoins et d'autre part, évoluer avec le
milieu ou s'adapter à ce lui-ci. Elle résulte d'un
équilibre que le corps peut maintenir entre la constance de son milieu
intérieur et les exigences du milieu extérieur24(*).
Cette définition donne à la santé une
distinction plus large qui dépasse la notion du «
bien-être ».En pratique, pour beaucoup d'hommes, être en
bonne santé « c'est se sentir bien, c'est ne pas
souffrir, pouvoir pour travailler et se défendre normalement.
Pour l'homme de la rue, « la santé est
l'absence de la maladie »25(*).
Pour lever l'équivoque entre la santé et la
maladie, il est nécessaire de définir aussi la maladie.
Pour LAFONT, la maladie est une
altération de la santé correspondant à l'atteinte ou au
mauvais fonctionnement du corps se traduisant par une série de troubles
généraux ou fonctionnels26(*).
La maladie serait l'impossibilité pour l'individu de
s'adapter seul de façon autonome aux influences qu'il subit
éventuellement de la part de son environnement. La santé est la
capacité qu'il a de résister à ces agressions.
En définitive, on peut dire qu'une définition
positive de la santé devrait comporter les quatre notions
suivantes :
- la santé est le fonctionnement régulier, le
jeu normal de tous les organes et de toutes fonctions du corps
humains ;
- la santé est l'équilibre et harmonie de toutes
possibilités de la personne humaine : physique, intellectuelle et
spirituelle ;
- la santé suppose l'existence d'une force potentielle
de réserves permettant à l'organisme de résister aux
assauts auxquels il a à faire face, tant du point de vue physique que
psychique ;
- la santé exige une adaptation aussi parfaite que
possible aux exigences de la vie moderne, qui se modifient avec une
extraordinaire rapidité.
Elle est source d'externalités : les gens en
mauvaise santé travaillent moins bien et sont souvent absents, ce qui
réduit leur productivité, le caractère contagieux d'une
maladie27(*).
I.3.2 Santé publique
La santé publique est non seulement
une science mais aussi une pratique. Comme science, la santé publique
est une discipline médicale qui traite l'ensemble des interventions
visant à promouvoir, à maintenir ou à rétablir la
santé de l'individu dans la communauté.
Elle s'occupe de la santé globale des populations
malades et non malades.
I.3.3 Promotion de la
santé
Est toute combinaison de mesure
d'éducation pour la santé, des protections de la santé et
l'organisation des services dans un cadre de participation individuelle et
collective.
I.3.4 La santé
communautaire
Une communauté est un ensemble de
personnes qui partagent des valeurs sociales communes. Il n'est pas obligatoire
qu'ils habitent sur un même espace géographique.
Exemple : la santé des enfants âgés
de 0 à 1an qui doivent être vaccinés ou la santé des
étudiants de G3.
I.3.5 Santé privée
Le clinicien écoute et interroge son
patient pour connaître ses symptômes, il examine, à la
recherche d'anomalies (signes), prescrit des examens complémentaires
pour obtenir d'autres informations ; le choix du traitement dépend
du diagnostic ainsi établi. Cette démarche vise les individus
dans leur capacité et leur unicité : c'est la
« santé privée ». Le clinicien est le maître.
I.3.6 Besoin de santé ou bonne santé
Le concept de « bonne
santé » a glissé petit à petit du
concept « silence des organes » vers un certain
idéal, une certaine idée du bonheur, c'est-à-dire bien
plus que l'absence de douleur comme : le droit aux plaisirs, à la
jouissance de vivre et aux prix d'un bonheur artificiel.
Se pose alors un problème de frontière entre
médical et social, d'où le conflit entre ce qui relève une
pathologie et ce qui relève d'un
dysfonctionnement systématique du social.
I.3.7 Déterminants
de la santé
Ces déterminants sont des
éléments qui peuvent prétendre exercer une influence sur
la santé, les services de santé bien spécifique, les
patrimoines génétiques des individus, les conditions
d'hygiènes, la qualité d'alimentation et du logement28(*),...
Quoi qu'il en soit, un nombre considérable de
recherches récentes indiquent que les facteurs qui affectent la
santé peuvent être de genre29(*) :
· Facteurs liés à la biologie humaine
(génétiques, vieillissement) ;
· Environnement physique, social et psychologique
(condition de travail, logement, pollution) ;
· Système de santé (organisation :
accès aux soins, prix de la consultation, remboursement,
déboursement, reste à charge) ;
· Comportement préventif, à risques,
préférence pour l'avenir.
I.4 LES SOINS DE SANTE
I.4.1 Définition
Par soin, on pense à tout moyen qui consiste à
rendre la santé aux malades ou toute personne présentant un
déficit fonctionnel, biologique ou encore tout moyen de prévenir
une maladie ou son aggravation.
C'est un ensemble des services rendus ou d'actes que l'on
pose pour soulager, protéger et améliorer l'état de
santé de l'homme en rapport avec l'environnement.
Pour Jean François CAVELLAT, les
soins de santé, ensemble d'actes qui ne peuvent être
pratiqué que par le médecin et l'adapte suivant le tableau
pathologique, conduite pratique faisant appel à des moyens
médicamenteux et des techniques de réanimation d'une
équipe véritablement spécialisée30(*).
I.4.2
Les soins de santé primaire
Les soins de santé primaire sont les
reflets et les résultats des conditions économiques,
socioculturelles et politiques, caractéristique des pays et des
communautés.
Ils cherchent à résoudre les principaux
problèmes de santé des communautés en fournissant, selon
les cas, les services préventifs, promotionnels, curatifs et
réhabilitations.
Les soins de santé primaires sont des soins de
santé éventuels basés sur les méthodes et une
technologie pratique scientifique valable et socialement acceptable, rendu
universellement accessible à tous les individus et à toutes les
familles de la communauté avec pleine participation et à un
coût que la communauté et le pays peuvent assumer à tous
les stades de leur développement dans un esprit d'auto
responsabilité et autodétermination.
Les soins sont dits primaires c'est-à-dire de base
élémentaire, de premières nécessités.
Ils sont essentiels car constituant un minimum suffisant pour
répondre au besoin de la population.
Bref : ce sont des soins de santé
essentiels rendus accessibles à tous, géographiquement et
financièrement.
DEUXIEME CHAPITRE :
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Dans le but de permettre aux lecteurs du présent
travail de se faire une idée du milieu d'étude où ce sont
déroulées nos recherches, nous vous proposons des données
ci-après, une description succincte d'un certain nombre des
particularités du groupement Kamuronza.
II.1 ASPECT GEOGRAPHIQUE
II.1.1 Localisation
Le groupement Kamuronza, l'un de six groupement qui
constituent la collectivité chefferie de Bahunde ayant une superficie de
162 km, situé à l'est du territoire de Masisi, ce groupement est
composé de sept localités, dont MATCHA, KATEMBE, KINGI, MURAMBI,
MALEHE , KIMOKA, et NZULO .
Il est limité :
Ø Au Nord par la chefferie de Bashali ;
Ø Au Sud par le lac Kivu qui le sépare du
territoire de Kalehe au sud Kivu ;
Ø A l'Est par la ville de Goma :
Ø A l'Ouest par le groupement Mupfunyi-Karuba ;
Ø Au Sud -ouest par le groupement Mupfunyi Shanga.
II .1.2 Relief et climat
Le relief est considéré comme étant
l'ensemble des irrégularités de la surface terrestre31(*). Le groupement Kamuronza
appartient à la chaine des montagnes de Mitumba. Le relief est donc
montagneux.
L'altitude varie entre 1460m (au bord du lac Kivu) et
2750m dans les hauts plateaux au Nord ouest.
Le climat set tempéré et humide avec une
température moyenne variant entre 15°C et 25°C.
Deux saisons pluvieuses de 7 à 8 mois s'observent dans
cette zone. La grande saison est d'une durée de 4 mois (de septembre
à décembre).
La petite saison commence en février pour se terminer
en avril et dure donc 3mois.
Les saisons sèches durent 3 à 4 mois et se
repartissent en deux périodes distinctes. La plus longue saison
sèche va du mois de juin pour se terminer vers fin de décembre
pour se terminer en fin janvier.
II.1.3 sol et
végétation
Selon le bureau du groupement, le groupement Kamuronza est
doté d'un sol sablo-argileux d'origine volcanique et montagneuse. Il est
fertile. Un second type de sol provient des dépôts éoliens
de cendre volcanique et s'étale l'altitude du lac Kivu (1460m)
jusqu'à 2600m.
La zone d'extension de ces dépôts éoliens
est vaste. Elle englobe une partie de la presqu'ile de Buzi, la région
de Sake et Kirotche32(*).
La végétation est la savane constituée
d'herbe et d'arbres. Signalons qu'une partie de ce groupement à l'est au
parc national de Virunga
II.1.4
hydrographie
Le groupement Kamuronza est très riche en
hydrographie. A part le lac Kivu qui se situe au sud, il existe plusieurs
rivières dans ce groupement.
Ø Les rivières kyabiringa et kyamuhuwe dans la
localité de Matcha.
Ø La rivière katahanwa dans la localité
de MALEHE
Ø Les rivières Buroha, Kahow et Kinyabatsi dans
la localité de KATEMBE
Ø Les rivières Mwambi, Butengetenge, kalonge, et
kibati
Ø la rivière Mutahyo constitue la limite du
groupement à l'ouest.
A part les rivières, nous y rencontrons beaucoup de
sources. Nombreuses entre-elles ne sont pas aménagées et
constituent un réservoir de multiples parasites pathogènes.
II.2 ASPECT POLITICO-ADMNISTRATIF
ET DEMOGRAPHIQUE
II.2.1 Aspect
politico-administratif
Le groupement Kamuronza est érigé par un chef de
groupement. Le pouvoir est héréditaire. Le chef de groupement
porte le titre du « mwami » qui signifie roi et est
assisté par des vieux sages appelés
« BUKUNGU ». le chef lieu du groupement se trouve à
Sake dans la localité de Matcha.
Le groupement est composé de 7 localités qui
sont : MATCHA, MALEHE, KIMOKA, KINGI, KATEMBE, MURAMBI, et NZULO, A la
tête de chaque localité se trouve un chef de localité. Les
localités sont à leur tour subdivisées en
notabilités. Chaque notabilité est dirigée par un notable
appelé « Mutambo ».
Les notabilités sont subdivisées en sous
notabilités (quartiers) et celles en avenues.
A Sake, nous trouvons d'autres postes ou services comme :
police nationale, le tribunal de l'Etat civil, les bureaux des
différents services comme : l'environnement et forêt,
agriculture, pêche et élevage, l'ANR, la SNEL,...
II.2.2 Aspect
démographique
Dans Kamuronza, il y a un certain nombre de groupes ethniques
bien distincts, différents par leurs origines, leurs activités et
leur mode de vie.
a) Les pygmées
Les Batwa ou pygmées seraient les premiers occupants de
l'Afrique centrale33(*).
Il en est de même pour le territoire de Masisi et en particulier le
groupement Kamuronza.
Autre fois, cde peuple vivait de la chasse, de la cueillette
et de la poterie. Avec la poussée démographique, la disparition
progressive de la forêt se fait remarquer. Ce peuple abandonne donc la
chasse et la cueillette au profit de l'agriculture.
Dans le groupement Kamuronza; on les rencontre à
Nyabirehe (en localité de Matcha), à Luhonga(en localité
de Kimoka) et à Malehe
a) Les hunde
Ce peuple détient le pouvoir coutumier. Les hunde se
retrouvent dans toutes les sept localités du groupement et s'occupent du
commerce, de l'agriculture et de la pêche. Ils constituent la
majorité. La majorité occupe le bord du lac.
b) Les hutu
Ils se contentent essentiellement de l'agriculture mais
exercent aussi d'autres activités comme le petit commerce. Ils sont
éparpillés presque dans toutes les localités du
groupement.
c) Les tutsi
Ce peuple pratique principalement l'élevage de bovins.
Ils constituent une portion de la population. On les retrouve dans les
localités de Malehe, Katembe et Kingi.
A part les quatre tribus que nous venons de citer, il existe
d'autres groupes dont les Bashi, les Nande ; les Havu, les Tembo, les
nyanga...
Néanmoins, la population de Kamuronza est
inégalablement repartie. La localité de matcha est la plus
peuplée et renferme 35,4 de la population suivie de KIMOKA er
Kingi. Nzulo est la localité la moins habitée et ne constituent
que 3% de la population.
Tableau n°1 : Répartition de la
population du groupement Kamuronza
LOCALITES
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAUXX
|
%
|
MATCHA
|
2690
|
3165
|
4535
|
5065
|
15455
|
35,4
|
KIMOKA
|
1287
|
1515
|
2898
|
2880
|
8580
|
12,7
|
KINGI
|
749
|
8O9
|
1750
|
1734
|
5O42
|
11,6
|
MALEHE
|
769
|
804
|
1428
|
1540
|
4541
|
10,4
|
KATEMBE
|
693
|
738
|
1365
|
16O3
|
4499
|
10, 3
|
MURAMBI
|
656
|
723
|
1439
|
1360
|
4178
|
9,6
|
NZULO
|
184
|
244
|
437
|
456
|
1321
|
3
|
TOTAUX
|
7028
|
8098
|
13852
|
14638
|
43616
|
100
|
%
|
16,1
|
18,5
|
31,6
|
33,6
|
100
|
====
|
Source : Rapport du groupement
2ème période 2010, bureau de l'Etat civil du
groupement Kamuronza
Commentaire : ce tableau montre que la
localité de Matcha est la plus peuplée du groupement occupant
à elle seule 35,4% de la population totale.
En suite Vient la localité de Kimoka avec 19,7% suivi
de :
- Kingi avec 11,6%, Malehe avec 10,4%, Katembe avec
10,4% , Murambi avec 9,6%, Nzulo 3%.
Par rapport au sexe, nous remarquons que 33,6% de la
population totale sont des filles, 31,8% des garçons et 16,1% des
hommes.
Nous constatons que les féminins sont plus nombreuses
avec un pourcentage estimé à 52,1% de la population que les
masculins ayant un pourcentage estimé à 47,9%,
c'ést-à-dire qu'il y a un dépassement des féminins
sur les masculins de 4,2% de la population totale.
II.3 ASPECT ECONOMIQUE
II.3.1 L'agriculture
L'agriculture pratiquée est celle de subsistance et de
marché. Elle constitue donc une source de revenu de la population. La
répartition du travail se fait en fonction de sexe. Les hommes
s'occupent de travaux apparemment dangereux et qui demande beaucoup
d'énergie comme l'abattage des arbres et défrichage. Le labour
est effectué par l'homme et la femme alors que le sarclage et la
récolte sont considérés comme les travaux légers,
et sont pour réservés à la femme.
Les principales cultures sont : la patate douce, le
haricot, le manioc, la banane, les légumes,...
La quantité de la production est
irrégulière suite :
· Aux perturbations climatiques
· A l'insécurité qui a régné
dans cette région depuis 1994.
Les localités les moins cultivées sont Matcha
et Nzulo. Ce la est du non seulement à la présence des laves de
Nyiragongo mais aussi par le fait qu'une partie de ces localités
appartient au parc national de Virunga. la population de Matcha se donne plus
au commerce alors que celle de Nzulo s'occupe plus de la pêche
II.3.2 l'élevage
Il constitue une source de revenu non négligeable. Lors
des conflits interethniques qui ont marqué le territoire 1994, une
grande partie de bétail a été pillée. Il en a
été de même lors de différentes guerres qui
suivirent.
Avec la sécurité qui semble se rétablir
dans se milieu ; cette activité se remet petit à petit. On y
retrouve les espèces suivantes :
- les gros bétails : les bovins sont
élevés dans des pâturages, dans les
localités Katembe, Murambi, Kingi et Malehe.
- Les petits bétails :
Les suidés : à Neenero dans les
localités de Murambi et à Malehe
Les caprins : ont les élèvent presque dans
toutes les localités du groupement.
Les ovins ou ovidés ne sont pas élevés
dans le groupement sauf le cas isolé et l'abattage des ces
espèces se fait clandestinement dans toutes la chefferie de bahunde.
- Elevage de la basse cours : cet élevage est
purement traditionnel car il n'y a aucune méthode moderne
utilisée.
On y trouve les lapins, les volailles (pouls, canards,
dindons) et les cochonnes dindes.
Signalons que depuis 2009 que le VSF intervient dans
l'élevage es caprins. Pour encourager cet élevage, cet organisme
distribue des chères aux personnes vulnérables tout en veillant
sur la santé des celles-ci.
Ces personnes reçoivent chacun 7 chèvres et un
bouc dans localité de King.
II.3.3 La pêche
Elle est pratiquée sur le lac Kivu et surtout par la
population de Nzulo.
Les espèces capturées sont :
· Les haplochromis ou goujons appelés
communément « Ndugu »
· Les tilapias nilotica
· Les limnothrisa mido connu sous le nom de
« Sambaza »
Une partie est consommée localement et une autre est
coulée sur le marché.
II.3.4 transport et
communication
Quatre axes sont principaux ouvrent le centre de Sake vers
l'extérieur. Il s'agit des tronçons :
Sake vers Masisi : celui-ci continue jusqu'à
Kisangani en passant par Walikale et Lubutu (Maniema)
Sake-Goma : la route Sake Goma est la celle qui est
macadamisée
Sake- Bukavu
Sake-kitchanga
Le groupement Kamuronza est couvert de cinq réseaux
cellulaires : Airtell, CCT, Vodacom, Tigo et Supercell. Dans le chef lieu
du groupement, c'est -à-dire à Sake, nous trouvons trois radios
communautaires. Celles-ci sont suivies dans presque tout le territoire de
Masisi et une partie de la ville de Goma. Il s'agit de MAPENDO, MUSHIRA et
SOLIDARITE FM.
II.3.5 Le commerce
Le commerce est l'une des activités de la population du
groupement. Après récolte, les femmes peuvent s'occuper de la
vente de leurs produits agricoles dans les différents ne fonctionnent
plus depuis 1994ati.ts marchés du milieu.
Les petits commerçants se rendent à Butembo,
à Goma, et à Gisenyi (au Rwanda) pour l'achat de produits
manufacturés et des premières nécessités qu'ils
étalent à leur tour dans les petites boutiques et sur les
étalages..
Le principalmarché
du Groupement Kamuronza est ce lui de Sake. De part ses diverses
activités, Sake tend à devenir un centre extra-coutumier.
II.4. LA SANTE
Dans le groupement Kamuronza, nous retrouvons, trois centres
de santé, tous supervisés par la zone de santé rurale de
kirotche.
IL s'agit de
Ø CS Neenero créé en 1999 dans la
localité de Murambi ;
Ø CS Kingi créé en 1958 dans la
localité de Kingi :
Ø CS Sake Afia dans la localité de Matcha. il
fut créé en 1984.
Toutes ces institutions sanitaires se sont données
comme mission l'administration de soins curatifs et préventifs à
la population de ce groupement.
II.5 L'EDUCATION
Au cours de décennies passées, Kamuronza
était dépourvu d'écoles secondaires et universitaires.
Actuellement, nous retrouvons trois instituts supérieurs, sept
écoles secondaires et vingt-et-une écoles primaires.
Tableau n° 2 : Tableau synoptique du
recensement des écoles primaires du groupement
Kamuronza, l'an 2010.
N°
|
Localités
|
Ecoles
|
Réseau
|
Type de bâtiment
|
1
|
Kingi
|
EP. GASURA
EP. MUPFUNANWA
EP. KALONGE
EP. KISINGATI
EP. HANIKA
EP. KAKOMERO
|
Catholique
Protestant(CEPAC)
Protestant(CEBCA)
Catholique
Adventiste
Officiel
|
Semi+dur
semi
Semi
Semi
Semi
Semi
|
2
|
Katembe
|
EP. KALAMBAIRO
EP. BUROHA
|
Adventiste
Protestant(CEPAC)
|
Semi
Semi
|
3
|
Kimoka
|
EP. KADOGO
EP. PILI PILI
EP. KIMOKA
|
Islamique
Islamique
Protestant(CEPAC)
|
Dur
Dur
Dur
|
4
|
Matcha
|
EP. KAMURONZA
EP. KIBANCHA
EP. KASINGA
EP. FAZILI
EP. MATCHA
EP. MUBAMBIRO
|
Kamuronza
Officiel
Protestant(EDAC)
Protestant(CEPAC)
Islamique
Protestant(CEBCA)
|
Dur
Dur
Dur
Semi
Semi
Dur
|
5
|
Malehe
|
EP. MALEHE
|
Catholique
|
Semi
|
6
|
Murambi
|
EP. LUEYO
EP. NEENERO
|
Catholique
Adventiste
|
Semi
Semi
|
7
|
Nzulo
|
EP. MAINDULE
|
Catholique
|
Semi
|
Source : bureau de l'état civil
du groupement Kamuronza
Commentaire : il ressort de ce tableau
que le groupement Kamuronza compte 21 écoles qui se répartissent
dans les 7 localités et dont la majorité est en planches.
Tableau n°3 : Ecoles secondaires du
groupement Kamuronza.
N°
|
Localités
|
Ecoles
|
Réseau
|
Type de bâtiment
|
1
|
Kingi
|
Institut MUPFUMU
Institut2 MATABA
|
Catholique
Adventiste
|
Semi
Semi
|
2
|
Katembe
|
-
|
-
|
-
|
3
|
Kimoka
|
Institut Kamuronza
|
Protestant(CEPAC)
|
Semi
|
4
|
Matcha
|
Institut MULULU
Institut MATCHA
Institut MUBAMBIRO
Institut KILUKU
|
Officiel
Islamique
Protestant(CEBCA)
Protestant(EDAC)
|
Dur
Semi
Semi
Dur
|
5
|
Malehe
|
Institut MALEHE
|
Adventiste
|
Semi
|
6
|
Murambi
|
-
|
-
|
-
|
7
|
NZULO
|
Institut MAINDULE
|
Catholique
|
Semi
|
Source : Archive du bureau de
groupement Kamuronza
Commentaire : La localité de
Matcha possède un grand nombre d'écoles secondaires du fait
qu'elle la plus peuplée de toutes les localités, elle regorge 4
écoles sur les 9.
Pour l'enseignement supérieur et universitaire, le
groupement Kamuronza ne compte trois institutions supérieures, toutes
concentrées dans la localité de Matcha.
Il s'agit de :
- L'institut supérieur pédagogique de Goma,
campus de Sake ;
- L'institut supérieur d'études agronomiques et
forestières, Campus de Sake ;
- L'institut supérieur des techniques commerciales et
économiques, campus de Sake.
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Les données recueillies individuellement ou
collectivement au cours d'une observation ou expérimentation suppose
certaines opérations préliminaires appelées près
traitement ou parfois dépouillement des donnés.
Or, les efforts investis dans la préparation des
descentes sur terrain, dans l'analyse des données obtenues, doivent
maintenant être traduits. Il serait mieux à présent de
retourner à la problématique qui a conduit à la recherche
scientifique, aux hypothèses et aux objectifs. Il s'agit
d'établir des liens nécessaires entre les résultats et ces
éléments.
III.1 CADRE METHODOLOGIQUE
a) Univers d'enquête
L'enquête constitue un instrument
particulièrement performant pour l'exploitation scientifique des
phénomènes sociaux.
Nous avons procédé à la technique
d'interview avec certains enquêtés, nous avons lu et
expliqué les questions à leur intention.
b) La population
La population est l'ensemble des individus (personnes, objet,
groupe de personnes) concerné par une étude ou une recherche
directement ou indirectement.
La population de notre étude est constituée par
les ménages ayant un revenu ou non dans le groupement Kamuronza. Comme
il est difficile d'atteindre tous les ménages, nous avons pris un
échantillon de 154 personnes responsables des ménages qui nous a
permis de tirer la conclusion générale.
III.2 IDENTIFICATION DES
ENQUETES
L'échantillon est défini comme étant un
groupe d'individus ou objet qui sont supposés représenter
l'ensemble de tous les individus ayant des caractéristiques communes
concernées par une étude ; c'est donc à partir de ce
groupe d'individus qu'on peut tirer des conclusions qui sont valables pour
l'ensemble de la population mère.34(*) Dans notre étude, nous avons travaillé
avec 154 personnes responsables des ménages. Ces derniers étaient
repartis selon le sexe, l'Etat civil, l'âge, et le nombre de personnes du
ménage.
III.2.1 les enquêtés
selon leur sexe
Nous présentons dans le tableau
ci-après, les données relatives au sexe des
enquêtés.
Tableau N°4 : Répartition des
enquêtés selon leur sexe
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
141
|
91,56%
|
Féminin
|
13
|
8,44%
|
Total
|
154
|
1OO%
|
Source : notre enquête
Commentaire : au vu de ce tableau, on
constate que sur un total de 154 personnes, 141 représentent la
masculinité des responsables des ménages et 13 seulement
représente la féminité, soit 91,56% des hommes contre
8,44% des femmes.
III.2.2 La situation matrimoniale
des enquêtés
Nous voulons présenter nos enquêtes selon qu'il
s'agit des célibataires, mariés, veufs ou veuves,
divorcés.
Tableau n°5 : Etat matrimonial de la
population enquêtée
Désignation
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Célibataires
|
32
|
20,78%
|
Mariés
|
102
|
66,23%
|
Veufs (ves)
|
19
|
12,34%
|
Divorcés
|
1
|
0,65%
|
Total
|
154
|
1OO%
|
Source : notre enquête
Commentaire : De ce tableau, nous
trouvons que sur la taille de 154 personnes constituant notre
échantillon, soit les 100% ; les mariés sont en tête
avec 102 responsables des ménages soit 66,23% suivi des
célibataires représentant 32 soit 20,78%, les veufs
représentent 12,34% et en dernier lieu, il ya un seul divorcé qui
représente 0.65%. Notons que le divorcé n'a pas l'acte de
divorce.
III.2.3. L'âge des enquêtés
Dans ce point, il est question d'identifier les
enquêtés, par rapport à leu âge. Les données y
relatives sont comprises dans le tableau ci-après :
Tableau N°6 : tableau de répartition
de l'âge
N°
|
Tranche
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
20 à 30 ans
|
34
|
22,08
|
2
|
31 à 40 ans
|
26
|
16,88
|
3
|
41 à 50 ans
|
57
|
37,01
|
4
|
51 à 60 ans
|
22
|
14.29
|
5
|
61 à 70 ans
|
9
|
5,84
|
6
|
71 à 80 ans
|
5
|
3,25
|
7
|
Supérieur à 80 ans
|
1
|
0,65
|
Total
|
154
|
100
|
Source : notre enquête
Commentaire : à travers ce
tableau, nous constatons que la tranche d'âge de 41 à 50 ans a le
plus grand nombre de personnes que nous avons choisi, d'une manière
aléatoire, avec un nombre de 57 personnes responsables des
ménages, soit 37,01% dans le but de s'approches de la
réalité. La population est jeune, c'est ce qui explique un petit
nombre des vieillards, à titre exemplatif la branche de plus de 80 ans,
est représenté par 1 soit 0,65% de notre échantillon.
Tableau n°7 : Présentation de l'échantillon
selon les localités
N°
|
Localités
|
effectifs
|
Pourcentage
|
1
|
Katembe
|
6
|
3,90%
|
2
|
Kimoka
|
29
|
18,83%
|
3
|
Kingi
|
17
|
11,04%
|
4
|
Malehe
|
10
|
6,49%
|
5
|
Matcha
|
76
|
49,35%
|
6
|
Murambi
|
11
|
7,14%
|
7
|
Nzulo
|
5
|
3,29%
|
Total
|
154
|
100%
|
Source : notre enquête
Commentaire : de ce tableau, nous
trouvons que sur la taille de 154 personnes responsables des ménages
constituant notre échantillon, soit les 100% :
- 49,35% sont de la localité de matcha ;
- 18,83% sont de Kimoka ;
- 11,04% sont de Kingi ;
- 7,14% sont de Murambi ;
- 6,49 sont de Malehe ;
- 3,90 sont de Katembe et
- 3,25% sont de Nzulo.
Le nombre de personnes interrogées dans la
localité de Matcha est au delà de celui d'autres personnes
interrogées, cela s'explique par le fait que cette localité est
la plus peuplée de toutes d'une part et que presque toutes les couches
sociales y sont en plus grand nombre d'autre part.
III.2.4 Répartition des enquêtés selon le
nombre de personnes dans les ménages.
La question abordée ici est celle de savoir en moyenne
les individus qui se retrouvent dans les ménages
enquêtés
Tableau N°8 : tableau
répartissant le nombre de personnes contenu dans chaque
ménage
Xi
|
Ni
|
NiXi
|
Pourcentage
|
1
|
12
|
12
|
7,79
|
2
|
17
|
34
|
11,04
|
3
|
14
|
42
|
9,09
|
4
|
15
|
60
|
9,74
|
5
|
15
|
75
|
9,74
|
6
|
26
|
156
|
16,88
|
7
|
16
|
112
|
10,39
|
8
|
10
|
80
|
6,49
|
9
|
6
|
54
|
3,90
|
10
|
8
|
80
|
5,19
|
11
|
5
|
55
|
3,25
|
12
|
5
|
60
|
3,25
|
13
|
2
|
26
|
1,30
|
14
|
2
|
28
|
1,30
|
16
|
1
|
16
|
0,65
|
N
|
154
|
890
|
1OO
|
= = X890=5,78 6 personnes
Avec = moyenne
Ni=effectif ou fréquence
Xi= label ou centre de classe
En effet, ce tableau montre que le nombre
total de la population enquêtée, pour les 154 ménages est
de 6 personnes en moyenne.
III.3.
ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS
La présente section
constitue l'essentielle du travail mais aussi du chapitre, étant
donné qu'elle renferme les données justifiant le sujet
traité. Les données y sont non seulement
représentées mais aussi analysées pour ainsi nous
permettre de vérifier nos hypothèses.
III.3.1 Le revenu des ménages des
enquêtés
Dans le tableau ci-après, nous donnons la tranche de
revenu des responsables des ménages.
Tableau N° 9 : Revenu des
enquêtés(en dollars)
Tranches
|
Effectifs
|
pourcentage
|
1à 50
|
71
|
46,10
|
51 à100
|
53
|
34,42
|
101 à 150
|
16
|
10,39
|
151 à 200
|
|
1,95
|
201 à 250
|
3
|
1,95
|
251 à 300
|
8
|
5,19
|
TOTAL
|
154
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : ce tableau nous montre que
sur un total de 154 personnes responsables des ménages
enquêtés, 71 ménages reçoivent un revenu variant
entre 1 à 50$ soit 46,10%, aussi 53 ménages ont un revenu variant
entre 51 à 100$ soit 35,46%, et 8 personnes possèdent un revenu
variant entre 251 à 300$ soit 5,67%.
Statistiquement et sous forme des données
sériées en centre de classe, le tableau N°9 donne le tableau
ci-après :
Tableau
N° 10
|
|
|
|
|
|
[0$ à 50$[
|
25
|
71
|
1775
|
625
|
44375
|
[50$ à 100$[
|
75
|
53
|
3975
|
5625
|
298125
|
[100$à150$[
|
125
|
16
|
2000
|
1525
|
250OOO
|
[150 à 200$[
|
175
|
3
|
525
|
30625
|
91875
|
[200$ à 250$[
|
225
|
3
|
675
|
50625
|
151875
|
[250$ à 300$[
|
275
|
8
|
220
|
75625
|
605000
|
TOTAL
|
154
|
11150
|
-
|
14412
|
Var=
= = 72,4O$
Var( )= = X 1441250- (72,40)2 9358.77- 5241,76
=4117,01
= = 64,16
Après nos enquêtes, nous avons constaté
que le revenu moyen d'un ménage dans le groupement Kamuronza est de
72,4O$ par mois avec un Ecart-type de 64,16.
Le coefficient de variation revient : = 0,8862= 88,62% 89%
Donc le revenu de 89% de ménage est situé dans
la tranche de 64,16 à 72,40$.
III.3.2 De la provenance de revenu
Ci-dessous, nous présentons la provenance du revenu
des enquêtés.
Tableau N°11 : provenance en grande partie
de revenu
Question
|
Réponses
|
fréquence
|
pourcentage
|
Votre revenu provient en grande partie de :
|
Agriculture
|
53
|
34,42
|
Petit commerce
|
23
|
14,33
|
Fonction publique
|
30
|
19,48
|
Profession libérale
|
27
|
17,53
|
Autres
|
21
|
13,64
|
Total
|
154
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Il ressort de ce tableau
que la majeur partie du revenu des nos enquêtés provient en
grande partie de l'agriculture avec un pourcentage de 34,42% soit 53
ménages sur 154 ; 19,33% des revenus provient de la fonction
publique, soit 30 ménages ; 17,53% du revenu des ménages
enquêtés provient des professions libérales, soit 27
ménages ; 14,94% provient des autres professions, soit 21
ménages.
III.3.3 La part des soins de
santé
Tableau N°12 : répartition des frais
des soins santé des ménages enquêtés
N°
|
Tranches
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
[0-20[
|
114
|
74,03
|
2
|
[21-40[
|
16
|
10,39
|
3
|
[41-60[
|
20
|
12,99
|
4
|
[61-80[
|
3
|
1,95
|
5
|
[81-100[
|
1
|
0,65
|
TOTAL
|
154
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : nous remarquons que parmi
les 154 ménages enquêtés, 114 responsables soit 74,02%
sont dans l'intervalle de 0 à 20$ en matière d'affectation des
soins de santé, 16 responsables soit 10,39% sont dans l'intervalle de
20 à 40$, 20 responsables soit 12,99% sont dans
l'intervalle de 40 à 60$, 3 responsables se retrouvent dans l'intervalle
de 60 à 80$ soit 1,95%, et un seul responsable affecte aux soins de
santé le montant en dollar se retrouvant dans l'intervalle de 80
à 100, soit 0,65%.
D'une manière statistique, nous voulons chercher la
part de soins de santé en ayant une moyenne que les ménages
affectent mensuellement aux soins de santé.
Le tableau N°12 donne ce tableau
ci-dessous :
Tableau N° 13 : calcul de la moyenne de la
part des soins de santé par l'approche
statistique
Tranches
|
Xi
|
Ni
|
NiXi
|
[0-20[
|
10
|
114
|
1140
|
[20-40[
|
30
|
16
|
480
|
[40-60[
|
50
|
20
|
100
|
[60-80[
|
70
|
3
|
210
|
[80-100[
|
90
|
1
|
90
|
Total
|
154
|
2020
|
= X2020=13, 12$
En effet, ce tableau montre que le montant total de 2020 est
celui que les ménages enquêtés affectent aux soins de
santé avec une moyenne de 13,12$ par ménage.
En comparaison du revenu mensuel moyen des
enquêtés avec le coût moyen des soins de santé, nous
constatons qu'effectivement la charge de soins de santé présente
une part importante dans le revenu des ménages dans le groupement
Kamuronza, car sur le revenu mensuel moyen de 72,40$, la charge de soins de
santé moyen est de 13,12$, soit un pourcentage de 18,12% sur le revenu
mensuel.
Tableau N°13 : De la capacité de
couvrir la charge des soins de santé
QUESTION
|
REPONSES
|
EFFECTIFS
|
POURCENTAGE
|
5.b) Votre revenu est-il capable de couvrir la charge de vos
soins de santé ?
|
Oui
|
109
|
70,78
|
Non
|
45
|
29,22
|
Total
|
154
|
100
|
Source, nos enquêtes
Commentaire : ce tableau montre que sur
154 ménages enquêtés, 109 ont affirmés que leur
revenu mensuel est capable de couvrir les soins de santé avec un
pourcentage de 70,78% et 45 ménages sur le 154 ont dit que leur revenu
ne suffit pas pour couvrir la charge de soins de santé.
Ceux qui ont donné alors la réponse
négative ou « Non », nous voulons connaitre ceux
qui payent pour eux la différence et ce c'est ce qui a donné dans
le tableau ci-après :
Tableau N° 14 : Paiement pour ceux dont
le revenu n'est pas capable de couvrir les soins de
santé
5.c) Si non, qui se charge de la différence ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Des familiers
|
26
|
57,78
|
Des connaissances (amis)
|
3
|
6,67
|
ONG et Associations
|
4
|
8,89
|
Donateurs ou hommes de bonne fois
|
3
|
6,67
|
L'Etat seul
|
1
|
2,22
|
Autres
|
8
|
17,77
|
total
|
45
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Au vu de ce tableau, nous
remarquons que les 45 ménages dont leur revenu n'est pas à mesure
de couvrir la charge de soins de santé, des familiers suppléent
la différence pour 26 ménages, des ONG et Association payent la
différence pour 4 ménages, l'Etat seul s'occupe de la
différence d'un seul ménage et les autres payent la
différence pour 8 ménages, soit 17,77%.
III.3.4 Support des soins d'autres personnes en dehors des
ménages
Tableau N°15:
6. a) Supportez-vous les soins de santé d'autres
personnes en dehors de votre ménage ?
|
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
oui
|
68
|
44,16
|
Non
|
86
|
55,84
|
Total
|
154
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Il ressort de ce tableau
que 68 personnes soit 44,16% responsables des ménages supportent les
soins de santé d'autres personnes en dehors du ménage et 86
d'autres personnes ne les supportent pas, soit un pourcentage de 55,84.
Du tableau N°15, découle le tableau
ci-après qui se base sur le nombre d'individus supporté par les
ménages enquêtés.
Tableau N° 16 : Nombre de personnes
supporté en dehors du ménage
Question
|
Réponses
|
effectifs
|
Pourcentage
|
6.b) Si oui, sont-ils au nombre de combien ?
|
11
|
23
|
33,82
|
2
|
20
|
29,41
|
3
|
11
|
16,18
|
4
|
6
|
8,82
|
5
|
2
|
2,94
|
6
|
3
|
4,41
|
7
|
3
|
4,41
|
TOTAL
|
68
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : notre tableau ci-dessus
prouve que sur 68 responsables des ménages, 23 soit 33,82% supportent la
charge des soins de santé d'un seul individu, 20 responsables soit
29,41% supportent 2 individus, 11 soit 16,18% supportent 3 individus, 6 soit
8,82% supportent 4 individus, 2 soit 2,94% supportent 5 individus, 3 soit 4,41
supportent successivement 6 et 7 personnes.
Le tableau N°16 donne le tableau ci-dessous :
Tableau N°17 : nombre moyen supporté
en dehors des ménages
Xi
|
Ni
|
NiXi
|
1
|
23
|
23
|
2
|
20
|
40
|
3
|
11
|
33
|
4
|
6
|
24
|
5
|
2
|
1O
|
6
|
3
|
18
|
7
|
3
|
21
|
N
|
68
|
169
|
= X169=2,49 2
Après calcul, nous trouvons qu'en moyenne, les
ménages enquêtés supportent 2 individus en dehors du
ménage.
Le tableau N°17 nous donne le tableau suivant :
Tableau N°18 : ce qu'on consacre à
ces autres(en dehors du ménage)
Tranches
|
Ni
|
Xi
|
NiXi
|
Xi2
|
NiXi2
|
[0-10 [
|
35
|
5
|
175
|
25
|
875
|
[10-20 [
|
21
|
15
|
315
|
225
|
4725
|
[20-30 [
|
5
|
25
|
125
|
625
|
3125
|
[30-40 [
|
7
|
35
|
245
|
1225
|
8575
|
[40-50 [
|
0
|
45
|
0
|
2025
|
0
|
-
|
68
|
-
|
860
|
-
|
17300
|
= X860=12,64
= X 17300- (12,64)2 = 254,41- 159,77
=94,64
= = 9,73
Ce tableau montre que l'affectation moyenne aux individus en
dehors du ménage dans le groupement Kamuronza est de 12,64$ par mois,
avec un écart type de 9,73$. Le coefficient de variation se calcul comme
suit : = 0,7698= 76,98% 77%
Donc le montant qu'on affecte aux autres individus en dehors
du ménage est situé dans la tranche de 9,73 et 12,64$.
III.3.5 De l'intervention de
l'Etat seul dans le paiement des soins de santé
Tableau N°19 : Paiement des soins de
santé des nos enquêtés par l'Etat
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
7) L'Etat congolais intervient-il dans le paiement de vos
soins de santé ?
|
Oui
|
22
|
14,29
|
Non
|
132
|
85,71
|
Total
|
154
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Un nombre de 132
enquêtés refuse que l'Etat congolais n'intervient pas dans le
paiement de leur soins de santé, soit 85,71% et seulement un nombre de
22 personnes responsables des ménages affirme que l'Etat congolais
intervient dans leur paiement de soins de santé.
De ce tableau ci-haut, découle le tableau
ci-après qui concerne la part que l'Etat octroi à 22
ménages pour l'acquittement des soins de santé.
Tableau N°20 : Part donnée en moyenne
à ceux qui ont donné la
réponse « Oui »
Question
|
Tranches
|
Xi
|
Ni
|
NiXi
|
8b) Si oui, l'Etat congolais intervient en moyenne
mensuellement avec une contribution de :
|
[0 - 20$[
|
10
|
19
|
190
|
[20 - 40$[
|
30
|
3
|
90
|
[40 - 60$[
|
50
|
-
|
-
|
[60 - 80$[
|
70
|
-
|
-
|
[80 - 100$[
|
90
|
-
|
-
|
[100 - 120$[
|
110
|
-
|
-
|
Total
|
-
|
22
|
280
|
Source : nos enquêtes
= X280=12,73$
Dans les 154 ménages, l'Etat n'intervient seulement,
dans le paiement des soins de santé, que de 22 ménages et mensuellement, il intervient
en moyenne avec 12,73$ 13$.
CONLUSION
Nous voici au terme de notre travail portant le titre de la
part des soins de santé dans le revenu des ménages, cas du
groupement Kamuronza.
La préoccupation qui a guidé notre étude
est celle qui consiste à savoir la proportion que couvrent les soins de
santé dans le revenu des ménages dans le groupement Kamuronza en
dépit de la situation socio-économique actuelle et en tant qu'un
objectif du millénaire.
De cette préoccupation, a découlé un
certain nombre des questions qui sous entendent le présent
travail :
1°) Dans le groupement Kamuronza, quelle est la
proportion que renferme les soins de
santé dans le revenu des
ménages ?
2°) Comment les ménages supportent-ils la charge
des soins de santé ?
Face à ces questions, nous avons émis les
hypothèses suivantes :
- Dans le revenu des ménage du groupement Kamuronza,
les soins de santé prendraient une part importante supérieure
à 15% du revenu des ménages ;
- Les ménages de ce groupement supportent les soins de
santé en faisant recours aux travaux agricoles.
Pour vérifier ces hypothèses, nous nous sommes
servi de la méthode d'analyse descriptive et soutenue par les
techniques documentaire, statistique, et la technique d'un questionnaire
d'enquête.
A l'issu de l'étude, nous avons trouvé les
résultats suivants :
Ø Les ménages du groupement Kamuronza
affectent en moyenne aux soins de santé 13,12$ sur un revenu moyen
mensuel de 72,40$, et cette affectation représente un pourcentage de
18,12% du revenu moyen ;
Ø Dans cette partie de la province, les ménages
supportent les soins de santé en faisant recours en grande partie de
l'agriculture soit 34,42% qui sont énorme par rapport aux autres
activités.
Sur base de ces résultats, nos hypothèses de
départ se trouvent confirmer.
Cependant, nous laissons la porte ouverte à toutes les
objections et critiques de nos lecteurs, car nous ne considérons pas ce
travail comme étant parfait.
BIBLIOGRAPHIES
1. OUVRAGES
1) BEZBAKH et all ; le dictionnaire de
l'économie, Larousse-Le monde, Paris, 2000
2) BOSSERELLE ; Economie générale,
éd. Hachette, Paris, 2000
3) CAVELLAT J F et all ; Soins d'urgence : la
démarche pratique, éd .Masson, 2005
4) DECRYSE C ; L'économie en 100 mots et
quelques mots d'actualité, 2ème éd, De
Boeck et Larcier, éd B-1000, Bruxelles, 2002
5) Dictionnaire Larousse de poche2011 ; Paris,
2011
6) DOMINIQUE et M. FREMY ; Tout pour
tous « quid », 6ème éd,
Robert Laffont 78006, Paris, 1980
7) GEORGES P; Dictionnaire de
géographie, éd IDA, GP, Paris, 1970,
8) GRAWITZ M; Les méthodes des sciences
sociales, éd. Dalloz, 10 éd, Paris, 1996
9) GUERIN B ; Dictionnaire d'analyse
économique, la découverte, 2ème éd,
Paris, 2002
10) MAYALA M. et K. NSOSA ; Rédaction des
mémoires et travaux de fin de cycle, PUZ, Kinshasa, 1985
11) MINON P; Initiation aux méthodes
d'enquêtes sociales, Bruxelles, 1959
12) Nouveau mémo, encyclopédie, Larousse,
1999
13) SILEM A. et J.M ALBERTINI ; Lexique de
l'économie, 7ème éd, Dalloz, Paris cedex,
2002
2. MEMOIRES ET TFC
1) MUNYERE NKANDA IRENGE ; Les établissements
médicaux sanitaires à Bukavu, cas de la commune de Kadutu
(1990-2002), TFC en HSS, ISP Bukavu, 2002
2) AMINI T; Revenu de portes faites de la ville de Goma et
couverture des besoins de leurs ménages, TFC, ISC/Goma, 2006
3) TSHALI R; Coût et avantage de l'organisation du
système de santé à Goma, mémoire, UNIGOM, Goma,
2006-2OO7
3. COURS DE REFERENCE
1) ELIEL MBIZI ; cours de psychologie médicale,
ISTM/Goma, G1 HOSP/SI, 2008-2009
2) ESISO ASIA AMANI; Cours des méthodes de recherche en
sciences sociales, UNIKIS, CUEG, FSSAP/G3 SPA, Goma, 1999-2000
3) OSUNGU OLUNGU; Cours d'initiation à la recherche
scientifique, G2 HSS, ISP Bukavu, 2007- 2008
4) KUBUYA J ; MD, MPH, Introduction à la
santé publique, cours, UNIGOM, G1 BIOMED, avril 2009,
5) KISANGANI ENDANDA et Albanz KABAYA ; cours
d'initiation à la recherche scientifique, UNIGOM, Goma, 2OO8
TABLE DES MATIESES
Table des matières
EPIGRAPHIE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iv
O. INTRODUCTION
1
O.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
0.2 PROBLEMATIQUE
2
0.3 HYPOTHESES
2
0.4 DELIMITATION DU SUJET
2
0.4.2 Sur le plan spatial
3
0.5 METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL
3
0.5.1 Méthode
3
0.5.2 Techniques
3
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE REVENU,
LE MENAGE ET LES SOINS DE SANTE
5
I.1 LE REVENU
5
I.1.1 Définition
5
I.1.3 SOURCES DES REVENUS
7
I.1.4 INDICE DE REVENU
7
I.1.5 AFFECTATION DU REVENU DES MENAGES
7
I.1.6 AUTRES REVENUS
8
I.2 LE MENAGE
9
I.2.1 Définition
9
I.2.2 Sortes de ménages
9
I.2.3 Les catégories des ménages
10
I.2.4 Les activités des ménages
10
I.3 LA SANTE
10
I.3.1 Définition de la santé
11
I.3.2 Santé publique
12
I.3.3 Promotion de la santé
12
I.3.4 La santé communautaire
12
I.3.5 Santé privée
13
I.4 LES SOINS DE SANTE
13
I.4.1 Définition
13
DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
15
II.1 ASPECT GEOGRAPHIQUE
15
II.1.1 Localisation
15
II .1.2 Relief et climat
15
II.1.3 sol et végétation
16
II.2 ASPECT POLITICO-ADMNISTRATIF ET
DEMOGRAPHIQUE
16
II.2.1 Aspect politico-administratif
16
II.2.2 Aspect démographique
17
II.3 ASPECT ECONOMIQUE
18
II.3.1 L'agriculture
18
II.3.2 l'élevage
19
II.3.3 La pêche
19
II.3.4 transport et communication
20
II.3.5 Le commerce
20
II.4. LA SANTE
20
II.5 L'EDUCATION
21
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE DES
DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS
23
III.1 CADRE METHODOLOGIQUE
23
III.2 IDENTIFICATION DES ENQUETES
23
III.2.1 les enquêtés selon leur
sexe
24
III.2.2 La situation matrimoniale des
enquêtés
24
III.3.3 La part des soins de santé
29
III.3.5 De l'intervention de l'Etat seul dans le
paiement des soins de santé
33
CONLUSION
34
BIBLIOGRAPHIES
35
1. OUVRAGES
35
2. MEMOIRES ET TFC
35
3. COURS DE REFERENCE
35
TABLES DES MATIESES
37
* 1 MAYALA, M et NSOSA ;
Rédaction des mémoires et travaux de fin de cycle, PUZ,
Kinshasa, 1985, p5
* 2 MUNYERE NKANA
Irenge ; Les établissements médicaux sanitaires à
Bukavu, cas de la commune de Kadutu(2000-2OO2) ; TFC en HSS, ISP Bukavu,
2002
* 3 ESISO ASIA AMANI
Fréderic ; cours des méthodes de recherche en sciences
sociales, UNIKIS, CUEG, FSSP/G3 SPA, Goma, 1999-2OOO, p18
* 4 M.GRAWITZ ; Les
méthodes en sciences sociales, 4e éd, Dalloz,
Paris, 1971, p317
* 5 M.GRAWITZ ; idem, p319
* 6 MINON, P ;
Initiations aux méthodes d'enquêtes sociales, Bruxelles,
1959, p2O
* 7 A. SILEM et J.
ALBERTINI : Lexique d'économie ; 7e
éd, Dalloz, paris cedex, 2OO2, P.585
* 8 HICKS cité par B.
GUERIN ; Dictionnaire d'analyse
économique, la découverte, paris, P.132
* 9 C . DECRYSE ;
L'économie en 100 et quelques mots d'actualité,
2E éd, De Boeck et Larcier, B-1000, Bruxelles, 2002, p93
* 10 BEZBAKH et all ;
Dictionnaire de l'économie, Larousse-Le monde, 2000, P.488
* 11 E. BOSSERELLE ;
Economie générale, éd. Hachette, paris,
2000, p38
* 12 A.SILEM et JM
ALBERTINI ; op.cit., p585
* 13 C. DECRYSE ; op.cit,
p177
* 14 BEZBAKH et all ;
op.cit., p488 ;
* 15 Nouveau
mémo ; encyclopédie ; Larousse, 1999, p898
* 16 Dominique et
M.FREMY ; Tout pour tous « quid »
6e éd, Robert Laffront, 78006, Paris, p77
* 17 M.GILLIS et M.
ROEMER ; Economie du développement, 2e
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* 19 A. JACQUEMIN :
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* 20 Trésor AMINI :
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* 21 B. GUERIN ;
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* 22 BEZBAKH et all ; op.cit,
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* 23 Dictionnaire Larousse
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* 24 Janvier KUBUYA ;
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* 25 Janvier KUBUYA ; MD,
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* 26 LAFONT cité par
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2008-2009, p11
* 27 M.C BURDA et C
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l'organisation du système de santé à Goma, UNIGOM,
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* 28 R. TSHALI ;
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* 29 C. HURUMAN ;
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Euratex, PUM, Canada, 1996, p38 cité par R TSHALI, op.cit.
* 30 Jean François
CAVELLAT et all ; Soins d'urgence : la démarche
pratique, 2005, p4
* 31 GEORGES, P ;
Dictionnaire de géographie, éd IDA, GP, Paris, 1970,
p129
* 32 Archives du bureau de
l'Etat civil du groupement Kamuronza
* 33 R. LUPAMANYI ;
Histoire 1ere année secondaire, MEDIASPOUL,
Kinshasa, 2009, p87
* 34 KISANGANI ENDANDA et
Albanz KABAYA ; cour d'initiation à la recherche scientifique,
UNIGOM, Goma, 2OO8, p25
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