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THESE
POUR L'OBTENTION DU DIPLOME DE DOCTORAT EN
MEDECINE (DIPLOME D'ETAT) Thème :
Jury :
Président : Meissa TOURE, Professeur
Membres : Gontran ONDZOTTO, Professeur
Henri Germain MONABEKA, Maître de Conférences
Agrégé
Directeur de thèse : Léon
Hervé ILOKI, Professeur
Co-directeur de mémoire : Donatien
MOUKASSA, Assistant
Présentée et soutenue publiquement le 22 Novembre
2011 par NTSIMBA Patiely Prince Darel
Ray Né le 22 Octobre 1984 à
Brazzaville
UNIVERSITE MARIEN NGOUABI
REPUBLIQUE DU CONGO
FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE
Unité*Travail*Progrès
ANNEE ACADEMIQUE 2010-2011 N° D'ORDRE :
889
Expression de MUC1 dans les grossesses
tubaires
DECANNAT
1-II
Patiely Prince Darel Ray
ANNEE ACADEMIQUE 2010- 2011
I - DÉCANAT
Professeur Jean #177;Rosaire IBARA Doyen
Professeur Gontran ONDZOTTO Secrétaire
Académique
Monsieur Jean Valère MBOUMBA Secrétaire
Principal
Madame Clémentine TSIETSIE TSONA Gestionnaire
II - DOYENS HONORAIRES
Professeur Christophe BOURAMOUE Cardiologie
Professeur ASSORI ITOUA #177; NGAPORO Hépato #177; Gastro
#177; Entérologie
Professeur Grégoire KAYA #177; GANZIAMI Ophtalmologie
Professeur Georges Marius MOYEN Pédiatrie
Professeur Hervé Fortuné MAYANDA
Pédiatrie
Professeur Ange Antoine ABENA Pharmacologie
III -ADMINISTRATION DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE
LA SANTÉ
Doyen Professeur Jean Rosaire IBARA
Secrétaire académique Professeur Gontran
ONDZOTTO
Secrétaire principal Monsieur Jean Valère BOUMBA
Gestionnaire Clémentine TSIETSIE TSONA
Département de Médecine Professeur
Agrégé H.G. MONABEKA
Département de Chirurgie et Maternité Professeur
Agrégé Emile BOTAKA
Département des Sciences Physiologiques Docteur Etienne
MOKONDJIMOBE
Département des Sciences Infirmières Professeur
R.R.U. BILECKOT
DpSELtiN intRT+ BMXlil#177; Embryologie et
Anatomie Pathologiques
Docteur J.F.SILOU #177;MASSAMBA
Département de Santé Publique Professeur
Agrégé Pascal TALANI
Département de Microbiologie et Hématologie
Professeur Agrégé OBENGUI
Bibliothécaire Monsieur Fidèle NGOMA
Service de Scolarité et des Examens Monsieur Maurice
BOUYA
Attachées de Direction Madame Pauline NKOUNKOU
Madame Pauline KEMBI Madame Marie BOUTABAKOU
IV - DIRECTEURS DES C.E.S
Jean-Rosaire IBARA Hépato #177; Gastro #177;
Entérologie
Charles GOMBE #177;MBALAWA Cancérologie
Georges Marius MOYEN Pédiatrie
Jean Louis NKOUA Cardiologie
Armand MOYIKOUA Chirurgie Générale
Jean Roger EKOUNDZOLA Gynécologie Obstétrique
1-IV
Patiely Prince Darel Ray
V - CORPS ENSEIGNANT
V.1 - PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS, PRATICIENS
HOSPITALIERS
Charles GOMBE #177;MBALAWA Cancérologie
Georges Marius MOYEN Pédiatrie
Jean Louis NKOUA Cardiologie
Ange Antoine ABENA Pharmacologie
Martin DIATEWA Biochimie
Jean Roger EKOUNDZOLA Gynécologie-Obstétrique
León Herve ILOKI Gynécologie-Obstétrique
Armand MOYIKOUA Orthopédie-Traumatologie
Arthur NGOLET Anatomie-Pathologie
Jean- Rosaire IBARA Hépato- Gastro-Entérologie
Gisèle KIMBALLY KAKY SUZY Cardiologie
Richard Roger BILECKOT Rhumatologie
Gontran ONDZOTTO O.R.L. et Chirurgie Cervico-faciale
Alexis ELIRA-DOKEKIAS Hématologie
V.2 - MAITRES DE CONFÉRENCES
AGRÉGÉS,
MAITRES DE CONFÉRENCES, PRATICIENS
HOSPITALIERS
Emile BOTAKA Ophtalmologie
OBENGUI Infectiologie
Henri Germain MONABEKA Endocrinologie
Jean Bernard NKOUA-MBON Cancérologie
Honoré NTSIBA Rhumatologie
Pascal TALANI Santé Publique
Edouard MAKOSSO Radiologie
Aurore MBIKA CARDORELLE Pédiatrie
Godefroy A. OKIEMY Anatomie
Jean Félix PEKO Anatomie Pathologique
Thierry Raoul A. GOMBET Cardiologie
Narcisse ELE Chirurgie Digestive
Gérard Boniface NGOUONI Stomatologie
V.3 -- MAITRES-ASSISTANTS DE FACULTÉ CHEFS DE
CLINIQUES DES HÔPITAUX
Julien EKOBA Cardiologie
Joseph KOKOLO Anatomie pathologique
Bernard MBATCHI Pharmacologie
Jacques François SILOU-MASSAMBA Histologie-Embryologie
DEBY-GASSAYE Hépato-Gastro-Entérologie
Alphonse GATSHE Dermatologie
Damase BODZONGO Chirurgie Thoracique
Albert NGATSE-OKO Chirurgie Générale
Abraham MOUKO Pédiatrie
Alain Prosper BOUYA Urologie
1-VI
Patiely Prince Darel Ray
Simon F. BUAMBO #177; BAMANGA
Gynécologie-Obstétrique
Etienne MOKONDJIMOBE Biochimie
Judith NSONDE #177; MONDZIE née
Cancérologie
MALANDA MFINGA
Paul Jean Claude BOUMANDOUKI Infectiologie
Bébène DAMBA-BANDZOUZI Neurologie
Alain Maxime MOUANGA Psychiatrie
Irénée Blaise ATIPO-IBARA
Hépato-Gastro-Entérologie
Annie Rachelle OKOKO Pédiatrie
V.4 - ASSISTANTS DE FACULTÉ, ASSISTANTS DES
HÔPITAUX
Jean Louis Olivier PAMBOU NOMBO Gynécologie #177;
Obstétrique
Yvonne Valérie Y. VOUMBO M née
Santé Publique
MAVOUNGOU
Adolphe OBA Pédiatrie
Odile LEBVOUA Née EKOUBOU Soins Infirmiers
Clotaire ITOUA Gynécologie-Obstétrique
Donatien MOUKASSA Anatomie Pathologique
Jean Bertin MOUANKIE Pharmacologie-Toxicologie
Pierre Aymard Gildas OKO Pédiatrie
Nina Esther ONTSIRA Bactériologie-virologie
Richard MOUKENGUE LOUMINGOU Néphrologie
Bertrand ELENGA MBOLLA Cardiologie
Lydie KOMBO BAYONNE Dermatologie
Ida LENGA LOUMINGOU Dermatologie
Anani Wencesl Sévérin ODZEBE Urologie
Didace MASSAMBA MIABAOU Chirurgie Générale
Lydie Ocini NGOLET Hématologie
Emmanuel KOUTABA Chirurgie Pédiatrique
Gilbert Fabrice ONTIOBANDA Anesthésie
Réanimation
Chryste Chancel MAHOUNGOU GUIMBI Anesthésie
Réanimation
Méo Stéphane IKAMA Cardiologie
Murielle E. Julie NOTE MADZELE Chirurgie
Générale
Caryne BOUTOL MANDAVO Chirurgie Générale
Gaston EKOUYA BOWASSA Pédiatrie
Jean Robert MABIALA BABELA Pédiatrie
Pépin William ATIPO TSIBA Ophtalmologie
BOKILO née DZIA-LEPFOUNDZOU Amélie F.R.
Anthropologie Médicale
Firmin BOSSALI Hépato-Gastro-entérologie
Herman Ghislain NDINGA Gynécologie Obstétrique
Marius MONKA Chirurgie Générale
OSSOU-NGUIET Paul Macaire Neurologie
V.5 - MONITEUR DE FACULTÉ
Raymond NGAPELA Soins Infirmiers
Barnabé BOKEMBA KATSALA Soins Infirmiers
1-
Patiely Prince Darel Ray
V.6 - PROFESSEUR DE FACULTÉ ASSOCIÉE
Alphonse EKOUYA Chimie F/S
V.7 -- MAITRES-ASSISTANTS DES FACULTÉS
ASSOCIÉES
Emmanuel DAHO Sociologie Médicale FLSH
Jocelyne DHELLOT Nutrition #177; Diététique ENSP
Joseph Marie MOUTOU Chimie ENS
Blaise TCHICAYAT Techniqued'expression FLSH
NGWUILU #177; MPEMBA Droit Médical F/DROIT
Raymond ELENGA Physique F/SCES
Dieudonné NTSOKINI Psychologie Médicale FLSH
V.8 -- ASSISTANT DE FACULTÉ ASSOCIÉE
Vivien MOMBOULI Physiologie F/S
Jean AKIANA Entomologie #177; Malacologie F/S
VI - ENSEIGNANTS VACATAIRES VI.1 - CHARGÉS DE
COURS
FOUEMINA Tanguy ORL
Marc BATOUMISSA Anglais
Michel BITEMO Statistiques
Léon BOUKASSA Neurochirurgie
P. GONDOLA BOMPEMBE Pneumologie
Roland Yvon NKOUNKOU Informatique
Innocent KOCKO Hématologie
Jean Jacques KOUENDZE Santé Publique
Félix MALANDA Hématologie
Jean Jacques MOBOUSSE Santé Publique
Jérémie MOUYOKANI Santé Publique
Grégoire NDZANGA Bactériologie / Virologie
Noël Gaétan OMBETTA BOUKA Radiologie
Martin OKOUO Hépato #177; Gastro #177;
Entérologie
Henri Joseph PARRA Biochimie
Gaston SAMBA Santé Publique
Raphaël TATY-TATY Maladies Infectieuses
Antoine EKOUTOU Pneumologie
Justin IBOUA Médecine du travail
Paulin KIBEKE Endocrinologie
Simone LOUBIENGA née WASOUMOU Immunologie Morayne Renaud
Anselme MOKEBE O.R.L
1-X
Patiely Prince Darel Ray
Jean Bruno MOKOKO Pharmacologie Toxicologie
VI.2 - CHARGÉS D'ENCADREMENT TECHNIQUE ET
PROFESSIONNEL
Marie Julienne BOUHOYI Soins Infirmiers
Maurice LOMBOBO Soins Infirmiers
Maryse Nathalie MANGUILA Parasitologie / Mycologie
NGANDALOKI née ONGOUALA Léonie Soins Infirmiers
Eugène NZABA Hygiène du milieu
Louis Gervais OKOUERE Soins infirmiers
Marie Victoire TCHICAYA TCHITCHIETO Soins Infirmiers
DEDICACES
1-
Patiely Prince Darel Ray
Expression de MUC1 dans les grossesses
tubaires
À
Ma mère, Henriette BAKEBANA:
Tu as toujours su être la mère attentive, plein
d'amour ;
Tu n'as ménagé aucun effort pour
répondre aux exigences de ma réussite ;
Ce travail est l'aboutissement de l'énergie que tu as
fournie pour faire de moi un homme.
*** A mon défunt père
Clément NTSIMBA :
Tu as cultivé et transmis en moi les meilleures
valeurs qui soient. En tout tu es un exemple.
La souffrance de ta disparition précoce m'a ouvert
les yeux et je crois que si tu étais là, tu devrais être
fier de ton petit garçon. Tu me manques papa !
A mes frères MAYINGA
CHARLES et NTSIMBA MASSAMBA URVAN
Pour vos encouragements et votre soutient inconditionnel
le long de mes études
Considérez ce travail comme le votre.
Je dédie cette thèse
REMERCIEMENTS
1-
Patiely Prince Darel Ray
A mes oncles,
MASAMBA Daniel Thouget, THOMAS
KIBANGUI
Toute mon affection
****** A mes tantes
Helene LOUTOUNGANOU, BONAZEBI Beatrice, MIAMBADZILA
Pauline,
Vos conseils et vos encouragements m'ont guidé
durant toutes mes études
****** A mes cousins et cousines
Ken KOUEMILEMBOLO, Sandrine KOUEMILEMBOLO, Chaniel
MASSAMBA, Gaël MASSAMBA, Blanche Lounda, Juvet LOUNDA, Serge SANTOU DE
NKOUKOU, Exauce SANTOU DE NKOUKOU, Ray OSSOMBO, Vince
OSSOMBO.
En souvenir de notre enfance et des beaux moments
passés ensemble.
****** A mes nièces et neveux
Divine KEMBO, Princia DIAKANOU, Helena BAKEBANA,
Blanche LOUNDA, Junior LOUNDA Que l'exemple
donné par l'aboutissement de ces longues études soit pour vous
une source d'encouragement
******
A Fréjus MBOUONDZOBO, Josland EKORI,
Simogert MOUZOLO, Belly BOUTOTO, Dorelle MENGUE, Dachna GAMPIKA, Corneille
SALAMBANZI, Franel LOUZOLO, Amour Panou MATONDO, Frida LIBA, Aubaine TANDOU,
Clara. Je crois qu'il existe des liens aussi forts que la famille,
ce travail est aussi le votre.
****** A tout le personnel du service de
Gynécologie Obstétrique de l`hôpital général
de Loandjilien particulier
Aux Docteurs EOUANI, NZENGOMONA, OMPALINGOLI,
Davy KOMBO, EMEKA, AWAM, KIE, EBOSSO Aux sages
femmes Arlette TCHIKAYA, MOUSSOKI, Marina SITOU, Monique
NANITELAMIO, Blanche MVILA, Helena TCHIBOTA, Nerline NGOUBILI, Laurence
PANGUI, Yvette MAVOUNGOU, Murielle BANTHOUD,
OTIELI ****** Aux infirmiers NSOUKA, NZOUSSI,
NTSIKABAKA, MOUELE, PANDZOU, MBEMBA, BATCHI, MBOUMBA. Pour toute
votre affection, vos encouragements, je dis merci. ****** Aux
anesthésistes NOMBO, YOKA, MAKANGA, KAGNE, MBAMBI, MANANGA,
BIKAKOUDY ******
Aux ainés dans la profession, les
docteurs Herman NDINGA, AKOLI-EKOYA, BOPAKA, EKOUYA, TSIERIE-TSOBA,
Akhim MADZOU, NSOUNGA Eliot, Boris OTTOUANA, EBATETOU, Pharel OPOKO,
Leonard
1-
Patiely Prince Darel Ray
BIANTONA, Medard AMONA, Jysses KOKOLO, Alain
Gabongo, KATENDE, KESSENGUE, MALANDA, NYKA, NKALLA-LAMBI, Seraphin
TWAGIRIMANA, Kevin BOUHELO, Paterne BAKEKOLO, Tony EYENI, Medard AMONA,
TIAFUMU Arnaud, MBOU ESSIE ******
Aux amis résidents de la villa des médecins
chinois en particulier NIEME Vigey, Juguel GANONGO, Woodys LENGA,
MAKANGA Romeo, rolph BAKOUDISSA, Tertulien MBOUNGOU, Chances MAKAYA, Bredel
MABIKA, Gotran MAYINDOU, Rock EBE Toute ma gratitude
!!!!!! ******
A mes collègues de la 28e promotion
notamment Idriss MBAMA, Gaël MAHOUNGOU, Eliane NDOUNGA, Karen
OBONDZO, Colombe BOUENDE-BOUENDE, Princilia MOUANGA, Carmich NZAKA, SIKOU
SIAMA, Yannick DIMI, Jile MIMIESSE, Elohim YOKA, Abdel MOUSSABOU,
Chancel NGOULOUBI, Sonia OPOMBA, Confidences BOURANGON, Marc OSSIL
AMPION, Chabel NKOUALA. En souvenir de la bonne humeur et des
encouragements réciproques qui ont marqués ces moments
inoubliables. Vive les KEKULES !!!!!! *****
A mes amis à la
facultéAldriche ESSOVIA, Stevy MIAMPIKA, Fabien
MOUAMBA, Beneth NGOULOU, Arnaud
SAMBA, Nadine ITOUA, Regis SAMBA, Bredel MABIKA,
Ulrich Goma, Flora NOMBO, Arnaud Samba ****** A tous
les membres de l'association Tricolores OBAMA notamment Bob SALABANDZI,
Chancelvie SAMBA, Odolon KIANG A Teddy de la
SGE-C Je vous remercie infiniment pour votre aide à
l'impression de ce document ***** A la famille MBOUONZOBO Toute ma
gratiude ******
1-
Patiely Prince Darel Ray
Expression de MUC1 dans les grossesses
tubaires A tous les enseignants de la FSSA, notamment
: Docteurs LOUMINGOU et Clotaire
ITOUA, Professeurs Jean louis NKOUA, Charles GOMBE MBALAWA,
Honoré NTSIBA, OBENGUI et Alexis Dokekias ELIRA, Richard
BILECKOT.
Nous avons eu le privilège de
bénéficier de vos enseignements et nous avons
particulièrement apprécié vos qualités
pédagogiques et humaines
Au professeur Léon Herve
ILOKI Nous vous sommes reconnaissant d'avoir
accepté de diriger ce travail, la richesse de vos enseignements et
votre rigueur dans le travail a une fois de plus constitué pour nous
une source d'admiration et d'instructions. *******
Au docteur Donatien
MOUKASSA J'ai été témoin des
qualités exceptionnelles d'un homme modeste, rigoureux, soucieux
de notre bonne formation, du travail bien fait et en quête de la
perfection. Votre dévouement, votre sympathie et surtout
l'intérêt que vous portez à la recherche, domaine dans
lequel vous avez suscité des vocations ont suscité de notre part
une grande admiration .Tout au long de ce travail, j'ai pu
bénéficier de votre in défective présence.
Sans vous l'élaboration de ce travail aurait été moins
passionnante. Vous êtes mon model. Veuillez trouver ici, cher maitre
l'expression de ma profonde gratitude. ******
1-
Patiely Prince Darel Ray
Au professeur Gotran ONDZOTTO, Vice Doyen
de la faculté des sciences de la santé, Ce fut un honneur pour
nous d'apprendre a vos côtés. Votre rigueur scientifique et
vos qualités rédactionnelles ont suscité de notre part
une source d'inspiration et d'admiration. Veuillez agréer cher
maître, l'expression de mon profond respect.
********
Au Professeur Jean- Rosaire IBARA, Doyen de
la faculté des sciences de la santé,
Toutes ces années vous vous êtes
impliqué personnellement à faire de nous les
meilleurs étudiants, les meilleurs hommes dans la
société ; vous avez été non seulement un
professeur
pour chacun de nous mais aussi celui qui a su
défendre nos intérêts en cas de difficultés.
Plein d'humanité, de rigueur vous nous avez appris à donner le
meilleur de nous même ; tout comme vous nous avez fait don de
vous-même. Veuillez trouver à travers ses mots
l'expression de notre profonde admiration !
******
Au Professeur Armand MOYIKOUA, Recteur de
l'Université Marien NGOUABI, Votre savoir être, votre savoir
faire, vos qualités de pédagogue et votre charisme se passent de
tous commentaires. Veuillez agréer cher maître, à
l'expression de mon profond respect.
***** Au Professeur Ange Antoine ABENA,
Ministre de l'Enseignement supérieur,
Etre votre élève est un grand
privilège. Nous avons découvert un homme de grande droiture et
plein d'humanisme. Votre calme et votre simplicité font de vous un homme
au delà du maitre auquel nous aimerions ressembler. Veuillez
agréer, cher maitre, l'expression de notre profond
attachement.
******
1-
Patiely Prince Darel Ray
Au professeur Meissa TOURE,
Président du jury de notre thèse,
Vous nous faites un grand honneur en acceptant de
présider le jugement de ce travail. Qu'il nous soit permis de vous
remercier très respectueusement.
****** Aux membres du jury Gontran ONDZOTTO,
Henri Germain MONABEKA,
Nous sommes très honorés de vous compter
parmi les juges de ce travail. Vos remarques et contributions permettront,
sans doute, d'améliorer ce travail.
Veuillez croire, chers maitres, à nos hommages
respectueux. ****** Je remercie toutes familles ayant accepté de
participer à cette étude. *****
LISTE DES ABREVIATIONS
GEU : Grossesse extra-utérine
IVG : Interruption Volontaire de Grossesse
FIV : Fécondation in vivo
PMA : Procréation médicale
assistée
LH : Hormone lutéale
HCG : Hormon Chorionic Gonadotrophin
GDNF: Glial Cell Derived Neutrophic Factor
Béta
TGF beta: Transforming Growth Factor beta
NDP: Norrie desease Protein
NGF: Nerve Growth Factor
N. CAM : Neuronal Cell Adhesion
Molécule
IST : : Infection sexuellement transmise
HGL : Hôpital Général de
Loandjili
HGAS : Hôpital Général
Adolph SICE
ARN : Acide Ribonucléique
VNTR : Variable Number of Tandem repeats
CEPHA : Centre d'Etudes Pathologiques Humaines
et Animales
1-
Patiely Prince Darel Ray
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : classification des mucines selon N.
Porchet 21
Tableau II : répartition des patientes
selon les tranches d'ges 44
Tableau III : répartition des patientes
selon la situation matrimoniale 45
Tableau IV : répartition des patientes
selon le niveau d'instruction 46
Tableau V : répartition des patientes
selon les facteurs de risque 47
Tableau VI : répartition des patientes
selon la parité 48
Tableau VII : répartition des patientes
selon les signes physiques 49
Tableau VIII : répartition des patientes
selon les examens para cliniques 50
Tableau IX : répartition des patientes
selon les types de GEU 51
Tableau X : répartition des patientes
selon la localisation de la GEU 52
LISTE DES FIGURES
Figure 1 :
|
Schéma de la trompe utérine
|
14
|
Figure 2 :
|
Formation d'oligomères de mucines
sécrétées par l'établissement des ponts
disulfures
|
24
|
Figure 3 :
|
Etapes manuelles de la déshydratation
|
35
|
Figure 4 :
|
Coupes au microtome
|
36
|
Figure 5 :
|
Plateau technique de l'immuno histochimie manuelle
|
38
|
Figure 6 :
|
Expression de MUC1 au niveau de l'épithélium
tubaire des contrôles (A) et des cas (B)
|
54
|
Figure 7 :
|
Répartition des patientes selon le HSCORE
|
55
|
Figure 8 :
|
Répartition des patientes en fonction l'expression de MUC1
et des facteurs de risque des GEU
|
56
|
1-
Patiely Prince Darel Ray
SERMENT D'HIPPOCRATE
SERMENT D'HIPPOCRATE
En présence des Maîtres de cette école,
de mes chers Condisciples, devant l'effigie d'Hippocrate, je promets et je
jure, au nom de l'Être Suprême, d'être fidèle aux lois
de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la
Médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et
n'exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail. Je ne participerai
à aucun partage clandestin d'honoraires.
Je dirigerai le régime des malades à leur
avantage selon mes forces et mon jugement, et m'abstiendrai de tout mal comme
de toute injustice.
Admis à l'intérieur des maisons, pour
l'utilité des malades, mes yeux ne verront pas ce qui s'y passe, ma
langue taira les secrets qui me seront confiés, regardant la
discrétion comme un devoir en pareil cas, et mon état ne servira
pas à corrompre les moeurs ni à favoriser le crime.
Je passerai ma vie et exercerai mon art dans l'innocence et
la pureté. Je ne permettrai pas que les considérations de
religion, de race, de parti ou de classe sociale viennent s'interposer entre
mon devoir et mon patient.
Je garderai le secret absolu de la vie humaine dès la
conception
Même sous la menace, je n'admettrai pas de faire usage
de mes connaissances médicales contre les lois de
l'humanité.
Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je
rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leurs
pères.
Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit
donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré
à jamais parmi les hommes.
Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de
mes confrères si j'y manque !
|
1-
Patiely Prince Darel Ray
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
GENERALITES 3
I. Grossesses extra-utérine 5
II. Fenêtre implantatoire 17
III. Les mucines 20
MATERIEL ET METHODES 30
1. Type et période d'étude 30
2. Cadre d'étude 30
3. Population d'étude 31
4. Méthodes 32
RESULTAT 44
1. Fréquence 44
2. Caractéristiques générales de la
population 44
3. Expression de MUC1 53
DISCUSSION 57
1. Analyse de la Méthodologie 57
2. Analyse des résultats 58
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 6 3
RESUME 64
ABSTRACT 65
REFERENCES 66
ANNEXES 71
1-
Patiely Prince Darel Ray
INTRODUCTION
La grossesse extra utérine (GEU) est l'implantation
d'une grossesse en dehors de la cavité utérine. Elle constitue un
problème de santé publique ; car elle est responsable de 13% de
décès maternel au premier trimestre de la grossesse
[1].
En Europe, selon une méta-analyse faite par Bouyer
et al [2] en 2003, l'incidence de la GEU était
estimée entre 100 et 175 par an pour 100.000 femmes. Cette incidence
correspondait à un ratio de 2 GEU pour 100 naissances vivantes.
Aux Etats-Unis, selon les travaux de Goldner et
al [3] publiés en 1993, l'incidence de la GEU
était en légère progression entre 1970 et 1989; et elle
était estimée à 1.97 % des grossesses suivies en milieu
hospitalier. L'augmentation de cette incidence serait concomitante à
celle de la fréquence de certains facteurs de risque comme le tabagisme
et les infections sexuellement transmises.
epuis la décennie 1990, on assiste à une
diminution globale de l'incidence de la GEU dans les pays
développés. Cependant dans les pays en développement
l'incidence de la GEU reste élevée. Une étude
réalisée en milieu hospitalier en Guinée montre que
l'incidence de la GEU est passée de 0,54 % en 1973 à 1,08 % en
1986 et à 5,08 % en 1990 [4]; au Gabon, cette
fréquence est passée de 2 % en 1997 à 3,14 % en 2000
[5]; au Congo, une étude réalisée en
milieu hospitalier [6] montre une fréquence relative
d'une GEU pour 34 accouchements soit 2,9 %.
Les travaux sur l'épidémiologie descriptive de
la GEU ont été réalisés ces vingt dernières
le plus souvent axées sur l'identification des facteurs de risque. Par
ailleurs, plusieurs théories étiopathogéniques ont
été émises dans la survenue des GEU, notamment: (i) le
retard de migration de l'oeuf vers la cavité utérine, (ii)
l'anomalie de captation des ovocytes, (iii) et le reflux tubaire. Cependant
leur substratum lésionnel n'est pas connu.
1-
Patiely Prince Darel Ray
La lumière tubaire, comme celle des voies
aériennes et du tractus digestif, est recouverte de mucus; avec comme
principal constituant les mucines. Ces dernières sont des
glycoprotéines de haut poids moléculaire
sécrétées par les cellules épithéliales.
Elles jouent un rôle dans l'adhésion cellule-cellule, dans
l'interaction cellule-matrice extracellulaire, et joueraient un rôle dans
le péristaltisme tubaire.
Des études réalisées chez des
espèces animales (lapin, porc, singe) montrent une sous expression de
MUC1 pendant la phase implantatoire au niveau de la muqueuse
endométriale. Or les GEU ne sont observées que dans
l'espèce humaine. En 2008, une étude réalisée par
Savaris et al [7] sur l'expression de MUC1 dans les
grossesses tubaires, montrait une sous-expression de cette glycoprotéine
dans l'épithélium tubaire. Les auteurs ont évoqués
l'hypothèse d'une corrélation entre la survenue de la GEU et la
modification de l'expression génomique de MUC1.
Le rôle joué par le gène MUC1 dans la
survenue des grossesses extra utérines serait-til le même dans la
genèse des grossesses extra utérines dans nos contrées?
De nos jours, aucune étude n'a été
réalisée au Congo pour déterminer les facteurs biologiques
liés à la survenue des GEU. C'est ainsi que nous avons entrepris
cette étude dans le but de déterminer la place de MUC1 dans la
survenue des grossesses tubaires.
Les objectifs poursuivis dans ce travail sont :
1. Déterminer la fréquence relative des GEU ;
2. Déterminer les facteurs de risque de la GEU ;
3. Déterminer l'expression de MUC1 dans les trompes
porteuses de lésions de GEU ;
4. Corréler les facteurs de risque de la GEU et
l'expression de MUC1.
GENERALITES
1-
Patiely Prince Darel Ray
I. GROSSESSE EXTRA-UTERINE
1. Définition :
La grossesse extra-utérine est définie comme
l'implantation d'une grossesse en dehors de la cavité utérine.
2. Epidémiologie :
Les publications portant sur l'épidémiologie de
la GEU ont été assez nombreuses dans les années 1980 et le
début des années 1990. Elles le sont moins depuis bien qu'un
certains nombres de questions restent en suspens, notamment concernant la
connaissance de l'évolution de l'incidence et la recherche
des facteurs de risque.
De façon générale l'étude de
l'épidémiologie de la GEU concerne l'étude de son
incidence (nombre ou proportions des nouveaux cas par an), de ses facteurs de
risque et de ses conséquences. Les connaissances sur chacun de ces
points sont issues d'enqu~tes épidémiologiques.
Il n'ya pas de données publiées sur une base des
populations dans les pays en développement. Dans les pays
développés, l'incidence de la GEU était estimée
à 100 à 175 GEU par an pour 100.OOO femmes âgées de
15 à 40 ans soit un ratio de 2 GEU pour 100 naissances
[8].
Les données du registre d'Auvergne [9]
qui est le seul registre de GEU au monde indiquait qu'après une
augmentation de l'incidence de la GEU entre 1970 et 1990, l'incidence de la GEU
a décru pendant une dizaine d'années.
Au Congo, les études réalisées en milieux
hospitalier [6] ont trouvé une fréquence
relative de un cas de GEU pour 34 accouchements soit 2,9 % en
2004.
3. Facteurs de risque :
La connaissance des facteurs de risque de la GEU a trois
intérêts :
- permettre une prévention primaire de la GEU en
éliminant les facteurs de risque ;
- permettre une prévention secondaire en dépistant
la GEU dans les populations à risque ;
- enfin, prévenir une récidive.
De nombreuses études ont été
consacrées aux facteurs de risque de la GEU, les facteurs de risque les
plus marquants sont : les antécédents d'infections
génitales et de chirurgie pelvienne ou tubaires, le tabac, les
antécédents d'IVG, la prise des contraceptifs.
3.1. Les antécédents d'infections
génitales et de chirurgie pelvienne ou tubaire
L'infection génitale, c'est un des principaux facteurs de
risque de GEU, l'infection endommage la trompe et emprche la migration normale
de l'embryon.
La chirurgie est souvent une conséquence d'une
pathologie tubaire antérieure, et peut donc rtre groupée avec les
facteurs infectieux. Le rôle directement causal de l'infection est
très vraisemblable : on a ainsi observé en Suède une
diminution de l'incidence de la GEU après les actions de
prévention qui ont fait diminuer les taux d'infection à
Chlamydiae [10].
La pratique de la douche vaginale a été
évoquée comme facteur de risque de GEU [11].
Elle peut être placée dans ce paragraphe car elle pourrait
favoriser une infection cervicale mais son rôle est discuté. Cette
pratique est probablement moins fréquente en France que dans les Pays en
développement.
1-
Patiely Prince Darel Ray
3.2. Le tabac [12, 13,14]
C'est le second grand facteur de risque de GEU. L'association
est très forte avec une relation causale, de type dose-effet. Le
mécanisme d'action peut ~tre hormonal [15] et/ou une
toxicité directe de la nicotine sur la mobilité tubaire.
Il a par ailleurs été observé que la GEU
était plus proximale chez les fumeuses que les non fumeuses
[16]. Il semble que le rôle du tabac soit en partie
transitoire puisque l'arrit du tabac ramène le risque à un niveau
intermédiaire entre les fumeuses et les femmes n'ayant jamais
fumées. Mais ce point mérite d'rtre confirmé par le
pourcentage de GEU attribuable au tabagisme au moment de la grossesse, ce
pourcentage est de l'ordre de 30%.
L'importance du tabagisme tend à -tre
sous-estimée par les cliniciens, il est cependant frappant de noter un
parallélisme entre le rôle du tabac et celui des facteurs de
risque infectieux. Les odds-ratio ont les mêmes ordres de grandeur, avec
une relation de type doseeffet. Les risques attribuables sont similaires, de
plus le tabac est accessible à une prévention primaire,
contrairement au facteur infectieux.
3.3. L'Age
Quelques enqu(tes assez anciennes ne trouvent pas de relation
entre l'Lge et le risque de GEU. Cependant, la majorité qui a pu
l'étudier trouve que le risque de GEU augmente avec l'kge. De plus on a
pu montrer par des ajustements statistiques appropriés, que c'est bien
l'~ge et le non le cumul avec l'fge d'exposition à des facteurs de
risque, qui explique l'augmentation du risque de GEU. On note que cette
augmentation est forte après 30 et 40 ans.
3.4. Les antécédents
gynéco-obstétricaux
L'association entre le risque de GEU et les
antécédents obstétricaux peut être de deux types:
(i) : la GEU peut en Ttre une conséquence directe, par exemple dans le
cas d'un antécédent de GEU dont le traitement conservateur a
laissé une trompe lésée. On trouve ainsi que le risque de
GEU est multiplié par un facteur d'au moins 10 chez les ayant
déjà eu une GEU dans le passé [17]; (ii)
: mais la GEU peut aussi survenir en raison de facteurs de risque communs avec
l'antécédent obstétrical étudié, l'effet de
ces facteurs de risque se répétant d'une grossesse à
l'autre. Il se peut par exemple que la répétition de deux GEU
s'explique par une pathologie tubaire préexistante jà l'origine
des deux événements.
3.4.1. Les antécédents de fausses
couches
Les résultats diffèrent selon les études.
Trois études de bonne qualité trouvent cependant une association
avec le risque de GEU [18]. L'interprétation peut ~tre
un rôle direct via les infections survenues au moment de la fausse couche
mais plus probablement la présence des facteurs communs aux fausses
couches et aux GEU (facteurs hormonaux par exemple).
3.4.2. Antécédents d'IVG :
Les anciennes études trouvaient une association forte,
entre l'antécédent d'IVG et la survenue des GEU
[19]. Mais elles ont été réalisées
dans les pays ou à des époques ou l'IVG étaient
illégale, et on peut donc craindre une sous déclaration des IVG
ou une fréquence élevée des complications infectieuses.
Deux études françaises récentes observent un lien entre
les IVG et le risque de GEU [17, 20]. La première ne
comportait que les IVG chirurgicales, ce qui conduisait à
privilégier l'hypothèse d'une contamination infectieuse au moment
de l'IVG. La seconde trouve que seuls les antécédents
d'IVG médicales sont associés au risque de GEU.
L'hypothèse infectieuse ne doit pas ~tre complètement
abandonnée car la prophylaxie
1-
Patiely Prince Darel Ray
antibiotique n'est pas la même pour les IVG chirurgicales
ou médicales. Une interprétation
3.4.3. Le stérilet :
Deux méta analyses ont conclu à
un rôle dans la contraception antérieure par
stérilet [21]. Cela tend à montrer
que le stérilet a un rôle propre sur la survenue d'une GEU (peut
etre par l'intermédiaire d'une inflammation persistance).
La fréquence relative des GEU est plus importante chez les
porteuses de stérilet. Elle varie
entre 1 et 10% selon les séries. Le risque est plus
important avec les stérilets à la progestérone.
Il existe plusieurs explications :
- L'effet antinidatoire, protège mieux de
l'implantation utérine que de la nidatio
tubaire ou ovarienne.
- Le stérilet peut entrainer une
infection pelvienne asymptomatique, source de lésions
tubaires et d'adhérences.
- La micropilule progestative classique (en
dehors de Cerazette*)
Ce type de pilule ne bloque pas l'ovulation et peut
altérer la fonction tubaire. Le risque relatif de GEU est de ce fait
augmenté et se situe à 10%
3.4.4. Stérilisation tubaire
Le risque est multiplié par 10. La grossesse survient par
la suite d'une obturation incomplète, d'une
réperméabilisation spontanée ou d'une fistule.
4. Physiopathologie
4.1. Facteurs étiologiques
Un facteur épidémiologique n'est
nécessairement pas un facteur étiologique. Deux facteurs de
risque sont actuellement connus : inhalation des fumées de cigarette et
les lésions à chlamydiae.
Une étude de biologie moléculaire a
montré que l'acide ribonucléique (ARN) du Chlamydiae Trachomatis
était présent dans sept cas de GEU sur dix permettant alors
d'affirmer une infection active [22].
L'étude expérimentale réalisée in
vivo chez le hamster par une équipe californienne [23]
a démontré que l'inhalation active ou passive de fumée de
cigarette entrainait d'une part un ralentissement du transport des embryons et
d'autre part une diminution de l'activité contractile des trompes. La
fumée agit par un double mécanisme d'action sur les cellules
ciliées et sur les cellules musculaires lisses. Dans cette étude
la contraction des trompes est significativement inhibée à partir
de 15 bouffées de cigarette. En cas d'inhalation active il existe un
effet dose-dépendant ; en cas d'inhalation passive l'effet inhibiteur
est rapide et
indépendant de la dose. La composition de la fumée
inhalée est différente de celle qui se
dégage à l'extrémité de la cigarette,
la présence d'un composant toxique non encore identifié
pourrait expliquer pourquoi le tabagisme passif est encore plus
nocif que le tabagisme actif.
4.2. Siege de la nidation
La localisation tubaire est la plus fréquente (96
à 99% des cas). Dans 92% des cas, la GEU est localisée dans
l'ampoule. Anatomiquement, ce segment est large et extensible. Ce qui explique
que les signes cliniques sont tardifs et la rupture de la trompe
précédée d'un syndrome fissuraire.
1-
Patiely Prince Darel Ray
L'isthme est une localisation plus rare (8%). Il est de petit
calibre et peu extensible du fait de la forte musculature tubaire : les signes
cliniques sont donc précoces avec une évolution rapide vers la
rupture ;
Les localisations interstitielles sont rares (2%) La
rupture est la règle et elle se produit dans
une zone très vascularisée.
En cas de localisation pavillonnaire la trompe n'est pas
distendue. Le risque de rupture est
sur l'ovaire ou en profondeur dans le corps jaune.
Les GEU abdominales pures correspondent à l'implantation
du trophoblaste sur le péritoine.
Elles sont exceptionnelles et posent le problème de la
date et du type d'intervention, soit immédiatement, soit lorsque la
viabilité foetale est atteinte.
4.3. Mode d'implantation du trophoblaste
Trois modes d'invasion trophoblastique sont possibles : -
Implantation superficielle dite intra liminale :
C'est le cas dans 56% des grossesses ampullaires. Le trophoblaste
s'implante
superficiellement sur la muqueuse tubaire, l'apport vasculaire
est faible. La musculeuse n'est
lié à l'accumulation de sang dans la trompe, elle
est précédée de saignements qui
s'extériorisent par la trompe. Ces saignements pourront
parfois décoller l'oeuf et entrainer une guérison
spontanée. Ce type d'implantation permet de comprendre l'un des
intéréts du test au bleu lors de la coelioscopie pour GEU, ce
test pourrai permettre une fois le diagnostic de GIU
éliminé, de laver la trompe sous pression et ainsi
de décoller une GEU débutante dont l'implantation est
superficielle et qui n'a pas de traduction macroscopique.
- Implantation profonde dite extraluminale :
Cette implantation est rare et ne concerne que 7% des cas. Le
trophoblaste se développe en dehors de la lumière et dans plus de
80% des cas, la muqueuse et la musculeuse tubaire sont respectées.
- Implantation mixte :
Ce mode d'implantation est fréquent concernant 37% des
GEU ampullaires. Dans la grande majorité de ces cas, on observe des
lésions de la muqueuse et de la musculeuse tubaire (81% des cas).
Le trophoblaste envahit la muqueuse tubaire et peut même
dépasser la muqueuse et continuer à se développer entre le
péritoine et celle-ci. L'apport vasculaire est important. Dans ces cas,
les ruptures tubaires sont les plus hémorragiques.
On retiendra que l'implantation est le plus souvent intraluminale
ou mixte. Dans le premier cas, un respect de la musculeuse et, dans le
deuxième, une atteinte de celle-ci.
La connaissance du mode d'invasion trophoblastique serait
intéressante puisqu'elle permettrait de proposer un traitement
médical ou un traitement chirurgical conservateur dans les cas
d'implantation intraluminale et un traitement radical dans celui d'implantation
mixte ou extra luminale.
1-XL
Patiely Prince Darel Ray
5. Etiopathogénie :
Le trophoblaste ne peut s'implanter que lorsque le blastocyte
est sorti de la zone pellucide, soit quatre à cinq jours après
l'ovulation. A cette date l'embryon se trouve normalement dans la cavité
utérine. Pour qu'il y ait une implantation tubaire, il est indispensable
que l'embryon soit dans la trompe entre le quatrième et le
septième jour.
Trois théories existent :
- anomalie de la captation de l'ovocyte. La
trompe n'assure pas son rôle de captation de l'ovocyte. Ceci entraine une
fécondation dans le cul-de-sac de douglas. Ce mécanisme permet
d'expliquer l'existence de GEU non tubaires : ovariennes ou abdominales.
- Retard de migration, la trompe n'assure pas
le transport embryonnaire de façon correcte et quatre à cinq
jours après l'ovulation, l'oeuf est toujours dans la trompe. La cause
peut être hormonale ou mécanique.
La progestérone favoriserait la migration de l'oeuf de
la trompe vers l'utérus alors que l'oestradiol la freinerait. Un
excès d'oestradiol serait donc susceptible d'induire cet asynchronisme.
Ceci pourrait expliquer l'augmentation de l'incidence des GEU chez les femmes
qui ont une insuffisance lutéale [24].
Les causes mécaniques sont plus évidentes. Il
peut s'agir de perturbations des cellules musculaires lisses tubaires ou des
cellules ciliées. Les arguments en faveur de cette théorie sont
très nombreux : rôle délétère de la chirurgie
tubaire, fréquence des adhérences lors des GEU, fréquence
des lésions de la trompe proximale chez les patientes ayant
présenté une GEU, déciliation fréquente chez les
patientes porteuses de stérilets, rôle du tabac.
Expression de MUC1 dans les grossesses tubaires
- Reflux tubaire, c'est une théorie décrite en
1963(Iffy L et al, 1963).1
Le blastocyste arrive normalement dans la cavité
utérine mais sous l'effet de perturbations hormonales, il est
renvoyé dans la trompe six à sept jours après l'ovulation,
à une date ou le trophoblaste est un tissu particulièrement
agressif. Ce mécanisme permet d'expliquer les GEU après
fécondation in vitro (FIV).
A ces mécanismes s'ajoute le cas des transferts
embryonnaires (FIV) lors desquels un ou plusieurs embryons peuvent
sous pression passer directement du cathéter intra cervical aux
trompes.
1-
Patiely Prince Darel Ray
II. ANATOMIE DESCRIPTIVE, DE LA TROMPE UTERINE
1. Définition :
La trompe utérine ou Salpinx (ancienne trompe de Fallope)
est un conduit musculomembraneux paire qui prolonge latéralement la
corne utérine jusqu'à la surface de l'ovaire.
La trompe utérine est située dans le ligament large
et mesure en moyenne 10 à 12 cm de longueur.
2. Configuration externe :
La trompe présente quatre portions qui sont du dedans en
dehors : la portion interstitielle, l'isthme, l'ampoule, le pavillon ou
infundibulum.
- La portion interstitielle :
Elle commence dans l'utérus par l'ostium utérin et
comprend toute la portion du conduit tubaire comprise dans le
myomètre.
- L'isthme :
Il fait suite à la portion précédente et
mesure 3-4 cm de long. Il est cylindrique à paroi mince et dure à
la palpation.
- Le pavillon :
Partie la plus mobile de la trompe, elle a la forme d'un
entonnoir avec (i) : un sommet qui prolonge l'ampoule ou s'ouvre l'ostium
tubaire (fait communiquer les cavités tubaire et
péritonéale) ; (ii) : une base libre avec un pourtour
découpé de franges au nombre de 10 à 15. La frange la plus
longue c'est la frange de Richard.
1-
Patiely Prince Darel Ray
Portion interstitielle l'isthme ampoule pavillon IIWI IIs
Figure 1: Schéma de la
trompe (Google image)
3. Configuration interne :
La trompe presente un canal et des plis tubaires.
- Le canal tubaire, il est virtuel et rempli de serosite
- Les plis tubaires, la surface interne de la trompe presente des
nombreux plis muqueux qui favorisent la stagnation des secretions.
4. Structure :
La trompe est constituee de 4 tuniques ;
- La tunique sereuse peritoneale reliee au ligament large ;
- La tunique sous sereuse qui contient les vaisseaux et les nerfs
; - La tunique musculaire
- La tunique muqueuse comprend l'épithélium de
type cylindrique simple avec des epitheliocytes cilies et des epitheliocytes
secretant responsables de la secretion des mucines. Le battement des cils se
fait vers l'ostium utérin, ce qui favorise le transport de l'ovocyte et
du zygote.
5. Anatomie fonctionnelle
La trompe a une double fonction :
- La captation de l'ovocyte :
Au moment de l'ovulation, les franges du pavillon enserrent
l'ovaire pour diriger l'ovocyte. - Le transit des gamètes et du
zygote :
1-
Patiely Prince Darel Ray
Les spermatozoïdes sont capacités et stockés
en survie dans les trompes avant la fécondation de l'ovocyte (tiers
externe de la trompe).
Le zygote séjourne dans la trompe environ 72 h et sa
migration est assurée par les cils.
La descente de l'ovule dans la trompe a lieu grâce
à des légers mouvements péristaltiques de la paroi tubaire
ainsi qu'au courant liquidien propulsé par l'épithélium
ciliaire qui la borde. La fécondation a lieu généralement
dans l'ampoule.
La muqueuse bordant la trompe se prolonge par un labyrinthe de
ramifications, replis longitudinaux qui constituent un environnement favorable
à la fécondation. Cet aspect est bien visible dans la partie
ampullaire de la trompe, au faible grossissement. On peut également voir
la paroi musculaire et le tissu conjonctif vascularisé de la
séreuse qui est en continuité avec le ligament large.
III. FENETRE IMPLANTATOIRE
1. Definition
L'implantation embryonnaire est un processus complexe au cours
duquel l'embryon humain s'appose d'abord à l'endomètre maternel,
y adhère puis finalement y pénètre et l'envahi. Alors que
l'implantation peut se produire dans n'importe quel tissu du corps humain,
l'endomètre est pratiquement le seul tissu dans lequel l'embryon ne peut
pas s'implanter excepté pendant une période très
limitée appelée fenêtre implantatoire
[25].
Au cours de cette période, il offre une
réceptivité maximale à l'embryon. L'existence d'une
fenestre implantatoire est requise pour l'établissement d'un dialogue
paracrine complexe entre la mère et l'embryon. Chez la femme, on pense
que cette période dure à peu près 4 jours du jour 20 au
jour 24 d'un cycle menstruel normal et donc de LH+7 à LH+11.
Le succès de l'implantation de l'embryon dans
l'endomètre dépend de deux événements biologiques.
Le premier se fait indépendamment de la présence de l'embryon et
débute à l'ovulation quand la production de stéroïdes
dans l'ovaire passe d'une sécrétion oestrogénique pure
à une sécrétion mixte oestro-progestative.
Sous l'effet de la progestérone, l'endomètre
subit des modifications structurelles et moléculaires permettant
à un embryon compétent de s'implanter au cours de la
fenêtre. Le deuxième évènement biologique se produit
avec la fertilisation et le développement du blastocyste qui va
dialoguer avec l'endomètre maternel et participer activement à
son implantation. L'implantation embryonnaire est donc un remarquable processus
paracrine basé sur des interactions embryon-utérines
réciproques [26].
1-
Patiely Prince Darel Ray
Lorsque les deux horloges biologiques sont
synchronisées et que le dialogue est cohérent, l'implantation se
produit à la mi-phase sécrétoire. En termes
moléculaires, la réceptivité de l'endomètre semble
résulter à la fois de l'acquisition de ligands ou de
récepteurs facilitant l'apposition, l'adhésion, puis l'invasion,
et de la perte de composants qui pourraient servir de barrière à
l'embryon en voie d'apposition L27].
2. Les acteurs de l'implantation
De nombreux bio-marqueurs ont été
proposés, participant au processus implantatoire de façon
positive (permissifs) ou négative (inhibiteurs). Certains de ces
facteurs sont présents à la surface de l'épithélium
endométrial et jouent un rôle significatif dans les phases
d'apposition et d'adhésion du blastocyste. D'autres, par contre, ont
été décrits au niveau de la matrice extracellulaire du
stroma de l'endomètre et semblent importants au moment de l'invasion
trophoblastique L28].
Malgré les progrès indéniables de la
procréation médicalement assistée (PMA), l'absence de
contrôle de l'implantation reste un obstacle majeur au succès de
la grossesse. Il est donc primordial de mieux comprendre ce processus et de
déterminer le mieux possible les caractéristiques d'un
endomètre réceptif afin de mieux cibler le moment adéquat
de la réimplantation embryonnaire dans les programmes de PMA.
Les acteurs de l'implantation sont :
2.1. L'endomètre
Le microscope optique ne révèle aucune
différence, au cours de la période
péri-implantatoire, entre des patientes fertiles et des patientes qui
ne le sont pas. Cela suggère que l'histologie a peu à nous
offrir pour définir un endomètre réceptif et c'est au
niveau des évènements
moléculaires et biochimiques dans l'endomètre
que la recherche doit s'orienter pour obtenir des informations sur ce processus
complexe qu'est la réceptivité endométriale et
l'implantation embryonnaire.
2.2. Les hormones
,Il a été démontré que les
récepteurs aux oestrogènes et à la progestérone
sont brutalement perdus au moment de l'implantation [29] et
cette 'down-regulation' semble être progestéronedépendante.
On pourrait envisager que la diminution des récepteurs déclenche
la production par l'endomètre de protéines spécifiques de
l'implantation. Cependant, il devient de plus en plus évident que les
stéroïdes ovariens, à côté de leur rôle
bien connu sur l'endomètre, sont aussi des médiateurs du dialogue
embryo-utérin par le biais de molécules paracrines
[26]. En effet, les hormones jouent un rôle crucial dans
l'expression, la modulation ou l'inhibition des nombreux facteurs de
croissance, cytokines ou molécules d'adhésion exprimés
à l'interface materno-foetal [25]. Parmi ces hormones,
certaines jouent un rôle crucial comme la progestérone, les
oestrogènes, l'hCG, les inhibines.
2.3. Molécules d'adhésion cellulaire
2.3.1. Intégrines
Les intégrines sont des
hétérodimères transmembranaires composés de 2
sous-unités: alpha et bêta. Comme dans tous les tissus, il existe,
dans l'endomètre, des intégrines présentes de façon
constitutive et notamment: alpha2bêta1, alpha3bêta1, alpha6beta1,
alpha6bêta4 et alpha5bêta1 [30].
Une expression aberrante ou retardée de avbêta3
est responsable de la faible réceptivité endométriale
observée dans plusieurs situations pathologiques comme
l'endométriose, l'hydrosalpinx [31].
1-
Patiely Prince Darel Ray
IV. LES MUCINES
1. Définition [32]
Le mucus est un gel très hydraté (95% d'eau) qui
recouvre la lumière des organes creux de l'organisme tels que les voies
respiratoires, le tractus digestif ou l'appareil génital.
Les mucines représentent le composant principal du
mucus et sont le plus souvent synthétisées par des cellules
épithéliales spécialisées dans les fonctions de
stockage et de sécrétion. Ce sont des glycoprotéines
filamenteuses de très haute masse moléculaire, porteuses de
milliers de chaînes O-glycanniques et capables de former un réseau
macromoléculaire par l'établissement des ponts disulfures. Elles
sont responsables des propriétés rhéologiques
(élasticité, viscosité filance, adhérence) du
mucus. Les mucines recouvrent les cellules en contact avec le milieu
extérieur et protègent les épithéliums contre
toutes sortent d'agression d'origine endogène ou exogène.
2. Caractéristiques [33]
Les travaux de la période 1960 1990 ont permis la
caractérisation physicochimique des
chaînes glycanniques et du squelette peptidique, à
partir des préparations de mucines purifiées
d'origine tissulaire provenant d'espèces variées de
mammifères. Ces travaux ont montré des constantes structurales
:
> Une masse moléculaire élevée (pouvant
atteindre plusieurs millions de Da, sous forme polymérique),
> Une richesse en chaînes O-glycanniques (60 à
80% du poids sec),
> Une richesse en proline, thréonine, sérine
(20 à 55% de la composition en acides aminés),
> La présence de vastes domaines glycosylées
résistant à la protéolyse,
> L'existence de courtes régions « nues »
libérées par protéolyse.
2.1. Classification
A ce jour, 21 symboles MUG existent dans la
littérature, et ils ne désigneraient pas tous les mucines. Les
glycoprotéines de type « mucines » ne peuvent pas être
classées selon les critères liés à leurs
chaînes glycanniques. La seule base consensuelle actuelle est celle
reposant sur les gènes codant pour les apomucines.
On distingue classiquement deux grandes familles de mucines :
- Les mucines épithéliales
sécrétées, encore appelées « mucines vraies
», et - Les mucines membranaires, autrefois appelées «
mucin-like ».
Un troisième groupe rassemblant « les inclassables
» et les gènes pour lesquels la légitimité du symbole
MUG peut être discuté [34].
Le tableau I montre la classification des mucines selon
N. Porchet.
1-LI
Patiely Prince Darel Ray
Tableau I: Classification des
mucines selon Nicole Porchet [34]
2.1.1. Mucines sécrétées
2.1.1.1. Caractéristiques [35, 38]
,Il s'agit des mucines codées par quatre gènes
volumineux, physiquement proches, localisés sur le chromosome 11 en
p15.5 et dérivent probablement d'un gène ancestral commun.
MU, MUC5AC et MUC5B sont transcrits dans un sens, alors que
MUC6 est transcrit dans l'autre. Une caractéristique
essentielle ces quatre apomucines sécrétées est leur
expression typique de cellules épithéliales
spécialisées dans le stockage et la sécrétion
apicale de grains de mucus : cellules caliciformes pour MU et
MUC5AC, glandes muqueuses pour MUC5B et MUC6.
Les molécules mosaïques que sont des apomucines
MU, MUC5AC, MUC5B et MUC6 ont chacune un domaine
caractéristique et spécifique, le domaine TR, constitué
d'unités répétitives potentiellement O-glycosylables. Les
monomères d'apomucines, dont la taille varie de 600 à 1200 KDa,
se dimériseraient d'abord par leur domaine CK et, gr~ce aux nombreux
résidus cystéine de la partie amino-terminale, formeraient des
oligomères puis des multimères responsables de la formation du
réseau tridimensionnel du gel du mucus. C'est la raison pour laquelle
ces mucines doivent être considérées comme les «
vraies mucines » (gel forming mucins), au sens donné par les
glycobiologistes.
Les organes mucipares d'origine endodermique présentent
des nivaux d'expressions les plus élevées. Les ARNm des
apomucines sécrétées sont exprimés en continu au
cours du développement, dans les organes mucipares formés
à partir de l'intestin primitif et selon des profils d'expression
cellulaire et tissulaire complexes, différent de ceux des organes
adultes.
1-
Patiely Prince Darel Ray
2.1.1.2. Propriétés
Le rôle des apomucines du complexe MUG au cours
de la différenciation ou de la croissance des cellules mucipares conduit
à s'intéresser à leur domaine CK. En effet, celui-ci est
présent jà l'extrémité carboxy-terminale de
nombreuses protéines constituant la famille des protéines
à noeud cystine. cette famille , riche de plus de quarante membres
#177;TGF-beta (transforming growth factor bêta) , activine , inhibine ,
NGF(nerve growth factor), GDNF(glial cell derived neurotrophic factor ),
NDP(Norrie desease protein [pseu-doglioma]), protéines
morphogénétiques de l'os, est impquée dans les fonctions
biologiques très variées, ayant toute fois en commun la
différenciation cellulaire , le contrôle de la croissance et la
morphogenèse [ 39, 40 ].
Les mucines sécrétées sont
considérées comme des acteurs importants dans les
mécanismes de protection des épithéliums (barrière
sélective, hydratation, lubrification, piégeage de
microorganismes) et de réparation des épithéliums
lésés [40], et jouent un rôle dans la
tumorogenèse épithéliale [41, 42]
La figure 2 illustre la formation d'oligomères de mucines
sécrétées par l'établissement par des ponts
disulfures.
Figure 2: Formation
d'oligomères de mucines sécrétées par
l'établissement des ponts disulfures [34].
2.1.2. Mucines membranaires
2.1.2.1. Caractéristiques
MUC1 (1q21) et MUC4 (3q29) codent pour les
mucines de ce groupe les mieux caractérisées sur les plans
structural et fonctionnel. Les données concernant MUC3A, MUC3B,
MUC11, MUC12 et récemment MUC17, accréditent
l'hypothèse d'un complexe multi génique appelé jusque la
MUC3 [43, 44].
Par opposition aux mucines sécrétées, ces
macromolécules ont été désignées parfois
mucinlike. Elles peuvent être détectées en grande
quantité dans le mucus.
Comme en témoignent de nombreuses études
réalisées sur tissu épithéliaux adultes ou
en développement, les cellules muco-sécrétrices
coexpriment le plus souvent une ou plusieurs
1-
Patiely Prince Darel Ray
mucines sécrétées et une ou plusieurs
mucines membranaires. Dans la cellule muco-sécrétrice et les
cellules de sont lignage, il semble exister une coordination d'expression et
vraisemblablement de fonction entre mucines sécrétées et
mucines membranaires. Sur des modèles cellulaires en culture, le blocage
du trafic intracellulaire des mucines sécrétées
entraîne une expression compensatrice de mucines membranaires
[45].
A la différence des mucines
sécrétées, les mucines membranaires sont exprimées
par de nombreux types de cellules épithéliales non
spécialisées de l'organisme.
Comme les mucines sécrétées, elles sont
de volumineuses O-glycoprotéines de structure filamenteuse, porteuses de
milliers de chaînes O-glycanniques, et dont le squelette peptidique est
agencé en domaines juxtaposés. Le domaine répétitif
porteurs des sucres est également par un seul exon volumineux (7
à 19 kb pour MUC4), ce qui favorise un polymorphisme
interindividuel de longueur de type VNTR (variable number of tandem repeats)
[46].
2.1.2.2. Propriétés [47]
En raison de leur conformation rigide et étirée,
ces molécules chargées négativement dépassent
largement au pole apical l'ensemble des molécules du glycocalyx (10nm)
et contribueraient à maintenir ouvertes les lumières canalaires
(pour MUC1) et à la protection des surfaces
épithéliales des muqueuses (pour MUC4).
Elles contribuent aux propriétés
physicochimiques et biologiques du mucus, même si elles sont
surexprimées dans de nombreux carcinomes. Les molécules produites
par les cellules carcinomateuses présentent des anomalies de routage
(distribution membranaire circonférentielle et non plus apicale). Leur
structure filamenteuse rigide déstabiliserait les interactions
cellule-cellule (fonction d'anti-adhérence) et cellule matrice
extracellulaire, et
permettrait la mobilité cellulaire au cours de
l'organogenèse épithéliale ou de la progression
tumorale et de la dissémination métastatique.
2.1.2.3. Les inclassables [48, 49, 50]
Le gène MUC7 code pour une petite O
glycoprotéine sécrétée spécifiquement par
les cellules
séreuses des glandes salivaires et bronchiques. Cette
protéine adhère à de nombreux micro-
organismes et se comporte comme un agent antimicrobien de la
cavité buccale.
MUC8 est représenté par un ADN
complémentaire (ADNc) partiel isolé en 1994. Il n'a plus fait
l'objet d'autres études de caractérisation.
MUC9 (OVGP
exprimée spécifiquement par
l'épithélium sécrétoire de la trompe de Fallope.
Le gène MUC13 code pour une petite
O-glycoprotéine transmembranaire récemment inale présente
des similarités avec MUC3
Le gène MUC15 code pour une N- et une
O-glycoprotéine dont la forme longue est transmembranaire et la forme
courte résultant d'un épissage alternatif, est
sécrétée.
Le gène MUC16 code pour une volumineuse
O-glycoprotéine de type mucin-like, dépourvue des domaines
caractéristiques des mucines et exprimée dans les cellules des
cancers de l'ovaire (AgCA125).
Très récemment, deux (2) gènes
MUC19 ont été mis en évidence : l'un coderait
pour une protéine sécrétée et apparentée
structuralement à la famille des gènes du complexe
MUC localisé en 11p15, l'autre coderait pour une
protéine membranaire. Les éléments actuellement
1-
Patiely Prince Darel Ray
2.1.2.4. Les gènes MUC « intrus
»
Des O-glycoprotéines sécrétées ou
membranaires, possédant des propriétés modulatrices de
l'adhérence de type cellule-cellule ou cellule-matrice extracellulaire,
sont parfois désignées improprement sous les termes de mucines
endothéliales, mucines leucocytaires ou encore endomucines
[44]. Certains des gènes codant pour ces
molécules ont été désignés par des symboles
MUC (Muc10/Muc14), vraisemblablement parce qu'il s'agit de
O-glycoprotéines dont le domaine peptidique porteur de chaînes
glycanniques contient des répétitions en tandem.
MUC18 code pour une glycoprotéine membranaire
dont le domaine extracellulaire comporte cinq (5) sous domaines
répétés de type immunoglobulin-like, et qui
présente des homologies de séquences avec des molécules
d'adhérence du système nerveux central comme N-CAM (neuronal cell
adhésion molécule).
2.1.2.5. MUC1 et fenêtre implantatoire
Les mucines sont des glycoprotéines de haut poids
moléculaire présentes à la surface des cellules
épithéliales humaines, y compris de l'endomètre. Parmi ces
mucines, MUC-1 est particulièrement étudiée dans
l'épithélium endométrial. MUC-1 est une
glycoprotéine membranaire dont il existe deux isoformes: MUC-1/SEC qui
est la forme sécrétée et MUC1/Y. MUC-1/SEC interagit et se
lie spécifiquement avec le domaine extracellulaire de MUC1/Y
[51]. Classiquement, on pense que MUC-1 agit comme
molécule d'anti-adhésion lors de l'implantation embryonnaire en
empêchant les interactions entre l'embryon et l'épithélium
endométrial [52]. Cependant, ce rôle ne semble
pas aussi bien établi et est même controversé actuellement.
En effet, les études chez l'animal ont montré que l'expression de
MUC-1 est minimale au moment de l'implantation.
De plus, les souris MUC-1-/- ont un endomètre
très réceptif à l'implantation. Par contre, lorsque les
cellules endométriales de souris surexpriment MUC-1, l'attachement du
blastocyste murin est franchement inhibé. De plus, chez le lapin, une
down-regulation de MUC-1 par l'embryon est observée au moment de
l'implantation, suggérant que seuls les embryons compétants
peuvent réduire l'expression MUC-1. Chez l'animal, tout porte à
croire que MUC-1 empêche bien l'implantation [53]. Chez
l'humain, au contraire, l'expression de MUC-1 par l'épithélium
endométrial semble dépendante de la progestérone et
augmente dès la fin de la phase proliférative, pour être
maximale à la mi-phase sécrétoire, c'est à dire au
moment de la fenêtre implantatoire humaine [52]. De
plus, le blastocyste pré-adhésionel exprime les
différentes isoformes de MUC-1 tant au niveau de l'ARN messager qu'au
niveau de la protéine.
En présence d'un embryon en voie d'apposition,
l'épithélium exprime plus de MUC-1 à sa surface. Il n'est
donc pas impossible que l'embryon soit capable de synthétiser MUC-1/Y,
qui est le récepteur de MUC-1/SEC présent sur
l'épithélium endométrial. Ainsi, puisque la
progestérone augmente l'expression épithéliale de MUC-1 en
phase sécrétoire, que la présence d'un embryon
compétant augmente également cette expression et que ce
même embryon est capable d'interagir avec MUC-1/SEC via le
récepteur MUC-1/Y, on peut se demander si, chez l'humain, MUC-1 est
réellement un obstacle aux interactions entre l'embyon et
l'endomètre ou si, au contraire, il ne jouerait pas un rôle
clé dans le dialogue materno-fetal en tant que site
privilégié d'attachement du blastocyste sur
l'épithélium [54].
Tout n'est pas si simple. Les récentes études in
vitro de co-culture des cellules épithéliales et d'embryons
humains ont révélé que, lorsque le blastocyste
adhère aux cellules épithéliales, il existe une inhibition
paracrine de MUC-1 au site d'implantation. Ainsi, lors de la phase
d'apposition, la présence de l'embryon augmente l'expression de MUC-1 au
niveau des
1-
Patiely Prince Darel Ray
cellules épithéliales. Lorsque par contre
l'embryon compétant adhère à l'épithélium,
il est capable de cliver MUC-1 au niveau du site d'implantation. Ces
récents résultats suggèrent que MUC-1 est une
molécule antiadhésive qui peut être localement
clivée par le blastocyste humain compétant en phase
d'adhésion.
2.1.2.6. MUC1 et GEU
Les travaux de GIPSON et al°
[56] en 1997 sur l'expression des gènes MUC1 au niveau
du tractus génital féminin ont montrés que MUC1
était le seul gène MUC exprimé au niveau de la muqueuse
tubaire.
Son expression est maximale pendant la phase lutéale ;
cette phase est caractérisée par une sécrétion
accrue de la progestérone.
La progestérone assure le transfert de l'embryon des
trompes vers la cavité utérine. Or, l'expression de MUC1 est
progestérone dépendante, MUC1 grâce à ses
propriétés antiadhésives emp~che l'oeuf de s'implanter au
niveau de la muqueuse utérine.
L'expression de MUC1 varie au cours du cycle menstruel et baisse
dans les grossesses tubaires [7, 55].
La survenue des grossesses tubaires a longtemps
été imputée aux défaillances des mécanismes
de transport tubaire. Ces défaillances sont liées (i) : à
la motilité tubaire (ii) : et à la contracture des muscles
tubaires.
La sous expression de MUC1 entraine une modification des
propriétés de l'épithélium tubaire ; ces
modifications ont une répercussion sur (i) : la
réceptivité embryonnaire au niveau de la trompe et sur le
transport tubaire.
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Patiely Prince Darel Ray
MATERIEL ET METHODES
1 TYPE ET PERIODE D'ETUDE :
Il s'est agi d'une étude analytique et transversale allant
du 01 Janvier au 31 Juin 2011 soit une durée de 6 mois
2 CADRE D'ETUDE :
L'étude a été réalisée
respectivement à l'Hôpital Général de Loandjili et
à l'Hôpital Adolphe SICE dans le département de Pointe
Noire
2.1 HôVital Général de Loandjili
Situé dans l'arrondissement 4 de Pointe-Noire,
l'hôpital général de Loandjili dispose de quatorze (14)
services cliniques et de trois services médico-techniques parmi lesquels
le service de Gynécologie Obstétrique et le Laboratoire
d'analyses médicales et morphologiques
2.1.1 Le service de Gynécologie
Obstétrique
Le service de gynécologie et obstétrique
comporte quatre unités fonctionnelles à savoir le consultations
externes, l'hospitalisation, le bloc d'accouchement et le bloc
opératoire gynécologique et Obstétrique. C'est dans ce
service que les patientes ont été reçues, examinées
et opérées
2.1.2 Le laboratoire d'analyses médicales et
morphologiques
Le laboratoire d'analyses médicales et morphologiques,
où se sont déroulées les technique d'immunohistochimie,
comporte 7 unités à savoir : l'unité
d'anatomie-pathologique, d'hémato biologie, de biochimie, de
parasitologie-mycologie, de séro-immunologie et l'unité de
bactériologie et de prélèvements
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Patiely Prince Darel Ray
2.2 Centre d'Etudes Pathologiques Humaines et Animales
Situé dans l'enceinte de l'Hôpital
Général de Loandjili (Lumumba), le Centre d'Etudes Pathologiques
Humaines et Animales (CEPHA) comporte deux unités : une unité de
cytopathologie et d'histologie standard où se sont
déroulées les techniques de morphologie standard.
3 POPULATION D'ETUDE
Notre population d'étude était constituée
des femmes enceintes.
3.1 Critères de sélection
3.1.1 Critires d'inclusion
Ont été incluses :
Pour les cas
Les patientes présentant une grossesse extra
utérine de localisation tubaire
· Agées de 18- 34 ans
· Ayant consulté a l'HGL pendant notre
période d'étude
· Ayant acceptée de participer volontairement
à l'étude en signant la fiche de consentement
éclairé.
Contrôles
Notre groupe contrôle a été
constitué des patientes ayant subi une salpingectomie pour
une
autre indication que la GEU : stérilisations tubaires et
hystérectomie d'hémostase.
3.1.2 Critères de non inclusion - GEU non
tubaires.
- Les patientes ayant subi une salpingectomie dont les examens
histologiques des prélèvements n'ont pas permis l'analyse
immunohistochimique par défaut de fixation en raison d'un défaut
de fixation (surfixation grnant le démasquage des épitopes
antigéniques, ou entraînant une déshydratation
tissulaire).
3.2 Echantillon d'étude
Nous avons par technique aléatoire simple recensé
les patientes répondant à nos critères de
sélection.
Ainsi notre échantillon d'étude a été
constitué de 31 pièces de GEU et de 8 pièces
contrôles.
3.3 Sous - populations d'étude
Deux sous- populations ou groupes étaient
constituées :
n Groupe I : patientes exprimant le gène MUC1 au niveau
de l'épithélium tubaire (malades ou contrôles)
n Groupe II : patientes n'exprimant pas le gène MUC1au
niveau de l'épithélium tubaire
4 METHODES D'ETUDES
4.1 Méthodes d'investigation
Les données épidémiologiques, cliniques et
échographiques ont été collectées pour chaque
patiente à partir d'une fiche d'enqu~te (Cf. annexes).
Les données morphologiques ont été
collectées à partir d'une feuille de paillasse. Toutes les
patientes répondant aux critères d'inclusion ont
été retenues.
4.2 Investigations cliniques
Les patientes ont été interrogées et
examinées et les données retrouvées ont été
transcrites sur la fiche d'enqu~te.
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Patiely Prince Darel Ray
L'interrogatoire mené par un Gynécologue
Obstétricien et par deux étudiants en instance de soutenance de
thèse pour l'obtention d'un diplôme de doctorat en
médecine.
4.3 Investigations para cliniques (biologie,
échographie)
Les examens para clinique réalisés ont
été une échographie pelvienne et le dosage plasmatique des
ß HCG ; dans certaines circonstances (échographie peu parlante,
aménorrhée) d'urgence, un dosage urinaire des ß HCG a
été réalisé. L'échographie a
été strictement abdominale car l'échographe du Service de
marque COMBISON 330 ne dispose pas de sonde vaginale. Les
échographies ont été réalisées par un
Gynécologue Obstétricien Echographiste. Le diagnostic de GEU a
été suspecté devant les éléments
anamnestiques, cliniques et para cliniques et confirmé lors de la
laparotomie.
4.4 Moyens thérapeutiques
Le traitement a été chirurgical dans tous les cas,
il s'est agi d'une chirurgie radicale. L'équipe
chirurgicale était constituée de quatre
gynécologues Obstétriciens, 4 médecins
généralistes et
un étudiant en instance de soutenance de thèses
pour l'obtention du diplôme de doctorat en médecine selon la
technique classique.
4.5 Conditions et transport des échantillons
Après chirurgie, les pièces de salpingectomies
obtenues on été ont été fixées dans du
formol
tamponné à 10% et les prélèvements
ont été acheminés au Centre d'Etudes Pathologiques
Humaines et Animales pour les techniques d'histologie standards.
4.6 Prise en charge technique des
prélèvements
Les pièces répondant aux critères
d'inclusion ont été codées chronologiquement. Ainsi un
numéro d'enregistrement a été attribué à
chaque pièce correspondant à l'année du
prélèvement suivi du type de pièce et du numéro
d'enregistrement donc 11 GEU 000 ;
- 11 étant mis pour l'année de
prélèvement c'est-à-dire 2011 ; - GEU étant mis
pour les pieces de salpingectomie ;
- 000 étant mis pour le numéro d'enregistrement.
4.6.1 Macroscopie des pièces de
salpingectomie
La macroscopie a consisté en :
- Une mensuration des pieces : la longueur des pieces - Une
localisation de la GEU
- La précision du type de GEU.
4.6.2 Prélèvements des
échantillons tissulaires
Trois prélevements systématiques étaient
réalisés sur chaque piece de salpingectomie pour les GEU :
- Un prélevement de la muqueuse macroscopiquement saine
- Un prélevement de la zone de transition
- Un prélevement de la muqueuse lésée
Un prélevement systématique homogene de la
muqueuse tubaire était réalisé pour les trompes des
patientes constituant le groupe contrôle, obtenues lors des
hystérectomies d'hémostase, et des stérilisations
tubaires.
4.6.3 Prise en charge technique proprement dite :
Chaque piece a été traitée de la maniere
suivante : 4.6.3.1 La première étape est macroscopique
:
Apres la macroscopie, les pieces ont été
découpées en trois fragments pour les pieces de GEU et en un
fragment homogene pour les pieces de salpingectomie pour le groupe
témoin.
4-
Patiely Prince Darel Ray
Les fragments obtenus ont été placés dans
des cassettes portant un numéro d'enregistrement suivant l'ordre de
découpage, ainsi trois cassettes ont été
réalisées pour les trompes de GEU, et une cassette pour les
trompes des témoins.
4.6.3.2 Déshydratation
Les fragments obtenus ont été
déshydratés manuellement dans des bains d'alcool de concentration
croissante, alcools à 60°, 80°, 95°, 100° (alcool
absolu). Ils ont ensuite été éclaircis dans le
toluène puis protégés dans la paraffine.
4.6.3.3 Inclusion en paraffine
Apres la déshydratation les pièces ont
été incluses dans le bain de paraffine à 45° pendant
45 minutes. Pour créer une homogénéité de
consistance favorable pour les coupes au microtome et le maintien en place des
divers fragments prélevés. L'ensemble a été ensuite
déposé sur la plaque refroidissante pendant une heure. Les blocs
de paraffine obtenus étaient conservés à
température ambiante.
4.6.3.4 Coupes au microtome
Les fragments inclus en paraffine ont été
découpés avec le microtome de marque SHANDON, AS série
9305733; type 0325R) afin d'obtenir les rubans de paraffine de 3 à
5 microns dans lesquels un ou plusieurs tissus ont été choisis et
étalés sur lame.
4.6.3.5 Obtention des lames
Le ruban obtenu après microtomie a été
déposé sur un mélange d'eau albuminée
préalablement déposé sur une lame propre de type super
Frost + ou sur les lames classiques, ensuite les lames ont
été séchées et posées sur une plaque
chauffante pendant 5 minutes. Ainsi ont été obtenues les
lames.
4.6.3.6 Coloration à l'hémalun
éosine
La coloration à l'hémalun éosine a
été faite sur les lames classiques afin d'établir le
diagnostic histologique de la pièce sur les critères
histologiques standards. La lecture a été faite par un
anatomopathologiste assisté par un médecin
généraliste et de deux étudiants : un en
instance de soutenance pour l'obtention de la lilence en laboratoire et l'autre
en instance de soutenance pour l'obtention du diplôme de doctorat en
médecine. Cette coloration a l'hémalum nous a également
permis de selection des lames destinées à l'immuno
histochimie.
4.6.4 Technique d'immunohistologique
La technique de marquage sur coupes en paraffine a
été réalisée sur des lames super Frost
+ l'aide de la technique manuelle. La figure 5 montre le plateau
technique.
:
Les réactifs et le m
Réactifs
o Anticorps primaires
o Kit de révélation
o Chromogène : DAB (di-amino-benzidine)
Tampons
o Toluène
o Bains d'alcool à 100%, 90% et 70%
o Tampon TBS
Matériel
o Des micropipettes
o Les lames super Frost +
o Lamelles
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Patiely Prince Darel Ray
Anticorps primaire
Anticorps primaires Clone Source Provenance Signal
EMA E29 Monoclonal sourie DAKO
Nous avons appliqué la technique selon la
procédure de type EnVision FLEX+ de DAKO
La première étape a consisté en un
prétraitement ; ce prétraitement concernait des coupes de 3u
séchées en 60 minutes à l'étuve à 37 °C afin
d'obtenir une bonne adhérence des coupes sur les lames ; Ensuite le
traitement proprement dit a été réalisé selon les
six (6) étapes ci-après :
- Déparaffinage et
réhydratation
Le déparaffinage a été
réalisé par deux bains de toluène. La réhydratation
s'est faite dans les bains d'alcool de concentration décroissante ; (i)
: alcool 97%, (ii) : alcool à 95% ; (iii) : alcool à 70%, puis
d'eau pendant 5 min à chaque fois. Chaque bain d'alcool a duré 5
minutes. - Démasquage antigénique
Le démasquage des sites antigéniques a
été effectué à la chaleur. Les tissus ont
été incubés à l'aide d'une cocotte minute contenant
une solution de démasquage à PH9 pendant 20 minutes. Cette
solution a été préalablement diluée à l'eau
distillée au 10x. Cette solution a été portée
à ébullition puis les lames ont été
immergées pendant 10 minutes.
Cette étape était suivie de 20 minutes de
refroidissement à température ambiante sur la paillasse et d'un
rinçage à l'eau distillée pendant 5 minutes, ensuite on a
sorti le bac et on l'a laissé se refroidir sur la paillasse pendant 20
minutes avant de le rincer à l'eau distillée pendant 5
minutes.
- Blocage des peroxydases endogènes
A ce moment 150 ul d'eau oxygénée (H2O2) ont
été appliqué par coupe pendant 30 minutes,
puis un rinçage au tampon de lavage a été
réalisé (TBS) pendant 5 minutes.
- Marquage immunohistochimique
C'est l'étape décisive de la technique. On
applique pendant 30 minutes environ 150 ul d'anticorps primaire monoclonal anti
MUG1, avec comme clone E29, les isotopes : IgG2a, Kappa ; dosé
a 12 ml commercialisé par DAKO; puis rinçage en tampon de lavage
(=TBS) EnVision Flex pendant 5 minutes.
- Révélation
Le polymère (pret à l'emploi) EnVision FLEX a
été incubé pendant 30 minutes, suivi d'un Rinçage
au TBST EnVision Flex (solution diluée au 20x dans de l'eau
distillée) pendant 5minutes.
Ensuite le chromogène a été
incubée pendant 30 minutes. Il s'est agi de la DAB reconstituée
(1mL de substrat + 1 goutte de chromogène, pour 10 tests), puis un
rinçage à l'eau distillée a été
réalisé pendant 5minutes.
- Contre révélation
Il s'agit de la dernière étape ; elle consiste
d'abord à appliquer de l'hématoxyline prête à
l'emploi pendant 5 minutes, suivie d'un lavage à l'eau distillée
pour bleuir les noyaux. Ensuite un Montage des lames avec un milieu de montage
aqueux et des lamelles a été effectué.
Ainsi donc, l'étude immunohistochimique de la
glycoprotéine MUC1 nous a conduit d'utiliser deux critères
nécessaires à fin de déterminer le marquage : la
positivité et l'intensité du signal.
Le signal a été défini positif ou
négatif en fonction du pourcentage des tissus marqués,
de sorte que :
- De 0 à 50% : signal négatif ;
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Patiely Prince Darel Ray
- = 50% : signal positif.
De ce résultat positif, l'intensité du signal a
été aisément appréciée : soit faiblement
intense, moyennement intense, ou fortement intense.
Cette lecture a été faite au microscope de
marque Olympus C X 31, aux grossissements 10, 20, et 40. Les images du
marquage ont été prises avec un appareil photo numérique
de marque SONY.
4.7 LES METHODES D'EVALUATION
4.7.1 Variables d'étude
Les variables étudiées ont concerné :
- Caractéristiques épidémiologiques
o La fréquence relative
o L'ige
o Les facteurs de risque
· Antécédent d'IVG
· Antécédent d'infection génitale
· Le tabagisme
· Notion de contraception
· Notion d'infertilité
· Antécédent de GEU
· Antécédent de chirurgie pelvienne
o La situation matrimoniale
o Le niveau d'instruction
o La parité
- Caractéristiques Cliniques
o Signes fonctionnels
o Signes physiques
- Caractéristiques Biologiques
o Dosage plasmatique des ßHCG
o Dosage urinaire des ßHCG
- Caractéristiques morphologiques
o Résultats échographiques
o Résultats histologiques
o L'expression immunohistochimique du gène MUC1
Le pronostic a été apprécié en
fonction de la durée de l'hospitalisation, la survenue ou non des
complications et le décès.
4.8 Définitions opérationnelles
4.8.1 Prélèvements histologiques
Concernant les cas :
La muqueuse saine c'est la muqueuse de la zone pré
lésionnelle donc indemne de toute lésion de GEU. Cette muqueuse a
été prélevée deux centimètres en dessous de
la zone de lésion.
La muqueuse transitionnelle constitue une zone de transition
entre la muqueuse saine et la muqueuse lésée.
La muqueuse lésée c'est la muqueuse porteuse des
lésions de GEU
Concernant le groupe contrôle :
Le groupe contrôle a été constitué des
pièces de salpingectomie pour :
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Patiely Prince Darel Ray
o Une hystérectomie d'hémostase
réalisée chez les patientes ayant présentée un
hématome retro placentaire avec hémostase laborieuse
o une stérilisation tubaire sur demande et cela
concerné les patientes présentant
des utérus cicatriciel.
4.8.2 La parité
Concernant la parité, les nullipares sont des femmes qui
n'ont jamais accouché ; les
primipares sont des femmes qui ont accouché une fois ; les
pauci pares sont celles qui ont
accouché deux ou trois fois et multipares sont celles qui
ont accouché 4 fois ou plus.
4.8.3 Le dosage plasmatique des BHCG
Le dosage plasmatique des BHG était positif à
partir de 1500 UI.
Les infections génitales
Nous avons considéré comme infection
génitale, les infections à Chlamydiae documentées. La
contraception
La notion de contraception englobait la contraception orale et la
contraception par stérilet.
4.9 Critères de jugement
Il s'agit des paramètres évalués dont le but
de vérifier l'hypothèse de recherche selon laquelle, le
gène MUC1 serait-il impliqué dans la survenue des grossesses
extra utérines ?
L'étude de l'expression de MUC1 a été
effectuée par un seul observateur selon le modèle de scoring
histologique (HSCORE) défini par Savaris [7].
HSCORE = ? Pi (i+1)
· I= intensité du signal cotée de
1à 3 o 1= intensité faible
o 2= intensité moyenne
o 3= intensité forte
? Pi = pourcentage du nombre de cellules marquées
La localisation du marquage de MUC1 était membranaire et
apicale
Un score unique était attribué à chaque
coupe tissulaire examinée sur dix (10) champs au fort grossissement (10
/ CFG).
4.10 Analyses statistiques
La saisie, l'analyse des données et les
représentations graphiques ont été faites à partir
des logiciels Microsoft Excel version 2007 et Graphpad Prism version
5.0.0.288.
Les tests statistiques de comparaison des variables ont
été faits grâce au calcul de khi2 avec un seuil
de significativité fixée à 0.05 (p-value =
0.05).
Le Student t-test a été utilisé pour
comparer les moyennes des HSCORE des cas et des contrôles.
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Patiely Prince Darel Ray
RESULTATS
1. Fréquence relative :
Durant notre période d'étude, il y'a eu 1792
accouchements et 35 GEU soit une fréquence
relative de 1,9 %
dont 450 césariennes soit 82,4 % et 35 salpingectomie pour
GEU soit 6,4 %
La salpingectomie pour GEU a été la prem
d'étude avec une fréquence de 35,7 %
ie, soit 1,7 % des patientes
présentant une GEU et de huit pièces de
salpingectomie pour le groupe contrôle.
4-
Patiely Prince Darel Ray
2. Caractéristiques générales de
la population
2.1. L'age
Les patientes porteuses de GEU étaient
âgées de18 à 34 ans avec un âge moyen de 26,6 #177;
4,6 ans. Les patientes présentant une GEU ont été
reparties dans différentes tranches d'ge comme l'indique le tableau
II.
Tableau II : Répartition des patientes
selon les tranches d'ge (N=31)
|
Effectifs N
|
Pourcentages %
|
[15-19]
|
2
|
6,5
|
[20-24]
|
6
|
19,4
|
[25-29]
|
14
|
45,2
|
[30-34]
|
9
|
29,0
|
TOTAL
|
31
|
100,0
|
2.2. La situation matrimoniale
Tableau III : Répartition des patientes
selon leur situation matrimoniale (N=31)
|
Effectifs N
|
Pourcentages
%
|
Mariées
|
4
|
12,9
|
Célibataires
|
27
|
87,1
|
TOTAL
|
31
|
100,0
|
4-
Patiely Prince Darel Ray
2.3. Le niveau d'instruction :
Tableau IV : Répartition des patientes
selon le niveau d'instruction (N=31)
|
Effectifs N
|
Pourcentages %
|
Secondaire 2°
|
5
|
16,1
|
Elémentaire
|
6
|
19,4
|
Supérieur
|
8
|
25,8
|
Secondaire 1°
|
12
|
38,7
|
TOTAL
|
31
|
100,0
|
Secondaire 1°= Collège ; Secondaire 2°=
Lycée Secondaire 1° + Secondaire 2° = 54,8
%
2.4. Les facteurs de risque
Tableau V : Répartition des patientes
selon les facteurs de risque (N=31).
|
Effectifs N
|
Pourcentages
%
|
ATCD de chirurgie pelvienne
|
2
|
6,5
|
ATCD de GEU
|
2
|
6,5
|
Infertilité
|
3
|
9,7
|
Contraception
|
7
|
22,6
|
Tabagisme
|
8
|
25,8
|
Infection génitale
|
24
|
77,4
|
IVG
|
25
|
80,6
|
IVG= interruption volontaire de grossesse ; ATCD=
antécédents
4-
Patiely Prince Darel Ray
2.4. La parité
Tableau VI : répartition des patientes
selon la parité (N=31)
|
Effectifs N
|
Pourcentages %
|
Multipares
|
3
|
9,7
|
Nullipares
|
5
|
16,1
|
Primipares
|
10
|
32,3
|
Pauci pares
|
13
|
41,9
|
TOTAL
|
31
|
100,0
|
Nullipares= o pare ; primipares = 1 pare ; pauci pares= 2-3
pares ; multipares = 4-5 pares
2.5. Les signes fonctionnels
La triade douleurs pelviennes (90,3 %), métrorragie (74,2
%) et aménorrhée (51,6 %) a été la principale
révélatrice de la GEU, alors que les signes sympathiques
n'étaient pas constants.
2.6. Les signes physiques
Tableau VII : Répartition des patientes
selon les signes physiques (N=31)
|
Effectifs N
|
Pourcentages %
|
Ballonnement abdominal
|
6
|
19,4
|
Cri de l'ombilic
|
12
|
38,7
|
Bombement du douglas
|
14
|
45,2
|
culdosynthèse
|
14
|
45,2
|
4-
Patiely Prince Darel Ray
2.7. Les examens para ciniques
Tableau VIII : Répartition des patientes
selon les examens para cliniques (N=31)
Effectifs Pourcentages
N %
Coelioscopie O 0
Dosage des ßHCG Urinaire 9 29,0
Dosage des ßHCG plasmatique 14 45,2
Echographie pelvienne 31 100,0
2.8. Répartition des patientes selon les images
échographiques
L'échographie a été
réalisée chez toutes les patientes et la masse annexielle (93,5
%), l'épanchement du douglas (93,5 %) et vacuité utérine
(45%) ont orienté vers le diagnostic de GEU.
2.9. Les types de GEU
Tableau IX : Ré partition des patientes
selon les types de GEU (N=31)
|
Effectifs N
|
Pourcentages %
|
GEU NON ROMPUE
|
7
|
22,6
|
GEU ROMPUE
|
24
|
77,4
|
TOTAL
|
31
|
100
|
4-
Patiely Prince Darel Ray
2.11. Localisation de la GEU
Tableau X: répartition des patientes
selon la localisation de la GEU (N=31)
|
Effectifs
N
|
Pourcentages %
|
Infundibulaire
|
1
|
3,2
|
Isthmique
|
8
|
25,8
|
Ampullaire
|
22
|
71
|
TOTAL
|
31
|
100,0
|
2.11. Pronostic
La durée moyenne d'hospitalisation a été de
5,6 #177; 1,3 jours.
Aucun décès n'a été enregistré
durant notre étude.
Deux cas de complications ont été notés. Il
s'est agi des suppurations pariétales soit 6,4%.
3. Expression de MUC1
3.1. Cas
Au niveau de la muqueuse macroscopiquement saine, MUC1
était sous exprimé chez 28 patientes sur 31 soit un pourcentage
de 90,3 % et dans 9,7% des cas, une perte de l'expression de MUC1 a
été notée ; le marquage a été membranaire en
cadre dans tous les cas, comme le montre la figure 6A.
Au niveau de la muqueuse de la zone de transition, MUC1
était normalement exprimé chez 4 patientes soit un pourcentage de
12,9 % et dans 38,7 %, MUC1 était surexprimé. MUC1 était
sous exprimé chez 15 patientes soit un pourcentage de 48,3 % ; le
marquage était en cadre lorsque MUC1 était sous exprimé.
Cependant ce marquage était apical et focal lorsque MUC1 était
normalement exprimé ou surexprimé.
Au niveau de la muqueuse lésée MUC1 était
sous exprimé chez 8 patientes sur 31 patientes soit un pourcentage de
25,8 %, MUC1 était normalement exprimé sur 25,8 % et dans 48,4 %
des cas MUC1 était sur exprimé.
3.2. Contrôles
Dans le groupe contrôle, MUC1 était normalement
exprimé (Figure 6B) chez 6 patientes soit un
pourcentage de 75 %. Dans 25 % MUC1 était surexprimé.
Dans tous les cas (chez les cas comme chez les témoins),
le marquage était membranaire.
4-
Patiely Prince Darel Ray
Figure 6A : Expression de MUC1 au
niveau de l'épithélium tubaire des trompes normales
(contrôles).
(La flèche montre la sur expression de MUC1)
Figure 6B : Expression de MUC1 au
niveau de l'épithélium tubaire des cas
(La flèche montre la sous expression de MUC1)
Analyse univariée
Expression de MUC1 en fonction de l'âge
Figure 7 : Répartition des
patientes selon l'expression de MUC1en fonction des tranches d'ages
4-
Patiely Prince Darel Ray
Expression de MUC1 en fonction de la
parité
Figure 8 : Répartition des
patientes selon l'expression de MUC1 en fonction de la parité
Expression de MUC1 en fonction des facteurs de
risque
Figure 9 : Répartition des
patientes selon l'expression de MUC1 et facteurs de risque
4-
Patiely Prince Darel Ray
3.3. Le HSCORE
L'expression de MUC1 était normalement exprimée
au niveau de l'épithélium tubaire des contrôles avec un
HSCORE = 98,7 #177; 3,6. Au niveau de l'épithélium tubaire des
cas, MUC1 était soit sous exprimé soit non exprimé avec un
HSCORE = 195,0 #177; 9,8 (P< 0,0001, student t-test).
Figure 7: Répartition des
patientes selon le HSCORE
00
DISCUSSION
4-
Patiely Prince Darel Ray
1. Analyse de la méthodologie
Nous avons eu pour objectif général de
déterminer la place de la glycoprotéine MUC1 dans les grossesses
tubaires.
MUC1 est la glycoprotéine que nous avons
étudiée car l'hypothèse de son implication dans la
survenue des grossesses tubaires a été émise par plusieurs
auteurs [7, 55]. Les études menées sur les
modèles d'animaux ont permis de déterminer l'expression de MUC1
au niveau de l'épithélium endométrial.
La durée de la période d'étude a
été définie par la nécessité d'obtenir un
échantillon statistiquement significatif. Ainsi nous avons
réalisé une étude analytique et transversale, cette
étude a duré six mois.
Nous avons inclus dans notre étude les patientes
porteuses des grossesses tubaires âgées de 18 à 35 ans et
pour le groupe contrôle des patientes en état gravidique ayant
subi une hystérectomie pour une pathologie bénigne. Ce
critère de sélection, qui a été utilisé par
M. AlZemi et al [55] permet de minimiser les biais
d'interprétation étant donné que ces sujets inclus ont un
état de santé similaire (gravide). L'kge a été
défini pour minimiser les biais liés aux variations
physiologiques de l'organisme survenant avec l'ge.
Les patientes ont été examinées par un
gynécologue Obstétricien et par un étudiant en instance de
soutenance de thèse pour l'obtention du diplôme de doctorat en
médecine dans le but d'avoir des dossiers médicaux exploitables.
Ainsi, un model d'observation médicale a été retenu, une
fois le diagnostic de GEU suspecté, une laparotomie a été
indiquée et le traitement a été radical.
Les pièces de salpingectomie obtenues ont
été fixées dans du formol tamponné à 10 %
pour conserver les pièces à l'état frais en vue d'une
bonne interprétation des résultats d'histologie.
Les pièces des patientes ayant présenté
une grossesse tubaire ont été découpées en trois
portions pour déterminer l'expression de la glycoprotéine MUC1 au
niveau des différentes portions de la trompe concernée par la
grossesse tubaire. Un diagnostic histologique préalable a
été fait pour écarter une éventuelle tumeur des
trompes. Ces tumeurs peuvent provoquer une délocalisation du signal
immuno-histochimique et donc biaiser l'interprétation des
résultats de l'immuno histochimie.
Les lames super frost + ont été
utilisées en raison de leur qualité excellente de bonne fixation
des fragments.
La technique d'immuno histochimie a été manuelle
car sur le territoire Congolais, il n'existe aucun appareil ou d'unité
d'immuno histochimie ; la technique n'est pas encore disponible. C'est donc une
première expérience. La mise point de la technique a
été réalisé par un étudiant en instance de
soutenance de la licence en laboratoire objet d'un sujet de mémoire.
Les limites de ce travail ont été le type
d'étude. Cette étude étant transversale, donc
limitée dans le temps, la taille de l'échantillon ne pouvait donc
pas ~tre conséquente. Ce qui a constitué un biais dans le groupe
contrôle et par conséquent un biais dans l'interprétation
des résultats.
4-
Patiely Prince Darel Ray
2. Discussion des résultats
2.1. Paramètres épidémiologiques
Durant notre période d'étude, nous avons
enregistré 1729 accouchements dont 35 GEU soit une fréquence
relative de 1,9 %. Ces résultats sont superposables a ceux de Buambo
et al en 2004 au Congo [6] qui ont retrouvé
une fréquence relative de 2,9% ; de Sy et al (1,4
%); et de en Guinée [56] (P> O,
05);
Par ailleurs Bouyer dans son étude sur
l'épidémiologie de la GEU a rapporté une forte
augmentation entre 1910 et 1990 et cette incidence a décru depuis
une dizaine d'années selon les données du registre d'Auvergne
(seul registre de GEU au monde). Cette tendance à la E réduction
de la fréquence s'explique par l'amélioration de la prise en
charge des IST et des infections génitales.
La tranche d'ge de 25-29 ans a été la plus
concernée (45,2 %). Ces résultats sont superposables à
ceux retrouvés par Buambo et al en 2004[6] et
par Sy et al [56] en Guinée en 2006.
Il en découle que la fréquence de la GEU diminue
avec les âges extrêmes pour augmenter durant la période
active de la vie sexuelle. L'absence et la diminution de la fréquence de
l'activité sexuelle à ces ~ges pourrait expliquer ce constat.
Les célibataires sont les plus touchées dans
l'ordre de 87,1 %. Ces résultats sont contraires à ceux
retrouvés par Sy et al en Guinée [56]. Dans leur
étude, les mariées étaient les concernées. Dans
notre étude, ces résultats s'expliquent par le faite que les
célibataires sont exposées au libertinage sexuel donc
exposées aux infections génitales et aux IST qui sont des
facteurs de risque de GEU. La situation matrimoniale n'est pas un facteur de
risque de risque de GEU.
Les femmes instruites avec un niveau du secondaire ont
constitué le groupe le plus touché (54,8 %). Ce résultat
est contraire a celui retrouvé par Sy et al
[56]. Ces résultats s'expliquent par le faite que
le taux d'alphabétisation est élevé dans la population est
congolaise.
En analysant les antécédents de nos patientes,
plusieurs facteurs de risque ont été retrouvés. Les IVG
(80,6 %) et les infections génitales (77,4 %) ont été les
facteurs de risque les plus retrouvés. Ces facteurs de risque ont
été aussi retrouvés par Buambo et al en 2004 au
Congo et par Sy et al [56]. en Guinée en 2006. L'infection
endommage la trompe et empêche la migration normale de l'embryon. Les
lésions provoquées au cours des infections utéro
annexielles sont responsables des cicatrices qui réduisent
considérablement la lumière tubaire. Quant aux IVG, Anorlu et
al dans une méta analyse révèle que les IVG
augmentent de 9 fois le risque de contracter une GEU. L'infertilité a
été retrouvée dans 9,7 %. Dans notre étude les
patientes ayant présenté un antécédent
d'infertilité étaient celles qui avaient plusieurs facteurs de
risque.
Les pauci pares ont été les plus touchées
dans notre étude avec un pourcentage de 41,9 %. Ces résultats
sont superposables à ceux retrouvés par Diallo FB et al
et par Sy et al. La parité n'influence pas la survenue des GEU
cependant, nous avions remarqué que les pauci pares et les nullipares
avaient plusieurs facteurs de risque de GEU ce qui expliquerait les pics de
fréquences dans ces deux populations.
La triade douleur pelvienne (90,3%), métrorragie
(74,2%), aménorrhée (51,6%) a constitué le motif de
consultation avec des signes sympathiques de la grossesse qui était
inconstant. Ce qui est conforme aux données de la littérature. Le
diagnostic de GEU a été suspecté devant les
éléments anamnestiques, clinique et para cliniques et
confirmé lors de la laparotomie. Aucune erreur de diagnostic n'a
été retrouvée pendant notre période d'étude.
Bien que l'échographie ait été strictement pelvienne, les
masses pelviennes retrouvées à l'échographie ont toutes
été
4-
Patiely Prince Darel Ray
en rapport avec la GEU. Aucun signe en lui seul n'a permis de
conclure au diagnostic de certitude de GEU.
Les patientes ont été vues au stade d'inondation
péritonéale, ce qui explique le traitement chirurgical radical
des patientes.
La localisation tubaire avec une prédominance
ampullaire (70,0 %) conforme aux données de la littérature.
Aucune explication n'a été retrouvée dans la
littérature. Cependant ce constat peut ~tre expliqué par le fait
que la fécondation dans 95 % des cas au niveau de l'ampoule.
Les critères de jugement ont été
définis pour vérifier l'hypothèse de recherche.
2.2. Paramètres immuno histochimiques
Après l'étude immuno histochimique, l'expression
de MUC1 a été notée selon la positivité et
l'intensité du signal.
Au niveau de la muqueuse de la zone de transition et la
muqueuse lésée, la variété de l'expression de MUC1,
s'expliquerait par la présence ou non du syncitrophoblaste. Le
syncitrophoblaste exprime MUC1 au niveau de l'épithélium
utérin. Il est donc MUC1+.
Pour éviter un biais dans l'interprétation des
résultats de l'immuno histochimie entre le groupe contrôle et le
groupe des cas, nous avons comparé la muqueuse macroscopiquement saine a
celle des patientes du groupe contrôle afin d'éviter le tissu
trophoblastique. Le trophoblaste est un tissu qui exprime MUC1 ; ce qui
expliquerait la surexpression de MUC1 au niveau de la zone de transition et au
niveau du fragment lésé. La même technique a
été utilisée par Savaris et al
[7]. Ce dernier a découpé les trompes un
centimètre en dessous de la lésion provoquée par la GEU
pour éviter le tissu trophoblastique.
En fonction des résultats de l'immuno histochimie, un
score histologique a été établi (HSCORE) = Ce score a
été également utilisé par Savaris et
al [7].
Une sous expression de MUC1 a été notée
sur l'épithélium tubaire des patientes ayant
présentées une grossesse tubaire au sein de leur muqueuse
macroscopiquement saine. (HSCORE = 195,0 #177; 9,8). Cependant, MUC1
était normalement exprimé au niveau de l'épithélium
tubaire des patientes constituant le groupe contrôle avec un HSCORE =
98,7 #177; 3,6 (P = 0,0001, Student's t-test) ; Ce constat a
également été fait par Gipson et al
[57].
Le gène MUC1 est une glycoprotéine membranaire
jouant un rôle dans les interactions cellules-cellules ; il module les
interactions cellules-matrices extra cellulaires et possède une fonction
anti adhésive. Par conséquent, il participe à la
cohésion cellulaire.
La mobilité tubaire est assurée par les corps
ciliés et par le péristaltisme tubaire, le battement
des cils se faisant vers l'ostium utérin. Cette
mobilité est régulée par la progestérone.
De nombreuses études ont montré une augmentation
du nombre de récepteurs de la progestérone au niveau de
l'épithélium tubaire des patientes chez qui une pseudo grossesse
a été induite [55] contrairement aux
épithélium des patientes ayant présentée une
GEU.
Le blastocyte humain peut s'implanter dans tous les tissus de
l'organisme en dehors de l'utérus ; excepté pendant une
période appelée fenêtre implantatoire. Période au
cours de laquelle l'utérus offre une réceptivité optimale
à l'embryon.
De nombreuses études réalisées chez les
animaux ont montré que MUC1 peut être considéré
comme une barrière à l'implantation embryonnaire au niveau de
l'endomètre [58].
Ces observations supposent qu'une sous expression de MUC1
entrainerait une modification de l'architecture de
l'épithélium tubaire. Ces altérations auront pour
conséquence l'implantation prématurée et ectopique de
l'embryon au niveau de la muqueuse tubaire
4-
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
RESUME
Patiely Prince Darel Ray
ectopique. De ce fait MUC1, serait une barrière anti
implantatoire au niveau de l'épithélium tubaire.
D'où l'hypothèse probable de l'implication de la
sous expression de MUC1.
Aucun facteur de risque des GEU ne modifierait l'expression de
MUC1 au cours des grossesses tubaires.
4-CI
Patiely Prince Darel Ray
Cette étude montre des modifications de l'expression du
gène MUC1 au niveau de l'épithélium tubaire au cours des
grossesses tubaires. Ces modifications vont dans le sens d'une diminution,
voire de la perte de l'expression complète de l'expression de MUC1.
Par ailleurs, MUC1 est normalement exprimé au niveau de
l'épithélium tubaire des trompes normales.
Cette diminution de l'expression de MUC1 entrainerait une
modification des propriétés de l'épithélium
tubaire. Celle-ci, pourrait avoir un retentissement sur l'anatomie
fonctionnelle de la trompe d'où l'hypothèse probable de
l'implication de MUC1 dans la survenue des grossesses tubaires ; cependant nous
n'avions pas retrouvé une corrélation entre l'expression de MUC1
et les facteurs de risque de GEU.
Nous suggérons :
(i) aux pouvoirs publics avec l'aide des partenaires
internationaux, de promouvoir une grande étude sur l'incidence et L a
recherche des facteurs de risque de GEU.
(ii) aux médecins:
- d'éduquer la population sur les facteurs de risque de
GEU (infections génitales, les IVG) ;
- d'améliorer la prise en charge des infections
génitales.
4-
Patiely Prince Darel Ray
ABSTRACT
La grossesse extra-utérine est la première cause
de décès au premier trimestre de la grossesse. Sa
fréquence reste élevée dans les pays en voie de
développement. Le substratum lésionnel n'est pas connu. Certains
auteurs ont émis l'hypothèse de son implication dans la survenue
des grossesses tubaires. Le but de notre travail était de
déterminer la place de MUC1 dans la survenue des grossesses tubaires.
MATERIEL ET METHODES : nous avons
réalisé une étude analytique et transversale du 01 Janvier
2011 au 31 Juin 2011. 31 pièces de salpingectomie pou grossesse tubaire
ont été analysées et 8 pièces de salpingectomie
pour une pathologie bénigne. Un score histologique a été
utilisé après les analyses immuno histochimiques.
RESULTATS : la fréquence relative
hospitalière était de 1,9 % ; l'ge moyen de nos patientes
était de 26,6 #177; 4,6 ans ; les IVG et les infections génitales
ont été les facteurs de risque les plus retrouvés. MUC1
était normalement exprimé au niveau de l'épithélium
tubaire des patientes du groupe contrôle avec un HSCORE de 98,7 #177; 3,6
et sur l'épithélium des patientes ayant présenté
une grossesse tubaire MUC1 était soit sous exprimé soit non
exprimé avec un HSCORE de 195,0 #177; 9,8 (P< 0,0001, student
t-test).
CONCLUSION : la baisse, voire la disparition
complète de l'expression de MUC1 serait impliquée dans la
survenue des grossesses tubaires.
Mots cles : Grossesses tubaires, MUC1,
Immunohistochimie.
4-
Patiely Prince Darel Ray
The ectopic pregnancy is leading cause of death in the first
trimester. Its frequency is higher in developing countries. The substrate
lesion is not known. The aim of our work was to determine the role of MUC1 in
the occurrence of tubal pregnancy.
METHODS: We conducted a cross-sectional
analytical study of 1 January 2011 to June 31, 2011. We studied the tubal
epithelium of patients who experienced a tubal pregnancy and the epithelia of
patients in whom hysterectomy was performed for benign disease. A histological
score was used after immuno histochemical analysis.
RESULTS: the frequency was 1.9% on hospital; the
average age of our patients was 26.6 #177; 4.6 years; abortions and genital
infections were the most risk factors found. MUC1 was expressed normally in the
tubal epithelium of patients with a control group of 98.7 #177; 3.6 HSCORE and
the epithelium of patients who experienced a tubal pregnancy MUC1 was either
expressed or not expressed with HSCORE of 195.0 #177; 9.8 (P <0.0001,
student t-test). CONCLUSION: hence the hypothesis that the
expression of MUC1 as would be involved in the occurrence of tubal
pregnancy.
Keywords: tubal pregnancies, MUC1
|
REFERENCES
4-
Patiely Prince Darel Ray
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ANNEXES
FICHE D'ENQUETE :
EXPRESSION DE LA GLYCOPROTEINE MUC1 DANS LES GROSSESSES
TUBAIRES Congo-Brazzaville
|
Numéro de la fiche |__|__|__| Centre
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Code |__|__|__|
Type de pièce
I. IDENTIFICATION SOCIODEMOGRAPHIQUE :
1. Nom et prénom
:~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.
2. Date de naissance : |__|__| |__|__| |__|__|
ou Age |__|__| ans
jour mois année
3. Situation matrimoniale :
Célibat Mariage officiel Union libre Mariage coutumier
Divorce/Séparée
Veuvage
4. Niveau d'étude : Aucun Primaire
Secondaire 1er degré Secondaire 2ème degré
Supérieur
5. Profession : ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
|__|__|__|
6. Adresse :
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.
Arr. ....
7. Numéro téléphone -
Personnel : |__|__|.|__|__|-|__|__|-|__||__|
|__|__|.|__|__|- |__|__|-|__||__|
- Conjoint : |__|__|.|__|__|-|__|__|-|__||__| |__|__|.|__|__|-
|__|__|-|__||__|
II. FACTEURS DE RISQUE :
Oui
Non
· Infection génitale |__|
|__|
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·
Antécédent de GEU |__| |__|
· Antécédent de chirurgie pelvienne
|__| |__|
· Tabagisme |__| |__|
· Interruption volontaire de grossesse |__| |__|
·
Parité |__|
·
Contraception : - Orale - stérilet
· Infertilité : |__|
|__|
III. DONNEES CLINIQUES : + Signes
fonctionnels :
Oui
Non
· Douleurs pelviennes |__| |__|
· Métrorragie |__| |__|
· Aménorrhée |__| |__| + Signes
physiques :
Oui
Non
· Bombement du douglas |__| |__|
· Culdo synthèse |__| |__|
· Cri de l'ombilic |__| |__|
. Ballonnement abdominal |__|
|__|
IV. DONNEES PARA CLINIQUES :
Oui
Non
· Dosage des ßHCG |__|
|__|
· Coelioscopie |__|
|__|
· Echographie pelvienne |__|
|__|
Si oui,
- Masse annexielle avec utérus vide ou pseudo sac
embryonnaire -Hémopéritoine
|
|
V. Traitement :
|
Non
|
Oui
|
·
|
Médical
|
|__|
|
|
|__|
|
|
·
|
Chirurgical radical
|
|__|
|
|
|__|
|
|
·
|
Chirurgical conservateur
|
|__|
|
|
|__|
|
|
·
|
Coeliochirurgie
|
|__|
|
|
|__|
|
|
|
VI. DONNEES MACROSCOPIQUES :
Localisation de la GEU : - Ampullaire - Isthmique -
Infundibulaire
VII. Evolution : Durée d'hospitalisation
|__|__| - Décès |__|
|__|
- Complication(s) |__|
|__|
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Si oui, la ou lesquelles
.
VIII. PROFIL IMMUNOHISTOCHIMIQUE :
Type de pièce : GEU Témoin , si
témoin , à
Préciser ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
- Muqueuse saine 3
- Muqueuse transitionnelle 3
- Muqueuse lésée 3
1. Positivité du signal : Oui|__| Non |__|, si oui,
intensité du signal
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DU
CONGO
Expression de MUC1 dans les grossesses
tubaires
************************** Unité*
Travail* Progrès
UNIVERSITE MARIEN NGOUABI
************************
FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE
************************
FICHE DE CONSENTEMENT DES PARTICIPANTS A L'ETUDE
Thème: Expression de la glycoprotéine MUC1 dans les
grossesses tubaires.
Chaque participant doit absolument recevoir un exemplaire
de cette fiche de consentement. Numéro du participant :
Initiales du participant :
Je soussigné (nom et
prénom).........................................................
Demeurant
Rue...........................Quartier..............................
Arrond................reconnait avoir été
contacté par l'équipe de recherche pour participer
a une étude scientifique portant sur l'expression de la
glycoprotéine MUC1 dans les grossesses tubaires.
Nous avons pris connaissance des informations concernant la
recherche qui sera menée, principalement la nature de l'étude,
ses objectifs et la manière dont elle sera conduite. Nous avons
été informé que le médecin nous demandera des
informations personnelles, fera un examen clinique demandera un examen para
clinique Les renseignements me
concernant et concernant resteront strictement confidentiels. A
toutes les questions posées, nous avons eu des réponses
satisfaisantes.
Ayant pris connaissance de tout ce qui précède,
nous donnons ici notre consentement pour: 1- enregistrer nos renseignements
personnels;
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2- faire les examens clinique et para clinique
3- faire des examens d'Anatomo pathologie et de l'Immuno
histochimie de la pièce opératoire.
Nous acceptons que les résultats des examens anatomo
pathologique et d'immuno histochimie soient publiés, dans la mesure
où son anonymat et les droits relatifs à la
propriété privée soient respectés.
Nous disons oui / / non / / pour l'analyse de ses
échantillons pour des
investigations.
Fait a Pointe Noire,
le..............................................
Signature du responsable de l'équipe Signature de
l'individu
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