2.2.2. Synthèses des travaux antérieurs
Nous n'avons identifié aucune recherche
antérieure qui ait été spécifiquement
consacrée au même sujet que le nôtre. Toutefois, quelques
documents qui s'y rapportent suffisamment nous ont servi de sources
d'inspiration. Il s'agit :
· Du mémoire de maîtrise ès Science
de Gestion écrit en 2010 sur l'analyse des contraintes au
développement de la culture de l'ananas. Son auteur (Montcho M.) au
cours de sa recherche a trouvé que la culture de l'ananas est rentable
au niveau des producteurs à Tori-Bossito et que la principale
difficulté rencontrée par les producteurs est l'accès au
financement. Il souligne de même que l'ananas représente la
deuxième culture réalisée après le manioc et avant
le maïs local dans le département de l'Atlantique en terme de
production réalisée.(Montcho, 2010)
· Du mémoire de fin de formation
réalisé en 2004 par Tossou D. sur la rentabilité de
l'activité cunicole au Bénin. La principale source de
données de cette recherche a été l'enquête
menée par l'auteur lui-même auprès d'un échantillon
de vingt (20) éleveurs d'Atlantique-Littoral inscrits auprès de
l'ABeC. Dans son travail l'auteur a conclu que certains éleveurs
abandonnent l'activité cunicole parce qu'elle n'est pas rentable et que
le prix de vente du lapin est jugé non rémunérateur par
les éleveurs à cause de l'importance du coût de
l'alimentation des animaux. (Tossou, 2004)
· De la thèse écrit par Tidjani-Serpo en
2004 sur la contribution de la production de l'ananas à
l'amélioration des conditions de vie des producteurs d'Allada et
d'AbomeyCalavi. A travers une enquête effectuée auprès de
116 producteurs structurés en trois (3) catégories l'auteur a pu
mesurer la capacité de la production de l'ananas à
améliorer les conditions de vie des producteurs. Il a en effet
comparé le bien-être des différentes catégories des
producteurs (petits, moyens et gros) et étudié le processus
d'accumulation de richesse de ces producteurs. Ce bien-être a
été mesuré par Tidjani à travers le mode de soin
des maladies, le taux de scolarisation des enfants, la taille du patrimoine et
la période
de couverture en alimentation de base. Ainsi, au nombre des
résultats auquel il a aboutit l'auteur a noté que le patrimoine
des gros producteurs est supérieur à celui des petits producteurs
et que les producteurs moyens envoient plus leurs parents malades dans les
centres de santé que les petits producteurs. (Tidjani-Serpo, 2004)
· Du mémoire de licence dont le thème est
« Analyse de l'impact des déterminants du rendement de la
production du maïs au Bénin ». L'auteur de ce document (Hinsou
B.) dans son travail a retenu que le rendement est fort lorsque la zone
d'étude effectue plus de 1271Kg de maïs à l'hectare. La
formation agricole des paysans, la structure par sexe de la main d'oeuvre et
l'utilisation des intrants et des produits phytosanitaires sont des variables
retenues par Hinsou comme facteurs déterminant des rendements de la
production du maïs au Bénin. Il a mentionné que la gestion
d'un ménage agricole par une femme contribue à la faiblesse du
rendement. Cette situation selon lui pourrait être expliquée par
le fait que généralement le pouvoir et l'autorité des
hommes dans nos sociétés sont plus forts que ceux des femmes. De
même il recommande qu'en matière de l'amélioration du
rendement qu'il faut accorder une attention particulière au suivi des
paysans dans la bonne utilisation des produits phytosanitaires. (Hinsou,
2001)
· De la «logique paysanne» écrit par
Pierre-Yves Le Meur sur l'accès de l'ananas à l'exportation et
ses arrangements institutionnels. Dans son travail, l'auteur a conclu que le
revenu par unité de surface et aussi par unité de travail que
l'ananas permet de générer est largement supérieur
à celui du maïs ou du manioc. Il souligne de même que la
durée du retour de l'investissement pour l'ananas est six fois plus
élevée que celle du maïs. (Le Meur, 2000)
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