REPUBLIQUE DU BENIN MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE INSTITUT CERCO BENIN
............
MÉMOIRE DE LICENCE PROFESSIONNELLE
THEME : TRANSMISSION D'UN SIGNAL
AUDIO-VIDEO FREQUENCE PAR FAISCEAU HERTZIEN ET PAR SATELLITE (CAS DE
L'ORTB)
PAR
AKPAKI GHISLAIN ET GNINDOU TEH-SOUKA M. TRÉSOR
SOUS LA DIRECTION DE : DJOSSOU
Wilfrid Ingénieur des Téléinformatiques et
Réseaux
ANNEE UNIVERSITAIRE 2009-2010
Nous dédions ce mémoire à Messieurs
Julien AKPAKI et Cyriaque GNINDOU-TEH- SOUKA, sans qui nous n'aurions jamais eu
le goût de l'écriture.
Nous remercions DIEU pour nous avoir donné le pouvoir
d'être ce que nous sommes aujourd'hui,
Nous tenons à remercier dans un premier temps,
toute l'équipe pédagogique de l'Institut CERCO et les
intervenants professoraux, responsables de la formation en
Télécommunications et Réseau.
Nous présentons notre profonde gratitude à la
famille AKPAKI et GNINDOU-TEH-SOUKA,
Nous remercions également Monsieur DJOSSOU Wilfrid
pour l'aide et les conseils concernant les missions évoquées dans
ce mémoire, quil ma apporté lors des différents
suivis.
Nous tenons à remercier tout
particulièrement et à témoigner toute notre reconnaissance
aux personnes suivantes, pour l'expérience enrichissante et pleine
d'intérêt quelles nous ont fait vivre durant ces deux mois de
stage au sein de l'ORTB :
A Monsieur Julien AKPAKI, DG de l'ORTB ;
A Monsieur BIAO Michel, Directeur Technique de
l'ORTB,
A Messieurs ZOSSOU Gervais, Romulus ainsi que l'ensemble
du personnel du Centre de Transmission pour leur accueil sympathique et leur
coopération professionnelle tout au long de ces deux mois de
stage.
A nos frères et soeurs, qui m'ont soutenu tout le long
;
A Mademoiselle GLAHOU L. Rachelle, pour son soutien
indéfectible
Enfin, nous voudrais remercier tous ceux qui nous ont
encouragés.
Et pour tous ceux que nous avions oublié veuillez nous
en excuser et sachez que c'est
SOMMAIRE
2 INTRODUCTION 10
3 chapitre1 : Présentation de l'ORTB et les
activités effectuées au cours du stage 13
3.1 section1 : Présentation, mission et fonctionnement de
l'ORTB 13
3.1.1 Historique 13
3.1.2 PRESENTATION DU LIEU DE STAGE 14
Présentation de l'ORTB 14
Situation géographique 14
Présentation du centre d'accueil 14
Missions.............. 14
Organigramme de l'ORTB 15
3.2 section2 : Activités effectuées au cours du
stage 15
3.2.1 Présentation du centre de transmission par satellite
15
3.2.2 Activités sur les équipements de faisceaux
Hertziens en émission et en
réception......... . 16
Émission 16
Réception 17
Réception sur antenne fixe 17
Réception mobile 17
3.2.3 Activités sur les groupes
électrogènes de secours et les tableaux de distribution
basse tension(TGB) 18
Constitution d'un groupe électrogène 18
Principe de fonctionnement d'un groupe électrogène
18
Principe de fonctionnement d'un groupe électrogène
secours 19
3.3 Conclusion 20
4 chapitre2 : Transmission d'un signal audio-vidéo
fréquence par Faisceau Hertzien et par
satellite 21
4.1 section1 : Production et traitement du signal vidéo
21
4.1.1 Production et distribution du signal vidéo
analogique 21
Production 21
Transport 22
Diffusion 22
4.1.2 Production et distribution de l'image numérique
22
4.1.3 Signal vidéo 24
Signal vidéo monochrone 24
Signal vidéo composite (couleur) 25
4.1.4 Différents standards de télévision en
couleur 27
Systèmes de codage des signaux de chrominance 27
4.1.5 Numérisation des signaux analogiques 27
4.1.6 Techniques de codage utilisées en
télévision numérique (norme de codage
MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4) 28
Compression de l'image 28
La D.C.T (Discrete Cosine Transform) 28
Le codage............. . 29
Organisation d'une séquence vidéo 29
Les différentes normes de codages 30
La norme MPEG-1 30
Structure d'une séquence vidéo MPEG-1 30
Techniques de codage MPEG-1 31
La norme MPEG-2 34
Les formats d'entrée 34
Les améliorations du codage 34
La norme MPEG-4 35
Codage visuel 35
La compression du signal vidéo 35
4.2 Section 2 : Production et traitement du signal audio 36
4.2.1 Généralités 36
4.2.2 Les modes de modulation 37
4.2.3 La modulation du signal audio 38
4.2.4 Systèmes de
modulation................................................................39
Multiplexage 40
Démultiplexage 40
4.2.5 Les différents types de modulations utilisées
41
Modulations analogiques 41
Modulations analogiques multiples 41
Modulations numériques 41
Modulations élémentaires 41
Modulations complexes 42
Modulations d'amplitude 42
4.2.6 La norme MPEG-2 appliquée au son 44
4.2.7 Différents équipements audio 45
Les câbles audio 45
Les connecteurs 45
4.3 Section3 : La transmission par faisceau Hertzien 47
4.3.1 Schéma synoptique 47
4.3.2 Signal transmis 47
4.3.3 Principe de l'émission et de réception par
faisceau Hertzien 48
Structure de l'émission/réception pour les
faisceaux Hertziens 48
Les types d'équipements utilisés 49
Antenne Yagi........ 49
Antenne parabolique 50
La tête HF............. 52
Emetteur............... 53
Récepteurs........... 53
4.3.4 Facteurs pouvant affecter la propagation 54
Propagation en espace libre et dégagement 55
Réfraction atmosphérique 55
Phénomènes de guidage 56
Atténuations dues aux hydrométéores 56
Dégagement / diffraction 57
4.4 Section4 : La transmission par satellite 58
4.4.1 Généralité 58
4.4.2 Principe de l'émission par satellite 58
Schéma synoptique 58
Équipements utilisés : principe de fonctionnement
et mise en oeuvre 58
L'émetteur (figure 23) 58
Transposeur RF/FI/RF 59
Modulateur........ 59
Câble blindé......... 60
Schéma synoptique 60
Equipements utilisés 60
La parabole.......... 60
Tête ou LNB (Low Noize Block) 61
Le réflecteur.......... . 61
Récepteur......... 62
Le démodulateur 62
Principe de fonctionnement 62
Principes généraux 62
Deux fréquences locales (antenne bi-bande) 63
Polarisation de la transmission 64
Gas d'une transmission analogique 65
Gas d'une transmission numérique 65
Fréquence utilisée par les satellites 66
5 chapitre3 : Etude comparative de la qualité de
réception d'un signal télévisuel par faisceau
Hertzien et par satellite 67
5.1 Qualité de réception d'un signal
télévisuel par Faisceau Hertzien 67
5.1.1 Influence de la propagation 67
5.1.2 Influence de la hauteur d'antenne 68
5.1.3 Évaluation du niveau réel reçu 69
5.1.4 Galcul du bilan de liaison 70
5.2 Qualité de réception d'un signal
télévisuel par satellite 74
5.2.1 Galcul des bilans de liaison par satellite 74
Bilan de liaison pour la voie montante 75
Bilan de liaison pour la voie descendante 75
6 CONCLUSION 78
1 RESUME............. 81
2 SUMMARY............ . 83
7 LISTE DES TABLEAUX 85
8 LISTE DES FIGURES 86
9 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS 105
10 AUTOBIOGRAPHIE DE L'ETUDIANT 1 108
11 AUTOBIOGRAPHIE DE L'ETUDIANT 2 111
12 ANNEXES........ 113
1 INTRODUCTION
La plupart des radiodiffuseurs établis utilisent des
systèmes d'émission par faisceau Hertzien et par satellite
fonctionnant dans les bandes d'ondes métriques et
décimétriques. Le problème de transmission des signaux
d'image de Télévision et des Services sonores connexes dans un
canal unique d'ondes métriques et décimétriques de 6, 7 ou
8 Mhz a eu comme conséquence l'application des techniques de codage
numérique aux transmissions par faisceau Hertzien et par satellite.
Le service de Télévision principalement
analogique a graduellement évolué vers les technologies
numériques au cours des trente dernières années. Cette
migration est le résultat naturel de la convergence de la
Télévision, des Télécommunications, de
l'infographie et de l'informatique, par suite de l'utilisation partagée
de la technologie numérique.
Bien que les dégradations des signaux analogiques
soient cumulatives et que leurs caractéristiques ne permettent pas de
les distinguer facilement du signal Vidéo, la possibilité de
régénérer exactement un flux d'impulsions
numériques rend les signaux numériques théoriquement
insensibles aux dégradations dues à des sources
extérieures. Les flux binaires numériques peuvent être
entrelacés dans un seul canal. En outre, des techniques de compression
fondées sur la réduction de la redondance peuvent s'appliquer aux
services vidéo et audio numérisés.
L'arrivée des magnétoscopes numériques,
des commutateurs, des appareils d'animation graphique et des machines à
effets spéciaux à signal composite et à composant des
deuxièmes et troisièmes générations. La production
analogique et numérique, et l'utilisation de magnétoscopes
numériques ont modifié les pratiques des radiodiffuseurs en
matière de montage multi génération, le faisant passer de
cinq générations de montage post-production avec des techniques
analogiques à des dizaines de générations avec des
techniques numériques. L'application des techniques numériques a
ramené la durée de mise au point des caméras de quelques
heures à la quasi-instantanéité. La commande
informatisée de tout le processus a pénétré en
profondeur le système de production et de distribution de programme.
Les seuls domaines de la radiodiffusion dans lesquels
l'analogie conservait encore l'exclusivité étaient ceux des
transmissions inter installations et de la transmission finale au consommateur.
Ces dernières barrières ont été franchies au
début des années 90 grâce à la technologie de la
compression numérique, qui repose généralement sur
l'application de codeurs à transformée discrète en
cosinus(DCT) ainsi que sur la Modulation d'Amplitude en Quadrature (MAQ) et les
techniques connexes de modulation à plusieurs niveaux.
Pour les fréquences utilisées en
télévision, la propagation par faisceaux Hertziens et par
satellite ainsi émis, de toute façon limitée par la
rotondité de la terre, peut être interrompue par des obstacles
naturels ou artificiels, même si l'on prend la précaution
d'installer les antennes sur un pylône ou un site élevé.
Pour les contourner, on doit disposer des relais, les «
réémetteurs » de puissance de 1 à 250 W environ. Dans
les régions à relief tourmenté, il est difficile de ne pas
laisser subsister des « zones d'ombre » car on ne peut multiplier les
réémetteurs à l'infini. Au total, un réseau
national de faisceaux Hertziens constitue un investissement lourd, de
fonctionnement et d'entretien onéreux.
Le satellite géostationnaire est en fait un
réémetteur situé très haut dans le ciel, immobile
vu du sol, dont les émissions peuvent être captées sans
obstacle dans une large « zone » de couverture. Il « voit »
un tiers de la surface de la terre et peut à lui seul remplacer des
milliers de réémetteurs terrestres pour alimenter des stations
intermédiaires de moyenne puissance rediffusant ces émissions par
faisceau Hertzien ou par satellite à destination des particuliers.
Le satellite libère de toute contrainte de raccordement
à un réseau qu'il soit Hertzien ou câblé, et offre
une grande souplesse dans le choix et l'organisation du réseau des sites
de réception.
Le nombre de sites de réception est illimité, et
le choix de leurs emplacements presque totalement libre à
l'intérieur de la zone de couverture du satellite utilisé.
Le fonctionnement en duplex, c'est à dire avec
transmission par satellite de l'image et du son dans les deux sens entre deux
points, est également possible si la montée sur satellite peut
être effectuée.
Les travaux présentés dans ce mémoire
s'inscrivent dans une recherche consacrée à la
télévision par faisceau Hertzien et par satellite. L'objectif de
ce mémoire est plus précisément d'étudier et de
développer une étude sur la télévision.
Nos développements seront ainsi axés sur
l'étude de la télévision ; celle-ci sera scindée en
trois chapitres.
Le chapitre 1 est reparti en deux sections, la première
porte sur la présentation du cadre de stage et la deuxième sur
les différentes activités effectuées au cours du stage.
Le chapitre 2 de ce document, présente quatre sections,
la première porte sur les différentes étapes de production
et de traitement d'un signal vidéo, et la deuxième aborde la
production et le traitement du signal audio, les deux dernières sections
portent sur la transmission par faisceau Hertzien et par satellite.
Le chapitre 3 sera entièrement consacré à
une étude comparative de la qualité de réception du signal
télévisuel par faisceau Hertzien et par satellite.
2 chapitre1 : Présentation de l'ORTB et les
activités effectuées au cours du stage
2.1 section1 : Présentation, mission et
fonctionnement de l'ORTB
2.1.1 Historique
La Radiodiffusion du Bénin (Radio Dahomey) a vu le jour
le 07 Mars 1953 dans un local des PTT avec un effectif de 5 personnes : un
directeur et sa sécrétaire, un technicien, un locuteur en
français, un locuteur en langue nationale fon. La puissance de
l'émetteur à l'époque était de 1 Kw pour un
programme quotidien de 75 minutes.
La Radiodiffusion Nationale va connaître une
évolution grâce au développement spectaculaire de la radio
rurale.
La Radiodiffusion Nationale gérée sous la forme
d'une régie de service public à caractère administratif
est devenue un office suite aux ordonnances 75-43 du 21 juillet 1975 et 79-12
du 23 Mars 1979 parachevées par la loi N° 81-012 du 10 octobre
1981. Mais dans les faits, c'est l'arrêté N° 003/MCC/CAB/SP-C
du 19 janvier 1994 qui a défini les différentes attributions des
diverses structures de l'ORTB qui connaissait alors un vide juridique, source
de multiples conflits internes.
La télévision Nationale est un organe de service
public installé en 1972 grâce à la coopération
française mais elle a effectivement démarré ses
émissions le 31 décembre 1978 avec des équipements en noir
et blanc.
Il a fallu attendre 1984 pour la colonisation de la
télévision béninoise. Cinq centres d'émissions
télévisuelles en service en bande III à Abomey Calavi,
Dassa- Zoumè, Parakou, Kandi, Natitingou.
2.1.2 PRESENTATION DU LIEU DE STAGE
Présentation de l'ORTB
Situation géographique
La Direction générale de l'Office de
Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB) est
situé à quelque mètre de la place des martyrs en allant
vers l'aéroport Cardinal Bernardin GANTIN. La sont regroupés les
bureaux suivants : du Directeur Général, du Directeur de la
Radio, de la Secrétaire Générale, du Directeur du
Réseau et du Développement Techniques et du Directeur de la
Télévision. L'ORTB étend sa couverture radiophonique et
télévisuelle en disposant des nouveaux centres émetteurs
tel que : Abomey, Banikoara, Bantè, Cotonou, Covè, Djougou,
Gamia, Kandi, Karimama, Natitingou, N'dali, Niki, Parakou, Pobè,
Porto-Novo, Sakété, Savalou, Savè, Tanguiéta,...
Présentation du centre d'accueil
Le service de transmission est constitué du centre de
transmission pour les retransmissions en direct et le trafic permanent des
programmes de télévision et trois programmes de Radio vers 33
autres centres d'émission terrestres. Il est constitué
également d'un centre de diffusion qui n'est pas encore
opérationnel au cours de notre séjour, d'une division faisceau
Hertzien pour la redondance de la station mobile au cours des direct et pour
faire des liaisons de redondance par exemple avec le centre émetteurs TV
d'Abomey Calavi.
Missions
L'Office de Radiodiffusion et Télévision du
Bénin (ORTB) est un office à caractère public. Il a pour
mission d'assurer la couverture radiophonique et télévisuelle de
tout le territoire national. Il a pour objectif de conscientiser les
populations sur le plan éducatif, socioculturel, économique,
politique et sportif. Il est placé sous la tutelle du Ministère
Délégué auprès de la présidence de la
république, Chargé de la Communication et des Technologies de
l'Information et de la communication et est dirigé par un Directeur
Général nommé par le Président de la
République sur la base d'une liste de trois propositions faites par la
Haute Autorité de l'Audio visuel et de la Communication (HAAC).
Organigramme de l'ORTB
L'ORTB est une association de personne moral. Elle est
coordonnee par le Delegue auprès de la presidence de la republique,
Charge de la Communication et des Technologies de l'Information et de la
communication (MDPRCTIC).Son Directeur Général est normé
par le president de la republique après consultation de la Haute
Autorité de l'Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) qui lui
propose trois noms de candidats ayant prealablement fait l'objet d'une
présélection auprès de la HAAC.voir les figure 1 ; 2 ; 3 ;
4
2.2 section2 : Activités effectuées au
cours du stage
2.2.1 Présentation du centre de transmission par
satellite
Au terme de notre séjour à l'ORTB, nous avions
remarqué une gestion particulièrement bonne de ses ressources
humaines et une structuration exemplaire de ses cellules de travail. Cependant,
nous avions releve certains points constituant un frein au bon fonctionnement
de l'une des structures à savoir le centre de transmission par satellite
qui souffre de manque de personnel.
Le service de Transmission assure la maintenance preventive et
curative aussi le bon fonctionnement de l'équipement de transmission
à savoir :
- Un bloc d'alimentation ou TGBT (Tableau Général
de Basse Tension) qui recueille le courant venu directement de la SBEE
- - Un regulateur qui permet de stabiliser le
courant brut afin de ne pas avoir un survoltage ou une baisse de courant.
- Un onduleur qui reçoit le courant sortie du
régulateur afin de conserver une partie d'énergie electrice en
cas de coupure de courant.
L'antenne de la transmission satellite comporte deux
mécanismes de fonctionnement à savoir l'azimut et la levée
d'où nous avions eu à passer une couche de graisse sur chaque
barre qui sert d'azimut et de levée.
Nos travaux se sont aussi accentués sur la maintenance
des circuits d'alimentation des faisceaux en vue de détecter les
éventuelles pannes.
2.2.2 Activités sur les équipements de
faisceaux Hertziens en émission et en réception
Emission
Pour mettre en oeuvre un réseau de transmission de signal
télévisuel, on a besoin évidemment d'antennes
d'émission appropriées, sur des structures bien
définies.
Description sur les antennes d'émission de
télévision
La transmission d'un signal télévisuel type se
compose de stations principales à grande puissance fonctionnant avec
polarisation horizontale et de réémetteur à puissance
moyenne ou faible fonctionnant avec polarisation horizontale ou parfois
verticale.
Les antennes d'émission sont souvent montées sur
une poutre en porte à faux en haut du mât ou de la tour. Ce
montage en porte à faux au lieu du montage directe sur l'ouvrage
garantit que les réseaux d'éléments rayonnants sont le
plus près possible les uns des autres dans le plan horizontal. Plus la
distance entre les centres de phase des éléments est petite, plus
le diagramme de rayonnement horizontal est uniforme (et « gérable
»).
Dans la plus part des stations principales et, dans certains
pays, sur beaucoup de réémetteurs, le système d'antenne
tout entier est placé dans un cylindre en fibre de verre. Ce cylindre
protège l'antenne des intempéries et, dans nombreux cas, il est
intégré à la structure porteuse mécanique de
l'antenne.
Les antennes pour ondes décimétriques sont
généralement conçues pour utiliser un ensemble
spécifique de canaux répartis sur toute l'étendue de la
bande décimétrique, ou groupés en sous bandes.
Normalement, l'adaptation d'impédance pour la télévision
analogique n'est satisfaisante que dans les canaux pour lesquels ces antennes
ont été conçues, et à proximité
immédiate de ces canaux. Il en est également ainsi,
en général, même si les systèmes d'antenne sont
équipés de panneaux pour émission à large bande.
Réception
Réception sur antenne fixe
La réception sur antenne fixe est définie comme la
réception dans laquelle on utilise une antenne réceptrice
directive montée au niveau des toits.
On fait l'hypothèse que l'on se trouve dans les conditions
de réception quasi optimales (dans un volume relativement petit sur le
toit) lorsque l'antenne est installée.
Dans le calcul du champ pour la réception sur l'antenne
fixe, on considère comme représentative une hauteur d'antenne de
réception de 10m au dessus du niveau du sol.
Réception mobile
La réception mobile est définie comme la
réception dans laquelle on utilise une antenne non directive
montée au niveau du toit d'un véhicule en mouvement.
S'agissant des effets locaux de la réception, on a
considéré que le facteur prédominant est constitué
par les marges de protection contre les évanouissements dans des canaux
du type Rayleigh. Ces marges dépendent de la fréquence et de la
vitesse du véhicule. Leur valeur est donnée par la
différence entre les rapports C/N requis respectivement pour un canal de
type gaussien et pour un canal de type Rayleigh.
2.2.3 Activités sur les groupes
électrogènes de secours et les tableaux de distribution basse
tension(TGB)
Constitution d'un groupe électrogqne
Les groupes électrogènes permettent de produire de
l'électricité de façon ponctuelle ou permanente. Leurs
puissances varient de quelques kilowatts à plusieurs centaines.
Dans l'industrie ou dans les centres techniques de l'ORTB, les
groupes électrogènes ont pour fonction de produire de
l'électricité lors d'une coupure secteur (réseau public de
distribution de l'énergie électrique(SBEE). Ils permettent
d'assurer la continuité de la production.
Les groupes électrogènes utilisés par
l'ORTB sont pour la plupart des groupes secours qui viennent remplacer le
réseau public en cas de défaillance de ce dernier. Ils
démarrent donc de façon autonome et automatique.
Les groupes électrogènes sont constitués de
deux parties essentielles : Le moteur
Le générateur ou alternateur
Principe de fonctionnement d'un groupe
électrogqne
Différents moteurs d'un groupe
électrogcne
Avant de parler du principe de fonctionnement d'un groupe
électrogène ; nous avons assisté à la description
des différents moteurs que l'on peut avoir au niveau d'un groupe
électrogène. Ces moteurs se décrivent comme suit :
Le moteur thermique
Le moteur thermique utilise comme source d'énergie le fuel
ou le gasoil.
C'est un transformateur d'énergie chimique (essence,
gasoil, etc ...) en énergie mécanique via l'énergie
thermique. Figure 5 : Transformation d'énergie chimique
Combustion : carburant- système d'allumage
Attelage mobile : Piston-Bielle-Vilebrequin
Le moteur diesel
Le moteur diesel est un moteur alternatif à combustion
interne dans lequel l'allumage du mélange s'effectue par simple
compression.
Le moteur diesel est appelé moteur à auto-
allumage (parce que la combustion se fait directement sans apport
extérieur), par opposition aux moteurs à essence, appelés
moteurs à allumage commandé (parce que la combustion a lieu en
présence d'étincelle produite par un système d'allumage du
genre bougie d'allumage).
Principe de fonctionnement d'un groupe électrog~ne
secours
La plupart des centre techniques de l'ORTB sont dotés de
groupes électrogènes qui fonctionnent en mode secours.
Le groupe électrogène secours est mis en service
par un démarreur (moteur auxiliaire à courant continu). Une
batterie en charge permanente, alimente le, demarreur lors de la
disponibilité du secteur. Le couplage sur l'utilisation est
réalisé par des connecteurs inverseurs.
Le basculement est assez rapide et cela dépend des
caractéristiques du matériel. Lors du retour du secteur le groupe
électrogène reste couplé quelques minutes, puis
l'inverseur bascule sur le secteur.
Ce système permet de palier aux micros coupures. Le groupe
reste encore en service pour le refroidissement une ou deux minute et passe
à nouveau en veille.
Comme décrit ci-dessus la batterie est en charge
permanente sur le secteur, elle est chargée aussi lorsque le groupe est
en service avec un alternateur, comme sur une voiture. Sur les moteurs
thermiques, il est parfois installé une résistance de chauffage
afin de maintenir le bloc moteur chaud pour un meilleur démarrage.
2.3 Conclusion
Au terme de ce stage, nous ne pourrions cacher notre
réelle satisfaction. Ce stage nous a permis entre autres de nous
familiariser et de nous adapter aux contraintes de la vie professionnelle, d-
approfondir nos connaissances en transmission réseau.
Quand au Travail de Fin d'Etude, nous le jugeons très
indispensable car, il constitue une mise au défit de nos connaissances
durement acquises.
Disposer des Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication à la pointe pour améliorer ses prestations de
service souvent indispensables pour toute entreprise. L'ORTB se doit d'assurer
un service irréprochable, se faisant remarquer par sa rapidité de
servir et son anticipation des pannes qui pourrait subvenir sur son
réseau de transmission. Le système de transmission
télévisuelle constitue ainsi une modeste contribution pour
permettre à chaque foyer de mieux apprécier les différents
services qu'offre la chaîne publique.
Des améliorations restent donc à lui apporter et
étant donné qu'aucune oeuvre humaine n'est parfaite, nous sommes
disposés à prendre en compte tout apport éventuel visant
à la perfection du travail présenté.
3 chapitre2 : Transmission d'un signal
audio-vidéo fréquence par Faisceau Hertzien et par satellite
3.1 section1 : Production et traitement du signal
vidéo
3.1.1 Production et distribution du signal vidéo
analogique
Production
En sortie de la caméra, le signal vidéo se
présente sous la forme de trois composantes RVB analogiques. Le son se
présente sous la forme d'un signal analogique mono ou
stéréo en bande de base.
- les traitements de production englobent le montage, le
mélange ou l'incrustation de plusieurs signaux vidéo.
Ces traitements peuvent s'appliquer aux signaux produits
localement ou à distance tels que des reportages ou des programmes
provenant d'autres sites de production.
- le codage des composantes audio et vidéo sous une
forme qui soit "transportable" et "diffusable". Les procédés
NTSC, PAL et SECAM permettent de réaliser cela par codage et
multiplexage des trois composantes vidéo RVB en incorporant le signal
audio. Le signal "composite" résultant transporte un programme de
télévision prêt à être modulé. D'autres
opérations telles que l'insertion de données
(télétexte) dans les intervalles de "suppression trame" du signal
vidéo ou l'embrouillage du signal composite dans les systèmes
à péage peuvent être réalisées en aval du
studio de production.
Transport
Cette phase assure l'acheminement des programmes vers les
points de diffusion. Différents supports de transmission tels que le
câble, la fibre optique ou les faisceaux Hertziens sont utilisés.
Ce segment "transport" peut se réduire à une simple connexion
locale si les lieux de production et de diffusion sont proches.
Diffusion
La phase de diffusion recouvre l'ensemble des
opérations de conditionnement des signaux composites avant leur
diffusion sur les supports Hertziens terrestres, satellite, et câble. En
Hertzien terrestre, les programmes sont diffusés dans les bandes VHF et
UHF où un canal de 8MHz (6 Mhz aux USA) est attribué à
chaque programme. Par satellite, chaque programme occupe une largeur de bande
qui est de 27, 33 ou 36 Mhz
3.1.2 Production et distribution de l'image
numérique
Historiquement, la numérisation du signal vidéo
a d'abord eu lieu dans la phase de la production. Elle a permis d'effectuer des
traitements de production de plus en plus complexes tout en évitant la
dégradation des signaux.
Les techniques numériques ont ensuite été
appliquées à l'échange des programmes de
télévision entre studios. Il est alors apparu nécessaire
de comprimer les signaux vidéo numériques qui avaient
initialement un débit brut de 2l6 Mbit/s pour les transmettre sur des
voies de télécommunications offrant des débits de 34
Mbit/s à 140 Mbit/s.
La phase de production nécessite de la qualité
pour réaliser les opérations de traitement demandées par
les opérateurs des programmes, pour cela il a été
difficile de comprimer à des débits inférieurs à 34
Mbit/s. Par contre, pour le téléspectateur, une fois les
opérations de traitement effectuées, les exigences de
qualité sont moindres et il est alors possible de pousser la compression
à des débits inférieurs.
Pour acheminer un grand nombre de programmes sous forme
numérique et se donner la possibilité d'offrir des services plus
importants aux téléspectateurs il était nécessaire
d'atteindre des débits compris entre 4 et 8 Mbit/s.
C'est dans ce but qu'ont été
élaborées, et normalisées, les caractéristiques
d'un signal adapté à la transmission d'une image : le signal
vidéo.
Il doit comporter toutes les composantes de l'image : ses
dimensions ainsi que la luminosité et la couleur de chaque point ou
pixel. Toutes ces informations ne peuvent pas être transmises
simultanément sur un seul signal : l'image à transmettre est donc
analysée séquentiellement, pixel par pixel, de gauche à
droite et de haut en bas, de sorte qu'à un instant donné, le
signal vidéo ne contient que les informations relatives à un seul
pixel.
Des intervalles de temps sont réservés pour
insérer des informations de synchronisation horizontale (au début
de chaque ligne) et verticale (au début de chaque image) qui permettent
de reconstituer le format de l'image. La seconde étape a consisté
à diffuser dans les canaux existants les programmes numériques.
Des techniques dites de modulation numérique propres à chacun des
supports de diffusion ont été développées. Ces
techniques permettent aujourd'hui de diffuser des flux binaires entre : 20 et
45 Mbit/s dans un canal satellite ; 25 et 40 Mbit/s dans un canal câble ;
8 et 25 Mbit/s dans un canal Hertzien terrestre. On constate que les
procédés de modulation numérique permettent d'acheminer
plus d'un programme par canal. Pour exploiter au mieux cette
possibilité, il apparaît nécessaire d'introduire dans le
segment transport un multiplexeur de programmes chargé d'en effectuer le
regroupement. Les codeurs vidéo et audio, le multiplexeur de
composantes, le multiplexeur de programmes et le modulateur numérique
viennent compléter la chaîne de distribution de l'image analogique
pour donner naissance à la chaîne de distribution de l'image
numérique.
3.1.3 Signal vidéo
Signal vidéo monochrone
Le signal électrique transmis a été
spécifié lors de la création des premiers systèmes
de diffusion télévisuelle, c'est-à-dire il y a eu moins de
50 ans. A l'époque (dans les années 30), la technologie n'offrait
pas autant de performances que de nos jours et, d'un autre côté,
la télévision s'adresse à un marché «Grand
Public« ; ainsi, le signal vidéo a été conçu
dans un but de simplicité de décodage.
Le signal, présenté par la figure 6 suivante pour
une ligne vidéo, est composé de 2 parties :
L'information vidéo, d'amplitude de 0,7V pouvant
être utilisée directement pour moduler l'énergie du spot ;
le noir est le niveau d'énergie le plus bas, et donc la tension la plus
basse.
L'information de synchronisation ligne,
matérialisée par une impulsion négative de 0,3V ; celle-ci
est destinée à asservir le déplacement du spot ; elle est
utilisée par une boucle à verrouillage de phase dont la sortie,
en «dent de scie«définit le balayage horizontal.
La figure présentant le détail d'une ligne d'une
image de télévision 625 lignes avec un cadencement de trame
à 50 Hz, on vérifie bien que la durée d'une ligne est de
64us pour la ligne de 15625Hz ; la partie utile (visible) de la ligne dure 52us
pour la synchronisation.
La transmission du signal vidéo fait que le
récepteur ne reçoit pas la composante continue du signal, il faut
donc le recréer ; cette opération,
dénommée«clamp«consiste à aligner le signal
reçu sur le niveau de noir pendant les 5us qui suivent le top de synchro
(temps pendant lequel le signal est constant (palier).
Signal vidéo composite (couleur)
La télévision exploite le mode de
représentation de la couleur sous forme composantes Luminance-
Chrominance (Y- C), où C est décomposé en 2
éléments, la différence ROUGE et la différence
BLEU(DB) ; la figure 7 suivante présente ces signaux pour la
génération d'une mire de barres couleur.
Le transport de l'information couleur par le signal
vidéo a été fait de manière à rester
compatible avec le parc de réception N&bB de l'époque
(année 50, aux USA). Il existe plusieurs standards de codage de la
couleur mais tous exploitent le même format de signal (figure : 8).
Au signal vidéo composite monochromatique, la couleur
est gérée en ajoutant une sous porteuse modulée par des
signaux de chrominance et ce, afin de constituer un nouveau signal composite
CVBS (color video blanking synchronisation). Pour la télévision
couleur, l'image est transmise sous la forme de deux informations
complémentaires : la luminance qui exprime la luminosité et les
contours des formes visualisées et la chrominance, porteuse de
l'information couleur.
Pour des raisons de compatibilité avec les
systèmes précédents, l'adjonction de la couleur devait se
faire de façon à ne pas perturber le fonctionnement d'un
téléviseur noir et blanc. Cette information chromatique avait
donc comme obligation d'être positionnée dans un canal de 8MHz,
occupé déjà par 5 Mhz (ou 6) de luminance vidéo
ainsi que la sous porteuse audio.
Le signal de luminance Y est une combinaison linéaire
des trois couleurs primaires rouge, vert bleu. Disposant de cette information
qui représente le signal noir et blanc, deux signaux
complémentaires sont nécessaires afin de transmettre la couleur :
signaux de chrominance bleu et signaux de chrominance rouge.
Le signal vidéo composite (CVS) occupe une largeur de
bande d'environ 5 Mhz selon le standard utilisé. Ce signal bande de base
pourrait moduler en amplitude une porteuse HF (Modulation d'amplitude à
double bande) et occuperait alors 10 Mhz de bande passante. En principe, l'une
des deux bandes peut être supprimée, du fait que chacune d'elle
transmet la même information.
Il serait donc possible d'émettre l'information en
AM-BLU (Bande latérale unique ou AM- SSB). Toutefois, le signal
vidéo dispose d'information aux fréquences basses auxquelles
l'oeil est très sensible, de plus, la difficulté de
réaliser des filtres aux fréquences de coupures
sévères, sans distorsion de temps de groupe, oblige à
utiliser le système à bande latérale réduite :
MA-BLR. Cette modulation est donc utilisée sur les émetteurs de
télévision hertzienne.
Dans le cas de la MA-BLR, une bande latérale
entière est émise ainsi qu'une partie de la seconde
appelée talon. À la réception (dans le
téléviseur), il faut s'assurer que la zone latérale
réduite n'apparaît pas avec une amplitude double au niveau du
démodulateur. Afin de s'affranchir de ce problème, on utilise un
filtre à flanc de Nyquist normalisé, le principe consiste
à transmettre la moitié du signal sous la porteuse et la
moitié au-delà sur une certaine bande de fréquence. Dans
la plupart des cas, le signal est traité à une fréquence
intermédiaire de 38.9 Mhz (sous porteuse image).
En réception le signal est transposé à
38,9 Mhz le spectre peut se trouver inversé si la fréquence de
l'oscillateur est supérieure à celle du canal (transposition
supradyne) ; cette FI est filtrée par un FOS qui récupère
uniquement le signal vidéo (par exemple K6257K de Siemens Matsushita
S+M) la bande passante est de 5 Mhz environ ; les pertes sont d'environ 6 dB
à 38,9 Mhz et 33,9 Mhz. Une réjection importante est
présente à 32,4 Mhz pour un FOS adapté au standard L, cela
représente une fréquence 6,5 Mhz avant la porteuse image
située à 38,9 Mhz ; cette rejection est située sur la sous
porteuse son.
Le modulateur MA-BLR est relativement compliqué
à réaliser et n'existe pas de façon
intégrée. Il faut utiliser dans ce cas un circuit
intégré à modulation double bande en fréquence
intermédiaire 38,9 Mhz. Cette fréquence normalisée est
ensuite filtrée par un FOS au gabarit spécifique dont le flanc
est identique mais la bande passante inférieure plus importante afin de
laisser passer les différentes sous-porteuses audio qui sont 6,5 Mhz
pour la monophonie et 5,85 Mhz pour la sous-porteuse NICAM.
Le signal FI-MABLR subit ensuite une double transposition, une
première à une FI plus élevée de 900 Mhz par
exemple, afin de pouvoir utiliser un FOS gsm, puis une seconde transposition
accordable en UHF. La raie de transposition est alors 900 Mhz au-delà de
la
raie utile et donc plus facile à filtrer que dans une
transposition simple ou une raie résiduelle parasite subsisterait 38,9
Mhz de part et d'autre du signal utile.
3.1.4 Différents standards de
télévision en couleur
Systèmes de codage des signaux de
chrominance
Le système NTSC (National Television System Committee,
ou ironiquement "Never Twice Same Color") : est un standard à 30
images/s et il se trouve essentiellement aux Etats Unis, au Japon et dans le
sud-est asiatique. Il utilise pour la chrominance une modulation d'amplitude en
quadrature avec porteuse supprimée
Le système SECAM (Séquentiel Couleur à
Mémoire) : est un standard à 25 images/s et il est
essentiellement diffuser en France. Il utilise pour la chrominance une
modulation de fréquence de la sous porteuse avec transmission
séquentielle.
Le système PAL (Phase Alternation line) : est une
amélioration du système NTSC.c'est un standard à 25
images/s et est diffusé essentiellement dans les pays de l'Europe de
l'Ouest, dont la France. Il utilise pour la chrominance une modulation
d'amplitude en quadrature avec porteuse supprimée.
Le PALplus constitue l'adaptation du PAL aux normes 16/9.
Idéale parce que 100 % compatible, il est destiné à
améliorer la qualité de l'image produite par les appareils
équipés d'un décodeur PALplus. Il s'agit vraisemblablement
de la dernière évolution d'un standard analogique en attendant le
grand saut vers MPEG2 numérique.
3.1.5 Numérisation des signaux analogiques
Définition des fréquences
d'échantillonnage des signaux analogiques pour plusieurs niveaux de
qualité :
Le niveau standard, utilisé par la majorité des
équipements vidéo en studio est le 4:2:2. Il est
transporté par l'interface numérique série à 270
Mbits/s et disponible dès la sortie de la caméra.
La dénomination 4:2:2 indique avec quel multiple d'une
fréquence unitaire seront échantillonnés les signaux de
luminance et de chrominance. Cette fréquence unitaire commune aux
systèmes 625 et 525 lignes est de 3,375 Mhz.
Le multiplexage des signaux Y, Cr et Cb aux fréquences
d'échantillonnage de 13.5 Mhz, 6.75 Mhz et 6.75 Mhz donne une
fréquence d'horloge de 27 Mhz pour chacun des 8 ou 10 bits.
Le taux de transfert total est donc de 270 Mbits/s en 10 bits (27
x 10) et de 216 Mbits/s en 8 bits (27 x 8).
Le débit utile, qui ne considère que la partie
affichable de l'image, est de 207 Mbits/s en 10 bits et de 166 Mbits/s en 8
bits.
3.1.6 Techniques de codage utilisées en
télévision numérique (norme de codage MPEG1, MPEG-2,
MPEG-4)
Compression de l'image
Le signal de télévision est formé d'une
succession d'images dans le temps. La réduction du débit est
fondée sur le fait qu'à l'intérieur des images et entre
des images successives il existe des redondances. Les techniques de
réduction de débit comprennent donc :
Une phase qui exploite la redondance spatiale interne à
une image. Le codage spatial se repose sur les similitudes entres les pixels
d'une image et sur les fréquences spatiales dominantes de la
région traitée ;
Une phase qui exploite la redondance temporelle entre images
successives. Celle- ci est réduite en premier en utilisant les
similitudes entres les images successives ;
Un codage à longueur variable.
La D.C.T (Discrete Cosine Transform)
L'algorithme "intra-image" le plus connu utilise la
Transformation en Cosinus Discrète (DCT : Discrete Cosine -Transform).
Il consiste essentiellement à diviser l'image en blocs de 8x8 pixels et
à transformer les 64 échantillons de luminance (ou de
différences de couleur) obtenus en 64 coefficients par Transformation en
Cosinus Discrète.
Ces 64 coefficients ont un débit supérieur aux
64 échantillons. La réduction de débit résulte du
fait que beaucoup de ces coefficients (en particulier ceux qui correspondent
aux fréquences élevées) sont proches de zéro et ne
sont donc pas transmis. Les coefficients non nuls peuvent être
quantifiés sur un nombre restreint de bits et le flux de données
série est constitué par une lecture en zigzag du tableau sans
dégradation perceptible de la qualité
Le codage
Le codage à longueur variable est réalisé
d'abord par un codage "entropique" suivi d'un codage de Huffman. Le codage de
Huffman exploite les propriétés statistiques des coefficients
quantifiés pour diminuer le débit de transmission en utilisant
des mots courts pour représenter les événements les plus
probables et des mots plus longs pour les occurrences rares.
Organisation d'une séquence
vidéo
Les images d'une séquence sont organisées en
groupes d'images : GOP (group of pictures) longueur : nombre d'images entre 2
images de type I (typique : N=12) ; nombre d'images entre 2 images type P (DVB
: M=3).
Pour coder un groupe d'images, nous devons utiliser une trame
complète (appelée trame Intra, I) comme base de codage des autres
trames.
Il y 3 types de trames :
Images I (Intra) : codées sans prédiction, elles
servent de référence, la taille moyenne du message est de 1000
kbit ;
Images P (Prédites) : définies à l'aide de
vecteurs de mouvements à partir des images passées. La taille
moyenne du message est de 300 kbit ;
Images B (Bidirectionnelles) : interpolées à partir
d'images passées et futures de type I et/ou P. la taille moyenne du
message est de 100 kbit ;
Structure d'un groupe d'image N = 12 et M = 3 (standard DVB)
Les différentes normes de codages
La norme MPEG-1
Structure d'une séquence vidéo
MPEG-1
Une image animée est en fait une suite d'images
décrivant un mouvement. Le nombre d'images par seconde doit être
suffisant pour donner à l'oeil une sensation de fluidité. Le taux
idéal est de 24 images par seconde. A cette fréquence, l'oeil
perçoit le mouvement de façon claire. A 40 Hz le mouvement est
suffisamment fluide pour un confort optimal de l'oeil. La technique la plus
utilisée pour augmenter cette fréquence est l'entrelacement qui
permet d'afficher plus vite une image en la décomposant en ligne paires
et lignes impaires. La fréquence de balayage est donc doublée et
permet d'atteindre des fréquences plus élevées.
La norme de compression MPEG1 reprend ce principe de
succession d'image et l'étend pour donner naissance à une
véritable hiérarchie. La séquence vidéo est
décomposée en plusieurs parties, elles- mémes
décomposées en d'autres parties, et ainsi de suite... Le niveau
de complexité de cette structure est assez profond, nous allons
l'étudier en détail, voir figure 9.
Une séquence vidéo est décomposée
en groupes d'images qui sont l'âme du principe de codage MPEG, en effet
chaque image de ce groupe d'images a sa fonction propre dans ce groupe selon
son type et son emplacement. Chaque image est décomposée en
bandes qui sont des moyens de resynchroniser la décompression si une
erreur survenait. Cela permet donc de ne pas jeter une image en cas d'erreur au
sein de celle-ci. La bande est un groupe de macroblocs qui sont, dans le cas du
MPEG1, composés de quatre blocs de luminance (Y) et de deux blocs de
chrominance (Cb et Cr). Le macrobloc est l'unité de codage de base pour
ce que nous définirons comme la prédiction de mouvement et qui
nous servira pour le codage vidéo. Enfin le bloc est la plus petite
entité de cette hiérarchie, il permet de réduire les
redondances spatiales. Le bloc est un carré de 8*8 pixels.
Techniques de codage MPEG-1 Codage des images
Les normes MPEG prévoient comme format d'entrée
pour les images le format YCbCr. Où Y sont la luminance (le degré
de luminosité du pixel) et Cb et Cr les composantes de chrominance (la
teinte du pixel). Il existe plusieurs formats YCbCr différenciés
par le nombre de bits codant chacune des composantes. La norme MPEG1 utilise le
format 4:2:0, ce symbole indique pour chacune des composantes, sur un
carré de 4 pixels, combien sont échantillonnés sur 8 bits.
Dans ce cas, la composante Y est codée sur tous les pixels, alors que
sur 4 pixels, les composantes Cb et Cr sont sous échantillonnés :
les 4 pixels partagent les 8 bits codant chaque composante de chrominance. Sur
un carré de 4 pixels nous avons donc : 4×8 + 1×8 + 1×8 =
48 bits de codage, ce qui donne en moyenne 12 bits par pixel. La raison du sous
échantillonnage de la chrominance et pas de la luminance vient d'une
particularité de l'oeil humain qui est plus sensible aux écarts
de luminosité qu'aux variations de teinte ; en exploitant cette
particularité, il nous est donc possible de compresser l'image en
réduisant le nombre de bits nécessaires pour la coder.
Une image dans la norme MPEG1 est décomposée en
trois matrices qui sont la composante de luminance (Y) et les deux composantes
de chrominance de l'image (Cr et Cb). On peut comparer ceci à des
pochoirs qui se compléteraient en les superposant pour donne l'image que
l'on veut utiliser. Chaque pochoir détenant une information que ne
détiennent pas les autres.
L'image à un format totalement différent selon
le rôle qu'elle tient dans le groupe d'image d'où elle est issue.
Nous parlerons de trois types d'images :
Les images Intra (I) : ces images sont des points de
resynchronisation dans le cas d'une erreur. En effet, elles ne tiennent compte
d'aucune autre image passé ou futur et sont codées uniquement sur
leur contenu ; on parle alors de codage inter-image. Ce sont les images qui
contiennent le plus d'informations et donc les plus critiques en cas d'erreur
de transmission. Ces images sont les premières d'un groupe d'image car
elles contiennent toutes les informations nécessaires pour leur
décodage. Elles servent également de références
aux
autres types d'images suivantes ou éventuellement
précédentes. Les techniques de codage et de compression
employées seront expliquées par la suite.
Les images Prédictives (P) : ce type d'image est, comme
son nom l'indique, prédite d'une image précédente de
référence (une image I ou une autre image P). Les informations
utilisées sont les macroblocs d'images précédentes qui se
retrouvent dans l'image P courante. On recherche les macroblocs de l'image
courante dans l'image de référence et on indique, si on le
trouve, le déplacement effectué grâce à un vecteur
de mouvement. Dans le cas où le macrobloc ne se trouverait pas dans
cette image de référence, un codage de type I est utilisé
sur ce macrobloc. Ce type d'image a une taille égale, en moyenne,
à 30-50% de la taille d'une image I.
Les images Bidirectionnelles (B) : Ce sont les images les
mieux compressées, donc celles qui sont les plus sensibles aux erreurs.
Ces images nécessitent deux points de référence dans le
flux vidéo ou plus précisément dans les groupes d'images
dont elles sont issues. Elles nécessitent en effet une image I ou P
future ou passée pour pouvoir être construites. Pour chaque
macrobloc le meilleur macrobloc codé précédemment et le
meilleur codé postérieurement sont utilisés et une moyenne
est faite pour coder le macrobloc de l'image B courante. Comme pour les images
P, les informations que l'on ne peut retrouver dans une image
précédente ou suivante sont codées selon un codage
similaire à celui utilisé pour les images I. Ces images font
à peu près 50% de la taille d'une image P.
La bande
Les bandes sont des points d'accès aléatoires
dans une image au même titre que les GOP sont des points d'accès
aléatoires dans une séquence vidéo. En cas d'erreur, cette
sous structure de l'image permet de ne pas avoir à ignorer
entièrement l'image. Si une bande est corrompue, on passe à la
suivante sans casser l'image courante. Une bande contient toutes les
informations nécessaires à l'emplacement des macroblocs qui la
constituent sur l'écran.
La présence d'une grande quantité de bandes dans
une image permet une plus grande fiabilité en cas d'erreur (moins
d'information seront perdues) mais nécessite une plus grande
quantité de codes. Un équilibre doit donc être
trouvé. C'est pour cela que la taille d'une bande est variable et n'est
donc pas définie dans la norme MPEG.
Le bloc
Dernier composant utile de cette structure
hiérarchique, le bloc sert au codage effectif des informations visuelles
de l'image. Les blocs sont des carrés de 8×8 pixels et codent la
composante Y, Cb ou Cr. Des algorithmes mathématiques de codage et de
compression sont utilisés pour permettre une réduction du volume
de données nécessaires. Au sein du même bloc des
redondances, dites spatiales, font que certains pixels proches sont identiques,
cette redondance est gommée en appliquant sur chaque bloc une
Transformée en Cosinus Discrète (DCT). Ceci permet, depuis une
matrice (3 matrices (Y, Cb, Cr) constituent un bloc) codant la valeur de chaque
pixel selon chaque composante, d'obtenir une matrice de fréquences
spatiales. Cette matrice représente en fait la transition des couleurs
dans le bloc. Ces 64 coefficients sont ensuite quantifiés, c'est
à dire qu'on les divise par une certaine valeur afin de diminuer le
nombre d'informations nécessaires pour le codage. Un parcourt en zigzag
de la matrice obtenue permet de créer un vecteur unidimensionnel avec
pour premier élément le coefficient DC, sorte de coefficient de
référence au bloc, et ensuite les AC dont la fréquence
augmente vers la droite et vers le bas.
La quantification permet, en arrondissant d'obtenir des suites
de zéros. Ces zéros sont des éléments qui ne
pourront plus être reconvertis par transformation inverses. En effet, la
DCT est réversible et sans pertes, mais la réduction par exemple
de 0.015 à 0 engendre une perte d'information. La qualité sera
donc altérée. Le pas de quantification, c'est-à-dire la
valeur par laquelle les coefficients DCT sont divisés définit la
perte de qualité : plus il est grand, plus important est le nombre de
valeurs réduites à zéros et donc plus importante est la
perte d'informations. Ainsi sur un bloc très détaillé (un
oeil par exemple) le pas sera petit, alors que sur une zone moins
précise (un petit coin de ciel bleu) le pas sera plus grand.
Pour le moment, des techniques de codage ont été
utilisées, mais aucune n'ont assuré la compression des
données. Notre vecteur unidimensionnel obtenu est soumis à un
codage en run-length permettant de coder une chaîne de nombres identiques
en indiquant la valeur du nombre répété et son
occurrence.
La norme MPEG-2
MPEG2 a été définie partiellement en 1994
et regroupe neuf recommandations dont certaines ont été
définies plus tard. Cette norme a une compatibilité ascendante
avec MPEG1 et permet donc de lire des flux MPEG1. Elle a été
créée afin de répondre aux limitations de MPEG1 dont la
qualité était insuffisante pour certains types d'applications.
Les formats d'entrée
SIF (Source Input Format) est un format de vidéo
numérique. Il décrit la résolution spatiale et le format
d'échantillonnage des couleurs. Deux formats ont été
définis, les formats SIF NTSC et SIF PAL/SECAM.
Ces formats sont utilisés comme format d'entrée
pour le MPEG1. Nous remarquons que les composantes de chrominance sont sous
échantillonnées par rapport à la composante luminance et
nous en avons déjà expliqué les raisons.
MPEG-2 permet d'utiliser comme format de couleurs en
entrée 4:4:4, 4:2:2 et 4:1:1 en plus du 4:2:0 du MPEG1. De plus
l'utilisation des formats CIF et QCIF est possible.
Les améliorations du codage
Quelques subtilités ont été ajoutées
au codage MPEG2. Elles permettent généralement une plus grande
précision au niveau du codage :
Taille des macroblocs de 16×8 et 16×16 pixels au lieu
de 16×16 uniquement La précision des vecteurs de mouvement passe de
un à un demi pixel.
Des algorithmes de codage ont été également
optimisés pour pouvoir améliorer la compression :
Table de Huffman améliorées
Balayage alternatif des pixels des blocs pour le codage.
D'autres améliorations ont également
été apportées mais l'aspect le plus important du MPEG2
sont les notions de profiles et de codage hiérarchique.
La norme MPEG-4
Codage visuel
Les objets visuels codés peuvent être naturels ou
synthétiques, en 2D ou en 3D, fixes ou mobiles. Un objet peut être
un personnage se déplaçant, un objet fixe déplacé
à un moment donné, Ces objet peuvent être eux-mêmes
composés d'autres objets (les membres de la personne, sa tête,...)
et ainsi former une structure hiérarchique en arbre. MPEG4 fournit ainsi
des outils permettant le codage et la manipulation des objets visuels.
La compatibilité avec MPEG 1 & 2 est assurée
par l'acceptation au niveau du codage de l'utilisation des images comme
unité de codage ; c'est à dire que le flux vidéo peut
être codé (et donc décodé) soit selon la
méthode MPEG 1 ou 2 (gestion d'image rectangulaire, compensation de
mouvement...) ou utiliser la notion d'objets, donc de formes remarquables au
sein de l'image (contour d'un personnage, d'un objet,...). MPEG4 apporte au
codage vidéo des normes de génération
précédente, des outils permettant d'améliorer
l'efficacité du codage. Ces outils dépendent du style d'objet
à coder et permettent d'améliorer, dans un flux MPEG4,
l'efficacité du codage et du décodage ; un flux MPEG2 sera
décodé comme un flux MPEG2 standard.
La compression du signal vidéo
Mais comme le poids des images numérisées est
trop important, il est nécessaire de les compresser et de ne faire
voyager que les codes qui ont changés. Comme le signal a
été découpé en une série de codes, il est
possible d'envoyer uniquement ceux qui ont changé par rapport à
l'image précédente. Pas besoin d'encombrer les ondes avec des
choses que l'on a déjà. Bilan : on gagne de la place et on va
l'occuper avec de nouveaux programmes.
3.2 Section 2 : Production et traitement du signal
audio
Le traitement du signal est la dicipline qui développe
et étudie les techniques de traitement, d'analyse et
d'interprétation des signaux Parmi les types d'opérations
envisageables sur ces signaux, on peut dénoter le contrôle, le
filtrage, la compression de données, la transmission de données,
le débruitage, la déconvolution, la prédiction,
l'identification, la classification, etc.
3.2.1 Généralités
Les signaux à traiter peuvent provenir de sources
particulièrement diverses, mais la majoritésont des
signaux électriques ou devenus électriques avec capteurs et
transducteurs
(microphones, rétines, senseurs thermiques, optiques, de
pression, de position, de vitesse, d'accélération et
généralement de l'ensemble des grandeurs physiques et
chimiques).
On peut distinguer principalement les signaux analogiques qui
sont produits par divers capteurs, amplificateurs, convertisseurs
numérique-analogique ; les signaux numériques issus d'ordinateur,
de terminaux, de la lecture d'un support numérique ou d'une
numérisation par un Convertisseur analogique- numérique.
Le traitement peut être fait, sans numériser les
signaux, par des circuits électroniques analogiques ou aussi des
dispositifs optiques (traitement du signal optique). Il est de plus en plus
souvent réalisé par traitement numérique du signal,
à l'aide d'ordinateurs, de microprocesseur ambarqué, de
microprocesseurs spécialisés appelés DSP, de circuits
réconfigurables (FPGA) ou de composants numériques
dédiés (ASIC.
Il existe plusieurs branches spécifiques du traitement du
signal, selon la nature des signaux reconnus. Surtout :
Traitement de la parole (ou d'une façon plus
générale du son), qui permet l'analyse, la compression, la
synthèse et la reconnaissance de la parole.
Traitement d'images, permettant l'analyse, la restauration et la
compression d'images fixes Traitement de la vidéo pour l'analyse et la
compression de séquences vidéo
Le traitement du signal peut avoir différentes
finalités :
La détection d'un signal
L'estimation de grandeurs à mesurer sur un signal
Le codage, la compression du signal pour son stockage et sa
transmission
Le perfectionnement de sa qualité (restauration) selon des
critères physiologiques (pour l'écoute et la visualisation).
Le traitement d'un signal effectué dépend du but
poursuivi. Surtout, les notions de signal et de bruit sont subjectives, elles
dépendent de ce qui intéresse l'utilisateur. On utilise
différentes mesures représentatives de la qualité d'un
signal et de l'information contenue :
Le rapport signal sur bruit, notion utilisée
particulièrement souvent mais équivoque puisque tout
dépend de ce qui est reconnu comme signal et comme bruit.
Le nombre de bits effectifs (Effective Number Of Bits (ENOB) qui
est une mesure de la qualité de conversion analogique-
numérique.
L'information de Fisher, utile surtout en estimation de
paramètres. Elle peut être relative à un seul ou plusieurs
paramètres (matrice d'information de Fisher).
L'entropie, grandeur issue de la physique statistique et de la
théorie de l'information (travaux de Shannon), utilisée dans les
opérations de codage. Elle est une mesure de l'information
«intrinsèque» du signal.
3.2.2 Les modes de modulation
Les satellites en orbite polaire qui nous intéressent
transmettent sur une porteuse à 137.500 Mhz (NOAA 12 et NOAA 15) et
137.620 Mhz (NOAA 17) pour les signaux analogiques que nous allons capter (un
autre type de transmission, numérique cette fois, nécessitant un
matériel plus perfectionné s'effectue à 1.7 GHz).
L'état de fonctionnement des satellites en orbite polaire (dits POES11 -
Polar Operational Environmental Satellites) est constamment remis à jour
sur un site web du NOAA12.L'encodage des signaux transmettant les images
météorologiques est un peu complexe mais très
intéressant car il permet d'aborder
divers modes de modulation (figure 3). Nous allons
décrire ici le mode de communication APT (Automatic Picture Transfer),
mode de communication analogique qui ne nécessite aucun matériel
spécialisé complexe de décodage autre qu'un ordinateur
équipé d'une carte son. Nous partons d'un signal constitué
d'une trame de pixels (image obtenue par la caméra embarquée
à bord du satellite) d'intensités lumineuses variables. Ces
variations d'intensité lumineuse modulent en amplitude une
sinusoïde à 2400 Hz (i. e. l'amplitude de la sinusoïde est
proportionnelle à l'intensité du pixel). Cette sinusoïde
modulée est ensuite elle-même utilisée pour moduler en
fréquence une porteuse autour de 137.5 Mhz ou 137.62 Mhz selon le
satellite.
Au sol, le récepteur radio est donc utilisé dans
son mode de démodulateur de fréquence qui convertit le signal
radio fréquence en un signal audio autour de 2400 Hz. Ce signal est
enregistré par la carte son d'un ordinateur (fréquence
d'échantillonnage de 11025 Hz, 16 bits/donnée dans notre cas), et
son amplitude restitue l'intensité lumineuse de chaque pixel. La
façon la plus simple de retrouver l'amplitude de cette sinusoïde
est d'y appliquer un filtre passe-bas de fréquence de coupure
inférieure à la fréquence de la porteuse (notez que
moyenner plusieurs échantillons successifs correspond au filtre
passe-bas le plus simple possible). Le son caractéristique issu du
récepteur radio lorsque la transmission d'un satellite est
démodulée est un sifflement continu à cette
fréquence de 2400 Hz.
3.2.3 La modulation du signal audio
En télécommunications, le signal transportant
une information doit passer par un moyen de transmission entre un
émetteur et un récepteur. Le signal est rarement adapté
à la transmission directe par le canal de communication choisi,
Hertzien, filaire, ou optique. La modulation peut être définie
comme le processus par lequel le signal est transformé de sa forme
originale en une forme adaptée au canal de transmission, par exemple en
faisant fluctuer les paramètres d'amplitude et d'argument
(phase/fréquence) d'une onde sinusoïdale nommée porteuse.
La modulation et la démodulation sont une étape
dans la communication d'une information entre deux utilisateurs. A titre
d'exemple, pour faire communiquer deux utilisateurs de courriels par une ligne
téléphonique, des logiciels, un ordinateur, des protocoles, un
modulateur et un démodulateur sont nécessaires. La ligne
téléphonique est le canal de transmission, sa bande passante est
réduite, il est affecté d'atténuation et de distorsions.
La modulation convertit les informations binaires issues des protocoles et des
logiciels, en tension et courant dans la ligne. Le type de modulation
employé doit être adapté d'une part au signal (dans ce cas
numérique), aux performances demandées (taux d'erreur), ainsi
qu'aux caractéristiques de la ligne.
La modulation permet par conséquent de translater le
spectre du message dans un domaine de fréquences qui est plus
adapté au moyen de propagation et d'assurer après
démodulation la qualité requise par les autres couches du
dispositif.
L'objectif des modulations analogiques est d'assurer la
qualité suffisante de transmission d'une information analogique (voix,
musique, image) dans les limites du canal utilisé et de
l'application.
L'objectif des modulations numériques est d'assurer un
débit maximum de données binaires, avec un taux d'erreur
acceptable par les protocoles et correcteurs amont et aval. Dans l'empilement
des protocoles OSI (architecture standard des télécommunications
numériques), la modulation est l'élément principal de la
couche physique.
3.2.4 Systèmes de modulation
Lorsque plusieurs informations ou signaux indépendants
passent dans un même canal, en utilisant diverses modulations ou sous-
porteuses, on parle de "système de modulation".
Ainsi en télévision, le son est transmis par la
modulation d'amplitude d'une première porteuse, l'image par modulation
d'amplitude à bande latérale réduite sur une porteuse
principale, et la composante couleur par modulation de fréquence ou de
phase d'une sousporteuse. On parlera alors de système PAL par exemple
Multiplexage
Le processus de modulation peut inclure des transmissions
multiplexées à travers un moyen de propagation commun, c'est-
à-dire des transmissions simultanées de messages
différents ayant des spectres disjoints durant la propagation.
Un des types de multiplexage est le multiplexage par division
de fréquence, processus dans lequel chaque message module une porteuse
haute- fréquence, et l'ensemble des porteuses sont transmises
simultanément à travers le même médium.
Un exemple de multiplex est la transmission de
télévision analogique satellitaire : chaque canal est
modulé en fréquence par le signal vidéo, ce dernier
contenant à la fois une sous- porteuse du dispositif couleur (PAL en
Europe) et un multiplex des sous- porteuses des divers programmes de son TV et
radios.
Mais certains programmes sont plus difficiles à
compresser que d'autres. Leurs images sont plus compliquées à
décrire (film d'action ou sport) et prennent plus de place, à
l'inverse des dessins animés où le décor change peu et
seuls les personnages bougent. Donc il faudra équilibrer les
chaînes pour éviter les engorgements et bien les agencer
intelligemment en fonction de leurs usages du débit au cours de la
journée. Avec le numérique on gagne de la place mais ça ne
veut pas dire qu'on va diviser une bande de 8 Mhz uniformément en 5 ou 6
plages. Les programmes sont donc compressés et vont pouvoir voyager
ensemble par petits morceaux sur la même bande de 8 Mhz, là
où ils trouvent de la place. Au final, toute la bande sera
occupée, et les 5 ou 6 programmes qui voyageront ensemble sur la
même bande formeront un multiplex.
Démultiplexage
Mais avec ce système, tous les programmes sont
mélangés. A la réception dans le téléviseur,
il y a toujours le tuner qui va sélectionner la plage de
fréquence de 8 Mhz, c'est-à-dire un multiplex dans lequel sont
mélangés les éléments des programmes. Puis le
signal est démodulé (séparé de l'onde porteuse),
mais le signal obtenu est toujours mélangé de 5 ou 6 programmes
différents. Tous les éléments d'une image porte la marque
du programme
auxquels ils appartiennent. Le démultiplexeur va lire
cette marque, et sélectionner les éléments d'un seul
programme, et le reste est éliminé. De cette façon, le
multiplexeur va reconstituer le programme demandé. Au final, les
programmes ne se mélangent pas, le son et l'image sont restituées
correctement.
3.2.5 Les différents types de modulations
utilisées
Modulations analogiques
En modulation analogique, la modulation est appliquée
à la porteuse ou sous-porteuse proportionnellement au signal à
transmettre, en modifiant l'amplitude ou l'argument de l'onde
sinusoïdale.
Modulations analogiques multiples
De nombreux schémas complexes combinant des modulations
analogiques ont étédéveloppés pour des
besoins précis. Ainsi la modulation analogique de deux porteuses en
quadrature est utilisée pour la transmission des
composantes de couleur sur la sous- porteuse du dispositif PAL, ou la
modulation simultanée en phase et amplitude dans le dispositif NTSC.
Modulations numériques
En modulation numérique, les paramètres de la
porteuse, amplitude ou angle (argument), sont commutés entre plusieurs
valeurs discrètes selon les codes binaires à transmettre.
Modulations élémentaires
La (CW) est la modulation élémentaire en tout-
ou-rien d'une porteuse par un signal digital à deux niveaux, avec des
symboles de durée variable. Elle est spécifiquement
adaptée à la reconnaissance auditive par un opérateur, en
télégraphie.
En modulation d'amplitude, l'amplitude est commutée
entre plusieurs valeurs discrètes, et en FSK ou PSK ce sont
respectivement la fréquence ou la phase qui sont commutées.
Selon le nombre de niveaux envisageables, on ajoutera un
chiffre devant le code : ainsi un 8xPSK correspond à la commutation
entre 8 valeurs de phase, servant à transmettre des mots de 3 bits (8
valeurs) à chaque temps de commutation
Modulations complexes
Des combinaisons plus complexes sont utilisées pour
optimiser le débit vis à vis de la bande passante. Ainsi, la
combinaison de deux modulations d'amplitude et de phase simultanées sur
une même porteuse sert à doubler le débit binaire. Les
appellations sont complexes et nombreuses combinant un chiffre du nombre
d'état envisageables et les lettres des modulations individuelles
utilisées. Par exemple le 8xQPSK transmet 3 bits simultanés par
modulation de deux porteuses en quadrature.
Des cas spécifiques sont souvent utilisés pour
certains avantages précis : ainsi le MSK,ou minimum shift keying est une
modulation numérique de fréquence d'indice de modulation
précis et de largeur spectrale minimale.
Si une sous-porteuse est modulée puis module ensuite
une porteuse, les appellations se compliquent toujours : Ainsi AFSK est une
modulation de fréquence d'une sous- porteuse. Une modulation AFSK- PM
combine la modulation de phase d'une porteuse par une sousporteuse
modulée en fréquence.
Modulations d'amplitude
Modulation d'amplitude à deux bandes latérales
La modulation d'amplitude issue directement de la
multiplication de l'onde porteuse par le signal est constituée
spectralement de la porteuse, encadrée par deux bandes latérales
reproduisant le spectre décalé du signal. C'est la modulation la
plus simple, utilisée fréquemment en radiodiffusion GO, PO et
OC
Pour augmenter l'efficacité en puissance de
l'émission, la porteuse peut être éliminée
grâce à un modulateur équilibré, c'est la DSB-SC
(suppressed carrier double sideband), modulation d'amplitude à porteuse
supprimée, peu utilisée sauf en multiplex de deux bandes
latérales indépendantes.
La DSB-SC ne permet pas de restituer la phase du signal, il
faut une porteuse résiduelle pour restituer précisément la
porteuse à la démodulation : c'est l'objectif de la DSB-RC
(reduced carrier double sideband), modulation d'amplitude à porteuse
réduite.
Modulation d'amplitude à bande latérale unique
(BLU)
La modulation à bande latérale unique (BLU ou
SSB) correspond à une modulation d'amplitude dont seule une bande
latérale, supérieure ou inférieure est conservée.
La BLU est utilisée en radiotéléphonie HF et VHF et en
modulation de multiplex hertziens.
Pour permettre la restitution de phase du signal, une porteuse
résiduelle est ajoutée en SSBRC (bande latérale unique
à porteuse réduite).
En modulation à bande latérale réduite
(VSB) une des bandes latérales est tronquée pour diminuer
l'occupation spectrale, tout en donnant la possibilité la transmission
de la composante continue du signal : c'est la modulation utilisée en
télévision hertzienne (terrestre).
Modulations angulaires (ou d'argument)
Les modulations de fréquence et de phase modifient
l'argument (ou angle) de l'onde sinusoïdale. L'onde résultante
garde une amplitude constante, permettant d'utiliser des amplificateurs non
linéaires et diminuant l'influence des perturbations additives (bruit
impulsions et interférences).
La modulation de fréquence(FM) sert à restituer
la composante continue du signal, elle est utilisée en radiodiffusion
haute fidélité (bande"FM"), en diffusion de
télévision par satellite, et en transmission analogique
d'images.
La modulation de phase(PM) est utilisée en
radiotéléphonie VHF et UHF. Une modulation de phase
précédée d'un filtrage étant équivalente
à une modulation de fréquence, c'est aussi une autre façon
de moduler en fréquence en radiotéléphonie.
3.2.6 La norme MPEG-2 appliquée au son
Le principe de la compression audio consiste à utiliser
les faiblesses de l'audition humaine pour réduire la quantité
d'information à transmettre sans pour autant détériorer la
qualité du signal audio. L'oreille humaine n'est capable de percevoir
que des sons compris entre 20 Hz et 20 KHz et pour chacune de ces
fréquences, la figure 10 ci dessous représente en A les
différents seuils d'audibilité en fonction de la
fréquence.
Si des signaux multiples sont proches en fréquence (C
et D), le signal qui a l'amplitude la plus importante aura pour effet de
remonter le seuil d'audibilité B à son voisinage et par
conséquent de rendre l'oreille insensible aux fréquences voisines
: il s'agit du phénomène de masquage fréquentiel. D'autre
part, l'oreille ne perçoit pas les sons faibles précédant
ou suivant un son de forte intensité et de même hauteur : il
s'agit du phénomène de masquage temporel.
La compression audio va donc utiliser les
propriétés acoustiques du système auditif humain
décrit par les deux phénomènes de masquage
précédents. Un grand nombre de sons sont en effet inaudibles et
considérés comme inutiles. Ils sont alors éliminés
du signal audio à transmettre, permettant ainsi de réduire le
débit sans que la qualité subjective d'écoute n'en soit
altérée.
Le codage audio va dans un premier temps diviser la bande
passante audio (20Hz - 20KHz) en 32 sous- bandes. Le modèle
psycho-acoustique permet ensuite d'éliminer les signaux de sous-bandes
non perçus par l'auditeur et de quantifier chacune des sous- bandes de
manière à ce que le bruit de quantification reste
inférieur au seuil d'audibilité.
3.2.7 Différents équipements audio
Les câbles audio
Le câble audio blindé
Ce câble possède un ou plusieurs conducteurs. Il est
caractérisé par une tresse de blindage qui entoure les
conducteurs (voir fig 11 : câble blindé).
Le câble audio sans blindage
Il s'agit d'un câble simple à deux ou plusieurs
conducteurs servant à raccorder des enceintes aux amplis ou des
alimentations électriques.
Le câble coaxial
Le câble coaxial est composé d'un câble
à deux conducteurs et utilisé pour la transmission de signaux
numériques ou analogiques à haute ou basse
fréquence.(Antenne TV, câble internet,émetteur...)(fig
:câble coaxial)
Les connecteurs
Fiches CINCH ou RCA
Il s'agit de petits connecteurs coaxiaux bipolaires avec un
contact central "actif" et une partie circulaire externe connectée au
blindage du câble. Ces fiches offrent une connexion plus fiable que le
mini-jack stéréo et sont très utilisées pour les
transferts de données analogiques ou numériques (format SPDIF).
(Figure 14 : Cordon RCA stéréo- stéréo et fiches
RCA mâles ; Cordon RCA de très bonne qualité).
Fiches jacks stéréo 3.5 mm et 6.35 mm
Les jacks existent dans deux diamètres
normalisés : 3,5 mm (mono et stéréo - fig.4) et 6,35 mm
(mono et stéréo - fig.5). Les jacks sont principalement
utilisés pour réaliser les connexions suivantes :
Prises casques avec des jacks stéréo de 3,5 mm sur
les appareils portatifs (baladeurs MD, CD, K7),
Prises casques avec des jacks stéréo de 6,35 mm sur
les appareils fixes (amplis hi-fi, téléviseurs),
Prises micros sur certains amplificateurs et cartes son,
Entrées et sorties lignes de table de mixage et autre
appareils audio.
Les brochages de ces connecteurs sont relativement simples car
ils ne font intervenir que 2 fils (mono) ou 3 fils (stéréo).
Les connexions jacks 3.5 mm sont relativement fragiles et peu
fiables. Cette fiche se débranche un peu trop facilement. On risque
alors un faux contact ou le court- circuit.
Fiches XLR
La fiche XLR est caractérisée par une conception
symétrique : 1 point chaud + 1 point froid + 1 blindage (masse). Ces
connecteurs sont universellement utilisés en audio professionnelle du
fait de la sécurité qu'ils présentent : pas de risque de
ronflette par bouclage de masse, blocage sûr de la prise, pas de risque
de courtcircuit (donc protection des amplis). Les fiches XLR sont aussi
utilisées pour le transfert de données numériques audio
(format AES/EBU).fig 15 : fiche XLR.
Fiches DIN
Les connecteurs DIN se présentent avec un embout
cylindrique à l'intérieur duquel on trouve 2 à 8 broches.
Très répandus il y a une vingtaine d'années, on ne les
rencontre pratiquement plus sur les équipements audio récents,
mais il reste encore de nombreux matériels en circulation qui en sont
équipés. On les utilise essentiellement aujourd'hui pour les
connexions MIDI. Les prises DIN les plus communes sont celles à deux
contacts pour haut-parleurs et celles à trois ou à cinq contacts
pour les liaisons audio à faible niveau. Les prises 5 pôles
à 180° étaient les plus répandues en audio. (Fig 16 :
fiche DIN)
3.3 Section3 : La transmission par faisceau
Hertzien
Un faisceau Hertzien est un système de transmission de
signaux aujourd'hui principalement numérique- mono- directionnelle ou
bi-latérale et généralement permanente, entre deux sites
géographiques fixes. Il exploite le support d'ondes
radioélectriques, par des fréquences porteuses allant de 1 GHz
à 40 GHz (gamme des micro- ondes, focalisées et
concentrées grâce à des antennes directives.
Ces émissions sont notamment sensibles aux masquages
(relief, végétation, bâtiments...), aux
précipitations, aux conditions de réfractivité de
l'atmosphère, aux perturbations électromagnétiques et
présentent une sensibilité assez forte, aux
phénomènes de réflexion (pour les signaux analogiques mais
la modulation numérique peut au moins en partie, compenser le taux
d'erreur de transmission dû à ces nuisances).
3.3.1 Schéma synoptique
Voir (figure 17 ; 18)
3.3.2 Signal transmis
Pour chaque liaison hertzienne bi-latérale, deux
fréquences distinctes sont exploitées ; elles correspondent
à chacun des sens de transmission. Les limites de distance
géographique et de "visibilité", le trajet Hertzien entre
l'émetteur principal et le récepteur final est souvent
démultiplié en plusieurs tronçons, communément
appelés "bonds", chacun reliés par des stations relais.
La ressource hertzienne est saturée en raison des
multiples applications exploitées (radiotéléphonie,
télédiffusion, transmissions militaires ou de
sécurité, etc...). Les bandes de fréquences
représentent donc une ressource rare et leur exploitation est
réglementée par certains organismes officiels nationaux et
internationaux.
transmissions ou pouvant nuire à d'autres
transmissions. La définition d'un plan de fréquences est
censée minimiser les perturbations tout en optimisant l'efficience de la
ressource spectrale exploitée.
Le signal source (vidéo, audio, données, texte,
etc...) à retransmettre est transposé en fréquence par
modulation. L'opération de modulation transforme le signal d'origine en
bande de base, par un signal modulé dit "à bande étroite",
dans une bande passante définie et conforme aux normes
exploitées.
En France, les modulations analogiques (AM et FM) sont
désormais remplacées par des normes numériques :
A 4 ou 16 états (QPSK, 4QAM, 16QAM...) pour les signaux de
type PDH A 64 ou 128 états (64 QAM, 128 QAM...) pour les signaux de type
SDH
Le doublement du nombre d'états réduit pour un
débit donné la bande passante nécessaire d'un facteur 2
(Inversement pour une bande passante donnée, il permet de doubler le
débit). En contrepartie, la moins bonne tolérance au bruit des
signaux modulés suppose une réduction de la portée
effective des liaisons.
3.3.3 Principe de l'émission et de réception
par faisceau Hertzien
Structure de l'émission/réception pour les
faisceaux Hertziens
L'organisation représentée par le schéma
ci- dessous est essentiellement celles des FH terrestre, qui sont
bidirectionnels, mais on la retrouve sous des formes proches dans les liaisons
par satellite ou avec les mobiles.
Afin de se propager correctement, les signaux doivent
être modulés sur leur fréquence porteuse. On retrouve donc,
à l'entrée de la liaison, un modulateur auquel correspond un
démodulateur à la sortie de la liaison. Dans la majorité
des cas, cette modulation se fait en fréquence intermédiaire
notée FI, ce qui simplifie la technologie des
modulateurs/démodulateurs, et leur permet de travail
indépendamment de la fréquence porteuse.
Les modulations utilisées sont les modulations de
fréquences (liaison analogiques) ou en phase (liaison numériques)
dans la plupart des applications.
Ces modulations ne sont pas sensibles aux fluctuations de la
puissance transmise, mais le sont aux fluctuations de temps de propagation. En
numérique, un transcodage est en général effectué
en bande de base. La récupération de l'horloge et la
régénération du signal sont associées à la
démodulation.
On trouve ensuite l'émetteur qui transpose le signal en
hyperfréquence et l'amplifie. Il lui correspond un récepteur qui
amplifie et égalise le signal reçu, le transpose en
fréquence intermédiaire. Emetteur et le récepteurs sont
reliés aux antennes par des guides d'ondes,et des câble RF.
Dans les stations relais, le signal peut être
amplifié en fréquence intermédiaire sans retour en bande
de base. Une transposition de fréquence permet alors de passer de la
fréquence reçue à la fréquence FI puis une autre de
la FI à la fréquence réémise. Un satellite est
organisé de la méme façon qu'un relais
intermédiaire.
Les types d'équipements
utilisés
L'antenne a un rôle très important dans les
liaisons hertziennes : elle assure l'interface entre le circuit
électrique et le milieu de propagation.
Une antenne est un dispositif réciproque : En
émission, elle reçoit un courant et une tension, elle
génère un champ électrique et un champ magnétique
puis en réception, elle reçoit un champ électrique et un
champ magnétique, elle génère une tension et un
courant.
Antenne YagiL'antenne Yagi ou
antenne Yagi-Uda (du nom de ses inventeurs, Hidetsugu Yagi et Shintaro
Uda) est une antenne se caractérisant par une forme qui
se rapproche de celle d'un râteau : c'est l'antenne la plus
utilisée par les particuliers pour recevoir la télévision
(terrestre). Cette antenne a été brevetée en 1926.
Le principe est le suivant : on associe sur un même axe
un doublet et des brins non alimentés appelés (a tort)
éléments parasites. Ces éléments vont capter le
signal émis par l'antenne alimentée et vont le
re-émettre.
L'antenne alimentée est appelée «radiateur
», les éléments parasites situés à
l'arrière sont appelés « réflecteurs », ceux
situés devant sont appelés « directeurs ».
Le champ émis par l'antenne est la somme de tous les
champs émis par tous les éléments. En jouant sur les
positions et les longueurs des éléments, on modifie les phases et
amplitudes de chacun des champs électriques re-émis de sorte que
le champ soit maximal vers l'avant et minimum vers l'arrière. On obtient
ainsi une antenne directive.
Le gain d'une antenne Yagi augmente avec le nombre
d'éléments : autour de 6 dB pour une Yagi à 2
éléments, il peut atteindre jusqu'à 18 dB pour une antenne
à plus de 20 éléments.
L'antenne Yagi est le plus souvent utilisée entre 100MHz
et 1GHz. (Figure 20 :)
Antenne parabolique
Une antenne parabolique, communément appelée
parabole par le grand public, est une antenne disposant d'un réflecteur
en forme de parabole.
Les propriétés géométriques de la
parabole permettent de concentrer tous les rayons reçus en un point
unique appelé foyer.
C'est en ce point que l'on placera une petite antenne (la source)
qui est alimentée en émission, et qui capte le signal en
réception.
Analogie : Ici encore, on pensera à la lampe torche ou au
phare de voiture : le miroir derrière l'ampoule a la forme d'une
parabole.fig 21
Souvent, sur les antennes paraboliques, en particuliers sur
celles destinées à la réception satellite, la source est
décentrée, le réflecteur est alors une portion de parabole
: on parle de « parabole offset ». La source ne masque pas les ondes
reçues, contrairement à la « vraie parabole », ce qui
permet d'obtenir un meilleur gain. Autre avantage, les paraboles offsets
sont installées quasi verticalement alors qu'elles
pointent un satellite placé très haut dans le ciel, elles
permettent donc un gain de place.
Les antennes paraboliques peuvent aussi servir d'émetteur
Les autres types d'antennes paraboliques
Un VSAT (Very Small Aperture Terminal) est un 2-station
satellite au sol qui offre ainsi une communication bidirectionnelle par
satellite à Internet pour les consommateurs et les réseaux
privés. Il est couramment utilisé pour transmettre des
données à bas débit (carte de crédit, de sondages,
ou à la radio- frequency identification) ou de données à
haut débit (accès Internet par satellite à des endroits
éloignés, VoIP ou vidéo).
Satellite opérateurs permet de configurer des
réseaux VSAT dans la topologie. Dans une topologie en étoile, le
réseau VSAT utilise un site de liaison montante au coeur de transmettre
des données à partir de chaque terminal VSAT par satellite. Une
topologie de maillage, d'autre part, diminue le besoin pour un site de liaison
montante central, car les terminaux VSAT sont autorisés à relayer
des données via satellite en agissant comme un pôle à un
autre terminal.
Ad hoc plats par satellite sont principalement utilisés
comme des antennes à réflecteurs bénéficiaire de
fréquences radio. Il est plus facile de capter des signaux sur les
antennes satellite ad hoc lorsqu'il est utilisé avec une DTH (Direct To
Home) par satellite.
Plats SRD sont utilisés dans une seule
résidence. SMATV ou satellite à antenne Plats, d'autre part, sont
partagés entre de nombreuses maisons. Il est aussi appelé
l'antenne communale de distribution de radiodiffusion (CABD).
ATS (Automatic suivi par satellite) plats sont utilisés
dans les véhicules en mouvement. Ils utilisent des gyroscopes pour
détecter les changements de position et Global Positioning System (GPS)
des capteurs. Suivi automatique des plats utilisent des données
d'identification par satellite et un système intégré
Digital Video Broadcasting (DVB) pour identifier le décodeur satellite,
il pointe.
utilisés pour recevoir des signaux de
télévision satellite à partir de satellites de service
fixe aux micro-ondes en bande C. Le système s'appuie sur des flux
transmis en clair en utilisant des standards ouverts.
La tête HF
Le traitement hautes fréquences est
réalisé au niveau du bloc d'accord communément
appelé TUNER auquel est associé le circuit des synchronisations.
En absence d'un coupleur d'antenne (optionnel) qui réalise la
séparation des signaux VHF et UHF, le tuner, présente en
entrée un filtre passe bas pour acheminer les signaux VHF et un filtre
passe-haut pour les signaux UHF. Parfois le tuner UHF peut être
séparé du tuner VHF. Dans l'un ou l'autre des cas, le signal
délivré est de moyenne fréquence alors appelé
signal FI(Fréquence Intermédiaire c'est-à- dire
située entre les hautes fréquences et les basses
fréquences). La figure 22 présente la structure interne du
tuner.
L'oscillateur local reçoit le signal d'accord
(généralement une tension continue) qui fait varier sa
fréquence fo. Associé aux différentes fréquences
reçues par l'antenne, le signal de fréquence fo, au niveau du
mélangeur subit une opération pour donner à travers un
filtre passe-bande le signal de fréquence F-fo appelé
fréquence intermédiaire. F est l'une des de multiples
fréquences d'émission correspondant à la fréquence
de la porteuse image d'une station d'émission.le tableau n°2 donne
quelques chiffres de ces fréquences d'émission.
Les sélecteurs modernes groupent dans le même
boîtier le circuit VHF et les circuits UHF ; certains incluent la FI
vision. Les composants actifs sont des transistors MOS- FET tétrodes
avec protection interne des grilles contre les surtensions, des transistors
bipolaires montés en base commune, des diodes à capacité
variable pour l'accord des circuits,une ou plusieurs diodes shottky
mélangeuses UHF et des diodes de signal en particulier pour la
commutation des bobinages.
Des lignes accordées sur le quart de la longueur d'onde
placées dans des blindages appropriés, les bobinage sont
aujourd'hui miniaturisés en VHF et constitués par des lignes
imprimées ou par des bobines de 1 à 1 et demi spire en UHF.
Emetteur
Le signal en fréquence intermédiaire est
amplifié, filtré et écrêté lorsqu'on utilise
une modulation angulaire pure, pour attaquer l'émetteur à niveau
constant. La transposition de fréquences est réalisée par
un mélangeur, dispositif non linéaire à diodes schottky,
qui à partir du signal en fréquence intermédiaire et de
l'oscillateur locale, fait apparaître par inter- modulation les
fréquences somme et différence. L'une de ces deux
fréquences, sélectionnée par filtrage, correspond à
la fréquence d'émission FE. L'oscillateur local doit fonctionner
à une fréquence hétérodyne d'émission FHE
telle que :
FE= FHE + FT ou FE = FHE - FT
Les différents canaux utilisent tous la même FT
(70 ou 140 Mhz), la valeur de la FHE permettant la transposition sur la
porteuse spécifie chaque canal compte tenu de la haute stabilité
en fréquence recherchée, les oscillateurs sont asservis par une
boucle de verrouillage de phase sur une fréquence de
référence de faible puissance, obtenue par synthèse
à partir d'un oscillateur à quartz. Après le
mélangeur, on trouve un filtre à cavité résonnante,
qui ne doit introduire aucune distorsion de phase dans la bande passante, on
amplifie ensuite le signal, sauf dans les systèmes de faible puissance
où la puissance est fournie par l'oscillateur local. L'amplificateur
d'émission utilise en général des composants à
l'état solide, sauf pour de très fortes puissances où on
utilise toujours les tubes à ondes progressives. C'est le cas des
liaisons par satellite.
Récepteurs
Après un filtrage séparant les différents
canaux, on amplifie le signal reçu par un pré amplificateur
hyperfréquence à transistor à effet de champ GaAS dont le
facteur de bruit doit être le plus faible possible : 3 à 6 dB pour
les FH terrestres.
Cette technique, permise par les progrès des
composants, est assez récente. Dans les anciens systèmes, on
attaque directement le mélangeur qui transpose et amplifie le siganl.
Le mélangeur réception, analogue à celui
de l'émission, combine la fréquence FR et la fréquence
hétérodyne de réception FHR, fournie par l'oscillateur
local de réception, pour obtenir :
FT= FR - FHR ou FT= FHR- FR
La fréquence de l'oscillateur local permet de
s'accorder sur le canal reçu. Elle est asservie par une boucle de
verrouillage de phase comparant la FI obtenue à celle d'un oscillateur
de référence (contrôle automatique de fréquence
CAF).
Après le mélangeur, on trouve le pré
amplificateur en fréquence intermédiaire PAFI qui joue le
rôle de filtre, en coupant l'autre bande latérale du
mélange, puis un amplificateur à contrôle automatique de
gain CAG dont la dont la dynamique est très élevée
(plusieurs dizaines de dB). En effet, contrairement aux transmissions sur
câble, la puissance reçue peut subir des variations fortes
à cause des conditions de propagation et, éventuellement des
désorientations des antennes. Cela est encore plus vrai dans le cas des
liaisons avec les mobiles.
Enfin, un correcteur élimine les distorsions de temps
de propagation de groupe, auxquelles les modulations sont sensibles. Dans les
systèmes utilisant une diversité d'espace, le récepteur
est doublé, et un combineur combine les deux signaux de façon
à maximiser le rapport signal sur bruit.
3.3.4 Facteurs pouvant affecter la propagation
Pour élaborer avec précision l'ingénierie
de liaisons hertziennes en vue directe, il convient de suivre la recommandation
UIT- RP.530-8, laquelle définit les paramètres de propagation les
plus significatifs.
Lorsqu'elle se propage, l'onde hertzienne subit principalement
trois types d'atténuations :
Celle correspondant à son rayonnement en espace libre,
laquelle est inévitable et toujours fixe (de l'ordre de 140 dB en
général) et parfois aggravée par la présence
d'obstacles.
Celle provenant des variations aléatoires des
conditions climatologiques : guidage et précipitations
(déperditions pouvant atteindre une trentaine de dB).
Celles engendrées par certains phénomènes
d'interférence, conséquences de la réflexion principale ou
de multi-trajets, de perturbations électromagnétiques,
brouillages, fadding... (Déperditions pouvant atteindre une trentaine de
dB).
Propagation en espace libre et
dégagement
La station émettrice rayonne. Les ondes
électromagnétiques véhiculent une énergie par
unité de surface qui décroît comme le carré de la
distance.
De plus, sur l'ensemble du trajet parcouru par l'onde, il est
impératif de veiller au dégagement de la liaison. Relief,
végétation, bâtiment interceptant le faisceau
entraîne des pertes dont il faut tenir compte.
L'essentiel de l'énergie est concentrée dans la
zone que l'on appelle << premier ellipsoïde de Fresnel ».
L'étendue de cette zone (quelques mètres à plusieurs
dizaines de mètres) varie proportionnellement avec la longueur d'onde et
la longueur de la liaison. On veille donc au dégagement de ce volume.
Réfraction atmosphérique
Ce volume toutefois n'est pas fixe. Comme on le remarque sur
le schéma suivant, il faut tenir compte pour la définition de
cette zone des conditions de l'atmosphère le long du trajet de l'onde.
En effet, les rayons ne se propagent pas en ligne droite, mais suivent
préférentiellement les zones de fort indice
électromagnétique, soit les couches de l'atmosphère les
plus denses. C'est la réfraction atmosphérique.
En fonction des paramètres climatiques, la disposition
de ces couches change. Les rayons Hertziens sont donc plus ou moins
courbés vers la terre (super réfraction), ou au contraire,
<< pointent » vers le ciel (infra réfraction). Dans ce
dernier cas, le dégagement de la liaison est rendu plus difficile.
Il est donc nécessaire de mener des études
statistiques pour quantifier la durée au cours de laquelle ces
phénomènes pourront nuire à la qualité de la
liaison, et avec quelle intensité.
On remarque que pour l'ensemble des calculs, cela revient
à donner une courbure moyenne au rayon. Une représentation
commode, utilisée dans la figure 25, est de faire comme si les rayons
voyageaient toujours en ligne droite, et de courber en conséquence le
profil des liaisons. Cela facilite notamment la description de la
géométrie des rayons réfléchis.
On introduit donc un << rayon terrestre apparent
>>, tenant compte de la déformation virtuelle de la terre
vis-à-vis des ondes propagées. Il est déduit du rayon
réel par un paramètre, appelé <<facteur K>>,
traduisant le gradient vertical de coïndice de réfraction. Sa
valeur médiane en Europe est d'environ 4/3.
Phénomènes de guidage
Certaines caractéristiques du milieu propagateur sont
donc << aléatoires >>. Pour celles-ci, on a recours à
des statistiques climatologiques (par
ex. la concentration moyenne en vapeur
d'eau). Il convient de considérer principalement deux
phénomènes :
Pendant un certain temps, les conditions atmosphériques
peuvent entraîner un guidage du faisceau, généralement en
super réfraction. Le résultat est alors similaire à un
dépointage d'antenne. La probabilité d'occurrence, sur le mois
quelconque, de ces <<évanouissements non sélectifs>>
est donnée par un paramètre statistique appelé facteur PL
(de 2% à 30% en France).
Ce phénomène de guidage est dimensionnant dans
l'ingénierie des liaisons dont la bande fréquence est
inférieure à 15GHz. Il réduira la longueur possible du
bond pour des exigences de disponibilité données.
Atténuations dues aux
hydrométéores
Pour les FH de fréquence supérieure à 8
GHz, les précipitations entraînent des pertes également
considérables, d'autant plus que le taux de précipitation (en
mm/h) et la fréquence sont élevés. De plus, la phase de
ces précipitations influence également l'atténuation du
signal. Ainsi la neige, qui a une très petite constante
diélectrique, a beaucoup moins d'influence que des gouttes de pluie de
même masse. La neige fondante, d'autre part, allie le large
diamètre des flocons et le coefficient de la pluie pour créer un
obstacle plus important que les deux séparément que l'on nomme la
bande brillante. Ainsi le passage d'une onde de 3 cm dans cette bande rencontre
de trois à cinq fois plus d'atténuation que dans la pluie sous la
bande.
L'intensité de pluie varie de 22 à 60 mm/h 0,01%
de l'année moyenne. Ce phénomène de précipitation
est donc dimensionnant dans l'ingénierie des liaisons dont la bande
fréquence est supérieure à 8 GHz. Il réduira la
longueur possible du bond pour des exigences de disponibilité
données. L'onde est également partiellement dispersée sur
la polarisation croisée (phénomène de transpolarisation).
Atténuation et transpolarisation sont plus marquées pour un
signal en polarisation H (horizontale).
Dégagement / diffraction
L'ellipsoïde de Fresnel est parfois partiellement
obstrué par un obstacle. On distingue habituellement trois types
d'obstacle :
Lame, pour des obstacles << minces >>,
Rugueux, pour une paire d'obstacles de type << lame
>>
Sphérique, pour des obstacles obstruant le faisceau sur
une distance importante.
Pour chacun, des méthodes de calcul permettent de
prévoir l'atténuation supplémentaire à prendre en
compte dans les bilans.
Dans le cas où l'obstacle obstrue sur une portion trop
importante le rayon, la liaison peut toujours être établie, mais
cette fois-ci par diffraction (méthode de calcul spécifique).
3.4 Section4 : La transmission par satellite
3.4.1 Généralité
Le satellite est un autre mode de réception de la
télévision après la réception hertzienne
terrestre.
La télévision par satellite utilise des
satellites spécifiques placés en orbite dite
«géostationnaire » (c'est-à-dire une orbite
située à 35 786 km d'altitude au- dessus de l'équateur).
Chaque satellite de télévision présente des
caractéristiques très différentes, notamment en termes de
capacités (c'est- à- dire de ressource disponible pour diffuser
des chaînes de télévision).
Les capacités de communication d'un satellite sont
fixées par le nombre de transpondeurs et leur largeur de bande,
c'est-à-dire la gamme de fréquence qu'ils peuvent traiter.
Techniquement, certains peuvent offrir jusqu'à une cinquantaine de
transpondeurs de 36MHz et présentant chacun une capacité de 38
à 50 Mbps selon les technologies de compression et de diffusion (soit
l'équivalent d'environ 10 à 20 chaînes en qualité
standard par transpondeur)
3.4.2 Principe de l'émission par satellite
3.4.3 Schéma synoptique
Voir figure 26
Équipements utilisés : principe de
fonctionnement et mise en oeuvre
L'émetteur (figure 23)
Le signal en fréquence intermédiaire est
amplifié, filtré et écrêté lorsqu'on utilise
une modulation angulaire pure, pour attaquer l'émetteur à niveau
constant. La transposition de fréquences est réalisée par
un mélangeur, dispositif non linéaire à diodes schottky,
qui à partir du signal en fréquence intermédiaire et de
l'oscillateur locale, fait apparaître par
inter-modulation les fréquences somme et
différence. L'une de ces deux fréquences
sélectionnées par filtrage, correspond à la
fréquence d'émission FE. L'oscillateur local doit fonctionner
à une fréquence hétérodyne d'émission FHE
telle que :
FE= FHE + FI ou FE = FHE - FI
Les différents canaux utilisent tous la même FI
(70 ou 140 Mhz), la valeur de la FHE permettant la transposition sur la
porteuse spécifie, chaque canal compte tenu de la haute stabilité
en fréquence recherchée, les oscillateurs sont asservis par une
boucle de verrouillage de phase sur une fréquence de
référence de faible puissance, obtenue par synthèse
à partir d'un oscillateur à quartz. Après le
mélangeur, on trouve un filtre à cavité résonnante,
qui ne doit introduire aucune distorsion de phase dans la bande passante, on
amplifie ensuite le signal, sauf dans les systèmes de faible puissance
où la puissance est fournie par l'oscillateur local. L'amplificateur
d'émission utilise en général des composants à
l'état solide, sauf pour de très fortes puissances où on
utilise toujours les tubes à ondes progressives. C'est le cas des
liaisons par satellite.
Transposeur RF/FI/RF
Le Transposeur (figure 27) est caractérisé par :
Fréquences d'entrée et de sortie programmables
Grande dynamique d'entrée
Haut niveau de sortie
Système breveté
Modulateur
Le démodulateur est aussi connu sous le nom de
terminal. Il est équipé d'un tuner VHF et UHF devant être
connecté à une antenne extérieure de type râteau ou
intérieure éventuellement amplifiée.
Ce type d'équipement de réception
numérique terrestre tend aussi à s'apparenter à
un démultiplexeur, dans la mesure où il intègre
à la fois une fonction de démodulation et une fonction de
décodage numérique. Par rapport au récepteur satellite, le
récepteur est équipé
d'un démodulateur ou tuner VHF- III/UHF. La partie
logicielle est quasi- identique exception faite du traitement des signaux
démodulés.
Câble blindé
Le câble coaxial reliant les différents
éléments véhicule des signaux de hautes fréquences.
Il doit donc avoir des spécifications lui permettant de faire circuler
des signaux de fréquences allant jusqu'à 2,15 GHz.
Le double blindage et le recouvrement total sont
impératifs (feuillard + tresse).
La caractéristique principale d'un câble coaxial
est l'affaiblissement du signal sur une longueur de 100m, exprimée en
dB/100m. Cette valeur dépend de la fréquence du signal : une
valeur correcte se situe à 32dB/100m à F=2,15GHz.
Connecteur de type F
Ce connecteur, semblable au connecteur utilisé pour le
réseau Hertzien, offre une plus grande immunité aux parasites et
une plus grande solidité mécanique : il est vissé.
3.4.4 Principe de réception par satellite
Schéma synoptique
Schéma synoptique voir figure 28
Equipements utilisés
Dans sa configuration la plus simple, une station satellite
comprend :
La parabole
La parabole est constituée de deux éléments
: le réflecteur parabolique et la tête de réception plus
communément appelée LNB pour Low Noise Blockconverter.
Tête ou LNB (Low Noize Block)
Dont l'élément principal est le Convertisseur,
monté ici directement pour :
Amplifier immédiatement les signaux grâce à
un amplificateur à bas bruit afin que les bruits créés en
aval demeurent petits comparativement aux signaux,
Limiter les pertes en ligne par abaissement de la
fréquence porteuse dans la bande intermédiaire 950-1 750 Mhz
(950- 2 000 Mhz en triple-bande) dite Bande Intermédiaire Satellite (BIS
: Bande Intermédiaire Satellite)
Il existe différents types de LNB :
Le LNB universel, qui capte toute la bande Ku (10,7-12,75 GHz) et
qui ne peut alimenter qu'un seul terminal à la fois,
Le LNB Twin, qui permet d'utiliser 2 terminaux de manière
indépendante,
Le LNB mono bloc (double tête ou DuoSat) qui permet quand
à lui de pointer 2 satellites avec la même parabole (à
condition qu'ils ne soient pas trop distants l'un de l'autre),
Le LNB quattro qui est destiné aux mini- réseaux
collectifs et qui permet de séparer les 4 bandes de
fréquences(basse verticale,basse horizontale et haute
horizontale),autrement dit,il offre en permanence les 4 polarités sur
sorties distinctes
Le réflecteur
Le réflecteur parabolique est chargé de
concentrer les ondes reçues ou émises (radar,
télévision, ISM et WiFi, radio- amateurisme, faisceaux hertziens,
ou ondes émises par les astres en radioastronomie) vers l'antenne-
source, qui se situe au foyer de la parabole. Les antennes paraboliques de
petit diamètre sont fabriquées en tôle emboutie (acier ou
aluminium). Pour les antennes de grand diamètre, les réflecteurs
sont parfois réalisés en grillage, ce qui a pour effet de
diminuer la prise au vent. Le réflecteur ne doit pas comporter des creux
ou des bosses d'une amplitude supérieure à 5% de la longueur
d'onde, qui pour mémoire, est de 2.5 cm en TV sat et 12.5 cm en 2,4
GHz.
Récepteur
Le récepteur qui a pour fonction de reconstituer le
message émis par la source à partir du signal reçu,
comprend des circuits d'amplification, de changement de fréquence, de
démodulation (pour les transmissions sur onde porteuse), de filtrage
puis d'échantillonnage et de prise de décision(figure 29). Le
changement de fréquence et le démodulateur permettent de ramener
le signal modulé en bande de base. Le signal en bande de base est
ensuite filtré puis échantillonné à des instants
caractéristiques. Finalement un circuit de décision identifie la
valeur des éléments binaires transmis à partir des
échantillons reçus.
Le choix effectué par le circuit de décision est
binaire, décision 0 ou décision 1, ce qui correspond à une
opération dite de « détection ».
Le démodulateur
Le démodulateur extrait les informations
audio/vidéo transposées dans la bande (0,95 GHz - 2,15 GHz) par
la tête de réception et les convertit en signaux vidéo et
son exploitables par un téléviseur PAL/SECAM via une prise de
type péritel ou quatre fiches RCA.
De plus, il alimente la tête de réception et le
«positionneur Motorysat« et génère les
différents signaux de commande de ces derniers à travers le
même câble coaxial que celui utilisé pour la vidéo et
le son.
Principe de fonctionnement
Principes généraux
Un ensemble de réception satellite n'est autre qu'un
récepteur super hétérodyne, à double changement de
fréquence. Toutefois, le fait que la fréquence des signaux
reçus se situe dans la bande des 10 GHz et au dessus lui confère
certaines particularités. Le synoptique de la figure 1 présente
le principe d'une chaîne de réception satellite.
Les ondes radio en provenance du satellite sont
concentrées par la parabole avant d'être reçues par une
"antenne", même si ce n'est pas le nom qu'on lui donne habituellement en
hyperfréquence. Cette antenne, contenue dans le LNB (Low Noise Block) ou
LNC (Low Noise Converter), et suivie d'un premier étage changeur de
fréquence est le petit module situé au bout de la parabole. Il
reçoit une fréquence fixe provenant d'un oscillateur local et
délivre
donc, en sortie, un signal à fréquence
intermédiaire, beaucoup plus faible que celle du signal reçu du
satellite.
Ainsi, alors que les fréquences en provenance du
satellite sont dans la gamme de 10 GHz (10,9 à 12,75 GHz pour être
précis), celles sortant du LNB ou LNC sont dans la bande 920 Mhz
à 2,150 GHz, que l'on appelle la BIS ou Bande Intermédiaire
Satellite.
Ce premier changement de fréquence permet de
véhiculer facilement les signaux du LNB, situé à
l'extérieur de l'habitation, au récepteur situé à
l'intérieur et distant bien souvent de plusieurs dizaines de
mètres, grâce à un câble coaxial, de bonne
qualité, vu les fréquences mises en jeu. Dans le cas contraire,
c'est à dire sans le changement de fréquence, il faudra
véhiculer du 10 GHz ou plus jusqu'au récepteur, ce qui ne
pourrait avoir lieu qu'avec des guides d'ondes et avec des pertes
considérables.
Dans le récepteur, ces signaux arrivent sur un nouvel
étage changeur de fréquence qui reçoit, lui un signal
provenant d'un oscillateur local à fréquence variable cette fois.
En effet, c'est en faisant varier cette fréquence que l'on va pouvoir
sélectionner la chaîne à recevoir.
Le résultat de ce second changement de fréquence
passe par un amplificateur à fréquence intermédiaire
travaillant dans la bande des 70 Mhz environ, avant d'être
démodulé pour fournir les signaux vidéo et son en bande de
base.
Deux fréquences locales (antenne
bi-bande)
Les fréquences d'émission de satellites
s'étageant de 10,9 GHz à 12,75 GHz, on conçoit bien que
l'explication précédente doit être incomplète.
En effet, l'écart entre ces deux fréquences
correspond à une bande de fréquence de 1,8 GHz, qui ne peut donc
pas rentrer dans les 1,23 GHz (2,15 GHz - 920 Mhz) que peut recevoir le
récepteur satellite. En fait, le LNB qu'on utilise peut être un
modèle mono-bande, bi-bande ou tri-bande. Dans le premier cas, il ne
contient qu'un oscillateur local et ne permet de recevoir qu'une des bandes
satellite :
La bande basse jusqu'à 11,90 GHz, avec un oscillateur
local OL1 de fréquence 9,750 GHz.
Une tête ou LNB bi-bande, contient deux oscillateurs
locaux commutables, choisis parmi les trois précédents, et une
tête tri bande, quand à elle, les trois oscillateurs. La figure 30
montre ainsi, à titre d'exemple, le synoptique simplifié d'une
tête tri bande.
On tronçonne la grande gamme 10,950 GHz - 12,75 GHz en
trois sous-gammes.
Les commutations d'oscillateurs sont effectuées
automatiquement par les récepteurs, de manière transparente pour
utilisateur, d'autant plus que la gestion par microcontrôleur de ces
appareils leur permet d'indiquer toujours la fréquence exacte
reçue.
Polarisation de la transmission
En utilisant les propriétés des ondes
électromagnétiques et plus exactement la polarisation, il est
possible de doubler la capacité de transport de la bande de
fréquence utilisée. Pour ce faire, on transmet en
parallèle une porteuse en polarisation verticale (la direction de
polarisation dépend de l'orientation du champ électrique) et une
autre porteuse en polarisation horizontale. Une porteuse dans une polarisation
donnée se trouve entre 2 porteuses de la polarisation inverse.
Pour être capable de différencier la polarisation
de fonctionnement, on utilise 2 tensions continues qui servent aussi
d'alimentation de la tête : (figure 31)
· 13V pour la polarisation verticale
· 18V pour la polarisation horizontale.
La bande C, a une gamme de fréquences comprises entre
3,7 et 4,2 GHz. La puissance d'émission, qui lui est
généralement associée, est relativement faible, en
comparaison avec la bande KU par exemple. Elle nécessite donc des
paraboles de grande taille pour sa réception et est
particulièrement développée en Afrique.
Cas d'une transmission analogique
Un signal TV véhicule une image, mais aussi du son, et
même "plusieurs sons" en réception satellite, soit parce que
l'émission est stéréophonique, soit encore parce qu'elle
est réalisée en plusieurs langues simultanément.
Ces signaux sonores sont transportés, en même
temps que le signal vidéo, grâce à une ou des sous-
porteuses.
La figure 32 montre ainsi un exemple type de signal complet
avec le signal vidéo qui s'étend de 0 à 5 Mhz, la
sous-porteuse mono à 6,5 Mhz et six sous-porteuses
stéréo.
Les fréquences visibles sur cette figure sont
indicatives et varient d'un satellite à l'autre et même d'un canal
à l'autre. Ce qui complique un peu le récepteur, qui doit
disposer, au niveau de son démodulateur, d'un étage
spécifique de démodulation du son apte à supporter toutes
les fréquences de sous- porteuses habituellement rencontrées en
réception satellite.
Le signal en bande de base est appliqué, d'une part
à un filtre passe-bas qui extrait la seule information vidéo.
Par ailleurs, il arrive sur un mélangeur qui
reçoit d'autre part un signal provenant d'un oscillateur local dont la
fréquence est commutable en fonction de la sous-porteuse
désirée. C'est cette commutation qui permet de choisir le son
qu'on désire écouter lorsqu'on programme le récepteur sur
les différents canaux à recevoir. Une nouvelle amplification de
la fréquence intermédiaire et une démodulation
appropriée permettent alors de disposer du son... ou presque.
L'étage final de notre récepteur peut donc
être schématisé comme indiqué sur la figure 33.
Cas d'une transmission numérique
La transmission d'émissions numériques utilise
les mêmes gammes de fréquences que pour l'analogique. La
modulation utilisée est une QPSK. Une porteuse va permettre de
véhiculer un flux numérique important pouvant atteindre 45 Mbaud.
Ce signal s'appelle alors un transpondeur numérique, il est capable de
contenir plusieurs chaînes de télévisions et de stations de
radio et éventuellement des services internet. La transmission utilise
un système avec des codes correcteurs d'erreurs qui permettent d'assurer
une transmission effective avec
un taux d'erreur inférieur à 10-11 Pour cela on
utilise un codeur de Viterbi qui rajoute des informations. Ce rajout
d'information est caractérisé par le coefficient de Viterbi P/N
où P est le nombre de bits utiles et N le nombre de bits transmis. De
plus avant ce traitement, on adjoint à la trame de base contenant 188
octets, 16 octets de parité qui permettent de corriger les octets
erronés de la transmission.
Afin de réduire la bande passante du transpondeur, on
utilise un filtre de Nyquist avec un Roll-Off de â=0,35 la bande
occupée est alors donnée par la relation B= R (1+â) en
bande transposée si on ne travaille pas en BLU avec R
représentant la rapidité de modulation.
Fréquence utilisée par les
satellites
Les ondes radioélectriques, ou ondes hertziennes, font
partie, comme la lumière visible, des ondes
électromagnétiques qui se propagent dans le vide à la
vitesse de 300 000 km/s (dans l'atmosphère, la différence est
négligeable). On les caractérise par leur fréquence F, qui
est celle par exemple du signal délivré par une antenne recevant
ces ondes. Un signal audio ou vidéo peut être transmis en modulant
l'amplitude ou la fréquence de l'onde porteuse propre à chaque
canal.
En télévision par satellite, on utilise
principalement des fréquences porteuses comprises entre 3 et 30 GHz, qui
sont dites « hyperfréquence » ou SHF (Super High
Frequencies).
En Europe, les programmes de télévision par
satellite sont en quasi totalité émis dans la bande de
fréquence dite Ku, qui va de 10,959 à 12,750 GHz. Elle est
divisée en trois : (fig 34 : Les bandes de fréquences les plus
utilisées en télévision par satellite)
- la bande dite B1 ou « 11 GHz » ou E.C.S. (European
Communication Satellites) comprise entre 10,950 et 11,700 GHz utilisée
de façon générale en Europe sur les ASTRA, les EUTELSAT,
les INTELSAT...;
- la bande B2 ou D.B.S., entre 11,700 et 12,500 GHz,
attribuée à l'origine aux satellites de D.B.S. de forte puissance
et qui est surtout utilisée par TDF 1 et 2, TV SAT2 et jusqu'en 1993
OLYMPUS, regroupés sur 19° W ;
Les équipements de réception peuvent être
soit simple-bande, soit double-bande.
Il importe de savoir, avant de se doter d'une installation,
quelles bandes on souhaite recevoir afin d'éviter des transformations
ultérieures.
4 chapitre3 : Etude comparative de la qualité de
réception d'un signal télévisuel par faisceau Hertzien et
par satellite
4.1 Qualité de réception d'un signal
télévisuel par Faisceau Hertzien
La qualité de réception en
télévision terrestre dépend de nombreux facteurs : niveau
reçu, échos, atténuations, interférences et type
d'écran. Les critères de niveau reçu applicables à
la télévision analogique hertzienne ne s'appliquent plus à
la télévision numérique.
Dès leur sortie de l'émetteur ou du
réémetteur, les signaux analogiques commencent à se
dégrader, alors que les signaux numériques conservent leurs
performances natives tant que le signal reste exploitable, c'est-à-dire
tant que la correction d'erreurs faite par l'adaptateur est suffisante.
Finalement, pour l'usager, la qualité d'image perçue en
télévision est celle observée au bout de la chaîne,
c'est-à-dire à l'entrée du tuner du
téléviseur ou de l'adaptateur.
4.1.1 Influence de la propagation
La diffusion des signaux de télévision
terrestres se fait principalement << à vue » (optique)
c'est-à-dire que l'antenne au point de réception doit <<
voir » les antennes d'émission du pylône. La propagation des
signaux TV est affectée, comme pour les autres applications hertziennes,
par la diffraction, l'absorption et la réflexion, qui dégradent
la réception, ou au contraire permettent des réceptions sans vue
directe. La réception dite aveugle (sans vue directe de
l'émetteur) est aussi possible si la marge est suffisante (champ d'un
émetteur de télévision assez proche), par réflexion
et diffraction sur les obstacles avoisinants. La réception en
intérieur, à travers les murs dans les pièces d'habitation
est aussi parfois possible si l'absorption est faible par la toiture et les
murs.
Enfin les possibilités de réception
dépendent aussi de l'importance du dégagement immédiat
côté émetteur : plus l'horizon visuel est bas (hauteur
apparente), plus les conditions d'émission sont favorables. Cette
situation de hauteur cumulée vraie d'obstacle affecte
particulièrement les possibilités de réception des
émetteurs frontaliers érigés sur des massifs montagneux
limitrophes. La réception (souvent erratique), en littoral,
d'émetteurs étrangers lointains (« bien en dessous du niveau
de la mer ») est connue, particulièrement en été,
mais on parle là de renforts de propagation « tropo », qui
présentent par ailleurs plus d'inconvénients que d'avantages pour
les professionnels des télécommunications (brouillages, coupures
de service, etc.).
4.1.2 Influence de la hauteur d'antenne
En général, en l'absence d'obstacle gênant,
la limite de portée donnée par l'horizon est la somme des
distances à l'horizon des émetteur et récepteur, de
hauteurs au-dessus du sol h1 et
h2, soit 112 + ) , toutes les longueurs étant
exprimées en km. Ce type de liaison
est en LOS (line of sight), c'est-à-dire que
l'émetteur « voit » le récepteur. Mais cette condition
n'est prise en compte que pour les antennes ayant un lobe principal fort
"effilé". Les antennes omnidirectionnelles ajoutent une autre notion :
L'ellipse de Fresnel. L'ellipse de Fresnel décrit une zone
géométrique où tout obstacle crée une perte de
transmission.
Par exemple, en reprenant les données ci- dessus on
voit donc que pour un parcours de 125 km, la hauteur de la flèche de
l'horizon est de l'ordre de 315 m. Dans cet exemple chacune des antennes doit
être de ~ 315 m pour être à vue. Par contre, pour toucher un
récepteur au ras du sol (h2 = 0) l'émetteur doit être
situé à une altitude quadruple, soit 1 260 m.
4.1.3 Evaluation du niveau réel reçu
Dans une distribution domestique (pavillon) sans
électronique active, c'est à la sortie du dipôle qu'est
jugée la qualité de réception initiale de l'image avec
l'antenne retenue (adaptée à la ou aux fréquences, VHF,
UHF bande IV ou V ou groupe de canaux ou encore mono canal) et
réglée. Tout au long du parcours, dit descente d'antenne, le
signal va plus ou moins s'affaiblir, voire se dégrader par échos,
généralement, en fonction de la longueur du câble coaxial
et de sa qualité, (1 à 4 dB/10 m) ainsi que des
caractéristiques de l'installation (distribution par répartiteur
à x directions, dérivateur, coupleur, découpleur, fiches,
boîte d'arrivée, etc.) et cela en l'absence de toute forme
d'amplification.
La fréquence joue un rôle primordial dans la
perte du câble coaxial : plus la longueur d'onde est courte, plus
l'atténuation sera marquée. En clair, l'atténuation dans
le câble est plus faible sur le canal 2 (Bande I VHF) que sur le canal 69
(Bande V UHF).
Ainsi dans une installation standard habituelle, on peut
perdre 1 voire parfois 2 points de qualité entre le haut et le bas de la
descente continue d'antenne et donc avoir une image si, en tête du
système, elle est déjà à la limite.
L'utilisation d'un amplificateur directement sur l'antenne
permet de compenser les pertes d'installation, sans améliorer la
qualité de réception initiale.
Cas du numérique
Contrairement à la télévision analogique
dont la qualité se dégrade progressivement selon le niveau
reçu, la télévision numérique présente un
seuil brusque entre un fonctionnement correct sans améliorations
notables si le niveau augmente, et une perte de fonctionnement totale. Entre
ces deux situations, on notera diverses dégradations.
La notation universelle de la qualité d'image
délivrée est donc délicate car il existe de nombreux
compromis particuliers et subjectifs s'articulant autour de la relation
débit/compression/résolution-définition. On peut cependant
dire que plus la résolution n'est haute, plus le débit ne doit
être important. On peut aussi très bien suivre certaines
catégories d'images (météo, télé- achat,
etc.), à faible résolution/définition avec un faible
débit.
En revanche, un grand spectacle avec une allocation
limitée risque de pénaliser la qualité visuelle de
l'oeuvre. En résumé, haute résolution et bas débit
sont incompatibles.
On estime que le seuil est atteint à partir d'un niveau
(indicatif) de signal < 35 dBuV et ~ 30 dBuV (cas de l'adaptateur classique
avec un tuner sensible) dans les meilleures conditions spectrales.
4.1.4 Calcul du bilan de liaison
Les caractéristiques des équipements
d'extrémité à prendre en compte pour le calcul du bilan
énergétique sont :
Puissance d'émission : C'est la puissance du signal que
l'équipement Hertzien peut délivrer. Elle est couramment comprise
entre 20 et 30dBm.
Seuils de réception : Définis par rapport
à un taux d'erreur binaire donné (TEB = 10-3 ou 10- 6), ils
traduisent la capacité pour le récepteur à traiter le
signal affaibli après propagation (vis-à-vis du bruit thermique).
Dépendant de la bande de fréquence, du débit et du type de
modulation, ils sont généralement compris entre -70 et -95dBm
Pertes de branchement (guide d'onde, connectique...) : Pour
les équipements ne présentant pas d'antennes
intégrées, il est nécessaire de relier par un câble
coaxial ou un guide d'onde l'émetteur/récepteur à
l'antenne. Ces déports induisent des pertes linéiques de 1
à plusieurs dB, auxquels s'ajoutent les pertes dues aux connecteurs et
autres éléments de branchements.
Gain de l'antenne : Les antennes, principalement paraboliques,
apportent un gain de puissance (de l'ordre de 25 à 45dB) d'autant plus
grand que leur diamètre est important. La directivité du faisceau
augmente avec la bande de fréquence et les diamètres de
l'antenne.
L'obtention du bilan de liaison repose sur le constat simple :
la station distante doit recevoir un signal tel qu'elle puisse le retranscrire
avec un taux d'erreur acceptable, au regard des exigences de qualité de
la liaison. Le bilan de liaison, sommation de la puissance émise et de
tous les gains et les pertes rencontrés jusqu'au récepteur, doit
donc être tel que le niveau de signal reçu soit supérieur
au seuil de réception.(figure 35)
Cependant, si les caractéristiques
d'émission/réception du FH jusqu'à l'antenne peuvent
être connues avec précision, il est en revanche impossible de
connaître à tout instant les caractéristiques du milieu
traversé par les ondes.
Les critères de performance d'une liaison
définissent les pourcentages de temps alloués au cours desquels
le signal doit être reçu avec une qualité et une
disponibilité suffisantes. Etant donné les conditions fluctuantes
de propagation qui peuvent dégrader voire interrompre occasionnellement
la liaison, on définit en réception les marges de fonctionnement
permettant de remplir ces critères.
La marge au seuil : Pour compenser la majorité des
pertes occasionnelles de puissance (évanouissements non
sélectifs) que subit le signal, la réception se fait avec une
marge appelée marge uniforme ou marge au seuil. C'est la puissance que
l'on pourra perdre par dégradation des conditions de propagation sans
perdre pour autant la qualité de la liaison.
La marge sélective : Comme on l'a vu, le signal ne
subit pas qu'un affaiblissement au cours de la propagation. Il subit
également des distorsions. Ceci complique encore la tâche de
réception. Pour traduire la capacité d'un équipement
à traduire correctement un signal entaché de distorsion, on
introduit une marge dite sélective, qui découle de la
caractéristique de signature du récepteur.
La présence d'un perturbateur (par exemple une autre
liaison émettant sur une fréquence trop proche) peut
également amener une dégradation du seuil effectif du
récepteur, et réduit par conséquent ces marges.
Des dispositifs permettent d'améliorer la
disponibilité et la qualité des liaisons, aussi bien
vis-à-vis des aléas de propagation que de la fiabilité des
équipements. Il est par exemple possible de doubler la liaison mais il
existe des moyens moins lourds et moins coûteux.
Il est possible d'opter pour une configuration
d'équipement dite de « veille active » (Hot- stand-by), afin
de pallier les éventuelles défaillances de matériels. On
peut également ajouter une "diversité" : il s'agit d'un
deuxième canal distinct à la liaison.
En réception, les deux récepteurs
reçoivent. L'équipement choisit automatiquement la voie par
laquelle le signal est le meilleur. En cas de panne, l'un des deux chemins
reste toujours disponible, et permet le dépannage sans interruption de
la liaison.
En introduisant une diversité on peut tirer parti des
phénomènes d'interférence évoqués plus
tôt.
Diversité d'espace : Un des principaux problèmes
déjà mentionné concerne la présence d'un rayon
réfléchi en plus du rayon direct qui entraîne la formation
d'interférences dans le plan vertical des antennes de réception.
La puissance mesurable présente donc des pics de sur- champ et des creux
de sous-champ suivant un axe vertical. L'idée est de placer une
deuxième antenne de réception distante de la première
d'une demi-frange d'interférence, ou d'un multiple impair de celles-ci,
de manière à ce que les champs principaux et de diversité
soient corrélés en opposition. Le champ combiné permet
ainsi de s'affranchir très largement des instabilités du champ
dues aux réflexions ou aux trajets multiples.
Champs reçus sur chaque antenne
séparément suivant les fluctuations atmosphériques (K). Le
champ combiné (maximum des deux) est lissé.
Diversité de fréquence : l'idée est
semblable à celle de diversité d'espace. Il s'agit
également de combiner deux champs dont les déphasages sont
complémentaires. On exploite cette foisci les différences de
propriétés de propagation des ondes de fréquences
voisines. On émet ainsi de façon redondante sur un
deuxième couple de fréquences, préférentiellement
sur une polarisation croisée.
Diversité mixtes et hybrides : il est possible
également de proposer des configurations mêlant les deux types de
diversité précédents. On peut ainsi émettre
à deux fréquences différentes sur les deux antennes de
diversité d'espace (on parle alors de diversité quadruple). Il
est également possible de placer une seule antenne croisée d'un
côté, et de profiter de la diversité d'espace en
réception de façon dissymétrique (diversité
triple).
Selon les liaisons envisagées, ces techniques
permettent de maintenir une puissance reçue stable à quelques dB
alors qu'en leur absence, les évanouissements de champ pourraient
atteindre jusqu'à - 40 dB.
Les gains obtenus par ces méthodes se mesurent en termes
de disponibilité accrue, bien que les marges uniforme et
sélective restent identiques.
Elles ne présentent de véritable
intérêt que pour les situations où les réflexions
sont prédominantes (liaison à fort survol d'étendues
très réfléchissantes : eau, plaines désertiques) et
la probabilité d'occurrence de trajets multiples élevée.
La diversité de fréquence présente l'avantage de ne
nécessiter qu'une seule antenne. Les efforts sur les structures
portantes sont donc moindres ; leur taille peut également être
moindre. En revanche, une fois données les hauteurs d'antenne,
l'écart optimal en fréquence est fixe. Cette exigence n'est pas
toujours compatible avec les plans de fréquence imposés par
ailleurs. Elle présente également un rendement spectral faible
La diversité d'espace nécessite deux antennes (y
a-t-il la place sur le pylône correspondant à l'espacement voulu
?) mais leur taille est souvent moindre. Par ailleurs, la méthode
présente l'avantage d'une plus grande souplesse, et de performances
généralement supérieures. Elle est de plus économe
en fréquences, ressource ô combien rare.
L'emploi d'un faisceau Hertzien comporte les
avantages/inconvénients suivants :
Coût par km inférieur à la liaison par
satellite Capacité bien plus faible qu'un câble optique.
Convient particulièrement aux régions à
faible densité de population et dans les régions montagneuses.
Les faisceaux hertziens se propagent dans la troposphère,
couche atmosphérique fortement perturbée par les conditions
météorologiques (humidité, pluie, neige, nuages...,)
La propagation des ondes EM aux fréquences
utilisées pour les faisceaux hertziens est donc fortement
dépendante du climat et aussi de la topographie
4.2 Qualité de réception d'un signal
télévisuel par satellite
4.2.1 Calcul des bilans de liaison par satellite
Dans cette partie nous allons aborder le calcul du bilan de
liaison lors d'une communication entre deux stations au sol et un satellite.
Nous appelons « bilan de liaison » l'équation
permettant de calculer le rapport signal utile sur bruit en sortie du
récepteur en fonction de tous les paramètres qui influent sur la
puissance de l'onde émise. Toute liaison satellite se décompose
en deux parties : la liaison montante c'est à dire le transfert du
signal depuis la station émettrice terrienne vers le satellite, et la
liaison descendante c'est à dire le transfert du signal du satellite
jusqu'à la station réceptrice terrienne.
Nous avons donc deux bilans de liaisons distincts. Pour chacun
des deux nous retrouvons le fameux paramètre G/T défini dans
l'article précédent. Notons également que dans le domaine
spatial nous parlons beaucoup de PIRE ou Puissance Isotrope Rayonnée
Equivalente qui est le produit de la puissance fournie à l'entrée
de l'antenne d'émission par son gain. Comme les puissances et les
antennes utilisées sont très diverses d'une station à une
autre, la PIRE fournit un paramètre commun permettant une vraie
comparaison directe et objective entre stations différentes de la
même manière que le G/T.
Nous avons donc introduit les deux paramètres
fondamentaux d'une station d'émission - réception satellite : le
G/T pour la réception et la PIRE pour l'émission. Le satellite
est caractérisé de la même façon. (Figure 36)
Bilan de liaison pour la voie montante
Soit (C/N)m le rapport signal sur bruit au niveau du
satellite.
PIREsol = PIRE de la station terrienne émettrice =
Puissance fournie à l'antenne Pe* Gain de l'antenne Ge
(G/T)sat = facteur de mérite du satellite
Lm = paramètre dépendant de la longueur d'onde l du
signal transmis et de la distance Dm entre la station sol émettrice et
le satellite est égale à
k = constante de Boltzmann = 1.38 10-23 W/Hz/K
B = bande passante équivalente de bruit soit en bonne
approximation la bande passante des filtres pour le type de modulation
utilisée.
Bilan de liaison pour la voie descendante
Soit (C/N)d le rapport signal sur bruit au niveau de la station
de réception sol
Psat peut se déterminer avec (C/N)m calculé
précédemment et le plancher de bruit Pbruit du transpondeur du
satellite dans B. Dans ce cas : Psat=(C/N)m + Pbruit
(G/T)sol = facteur de mérite de la station sol
entre le satellite et la station réceptrice est
égale à
k = constante de Boltzmann = 1.38 10-23 W/Hz/K
B = bande passante équivalente de bruit soit en bonne
approximation la bande passante des filtres pour le type de modulation
utilisée.
Ce bilan de liaison ne prend pas en compte le bruit
superposé au signal lors de la liaison Terre/Satellite. Nous faisons
comme si la liaison montante n'apportait pas de bruit. Il faut donc voir ce
bilan de liaison comme indépendant du premier.
Exprimé en dB nous avons
L'équipement est peu onéreux et ce mode
possède une grande capacité de couverture, avec beaucoup de
chaînes disponibles, notamment étrangères. La concurrence
est forte et bénéficie au consommateur. Le satellite s'est
imposé comme la source numéro 1 en France de
télévision grand spectacle.
Il faut nécessairement une parabole qui
génère une pollution visuelle des paysages et qui souvent
nécessite des réglages de positionnement. Il n'y a pas de service
annexe disponible comme l'internet ou le téléphone. L'abonnement
n'est pas facile d'accès et parfois compliqué.
En particulier, une antenne de réception pour les
télécommunications par satellite doit avoir des lobes secondaires
très faibles afin de ne pas capter le rayonnement de la terre
(sensiblement équivalente à celle d'un corps noir à
300°K). La difficulté d'obtenir des premiers lobes secondaires
faibles implique de ne pas faire de liaison avec des satellites trop bas sur
l'horizon. On utilise en général un angle
d'élévation supérieur à 5°.
5 CONCLUSION
La qualité audiovisuelle est significativement
améliorée : alors qu'en analogique la transmission introduit
toujours de légères dégradations (neige,
dédoublement, etc.), la qualité du signal numérique
reçu ne dépend pas des conditions de transmission.
Les technologies numériques introduisent
également une notion nouvelle, le multiplex. Traditionnellement en
analogique, une fréquence est utilisée pour un programme. Dans le
monde numérique, ce n'est plus le cas et plusieurs services
numériques peuvent se partager une même fréquence : par
exemple, plusieurs programmes de télévision, les données
pour un guide de programmes et un service de diffusion de pages Internet. La
combinaison des flux audio numériques, des flux vidéo
numériques et des données pour leur permettre de partager une
fréquence est appelée multiplexage, et le flux (la suite de 0 et
de 1) issu de cette opération est appelé multiplex. Entre 4 et 10
programmes peuvent être diffusés là où un seul
était diffusé en analogique : il y a un accroissement très
net du nombre de programmes diffusés.
Le signal numérique sera transmis, tout comme
l'analogique, par des émetteurs placés dans toute la France, qui
propagent autour d'eux des ondes radio. L'onde elle- même ne transmet pas
d'information (elle passe ou ne passe pas) mais en modulant son amplitude et sa
fréquence, on lui fait transporter l'information numérique faite
de 0 et de 1. Comme toute onde radio, elle peut être perturbée par
des échos ou des brouillages, et le téléspectateur devra
orienter correctement son antenne. Mais le signal numérique sera
nettement moins vulnérable aux brouillages que le SECAM
Mis à part la diffusion analogique, la
télévision utilise aujourd'hui plusieurs vecteurs de
communication qui se veulent avant tout complémentaires : la
réception par satellite, la réception par Faisceau Hertzien, le
réseau câblé et enfin plus récemment celui du «
haut débit ». Chaque mode de diffusion sera détaillé,
en particulier celui du satellite, puis ensuite comparé dans un tableau
récapitulatif.
disparaître d'ici quelques années, à la
condition de donner l'accès à la télévision par
satellite à 100% de la population.
Remis dans le contexte actuel, la télévision par
faisceau Hertzien présente le plus de désavantages tant au niveau
de la qualité de diffusion que de la quantité de programmes.
Au moyen d'une parabole d'un coût très modique,
tout bâtiment collectif ou individuel peut recevoir les émissions
satellitaires, dont une partie est gratuite. Il est le système de
diffusion prépondérant en France de la télévision
numérique avec 20% des foyers recevant la télévision.
En revanche, dans les zones urbaines, il est parfois interdit
par des contraintes administratives visant à protéger le paysage.
Le satellite dispose d'une capacité importante et permet de recevoir des
bouquets de plusieurs centaines de chaînes Françaises et
étrangères. Il reste le royaume des thématiques et propose
des programmes très ciblés.
La télévision par faisceau Hertzien concurrence
les autres supports de diffusion, et cherche toujours à
l'amélioration dans leur contenu et dans leurs zones de diffusion. Les
quatre modes de diffusion ne sont pas accessibles partout, mais la
pluralité des accès permettra d'offrir à (presque) tous la
possibilité de recevoir les émissions en numérique. Le
câble par exemple est absent des zones à faible densité de
population. Quant au satellite, il ne peut être reçu lorsqu'un
obstacle important obstrue la trajectoire du satellite (montagne, immeuble,
etc...).
La télévision par satellite s'adresse à
terme plutôt au public traditionnel de la télévision
analogique gratuite, que l'interactivité laisse de marbre. De plus, elle
devrait principalement s'adresser au public des zones de faibles
densités relativement éloignées des centraux
téléphoniques et donc inaccessible par l'ADSL.
On notera aussi que la diffusion télévision
terrestre permet une portabilité, souplesse indéniable, qui n'est
disponible nulle part ailleurs.
L'encodage utilisé des flux numériques aujourd'hui
est le MPEG-2 pour tous les supports.
Avec l'arrivée du MPEG-4 en septembre, cela va sans doute
creuser les écarts entre les fournisseurs et risque de déclencher
une avancée technologique sur le marché.
Le marché naturel de la télévision par FH
restera probablement celui de la télévision en clair gratuite
grand public, celui du satellite les grands bouquets diversifiés payants
à thèmes, et celui de l'ADSL et du câble performants dans
les zones urbaines en offrant des chaînes thématiques.
Les premiers atouts majeurs de la télévision
numérique terrestre sont : - Sa gratuité (si on ne compte pas le
décodeur),
- Son mode de diffusion exploitant l'antenne râteau
existante, - Son taux de couverture à terme de 85% de la population.
6 RESUME
Le thème « transmission d'un signal
audio-vidéo fréquence par faisceau Hertzien et par satellite
» est un thème qui appelle à un développement qui
s'appuie à la fois sur la genèse et l'actualité relative
à la télévision.
Un signal vidéo traverse plusieurs étapes avant
d'arriver à sa destination finale. Cela passe par la production, le
transport et la diffusion de ce signal. Il faut noter ici que nous avons les
signaux vidéo analogique et numérique. Le signal vidéo
numérique peut être soit monochrome ou soit composite. Il existe
plusieurs standards de télévision en couleur.Les signaux
analogiques sont numérisés selon des normes données.En
télévision numérique, l'on utilise plusieurs normes de
codage.Ce sont : MPEG-1, MPEG- 2, MPEG-4 et également la norme
Eurocrypt.
Le signal audio, en ce qui le concerne, connaît aussi
des étapes.La production et le traitement du signal audio sont soumis
à des modes de modulation.Il existe deux système de modulation
que sont le multiplexage et le démultiplexage.Soulignons aussi que
différents types de modulation sont utilisés à savoir :
les modulations analogiques, les modulations analogiques multiples, les
modulations numériques, les modulations élémentaires, les
modulations complexes et les modulations d'amplitude.
Il existe une gamme très variée
d'équipements audio à savoir les cables audio(le cable audio
blindé, le câble audio sans blindage, le câble coaxial) et
les connecteurs (Fiches CINCH ou RCA, fiches jacks stéréo 3.5 mm
et 6.35 mm, fiches XLR, et fiches DIN).
La transmission par faisceau Hertzien se fait par le biais du
faisceau Hertzien qui est un système de transmission de signaux
particulièrement analogique, numérique- monodirectionnelle ou bi-
latérale et généralement permanente, entre deux sites
géographiques fixes. Ces émissions sont notamment sensibles aux
masquages, aux précipitations, aux conditions de
réfractivité de l'atmosphère, aux perturbations
électromagnétiques et présentent une sensibilité
assez forte, aux phénomènes de réflexion. Plusieurs
équipements sont utilisés lors de l'émission et de
réception par faisceau Hertzien.Il s'agit de l'antenne Yagi, de
l'antenne parabolique, de la tête HF, de l'émetteur, et des
récepteurs.La propagation de
l'onde hertzienne est souvent atténuée pour
plusieurs raisons : propagation en espace libre et dégagement,
réfraction atmosphérique, phénomènes de guidage,
atténuations dues aux hydrométéores, dégagement /
diffraction.
La transmission par satellite se fait par l'utilisation du
satellite qui est un autre mode de réception de la
télévision après la réception hertzienne terrestre
.Comme équipements utilisés pour cette liaison on peut citer :
l'émetteur, le transposeur RF/FI/RF, le modulateur, le cable
blindé, le connecteur de type F etc....
La réception par satellite se fait à travers une
station satellite qui comprend : la parabole, la tête ou LNB (universel,
Twin, mono bloc, ou quattro), le réflecteur, le récepteur, le
démodulateur.
La polarisation de la transmission diffère selon que
l'on se trouve en présence d'une transmission analogique ou en
présence d'une transmission numérique.
Les satellites utilisent plusieurs fréquences.Ces
dernières varient d'une région à une autre.
La qualité de réception d'un signal
télévisuel par Faisceau Hertzien dépend de l'influence de
la propagation, de l'influence de la hauteur d'antenne, de l'évaluation
du niveau réel reçu et du calcul du bilan de liaison.
La qualité de réception d'un signal
télévisuel par satellite quant à elle, est sujette au
calcul du bilan de liaison pour la voie montante et celui du bilan de liaison
pour la voie descendante.
7 SUMMARY
The topic «transmission of an audio-video signal
frequency by Radio- relay system and satellite» is a topic, which calls
with a development, which is based at the same time on the genesis and the
relative topicality on television. A video signal crosses several stages before
arriving at its final destination. That passes by the production, the transport
and the diffusion of this signal. It should be noted here that we have the
video signals analogical and numerical. The signal digital video can be either
monochromic or composite. There exist several standards of television color.
The analogical signals are digitized according to standards given. Out of
digital television, one uses several standards of coding. It is: MPEG1, MPEG 2,
MPEG-4 and also the Eurocrypt standard. The audio signal, in what relates to
it, knows also stages. The production and the treatment of the audio signal are
subjected to modes of modulation. There exist two systems of modulation that
are the multiplexing and the demultiplexing. Also, let us underline that
various types of modulation are used namely: analogical modulations, multiple
analogical modulations, numerical modulations, elementary modulations, complex
modulations and the amplitude modulations. There exists a very varied range of
audio equipment to knowing the audio cables (the armor-plated audio cable, the
audio cable without shielding,the coaxial cable) and the connectors (Cards
CINCH or RCA, cards stereo jacks 3.5 mm and 6.35 mm, cards XLR, and cards DIN).
The transmission by Radio-relay system is done by the means of the Radio-relay
system which is a system of transmission of signals particularly analogical,
numerical mono-directional or side and generally permanent between two fixed
geographical sites. These emissions are in particular sensitive to maskings,
precipitations, the conditions of atmospheric refractivity, to the
electromagnetic disturbances and have a rather strong sensitivity, with the
phenomena of reflexion.Several equipments are used at the time of emission and
of reception per Hertzien. We have the Yagi aerial, the parabolic aerial, the
head HF, the transmitter, and the receivers. The propagation of the Hertzian
wave is often attenuated for several reasons: propagation in free space and
release, atmospheric refraction, phenomena of guidance, attenuations because of
the hydrometeors, release/diffraction. The transmission by satellite is done by
the use of the satellite, which is another mode of reception of television
after the terrestrial hertzian
reception. As equipment used for this connection one can
quote: the transmitter, transposor RF/FI/RF, the modulator, the shielded cable,
the connector of the type F etc... The reception by satellite is done through a
satellite station, which includes /understands: the parabola, the head or LNB
(universal, Twin, mono block, or Quattro), reflectors, the receiver, the
demodulator. The polarization of the transmission differs according to whether
one is in the presence of an analog transmission or a digital transmission. The
satellites use several frequencies. These last vary from an area to another.
The quality of reception of a televisual signal by Radio-relay System depends
on the influence of the propagation, of the influence height of antenna,
evaluation of the received real level and the calculation of the assessment of
connection. The quality of reception of a televisual signal by satellite as for
it is prone to the calculation of the assessment of connection for the up line
and that of the assessment of connection for the down line.
8 LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Les formats d'entrée
Tableau 3 : Caractéristique de transposition
Bande
|
Nombre de
canaux
|
Canal
|
Fréquence vidéo (Mhz)
|
Fréquence son(Mhz)
|
VHF I
47 à 68 Mhz
|
3 canaux
|
2
|
55,75
|
49,25
|
3
|
60,50
|
54,00
|
4
|
63,75
|
57,25
|
|
VHF
174 à 223 MHz
|
6 canaux
|
5
|
176,00
|
182,50
|
6
|
184,00
|
190,50
|
7
|
192,00
|
198,50
|
8
|
200,00
|
206,50
|
9
|
208,00
|
214,50
|
10
|
216,00
|
222,50
|
|
UHF IV ET V 470 à 862 MHz
|
48 canaux 21 à 69
|
21
|
471, 25
|
|
22
|
479,25
|
|
~
|
~
|
|
35
|
583, 25
|
|
36
|
591,25
|
|
37
|
599,25
|
|
~
|
~
|
|
67
|
839,25
|
|
68
|
847,25
|
|
69
|
855,25
|
|
Les canaux 21 à 69 décalés de 8 Mhz l'un de
l'autre couvrent la bande de 470 à 862 Mhz
|
Tableau n°2 : Répartion des canaux et des
fréquences
9 LISTE DES FIGURES
Figure n°1 : organigramme de la direction
générale
89
Figure n°2 : organigramme de la direction technique
ER
CENTRE
Figure 6 : Détaille d'une ligne vidéo monochrome
Figure 8 : mire de barres couleur
Figure 9 : structure d'une séquence vidéo MPEG-1
Figure 10 : Seuil d'audibilité(A) et masquage
fréquentiel (D masqué par B)
Figure11 : câble blindé
Figure 12 : câble sans blindage
Figure 13 : câble coaxial
Figure 14 : Cordon RCA stéréo-stéréo
et fiches RCA mâles ; Cordon RCA de très bonne qualité
Figure 15 : fiche XLR
Figure 16: fiche DIN
Figure 17 : schéma synoptique d'émission
Figure 18 : schéma synoptique de réception
Figure 19 : Structure de l'émission/réception pour
les faisceaux Hertziens
Figure 20 : Antenne Yagi
Figure 21 : Antenne parabolique
Figure 24 : Propagation en espace libre et dégagement
Figure 25 : Réfraction atmosphérique
Figure 26 : synoptique d'émission par satellite
Figure 27 : Transposeur RF/FI/RF
Figure 28 : Principe de réception par satellite
Figure 29 : Principe de récepteur pour transmission sur
onde porteuse
Figure 30 : Synoptique simplifié d'une tête tri
bande
Figure 32 : Répartition des signaux au sein d'un canal
satellite
Figure 33 : L'étage final de récepteur
103
Figure 34 : les bandes de fréquences les plus
utilisées en télévision par satellite
Figure 35 : Seuils de réception
Figure 36 : Synoptique d'une liaison via satellite
10 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
DCT : Discrete Cosine Transform
MAQ : Modulation d'Amplitude en Quadrature
ORTB : Office de Radiodiffusion et Télévision du
BENIN TV : Télévision
HAAC : Haute Autorité de l'Audio visuel et de la
Communication
MDPRCTIC : Ministère Délégué
auprès du Président de la République Chargé de la
Communication et des Technologies de l'Information et de la communication
TGBT : Tableau Général Basse Tension
SBEE : Société Béninoise d'Energie
Electrique VSAT: Very Small Aperture Terminal
NTSC: National Television System Committee PAL : Phase
Alternation line
SECAM : Séquentiel Couleur à Mémoire
VHF : Abréviation de l'anglais Very High Frequencies,
utilisée pour désigner la bande de fréquences comprises
entre 30 et 300 Mhz. En Europe, elles concernent les bandes I et III, pour la
télévision, et II, pour la FM.
UHF : Abréviation de l'anglais Ultra High Frequencies,
utilisée pour désigner la bande de fréquences pour la
télévision comprises entre 300 et 3000 Mhz.
CVS : Concurrent Versions System HF : Haute Fréquence
BLU : bande latérale unique
BLR : Boucle Locale Radio
NICAM: Near Instantaneous Companded Audio Multiplex
FI: Fréquence Intermédiaire
MPEG: Moving Picture Experts Group
GOP: Group of pictures SIF : Source Input Format
CCETT : Centre Commun d'Etude de Télédiffusion et
des Télécommunications
ENOB: Effective Number Of Bits APT: Automatic Picture Transfer
FSK : frequency-shift keying est un mode de modulation de fréquence
numérique
DSB-SC: Suppressed carrier double sideband
BLU : bande latérale unique FM : modulation de
fréquence PM : modulation de phase
PDH : hiérarchie numérique plésiochrone
SDH : hiérarchie numérique synchrone ou SDH est un
ensemble de protocoles pour la
transmission de données numériques à haut
débit.
QPSK : Abréviation de l'expression anglaise Quadrature
Phase Shift Keying. Modulation de
phase à quatre états, utilisée pour les
transmissions par satellite en numérique.
DTH: Direct To Home
ATS: Automatic suivi par satellite DVB: Digital Video
Broadcasting TVRO: Television Receive Only FHE: fréquence
hétérodyne d'émission
FE : fréquence d'émission
FHR : fréquence hétérodyne de
réception DVB-T: Digital Video Broadcasting - Terrestrial LNB: Low Noize
Block
LNC: Low Noise Converter
SHF: Super High Frequencies
E.C.S. : European Communication Satellites TEB : taux d'erreur
binaire
ADSL : L'Asymmetric Digital Subscriber Line (ADSL) est une
technique de communication qui permet d'utiliser une ligne
téléphonique ou une ligne RNIS pour transmettre et recevoir des
données
YUV : Format d'échantillonnage des couleurs ayant une
composante de luminance et deux composantes de chrominance.
YCbCr : Format d'échantillonnage des couleurs ayant une
composante de luminance et deux composantes de chrominance.
11 AUTOBIOGRAPHIE DE L'ETUDIANT 1
AUTOBIOGRAPHIE DE Ghislain AKPAKI
Mis au monde, le 30 Septembre 1985 à 13:40 dans un
centre de santé de Cotonou, d'un père Nagot et d'une mère
Mina, un bébé qui vient changer leur vie. Mais la
différence de leur culture n'a pas empêché leur amour, et
c'était moi le premier fruit de cet amour.
Ma pauvre mère avait tant souffert lors de ma
naissance, mais Dieu, soit loué l'accouchement s'était bien
déroulé.
Deux jours après ma naissance, mes parents se mirent
d'accord pour me nommer Ghislain. - Du charme, de la classe, de
l'élégance, tel apparaît Ghislain, qui est un homme
raffiné, soucieux de plaire et d'être aimé. Le sentiment,
la beauté, l'harmonie sont des valeurs qu'il recherche
confusément tant est important son besoin d'équilibre.
Mon père, issue d'une famille pauvre, avait vécu
avec sa famille paternelle tout au long de sa vie.
Enfance heureuse bien vite passée ; je deviens un
garçon qui ne pensais qu'à l'école mais mon entrée
à l'école m'a le plus perturbée : nouveau
règlement, nouvelle atmosphère, nouvel environnement, bref tout
était étrange pour moi j'étais depuis mon arrivée
aimé par tout le monde ou du moins c'est ce que je croyais. Je me
souviens bien de mon premier jour à l'école, c'était un
lundi; fier d'être parmi mes frères, ceux que je voyais entre
temps prendre le chemin de l'école, j'entrai ce jour en classe et je
m'assis seul et je vis tout le monde me dévisager d'un air
étrange comme si j'étais un extra-terrestre, ce qui était
normal.
Mais cela ne dura que très peu. Bientôt, je
découvris l'alphabet, les mots, les phrases et je m'investis à
fond pour éviter les coups de la maîtresse certes mais surtout
pour ne pas être la risée de mes camarades. Peu à peu je me
fis des ami(e)s et m'intégra tout à fait dans cette nouvelle
vie...
du Département de la Donga au Bénin.
Après mon secondaire au lycée Mathieu BOUKE, où j'ai
obtenu mes diplômes d'études collégiales. J'ai ensuite
complété, un an d'étude universitaire en science
Economique et de Gestion au campus de Parakou.
Durant la période de mes études
collégiales, j'ai dü me débrouiller afin de ne pas
décevoir les parents qui pour moi étaient loin. En 2007 je fis le
cap sur Abomey Calavi où je m'inscris en première année
des télécommunications à la HAUTE ECOLE DE COMMERCE ET
MANAGEMENT(HECM), à la fin de l'année, j'ai eu la chance de faire
un mois de stage à l'Office des Radios Diffusion et
Télévision du Bénin(ORTB), en transmission. Après,
j'ai aussi passé un mois de stage en Réseau d'accès
à BENIN TELECOM SA.
Bref, je dois dire que j'ai acquis beaucoup
d'expérience concrète dans mes deux formations. J'aimerais
combiner mes deux formations pour faire une carrière en gestion des
télécommunications. Par exemple, conseiller en
télécommunications.
Par ailleurs, l'éducation compte beaucoup pour moi.
J'aime apprendre surtout tout ce qui concerne les
télécommunications. Découvrir de nouvelles choses,
comprendre le monde dans lequel nous vivons.
De nature, je suis une personne curieuse. J'aime observer. En
fait, je me sens plus à l'aise en apprenant avec les ami(e)s. J'aime
voyager, me faire de nouveaux amis, jouer au football, lire des magazines qui
paient de tout.
Je gère très bien mon temps, à savoir mes
temps études et mes temps de distraction. Je n'aime pas être en
retard raison pour la quelle je n'aime pas attendre trop après les
autres. La ponctualité fait partie de mes grandes qualités. Je
suis quelqu'un de déterminé aussi. Peu importe les
problèmes et les difficultés rencontrées, quand je
commence un projet, je tiens à le terminer. Je suis quelqu'un de
minutieux. C'est peut- être une qualité ; mais en même temps
une faiblesse que je tiens à améliorer aussi parce que dès
fois, je perds trop de temps en voulant trop bien faire.
Le faite de vivre loin des parents m'a permis de comprendre
les réalités de la vie, il est parfois normal de vivre loin
d'eux, ce qui permet de se dire qu'on est grand en cherchant à assurer
une partie de sa vie.
Ce qui m'a toujours paru le plus dangereux, c'est de ne pas
avoir une vie normale. Peut être que pour vous aussi c'est le cas, je
n'en sais rien, mais pour moi, ceci est une affaire qui a toujours eu la plus
grande emprise sur mes réflexions les plus profondes. Mon père
est mort très jeune, et j'ai toujours cru que moi aussi j'allais
m'éteindre aussi jeune que lui.
Je n'ai jamais pleuré mon père étant
enfant, je n'ai jamais pleuré ma différence, ni
considéré mon statut d'orphelin comme un handicap, non ! J'ai
vécu mes années d'enfance, avec un esprit pragmatique, un peu
trop précoce pour un bambin, sensé jouir de ses pensées
immaculées et réver d'un lendemain où il serait
médecin, avocat et plein d'autres personnages dont tout gosse pourrait
vous chanter les louanges.
12 AUTOBIOGRAPHIE DE L'ETUDIANT 2
AUTOBIOGRAPHIE DE GNINDOU- TEH- SOUKA Marius Trésor
Dans les années antérieures, mon père qui
répond par le nom de Monsieur GNINDOU TEH SOUKA Cyriaque était
étudiant à l'Université de Bangui capitale de la
République Centrafricaine.
Il fit la connaissance de ma mère nommée
Mademoiselle GBELE YAZAPA Yolande Eudoxie qui était à
l'époque élève en classe de 2nde.Elle a été
la deuxième épouse de mon père.
De cette union, j'ai vu le jour le 04 Novembre 1987 à
l'Institut Pasteur, l'un des centres hospitaliers de BANGUI.Mon père me
donna comme prénoms Marius Trésor.
Le prénom Trésor avait une grande signification
pour mon père. En effet, il n'avait eu que des filles avec sa
première épouse.Il avait souhaité avoir un garçon
et dès que ma mère me mit au monde, il me donna le prénom
Trésor signe de sa richesse, de son bonheur et autres.
Quand j'avais atteint l'âge de six ans, mon père
m'inscrit dans une école catholique (Notre Dame des Chartres de
Bangui)
Je faisais toujours parti des meilleurs élèves de
ma classe jusqu'en classe de 6ème.
En l'an 2001, toute ma famille et moi avions effectué un
voyage involontaire au Congo Brazzaville pour des raisons personnelles.
On était rentré au pays à la fin de
l'année 2003.Je faisais la classe de 3ème.Pour ma
mère, je devais à tout prix décrocher mon
BEPC puisque je suis son premier garçon et que je m'étais
donné à fond pour réussir mon Brevet de Collège.
Son voeu fut exaucé et je décrochai mon BEPC.Je m'étais
inscrit au Lycée Scientique Barthelemy Boganda de Bangui en classe de
2nde C car mon école ne disposait pas de second cycle.
Une année plus tard, j'ai choisi de m'inscrire dans la
série D, parce que j'aimais bien la biologie et que j'avais comme option
de devenir plus tard Médecin Pédiatre afin de soigner des petits
enfants qui souffrent de plusieurs maux.
En 2007, je décrochais le Baccalauréat
Série D avec mention passable parce que je n'avais pas bien
travaillé en mathématiques et physiques .L'obtention de ce
diplôme m'ouvrit les portes de l'Université.Mes parents
étaient très fiers de moi parce que j'étais le premier
enfant de mon père à décrocher le BAC.
J'avais changé mon réve de médecin juste
après mon BAC, je voulais alors devenir Officier de Police de la
gendarmerie mais mon père s'y opposa.
Il m'avait inscrit en 1ère année à la
Faculté de Médecine de Bangui mais je lui opposai un refus
catégorique malgré toute la stratégie qu'il utilisait pour
me convaincre.
Finalement, j'ai proposé à mon père
d'aller à Cotonou en République du Bénin afin de
m'inscrire dans une école de technologie.Il donna son accord et je pus
effectuer en fin 2007, le voyage sur cotonou.Je m'étais alors inscrit en
1ère année de Télécommunications à
l'Institut CERCO de Cotonou sis à Sikecodji très reconnu à
Bangui compte tenu de sa notoriété.
13 ANNEXES
Annexe 5:http://www.maisondunumerique.com/ Annexe 6 :
http://www.paraboles-antennes.com/ Annexe 7 :
http://www.radioamateur.ca
Annexe 8 : La télévision en couleur PAL et SECAM
(tome 1, Principes de fonctionnement, 2è édition)
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