2.3.3. Méthodes de vérifications des murs
de soutènement
2.3.3.1. Stabilité au glissement
Cette vérification consiste à s'assurer qu'il n'y a
pas de risque de déplacement horizontal de l'ensemble.
On note : N : la somme des efforts verticaux
PH : la résultante de poussée projetée
horizontalement U : la résultante des sous-pressions
éventuelles
Bu : la résultante de butée éventuelle
C et 'D : les caractéristiques mécaniques du sol de
fondation B : la largeur de la fondation
F : le coefficient de sécurité
Il faut vérifier que : cas où la butée est
négligée
(sinon on prendra F = 2).
2.3.3.2. Stabilité au
renversement
es
entulle
?
? 1,5
Cette vérification consiste à s'assurer qu'il
n'y a pas de risque de basculement de l'ensemble. Le centre de rotation est le
point 0 indiqué sur la figure 9 cidessus. On doit alors vérifier
l'inégalité suivante :
Cette vérification n'a de sens que sur un sol dur du
type rocher, car pour les sols meubles, le basculement conduit à une
plastification, donc à un déplacement du centre de rotation.
2.3.3.3. Stabilité au
poinçonnement
3 ? ? ?
max min
? ? ?
Cette vérification consiste à s'assurer que les
contraintes transmises au sol sont admissibles. Pour cela on doit dans un
premier temps ramener tous les efforts appliqués au centre de la semelle
(face inférieure) :
Figure 12 : Réaction du sol aux
sollicitations des contraintes
Où (contrainte admissible du sol) est
déterminé par un essai
pressiométrique ou par les essais en laboratoire.
Cas particulier :
Figure 12 (bis) : Réaction du sol
aux sollicitations des contraintes (cas particulier)
L ?
2 N
2.3.4. Application à notre mur-poids
Dans cette étude, nous avons choisi de travailler dans des
conditions usuelles avec des données telles que définies sur le
schéma ci-dessous.
NB : On effectuera tous les calculs pour un mètre
linéaire de mur.
Calcul du coefficient de poussée et poussée du sol
:
On situera dans le cas général où l'on
considère que le mur se déplace suffisamment de l'ordre du
millième de la hauteur du mur (ici 3.00 metres).
? ?
Le massif de terre dans se cas entre en plasticité et l'on
pourra admettre qu'il se developpe un état actif de Rankine. On a donc
:
Vérification au glissement :
La stabilité au glissement n'est pas
vérifiée. Le poids du mur est donc insuffisant.
Nous allons donc rechercher la section de mur poids
nécessaire pour respecter cette condition. On calcul alors l'effort
normal (N) équivalent :
Soit une section minimale (S min) nécessaire : = 3,
?
25
H On en déduit une largeur moyenne de mur (B
moy) :
On décide donc de modifier le mur poids en mettant la
largeur en tête de 1 mètre et en pied de 1,8 mètre.
On a donc :
+La stabilité au glissement est donc
vérifiée.
Vérification au renversement :
4 La condition est donc vérifiée.
Vérification au poinçonnement :
Généralement, pour les mur-poids que nous avons
choisis, la vérification au poinçonnement n'est pas
indiquée dans la mesure où les 2 conditions
précédentes sont vérifiées.
En définitive, on a pour un mètre linéaire
de mur-poids, les caractéristiques techniques suivantes :
W1
|
W2
|
PH1
|
PH2
|
F
|
b
|
B
|
H
|
75 KN
|
30 KN
|
30 KN
|
10 KN
|
2.52
|
1.00 m
|
1.80 m
|
3.00 m
|
|