11 AUTOBIOGRAPHIE DE L'ETUDIANT 1
AUTOBIOGRAPHIE DE Ghislain AKPAKI
Mis au monde, le 30 Septembre 1985 à 13:40 dans un
centre de santé de Cotonou, d'un père Nagot et d'une mère
Mina, un bébé qui vient changer leur vie. Mais la
différence de leur culture n'a pas empêché leur amour, et
c'était moi le premier fruit de cet amour.
Ma pauvre mère avait tant souffert lors de ma
naissance, mais Dieu, soit loué l'accouchement s'était bien
déroulé.
Deux jours après ma naissance, mes parents se mirent
d'accord pour me nommer Ghislain. - Du charme, de la classe, de
l'élégance, tel apparaît Ghislain, qui est un homme
raffiné, soucieux de plaire et d'être aimé. Le sentiment,
la beauté, l'harmonie sont des valeurs qu'il recherche
confusément tant est important son besoin d'équilibre.
Mon père, issue d'une famille pauvre, avait vécu
avec sa famille paternelle tout au long de sa vie.
Enfance heureuse bien vite passée ; je deviens un
garçon qui ne pensais qu'à l'école mais mon entrée
à l'école m'a le plus perturbée : nouveau
règlement, nouvelle atmosphère, nouvel environnement, bref tout
était étrange pour moi j'étais depuis mon arrivée
aimé par tout le monde ou du moins c'est ce que je croyais. Je me
souviens bien de mon premier jour à l'école, c'était un
lundi; fier d'être parmi mes frères, ceux que je voyais entre
temps prendre le chemin de l'école, j'entrai ce jour en classe et je
m'assis seul et je vis tout le monde me dévisager d'un air
étrange comme si j'étais un extra-terrestre, ce qui était
normal.
Mais cela ne dura que très peu. Bientôt, je
découvris l'alphabet, les mots, les phrases et je m'investis à
fond pour éviter les coups de la maîtresse certes mais surtout
pour ne pas être la risée de mes camarades. Peu à peu je me
fis des ami(e)s et m'intégra tout à fait dans cette nouvelle
vie...
du Département de la Donga au Bénin.
Après mon secondaire au lycée Mathieu BOUKE, où j'ai
obtenu mes diplômes d'études collégiales. J'ai ensuite
complété, un an d'étude universitaire en science
Economique et de Gestion au campus de Parakou.
Durant la période de mes études
collégiales, j'ai dü me débrouiller afin de ne pas
décevoir les parents qui pour moi étaient loin. En 2007 je fis le
cap sur Abomey Calavi où je m'inscris en première année
des télécommunications à la HAUTE ECOLE DE COMMERCE ET
MANAGEMENT(HECM), à la fin de l'année, j'ai eu la chance de faire
un mois de stage à l'Office des Radios Diffusion et
Télévision du Bénin(ORTB), en transmission. Après,
j'ai aussi passé un mois de stage en Réseau d'accès
à BENIN TELECOM SA.
Bref, je dois dire que j'ai acquis beaucoup
d'expérience concrète dans mes deux formations. J'aimerais
combiner mes deux formations pour faire une carrière en gestion des
télécommunications. Par exemple, conseiller en
télécommunications.
Par ailleurs, l'éducation compte beaucoup pour moi.
J'aime apprendre surtout tout ce qui concerne les
télécommunications. Découvrir de nouvelles choses,
comprendre le monde dans lequel nous vivons.
De nature, je suis une personne curieuse. J'aime observer. En
fait, je me sens plus à l'aise en apprenant avec les ami(e)s. J'aime
voyager, me faire de nouveaux amis, jouer au football, lire des magazines qui
paient de tout.
Je gère très bien mon temps, à savoir mes
temps études et mes temps de distraction. Je n'aime pas être en
retard raison pour la quelle je n'aime pas attendre trop après les
autres. La ponctualité fait partie de mes grandes qualités. Je
suis quelqu'un de déterminé aussi. Peu importe les
problèmes et les difficultés rencontrées, quand je
commence un projet, je tiens à le terminer. Je suis quelqu'un de
minutieux. C'est peut- être une qualité ; mais en même temps
une faiblesse que je tiens à améliorer aussi parce que dès
fois, je perds trop de temps en voulant trop bien faire.
Le faite de vivre loin des parents m'a permis de comprendre
les réalités de la vie, il est parfois normal de vivre loin
d'eux, ce qui permet de se dire qu'on est grand en cherchant à assurer
une partie de sa vie.
Ce qui m'a toujours paru le plus dangereux, c'est de ne pas
avoir une vie normale. Peut être que pour vous aussi c'est le cas, je
n'en sais rien, mais pour moi, ceci est une affaire qui a toujours eu la plus
grande emprise sur mes réflexions les plus profondes. Mon père
est mort très jeune, et j'ai toujours cru que moi aussi j'allais
m'éteindre aussi jeune que lui.
Je n'ai jamais pleuré mon père étant
enfant, je n'ai jamais pleuré ma différence, ni
considéré mon statut d'orphelin comme un handicap, non ! J'ai
vécu mes années d'enfance, avec un esprit pragmatique, un peu
trop précoce pour un bambin, sensé jouir de ses pensées
immaculées et réver d'un lendemain où il serait
médecin, avocat et plein d'autres personnages dont tout gosse pourrait
vous chanter les louanges.
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