4-4- Bilan hydrologique du bassin versant de la
Pendjari
Il s'agit d'évaluer et comparer les déficits des
termes du bilan hydrologique enregistré dans la décennie
1971-1980 par rapport à la décennie 1961-1970. Le tableau XI
présente le récapitulatif de déficits des termes du bilan
hydrologique du bassin versant de la Pendjari.
Tableau IIX : Déficits des termes du bilan
hydrologique du bassin versant de la Pendjari
Termes de bilan hydrologique
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Périodes décennales
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Déficits
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1961-1970
|
1971-1980
|
Pluie (mm)
|
1221,3
|
1093,0
|
-11%
|
Evaporation
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1491,0
|
1502,0
|
1%
|
Infiltration (mm)
|
-377,4
|
-476,9
|
26%
|
Ecoulement (mm)
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107,6
|
67,9
|
-37%
|
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Il ressort de l'analyse du tableau IX que le bassin versant de la
Pendjari recueille une importante quantité d'eau de pluie par an.
Pour un déficit pluviométrique de l'ordre de 11 %,
on enregistre un déficit d'écoulement de 37 %.
L'infiltration calculée est négative dans le
bassin versant de la Pendjari sur toute la période d'étude
(1961-2006). Le résultat de déficit de l'infiltration obtenu
n'explique pas une baisse de l'infiltration, mais une absence d'infiltration.
La recharge des nappes aquifères serait donc assurée par les
fissures et fractures des roches. L'intervention du substratum
géologique sur l'écoulement serait à la base de cet
état de chose.
4-5- Influence du substratum géologique sur
l'écoulement du bassin versant de la Pendjari
La moyenne annuelle calculée du coefficient
d'écoulement du bassin versant béninois de la Pendjari est de 6 %
sur la période 1961-2006. Ce coefficient est faible par rapport à
la quantité moyenne de pluie tombée par an (1106,4 mm). Le
substratum géologique n'intervient donc pas dans l'écoulement du
bassin versant béninois de la Pendjari. Il n'y a pas d'apport de
l'écoulement souterrain dans l'écoulement général
du bassin versant de la Pendjari. Ce qui explique l'assèchement ou le
tarissement rapide des cours d'eau après les pluies.
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