B. Etablissement du diagnostic proprement dit
En tenant compte des données obtenues et par rapport aux
seuils de décision retenus, nous retenons que :
- pour le problème spécifique n°1,
l'absence d'une organisation adéquate pour le suivi de l'ensemble des
participations étatiques recueillent 85% des opinions ; ce qui
dépasse largement le seuil de décision de 40%
préalablement établi. L'hypothèse
spécifique n°1 est donc vérifiée ;
- pour le problème spécifique n°2,
l'absence de tenue d'une véritable comptabilité patrimoniale a
obtenu 90% d'opinions favorables ; le seuil de décision fixé
étant d'au moins 50%. L'hypothèse spécifique n°2
ayant lié ce problème spécifique à la mauvaise
tenue de la comptabilité à la DGTCP, on conclut que
l'hypothèse spécifique n°2 n'est pas
vérifiée ;
- enfin, les apports théoriques permettent
d'établir que la mauvaise gouvernance des entreprises publiques est due
à la qualité des organes de direction. Par conséquent,
l'hypothèse spécifique n°3 est
vérifiée.
Au regard de tout ce qui précède, le diagnostic se
présente comme suit :
- le manque de suivi effectif de l'ensemble des participations
de l'Etat est imputable à l'absence d'une organisation adéquate
(Elément de diagnostic n°1) ;
- la méconnaissance de la valeur comptable des
participations de l'Etat est due à l'absence de tenue d'une
véritable comptabilité patrimoniale (Elément de
diagnostic n°2) ;
- la mauvaise gouvernance des entreprises publiques et
semi-publiques s'explique par la qualité des organes de gestion desdites
entreprises (Elément de diagnostic n°3).
Ce diagnostic nous permet d'envisager les approches de solutions
susceptibles d'améliorer la gestion et le suivi des participations
étatiques.
|