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Variabilité craniométrique et structure des populations de "Crocidura Olivieri " et "Scutisorex Somereni " de Kisangani et ses environs en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Grace Baruka
Université de Kisangani RDC - Licence 2010
  

Disponible en mode multipage

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A l'Eternel Dieu de récompense,
A toute la famille BARUKA,
A tous les hommes courageux qui croient en une réussite méritée après un travail ardu

Je dédie ce travail BARUKA GRACE

REMERCIEMENTS

Nous voulons à travers ces lignes, nous acquitter de l'humble devoir d'exprimer notre reconnaissance à tous ceux qui ont posé une pierre à l'édification de notre « identité ».

Nos remerciements s'adressent avant tout au Professeur Ordinaire DUDU AKAIBE et aux Chef de Travaux Jean Claude MUKINZI ITOKA pour avoir respectivement accepté de diriger et d'encadrer ce travail malgré leurs diverses occupations.

Nous restons reconnaissants envers tous les enseignants de la Faculté d&é Sciences pour leurs conseils et orientations.

Que nos parents BARUKA MANENO et UMUNGA YANANA Charlotte trouvent à travers ces lignes l'expression de notre sentiment de reconnaissance pour leur amour et les sacrifices consentis dans la réussite de notre formation.

Nous témoignons notre gratitude à tous nos soeurs et frères de la famille BARUKA : Salama BARUKA, Jethro BARUKA, Dodo BARUKA, Rachel BARUKA, Dan BARUKA, David BARUKA, Aimé BARUKA et Benedi BARUKA pour leur encouragement et amour.

Nous remercions également tous les ami(e)s et camarades dont le soutien sans faille nous a permis d'atteindre notre objectif.

Nos remerciements s'adressent également à toute personne qui, de près ou de loin ; nous a porté assistance tout au long de notre vie universitaire.

BARUKA GRACE

INTRODUCTION

1. GENERALITES

De nos jours, à travers le monde, la famille de Soricidae est la plus vaste dans l'ordre de Soricomorpha (Gambalemoke, 2008).

Cette famille comprend 26 genres et 376 espèces contre 45 genres et 428 espèces de Musaraigne connues au monde. Elle est subdivisée en trois sous familles qui sont Crocidurinae, Myosoricinae et Soricinae. Parmi celles ci, seules les Crocidurinae et Myosoricinae sont présentes en Afrique avec 9 genres (Congosorex, Crocidura, Paracrocidura, Surdisorex, Rwenzorisorex, Suncus, Sylvisorex et Scutisorex) et 147 espèces .8 de ces 9 genres africains, à l'exception de Surdisorex, et 48 espèces sont représentées en République Démocratique du Congo (Mukinzi, 2009).

La méconnaissance des communautés des Musaraignes en Afrique tropicale tient notamment aux difficultés de capture mais surtout de l'identification spécifique, souvent réalisable uniquement à partir des crânes (Barrière et al, 2000).

Aucune partie du corps des Mammifères n'est plus propre que le crane par la richesse de ses caractères, les particularités spécifiques de l'animal sous une forme durable et apparemment rigide (Klatt, 1949 in Grassé, 1967). Son importance dans les études taxonomiques ne cesse de croitre malgré les avancées apportées par les études moléculaires (Nicolas et al, 2006).

Plusieurs études sur les petits mammifères ont attesté l'utilité des analyses morphométriques notamment celles de Van Der Straeten(1984), Mys et al(1985).Elles ont prouvé que les mesures biométriques permettent de différencier les espèces dans ce groupe. Et selon Van Der Straeten et Verheyen (1981), la séparation biométrique entre deux espèces est obtenue soit à base des caractères extérieurs et crâniens, soit uniquement à base des caractères crâniens.

C'est dans ce cadre que l'on peut citer les études biométriques réalisées par Van Der Straeten(1984) sur deux sous- espèces du genre Dephomys de la côte d'Ivoire dans le but de constater une éventuelle distinction biométrique entre elles ainsi que sur deux genres Dephomys et Stochomys afin de trouver d'éventuelles indications biométriques, permettant de déterminer la situation taxonomiques de ces deux genres.

Selon Van Der Straeten et Verheyen (1981), la taxonomie du genre Praomys (petit mammifère comme les Musaraignes) a toujours été une histoire obscure, jusqu'au moment où quelques chercheurs (Petter, 1965 ; Rosevear, 1969 et Eisentraut, 1970) sur base des caractères crâniens et chromosomiques apportèrent quelque clarté.

Chez les Primates des études effectuées sur le Colobus verus (Verheyen, 1962) ont démontré qu'il est possible, par des données craniométriques, de le caractériser par rapport à tous les autres Colobinae africain. S'il est prouvé qu'il est difficile de se passer des études craniométriques dans la détermination taxonomique chez les grands et les petits mammifères, il est encore davantage chez les Musaraignes (Soricidae) où les individus présentent une similarité morphologique déconcertante. C'est à ce titre que des espèces nouvelles ne cessent de s'ajouter partant des études biométriques entreprises et confirmée par le séquençage moléculaires. Nous pouvons à titre d'exemple citer, Hutterer et Schlitter (1996), Hutterer et al (2009), Mukinzi et al (2009), Kerbis et al (2008), Quérouil et al (2003).

L'age des animaux peut être estimé en fonction de leur usure dentaire et leur poids (Nicolas et al, 2003).

Il est largement admis que pour décrire et comprendre la structure des communautés, il est nécessaire de prendre en compte sa variabilité à la fois dans le temps et l'espace (Nicolas, 2005).

2. PROBLEMATIQUE

Etant donné que le milieu peut avoir une influence sur la morphologie des organismes au fil du temps, existerait il une différence craniométrique entre des individus appartenant à Crocidura olivieri ou à Scutisorex somereni des différents blocs et localités. Par exemple, le crâne de Crocidura olivieri de la rive gauche serait il identique à celui de la rive droite ou celui de Masako aurait il les mêmes mesures que celui de la Yoko ?

Le travail d'Akuboy (2009) était axé seulement sur la recherche du dimorphisme sexuel secondaire à partir des mesures craniométriques. Le nôtre, en plus du dimorphisme sexuel sur bases de caractères craniométriques, se penche sur les variabilités inter localités et inter blocs des populations étudiées.

Partant de ce qui précède, nous pensons que notre étude serait un apport supplémentaire dans le domaine de la craniométrie pour ces deux espèces.

Chez les petits mammifères en général et plus particulièrement les Musaraignes, il n'est pas assez facile de déterminer la classe d'age à la quelle appartiennent les individus à partir de leur morphologie externe.

Contrairement à Dudu (1991) et d'autres auteurs qui ont utilisé le poids et les caractères reproductifs qui pourraient varier selon les circonstances, nous estimons que l'état de l'usure dentaire et de la fusion de la suture entre le basioccipital et basisphénoïde permettraient d'établir avec un peu plus de certitude la structure des populations des petits mammifères.

3. HYPOTHESE

Les populations étudiées présenteraient les mêmes caractéristiques quelque soient leur localisation.

Toutes les mesures craniométriques seraient stables au sein de ces deux populations. La structure des populations étudiées serait dominée par les adultes et subadultes. Par ailleurs les juvéniles et les séniles seraient moins représentés.

4. OBJECTIFS

Dans ce travail, nous nous proposons de :

v' Déterminer sur base des mesures craniométriques, les variabilités intraspécifiques des espèces étudiées au sein d'un méme bloc forestier, entre les divers blocs ainsi qu'entre les diverses localités où sont issus les collections.

v' Vérifier au moyen des analyses statistiques des variables permettant de distinguer les individus au sein des populations étudiées.

v' Déterminer les différentes classes d'age de la collection des Musaraignes étudiées selon les blocs forestiers à partir de l'état de l'usure dentaire et de la fusion de la suture entre le basioccipital et le basisphénoïde.

5. INTERETS

Ces données permettront d'identifier les mesures craniométriques fiables pouvant permettre de ressortir d'éventuelles variations au sein de ces espèces.

Ce travail est un apport important à la connaissance de la structure des populations de Crocidura olivieri et Scutisorex somereni.

6. TRAVAUX ANTERIEURS

Plusieurs études biométriques sur les petits mammifères ont déjà été effectuées à travers le monde. Parmi celles-ci, nous citons : Mys et al(1985) sur l'étude biométrique de Sorex aranaeus et S.coronatus, Van Der Straeten(1984) sur l'étude biométrique des genres Delphomys et Stochomys, etc

Dans la région de Kisangani, nous comptons aussi beaucoup d'étude sur les petits mammifères, divers aspects confondus, notamment Ngongo (1987) sur la craniométrie des Muridae ; Dudu (1991) et Mukinzi (1999) sur le peuplement des Insectivores et Rongeurs ; Luzembe (1991), Otepa (1994) et Iyongo (1997) sur la structure de population de Rongeurs ;Mukinzi (2009) sur la composition et la structure du peuplement des Musaraignes,Gambalemoke (2008) sur la biodiversité des Musaraignes, Katuala (2009) sur la biodiversité et biogéographie des Rongeurs ; etc

Le plus récent travail sur les Musaraignes plus particulièrement sur la craniométrie de Crocidura olivieri et Scutisorex somereni est celui d'Akuboy (2009).

CHAPITRE 1. MILIEU D'ETUDE

Les Soricidae qui constituent l'objet de ce travail ont été capturés dans les localités se trouvant sur les deux rives du fleuve Congo et sur les iles.

1.1. RIVE DROITE 1.1.1. Masako

Nommée CEFOC (Centre d'Ecologie Forestière au Congo), la réserve de Masako est située à 14 km au Nord-est de la ville de Kisangani, sur l'ancienne route Buta. Elle a une superficie de 2105 ha et est entièrement comprise dans une grande boucle de la rivière Tshopo.

En effet, cette réserve se trouve dans la collectivité de Lubuya-Bera, commune de la Tshopo, ville de Kisangani. Ses coordonnées géographiques sont respectivement 0° 36'N et 25° 13' E, avec une altitude moyenne de 500 m.

Masako et ses environs jouissent globalement du climat de Kisangani, nonobstant quelques petites modifications liées au couvert végétal de la réserve et à son hydrographie qui est assez dense .Kisangani est comprise dans la zone bioclimatique de la forêt dense ombrophile sempervirente équatoriale.

Cette zone est caractérisée par un climat de type «Afi» de la classification de Koppen. Dans la dite classification « A » désigne un climat chaud avec les douze moyennes mensuelles supérieures à 18°c ; « f » le climat humide dont la pluviosité est repartie sur toute l'année, c'est-à-dire sans saison sèche absolue et dont la hauteur mensuelle des pluies du mois le plus sec est supérieur à 60 mm ; et « i » signale une très faible amplitude thermique.

Les forêts de la région de Kisangani se classent dans la catégorie des forêts ombrophiles sempervirentes équatoriales (Juakaly, 2007).

1.1.2. Maïko

Cette localité est située sur la rive gauche de la rivière Maïko, à 00° 09'N, 25° 34'E ,443 m d'altitude, au point kilométrique 65 sur l'axe routier Kisangani-Lubutu.

La végétation de cette contrée est constituée de forêts denses originelles et caractéristiques de la région et les divers stades de leur reconstitution après les dégradations naturelles et anthropiques. On y rencontre la forêt primaire mixte fortement dégradée par les activités anthropiques, des forêts secondaires, jachères arbustives et herbacées (Katuala, 2009).

1.1.3. Jardin zoologique de Kisangani

Ce jardin se situe sur la rive droite de la rivière Tshopo, du côté gauche de l'actuelle route Bouta, à 1 km du pont Tshopo et à 4 km de la ville, du côté Nord.Sa superficie est de 84 ha. Ses coordonnées, qui ont été prise par Balekage (2009), sont 00° 31' N, 025° 12'E et 386 m d'altitude.

La végétation du jardin zoologique de Kisangani présente des caractéristiques d'une forét artificielle.

1.1.4. Yelenge

C'est une localité se trouvant sur la rive gauche de la rivière Lindi, à environ 20 km sur la route Kisangani-Yangambi à 00° 37'N, 25° 5' E, 392 m d'altitude.

Sa proximité de la ville de Kisangani fait que la végétation originelle a subi une forte dégradation pour faire place aux cultures vivrières. De ce fait, les jachères et les forêts secondaires de différents âges sont les principales formations végétales caractéristiques des alentours de Yelenge tandis que la forêt primaire est actuellement située à environ 8 km au Nord. C'est une forét primaire mixte plus au moins dégradée dont les espèces caractéristiques de la canopée sont notamment Scorodophloeus zenkeri (Fabaceae), Piptadeniastrum africanum (Fabaceae), Gilbertiodendron dewevrei (Fabaceae) ,Canarium scheveinfurthii (Fabaceae) ,Dalium pachyphylum (Acanthaceae) ,Pentaclethra macrophylla (Fabaceae) Pterocarpus soyauxii (Fabaceae) ,Polyalthia suaveoleus (Arantacea) ,Celtis tessmanii (Araceae) (Katuala,op cit).

1.1.5. Malimba

La forêt de Malimba se retrouve au Nord-est de la ville de Kisangani, à la rive droite de la rivière Tshopo, au point kilométrique 8, axe routier secondaire Alibuku.

1.2. RIVE GAUCHE

1.2.1. La réserve forestière de la Yoko

Cette réserve est délimitée par la ville de Kisangani et les forêts perturbées au Nord, au Sud et à l'Est par la rivière Biaro qui forme une demie boucle en suivant cette direction à l'Ouest par la voie ferrée et la route le long de la quelle elle se prolonge des points kilométriques 21 à 38.

Elle est baignée par la rivière Yoko qui la subdivise en deux blocs dont le bloc nord avec 3700 ha et le bloc Sud avec 3605 ha soit une superficie globale de 6975 ha. Elle a comme coordonnées géographiques ,00° 29' 40,2 Nord ; 25° 28' 90,6 Est et 435m d'altitude. Cette réserve est située dans le district de la Tshopo, dans le territoire d'Ubundu et dans la collectivité Bakumu-Mangongo.

Par sa situation à la périphérie de Kisangani, la réserve de la Yoko bénéficie globalement du climat de la ville de Kisangani du type Afi de la classification de Koppen .Cependant elle peut présenter des petites variations microclimatiques dues à une couverture végétale plus importante et au réseau hydrographique très dense (Baruka, 2008).

La végétation naturelle de la Réserve Forestière de la Yoko est celle de la cuvette centrale congolaise, caractérisé par des forêts ombrophiles sempervirentes et des forêts liées aux sols hydromorphes.

La végétation de la partie Nord a été classée dans le groupe des forêts mésophiles sempervirentes à Brachystegia laurentia de l'alliance à Brachistegia laurenti dans l'ordre de Gilbertiodendron dewevrei et la classe de Strombosi-Parinarietea.

Le cadre phytosociologique du bloc sud de la Réserve appartient au type de forêts mésophiles sempervirentes à Scorodophloeus zenkeri, de l'alliance OxystigmoScorodophleion, ordre des Piptadenia celtidetalia et à la classe des Strombosio-Parinarietea. (Lomba, 2007).

1.2.2. Djabir

Djabir est une localité située sur la rive gauche de la rivière Lomami, au Sud de la cité d'Isangi, chef lieu du territoire du méme nom. Ses coordonnées sont 00° 31'N, 24° 10'E et 408 m d'altitude.

La végétation est du groupe de forêts mésophiles semi-caducifoliés à Scorodophloeus zenkeri, alliance Oxystigmo-scorodophloeion, ordre de PiptadenioCeltidetalia, classe Strombosi-Parinareitea (Katuala, op cit).

1.3. MILIEUX INSULAIRES

1.3.1. Ile Kungulu

Cette ile est située à 15 km au Nord-Ouest de Kisangani en aval du Beach bac sur la rivière Lindi (axe routier Kisangani-Yangambi).

Celle-ci mesure 4 km de long sur environ 500 m de large. 0° 37'N et 25° 11' E sont ses coordonnées géographiques. Elle débouche en aval sur le fleuve Congo qui balaie tout le faciès aval gauche par ses eaux.

Sa végétation comprend 4 types de formations végétales à savoir la forêt primaire, forêt secondaire, jachère et la végétation des sols hydromorphes.

Elle est soumise au méme type de climat que la ville de Kisangani. C'est à dire un climat « Afi » selon la classification de Koppen (Mukinzi, 1999).

1.3.2. Ile Mbiye

L'Ile Mbiye est une Ile du fleuve Congo qui est située dans la partie Est de la ville de Kisangani. Elle se localise près de l'Equateur à 0° 31' de latitude Nord et 25° 11' de longitude Est ,390 m d'altitude .Sa pointe en aval est située à environ 3 km en amont des chutes wagenia, après l'ile Tundulu et sa longueur mesurée à partir de l'échelle sur photo aérienne est de 14 km sur 4 km de longueur maximale (Nshimba, 2008).

Etant située au sein du fleuve et ayant une végétation particulière, l'ile Mbiye pourrait avoir un microclimat caractéristique. De part sa position sur l'Equateur et sa

proximité de la ville de Kisangani, elle bénéficie du climat chaud et humide de type Afi selon la classification de Koppen (Musema, 2000).

La forét de l'ile Mbiye se classe dans le groupe des foréts mésophiles semicaducifoliées à Scorodophloeus zenkeri (Malemba, 2000).

Fig. (1) : Réseau hydrographique de la région de Kisangani avec les quelques localités de capture de Soridicae étudié (Katuala, 2009).

CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES

2.1. MATERIEL BIOLOGIQUE

Notre matériel biologique est constitué de 152 spécimens des Musaraignes dont 81 Crocidura olivieri et 71 Scutisorex somereni. Ces spécimens font partie d'une collection des Soricidae capturés dans le cadre des travaux effectués par le Laboratoire d'Ecologie et de Gestion des Ressources Animales (LEGERA) autour de Kisangani de l'année 2004 à 2010.

La répartition de nos matériels par blocs est donnée en détail dans le sous point qui suit en fonction de l'espèce.

Crocidura olivieri

- Milieu Insulaire : 29 spécimens (ile kungulu : 9 et ile Mbiye : 20)

- Rive Droite : 40 spécimens (Masako : 17, Malimba : 8, Masako : 11, Yelenge : 1, Jardin zoo:3)

- Rive Gauche : 12 spécimens (Djabir : 3 et Yoko : 9)

Scutisorex somereni

- Milieu Insulaire : 24 spécimens ('ile Kungulu : 3 et l'ile Mbiye : 21)

- Rive Droite : 16 spécimens (Maïko : 7, Malimba : 8, Jardin zoologique : 1) - Rive Gauche : 31 spécimens (Yoko : 31)

2.2. METHODES

La capture de notre matériel était principalement faite par la technique de piégeage en ligne au moyen de seaux appelés « pitfall >>.qui de fois, comme à l'ile Mbiye ,kungulu, Masako était associé aux pièges Sherman et Victor.

2.2.1. Morphométrie

Les mesures morphométriques externes qui ont été prélevées sur ces spécimens n'ont pas été prises en compte dans ce travail. Le sexe était déterminé en examinant les organes génitaux des individus. Ces données morphométriques ont été relevées par d'autres chercheurs au cours des études précédentes.

2.2.2. Craniométrie

2.2.2.1. Préparation du crâne

Chaque crane extrait du reste du corps était trempé dans l'eau contenue dans une boite à tomate. L'étiquette du spécimen était marquée sur la boite contenant son crane pour éviter d'éventuelles confusions.

Trois jours plus tard, on changeait de l'eau ; ensuite après avoir totalisé 6 jours la chair se ramollissait. Cette dernière était enlevée sur les cranes progressivement à l'aide d'une pince. Nous utilisions une seringue pour aspirer la masse de cerveau enfin de la vider du crâne .Celui-ci était rincé avec une brosse pour enlever de petites chairs restantes.

Après cette opération, le crâne était exposé au soleil pendant 3 heures pour séchage. Nous étiquetions les crânes et les bocaux dans lesquels ils seront ensuite conservés. 2.2.2.2. Mesures craniométriques

Sur chaque crâne, nous prenions 15 mesures comme proposées par Stanley et Hutterer, 2000 à l'aide d'un pied à coulisse de marque Mitutoyo (précision 0,01 mm).

Le diagramme des mesures effectuées est donné la Fig.1

Les mesures craniométriques prise sont :

La longueur du condylo-incisive (CI)

La longueur palatale (PL)

La longueur de la rangée dentaire supérieure (UTR)

La longueur du maxillaire (MB)

La longueur inter-orbitale la plus petite (IW)

La longueur maximale du crâne (GW)

La longueur du post-glénoïde (PGW)

La hauteur de la boite crânienne (HB)

La longueur de la rangée dentaire inférieure (LTR) La hauteur de coronoïde (CH)

La distance entre les prémolaires (P4-M3)

La distance entre les cuspides ou unicuspides (U1-U3) La distance entre les molaires inférieures (m1-m3)

La largeur de la base du molaire M3 (M3W)

La longueur du molaire M3 (M3L)

2.2.3. L'état du crâne

A l'aide d'un binoculaire, nous observions le degré de l'usure dentaire des molaires supérieures (PM4, M1 et M2) et de l'état de fusion de la suture entre la basioccipital et le basisphénoïde pour déterminer la classe d'age dans laquelle appartient le spécimen.

En se référant à Nicolas et al (2005) in Mukinzi (2009),les individus sont classés en juvéniles(TW1), subadultes(TW2A), jeunes adultes (TW2B), adultes (TW3A), vieux adultes(TW3B) et très vieux adultes ou séniles(TW4).

Fig. (3).Planche utilisée détermination des classes d'age dentaires 2.2.4. Analyse des données

Nous avons utilisé Microsoft Excel(2007) en téléchargeant son utilitaire d'analyse et le logiciel « Past 2.0» pour effectuer les différents traitements statistiques de nos données. Pour tous les tests effectués, nous avons utilisé le seuil de signification de 0,05.

Avant toute analyse, nous procédions d'abord aux analyses descriptives en vue de ressortir les moyennes, les écarts types, les variances, les minima et maxima ainsi que les coefficients de variation pour chaque paramètre étudié et par blocs. Les mesures sont supposées stables si leurs coefficients de variation sont inférieurs à 5.

Pour déterminer la variabilité craniométrique inter blocs (rive droite, rive gauche et les iles) de chaque espèce, nous avons utilisé le test F de Snédécor. Ce test nous a aussi servi pour vérifier le dimorphisme sexuel de deux espèces.

Fcal : Valeur de F calculée par rapport aux variances des 2 échantillons comparé ; Si la probabilité(p) < 0,05, la différence est significative (DS) ;

Si la probabilité(p) >0,05, la différence est non significative (DNS).

Au moyen de l'utilitaire d'analyse, nous avons procedé au test d'Anova à un facteur pour comparer les variables craniométrique entre les localités. Pendant cette opération, nous avons élagué les données de Yelenge (pour Crocidura olivieri) et de l'ile Kungulu (pour Scutisorex somereni) et avons mis ensemble celles de Yoko et Djabir (pour Crocidura olivieri) ainsi que celles de Malimba et du Jardin zoologique (pour le Scutisorex somereni) à cause du nombre réduit de leurs échantillons. Chaque fois que les résultats de l'Anova présentaient une différence significative, nous procédions au test post hoc au moyen du logiciel « Past 2.0 » en utilisant le test de Tuckey, de manière à ressortir les groupes dans les quels la différence était observée.

Enfin pour vérifier la solidité de nos résultats, nous avons procédé à l'analyse en composante principale (ACP) en vue de dégager les variations attendue entre les individus de 3 blocs : rive droite, rive gauche et les iles.

CHAPITRE 3. RESULTATS

Une collection de 152 spécimens de Musaraignes reparties en deux espèces : 81 Crocidura olivieri et 71 Scutisorex somereni issus de diverses localités autour de Kisangani, constitue le matériel biologique qui nous a permis de réaliser ce travail.

Nos résultats sont présentés dans différents tableaux et graphiques. Certains détails concernant ces résultats sont repris en annexes.

3.1. VARIABILITE CRANIOMETRIQUE

3.1.1. Variabilité intra blocs

Nous avons au moyen des analyses descriptives déterminé les paramètres pouvant présenter une certaine variabilité à l'intérieur des espèces étudiées. Les détails sur ces paramètres sont présentés en annexe 2.

a) Variabilité intra blocs chez Crocidura olivieri

D'une manière globale, sur base des coefficients de variation, il s'avère que chez Crocidura olivieri, les mesures stables sont celles reprises dans le tableau (1).

Tableau(1).Valeurs statistiques de mesures stables chez Crocidura olivieri

Milieux

Mesures

n

moy

s2

Min

max

S

C.V

Global

UTR

81

14,07

0,47

10,8

15,5

0,69

4,9

Insulaire

-

-

-

-

-

-

-

-

Rive
droite

5/15

PL

40

14,054

0,3913

12,7

15,86

0,6256

4,4512

UTR

40

14,179

0,3324

13

15,51

0,6256

4,0665

LTR

40

12,776

0,2767

11,35

13,98

0,526

4,117

P4-M3

40

7,4395

0,1212

6,63

8,14

0,3482

4,68

m 1- m 3

40

6,1278

0,0773

5,1

6,65

0,2147

4,5375

Rive
gauche

7/15

CI

10

30,003

1,3359

27,85

31,78

1,1558

3,8523

PL

12

13,618

0,3973

12,55

14,53

0,6303

4,6282

UTR

12

13,472

0,1212

12,8

13,87

0,3482

2,5844

LTR

12

12,197

0,1684

11,51

12,97

0,4104

3,3645

CH

12

7,4683

0,1223

6,85

8

0,3497

4,682

P4-M3

12

7,1208

0,0919

6,48

7,65

0,3031

4,2568

m 1- m 3

12

5,8967

0,0111

5,77

6,08

0,1053

1,7865

Légende

n : effectif

moy : moyenne

s2 : variance

Min : minimum

Max : maximum

S : écart type

C.V : Coefficient de Variation

Le tableau (1) révèle que sur le plan global, seule une mesure (UTR) sur les 15 paraît stable, les autres mesures présentent une forte variabilité. Les mesures prises en fonction des blocs montrent :

· A la rive droite, 5 mesures sur les 15 (PL, UTR, LTR, P4-M3 et m1-m3) sont stables, les autres présentent une variabilité élevée (C.V>5%).

· A la rive gauche, 7 mesures sur les 15 (CI, PL, UTR, LTR, CH, P4-M3 et m1-m3) sont stables.

· Dans les iles, aucune mesure n'est stable attestant une variabilité entre les individus mesurés.

b) Variabiité intra blocs chez Scutisorex somereni

Tableau(2).Valeurs statistiques de mesures stables chez Scutisorex somereni

Milieux

Mesures

n

Moy

s 2

min

max

S

C.V

Global
5/15

CI

70

30,766

1,646

24,35

32,92

1,283

4,1701

 

71

13,988

0,446

10,3

14,95

0,6678

4,7743

 

71

13,551

0,2948

10,83

14,48

0,543

4,0068

 

71

12,306

0,2515

9,66

13,16

0,5015

4,0752

 

71

6,8748

0,1148

5,78

7,88

0,3389

4,9293

Insulaire
3/15

CH

23

7,83

0,146

7,28

8,81

0,3822

4,8807

 

24

6,7971

0,114

5,99

7,55

0,3376

4,9671

 

24

5,6608

0,0778

4,83

6,11

0,2789

4,927

Rive
droite
10/15

CI

16

30,93

0,6347

29,45

32,8

0,7967

2,5757

 

16

14,192

0,1456

13,55

14,95

0,3816

2,6887

 

16

13,833

0,1193

13,33

14,44

0,3454

2,4967

 

16

9,1519

0,1813

8,46

9,85

0,4258

4,2956

 

16

6,4606

0,077

5,69

6,83

0,2775

4,2956

 

16

9,2144

0,1895

8,47

9,84

0,4353

4,7242

 

16

7,7119

0,1061

6,81

8,2

0,3258

4,2247

 

16

12,576

0,1074

11,85

13,16

0,3277

2,6057

 

16

7,6281

0,104

7,06

8,24

8,24

0,3225

 

16

6,9825

0,1082

6,42

7,88

0,3289

4,711

Rive
gauche

9/15

CI

31

30,805

1,3933

26,27

32,92

1,1804

3,8319

 

31

13,926

0,2973

12,69

14,85

0,5453

3,9156

 

31

13,515

0,2164

11,97

14,37

0,4652

3,442

 

31

8,8206

0,1452

8,06

9,6

0,381

4,3195

 

31

9,0545

0,1889

7,54

9,7

0,4347

4,8004

 

31

12,278

0,1421

11,22

13,1

0,3769

3,0696

 

31

7,3942

0,1078

6,74

7,93

0,3283

4,4399

 

31

6,8794

0,1154

5,78

7,47

0,3397

4,9386

 

31

5,6884

0,0385

5,23

6,1

0,1962

3,4488

 

Légende :

n : effectif

moy : moyenne

s2

: variance

 

Min : minimum

Max : maximum

S : écart type

C.V : Coefficient de Variation

Ce tableau nous signale que sur le plan global, 5 mesures (CI, PL, UTR, LTR, P4-M3) sur les 15 paraissent stables, les autres mesures présentent une variabilité supérieure à 5%. Les mesures prises en fonction des blocs indiquent :

· Dans les iles, 3 mesures CH, P4-M3 et m1-m3) sur les 15 sont stables, les autres présentent une forte variabilité.

· A la rive droite, 10 mesures (CI, PL, UTR, MB, IW, PGW, HB, LTR, CH et P4-M3) sur les 15 sont stables.

· A la rive gauche, il existe 9 mesures (CI, PL, UTR, MB, PGW, LTR, CH, P4-M3 et m1-m3) attestant une variabilité entre les individus mesurés.

3.1.2. Variabilité inter blocs

Nous avons, au moyen de test F de Snédécor réalisé une comparaison deux à deux de divers blocs étudiés. Les résultats sont progressivement présentés dans les tableaux (3) ; (4) et (5) pour C. olivieri puis dans les tableaux (6), (7), et (8) pour Scutisorex somereni.

3.1.2.1. Variabilité inter blocs de Crocidura olivieri

Tableau(3). Résultats du test F de Snédécor relatifs à la variabilité craniométrique de Crocidura olivieri entre les milieux insulaires et la rive droite

Paramètres Bloc

n

ddl

variance

F test

Probabilité

Décision

CI

Insulaire

28

27

3,32496336

1,36998716

0,18690828

DNS

 

R. droite

37

36

2,4270033

 
 
 

PL

Insulaire

29

28

0,718067

1,83492899

0,03965696

DS

 

R. droite

40

39

0,39133231

 
 
 

UTR

Insulaire

29

28

0,67035419

2,01650558

0,02145701

DS

 

R. droite

40

39

0,33243359

 
 
 

MB

Insulaire

28

27

2,62803122

9,3779271

4,609E-10

DS

 

R. droite

40

39

0,28023583

 
 
 

IW

Insulaire

29

28

0,16708867

1,60128815

0,08623065

DNS

 

R. droite

40

39

0,10434641

 
 
 

GW

Insulaire

28

27

0,92619788

1,09631464

0,39315826

DNS

 

R. droite

37

36

0,84482853

 
 
 

PGW

Insulaire

29

28

0,19945271

0,77549541

0,24414839

DNS

 

R. droite

39

38

0,25719393

 
 
 

HB

Insulaire

28

27

0,15604137

0,94712565

0,44739236

DNS

 

R. droite

37

36

0,16475255

 
 
 

LTR

Insulaire

29

28

0,60484754

2,18608702

0,01207123

DS

 

R. droite

40

39

0,27668045

 
 
 

CH

Insulaire

27

26

0,20700256

0,42166478

0,01155463

DS

 

R. droite

40

39

0,49091737

 
 
 

P4-M3

Insulaire

29

28

0,1591936

1,31325903

0,21303367

DNS

 

R. droite

40

39

0,12122026

 
 
 

U1-U3

Insulaire

29

28

0,19962562

1,55503416

0,10022366

DNS

 

R. droite

40

39

0,12837378

 
 
 

m1-m3

Insulaire

29

28

0,14818498

1,91675859

0,03008537

DS

 

R. droite

40

39

0,07731019

 
 
 

M3W

Insulaire

28

27

0,02011892

0,43631282

0,0132714

DS

 

R. droite

40

39

0,04611122

 
 
 

M3L

Insulaire

28

27

0,0058787

0,72170501

0,18895241

DNS

 

R. droite

40

39

0,00814558

 
 
 

Le tableau (3) comparant les spécimens de Crocidura olivieri capturés dans les milieux insulaires et à la rive droite révèle qu'il existe une différence significative (DS) pour 7 paramètres notamment : la longueur palatale (PL), la longueur de la rangée dentaire

supérieure (UTR), la longueur du maxillaire (MB), la longueur de la rangée dentaire inférieure (LTR), la hauteur du coronoide (CJI), la distance entre les molaires inférieures (m1- m3), et la largeur de la base de molaire M3 (M3W).

Tableau(4). Résultats du test F de Snédécor relatifs à la variabilité craniométrique de Crocidura olivieri entre les milieux insulaires et la rive gauche

Paramètres Bloc

n

ddl

variance

F test

Probabilité

Décision

CI

Insulaire

28

27

3,32496336

2,48894996

0,07687055

DNS

 

R. gauche

10

9

1,33589

 
 
 

PL

Insulaire

29

28

0,718067

1,80758781

0,1507976

DNS

 

R. gauche

12

11

0,39725152

 
 
 

UTR

Insulaire

29

28

0,67035419

5,53028379

0,00242967

DS

 

R. gauche

12

11

0,12121515

 
 
 

MB

Insulaire

28

27

2,62803122

11,5582902

7,6291E-05

DS

 

R. gauche

12

11

0,22737197

 
 
 

IW

Insulaire

29

28

0,16708867

1,69738912

0,17860278

DNS

 

R. gauche

12

11

0,09843864

 
 
 

GW

Insulaire

28

27

0,92619788

1,42853144

0,29675373

DNS

 

R. gauche

10

9

0,64835667

 
 
 

PGW

Insulaire

29

28

0,19945271

0,51041482

0,07395077

DNS

 

R. gauche

12

11

0,39076591

 
 
 

HB

Insulaire

28

27

0,15604137

0,3018338

0,00754775

DS

 

R. gauche

10

9

0,51697778

 
 
 

LTR

Insulaire

29

28

0,60484754

3,59198976

0,01481966

DS

 

R. gauche

12

11

0,16838788

 
 
 

CH

Insulaire

27

26

0,20700256

1,69299973

0,18095768

DNS

 

R. gauche

12

11

0,1222697

 
 
 

P4-M3

Insulaire

29

28

0,1591936

1,73260512

0,16915457

DNS

 

R. gauche

12

11

0,09188106

 
 
 

U1-U3

Insulaire

29

28

0,19962562

1,21662802

0,38022733

DNS

 

R. gauche

12

11

0,16408106

 
 
 

m1-m3

Insulaire

29

28

0,14818498

13,3536433

3,63E-05

DS

 

R. gauche

12

11

0,01109697

 
 
 

M3W

Insulaire

28

27

0,02011892

1,3546709

0,30613132

DNS

 

R. gauche

12

11

0,01485152

 
 
 

M3L

Insulaire

28

27

0,0058787

1,01569226

0,5164605

DNS

 

R. gauche

12

11

0,00578788

 
 
 

Selon le tableau ci-haut, les 5 mesures suivantes : la longueur de la rangée dentaire supérieure (UTR), la longueur du maxillaire (MB), la hauteur de la boite crânienne (JIB), la longueur de la rangée dentaire inférieure (LTR) et la distance entre les molaires

inférieures (m1-m3) présentent des différences significatives (DS). Par contre, toutes les autres mesures ont des différences non significatives.

Tableau(5). Résultats du test de Snédécor relatifs à la variabiité craniométrique de

Crocidura olivieri entre la rive droite et le rive gauche

Paramètres Bloc

n

ddl

variance

F test

Probabilité

Décision

CI

R. droite

37

36

2,4270033

1,8167688

0,17247869

DNS

 

R. gauche

10

9

1,33589

 
 
 

PL

R. droite

40

39

0,39133231

0,9850996

0,45163455

DNS

 

R. gauche

12

11

0,39725152

 
 
 

UTR

R. droite

40

39

0,33243359

2,7425086

0,03776263

DS

 

R. gauche

12

11

0,12121515

 
 
 

MB

R. droite

40

39

0,28023583

1,2324995

0,37119987

DNS

 

R. gauche

12

11

0,22737197

 
 
 

IW

R. droite

40

39

0,10434641

1,0600148

0,48888301

DNS

 

R. gauche

12

11

0,09843864

 
 
 

GW

R. droite

37

36

0,84482853

1,3030305

0,35346801

DNS

 

R. gauche

10

9

0,64835667

 
 
 

PGW

R. droite

39

38

0,25719393

0,658179

0,16490574

DNS

 

R. gauche

12

11

0,39076591

 
 
 

HB

R. droite

37

36

0,16475255

0,318684

0,00682987

DS

 

R. gauche

10

9

0,51697778

 
 
 

LTR

R. droite

40

39

0,27668045

1,6431138

0,19001159

DNS

 

R. gauche

12

11

0,16838788

 
 
 

CH

R. droite

40

39

0,49091737

4,0150371

0,00855334

DS

 

R. gauche

12

11

0,1222697

 
 
 

P4-M3

R. droite

40

39

0,12122026

1,3193171

0,32218403

DNS

 

R. gauche

12

11

0,09188106

 
 
 

U1-U3

R. droite

40

39

0,12837378

0,7823803

0,27282659

DNS

 

R. gauche

12

11

0,16408106

 
 
 

m1-m3

R. droite

40

39

0,07731019

6,9667841

0,00073965

DS

 

R. gauche

12

11

0,01109697

 
 
 

M3W

R. droite

40

39

0,04611122

3,1048157

0,0238254

DS

 

R. gauche

12

11

0,01485152

 
 
 

M3L

R. droite

40

39

0,00814558

1,407351

0,27891647

DNS

 

R. gauche

12

11

0,00578788

 
 
 

Sur tous les paramètres considérés au cours de cette étude, Crocidura olivieri de la rive gauche et de la rive droite présentent des différences significatives pour les 5 paramètres suivants : La longueur de la rangée dentaire supérieure (UTR), la hauteur de la boite crânienne (HB), la hauteur du coronoide(CH), la distance entre les molaires inférieure (m1-m3) et la largeur de la base de molaire M3(M3W).

3.1.2.2. Variabilité inter blocs de Scutisorex somereni

Tableaux(6). Résultats du test F de Snédécor relatifs à la variabilité craniométrique de Scutisorex somereni entre les iles et la rive droite

Paramètres Bloc

n

ddl

variance

F test

Probabilité

Décision

CI

Insulaire

23

22

2,77936364

4,37924943

0,00248384

DS

 

R. droite

16

15

0,63466667

 
 
 

PL

Insulaire

24

23

0,83708098

5,74906738

0,0005223

DS

 

R. droite

16

15

0,14560292

 
 
 

UTR

Insulaire

24

23

0,45964348

3,8536986

0,00469792

DS

 

R. droite

16

15

0,11927333

 
 
 

MB

Insulaire

24

23

0,55641957

3,06934363

0,01432174

DS

 

R. droite

16

15

0,18128292

 
 
 

IW

Insulaire

23

22

0,31975336

4,15158517

0,00329579

DS

 

R. droite

16

15

0,07701958

 
 
 

GW

Insulaire

24

23

0,65064275

1,27108868

0,32048351

DNS

 

R. droite

16

15

0,51187833

 
 
 

PGW

Insulaire

24

23

0,67372101

3,55538891

0,00705781

DS

 

R. droite

16

15

0,18949292

 
 
 

HB

Insulaire

24

23

0,52380851

4,93462619

0,00124785

DS

 

R. droite

16

15

0,10614958

 
 
 

LTR

Insulaire

24

23

0,43696938

4,06918456

0,00354315

DS

 

R. droite

16

15

0,107385

 
 
 

CH

Insulaire

23

22

0,14604545

1,40442388

0,25195619

DNS

 

R. droite

16

15

0,10398958

 
 
 

P4-M3

Insulaire

24

23

0,11398678

1,05341731

0,46970613

DNS

 

R. droite

16

15

0,10820667

 
 
 

U1-U3

Insulaire

24

23

0,2393558

1,87367548

0,10577703

DNS

 

R. droite

16

15

0,12774667

 
 
 

m1-m3

Insulaire

24

23

0,07779058

0,0691214

2,6617E-08

DS

 

R. droite

16

15

1,12541958

 
 
 

M3W

Insulaire

23

22

0,0142166

0,57603731

0,11663851

DNS

 

R. droite

16

15

0,02468

 
 
 

M3L

Insulaire

23

22

0,00578024

1,05679662

0,46622258

DNS

 

R. droite

16

15

0,00546958

 
 
 

Le tableau(6) nous signale que plus de la moitié (soit 9) mesures prélevées présentent de différences significatives (DS) entre les Scutisorex somereni des iles et de la rive droite. La longueur du condylo-incisive (CI), la longueur palatale (PL), la longueur de la rangée dentaire supérieure (UTR), la longueur du maxillaire (MB), la longueur inter-orbitale

la plus petite (IW), la longueur du post-glénoïde (PGW), la hauteur de la boite crânienne (HB), la longueur de la rangée dentaire inférieure (LTR), la distance entre les molaires inférieures (m1-m3).

Tableau (7). Résultats du test F de Snédécor relatifs à la variabilité craniométrique entre les milieux insulaires et la rive gauche

Paramètres Bloc

n

ddl variance

F test

Probabilité

Décision

CI

Insulaire

23

22

2,77936364

1,99478876

0,03946609

DS

 

R. gauche

31

30

1,39331226

 
 
 

PL

Insulaire

24

23

0,83708098

2,81525201

0,00420066

DS

 

R. gauche

31

30

0,29733785

 
 
 

UTR

Insulaire

24

23

0,45964348

2,12385991

0,02678411

DS

 

R. gauche

31

30

0,21641892

 
 
 

MB

Insulaire

24

23

0,55641957

3,83298196

0,00034938

DS

 

R. gauche

31

30

0,14516624

 
 
 

IW

Insulaire

23

22

0,31975336

2,81808591

0,00443261

DS

 

R. gauche

31

30

0,11346473

 
 
 

GW

Insulaire

24

23

0,65064275

1,12660503

0,37474244

DNS

 

R. gauche

31

30

0,57752516

 
 
 

PGW

Insulaire

24

23

0,67372101

3,5660654

0,00065099

DS

 

R. gauche

31

30

0,18892559

 
 
 

HB

Insulaire

24

23

0,52380851

1,87830987

0,05266611

DNS

 

R. gauche

31

30

0,27887226

 
 
 

LTR

Insulaire

24

23

0,43696938

3,07607987

0,00215651

DS

 

R. gauche

31

30

0,14205398

 
 
 

CH

Insulaire

23

22

0,14604545

1,35505191

0,21682119

DNS

 

R. gauche

31

30

0,10777849

 
 
 

P4-M3

Insulaire

24

23

0,11398678

0,98752917

0,49427283

DNS

 

R. gauche

31

30

0,11542624

 
 
 

U1-U3

Insulaire

24

23

0,2393558

2,87977556

0,00355538

DS

 

R. gauche

31

30

0,08311613

 
 
 

m1-m3

Insulaire

24

23

0,07779058

2,02120065

0,03552312

DS

 

R. gauche

31

30

0,03848731

 
 
 

M3W

Insulaire

23

22

0,0142166

0,5723963

0,08951272

DNS

 

R. gauche

31

30

0,02483699

 
 
 

M3L

Insulaire

23

22

0,00578024

1,3877583

0,19959296

DNS

 

R. gauche

31

30

0,00416516

 
 
 

Ce tableau signale que seules quelques mesures (GW, HB, CH, P4-M3, M3W et M3L) ne présentent pas de différences significatives(DNS).Ces mesures indiquent qu'il

existe une variabilité sur le plan craniométrique entre les individus de Scutisorex somereni des iles et de la rive gauche.

Tableau(8). Résultats du test F de Snédécor relatifs à la craniométrique de Scutisorex somereni entre la rive droite et la rive gauche

Paramètres Bloc

n

ddl variance

F test

Probabilité

Décision

CI

R. droite

16

15

0,63466667

0,45550928

0,05488184

DNS

 

R. gauche

31

30

1,39331226

 
 
 

PL

R. droite

16

15

0,14560292

0,48968847

0,07274359

DNS

 

R. gauche

31

30

0,29733785

 
 
 

UTR

R. droite

16

15

0,11927333

0,4011374

0,03235665

DS

 

R. gauche

31

30

0,29733785

 
 
 

MB

R. droite

16

15

0,18128292

0,83764817

0,36787445

DNS

 

R. gauche

31

30

0,21641892

 
 
 

IW

R. droite

16

15

0,07701958

0,53056127

0,09774521

DNS

 

R. gauche

31

30

0,14516624

 
 
 

GW

R. droite

16

15

0,51187833

0,88633079

0,41495588

DNS

 

R. gauche

31

30

0,57752516

 
 
 

PGW

R. droite

16

15

0,18949292

1,0030029

0,47741101

DNS

 

R. gauche

31

30

0,18892559

 
 
 

HB

R. droite

16

15

0,10614958

0,38063873

0,02571031

DS

 

R. gauche

31

30

0,27887226

 
 
 

LTR

R. droite

16

15

0,107385

0,75594504

0,2883984

DNS

 

R. gauche

31

30

0,14205398

 
 
 

CH

R. droite

16

15

0,10398958

0,96484539

0,48846853

DNS

 

R. gauche

31

30

0,10777849

 
 
 

P4-M3

R. droite

16

15

0,10820667

0,93745296

0,46326924

DNS

 

R. gauche

31

30

0,11542624

 
 
 

U1-U3

R. droite

16

15

0,12774667

1,53696603

0,15396789

DNS

 

R. gauche

31

30

0,08311613

 
 
 

m1-m3

R. droite

16

15

1,12541958

29,2413143

8,0979E-14

DNS

 

R. gauche

31

30

0,03848731

 
 
 

M3W

R. droite

16

15

0,02468

0,99367922

0,51436525

DNS

 

R. gauche

31

30

0,02483699

 
 
 

M3L

R. droite

16

15

0,00546958

1,31317444

0,25446922

DNS

 

R. gauche

31

30

0,00416516

 
 
 

Le tableau (8) signale qu'il n'existe que deux mesures : la longueur de la rangée dentaire supérieure (UTR) et hauteur de la boite crânienne (HB) qui présentent de différences significatives. Et les autres mesures ont une différence non significative (DNS) attestant une faible variabilité entre les individus de cette espèce se trouvant entre les 2 rives.

3.1.3. Variabilité inter localités

Pour estimer la variabilité des mesures prélevées entre les localités, nous avons comme signalé dans la partie méthode, utilisé le test d'analyse des variances (Anova) pour chaque mesure afin de comparer les moyennes au sein des localités. Nous présentons ici les résultats de l'Anova pour les paramètres où les mesures présentaient des différences significatives en précisant pour chaque cas, les résultats du test de Tukey.

3.1.3.1. Crocidura olivieri

Tableau (9). Résultats de test d'Anova relatifs à la variabilité craniométrique de Crocidura olivieri

Paramètre

N

a

b

F

Probabilité

Fcrit.

Décision

Localités

CI

73

5

68

1,79402839

0,12574718

2,34957301

DNS

 

PL

79

5

74

1,65230142

0,15688954

2,33827763

DNS

 

UTR

79

5

74

3,24256817

0,01057876

2,33827763

DS

Mk-yo,Ku-Yo

MB

78

5

73

3,14301469

0,01263185

2,34002757

DS

Ms-Ku,Ku-Yo

IW

79

5

74

1,74428051

0,13509572

2,33827763

DNS

 

GW

73

5

68

1,6137871

0,16818289

2,34957301

DNS

 

PGW

78

5

73

2,57330387

0,03359207

2,34002757

DS

Ku-Yo

HB

73

5

68

0,81657893

0,54205092

2,34957301

DNS

 

LTR

79

5

74

3,21023661

0,01118483

2,33827763

DS

Mk-Yo, Ku-Yo

CH

77

5

72

5,57109788

0,00021506

2,34182753

DS

Mk-Yo, Ku-Yo, Mb-Yo

P4-M3

79

5

74

3,17920501

0,01179923

2,33827763

DS

Mk-Yo

U1-U3

79

5

74

5,79678991

0,00014336

2,33827763

DS

Ms-Yo, Ml-Ku,Mk-Yo,
Mb-Yo, Ku-Yo

m1-m3

79

5

74

2,65877097

0,02890373

2,33827763

DS

Mk-Yo

M3W

78

5

73

2,59782818

0,03221182

2,34002757

DS

Ms-Yo

M3L

78

5

73

1,42304079

0,2261423

2,34002757

DNS

 

Légende :

N : Total de ddl (degré de liberté),

a : ddl entre les groupes,

b : ddl à l'intérieur des groupes ,

F : test effectué,

Mk : Maïko, Yo : Yoko, Ku : Kungulu, Ms : Masako, Ml : Malimba, Mb : Mbiye,

DS : Différence Significative,

DSN : Différence Non Significative.

Le tableau (9) montre qu'il existe une variabilité inter localités pour les mesures suivantes : UTR, MB, PGW, LTR, CH, P4-M3, U1-U3, m1-m3 et M3W. Ces différences significatives affichées sur le plan craniométrique entre les individus de C. olivieri issus des différentes localités varient selon mesures de la manière suivante :

Pour la longueur de la rangée dentaire supérieure (UTR), la différence significative(DS) se présente entre les localités Maïko-Yoko et Kungulu-Yoko.

Pour la longueur du maxillaire (MB), elle est observée entre Masako-Kungulu et KunguluYoko.

Pour la longueur du post-glénoïde (PGW), elle s'observe entre Kungulu-Yoko.

Pour longueur de la rangée dentaire inférieure (LTR), cette différence est entre Maïko-Yoko et Kungulu-Yoko.

La hauteur de coronoïde (CH) présente une différence significative entre Maïko-Yoko, Mbiye-Yoko et Kungulu-Yoko.

Pour la distance entre les prémolaires (P4-M3), elle s'observe entre Maïko-Yoko.

Pour la distance entre les cuspides ou unicuspides (U1-U3), c'est entre MasakoYoko,Malimba-Kungulu, Maïko-Yoko, Mbiye-Yoko et Kungulu-Yoko qu'a été observée cette différence.

Pour la mesure m1-m3, cette différence s'observe entre Maïko-Yoko.

Pour la largeur de la base de molaire M3 (M3W), elle est présente entre Masako-Yoko.

3.1.3.2. Scutisorex somereni

Tableau (10). Résultats du test d'Anova relatif à la variabilité craniométrique de Scutisorex somereni

Paramètres

N

a

b

F

Probabilité

F crit.

Décision

Localités

CI

67

3

64

0,99343221

0,40167539

2,74819091

DSN

 

PL

67

3

64

0,90756048

0,44244388

2,74819091

DSN

 

UTR

67

3

64

2,8174834

0,04601138

2,74819091

DS

Mb-Mk

MB

67

3

64

1,93176689

0,13332487

2,74819091

DSN

 

IW

67

3

64

4,75952171

0,00466401

2,74819091

DS

Mk-Yo

GW

67

3

64

0,36314132

0,77981983

2,74819091

DSN

 

PGW

67

3

64

1,56245249

0,2071262

2,74819091

DSN

 

HB

67

3

64

1,77914276

0,16003503

2,74819091

DSN

 

LTR

67

3

64

3,12051549

0,03201186

2,74819091

DS

Mb-Mk

CH

66

3

63

6,36230026

0,00077653

2,75054116

DS

Yo-Mk

P4-M3

67

3

64

0,93629752

0,42841907

2,74819091

DSN

 

U1-U3

67

3

64

1,89045618

0,14008803

2,74819091

DSN

 

m1-m3

67

3

64

1,19898609

0,31733464

2,74819091

DSN

 

M3W

66

3

63

4,51393564

0,00624239

2,75054116

DS

 

M3L

66

3

63

1,34380766

0,26820007

2,75054116

DSN

 

Légende :

N : Total de ddl (degré de liberté),

a : ddl entre les groupes,

b : ddl à l'intérieur des groupes,

F : test effectué,

Mk : Maïko, Yo : Yoko, Mb : Mbiye, DS : Différence Significative,

DSN : Différence Non Significative.

De ce tableau, se dégage des différences significatives (DS) au niveau des paramètres suivants : UTR, IW, LTR, CH, M3W.

Pour le paramètre longueur de la rangée dentaire supérieure (UTR), la différence significative s'observe entre les localités Maïko-Mbiye.

Pour la longueur inter-orbitale la plus petite (IW), elle s'observe entre Maïko-Yoko.

Pour la longueur de la rangée dentaire inférieure (LTR), cette différence se présente entre Maïko-Mbiye.

Pour la hauteur de coronoïde (CH), elle s'observe entre Mbiye-Yoko.

Pour largeur de la base de la molaire M3 (M3W), le test a signalé l'existence d'une différence significative mais n'a pas pu indiquer si cette différence se situe entre quelles localités.

Concernant les résultats présentés dans les tableaux (9) et (10), les p values (test de Tukey) qui nous ont permis d'identifier avec précisions les localités qui présentent des différences significatives entre elles pour certaines mesures sont présentées en annexes.

3.2. VERIFICATION DE LA VARIABILITE DES DONNEES CRANIOMETRIQUES PAR ACP (Analyse en Composantes Principales)

Un essai de regroupement des données craniométriques par l'ACP (Fig.4) à partir de la matrice de corrélation des variables montre que hormis les variables injustement considérés comme C.olivieri notamment les N° 9907 ; Leg1736, (qui après vérification est un S.somereni mais traité comme C.olivieri), MBA 09, ( jeune S.somereni) les individus de trois blocs semblent former un seul groupe. Tel est aussi le cas pour S.somereni (Fig.5) chez qui les N° 9897, MBA 16, Leg 2859 ne sont pas des S.somereni mais plutôt des individus de taille intermédiaires.

.

Fig. (4) A.c.p des individus de C.olivieri (composantes 1&2) de trois blocs forestiers toutes localités confondues: milieu insulaire (en bleu), rive droite (en vert) et Rive gauche (en rouge).

Fig. (5) Acp des individus de S.somereni (composantes 1&2) de trois blocs forestiers toute localités confondues: milieu insulaire (en bleu), rive droite (en vert) et Rive gauche (en rouge).

3.3. DIMORPHISME SEXUEL SECONDAIRE SUR BASE DES DONNEES CRANIOMETRIQUES

Nous avons, juste à titre indicatif fait le dimorphisme sexuel pour les deux espèces car cet aspect a déjà été abordé par Akuboy (2009). Nos analyses se rapportent aux collections de Crocidura olivieri de la rive droite et Scutisorex somereni de la rive gauche à cause du nombre réduit des échantillons dans d'autres blocs étudiés.

a) Crocidura olivieri

Tableau(11). Résultats du test F de Snédécor relatifs au dimorphisme sexuel secondaire chez Crocidura olivieri de la rive droite

Paramètres Sexe

Eff

ddl

variance

F test

Probabilité Décision

CI

M

18

17

3,69038

2,71470429

0,0369076

DS

 

F

14

13

1,3594

 
 
 

PL

M

20

19

0,57781

3,03536503

0,022743

DS

 

F

14

13

0,19036

 
 
 

UTR

M

20

19

0,43466

2,2676251

0,0676656

DS

 

F

14

13

0,19168

 
 
 

MB

M

20

19

0,42714

3,85472682

0,0082309

DS

 

F

14

13

0,11081

 
 
 

IW

M

20

19

0,15605

2,85176917

0,0291403

DS

 

F

14

13

0,05472

 
 
 

GW

M

18

17

0,83956

0,83903139

0,3610406

DNS

 

F

14

13

1,00062

 
 
 

PGW

M

19

18

0,41752

4,3923103

0,0047015

DS

 

F

14

13

0,09506

 
 
 

HB

M

18

17

0,23085

2,13543831

0,0853749

DNS

 

F

14

13

0,10811

 
 
 

LTR

M

20

19

0,38357

2,47078693

0,0500061

DNS

 

F

14

13

0,15524

 
 
 

CH

M

20

19

0,88541

6,92996052

0,0004661

DS

 

F

 
 

0,12776

 
 
 

P4-M3

M

20

19

0,15951

1,42992296

0,2577952

DNS

 

F

14

13

0,11155

 
 
 

U1-U3

M

20

19

0,1621

1,34642416

0,2956886

DSN

 

F

14

13

0,12039

 
 
 

m1-m3

M

20

19

0,11553

2,25376216

0,0691017

DNS

 

F

14

13

0,05126

 
 
 

M3W

M

20

19

0,05329

1,03494581

0,4863381

DNS

 

F

14

13

0,05149

 
 
 

M3L

M

20

19

0,00899

1,03455903

0,4866257

DNS

 

F

14

13

0,00869

 
 
 

Il ressort de ce tableau que 7 mesures (CI, PL, UTR, MB, IW, PGW et CH) présentent des différences significatives attestant qu'elles permettent d'établir un dimorphisme sexuel secondaire chez les individus de Crocidura olivieri de la rive droite de notre collection.

b) Scutisorex somereni

Tableau(12). Résultats du test F de Snédécor relatifs au dimorphisme sexuel secondaire chez Scutisorex somereni de la rive gauche

Paramètres Sexe

Eff

ddl

variance

F test

Probabilité Décision

CI

M

12

11

1,02266

1,95182298

0,1412971

DNS

 

F

12

11

0,52395

 
 
 

PL

M

12

11

0,42806

2,68409852

0,0581526

DNS

 

F

12

11

0,15948

 
 
 

UTR

M

12

11

0,17545

2,07898021

0,1202188

DNS

 

F

12

11

0,08439

 
 
 

MB

M

12

11

0,08937

0,59921778

0,204445

DNS

 

F

12

11

0,14915

 
 
 

IW

M

12

11

0,07377

2,60698222

0,0635395

DNS

 

F

12

11

0,0283

 
 
 

GW

M

12

11

0,38669

1,40202821

0,2923483

DNS

 

F

12

11

0,27581

 
 
 

PGW

M

12

11

0,10762

1,07769458

0,4517333

DNS

 

F

12

11

0,09986

 
 
 

HB

M

12

11

0,13309

1,44482092

0,2759518

DNS

 

F

12

11

0,09212

 
 
 

LTR

M

12

11

0,0731

0,60731999

0,2105808

DNS

 

F

12

11

0,12036

 
 
 

CH

M

12

11

0,10204

0,76966019

0,335847

DNS

 

F

12

11

0,13258

 
 
 

P4-M3

M

12

11

0,18494

3,18035435

0,0337716

DS

 

F

12

11

0,05815

 
 
 

U1-U3

M

12

11

0,10584

2,75186622

2,7518662

DNS

 

F

12

11

0,03846

 
 
 

m1-m3

M

12

11

0,04393

1,4199236

0,2853738

DNS

 

F

12

11

0,03094

 
 
 

M3W

M

12

11

0,02018

0,67736439

0,2644913

DNS

 

F

12

11

0,02979

 
 
 

M3L

M

12

11

0,00323

0,89568875

0,4291495

DNS

 

F

12

11

0,0036

 
 
 

Le tableau(12) révèle qu'il existe un seul paramètre (P4-M3) permettant de dégager un dimorphisme sexuel secondaire chez les individus Scutisorex somereni de la rive gauche qui constitue notre matériel.

3.4. STRUCTURE DES POPULATIONS

3.4.1. Crocidura olivieri

1° Males

Nous illustrons la manière dont se présentent les classes d'age dans la population des mâles chez Crocidura olivieri de notre collection et cela par localité.

7 6 5 4 3 2 1 0

 
 

TW2A TW2B TW3A TW3B TW4

Fig. (6) : Les différentes classes d'age des males de Crocidura olivieri par localité.

La figure (6) illustre que 4 classes d'age (Subadultes, jeunes adultes, adultes, vieux adultes) sur les 5 sont représentées dans diverses localités qui ont été identifiées dans l'ensemble de nos matériels. De collections étudiées, celles de Kungulu et Maiko présentent les 4 classes d'age. On observe un pic élevé des adultes (TW3A) à Maïko et Mbiye. Aucun Sénile n'a été observé pour les males Crocidura olivieri de notre collection.

2° Femelles

Voyons comment se présente la structure de population des femelles chez Crocidura olivieri du point de vue classe d'age.

5

4,5

4

3,5

3

2,5

2

1,5

 
 

TW2A TW2B TW3A TW3B TW4

1
0,5
0

 

Fig. (7) : Les différentes classes d'age des femelles de Crocidura olivieri par localités.

Cette figure montre que même pour les femelles Crocidura olivieri, les adultes sont nombreux avec le pic le plus élevé dans la localité de Maïko. Un seul individu sénile a été observé dans cette même localité.

3.4.2. Scutisorex somereni1°Mâles

Nous présentons la répartition des différentes classes d'age constituant le male de cette espèce de notre collection en tenant compte de la localité où elle fut capturée.

9

8

7

6

5

4

3

2

1

0

KUNG MAIKO

MALIMBA MBIYE

YOKO

TW2A TW2B TW3A TW3B TW4

Fig. (8) : Les différentes classes d'age des males chez les Scutisorex somereni

Ce graphique signale une grande représentativité des adultes avec le nombre le plus élevé dans la réserve de la Yoko et l'ile Mbiye. Les séniles et les subadultes sont faiblement représentés d'une manière générale.

2° Femelles

Nous faisons autant pour les femelles de cette espèce.

0

KUNG MAIKO MALI MBIYE YOKO

6

5

4

3

2

1

TW2A TW2B TW3A TW3B TW4

Fig. (9) : Les différentes classes d'age des males chez les Scutisorex somereni.

Celui-ci démontre que les adultes et les jeunes adultes sont représentés dans toutes les localités à l'exception de l'ile Kungulu où on ne trouve aucune femelle mais c'est à la Yoko qu'on observe un grand nombre d'adultes. Il signale aussi l'absence des séniles dans toutes les localités.

CHAPITRE 4. DISCUSSION

Nous avons prélevé 15 mesures craniométriques (paramètres) contrairement à Akuboy (2009) qui en avait seulement prélevé 13 pour son étude sur le dimorphisme sexuel secondaire chez Crocidura olivieri et Scutisorex somereni.

Comme le signale les tableaux (1) et (2) qui nous présentent des valeurs statistiques des mesures craniométriques de C.olivieri et S.somereni, il existerait des mesures stables (qui varient très peu càd dont le coefficient de variation est inférieur à 5%) dans les deux populations qui pourraient être considérer comme fiables pour dégager des éventuelles variabilités craniométriques.

Pour le test F de Snédécor, les tableaux (3), (4), (5), (6), (7), (8) ont montré qu'il existe plusieurs mesures présentant des différences significatives qui témoigneraient une certaine variabilité craniométrique au sein de différents blocs étudiés. Cette variabilité s'expliquerait d'abord par le fait que les caractéristiques de ces habitats sont différentes.

Beaucoup d'auteurs comme Katuala (2009) par exemple qui ont effectués des études biogéographiques sur les petits mammifères de la région ont signalé que le fleuve Congo jouerait le rôle de barrière écologique pour ce groupe d'animaux. La variabilité observée entre les individus de la rive gauche et ceux de la rive droite de ces deux espèces étudiées serait due à la présence de cette barrière et expliquerait l'existence des mesures craniométriques qui ont des différences significatives entre les spécimens de ces deux rives.

En faisant le test d'Anova pour voir s'il existerait une variabilité inter localités, les tableaux (9) et (10) appuyé par l'annexe 3, signalent que bien qu'il existe une quelconque variabilité entre les localités, celle-ci respecte la logique de variabilité inter blocs. C'est à dire qu'on n'a pas trouvé des mesures qui se démarquent entre les individus des localités se situant dans un même bloc. Ce constant corrobore ce que nous avons dit plus haut.

Nous restons tout de même sans explication pour le fait que pour le tableau(10), le test d'Anova a signalé qu'il existerait une différence significative(DS) pour le paramètre M3W (largeur de la base de la molaire M3) mais le test post hoc (le test de Tuckey) au moyen du logiciel « Past 2.0 >> n'a pas su déterminer avec précision si celle-ci se retrouverait entre quelle localité et quelle autre.

Les ACP (Analyses en Composantes principales) nous ont permis de confirmer que notre matériel appartenait effectivement soit à C.olivieri soit S.somereni comme considérait au départ à l'exception de quelques spécimens qui se sont démarqués de leur groupe et appartiendraient à un autre groupe que celui dans lequel il était répertorié. Cette démarcation serait peut être aussi due au fait que l'individu serait encore jeune et que ses différentes mesures prises ne correspondent pas encore à celles de son groupe.

Considérant les tableaux (11) et (12) relatifs au dimorphisme sexuel secondaire, chez C.olivieri de la rive droite, plusieurs mesures craniométriques ont présenté des différentes significatives et permettraient d'établir le dimorphisme sexuel secondaire. Un seul paramètre (P4-M3) chez S.somereni permettrait d'établir ce dimorphisme.

Akuboy (2009) avait aussi répertorié plusieurs mesures permettant d'établir le dimorphisme sexuel mais n'avait obtenu aucune mesure présentant une différence significative et de ce fait ne permettant pas d'établir un dimorphisme sexuel chez C.olivieri et S.somereni des localités de Bomane, Batiamanoka et Kasugho.

Il nous conviendra tout de même de retenir que nous avons effectué ce dimorphisme sexuel dans notre travail juste à titre indicatif.

Pour la détermination de classes d'age, nous avons seulement observé degré de l'usure dentaire des molaires supérieures et de l'état de fusion de la suture entre la basioccipital et le basisphénoïde tandis que Nicolas et al (2003) lors de son étude sur la structure de population et la reproduction de Heimyscus fumosus avait utilisé deux méthodes : le degré de l'usure dentaire ainsi que le poids de la bête pour estimer l'age des animaux.

Il s'est avéré que les adultes étaient nombreux dans les populations de ces deux espèces dans la plupart des localités. Les juvéniles sont totalement absent et les séniles sont faiblement représentés. Ce résultat s'expliquerait par le fait que comparativement à d'autres classes d'age, les juvéniles et les très vieux adultes sont moins actifs et se font difficilement capturés.

En étudiant les Musaraignes de la forêt tropical du Gabon, Nicolas et al(2004) signala que pour les deux sexes, les vieux adultes (TW3B et TW4) ont été représentés mais à faible proportion dans la population. Il remarqua aussi qu'aucun spécimen des juvéniles de Crocidura batesi et Paracrocidura schoutedeni n'a été capturé.

Etant donné que notre matériel a été prélevé d'une collection se trouvant au laboratoire LEGERA, nous pensons que si on considérait ces populations en entièretés selon leur milieu de capture, leur structure de population se pourrait se présenter autrement.

CONCLUSIONS ET SUGGESTION

CONCLUSIONS

Notre matériel biologique était constitué de 152 spécimens des Musaraignes (81 Crocidura olivieri et 71 Scutisorex somereni) qui font partie d'une collection des Soricidae capturés par le laboratoire LEGERA à Kisangani et diverses localités de ses environs.

Sur chaque crâne, nous prenions 15 mesures. Pour la détermination des classes d'age, nous observions le degré de l'usure dentaire des molaires supérieures et l'état de la fusion de la suture entre le basioccipital et le basisphénoïde.

Nous avons fait le test F de Snédécor et le test d'Anova suivi d'un test post hoc de Tukey pour les traitements statistiques de nos données. Et pour y arriver, nous nous sommes servis du logiciel « Past 2.0 ».

Il existe des mesures fiables (qui varient peu) permettant de dégager d'éventuelles variabilités.

Pour Crocidura olivieri, globalement, une seule mesure (UTR) est stable. Dans les milieux insulaires, il y a aucune mesure stable. La rive gauche en compte 7 et la rive droite 5 sur les 15 mesures considérées. De celles-ci, les mesures suivantes se répètent : PL, UTR, LTR, P4- M3 et m1-m3.

Pour Scutisorex somereni, globalement, 5 mesures (CI, PL, UTR, LTR, P4-M3) sont stables. Dans les iles, la rive droite et la rive gauche, nous comptons respectivement 3,10 et 9 mesures sur les 15. Celles qui se répètent dans les trois blocs sont : CH et P4-M3.

Plusieurs paramètres (mesures craniométriques) témoignent qu'il existe une certaine variabilité craniométrique entre les individus de Crocidura olivieri et Scutisorex somereni de différents blocs considérés.

Pour C. olivieri, les mesures suivantes : UTR et m1-m3 ont présenté des différences significatives pour tous les blocs (les iles, la rive droite et la rive gauche) confondus pris deux à deux.

Pour S. somereni, seul le paramètre HB a présenté une différence significative pour les trois blocs confondus comparés deux à deux.

Mais alors méme s'il existe cette variabilité entre les blocs chez les individus des espèces étudiées, elle ne s'observe pas entre les localités d'un méme bloc.

Chez C. olivieri, la mesure qui a signalé une variabilité dans plusieurs localités est U1-U3. Les localités dont les individus présentent des différences significatives pour cette mesure sont : Masako-Yoko, Malimba-Kungulu, Maïko-Yoko, Mbiye-Yoko et Kungulu-Yoko.

Chez S. somereni, les différences sont significatives pour :

- La mesure UTR entre les localités Malimba et Maïko.

- La mesure IW entre les localités Maïko et Yoko

- La mesure LTR entre les localités Malimba et Maïko

- La mesure CH entre Yoko et Maïko

Les analyses en composantes principales ont précisées que dans notre matériel, les individus identifiés comme C. olivieri ou S. somereni sont effectivement de ce groupe à l'exception de quelques uns qui s'en écartent.

D'une manière générale, les populations de Crocidura olivieri et celles de Scutisorex somereni de notre collection se repartissent en 5 classes d'age qui sont : les subadultes (TW2A), les jeunes adultes (TW2B), les adultes (TW3A), vieux adultes (TW3B) et les séniles (TW4). On note l'absence des juvéniles (TW1) et une faible représentativité des séniles (très vieux adultes).

Conclusion et suggestions

SUGGESTION

Nous souhaiterions que les travaux se multiplient dans ce sens surtout sur la variabilité craniométrique de ces deux espèces mais aussi pour d'autres car si l'existence de cette variabilité se confirmait par d'autres travaux futurs, la science fera un pas de plus dans la connaissance des Musaraignes.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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2. Balekage, B., 2009. Contribution à la connaissance de la biodiversité des Musaraignes (Soricomorpha,Mammalia) de l'habitat Forestier du jardin zoologique de Kisangani. TFC inédit, Fac des Sc. UNIKIS, 29 p.

3. Barrière, P., Nicolas, V. Maro, R., K., Yangoundjana, G. et Colyn, M., 2000.Ecologie et structuration des peuplements de Micromammifères musaraignes et Rongeurs, projet ECOFA II-Forêt de Ngotto, R.C.A, 55 p.

4. Baruka, G., 2008.Contribution à l'étude du peuplement de Soricidae (Soricomorpha, Mammalia) de la forêt primaire dans la réserve forestière de la Yoko (Kisangani, R.D.Congo) .TFC inédit, Fac des Sc. UNIKIS, 21 p.

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7. Grassé, P., 1976.Traité dezoologie:Anatomie,Systématique,Biologie:Mammifères, Téguments, Squelette.Tome XVI,Fasci I, 405-549 p.

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9. Hutterer, R, Riegert,R and Sedlacek,O.,2009.A tiny new species of Sylvisorex (Mammalia : Soricidae) from the Bamennda Highlands,Cameroun.Bonner zoologische zoologische Beitrage 56 :151-157 p.

10. Juakaly, M., 2007. Résilience et Ecologie des Araignées du sol d'une forét Equatoriale de basse altitude (Réserve Forestière de Masako, Kisangani, R.D.Congo).Thèse de doctorat inédite, Fac. Sc., Kisangani, 149 p.

11. Lomba, B., 2007. Contribution à l'étude de la phytodiversité de la Réserve Forestière de la Yoko.DES Fac.Sc, UNIKIS, 121 p.

12. Katuala, G., 2009.Biodiversité et biogéographie des Rongeurs Myomorphes et Sciuromorphes (Rodentia : Mammalia) de quelques blocs forestiers de la région de Kisangani(R.D.Congo).Thèse de doctorat inédite, Fac.Sc, Kisangani, 149 p.

13. Kerbis, P,Hutterer,R,Kaliba,P and Mazibuko,L.,2008. First record of Myosorex (Mammalia :Soricidae) from Malawi with description as a new species,Myosorex gnoskei.Journal of East African Natural Histoty 97 :65-76.

14. Malemba, K., 2000.Contribution à la systématique et à l'Ecologie de la Pédofaune (Arthropodes) de l'Ile Mbiye (Kisangani, R.D.Congo), Mémoire inédit, Fac.Sc, UNIKIS, 36 p.

15. Mukinzi, I., 1999.Contribution à l'étude des peuplements des Rongeurs et des Insectivores de l'Ile Kungulu et de la rive gauche de la rivière Lindi (Kisangani, R.D.Congo). Mémoire inédit, Fac.Sc, UNIKIS, 74 p.

16. Mukinzi, I., 2009. Composition et structure du peuplement de Soricidae (Soricomorpha, Mammalia) de la Reserve Forestière de la Yoko et ses environs (Kisangani, R.D.Congo). DES Fac.Sc, UNIKIS, 68 p.

17. Mukinzi, I, Hutterer, R and Barriere, P., 2009.A new species of Sylvisorex (Mammalia : Soricidae) from lowland forests north Kisangani,Democratic Republic of Congo.Mammalia 73 :130-134 p.

18. Musema, B., 2000.Contribution à la connaissance des Oiseaux de l'le Mbiye (Kisangani, R.D.Congo) : Inventaire, systématique et étude écoéthologique.Mémoire inédit, Fac Sc, UNIKIS, 69 p.

19. Mys, B, Van Der Straeten, E and Verheyen, W., 1985.The biometrical and morphological identification and the distribution of Sorex aranaeus L., 1758 and S.coronatus Millet, 1828 in Belgium (Insectivora, Soricidae).Lutra, vol.28, Belgium, 55-69 p.

20. Nicolas, V, Barrière, P et Colyn, M, 2003. Impact of removal pitfall trapping on the community of Shrews (Mammalia: Soricidae) in two African tropical forest site, 138 p.

21. Nicolas, V, Wim,W, Verheyen,W, and Colyn,M.,2003.Population structure and Reproduction of Heimyscus fumosus (Brosset et al, 1965) in South Western Gabon.Rev.Ecol(Terre de vie),vol.58, 209-215 p.

22. Nicolas, V, Barriere,P and Colyn,M.,2004.Seasonal variation in population and community structure of Shrews in a tropical forest of gabon.universsité de Rennes,161- 169 p.

23. Nicolas, V., 2005. Systématique et écologie des communautés Afrotropicales de Muridae (Mammalia : Rodentia) et de Soricidae (Mammalia : Insectivora). Thèse de doctorat, université de Rennes 1, 242 p.

24. Nshimba, S., 2008. Etude floristique, écologique et phytosociologique des foréts de l'ile Mbiye à Kisangani, R.D.Congo. Thèse de doctorat inedite, ULB, 255 p.

25. Querrouil, S, Verheyen, E, Dillen, M and Colyn, M,. 2003.Pattern of diversification in two African forest shrews :Sylvisorex johnstoni and Sylvisorex
ollula(Soricidae,Insectivora) in relation to paleo-environnemental changes.25-37 p.

26. Van Der Straeten, E., 1984.Etude biométrique des genres Delphomys et Stochomys avec quelques notes taxonomiques (Mammalia, Muridae).Rev.zool.afr, vol.98, Fasc.4, 771- 798 p.

27. Verheyen,W., 1962.Contribution à la craniologie compare des Primates.Les genres Collobus(1811) et Cercopithecus(Linné(1758).Musée royal de l'afrique central,annalsserie N°8,sciences zoologiques N°105, 201 p.

TABLE DES MATIÈRES

DEDICACE

REMERCIEMENTS RESUME

SUMMARY

INTRODUCTION 1

1. GENERALITES 3

2. PROBLEMATIQUE 4

3. HYPOTHESE 5

4. OBJECTIFS 5

5. INTERETS 6

6. TRAVAUX ANTERIEURS 6

CHAPITRE 1. MILIEU D'ETUDE 7

1.1. RIVE DROITE 7

1.1.1. Masako 7

1.1.2. Maïko 8

1.1.3. Jardin zoologique de Kisangani 8

1.1.4. Yelenge 8

1.1.5. Malimba 9

1.2. RIVE GAUCHE 9

1.2.1. La réserve forestière de la Yoko 9

1.2.2. Djabir 10

1.3. MILIEUX INSULAIRES 10

1.3.1. Ile Kungulu 10

1.3.2. Ile Mbiye 10

CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES 13

2.1. MATERIEL BIOLOGIQUE 13

2.2. METHODES 13

2.2.1. Morphométrie 13

2.2.2. Craniométrie 14

2.2.2.1. Préparation du crâne 14

2.2.2.2. Mesures craniométriques 14

2.2.3. L'état du crane 15

2.2.4. Analyse des données 16

CHAPITRE 3. RESULTATS 18

3.1. VARIABILITE CRANIOMETRIQUE 18

3.1.1. Variabilité intra blocs 18

3.1.2. Variabilité inter blocs 21

3.1.2.1. Variabilité inter blocs de Crocidura olivieri 22

3.1.2.2. Variabilité inter blocs de Scutisorex somereni 25

3.1.3. Variabilité inter localités 28

3.1.3.1. Crocidura olivieri 28

3.1.3.2. Scutisorex somereni 30

3.2. VERIFICATION DE LA VARIABILITE DES DONNEES CRANIOMETRIQUES PAR ACP (Analyse en Composantes Principales) 31
3.3. DIMORPHISME SEXUEL SECONDAIRE SUR BASE DES DONNEES

CRANIOMETRIQUES 34

3.4. STRUCTURE DES POPULATIONS 36

3.4.1. Crocidura olivieri 36

3.4.2. Scutisorex somereni 38

CHAPITRE 4. DISCUSSION 40

CONCLUSIONS ET SUGGESTION 43

CONCLUSIONS 43

SUGGESTION 45

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 46

TABLE DES MATIÈRES 49






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