4.4 Paramètres de croissance pour C.
maculatus
L'observation du tableau 9 montre que la capacité de
reproduction et le rythme d'augmentation de C. maculatus ne sont pas
les mêmes suivants les zones agro écologiques.
Le taux net de reproduction (Ro) et le taux d'accroissement
des individus (rm) sont beaucoup plus importants à Maradi
(respectivement 70,2 et 0,12). Ces deux paramètres sont plus faibles
à Ayerou (respectivement 38 et 0,10). Ces importants taux
observés pour la souche de Maradi ont pour conséquence un rythme
de reproduction rapide avec un temps de doublement de la population de
5,77j.
Par contre, le temps de génération (Tg) est plus
élevé à Gaya (37,47) est plus faible à
(Tchintabaraden) (34,05).
Tableau 9: Taux net de reproduction (Ro) Taux
intrinsèques d'accroissement des individus (rm), temps de doublement
des populations (DT) et temps de génération (Tg)
|
Ro (Jours)
|
rm
|
DT (Jours)
|
Tg (Jours)
|
Maradi
|
70,2
|
0,12
|
5,77
|
35,43
|
Gaya
|
42,4
|
0,10
|
6,93
|
37,47
|
Ayerou
|
38
|
0,10
|
6,93
|
36,37
|
Tchinta
|
42,3
|
0,11
|
6,30
|
34,05
|
N.B : Dans une même colonne, les moyennes suivies
par la même lettre ne sont pas significativement différentes au
seuil de 5% (Test de Newman et Keuls)
tI
C- -1.
Jéc
re de la souc
4.5 Evolution de l'activité reproductrice de C.
maculatus
4.5.1 Evolution de l'activité de pontes
L'examen des résultats montre que l'activité de
ponte commence dès le premier jour dans les quatre situations
expérimentales (Figure 1, 2, 3 et 4). Ces résultats laissent
ressortir que quelque soit la localité considérée,
l'essentiel des oeufs est pondu dans les quatre premiers jours de vie de la
femelle.
L'analyse de la figure montre que l'activité de ponte
est liée à l'âge de la femelle. Ainsi, dans les
localités de Maradi, Gaya et Ayerou, l'activité de ponte,
maximale dès premier jour (J1) de ponte diminue progressivement pour
devenir négligeable à la fin de la vie de la femelle. La
même tendance est observée pour Tchintabaraden, mais avec un pic
observé au 2e jour de ponte (J2).
4.5.2 Evolution des émergences des adultes
Les figures 5, 6, 7, 8 montrent l'évolution des
émergences journalières en fonction du sexe et de l'origine
géographique des souches de C. maculatus. L'examen de ces
résultats montre que les adultes n'émergent pas au méme
rythme dans les quatre situations.
C'est ainsi qu'on constate à Gaya (figure 5)
l'émergence qui atteint son pic dès le premier jour aussi bien
pour les mâles que pour les femelles,diminue progressivement pour devenir
presque nulle vers le huitième jour (J8). Durant presque toute la
durée d'émergence à Gaya, l'émergence
journalière des femelles est plus importante que celle des mâles.
Ce qui n'est pas le cas pour les autres situations où ce sont les
mâles qui dominent pour les deux (J2) à six premiers (J6) jours
selon les localités.
L'émergence atteint son pic à J4 pour les
femelles et à J5 pour les mâles à Ayerou (figure 6) puis
elle diminue progressivement pour s'annuler vers J10. On constate toujours au
niveau de la figure 6 que ce sont les mâles qui commencent à
émerger pendant les deux premiers jours de l'émergence.
A Maradi (figure7) l'examen montre que l'émergence des
males augmente progressivement pour atteindre son maximum à J4 et
jusqu'au cinquième jour les mâles sont plus important alors que
pour les femelles, l'émergence atteint son maximum à J6 et dans
les deux cas elle diminue progressivement pour devenir presque nulle vers
J12.
L'émergence à Ayerou évolue (figure 8) a
peu près de la même manière qu'à Gaya sauf que dans
ce cas, ce sont les mâles qui dominent pendant presque toute la
durée des émergences. L'émergence à Ayerou qui
commence dès le premier jour augmente progressivement pour atteindre son
pic à partir du J2 aussi bien pour les mâles que pour les
femelles. Puis elle diminue pour s'annuler vers J10.
Il faut noter que, dans les quatre situations, l'émergence
est beaucoup plus étalée dans le temps à Maradi (J12) et
elle est moins étalée à Gaya (J8) .
8
E.
3
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