INTRODUCTION
Année 2010, la récession financière et
économique marque encore les esprits. Le chômage et la
difficulté de réinsertion professionnelle de bon nombre de
demandeurs d'emploi sont encore trop présents. Le Pôle emploi,
né de la fusion de l'Agence Nationale pour l'Emploi et de l'Assedic
(Association pour l'Emploi dans l'Industrie et le Commerce) le 19
Décembre 2008, est engorgé de demandes à tel point qu'il
décide en 2009 de faire appel à des entreprises du secteur
privé, afin que ces dernières lui viennent en renfort sur la
gestion des sans emplois.
Ainsi, depuis le mois de Juillet 2009, le CAGIP (Collectif
pour l'Animation de Groupe et l'Initiative Pédagogique) est
habilité, sur l'ensemble de la région lorraine, à
réaliser des prestations « Trajectoire » en tant que
mandataire d'un groupement d'une vingtaine d'organismes de formation.
« Trajectoire Emploi » est une prestation de parcours
d'accompagnement. L'objectif de cette dernière est de placer durablement
dans l'emploi les demandeurs d'emploi.
Outre les actions déployées par le Pôle
Emploi et ses partenaires, le chômage persiste. Un
phénomène préoccupant mais pourtant opportun pour les
sociétés de marketing opérationnel, en constante
quête de ressources. Les entreprises du secteur observent la crise comme
un levier propice à une optimisation de leur pôle recrutement. Le
nombre de demandeurs d'emploi s'étant accru ces dernières
années, tout prête à penser que les probabilités de
recruter davantage de profils compétents ont augmenté en
conséquence.
En plus de représenter de réels tremplins pour
les salariés, les professions du marketing opérationnel
contentent d'autres agents économiques tels que les consommateurs ou
encore les marques désireuses, dans un contexte économique
difficile, de trouver des moyens plus pertinents de susciter
l'intérêt de leur public.
Mais comment fonctionne ce concept ? Comment est
encadrée la profession ? Et quels sont les acteurs permettant
à ce métier de perdurer ? Tant de questions que nous pouvons
soulever aux prémices de notre analyse.
C'est autour de ce questionnement que nous allons fonder notre
étude ultérieure. Ainsi dans une première partie, nous
allons présenter le contexte économique actuel et le secteur
d'activité nous intéressant dans le cas présent.
Dans une seconde partie, nous proposerons un descriptif de la
société Circular France, leader sur le marché de
l'animation commerciale terrain avant de nous adonner en troisième
partie à une analyse plus approfondie de cette dernière.
Pour finir, et dans le but d'apporter à notre
thèse tout son sens, nous nous questionnerons sur un des métiers
clé de la profession : le métier de Chef des Ventes
Régional. Nous pourrons ainsi répondre à la
problématique suivante :
«Comment contribuer à l'optimisation des
compétences des Chefs des Ventes Régionaux de l'entreprise de
marketing opérationnel Circular France, leader sur son marché,
tout en développant le vivier de collaborateurs de l'agence
messine ?"
PREMIERE PARTIE : Analyse
Générale
I. Présentation du contexte
économique actuel
1. Une conjoncture actuelle
préoccupante, une Europe en crise
A) L'Union
Européenne, préambule
L'Union européenne (UE) est l'association volontaire
d'États européens, dans les domaines économiques et
politiques, afin d'assurer le maintien de la paix en Europe et de favoriser le
progrès économique et social. Depuis le 1er janvier 2007, l'UE
compte 27 membres. Aux 25 États déjà membres (Allemagne,
Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Danemark, Irlande, Royaume-Uni,
Grèce, Espagne, Portugal, Autriche, Finlande, Suède, Chypre,
Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République
tchèque, Slovaquie, Slovénie) sont venus s'ajouter la Bulgarie et
la Roumanie. La Turquie, la Croatie et la Macédoine (ancienne
République Yougoslave de Macédoine) ont le statut de candidat
à l'Union.
L'UE a été créée par le
traité sur l'Union européenne (TUE) signé à
Maastricht le 7 février 1992 et entré en vigueur le 1er novembre
1993. Elle est l'aboutissement du processus commencé en 1951 avec la
création de la Communauté européenne du charbon et de
l'acier (CECA).
Jusqu'au traité de Lisbonne, signé le 13
décembre 2007 et entré en vigueur le 1er décembre 2009,
l'UE rassemblait trois ensembles appelés
« piliers » :
· le pilier communautaire constitué de trois
communautés : la CECA, la Communauté européenne
(ex-CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique
ou « Euratom » ;
· le 2e pilier concerne la politique
étrangère et de sécurité commune (PESC) ;
· le 3e pilier constitué par la coopération
policière et judiciaire en matière pénale.
Le traité de Lisbonne a supprimé cette structure
en « piliers » en substituant l'UE à la
Communauté européenne. Les termes
« communauté » et
« communautaire » disparaissent donc et le traité
instituant la Communauté européenne, qui la régissait, est
rebaptisé traité sur le fonctionnement de l'Union
européenne (TFUE). Avec le TUE, ce sont les deux traités
distincts et complémentaires qui régissent l'UE. Mais,
malgré cette simplification, plusieurs domaines d'intervention de
l'Union restent soumis à des procédures décisionnelles
spécifiques (ex : la PESC requiert l'accord unanime des
États).
L'UE est une organisation unique. Ce n'est ni une
fédération, ni une confédération d'États, ni
une organisation internationale. Elle est néanmoins dotée de la
personnalité juridique par le traité de Lisbonne (art. 47 TUE),
ce qui lui permet de conclure des traités ou d'adhérer à
des conventions. Enfin, l'UE possède des institutions fortes auxquelles
les États membres ont transféré une partie de leurs
compétences.
B) Une Europe en
récession
La crise économique de 2008-2010 est une
récession
dans laquelle sont entrés la plupart des pays industrialisés du
monde suite au
krach de
l'automne 2008, seconde phase de la
crise
financière de 2007-2010. Les États-Unis ont été
les premiers à entrer en récession, en décembre 2007,
suivis par plusieurs pays européens au cours de l'année 2008,
ainsi que la
zone euro dans son
ensemble. La France n'entre comptablement en récession qu'en 2009. Cette
crise économique mondiale est considérée comme la pire
depuis la
Grande
Dépression.
Cette crise est marquée par une forte hausse des prix
du pétrole et des produits agricoles. La montée exorbitante des
prix des
actifs et
celle associée de la demande sont considérées comme la
conséquence d'une période de
crédit facile, de
régulations et de supervisions inadéquates ou
d'inégalités croissantes.
Avec la baisse des actions et des prix de l'immobilier, de
grandes banques américaines et européennes ont perdu beaucoup
d'argent. En dépit des aides massives accordées par les
États pour pallier aux menaces de faillite et de
crise bancaire
systémique, il en a résulté une récession
mondiale qui a conduit à un ralentissement du commerce international,
à une hausse du chômage et à une baisse des prix des
produits de base.
En 2009, les pays ont en général opté
pour des
politiques de
relance. Début 2010, si la plupart semblent sortir de la
récession, le
FMI reste prudent. Le
chômage persiste, d'importants déséquilibres dans les
balances des transactions courantes demeurent, et des risques
d'éclatement de nouvelles bulles financières sont à
craindre.
2. Entre crise économique et
décadence du marché du travail en France, une relation de cause
à effet indéniable
En économie, le marché du travail
représente le lieu théorique matérialisé par la
rencontre de l'offre et de la demande de travail.
Lors du 21 Avril 2009, Le Monde publie : « La
crise sera longue et dure ». Ces propos, percutants, sont
estimés par l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques
(OFCE), convaincu que le recul de la population active sera « le
principal amortisseur du chômage » mais que les pertes
d'emplois seront, en 2009, de l'ordre de 800 000 postes. Le chômage
connaîtra alors « la plus forte progression observée au
cours des vingt-cinq dernières années » atteignant 9,1%
en 2009 et 10 ,2% en 2010.
En effet, avec 256 100 destructions de postes, l'emploi
salarié en France a connu en 2009 une baisse record, selon un bilan
publié par le Pôle emploi. En 2009, la plus forte récession
depuis soixante ans a ainsi fait reculer l'emploi salarié de 1,5 % au
total, un recul proche de celui subi en 1976, après le premier choc
pétrolier, et qui correspondait alors à 214 000 destructions de
postes.
Pour la première fois depuis 1976, cette baisse du
nombre de salariés des secteurs concurrentiels s'est accompagnée
d'un recul du nombre d'entreprises affiliées à
l'Assurance-Chômage. La baisse de l'emploi en 2009 a ramené
à 16 287 700 le nombre de salariés des secteurs concurrentiels
à la fin de l'année, répartis dans 1 602 990
établissements affiliés. Une seule région, la Corse, a
été créatrice d'emplois en 2009 avec un solde net positif
de 1 050 emplois. A l'opposé, les régions les plus
touchées ont été la Picardie, la Haute-Normandie et la
Lorraine. L'Ile-de-France, principale région en termes d'emploi, avec un
peu plus d'un quart des salariés du secteur privé, a
enregistré une baisse de 1,4 %.
3. Un contexte de crise qui engorge les
services du Pôle Emploi
24 mars 2010, les chiffres du chômage tombent concernant
ce début d'année. Le monde titre alors : «
10
% : Le taux de chômage en France continue de croître
». Avec pas moins de 3.82 millions de demandeurs d'emploi en France
métropolitaine, la situation devient des plus préoccupantes. Et
même si les discours des politiques se veulent rassurants et plein de
promesses, les chiffres, eux, sont bien là.
Pourtant depuis 2008 l'Etat donne l'impression d'avoir pris
conscience de la gravité de la situation et met en place des mesures en
vue de son amélioration. Ainsi le 19 Décembre 2008, le «Pole
Emploi» est crée. Établissement public à
caractère administratif (EPA), il est l'organisme en charge de l'emploi
en France, issu de la fusion entre l'ANPE et les Assedic.
Légère remontée du nombre de demandeurs
d'emploi de catégorie A au mois d'août (+0,6%). Les données
sur les demandeurs d'emploi sont présentées selon divers
regroupements statistiques (catégories A, B, C, D, E). La plupart des
demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi sont tenus de faire des
actes positifs de recherche d'emploi : certains sont sans emploi
(catégorie A), d'autres exercent une activité réduite
courte, d'au plus 78 heures au cours du mois (catégorie B), ou une
activité réduite longue, de plus de 78 heures au cours du mois
(catégorie C). Par ailleurs, certaines personnes inscrites à
Pôle emploi ne sont pas tenues de faire des actes positifs de recherche
d'emploi : elles sont soit sans emploi et non immédiatement
disponibles (catégorie D), soit pourvues d'un emploi (catégorie
E).
Sur un an la Lorraine affiche une progression de +30,9% contre
+25,8% pour la France métropolitaine. L'évolution est plus
importante pour l'ensemble des catégories (A, B, C) avec une hausse de 1
%. Pour ces trois catégories de demandeurs d'emploi.
La Lorraine est au deuxième rang des régions
pour la progression annuelle (+27,9% sur un an, soit 7points de plus que la
moyenne nationale). Mais reste la quatrième région la plus
touchée par le chômage avec un taux de plus de 10%. De plus, elle
reste particulièrement sensible à la dégradation de
l'emploi chez les jeunes, notamment chez les jeunes hommes avec une progression
annuelle de 55,8 % contre 43,3 % pour la France.
A la fin du second trimestre 2009, neuf zones d'emploi sur
dix-sept affichent un taux de chômage supérieur à 10 % (9,1
% pour la moyenne France métropolitaine). La progression annuelle la
plus forte se situe dans le Bassin Houiller avec + 3,5 points et un taux de
chômage de 12,4 %.
Ainsi on découvre que parmi les causes de rupture des
contrats de travail, les licenciements économiques restent à un
niveau élevé avec une progression annuelle de 81 % et 8 331
licenciements économiques pour les huit premiers mois de l'année
2009.
Les dossiers de surendettement, quant à eux, continuent
de progresser avec 4 546 dossiers déposés pour les neuf premiers
mois de 2009, c'est une progression de 23 % par rapport à la même
période de 2008.
Jusqu'alors créateur d'emploi, le secteur marchand perd
25 400 emplois de juin 2008 à juin 2009 (-4,5% contre -3,1% pour la
France métropolitaine). A noter que c'est le secteur des services qui
perd le plus d'emplois (-7,1%) en raison des pertes importantes dans le secteur
de l'intérim.
Illustration du « rebond technique » que
connaît l'industrie, le taux d'utilisation des capacités de
production progresse de six points en septembre, mais avec un taux de 70 %, il
reste encore très en deçà des chiffres d'avant la crise
(85 %). Les offres d'emploi, elles, restent inférieures de 20% par
rapport au mois d'août 2008.
A ce jour et au regard de la situation, de nombreuses
personnes demeurent sans emploi. Afin de ne pas rester inactives trop
longtemps, certaines d'entre elles optent pour des emplois précaires,
des missions intérimaires. Un levier cependant est à ne pas
occulter et permet à certains demandeurs d'emploi de rester
actifs : les métiers du marketing opérationnel.
Ces métiers, qui ne sont pas une fin en soi, peuvent en
outre apparaître comme des tremplins pour l'avenir professionnel de
certains et, puisqu'en continuelle quête de salariés, permettre
à de nombreuses personnes de se réconcilier avec le marché
du travail.
II. Le marketing
opérationnel, vers la conquête des chalands
1. Définition
Le marketing opérationnel est la concrétisation
sur le terrain des décisions d'orientation prises au niveau du marketing
stratégique. C'est une politique à court terme qui doit
être constamment adaptée à la situation du marché.
Le marketing opérationnel est le stade intermédiaire entre
l'action de terrain qui doit s'adapter en permanence et, la stratégie
marketing qui concerne les orientations générales. Le marketing
opérationnel, par souci de simplification, est segmenté en quatre
domaines appelés marketing mix : cette segmentation arbitraire a
pour objectif de simplifier la prise de décision au niveau marketing.
Chaque segment du marketing mix n'est pas défini de manière
stricte et peut donc à priori couvrir tous les domaines concernant le
marketing.
Ces 4P qu'on appelle marketing mix (plan de marchéage
du marketing opérationnel) ont été introduits en 1960 par
Jérôme McCarty. Il s'agit du produit (product), du prix (price),
de la distribution (place) et de la communication (promotion).
2. Un levier salutaire au profit des
annonceurs
A la différence des autres techniques de promotion, le
marketing opérationnel s'opère via des actions de communication
hors-média. En marketing, on désigne traditionnellement par
médias les moyens de communication suivants : l'
affichage,
le
cinéma,
la presse, la radio, la télévision et, maintenant
Internet.
Les actions de communication qui utilisent l'un ou plusieurs de ces
médias sont alors désignées sous l'expression
« communication média », par opposition aux actions
de communication « hors-média » représentant
l'ensemble des moyens de communication autres que ceux qui utilisent les six
grands médias publicitaires.
Les principaux modes de communication hors-médias sont
la promotion des ventes, le marketing direct, les relations publiques, le
sponsoring et le mécénat, la communication
événementielle, les foires et les salons.
Par définition, un annonceur est une entreprise ou une
organisation investissant dans la publicité et, par extension, dans
toute forme de communication (promotion, marketing direct, relations
publiques...). Les annonceurs sont les clients des agences et des supports
publicitaires.
Le marketing opérationnel permet à l'annonceur
de cibler le public de son choix et de créer une certaine
proximité avec ses clients et prospects. Le comportement du consommateur
peut être ainsi plus aisément analysé et les techniques
d'approche, de communication et, de vente adaptées en fonction de
l'évolution de ce dernier.
3. Le bon compromis pour les
consommateurs
Par définition, un consommateur est une
personne physique
ou morale qui utilise à titre personnel un
bien ou un
service.
Tout au long de son existence, le consommateur éprouve
des besoins qu'il va chercher à satisfaire. La notion de besoin recouvre
l'ensemble de tout ce qui est nécessaire à un être, que
cette nécessité soit consciente ou non, à la
différence du désir qui exprime la fixation contingente (non
nécessaire) de la conscience sur un objet.
Le décalage entre l'état souhaité et
l'état ressenti est la source de motivation. Les motivations peuvent
être de nature hédoniste (profiter de la vie), oblative (faire du
bien) ou auto-expressive (se faire valoir).
La pyramide des besoins schématise une théorie
élaborée à partir des
observations
réalisées dans les années
1940 par le
psychologue
Abraham Maslow sur la
motivation. L'article
où Maslow expose sa théorie de la motivation, A Theory of Human
Motivation, est paru en
1943.
Il ne représente pas cette hiérarchie sous la
forme d'une pyramide, mais cette représentation s'est imposée
dans le domaine de la
psychologie du travail,
pour sa commodité. Maslow parle, quant à lui, de
hiérarchie,
et il en a une vision dynamique.
La
pyramide (cf. annexe
1) est constituée de cinq niveaux principaux. Nous devrions
rechercher d'abord, selon Maslow, à satisfaire chaque
besoin d'un niveau
donné avant de penser aux besoins situés au niveau
immédiatement supérieur de la pyramide.
Le
comportement des
consommateurs fait l'objet de constantes études. Selon les segments de
population, mais aussi dans le
temps, tant qualitativement
(types de produits et services préférés,
fidélité ou non aux marques, etc.), que quantitativement (ce qui
influe la conjoncture économique).
La
consommation est
liée d'une certaine façon aux revenus, mais pas seulement, la
propension
à consommer évolue en sens inverse de la propension à
épargner et dans le même sens que la propension à
emprunter.
Plus que l'état actuel de ses
revenus, c'est l'anticipation
de ses revenus futurs qui rend le consommateur frileux ou exubérant.
L'anticipation des évolutions de
prix joue également. Une
tendance actuelle est le "consommateur malin" cherchant en permanence "la bonne
affaire". D'où le
développement de l'économie "
low cost" (magasins
discount, produits de pays à bas coûts, lignes aériennes
utilisant des aéroports secondaires). Les attentes des consommateurs
évoluent vite. Avec la sensibilisation grandissante aux problèmes
environnementaux, les entreprises doivent désormais prendre en compte un
nouveau type de consommateur : le
consom'acteur ou
consommateur responsable. En effet, leur approche du
développement
durable s'approfondissant, les consommateurs sont de plus en plus nombreux
à mettre en cohérence leurs actes d'achats avec leurs valeurs, en
prêtant une plus grande attention aux caractéristiques sociales,
environnementales et éthiques des produits qu'ils achètent.
Cependant, la satisfaction des besoins du consommateur via
l'acte d'achat n'est à nos jours plus l'unique condition sine qua non de
son entrée en point de vente. En effet, comme nous l'avons vu
préalablement, l'individu est en perpétuelle quête
d'assouvissement de ses besoins des plus essentiels au plus superflus.
Outre la crise, les ménages continuent à
s'octroyer des moments de distraction, et la simple fréquentation d'un
point de vente leur permet de recevoir des stimuli nécessaires à
la satisfaction de leurs besoins secondaires.
Le marketing opérationnel et les techniques de
promotion en découlant entrent en parfaite concordance avec les
exigences de ce nouveau consommateur de plus en plus soucieux du prix des
produits qu'il consomme. Ces techniques joignent l'utile à
l'agréable puisque se matérialisant par la création d'un
événement dans un espace donné.
4. Un panel d'activités au service
du commanditaire
A) L'animation, un
médium à part entière
De façon générale, l'animation
commerciale est une action promotionnelle orchestrée par un animateur ou
une animatrice dépendant d'une marque ou d'une enseigne. Elle est
souvent présentée de manière ludique (tenue,
déguisement, théâtralisation attractive,...) et met en
avant une gamme de produits rattachés à une marque souhaitant
développer le volume de ses ventes.
Les entreprises membres interviennent pour des actions
dites de :
·
« Selling-out » : actions en aval
destinées à faciliter la revente des produits (animation-vente,
démonstration, échantillonnage, décoration de tête
de gondole, pose de PLV, réimplantation de rayons, etc....) au
consommateur final.
L'animation commerciale
représente un moment privilégié permettant aux marques de
rencontrer leurs consommateurs, ainsi qu'un élément essentiel au
sein des relations entre ces marques-ci et les unités commerciales.
Stratégique et
tactique, elle se définit comme un médium à part
entière ayant pour finalité de développer le portefeuille
de clientèle et d'augmenter le volume des ventes d'une marque
donnée. Atypique, elle se trouve être l'unique médium
permettant à une marque de se rapprocher physiquement de ses clients au
préalable de l'acte d'achat en déployant une argumentation et un
conseil adaptés aux besoins et attentes des consommateurs.
Moult achats réalisés lors d'une telle
opération sont des achats imprévus et 66% des achats s'effectuent
au dernier moment.
En outre, la mise en place
d'une telle action répond à deux objectifs bien
distincts :
· La conquête des consommateurs potentiels
et des non-consommateurs relatifs par le lancement de produits
novateurs, de mécanismes à impact (démonstration de
produit, dégustation, échantillonnage...), d'offres
alléchantes (bon de réduction) ou d'outils d'aide à la
vente pertinents (jeux concours, primes).
· L'augmentation des quantités
achetées en provoquant l'acte de ré-achat (bon de
réduction différé) ou la fidélisation des
consommateurs actuels via le conseil et la satisfaction de ces derniers.
B) Le
street-marketing, une technique de communication fructueuse
Le Street Marketing, ou mercatique de rue, est une technique
de marketing qui consiste à réaliser des opérations de
promotion pour une marque dans des lieux publics assidûment
fréquentés par un ou plusieurs segments de la population.
L'intérêt de cette technique réside avant tout dans la
possibilité de toucher une cible préalablement
déterminée et par nature susceptible de réagir de
façon positive au produit qui lui est présenté. En outre,
cette technique de communication commerciale, parce qu'elle est basée
sur l'effet de surprise et le sentiment de proximité avec la population
visée, a l'énorme avantage d'éveiller la curiosité
et la sympathie plutôt que de susciter l'indifférence ou
l'hostilité. Le Street Marketing, dont la devise pourrait être
« surprendre pour séduire », permet donc à la
marque de pénétrer les lieux de vie en proposant une image
dynamique et innovante. En cela, il se révèle être
l'antithèse des techniques de communication agressives.
C)
L'événementiel, un réel impact
La communication événementielle est un outil de
communication
hors-média, interne ou externe, utilisé par une
entreprise ou une
institution, dans le but
d'organiser un
événement,
généralement sous la forme de
salon,
congrès,
festival, convention,
soirée festive, cocktail, remise de prix ou rallye.
Cet événement est souvent conçu et
réalisé par une
agence de
communication spécialisée, comparable à une agence de
publicité,
appelée agence événementielle (ou agence
d'événements). Le marketing événementiel regroupe
l'ensemble des techniques de marketing qui consiste à monter des
événements plus ou moins inhabituels ou exceptionnels pour
promouvoir une marque, un produit ou une organisation. Les objectifs du
marketing événementiel sont entre autres, d'attirer l'attention
des consommateurs et des médias, de marquer les esprits, de faire
participer les consommateurs et de promouvoir l'image de la marque faisant
l'objet de la manifestation. Les événements utilisés sont
par nature très variés.
D) Le Road-Show, une
évolution remarquable
Un road-show (ou tournée promotionnelle) est une suite
de présentations de nature commerciale ou financière qui
s'effectuent dans un nombre limité de grandes villes et auxquelles
participent généralement des hauts dirigeants de l'entreprise
concernée et des experts du domaine. Le terme de road-show est
utilisé pour désigner une tournée promotionnelle avec par
exemple spectacles, animations et / ou échantillonnage produit. Ce type
d'opération est de plus en plus prisé et apprécié
des marques désireuses de faire la promotion de leurs produits et,
permet de susciter la curiosité et l'intérêt des
consommateurs potentiels par le biais d'un événementiel
thématique précis.
III. Un cadre juridique ad hoc
1. Une instauration des opérations
matérialisée par une relation tripartite
La mise en place d'une animation commerciale ou encore d'une
opération d'événementiel relève d'une réelle
gestion de projet. En effet, le besoin est à l'origine formulé
par une marque (commanditaire ou maître d'ouvrage) mandatant, le plus
souvent, une société de marketing opérationnel (le
maître d'oeuvre) alors chargée de la mise en place de
l'opération. Un cahier des charges est élaboré dans
l'optique de mettre en exergue les différentes attentes émises
par l'entreprise donneuse d'ordres. Il incombe à la
société prestataire d'opérations commerciales terrain
d'assurer le recrutement d'une personne disposant du profil concordant au
profil de poste établi et, de garantir le suivi de cette dernière
jusqu'à l'aboutissement du projet.
Elle est également en charge de la partie logistique.
Le troisième acteur, le point de vente, est convoité par la
marque soucieuse de traiter des disponibilités de ce dernier, des
emplacements qu'il pourrait accorder aux produits donnés et des
commandes qu'il se doit de déclencher en fonction des besoins.
2. Une représentation active de la
profession, un pilier primordial : le SORAP
A) Présentation
du syndicat
Les entreprises rattachées au SORAP (Syndicat des
Professionnels de l'Action Commerciale Terrain) sont des professionnels de
l'action commerciale terrain, au service du développement des marques.
Les missions qu'elles ont fixées à leur syndicat professionnel
demeurent essentielles :
· les représenter auprès des pouvoirs
publics en tant qu'organisation patronale
· tenir un rôle actif dans le dialogue social
· veiller au respect des bonnes pratiques
L'appartenance au SORAP est un véritable label de
qualité vis à vis des partenaires de ces sociétés,
industriels et distributeurs. L'objectif premier de ce syndicat
professionnel : valoriser les métiers de l'animation
commerciale.
B) Ses
interlocuteurs
(a) Les partenaires sociaux, les pouvoirs publics :
Le SORAP représente ses membres et la profession au
sein de la Convention collective des Prestataires de Services du Secteur
Tertiaire. Il participe à ce titre aux négociations dans le cadre
de la commission mixte paritaire avec les partenaires sociaux et les pouvoirs
publics pour améliorer le contexte règlementaire régissant
la profession.
Le 13 février 2006, après trois années de
réflexion et de négociation, a été signé un
accord de branche définissant le recours à un contrat de travail
dédié au métier de l'animation, le contrat d'intervention
à durée déterminée. Ce contrat constitue une
avancée considérable dans le traitement social des animateurs et
la reconnaissance du métier de l'animation commerciale. La voie
conventionnelle a permis de combler le vide législatif en dotant la
profession d'un contrat conforme aux spécificités de l'animation
commerciale.
(b) Le SORAP et les industriels :
Le SORAP est l'interlocuteur privilégié des
marques. Il participe à ce titre à l'élaboration d'une
charte commune avec l'U.D.A. (Union Des Annonceurs). Cette charte a pour objet
de donner un cadre aux relations entre les agences prestataires de services et
les industriels.
(c) Le SORAP et la Grande distribution :
Le SORAP entretient des relations régulières
avec les enseignes de la grande distribution et leur structure
représentative pour améliorer le contexte d'intervention des
agences (conditions d'accès en magasin, ...).
C) La charte
à respecter
Les entreprises membres du SORAP s'engagent à :
· offrir à leurs clients des prestations
basées sur un réel savoir-faire spécifique. Ce
savoir-faire repose sur une parfaite maîtrise des techniques de Conseil,
de Réalisation des actions terrain et de Suivi et d'Analyse des
données en accord avec un cahier des charges élaboré pour
chaque opération.
· garantir la confidentialité des informations
dont elles disposent dans le cadre de leurs actions et à prendre toutes
les dispositions nécessaires au respect de cet engagement.
· s'interdire au cours de leurs démarches
commerciales toute argumentation tendant à dénigrer leurs
confrères de manière individuelle ou collective et s'efforcer de
développer leurs activités par la mise en avant de leur
savoir-faire et de leur technicité.
· fournir à leurs salariés toutes les
informations indispensables au bon accomplissement de leurs actions et à
leur assurer si besoin une formation professionnelle spécifique, soit
à l'occasion de réunions de formation, soit par voie
d'accompagnement sur le terrain.
· sélectionner les sous-traitants
présentant les meilleures garanties de sécurité et de
fiabilité et leur faire respecter le code déontologique les
régissant (si elles sont amenées à sous-traiter tout ou
partie de leurs opérations).
· se doter des moyens humains et matériels
nécessaires à l'encadrement, la surveillance et la discipline des
dits salariés et à assumer l'entière responsabilité
de leurs prestations et du personnel qu'elles emploient pour les
réaliser.
· réaliser les prestations qui leur sont
confiées, par des salariés employés
régulièrement dans le respect du Code du Travail et de la
Convention Collective des Personnels des Prestataires de Service du Secteur
Tertiaire.
· Souscrire à une assurance couvrant notamment la
responsabilité civile susceptible de résulter des dommages
directs éventuels qui pourraient être causés du fait de
leurs salariés.
· exiger de leurs salariés qu'ils satisfassent aux
règles d'accueil dans leurs lieux d'intervention et notamment à
la réglementation en vigueur dans les domaines de l'hygiène et de
la sécurité.
D) Quelques dates
clés
· 15 Mai 2007 :
Extension de l'accord portant sur le nouveau statut de
l'animateur et sur les contrats de travail.
· 1er Juillet 2007 :
Mise en vigueur de deux nouveaux contrats (le CIDD et le CDI
Intermittent) et adoption d'un accord dans le but de combler un vide juridique
et de revaloriser les professions de l'animation commerciale.
· 1er Avril 2008 :
Conférence UDA / SORAP, salon POPAI Marketing du point
de vente : un an après la signature de la Charte de l'Animation,
l'UDA et le SORAP font le point sur l'évolution de l'animation en point
de vente.
· 15 Avril 2008 :
Vers une labellisation des agences du SORAP : le SORAP a
engagé depuis le mois de Novembre 2007 une large campagne d'audit des
agences d'animation membre du syndicat. Cette démarche confiée au
cabinet Deloitte a pour but de donner à chaque entreprise du SORAP une
notation sur la base du respect des pratiques sociales et éthiques de la
profession. En allant jusqu'à l'exclusion des entreprises n'étant
pas en phase avec l'exigence du syndicat, le SORAP s'engage de manière
volontaire dans une démarche de labellisation de la profession.
· 26 Novembre 2009 :
Paris, à l'Hôtel Intercontinental a eu lieu la
remise des Trophées Action Commerciale 2009.
Les membres du SORAP y ont largement été
représentés en remportant l'Or, l'Argent et le Bronze pour
l'Outsourcing Commercial ; l'Or et le Bronze pour le Marketing Terrain. Ceci
atteste, à la fois, de l'importance de ces deux solutions commerciales
et marketing pour les marques, ainsi que du professionnalisme des membres du
SORAP.
Ceci a été également l'occasion de
souligner qu'en décembre, ce sont plus de 30 000 intervenants terrain
qui vont représenter et vendre des produits et des services
auprès de professionnels et du grand public.
· Février 2010 :
L'action commerciale terrain reste un investissement
prioritaire pour les marques. Pour l'année 2009, le poids de l'ensemble
des 33 membres du SORAP s'élève à 298.5 M€, contre
309.5 M€ en 2008, soit une baisse limitée à 3.6 %. A titre
de comparaison, les investissements média ont baissé de 12.5 % en
2009 (source UDA). Les membres du SORAP réalisent plus de 80% du chiffre
d'affaires de leur profession. Ils emploient 1 200 collaborateurs permanents et
font appel à plus de 45 000 intervenants terrain. L'animation
commerciale reste la première activité de l'action commerciale et
marketing terrain avec 48% de l'activité totale. L'externalisation de
forces de vente pèse 33%. Le merchandising et la pose de PLV
représentent 10 %. Enfin, les autres activités
Télémarketing et Télévente (Visites
mystères, Audits commerciaux, Evènementiel, Road-show,
Hôtesses, Street, etc.) correspondent à 9 %.
· Juin 2010 :
Le SORAP a choisi SymphonyIRI Group pour la mise en place
d'outils permettant d'évaluer la valeur du métier de l'animation
commerciale. Le partenariat SymphonyIRI-SORAP a été lancé
avec succès à l'issue de l'Assemblée
Générale du SORAP qui s'est tenue le 21 juin à la Maison
de la Recherche. Chaque membre du syndicat pourra désormais proposer
à ses clients un dispositif de mesure d'impact d'une campagne
d'animation. Fruit du savoir faire de SymphonyIRI Group et de la
réflexion du SORAP, cet outil permettra de comparer à la
journée les ventes des références animées et de
leurs concurrents, avant, pendant et après les périodes
d'animation.
E) Un vide
juridique comblé par la mise en place de contrats de travail
adaptés
La flexibilité, la précarité ou
les contraintes de stabilité sont à l'ordre du jour à tous
les niveaux et impactent l'ensemble des acteurs sur le marché du
travail. Les gouvernements successifs ont essayé, et tentent encore
aujourd'hui d'enrayer la crise du chômage en France par divers moyens. L'ultime problématique résidait dans le
questionnement quant au facteur clé de succès comme fonction
d'une plus grande flexibilité du marché de l'emploi
français.
Le clivage entre le CDD (Contrat
à Durée Déterminée) et le CDI (Contrat à
Durée Indéterminée) a découlé vers
l'éclosion de réels droits aux salariés avec entre autre
le préavis. Depuis une vingtaine d'années, les actes
reconnaissant le statut des salariés régis par un CDI ne cessent
de se développer avec entre autres l'évolution de la loi
concernant les indemnités de licenciement ( loi du 25 Juin
2008 portant sur la modernisation du marché du travail diminuant de
deux ans à une année l'ancienneté nécessaire pour
bénéficier de l'indemnité légale de licenciement)
ou encore l'allongement des congés payés ( loi du 13 Janvier 1982
avec l'allongement des congés payés à cinq semaines), ceci
permettant ainsi de consolider cet aspect de stabilité tant
convoité.
Au-delà des contrats dits
« institutionnels » apparaissent de nouveaux contrats
très spécifiques. Ainsi, nous pouvons dénombrer
près de 38 contrats différents. Le 1er Juillet 2006, afin
de combler un vide juridique et de revaloriser les professions de l'animation
commerciale, le SORAP a mis en application deux nouveaux contrats de
travail concernant la totalité des salariés de l'animation
commerciale :
(a) Le CIDD
(Contrat d'Intervention à Durée
Déterminée) :
Ce
dernier (cf. annexe 2) propose une mission d'un minimum de sept heures
de travail par jour en point de vente et ouvre le droit au renouvellement de
plusieurs contrats successifs dans le cadre légal. Les salariés
ont alors désormais directement recours à ce type de contrat et
bénéficient du versement d'une prime de précarité
de 10% et d'une indemnité de congés payés de 10% au terme
de chaque contrat. Les employés se voient également attribuer
d'autres avantages : un temps annexe de trente minutes par mission
rémunéré (temps passé à la
préparation et au reporting de la mission), des frais de vie (repas) et
frais de déplacement indemnisés en fonction du barème
fiscal en vigueur. Le salarié le souhaitant peut se procurer une
attestation Assedic sur simple demande, celle-ci ouvrant droit aux allocations
chômage en fonction du nombre d'heures cumulées. Ainsi, les
salariés sont rémunérés au SMIC horaire, à
hauteur de 8,86 euros brut de l'heure (depuis le 1er Janvier 2010),
disposent d'un panier repas d'une valeur de 8,20 euros par journée de
travail et se voient indemnisés de leurs kilomètres parcourus
à hauteur de 0,22 euros par kilomètre dans la limite de quarante
kilomètres aller-retour compris par jour, dans la plupart des
sociétés d'animation commerciale.
(b) Le CDI Intermittent :
Ce
contrat est accessible à tout salarié ayant travaillé plus
de 500 heures au cours des douze derniers mois, dans le cadre de plusieurs
interventions pour la même entreprise. Le recours à ce contrat
s'accompagne du versement d'une prime d'intermittence de 2,5% pour le
salarié.
Il impose des missions d'un minimum de sept heures, permet, de
la même façon que le CIDD, le renouvellement de plusieurs contrat
successifs dans un cadre légal, et donne droit à une
indemnisation dans les périodes de chômage.
(c) Les divergences existantes
AVANTAGES
|
INCONVENIENTS
|
CDI TEMPS PARTIEL
|
Pour le salarié :
embauche définitive, versement de la prime d'intermittence
(2.5%)
Pour l'entreprise :
pas de paiement de l'indemnité de
précarité
|
Pour le salarié :
plus de précarité (10% soit une perte de
rémunération de 7.5%) ni de temps annexes
Pour l'entreprise :
même si le salarié ne travaille pas car pas de
missions à lui proposer ses heures prévues au contrat doivent lui
être payées.
|
CIDD
|
Pour le salarié :
paiement du salaire, indemnités de congés
payés, indemnités de précarité, temps annexes
Pour l'entreprise :
flexibilité
|
Pour le salarié :
précarité de sa situation
Pour l'entreprise :
paiement de l'indemnité de précarité
|
DEUXIEME PARTIE : Cas
Circular France
I. Descriptif d'un groupe à fort
potentiel : le groupe Circular
1. Historique
A l'origine, la
société Circular Distributors France a été
fondée en 1957 par M. Olivier Maurel, Président Directeur
Général de la société jusqu'en 2008. En France,
à l'époque, la société est l'une des toutes
premières de son marché à réaliser des
opérations de distribution à domicile de messages publicitaires
(bons de réduction, imprimés) et d'échantillons.
C'est
dans les années 70, avec le boom de la grande distribution que Circular
Distributors France commence à développer ses activités
dans les hypermarchés. Entre la fin des
années 1970 et la fin des années 1980, l'entreprise met en place
sa structure nationale et développe 3 activités :
· gestion d'offres de
remboursement
· marketing
téléphonique
· objets publicitaires
En 1988, Circular Distributors, toujours à
l'affût des nouvelles techniques et à la recherche de nouveaux
marchés, lance une formule d'échantillonnage sélectif
révolutionnaire « Essayez pour mieux acheter » qui
rencontre un franc succès et couvre les plus gros hypermarchés du
territoire national sur une période de cinq ans.
En 1989, Circular Distributors France devient Circular France
et abandonne peu à peu l'activité de distribution à
domicile et d'objets publicitaires pour concentrer son savoir-faire sur
l'animation commerciale, l'échantillonnage et le couponing en
hypermarchés.
En 1991, la société met en place ses
premières offres de remboursement et, en 1995, Circular Pro-Vente, une
entité de Circular spécialisée dans la force de vente
externalisée est instituée. Suivront les entités Circular
Actuelles (spécialiste de l'hôtessariat et de
l'événementiel) en 1998, Circular Search (cabinet de recrutement)
en 2000 et, Circular Field (département d'animations permanentes) en
2004.
2. Une activité
diversifiée
Comme nous l'avons vu au préalable, le groupe Circular,
fondée en 1957 est présent pour différents métiers
et spécialement dans deux activités principales :
Le sell-out (vente au client final) avec les
sociétés :
· Circular France
Animations commerciales tous circuits confondus (N°1 en
France)
· Circular Field
Animations commerciales permanentes particulièrement
rattachées à l'enseigne Monoprix et, les conseillères
beauté qui y sont positionnées.
Le sell-in (vente réalisée par un
producteur auprès de la distribution) : avec pour
entités :
· Circular Pro-Vente
Spécialiste en force de vente externalisée et
supplétive nécessaires à un instant
« T » à l'atteinte de certains objectifs d'ordres
commerciaux.
· Circular Pro-Call
Département télévente et
télémarketing du groupe Circular matérialisé par un
centre d'appels.
· Circular Search
Cabinet de conseil en recrutement assurant
l'intégralité de sa fonction vers le recrutement en middle
(encadrement intermédiaire) et, en top management (direction
générale).
3. Quelques chiffres clés
Le groupe Circular s'est hissé, depuis l'année
2004, à la seconde place du marché des professionnels de
l'animation commerciale terrain avec un chiffre d'affaires de 43 millions
d'euros en 2007.
En 2007, Circular France apparaît comme le chef de file
en termes d'animations commerciales avec 33 millions d'euros de chiffre
d'affaires et la société Circular Pro-Vente dans le top 5 de son
marché avec un chiffre d'affaires de 7,5 millions d'euros.
Ainsi, le groupe Circular a pu constater une augmentation de
43% de son chiffre d'affaires entre l'année 2003 et l'année 2007.
4. Un engagement de
professionnalisme
Le groupe Circular, soucieux de son image et de la
qualité des prestations de services fournies à ses clients, est
membre du SORAP (présenté en première partie) et de l'EFMP
(réseau européen des spécialistes du Field Marketing).
Plus précisément, le « Field Marketing »
désigne le terme anglais pour le marketing terrain. Acteur majeur et
précurseur dans le métier de la vente-conseil et de l'animation
commerciale depuis plus de 30 ans, Circular France apporte aux entreprises
l'expérience et les compétences que réclame le
développement de leurs marques tout en offrant aux collaborateurs
terrain l'opportunité de se bâtir un véritable parcours
professionnel. Circular France est une société du groupe FICO le
groupe Shopper Marketing
II. La
société Circular France
Dans les prémices de cette présentation, une
description générale du groupe Circular paraissait
inéluctable et aura permis de surcroit de nous familiariser avec la
société Circular France et de discerner sa place au sein du
groupe. Puisqu'ayant collaboré en tant que Chef des Ventes
Régional au sein de l'entité dans le cadre d'une formation de
Master en Management et Stratégie d'Entreprise, ma présente
analyse portera sur cette dernière et sur la Direction Régionale
de Metz.
1. Portrait du leader incontesté
de l'animation commerciale
Circular France est le précurseur de l'animation
commerciale et du marketing terrain. A ce jour, n°1 de l'animation
commerciale avec un chiffre d'affaires de 32,5 millions d'euros en 2008, le
leader parvient à conserver son positionnement sur le marché en
dépit de la crise financière et économique s'abattant sur
d'autres entités. En 2008, ce sont 160 000 missions qui ont
été réalisées et les secteurs beauté,
alimentaire et high-tech représentaient respectivement 37, 27 et 36% du
chiffre d'affaires.
Egalement partenaire de l'AFM (Association Française
contre les Myopathies), la société ne se cantonne pas à
cette image d'initiatrice de l'animation commerciale et instaure en 1989 le
Téléthon en Hypermarchés.
Circular France SA a intégré en 2008 le Groupe
FICO présidé par Rémy GERIN ayant succédé
à M.Olivier MAUREL. Le groupe FICO regroupe différentes
sociétés (cf. annexe 3) dont les activités sont
complémentaires sur le segment des solutions publi-promotionnelles en
magasins et out-store pour le compte de clients industriels et distributeurs.
En 2009, Circular Actuelles disparait et l'ensemble de l'activité de
l'entité est déléguée à Circular France.
A ce jour, l'activité de Circular France est
répartie au sein de sept Directions Régionales différentes
(à Metz, Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, Nantes et, Paris) chacune en
charge d'un nombre définis de régions leur étant
rattachées (cf. annexe 4). Le siège social,
représentant également une Direction Régionale à
part entière, est établit à Sèvres (Paris) et
compte actuellement 65 salariés (cf. annexe 5). Au global, la
société emploie 25 Chefs des Ventes Régionaux, 8297
collaborateurs terrain et, 620 engagés à temps plein.
(a) Les différentes formes de réalisations
perçues
La société a la capacité de mettre en
place différentes formes d'animations commerciales en fonction des
attentes de son client et de la phase dans laquelle se trouve le produit ou la
marque concernée (lancement, croissance, maturité,
déclin). Nous pouvons ainsi dénombrer cinq formes de
réalisations :
· L'animation vente-conseil
Traditionnelle, l'animateur (trice) est en charge de
promouvoir certains produits d'une marque définie et se doit de
maîtriser parfaitement les techniques de ventes qui lui auront
été préalablement inculquées.
Pour renforcer son argumentaire, des outils d'aide à la
vente (bons de réduction, primes, testeurs) peuvent lui être
fournis en appui. Notons que pour chaque animation commerciale, l'animateur
(trice) peut, en plus de ses outils d'aide à la vente, mettre en avant
l'éventuelle promotion en magasin.
· L'animation promotionnelle
Elle diverge de la précédente forme de
réalisation car elle exige du vendeur qu'il réalise un certain
volume de ventes en évitant de perdre trop de temps sur les
étapes de conseil et notamment de découverte des besoins.
Cependant celui-ci peut avoir en sa possession des outils
similaires à ceux exploités par l'animateur vente-conseil.
· L'animation dégustation
L'animateur ou l'animatrice se sert d'un dispositif
spécifique lui étant fourni dans le but de réaliser des
dégustations. Ce type d'animation est plus particulièrement
adapté aux produits en phase de croissance, le but premier étant
de faire découvrir le produit au consommateur potentiel. Notons que les
outils d'aide à la vente sont également au rendez-vous.
· L'animation échantillonnage
Elle consiste à faire découvrir ou adopté
au consommateur potentiel un produit nouveau par le biais de la distribution
d'échantillons.
Tout comme pour les autres formes de réalisations,
l'animateur ou l'animatrice peut disposer de bons de réduction ou
relayer l'offre promotionnelle en magasin.
(b) Des réseaux spécialisés par secteur
d'activité
Les besoins en animations
commerciales peuvent être divergents. Il paraissait donc
nécessaire de scinder l'activité en réseaux dans le but de
canaliser au sein de ceux-ci des compétences appropriées. La
société Circular France dénombre trois réseaux (ou
secteurs) :
· Le département
Beauté :
Ce réseau est spécialisé dans le domaine
du cosmétique et de l'esthétique. L'intervention se fait via
quatre circuits distincts : le Sélectif (pharmacie, parfumerie),
les GMS (Grandes et Moyennes Surfaces), les GSS (Grandes Surfaces
Spécialisées), et les GMMP (Grands Magasins Monoprix).
Décryptage des attentes, conseils personnalisés
et clarification des offres doivent être au rendez-vous.
· Le département
High-tech :
Sont concernés les produits anomaux et notamment les
produits bruns, qui recouvrent en particulier les appareils photographiques et
les produits gris, qui comprennent les équipements informatiques et
bureautiques (micro-ordinateurs, téléphonie).
Pour vendre une technique ou un service pointu, la
règle première ne réside pas dans la technicité.
Les vendeurs conseils positionnés au sein d'un tel secteur se doivent de
faire preuve d'une capacité d'adaptation et d'une faculté
à modifier leur vocabulaire technique en bénéfices
immédiatement appréciés par le consommateur.
· Le département Grande Consommation (ou
Food) :
Ce dernier regroupe des produits plus ou moins banals et fait
référence au secteur alimentaire et aux appareils issus du petit
électroménager.
La stratégie d'actions et les mécanismes
exploités (dégustation, démonstration,
échantillonnage, ou couponing) sont ici fonctions de la courbe de vie du
produit (lancement, croissance, maturité, déclin).
(c) Des métiers relatifs aux réseaux
observés
Réaliser des prestations ou des démonstrations
techniques ou gustatives pour le compte d'un fabricant, tel est le propre du
métier d'animateur commercial. Le secteur étant lui-même
scindé en plusieurs départements, la diversité des
métiers présents en est la conséquence. Nous pouvons ainsi
déceler les métiers suivants :
· L'animateur (trice) de vente :
L'animateur de vente intervient plus particulièrement
dans le but de promouvoir des produits banals et non techniques (denrées
alimentaires, liquides, produits de DHP). Le profil doit pouvoir disposer d'une
aisance relationnelle, d'un certain dynamisme ainsi que d'une excellente
répartie.
L'animateur de vente diverge cependant de l'animateur conseil,
capable quant à lui d'écouter attentivement le consommateur en
accordant toute son importance à la phase de découverte des
besoins afin de détecter et de répondre au mieux aux attentes de
son interlocuteur.
· Le/ la démonstrateur
(trice) :
Celui-ci est spécialement sélectionné,
formé, et fidélisé dans le cadre de missions exclusivement
rattachées au secteur High-tech. Il est positionné en GSS (Grande
Surface Spécialisée) ou GMS (Grandes et Moyennes Surfaces)
à l'instar des forces de ventes supplétives.
Son profil se résume à une association de
compétences : commerciales, de connaissances et
d'intérêts pour le domaine de la technologie. L'expérience
ayant pu être acquise au préalable représente un plus dans
la sélection d'un tel profil.
· La conseillère de beauté /
la maquilleuse :
Titulaire d'un diplôme en cosmétique ou en
esthétique, la conseillère beauté ou la maquilleuse doit
disposer de nombreuses qualités professionnelles et personnelles. Les
compétences commerciales, la connaissance des techniques de vente et des
produits, la pratique de l'écoute active, ainsi qu'une bonne
présentation et une bonne élocution sont autant de
critères de choix entrants en compte dans la sélection de ce
profil.
2. La Direction Régionale de
Metz
La société est structurée en trois
départements spécialisés par secteur
d'activité : beauté, food (alimentaire) et high-tech
(présentés en première partie) et, offre à ses
collaborateurs une expérience et des compétences très
pointues et adaptées aux attentes du marché.
L'activité de la société est
répartie au sein de sept Directions Régionales dont celle de Metz
suscitant tout particulièrement notre intérêt dans cette
présente analyse.
En effet, l'agence de Metz assure le suivi de quatorze
départements inhérents à cinq régions (Lorraine,
Champagne-Ardenne, Côte d'Or, Franche-Comté et, Alsace).
Afin de rendre le service plus performant, ces missions sont
déléguées à trois employés permanents,
chacun en charge d'un secteur bien précis. La Direction Régionale
de Metz comprend ainsi :
· Deux Chefs des Ventes Régionaux Food et
Beauté : se devant de gérer les deux secteurs en
question.
· Un Chef des Ventes Régional
High-tech : en charge de l'ensemble du secteur High-tech.
3. Le Téléthon, analyse
d'un événementiel thématique réputé
A)
Présentation d'un rendez-vous citoyen unique
L'AFM (Association Française contre les Myopathies) a
été fondée en 1958 par des malades et des familles de
malades. Ses principales missions sont de vaincre les maladies
neuromusculaires, d'aider les malades dans leur quotidien et de sensibiliser le
grand public. Le Téléthon a été crée par
l'AFM en 1987 et compte 30 heures d'émission
télévisée, 22 000 manifestations, 100 000
bénévoles et 92,5 millions d'euros récoltés en
2009.
La résultante est de 10 à 15 ans
d'espérance de vie gagnés pour les malades, des résultats
significatifs au niveau de la recherche (mise en place des premières
cartes du génome humain, une guérison des premiers malades par
thérapie génique, une reconstitution d'un épiderme humain
avec des cellules souches et 34 essais sur l'homme en cours).
Circular France est partenaire de l'AFM et le
précurseur du Téléthon en hypermarchés depuis 1989,
date de la première opération test du Téléthon en
région parisienne. A ce jour, 11,5 millions d'euros ont
été reversés à l'AFM par les marques partenaires au
Téléthon.
L'année 2010 marquera la 22ème
édition du Téléthon en hypermarchés avec un panel
de 16 grandes marques partenaires, 310 hypermarchés de toutes enseignes
et 5000 personnes mobilisées.
Le concept réside dans le positionnement d'une
équipe de stagiaires (de 9 à 11 par point de vente en fonction du
potentiel de ce dernier) chacun représentant une gamme de produits
définie et tous encadrés par un chef d'équipe,
professionnel de l'animation commercial. La mécanique est la
suivante :
· Un stagiaire hôte(sse) à l'entrée
du point de vente accueillant les consommateurs, distribuant des feuillets
collecteurs et invitant ces derniers à se diriger vers les autres
animateurs Téléthon ;
· Des stagiaires animant chacun une gamme de produits,
incitant les chalands à des achats multiples et, les validant en collant
une vignette par produit acheté sur le feuillet collecteur du client (la
vignette représentant le don de la marque au Téléthon et
divergeant d'un produit à un autre) ;
· Un stagiaire hôte(sse) à la sortie des
caisses récupérant les feuillets collecteurs, remettant des
primes aux consommateurs et les informant sur les actions de l'AFM.
Le Téléthon en hypermarchés
représente une véritable force de la société
Circular France. En effet, en dépit de l'arrivée à terme
du brevet que cette dernière avait déposé les
premières années, l'opération n'a jamais été
copiée. Et pour cause ! Cette dernière, si lourde en termes
de personnel, de moyens et, de ressources, nécessite la création
d'une cellule toute entière pour sa bonne réalisation. Puissante
et saisissante, elle véhicule une bonne image de la
société et demeure donc une action qu'il est fondamental de
perpétuer.
III. De la prise d'accord au terrain, une proximité
hors du commun
1. Un accompagnement piloté par
deux interlocuteurs fondamentaux
A) Le Chef des
Ventes Régional
(a) Profil d'un
acteur indispensable
Le Chef des Ventes Régional, devant normalement rendre
des comptes au Chef des Ventes National, a, selon un plan d'actions
défini, un chiffre d'affaires à atteindre et à
développer. Dans ce cadre, il se doit de :
· Manager une équipe de vente qui se compose de
plusieurs commerciaux. Cela signifie à la fois communiquer les
informations sur la politique commerciale de l'entreprise et faire remonter
l'information du terrain, le Chef des Ventes Régional étant le
premier relais entre le siège et le terrain. Dans le prolongement de son
action d'information, il se doit d'animer son équipe, de l'accompagner
sur le terrain, de la former et, de la faire monter en compétence.
· Gérer et organiser. Cela suppose de mettre en
pratique les principes commerciaux de l'entreprise, organiser le travail de son
équipe avec la meilleure efficacité, veiller aux
procédures et aux conditions de travail, suivre les réalisations
de sa région. A ce titre, il doit être capable d'anticiper les
imprévus, comme, par exemple, les incidences que peuvent avoir sur le
terrain les regroupements dans la grande distribution, et, de suggérer
des actions correctives. Cela suppose également d'analyser le
marché de sa région, l'état de la concurrence et de faire
circuler l'information au sein de son équipe et vers le siège.
· Négocier les opérations commerciales
conformément à la politique commerciale de l'entreprise. Il
négocie avec les centrales régionales et peut participer à
la réalisation de contrats importants avec des centrales nationales avec
l'appui du Directeur Régional, du Directeur Commercial ou Compte
Clé.
Le Chef des Ventes organise les tournées des
débutants et les accompagne au moins une fois par semaine pour renforcer
les relations avec les clients. Il est souvent sur les routes pour former son
équipe de commerciaux et pour visiter ses clients. Ses horaires sont
fonction des disponibilités de ces derniers.
Le descriptif de poste est similaire dans le cas de la
société Circular France. En effet, le Chef des Ventes
Régional (communément appelé CVR) est le premier
interlocuteur des collaborateurs terrain. De manière
générale, en charge d'un secteur lui étant propre
(High-tech, Food, Beauté), ses missions principales sont de recruter, de
former et, de coacher. Il véhicule l'image de la société
et, est en contact direct et régulier avec ses employés.
Occasionnellement ou, à l'approche de l'opération du
Téléthon en Hypermarchés, il est amené à
traiter avec différents protagonistes de la grande distribution ou
d'autres points de vente. En tant que recruteur, il se doit de produire et de
qualifier un fichier de personnes dont le profil correspond aux besoins des
campagnes des marques clientes, en nombre et en qualité. En tant que
formateur, sa mission est d'assurer la formation générale et
spécifique de ses équipes. Il est un véritable coach
habilité à inspecter et à manager son personnel en point
de vente. Il contrôle la bonne réalisation des
opérations : de l'affectation des salariés par le
Back-office, au retour des résultats réalisés (relance via
le serveur vocal interactif des personnes n'ayant pas réalisé
leur formation ou déposé leurs résultats). En tant
qu'ambassadeur Circular France, il lui appartient également d'animer le
réseau d'animateurs (trices) à fidéliser. Ainsi, lorsque
les opérations sont spécifiques (road-show, opération en
galerie marchande ou nécessité de positionnement de profil plus
pointu), il relaye le Back-office et se charge de prospecter et de placer
lui-même les profils qu'il aura préalablement recruté. Au
demeurant, le métier de Chef des Ventes Régional (cf. annexe
6) s'avère fort varié, enrichissant et offre la
possibilité aux employés concernés de concilier
polyvalence et autonomie.
(b) Une
participation active au bon fonctionnement de la société
Comme nous l'avons vu préalablement, les Chefs des
Ventes Régionaux apparaissent comme des interlocuteurs fondamentaux en
charge du coeur de métier de la société (recrutement,
formation, coaching terrain). Bien qu'appliquant les grandes lignes du
management stratégique, ils demeurent autonomes et responsables de leurs
régions respectives.
Ainsi, le bien être de la société toute
entière est fonction de l'implication active de ces derniers. Le
management stratégique va définir les grands axes sur lesquels
ils vont devoir se pencher. Indépendants, ceux-ci ne se contentent pas
d'appliquer une directive mais tendent plutôt à la recherche de la
meilleure duplication possible à leur Direction Régionale.
Pour exemple, lorsque la Cellule Recrutement estime que le
nombre de personnes recrutées à une période donnée
est insuffisant et qu'il faut pallier à ce problème, le Chef des
Ventes Régional va bien évidemment prendre en compte cette
problématique. Un nombre de sessions de recrutement plus importantes
vont être menées et le CVR va se fixer des objectifs en fonction
des départements où il éprouve davantage de besoins et
également de son emploi du temps. Les grands axes sont
communiqués, le Chef des Ventes Régional est libre
d'opérer des changements en fonction des autres contraintes qui
l'incombent. Il ne se présente ainsi pas comme un simple
exécutant mais prends une multitude de décisions ayant
systématiquement des répercutions sur l'activité de son
agence. Seul au contact des collaborateurs terrain de sa région, il est
habilité à encadrer son équipe et à appliquer le
type de management qu'il estimera efficace en fonction du profil auquel il a
affaire. En plus de ces attributions premières, il entretient de plus en
plus de relations avec les commerciaux des marques clientes et tend ainsi
à l'amélioration de la fidélisation de ces derniers et de
leurs équipes.
(c) Une
optimisation du plan de fidélisation au quotidien
Nature d'une stratégie
marketing
conçue et mise en place dans le but de permettre aux consommateurs de
devenir puis rester fidèles au
produit
, au service, à la
marque
, et/ou au
point
de vente . La
fidélisation
doit permettre un meilleur contrôle de l'activité et, à
terme, une plus grande rentabilité dès lors que l'on
considère que dans la majorité des cas, un consommateur
fidèle coûte moins cher à la
marque
ou à l'
enseigne
que le recrutement d'un nouveau consommateur. La fidélisation repose
aujourd'hui sur une véritable gestion de la relation
client
(GRC ou CRM pour
Customer
Relationship Management ). L'intensité de la concurrence a rendu la
fidélité des consommateurs beaucoup plus fragile et les
entreprises ont, dès les années 1990, commencé à
déployer de véritables stratégies de fidélisation
à long terme plutôt que de continuer à enchaîner les
techniques
dites de fidélisation, mais qui consistaient le plus souvent à
des opérations promotionnelles, par définition ponctuelles.
Cette évolution repose sur l'idée que l'on
perçoit alors le consommateur pour sa
valeur
toute sa vie durant, et plus simplement pour la
valeur
d'un achat déterminé. « La clé vers la
fidélité est la création de valeur. La clé de la
création de valeur est l'apprentissage organisationnel. La clé de
l'apprentissage organisationnel est la compréhension de la valeur de
l'échec, » explique Frederick F. Reichheld.
Créer un avantage concurrentiel n'est pas toujours
chose aisée et parce que la communication et la proximité
demeurent des outils de fidélisation précieux, les Chefs des
Ventes Régionaux de Circular France entretiennent d'étroites
relations avec leurs équipes et de plus en plus avec les marques
clientes.
· Un renforcement de la relation client
Pour perdurer au sein de son marché, toute
entité se doit de faire de son client et de la relation qu'elle
entretient avec ce dernier une priorité. La société
Circular France conçoit très bien ce fait et outre les
Responsables de Clientèle rattachées à un ou des client(s)
donnés, les Chefs des Ventes Régionaux tendent de plus en plus
à être proches des marques. Il y a encore peu de temps, les
marques, lorsqu'elles établissaient leurs prises d'accord,
étaient en droit de préciser l'identité d'un collaborateur
qu'elle souhaitait missionner.
Depuis, le concept a évolué et cette pratique
est désormais interdite. Souhaitant satisfaire au mieux leur
clientèle, les Chefs des Ventes Régionaux ont établi
depuis peu une proximité avec les commerciaux des marques, celles-ci
pouvant leur exprimer leurs attentes quant aux profils qu'elles souhaitent
positionner. Suivant de très près les affectations, ils sont en
contact direct avec les commerciaux, ceci permettant un échange plus
rapide des informations. La relation client ne dépend alors plus
uniquement des Responsables Clientèles mais repose également sur
ces éléments polyvalents : les Chefs des Ventes
Régionaux.
· Une consolidation des relations entre la
société et ses collaborateurs terrain
Parce que la fidélisation d'une équipe est
indispensable pour contourner au maximum le phénomène de
turn-over, toute structure à tout intérêt à rendre
pérenne sa collaboration avec ses salariés. Procéder, dans
notre cas, à un recrutement externe, s'avère bien plus
coûteux que de disposer de ressources disponibles et faisant partie du
vivier existant.
En effet, l'organisation d'une session de recrutement
collective nécessite d'engager les frais suivants :
· Location du salon de recrutement (et de la chambre
d'hôtel si plusieurs sessions sont réalisées au sein de
départements éloignés de l'agence)
· Paiement des indemnités kilométriques
engagées par le recruteur s'étant déplacé
· Remboursement des frais de péages ou de parking
engendrés par le déplacement
· Manque à gagné causé par le temps
passé à recruter alors que d'autres tâches pouvaient
être entreprises
Si nécessaire, le recrutement est à fortiori
réalisé mais il est cependant préférable de
prioriser la fidélisation des collaborateurs terrain à condition
que leurs prestations soient satisfaisantes. Plusieurs entreprises engagent des
coûts conséquents dans le cadre de divers plans de
fidélisation mis en place. La proximité peut paraître
très basique mais efficace et pour cause, 99% des animateurs Circular
France sont satisfaits de leur relation avec leur Chef des Ventes
Régional.
Chef des Ventes Régional moi-même, j'ai pu juger
de ce fait sur le terrain et lors des affectations où les
salariés apprécient de bénéficier d'un contact
personnalisé et n'éprouvent pas la sensation, à la
différence d'autres entités, d'être de simples matricules
dans une base de données. Le seul fait d'attribuer fréquemment
des missions à un même animateur, de le former, ou encore de lui
rendre visite sur le terrain, le fidélise. La consolidation de la
fidélisation des salariés incombe donc bien là encore au
Chef des Ventes Régionaux, qui en réalisant son activité
et faisant preuve d'empathie et d'écoute parvient à conserver ses
meilleurs éléments, même si ceci n'est pas une
vérité générale.
· La mise en place de pool ambassadrices pour
consolider davantage cette relation
Par définition, un pool d'ambassadrices
représente un groupe de salariés rattachées tout
spécifiquement à une marque et ayant la garantie de se voir
attribuer l'ensemble des missions relatives à cette dernière
à condition qu'ils soient disponibles pour les honorer. Circular France,
en collaboration avec les marques concernées, s'est vue mettre en place
plusieurs pools d'ambassadrices.
Là encore, il incombe au Chef des Ventes
Régional de constituer son propre pool en recrutant et en formant les
éléments qu'il aura jugé comme les plus compétents.
A ce jour, les groupes Henkel, Nivea, General Mills, Unilever,
Orangina Schweppes, Animal Food Distribution ont tous décidé
d'opter pour une instauration de pools d'ambassadrices. Le suivi tout entier
est géré par le CVR qui grâce à ce compromis
parvient à fidéliser certaines de ses animatrices les plus
« précieuses ». Ce procédé comporte
bien des avantages, tant pour la marque qui détient la garantie d'un
positionnement de qualité, que pour le Chef des Ventes Régional
qui aboutit à une meilleure fidélisation de ses collaborateurs,
ses derniers ayant l'assurance d'être davantage missionnés.
B) Le
Back-office
Par définition, le Back-office représente
l'ensemble des processus tant matériels, que financiers et humains
réalisés en interne sans avoir d'interaction directe avec les
clients de l'entreprise.
Dans le cas de Circular France, la cellule Back-office (ou
centrale d'appels) a été mise en place dans le but d'optimiser la
réactivité de l'entité et de simplifier les process
d'affectation, de tâches administratives et de logistique ayant
jusqu'alors incombés au Chefs des Ventes Régionaux ou à
leurs Assistantes ayant été amenées à
disparaître. Le Back-office n'entre pas en contact physique avec ses
interlocuteurs, la relation les liant n'étant que purement
téléphonique. Basée au siège social à
Sèvres, il est composé d'un Responsable encadrant et manageant
une équipe de Chargés de Dossiers Back-office (CDBO). Ces
derniers sont chacun en charge d'une Direction Régionale et ont pour
missions principales de :
· proposer des missions en adéquation avec le
profil et le lieu d'habitation des salariés ;
· gérer la partie logistique (kit matériel)
en collaboration avec un logisticien indépendant ;
· suivre le dossier administratif des salariés
(contrat de travail, note de frais, compte-rendu d'activité, book de
formation).
Parallèlement et, lors de chaque démarrage de
mission, il s'attèle au contrôle des confirmations de
présences signalées par les collaborateurs terrain sur le Serveur
Vocal Interactif. Qui plus est, il se consacre à la transmission et au
suivi des autorisations d'entrée en magasin. En effet, les enseignes, au
préalable de chacune des missions réalisées en leur sein,
requièrent un document spécifique appelé
« mandat fournisseur » (cf. annexe 7) et,
attestant que le salarié et la société qui l'emploie aient
été mandatés par une marque donnée.
En somme, il a permis au Chefs des Ventes Régionaux de
se voir alléger de certaines tâches et de s'adonner de
manière plus qualitative à leurs fonctions
premières : le recrutement, la formation et, le coaching terrain.
2. Un savoir-faire hors pair
A) Le recrutement,
un pôle incontournable
(a) Pourquoi ?
L'
entreprise est
amenée à proposer du travail puisqu'éprouvant un
besoin : elle doit donc pour ce faire recruter. Le recrutement est
l'ensemble des actions mises en oeuvre pour trouver un candidat correspondant
aux besoins d'une organisation dans un poste donné. La décision
de recruter est stratégique, car les erreurs peuvent être
coûteuses.
L'embauche d'un nouveau salarié passe par
différentes étapes qui vont de la recherche de candidatures
à l'accueil du nouvel embauché dans l'entreprise.
La phase de recrutement est une fonction essentielle au sein
du pôle RH. L'appréciation de l'aptitude globale du candidat
à remplir ses futures fonctions ne peut se faire sans la présence
de toutes les conditions et outils nécessaires dont doit disposer le
recruteur.
Le marché de l'animation commerciale est un
marché fort concurrentiel. Les salariés, amenés à
travailler de manière ponctuelle, sont incessamment sollicités
par diverses entreprises du secteur, en proie au phénomène
d'évasion vers la concurrence ou d'indisponibilités d'une grande
partie de leur fichier.
La problématique perdure et les salariés
disponibles à un instant « T » peuvent ne pas le
demeurer à long terme. Il paraît donc capital de
réitérer le processus de recrutement de manière
récurrente. A cet effet, le recrutement occupe une position
prédominante au sein de ce secteur d'activité et apparaît
comme un des piliers incontournable au bon fonctionnement d'une entité
désireuse de conserver une compétitivité optimale. Avec
concision, la pérennité d'une entreprise rattachée
à un tel secteur d'activité est fonction du recrutement
appliqué en son sein.
(b) Les étapes du processus de recrutement
L'embauche d'un nouveau candidat
passe par différentes étapes allant de la description du poste
à l'accueil du nouvel embauché dans l'entreprise. Ces phases
peuvent être présentées de la façon suivante.
· L'analyse du poste à
pourvoir
En théorie, cette étape consiste à
résumer par écrit les tâches, les responsabilités et
les devoirs d'un emploi. Ce résumé précise aussi le lien
hiérarchique qui existe entre ce poste et la hiérarchie
immédiate. En outre, ce résumé indique souvent les
degrés d'indépendance et d'autonomie du titulaire du poste. La
description des tâches consiste à énumérer les
tâches principales, secondaires et occasionnelles qui
caractérisent l'emploi. À la lumière de la description
d'emploi «du poste», l'établissement des critères de la
présélection des candidatures et la sélection du meilleur
candidat sont basés sur des éléments tels que les
compétences essentielles propres au poste ou encore sur le choix de
critères non discriminatoires, spécifiques, mesurables et,
axés sur le poste. À partir de la définition du poste
à pourvoir, le recruteur doit déduire la définition du
profil du candidat idéal. Cette définition comprend
généralement trois parties :
· la fixation des objectifs et les buts du
poste ;
· l'énumération des connaissances et les
compétences nécessaires à ce niveau hiérarchique
dans l'entreprise ;
· la détermination des diplômes
souhaités, l'expérience professionnelle nécessaire, les
qualités humaines et comportementales requises, les compétences
spécifiques exigées et le potentiel que doit posséder le
candidat.
La démarche diverge quelque peu dans le domaine de
l'animation commerciale puisque cette étape est entreprise par le client
(la marque) établissant au préalable un profil de poste
prédéfinit et, se chargeant de transmettre le dit document
à la société de marketing opérationnel.
La conclusion du contrat est matérialisé par une
prise d'accord recensant l'ensemble des critères inhérents au
poste (date, horaires, lieu, thème de l'animation). Les démarches
ultérieures incombent à la société prestataires
d'opérations commerciales terrain qui, dans un premier temps, analyse le
profil avant de prospecter, de présélectionner, de
sélectionner, de recruter et d'intégrer le nouveau
salarié.
· La présélection des candidats via
le sourcing
Le sourcing (ou identification en français) est un
terme utilisé en
gestion
des ressources humaines pour décrire un processus qui a pour
objectif d'identifier des candidats correspondants aux profils
recherchés par un recruteur. La recherche des candidats peut s'effectuer
à partir de deux techniques :
La prospection interne : est une technique
qui consiste à rechercher des candidats au sein de l'entreprise.
L'entreprise qui veut embaucher peut proposer à son personnel, si
toutefois il dispose de la qualification requise, le poste à pourvoir.
Cette technique peut prendre la forme d'une annonce publiée sur le
journal interne de l'entreprise ou sur son site intranet. Le recours au
recrutement interne est privilégié dans de nombreuses
entreprises. Ce mode de recrutement contribue en effet à
l'évolution des collaborateurs par la motivation dont il est le facteur.
Notons qu'il demeure également moins coûteux qu'un recrutement
externe puisque ne nécessitant pas de faire appel aux services
d'organismes spécialisés ou d'utiliser des outils de recrutement
onéreux.
La prospection externe: L'entreprise a
recours au recrutement externe lorsqu'il n'existe pas en son sein de
collaborateur susceptible d'occuper le poste à pourvoir. Le recrutement
externe permet à une entreprise de se procurer des spécialistes
très pointus et éventuellement de rajeunir ses effectifs. En
théorie, une entreprise optant pour un recrutement à l'externe se
doit de tenir compte de certaines priorités :
La priorité de réembauchage des salariés
licenciés ou ayant adhéré à une convention de
conversion (articles L 321-14, L 122-14-2, L 122-14-4).
Tout salarié licencié pour motif
économique ou ayant adhéré à une convention de
conversion bénéficie d'une priorité de réembauchage
durant un délai d'un an à compter de la date de rupture de son
contrat de travail s'il manifeste le désir d'user de cette
priorité dans un délai de quatre mois à partir de cette
date. Cette priorité de réembauchage doit être
mentionnée dans la lettre de licenciement du salarié, ainsi que
les conditions de sa mise en oeuvre. Lorsque le salarié licencié
a manifesté son souhait de bénéficier de cette
priorité de réembauchage, l'employeur doit l'informer de tout
emploi devenu disponible et compatible avec sa qualification. En outre,
l'employeur est tenu d'informer les représentants du personnel des
postes disponibles et d'afficher la liste de ces postes. Le salarié
licencié ayant acquis une nouvelle qualification bénéficie
également de la priorité de réembauchage au titre de
celle-ci, s'il en informe l'employeur. En cas de non respect de la
priorité de réembauchage, l'employeur peut être
condamné à verser une indemnité au salarié. Cette
indemnité ne peut être inférieure à deux mois de
salaire.
La priorité des salariés à temps partiel
et à temps complet (art L212-4-5)
L'employeur a l'obligation de porter à la connaissance
des salariés à temps partiel qui souhaitent occuper ou reprendre
un emploi à temps complet et des salariés à temps complet
qui souhaitent occuper ou reprendre un emploi à temps partiel la liste
des emplois disponibles qui relèvent de leur catégorie
professionnelle. Il appartient aux salariés d'informer leur employeur
par écrit ou oralement de leur souhait de passer d'un temps partiel
à un temps complet ou inversement. Ensuite, l'employeur a l'obligation
d'accéder à leur demande dès lors qu'ils remplissent les
conditions requises pour occuper les postes à pourvoir.
L'obligation d'informer l'A.N.P.E. (articles L 311-2 et R
311-2-1)
Tout employeur a l'obligation de notifier toutes les places
vacantes à Pole Emploi, sauf s'il décide de les pourvoir en
interne. Tout employeur qui ne respecte pas cette obligation légale
d'information, encourt une amende. Mais il n'est pas tenu de recruter par
l'intermédiaire de le Pole Emploi, en effet, il conserve toute
liberté quant à la méthode de sélection et
d'embauche des candidats.
Dans l'absolu, la société Circular France peut
avoir recours à ces deux techniques. En effet, la
précarité du métier d'animateur (trice) commercial(e) ne
permet pas de manière générale aux sociétés
prestataires de ce type de service de disposer des mêmes ressources
à long terme. Etant en proie à un turnover incommensurable, le
fichier collaborateur de l'entité doit être alimenté
fréquemment. Dans un premier temps, elle va chercher à puiser
dans sa base de données afin d'y déceler un élément
dors et déjà recruté, en adéquation avec le profil
de poste et disponible. Le cas échéant, le recrutement
s'opère a fortiori à l'externe. Il incombe alors à la
personne en charge du dossier d'engager une nouvelle procédure de
recrutement, certes plus coûteuse mais nécessaire. A cet instant,
la phase de présélection n'est possible que par le biais du
sourcing et la société peut user de plusieurs des ces
canaux :
· Le Pole Emploi :
Le 19 décembre 2008, le Conseil d'Administration a
annoncé la création de Pôle emploi, institution issue de la
fusion de l'Assedic (Association pour l'Emploi dans l'Industrie et dans le
Commerce) et de l'ANPE (Agence Nationale pour l'Emploi). Le 5 Janvier 2009
marque le lancement opérationnel du Pôle Emploi assurant la mise
en place d'un numéro unique (le 39.49) facilitant l'accès aux
informations quant à l'inscription des demandeurs d'emploi, leur
actualisation, indemnisation et recherche d'emploi. Désormais, le
portail internet du site « pôle-emploi.fr » sera
uniformisé et permettra aux entreprises de déposer des offres et,
aux demandeurs de consulter les offres en cours, de déposer leur
candidature et, d'actualiser leur situation en quelque clics. Les
différents protagonistes du marché de l'emploi assistent alors
à un déploiement progressif des actions visant à
simplifier, personnaliser et, renforcer les services leur étant
attribués.
Tout avait commencé avec la naissance de l'UNEDIC
(Union Nationale pour l'Emploi dans l'Industrie et le Commerce) en 1958. Notons
qu'historiquement, l'ANPE, depuis sa création en 1967, visait
déjà de tels objectifs et avait institué en 1997 son site
internet, à l'époque, premier site d'emploi français et
européen. Pôle Emploi mène une politique de partenariat
vers les autres acteurs de l'emploi au niveau national et sur le terrain.
L'objectif final est de développer un maillage territorial
découlant vers un vrai service de proximité, de renforcer son
offre de services avec des dispositifs complémentaires et d'apporter aux
acteurs concernés les moyens de contribuer à la lutte contre le
chômage.
En effet, le Pôle Emploi travaille de concert avec ses
partenaires territoriaux de l'emploi notamment sur les thématiques
d'aides à la mobilité et à la formation. Ces actions sont
articulées avec les dispositifs financés par les Conseils
Régionaux, les Conseils Généraux ainsi que les
collectivités publiques et partenaires sociaux. Avec la mise ne place du
Revenu de Solidarité Active (RSA), le Pôle Emploi aura
également pour mission un accompagnement professionnel adapté aux
bénéficiaires aux côtés des Conseils
Généraux. Son cercle de partenaires s'élargit au
delà des Services Public de l'Emploi et pour relever ses missions, le
Pôle Emploi tisse des liens avec des partenaires tels que les
Collectivités Territoriales, l'Education Nationale, les
Universités ou encore les Associations.
Les partenaires cotraitants apportent des services
supplémentaires : les Missions Locales pour les jeunes, l'AGEFIPH
(Association pour la Gestion du Fonds pour l'Insertion professionnelle des
Personnes Handicapées) et les CAP Emploi pour les chercheurs
handicapés et l'APEC (Association pour l'Emploi des Cadres) pour les
cadres. Au niveau régional, une convention annuelle encadre les modes de
coopération entre Pôle Emploi et ses partenaires. L'institution en
question va travailler également dans un souci de lutte contre les
discriminations puisque prônant la diversité.
Pour finir, à l'image de sa recherche constante de
performance et de résultats, Pôle emploi s'engage à
intégrer des sportifs de haut niveau en tenant compte de leurs exigences
d'entraînement sportif. L'étendu du champ d'actions de cet
organisme a ainsi amené les entreprises prestataires d'opérations
commerciales terrain à en faire un partenaire majeur pleinement
intégré dans le processus de recrutement de ces
dernières.
· Les Missions Locales :
Les missions locales d'insertion (plus communément
appelées missions locales) sont, en France, des organismes
chargés d'aider les jeunes âgés à résoudre
l'ensemble des problèmes que pose leur insertion professionnelle et
sociale. Elles ont été créées par l'ordonnance de
Mars 1982 à la suite du rapport Bertrand SCHWARTZ de septembre 1981.
Elles constituent des lieux d'accueil, d'information, d'orientation
professionnelle et d'accompagnement vers la construction d'un projet
professionnel déterminé.
Conformément à l'article 13 de la loi de
programmation pour la cohésion sociale, elles s'adressent à tous
les jeunes âgés de 16 à 25 ans rencontrant des
difficultés, particulièrement en matière d'accès
à l'emploi, à la formation et à l'autonomie. Les missions
locales remplissent une mission de service public et sont définies aux
articles L.5314-1 du code du travail en France. Elles sont très
prisées par les sociétés d'animation commerciales à
la recherche de talents jeunes et dynamiques pour l'accomplissement de missions
requérant de tels profils.
· Les Maisons de l'Emploi :
Les maisons de l'emploi sont une initiative de Jean-Louis
Borloo dans le cadre de son Plan de cohésion social. Elles se sont
inspirées s'expériences menées depuis 1993 par plusieurs
structures locales et sont soutenues par l'association Alliance Villes Emploi.
En effet, parmi les axes forts du Plan de cohésion sociale,
l'amélioration de l'efficacité du service public de l'emploi
figure en pôle position des priorités. L'un des instruments
permettant de rendre un meilleur service aux
employeurs
et aux demandeurs d'emplois est la maison de l'emploi et environ 300 Maisons de
l'Emploi maillent à ce jour notre territoire national.
La vocation de ces maisons est d'assurer au près du
terrain une meilleur coopération entre les acteurs :
collectivités locales,
ANPE,
UNEDIC autour d'un projet de territoire construit à partir d'un
diagnostic, d'un plan d'action et d'une programmation. Les maisons de l'emploi
agissent dans trois directions principales :
· Le diagnostic territorial. La maison de l'emploi
à d'abord pour priorité de bien identifier les
problématiques d'emploi sur les bassins d'emplois de son
territoire ;
· L'accès et de retour à l'emploi des
publics qui en sont les plus éloignés. C'est là que vont
être conçus et développés les programmes
d'accompagnement individualisé et le reclassement des personnes sans
emploi en optimisant et en fédérant l'offre de service des
partenaires ;
· Le développement de l'emploi et la
création d'entreprise. Les maisons de l'emploi agissent pour favoriser
le développement de l'
emploi
et la création d'entreprise. La maison de l'emploi a également
pour mission d'aider à la reprise et à la création
d'entreprise.
· L'E-Recrutement :
Comme le souligne à juste titre Jean - Pierre LARDY en
1999 dans son ouvrage Recherche d'information sur Internet : Outils et
méthodes, « l'Internet représente un réseau des
réseaux informatiques communiquant entre eux grâce à un
ensemble de règles appelées protocoles définis
indépendamment des constructeurs et des réseaux. Il
s'étend mondialement et interconnecte des sites diversifiés :
universités, organismes de recherche publique, services gouvernementaux,
entreprises publiques ou privées, individus, auteurs de pages
personnelles ... ». Le E - recrutement représente la mise en oeuvre
du procédé de recrutement tel que nous l'avons
préalablement défini tout en recourant à l'application de
l'Internet à une ou plusieurs étapes du processus de recrutement.
La principale ligne de démarcation entre le recrutement
et le néologisme « e - recrutement », c'est l'utilisation de
l'Internet tout simplement. Selon
l'enquête
2007 sur Mobilité de l'APEC Internet, Internet est le
deuxième outil utilisé pour chercher un emploi (33%) après
le réseau personnel (38%). Cette tendance est en nette croissance depuis
2002. Si c'est effectivement l'un des moyens le plus utilisé par les
demandeurs d'emploi, c'est de facto l'une des pistes à creuser pour les
entreprises à la recherche de candidats. De plus, le ratio nombre
d'offres/postulants est encourageant car le nombre de
réponses à une annonce sur Internet est de plusieurs
dizaines de fois inférieur à celui d'une annonce de la
presse de l'emploi ou des agences d'emploi. Internet est le mode de diffusion
de l'information le plus rapide qui permet aux entreprises d'élargir
leur bassin de prospection de manière considérable mais qui
nécessite la mise en place de quelques outils et/ou de choisir les
prestataires dans la nébuleuse du Web ainsi qu'une connaissance des
règles de droit en matière de E- recrutement.
Il permet ainsi de :
- diminuer la masse de papiers et les coûts du
recrutement.
- diffuser rapidement des offres accessibles à tout
moment. le cabinet de conseil en nouvelles technologies, l'Aberdeen Group, a
réalisé une étude sur le retour sur investissement du
processus de mise en ligne d'offres d'emploi. Il apparaît que le temps de
préparation et de mise en ligne des offres pour les entreprises se
chiffre à environ une heure et seulement onze minutes si l'entreprise
utilise un logiciel de gestion des candidatures.
- simplifier la mise à jour de ces dernières
- afficher avec transparence la politique de l'emploi de
l'entreprise
- relier à l'offre les informations pertinentes de
l'entreprise (historique, valeurs, objectifs, avantages sociaux, implantation,
évolution de carrières possibles,...)
- valoriser l'image institutionnelle de l'entreprise et sa
politique RH à condition de mises à jour fréquentes et de
réponse réactive aux postulants.
Nous pouvons dénombrer quatre
procédés principaux nécessaires à la mise en oeuvre
d'une démarche d'E-recrutement :
Les jobs boards (ou site d'emploi en
français) :
Ils se définissent comme des supports de diffusion
d'offres d'emploi (ex :
Jobintree, Cadremploi, Monster,...). Il
en existe plusieurs dizaines en France, généralistes ou
spécialisés par grands secteurs d'activités (Conseil,
Hôtellerie, BTP, Luxe, ...) ou par grandes fonctions de l'entreprise
(Vente, Marketing, Informatique, RH, Production, Achats...). Notons que le
leader sur ce marché est le site Monster qui regroupe approximativement
22 000 offres d'emploi, plus de trois millions de visites par mois et, 1.7
millions de curriculum vitae ce qui représente ici 43% des parts de
marché.
Les sites corporates (ou institutionnels) des
entreprises :
Les entreprises aspirent à posséder leur propre
espace de recrutement sur leur site Internet afin de proposer à leurs
visiteurs des offres d'emploi ciblées et aussi de véhiculer au
grand public une image de marque novatrice en phase avec l'évolution
technologique.
Les blogs RH :
Ils permettent de nouer des relations virtuelles et
d'établir une certaine interactivité par le biais de
dépôt de commentaires et d'autres remarques sur le blog. Cet outil
rapproche l'offre et la demande via un réseau d'échanges
d'informations individualisées.
Les forums RH :
Le forum RH apparaît comme
le médium le moins utilisé mais demeure un moyen du E-recrutement
exploité par de grandes multinationales à l'instar de Total ou
encore
McDonald's. Cet outil met en place des
entretiens virtuels permettant aux deux acteurs du recrutement de dialoguer en
direct et de minimiser les coûts engendrés par la mise en place
d'entretiens physique. Notons que Circular France, pour des raisons de
praticité et de rapidité, utilise plus particulièrement
des outils tels que les jobs boards ou son site institutionnel sur lequel les
postulants peuvent candidater et où le traitement des candidatures
s'avère plus rapide et plus efficace.
· Les Ecoles :
Xavier Darcos, ministre du Travail, des Relations sociales, de
la Famille, de la Solidarité et de la Ville du 23 Juin 2009 au 23 Mars
2010, a participé, le jeudi 22 novembre 2007, à la clôture
des premières assises de la relation école-entreprise au salon
Educatec. Le ministre poursuit alors trois objectifs : faire connaître le
monde professionnel, valoriser les formations à caractère
professionnel et renforcer les relations avec le monde économique. Le
partenariat école-entreprise se développe et, la relation
qu'elles entretiennent est fondamentale puisqu'il s'agit bien ici d'une
responsabilité partagée, à savoir éduquer, former
et, qualifier ensemble. Le but premier est de garantir l'égalité
des chances et de favoriser l'insertion professionnelle des jeunes et, cette
idéologie s'inscrit dans une dynamique de valorisation de la voie
professionnelle.
Ce mode de recrutement est également exploité
par la société Circular France souhaitant recruter de jeunes
talents à la recherche de l'enrichissement de leur parcours
professionnel et d'un revenu d'appoint. Il est important de souligner que les
sociétés en question priorisent l'affichage comme un
médium leur permettant d'attirer les jeunes étudiants au sein de
leurs écoles. L'inconvénient de ce type de sourcing réside
dans l'indisponibilité fréquente des étudiants souvent en
formation en fin de semaine.
· Les Salons de Recrutement :
Le salon de l'emploi se définit comme le lieu de
rencontre physique entre offreurs et demandeurs d'emploi et se limite dans le
temps. Il permet de générer des opportunités entre
recruteurs et demandeurs d'emploi compétents et motivés et
contribue à informer les candidats sur les secteurs d'activités
porteurs, à fort potentiel d'embauche ainsi que sur les métiers
qui leur sont rattachés.
Les sociétés spécialisées dans les
opérations commerciales terrain peuvent y participer afin de recruter
toujours plus de talents. Ce n'est qu'après avoir usé de ces
canaux que le recruteur va pouvoir disposer de candidatures, procéder
à la présélection se faisant généralement
par téléphone et mettre en place des entretiens.
· La cooptation :
Consiste à utiliser le réseau de
salariés, qui conseillent une de leurs connaissances, pour trouver un
nouveau collaborateur. La cooptation peut faire
partie d'une méthode de sourcing à exploiter. Pour rappel, elle
consiste à avoir recours au carnet d'adresses des salariés de
l'entreprise recommandant une ou des personnes de leur entourage. Longtemps
tenue secrète et souvent qualifiée de
« piston », ce mode de recrutement est devenu courant dans
de nombreuses entreprises et dans le domaine de l'animation commerciale.
La cooptation présente bien des avantages pour la
société Circular France. En effet, elle peut permettre, dans un
premier temps, de fidéliser les salariés ayant coopté une
personne de leur entourage en leur procurant un avantage. Les salariés
ayant l'occasion de coopter peuvent également éprouver une
certaine satisfaction, et une implication puisqu'ils contribuent à une
partie cruciale du processus de recrutement. Cette pratique est de
surcroît salutaire pour les entreprises ne bénéficiant pas
forcément du budget nécessaire pour se faire connaître par
le biais d'actions publicitaires ou d'attirer des profils intéressants.
Nous pouvons ainsi mettre en exergue deux principaux avantages de la
cooptation : d'une part les délais et les coûts du
recrutement sont considérablement réduits et, d'autre part, le
fait d'embaucher des personnes cooptées, nous prête à
penser que de bonnes relations professionnelles et une cohésion
d'équipe seront au rendez-vous.
La cooptation est certes un canal de recrutement fiable mais
à manier avec précaution et parcimonie. En effet, Tout
système doit s'insérer dans un environnement sain sinon il y a
risque de dysfonctionnement. Avec la cooptation, trois dangers possibles. Le
premier est la quête du double : le coopteur recrutera des candidats qui
lui ressemblent. Il les choisira notamment parmi son entourage. Et donc, le
coopté fonctionnera de la même manière que celui qui l'a
présenté. C'est là une erreur monumentale, un facteur
d'appauvrissement culturel. Autre danger, celui du népotisme
(favoritisme à l'égard des proches).
Avoir des collaborateurs de la même famille engendre
souvent des pratiques de clanisme (
organisation
sociale
dont la
structure
est
fondée
sur des
clans).
Enfin, le troisième risque est d'avoir des «chasseurs de
primes» professionnels, qui font de la cooptation leur principale
activité.
Après avoir procédé à la recherche
des candidats et analysé leurs candidatures, le recruteur a recours
à un tri manuel des curriculums vitae à partir d'une liste de
critères établie grâce à la définition du
poste à pourvoir et à la définition du profil du candidat.
L'objectif de ce tri est de parvenir à sélectionner quelques
personnes pour un premier entretien. Une fois ces candidats
présélectionnés, le recruteur peut s'adonner à la
programmation des entretiens et à la convocation des postulants.
· La phase d'entretien
Après avoir sélectionné les candidats,
ces derniers sont convoqués à passer un entretien d'embauche. Le
premier objectif d'un entretien d'embauche est d'informer le candidat sur le
poste à pourvoir et ses caractéristiques, de vérifier
l'adéquation entre le profil du poste et celui du candidat en lui
permettant de donner des informations qui visent à montrer en quoi il
convient au poste à pourvoir. Ces informations pourront porter sur son
expérience professionnelle, ses compétences, ses qualités
relationnelles, ses motivations, ou encore ses aspirations. Le second objectif
est d'informer le candidat sur l'entreprise et sur les perspectives
d'évolution offertes.
En théorie, il existe plusieurs techniques
d'entretien :
· L'entretien individuel
L'entretien directif (ou entretien dirigé) :
Le recruteur formule des questions prédéfinies
et peut s'appuyer sur un guide ou une fiche d'entretien. La difficulté
de ce type d'entretien porte sur le fait que le candidat ne peut pas mettre en
avant ses atouts et les différents points de son profil sur lesquels il
pourrait insister car il n'est pas invité à le faire.
L'entretien semi-directif :
L'entretien semi-directif est une des techniques qualitatives
les plus fréquemment utilisées. Il permet de centrer le discours
des personnes interrogées autour de différents thèmes
définis au préalable par le recruteur et consignés dans un
guide d'entretien.
Il peut venir compléter et approfondir des domaines de
connaissances spécifiques liés à l'entretien non directif
qui se déroule très librement à partir d'une question.
L'entretien non-directif (ou entretien libre) :
Il se définit comme la collecte d'informations laissant
le répondant libre d'apporter tous les éléments de
réponse qu'il désire. Le rôle de l'enquêteur se
résume à recentrer éventuellement la discussion sur
l'objet de l'enquête.
L'entretien ambulatoire :
Plusieurs responsables de l'entreprise rencontrent le candidat
et se succèdent au cours d'entretiens individuels sans que
l'identité du décideur de l'embauche ne soit
révélée. Le candidat sait, en revanche, que chacune des
personnes qu'il est amené à rencontrer contribue à
l'ultime décision.
L'entretien en chaîne :
Le but de cet entretien est de tester la résistance du
candidat, sa faculté d'adaptation et, d'obtenir plusieurs points de vue.
Généralement, le candidat passe une série d'entretiens
avec différentes personnes sans même que ces dernières ne
lui soient présentées.
L'entretien face à jury :
Le candidat se trouve face à un groupe de personnes,
qui ne lui sont pas toujours présentées, et se doit de s'exprimer
librement avant qu'une série de questions ne lui soient
posées.
· L'entretien collectif :
Rencontrer, en un seul entretien d'une matinée, huit,
dix, douze, voire quinze candidats. Quel recruteur n'en a jamais
rêvé ? C'est la raison pour laquelle, lorsqu'elles font face
à d'importants plans d'embauche, les directions se tournent plus
volontiers vers un outil de recrutement efficace : l'entretien collectif
de recrutement. « Cela permet de gagner du temps »
considère Jean-Christophe CHAMAYOU, Directeur Général
d'ELITIS, cabinet de conseil spécialisé dans le recrutement et la
formation. Selon lui, c'est « l'occasion de recevoir un maximum de
candidats en un minimum de temps ». Il souligne :
« D'ailleurs, ce type d'entretien était très en vogue
il y a dix ans, quand les entreprises avaient à embaucher en masse, le
plus souvent des débutants ».
L'entretien collectif est une méthode originale dans
l'évaluation des candidats. Elle s'avère peu courante car elle
requiert d'importants moyens matériels, humains, qui ne sont pas
à la portée de toutes les entreprises. Cependant, quand il peut
être mis en oeuvre, l'entretien collectif est particulièrement
opportun dans certains cas de figure. Il permet de rencontrer un nombre
important de candidats en peu de temps et d'évaluer des critères
qui ne sont parfois pas perceptibles en entretien individuel par exemple.
L'entretien collectif est particulièrement adapté pour le
recrutement de profils commerciaux, où l'évaluation des
qualités relationnelles et du dynamisme est primordiale. Mais cette
forme d'évaluation des candidats, pour être menée à
bien, demande une grande méthodologie, beaucoup d'organisation et de
rigueur, sans quoi l'image de l'entreprise risque d'être impactée
et l'évaluation des candidats de moindre qualité. En d'autres
termes, l'entretien collectif de recrutement convient aux entreprises
souhaitant étoffer leur force de vente en un temps record. Cet
entretien se déroule en principe sur une journée et, à
chaque étape de ce dernier, les candidats sont éliminés
pour qu'au final ne soient présents que ceux que le recruteur recevra en
entretien individuel.
A l'origine, Circular France optait pour des entretiens
individuels. La problématique de recruter en grande masse mais
qualitativement était encore il y a peu de temps au coeur de tous les
débats. Cette dernière a été depuis
solutionnée de part la mise en place d'entretiens collectifs plus
stratégiques et moins coûteux. Pour ce faire, les candidats sont
alors convoqués à des sessions de recrutement collectives au
cours desquelles ils vont pouvoir bénéficier d'informations sur
l'entreprise, le poste à pourvoir, participer à des entretiens,
des jeux de rôle et remplir un dossier d'inscription.
L'entreprise a alors recours aux entretiens individuels plus
rarement et il incombe désormais aux Chefs des Ventes Régionaux
de se déplacer dans chacun des départements à sa charge
afin d'y recruter les bons profils au bon moment. Les étapes successives
des entretiens collectifs (cf. annexe 8) s'opèrent de la
façon suivante dans le cas de la société Circular
France :
L'entretien téléphonique (cf. annexe
9) :
Il représente la première étape à
franchir pour le recruteur souhaitant convier les postulants dont les
candidatures lui auront paru intéressantes. L'entretien doit être
bref. Le recruteur, après s'être présenté, exposera
le but de son appel, validera avec le candidat la présence de ce dernier
lors de l'entretien collectif et l'inscrira au sein d'un tableau de recrutement
lui permettant de lister l'ensemble des participants (cf. annexe
10).
La présentation de l'entreprise :
Elle constitue la première partie de l'entretien au
cours de laquelle le recruteur prend soin de présenter l'entreprise, son
activité, son cadre juridique ainsi que le poste à pourvoir aux
candidats. A ce moment précis, les candidats peuvent juger de
l'adéquation du poste d'avec leurs aspirations et décider ou non
de poursuivre l'entretien.
Le tour de table (la présentation des
candidats) :
Après avoir rempli un dossier d'inscription (cf.
annexe 11), chaque candidat se présente afin que le recruteur
puisse cibler ces derniers et apprécier leur élocution, ainsi que
leur aisance orale face à une assemblée.
La mise en situation :
Elle se définit comme une technique permettant de
placer une personne ou un groupe de personnes dans un contexte visant à
simuler une situation précise. La mise en situation a
généralement un objectif pédagogique ou
d'évaluation et peut mettre en exergue :
- la capacité des candidats à répondre
à une question ou à résoudre un problème au cours
de jeux de rôle
- son ouverture d'esprit, sa réactivité et son
empathie
- son aptitude au travail en équipe, son aisance
à l'oral
- sa volonté d'aboutir à un consensus et, le
respect d'autrui
Afin de juger de l'adéquation du profil du candidat au
profil de poste, le recruteur est amené à renseigner une fiche
d'entretien (cf. annexe 12) lui permettant d'attribuer une notation au
postulant et de faciliter la prise de décision à posteriori.
· Conclusion du processus et
intégration du candidat
Les candidats retenus à l'issue de l'entretien seront
saisis dans un fichier informatique propre à l'entreprise et comportant
l'ensemble des informations nécessaires au positionnement
ultérieur du salarié sur une mission et, à
l'établissement de son ou de ses contrat(s).
Une fois le choix effectué et le candidat
répertorié dans le fichier de l'entreprise, il convient au
recruteur d'informer rapidement le(s) postulant(s)
sélectionné(s). Deux solutions sont envisageables : soit le
candidat a été recruté en vue d'un positionnement sur une
opération bien précise, soit ce recrutement découlait
d'une stratégie visant à anticiper les futurs besoins de
l'entreprise et dans ce cas le candidat sera positionné
postérieurement.
B) L'affectation,
un perpétuel challenge
Dans le jargon du marketing opérationnel, l'affectation
(ou placement) désigne l'ensemble des actions consistant à
positionner un candidat (le statut de candidat est conservé
jusqu'à l'acceptation de la mission par ce dernier devenant alors
salarié) sur une mission donnée. Ce n'est qu'en faisant partie
intégrante du fichier collaborateur que ce dernier peut se voir proposer
un contrat.
Chaque mission se matérialise par un nouveau contrat,
de manière générale le CIDD (cf. première
partie) ayant, à la différence du CDD (utilisé
jusqu'en 2007), la particularité de pouvoir être renouveler
à d'inexhaustibles reprises. L'affectation constitue une étape
essentielle du contrat et la personne en charge de cette tâche (cf.
le Back-office ; 2)B)) se doit de positionner des profils en parfaite
concordance avec les exigences de la marque.
Cette action nécessite d'être traitée avec
vigilance et rigueur et, est ainsi régie par plusieurs règles et
un système informatique lui permettant d'être
simplifiée.
(a) Un dispositif simplifié au moyen d'un
réseau informatique performant
La société CIRCULAR France opte pour un
système informatique intranet. Un intranet est un ensemble de services
internet (par exemple un serveur web) internes à un
réseau
local, c'est-à-dire accessibles uniquement à partir des
postes d'un réseau local, ou bien d'un ensemble de réseaux bien
définis, et invisibles (ou inaccessibles) de l'extérieur. Il
consiste à utiliser les standards client-serveur de l'internet (en
utilisant les protocoles
TCP/IP),
comme par exemple l'utilisation de
navigateurs
internet (client basé sur le protocole
HTTP)
et des serveurs web (
protocole
HTTP), pour réaliser un
système
d'information interne à une organisation ou une entreprise. Des
documents de tous types (textes, images, vidéos, sons, ...) peuvent
être mis à disposition sur un intranet. De plus, un intranet peut
réaliser une fonction de
groupware
très intéressante, c'est-à-dire permettre un travail
coopératif. Voici quelques unes des fonctions qu'un intranet peut
réaliser :
· mise à disposition d'informations sur
l'entreprise (panneau d'affichage)
· mise à disposition de documents techniques
·
moteur de recherche de documentations
· un échange de données entre
collaborateurs
· annuaire du personnel
·
gestion de projet, aide à la décision, agenda,
ingénierie assistée par ordinateur
·
messagerie électronique
· forum
de discussion,
liste
de diffusion,
chat en
direct
· visioconférence
· portail vers internet
Ainsi, un intranet favorise la communication au sein de
l'entreprise et limite les erreurs dues à la mauvaise circulation d'une
information. L'information disponible sur l'intranet doit être mise
à jour en évitant les conflits de version. Dans le cas de la
société Circular France, les phases de recrutement et
d'affectation s'opèrent à l'aide de deux programmes informatiques
au sein du réseau intranet. En effet, le logiciel
« Optima » est utilisé dans le recueil et traitement
des candidatures alors que le programme « Titane » se
rapporte à la base de données et missions propres à la
société.
(b) Le processus de placement, vers une efficacité
optimale
Comme nous l'avons décrit lors de la première
partie, la mise en place d'une opération de marketing
opérationnel se matérialise par une relation tripartite. Le
commanditaire, ici, décidant d'instaurer une opération de ce
type, mandate une société prestataire de service et lui soumet
son cahier des charges. Une même marque peut être à
l'origine de plusieurs campagnes. Par exemple, le groupe Orangina Schweppes,
dans le but de promouvoir un produit nouveau, planifie au national des
animations sur une marque et un thème précis. Chaque campagne
fluctue en fonction des périodes et notamment des saisons. Ainsi, une
marque de crèmes glacées telle que Häagen Dazs (du groupe
General Mills) préférera, pour des raisons stratégiques,
la période estivale pour orchestrer ses campagnes.
Précisons pour information qu'une marque est
communément rattachée à un groupe (exemple : les
marques Dove, Axe, Brut, Rexona, Signal, Cif, Knorr ou encore Alsa sont toutes
intrinsèques au groupe Unilever). De manière
générale une campagne est menée à un niveau
national au sein d'enseignes stratégiques à fort potentiel. La
société de marketing opérationnel ne coopère pas
directement avec les enseignes. Seules les marques entretiennent des relations
avec ces derniers jouant un rôle majeur dans la mise en avant des
produits à promouvoir.
Dans le cas de Circular France, une fois le type de campagne,
les conditions, le profil de poste établis, et la prise d'accord
signée par le commanditaire, les missions vont pouvoir être
créées au niveau national et réparties en fonction de leur
lieu d'exécution entre les différentes Directions
Régionales.
Afin de s'imprégner du cahier des charges de la
campagne, un document à la portée de l'ensemble des
collaborateurs appelé « note de direction
régionale » (cf. annexe 13) et symbolisant une
réelle fiche d'identité, peut être accessible via le
réseau local. Cette dernière permet en outre au chargé de
Back-office de prendre connaissance du profil requis, du mécanisme (type
de réalisation, offre promotionnelle, formation à dispenser,
composition des kits), des jours et des horaires. Le support utilisé
pour rendre compte des missions à placer est le système
informatique.
Plusieurs interfaces permettent de consulter les missions
à placer, l'identité des personnes affectées, l'ensemble
des missions réalisées ou à réalisées ainsi
que la base de données dans laquelle, le chargé de Back-office va
pouvoir puiser.
Le Back-office dispose d'un système informatique des
plus performants lui permettant d'avoir notamment accès à une
recherche assistée. La recherche assistée est une technologie
récemment intégrée à la centrale d'appel,
consistant à rechercher un profil en fonction de différents
critères (filtres). Par exemple, une mission
« Nivea » est à réaliser à Reims, le
chargé de Back-office va alors axer sa recherche sur les personnes
à proximité de la ville concernée et ayant un profil
vente-conseil en cosmétique et esthétique.
Ce n'est qu'après s'être informée sur la
mission en intégralité et avoir usé de la recherche
assistée que la personne en charge du placement peut prendre contact
avec les profils adéquats pour la leur proposer. Le Back-office est
chargée de la réception et de l'émission des appels.
Ainsi, il peut accorder une priorité aux personnes l'aillant
sollicité préalablement et disposant du profil, ou le cas
échéant, prendre contact avec un élément n'ayant
pas émis de demande antérieure.
La seule affectation de la personne via l'informatique suffit
pour amorcer l'édition du contrat, de la note de frais, du compte-rendu
d'activité (cf. annexe 14), et du livret de formation
(appelé « book de formation »). Ce dossier
administratif est alors transmis au futur collaborateur se devant de le
conserver jusqu'à rémunération de la mission trois
semaines après celle-ci. Le jour venu, il devra être dans la
capacité de présenter son contrat de travail ainsi qu'une
pièce d'identité à l'accueil du point de vente où
il est censé être missionné.
Le processus d'affectation était encore il y a quelques
années géré par des Assistantes de Direction
Régionale. Ce poste a été amené à
disparaître dans le but de laisser place à la création du
Back-office répondant à des critères de rapidité,
d'efficacité et réactivité nécessaires à la
bonne compétitivité d'une telle entité.
En somme, l'affectation demeure une phase scrupuleuse que la
société Circular France met au coeur de ses
préoccupations.
C) La formation,
une force incontestable
La formation consiste à enseigner à un
employé
les connaissances et les compétences nécessaires à
l'exécution de ses fonctions courantes. La formation professionnelle est
généralement adoptée pour des personnes exerçant
déjà une activité professionnelle, et souhaitant
accroître leurs
compétences.
L'une des principales forces de Circular France réside dans les
formations que la société dispense à ses collaborateurs
terrain. En effet, à l'heure où cette démarche n'est pas
suffisamment prise en considération par d'autres structures, le n°1
en fait un véritable facteur clé de succès. En plus de
garantir une qualité de prestation de service, la formation constitue un
réel facteur de motivation pour les salariés désireux
d'être formés et ayant le ressenti de faire partie
intégrante de la société. A ce jour, Circular France
propose plusieurs types de formations en fonction de l'opération et du
degré de complexité du produit à promouvoir.
(a) Les produits banals, des formations adéquates
Un produit banal est un produit dont le coût de revient
est faible, dont la fréquence d'achat est élevée et dont
l'achat est souvent automatique ou semi-automatique (exemple : les
denrées alimentaires, le liquide, les produits de DHP (Droguerie
Hygiène Parfumerie) ou encore les détergents). Le client
recherche souvent un gain de temps et d'effort à l'acquisition de ce
genre de produit, le conseil doit donc être rapide. Cette typologie de
produits ne nécessite pas une connaissance approfondie puisque
concernant des biens de consommation courante.
Ainsi, plusieurs types de formations peuvent être
dispensés :
· La formation téléphonique
collective :
Elle consiste à former par le biais d'une
conférence téléphonique plusieurs personnes
simultanément sur une même campagne dans le but de leur exposer le
mécanisme (offre promotionnelle, théâtralisation
prévue en magasin, outils d'aide à la vente), les règles
à respecter (horaires, tenue en magasin, renvoi du matériel et
des papiers à la suite de la mission) et de leur faire assimiler des
connaissances relatives aux produits à animer et aux techniques de
vente. De manière générale, une formation de ce type
s'étend approximativement sur une demi-heure à une heure de
temps.
· La formation téléphonique
préenregistrée :
Les collaborateurs terrain ont recours à ce type de
formation lorsque la gamme de produits à animer requiert la plus simple
des connaissances en la matière. Le concept étant de leur faire
appréhender certaines notions en les amenant à se connecter via
leur combiné téléphonique dans le but d'assister à
une formation préenregistrée et de valider leurs acquis par un
quizz. Un suivi s'opère à posteriori via une plateforme afin de
constater des résultats et de revenir si nécessaire sur les point
à améliorer.
· La formation via e-Learning :
Cette dernière, de plus en plus prisée, tend
à se développer depuis un peu plus d'un an sein de la
société Circular France. Elle consiste, pour le salarié,
à se connecter via le site internet de la société,
d'accéder, à l'aide d'un code (lui étant fourni de part
son dossier administratif), à un module de formation en ligne et, de
valider ses acquis par un quizz. Le contrôle des connexions se
réalise à l'aide d'un site intranet permettant à
l'organisateur d'évaluer les résultats dans l'optique de reformer
l'intéressé si besoin. Au demeurant, le concept est similaire
à celui de la formation téléphonique
préenregistrée, seul le support utilisé change.
(b) Les produits anomaux, un apprentissage plus approfondi
Un produit anomal est un produit dont le coût de revient
est élevé, dont la fréquence d'achat est relativement
faible, et dont l'achat est souvent réfléchi (exemple : un
ordinateur, un téléphone portable, un parfum, une
télévision, ...). Le client recherche souvent une information
à l'acquisition de ce genre de produit. Ceci implique la présence
d'experts, d'étiquetage suffisant et d'outils de communication
adaptés à la
distribution
de ce genre de produit. Dans le cas présent, la formation la plus
appropriée est :
· La formation physique :
Le principe est de convoquer ou d'aller à la rencontre
d'un ou de plusieurs candidats afin de leur inculquer des connaissances
approfondies sur la gamme de produits à promouvoir, de mettre en place
des démonstrations, des manipulations, ainsi que des mises en situation.
Circular France a davantage recours à ce type de formation lorsque les
produits à animer sont issus du secteur de l'High-tech ou de la
beauté en sélectif (parfumerie, pharmacie), secteurs pour
lesquels les marques sont intransigeantes sur le discours restitué en
point de vente.
(c) Les écoles de vente, une évolution rapide
des salariés
Les écoles de ventes sont des outils exclusivement
rattachés à la société Circular France. Tout comme
les formations via e-Learning, elles se réalisent via le site internet
de la société à partir d'un code de connexion fournie par
cette dernière. Le but est de faire montée en compétence
le salarié, non plus sur une connaissance produit mais sur un axe
plutôt théorique afin de lui permettre d'élargir son champ
de compétences. Par exemple, un profil
« alimentaire » désireux de réaliser des
missions en cosmétique et esthétique, va pouvoir se former afin
d'acquérir des connaissances théoriques sur le soin du visage, du
corps ou encore sur le maquillage.
D) Le coaching
terrain, vers une montée en compétence des collaborateurs
L'on ne devient pas le n°1 sans avantage concurrentiel.
La société Circular France a parfaitement conscience de cette
vérité générale et use de la proximité
exceptionnelle qu'elle entretien avec ses salariés pour les
fidéliser davantage. En effet, dans la quasi-totalité des agences
de marketing opérationnel, le contact est établit par
téléphone. Cette méthode attise la curiosité des
employés toujours satisfaits de rencontrer de visu leurs interlocuteurs.
Le coaching terrain est un processus d'entretien individuel, structuré
de façon telle qu'il permette à une personne de développer
son potentiel et d'augmenter son niveau de performance. Il repose sur une
relation de collaboration et un processus clair, centré sur des
objectifs à atteindre et, des moyens qui permettent aux personnes
concernées de passer à l'action en construisant une
stratégie adaptée. Le coaching est un processus interactif
conçu pour accompagner les personnes et les organisations à se
développer plus rapidement et plus sereinement. Dans le cas de notre
chef de file, le coaching terrain varie en fonction du secteur
d'activité (généralement les missions en High-tech
s'opèrent toute la semaine alors qu'elles n'ont lieu que le week-end en
alimentaire et en beauté).
Ainsi, le coaching terrain (appelé communément
« inspection ») peut se réaliser toute la semaine en
High-tech et principalement le week-end en alimentaire et beauté.
Seul le Chef des Ventes Régional est habilité
à coacher ses collaborateurs terrain et, pour ce faire il est
chargé de se rendre dans les points de vente rattachés aux
différents départements qu'il gère. Chaque semaine, il
décide de la tournée qu'il va effectuer au sein d'un ou plusieurs
départements de son choix, celui-ci étant influencé par le
degré d'importance accordé aux salariés à coacher
et aux missions.
Le coaching a d'une part pour but de vérifier la
ponctualité du salarié (chaque salarié doit s'inscrire sur
un registre lors de son arrivée en point de vente), la tenue qu'il porte
en magasin, et le dynamisme dont il fait preuve. D'autre part, le coach va
contrôler la maitrise qu'a le salarié du plan de vente et des
produits et revenir avec ce dernier sur ses éventuels axes
d'amélioration. Le rapport de coaching se matérialise par un
document appelé « fiche d'inspection » (cf.
annexe 15).
Une fois la phase de coaching terminée, il incombe
à l'examinateur d'attribuer une notation à chaque personne ayant
été coachée. Le coaching va certes tendre à
l'amélioration de la qualité de prestation des salariés
et, permettre également de rendre compte d'une notation, consultable
à partir de la fiche de la personne via l'informatique par le
Back-office. Rappelons que la notation des collaborateurs est un critère
de choix fondamental lors du placement. En substance, le coaching terrain
apporte une réelle valeur ajoutée à la
société, à ses collaborateurs, ainsi qu'une garantie de
sérieux aux marques clientes.
TROISIEME PARTIE : Analyse
de l'environnement de la société CIRCULAR France
Après nous être adonné à une
présentation du marché du marketing opérationnel lors de
notre première partie et de la société Circular France
dans une seconde, il semblait judicieux de nous intéresser à
l'environnement rattaché à notre entité.
Pour pouvoir prendre des décisions pertinentes,
l'entreprise, en tant que système ouvert, doit tenir compte de son
environnement ce qui inclus un certain nombre de composantes qui ne se limitent
pas à ses partenaires économiques (clients, fournisseurs...).
D'une manière étendue, on définit
l'environnement d'une entreprise comme étant l'ensemble des
éléments extérieurs à l'entreprise en relation avec
ses activités. L'environnement de l'entreprise est
représenté par l'ensemble des forces faisant pression sur
l'entreprise. Il regroupe plusieurs composantes au sein de l'environnement
macro et micro-économique de l'entreprise.
I. Le macro-environnement
Le macro-environnement est l'environnement
général de l'entreprise. Il est commun à un grand nombre
d'entreprises exerçant des activités différentes. Il
comprend les variables qui vont influencer l'entreprise alors que celle-ci,
même de grande taille, ne pourra avoir qu'une influence très
faible voire nulle sur ces variables. Elles n'affecteront que partiellement la
gestion courante de l'entreprise mais auront un impact non négligeable
sur la gestion à long terme. D'une façon générale,
elles vont générer des contraintes pour l'entreprise, qui devra
les intégrer dans son orientation stratégique et dans le
fonctionnement de sa structure.
Il est donc important d'avoir une perception globale de cet
environnement général qui peut être décomposé
en un ensemble de sous-systèmes regroupant plusieurs types de facteurs.
Le macro-environnement peut être décrit à l'aide du
modèle PESTEL qui va le décomposer en six
sous-ensembles comprenant le cadre politique, économique,
socioculturel, technologique, écologique, légal.
Dans le cas ici présent et afin de tendre à une
analyse plus pertinente, une mise en exergue des facteurs environnementaux
inhérents à la société CIRCULAR France est
nécessaire et peut se présenter ainsi :
1. Les facteurs géographiques et
démographiques
Ces facteurs couvrent des domaines assez vastes. D'une part,
il s'agit de l'environnement géographique de l'entreprise (climat,
qualité de l'environnement, proximité d'une zone urbaine...) qui
peut avoir une influence sur la stratégie d'une entreprise, de
l'ensemble des infrastructures logistiques (proximité d'un
aéroport, d'un port ou d'une desserte autoroutière...) et enfin
de la situation démographique globale d'une nation (la structure par
âges de la population n'est pas neutre d'un point de vue
économique).
La société Circular se situe au sein du
Technopôle de Metz, une zone regroupant des centres d'activités,
des campus universitaires, des centres d'affaires et des espaces verts. Notons
qu'ici la localisation de la société n'a aucune incidence sur son
activité puisque la société Circular France offre ses
services en dehors de cette zone et au sein de différents magasins
propres aux départements dont elle est responsable.
Concernant la démographie de la France, le bilan de
l'Insee peut se résumer en quelques mots : « plus
d'enfants, de plus en plus tard ». En effet, au 1er janvier 2009, la
population de la France métropolitaine et des départements
d'outre-mer est estimée à 64,3 millions d'habitants. Avec
801 000 naissances, la France métropolitaine retrouve un niveau
qu'elle n'avait plus atteint depuis 1981. La fécondité
dépasse les deux enfants par femme en âge de procréer. Les
naissances sont de plus en plus tardives : l'âge moyen à la
maternité approche les 30 ans, soit deux années de plus
qu'à la fin des années quatre-vingt. L'espérance de vie
reste stable en 2008. Les personnes âgées sont de plus en plus
nombreuses : 5,6 millions de personnes de 75 ans et plus vivent en France,
soit un tiers de plus qu'il y a dix ans. Ce bilan quelque peu
générale, peut déjà nous permettre de constater
qu'inévitablement le taux de natalité français va influer
sur notre futur marché du travail. Ainsi, nous assisterons à
l'accroissement de la population active, ceci permettant à des
sociétés telles que celles du domaine concernés et
notamment à la société CIRCULAR France, de rencontrer
moins de difficultés en termes de recrutement.
2. Les facteurs socioculturels
Les besoins des agents économiques sont souvent
déterminés en partie par les modes de vie des individus, les
valeurs esthétiques ou les modes de pensée (développement
de la consommation éthique par exemple). Certains secteurs
économiques sont très dépendants des effets de mode que
parcoure la société.
Incontestablement, les comportements d'achat des consommateurs
ont évolué au cours de ces dernières années.
Ces nouveaux acheteurs se comportent différemment
aujourd'hui et sont devenus plus expérimentés et plus
professionnels dans leur comportement d'achat. Ils sont devenus, en d'autres
termes plus avisés. Le consommateur actuel, influencé par des
motivations sociales et personnelles, ressent le besoin de fréquenter
différents points de vente, ceci leur permettant de recevoir des
stimuli, de s'identifier à un groupe, de se tenir informé, ou
encore de répondre tout simplement à des besoins physiologiques.
La conjoncture économique actuelle le pousse à s'orienter vers
une typologie SONCAS (Sécurité, Orgueil, Nouveauté,
Confort, Argent, Sympathie) davantage axée sur l'argent mais, il
n'empêche que les autres motivations ne sont pas occultées par ce
dernier, toujours plus exigent.
Ce phénomène apparaît comme un avantage
pour la société Circular. Effectivement, l'animation commerciale
peut permet de répondre à de nombreuses attentes du consommateur
actuel donc suscite l'intérêt de nombreux consommateurs en
quête de produits novateurs, de réductions, de conseils ou
même encore de sécurité (vente de produits de
renommée).
3. Les facteurs juridiques et
institutionnels
Ces facteurs constituent un élément essentiel du
fonctionnement de l'économie puisqu'ils déterminent les
règles du jeu en vigueur sur un marché qui vont encadrées,
conditionnées l'activité des entreprises (réglementation
juridique, sociale, fiscale...). En effet, comme nous avons pu l'expliquer au
à l'instance des nombreuses réglementations mises en place par le
SORAP. Rappelons que ces règles ont été mises en oeuvre
pour combler un vide juridique encore trop présent il y a quelques
années au sein du marché concerné.
4. Les facteurs technologiques
Dans une situation économique
caractérisée par une forte concurrence, les évolutions
technologiques se traduisent souvent par la remise en cause des rapports de
force entre les entreprises d'un même secteur puisque son incorporation
rapide dans l'entreprise peut lui procurer un avantage compétitif
certain durable ou temporaire (invention de nouveaux produits ou services
-téléphone portable, web, etc.).
La société CIRCULAR France a vu naître au
cours de ces dernières années un véritable progrès
au niveau technologique. L'activité, longtemps gérée
à l'aide de moyens peu performants, a peu à peu était
régi par le biais de l'informatique et de logiciels propres à
l'entreprise tels que :
·
« Titane » : représentant
le logiciel de base comprenant le fichier de collaborateurs terrain et
permettant une meilleure traçabilité des missions.
·
« Optima » : est utilisé
dans le traitement des candidatures en provenance du site circular-France.fr.
Il permet entre autre d'assurer le suivi du dépôt des
résultats des salariés.
Au cours de ces dernières années, l'ensemble du
personnel de Circular France a pu se voir équipé de
téléphones portables, ceci lui permettant d'échanger plus
rapidement avec ses interlocuteurs. Notons que la totalité de
l'activité d'affectation des missions fut centralisée, depuis le
1er Janvier 2007, au sein d'une centrale d'appels (le Back-office)
à Paris.
Seule la Direction Régionale de Metz n'était,
à l'époque, pas concernée et le demeure depuis le
1er Juin 2009. Rappelons que le Back-office regroupe des
Chargés de dossier chacun en charge du placement pour une seule et
même Direction Régionale.
5. Les facteurs sociaux
Cela concerne un aspect interne de l'entreprise puisque l'on
entend par là l'analyse de la motivation et de l'implication du
personnel de l'entreprise (importance des syndicats, motivation du
personnel...) qui peut infléchir les décisions
stratégiques de l'entreprise.
La société Circular dispose d'un Comité
d'Entreprises octroyant de nombreux avantages à l'ensemble de son
personnel. Société voulue comme familiale du temps de la
direction de M. Olivier MAUREL, ces valeurs tendent aujourd'hui à
perdurer par le biais d'un management participatif et déléguatif
visant à motiver et impliquer les équipes.
6. Les facteurs économiques
Il s'agit tout d'abord du système économique
dans lequel évolue l'entreprise (système capitaliste ou
socialiste par exemple) mais il s'agit surtout de l'évolution des
principales variables économiques (inflation, croissance
économique, évolution du taux de change...) qui a une incidence
sur la politique de l'entreprise (politique d'investissement,
délocalisation...).
Comme nous l'avons vu au préalable, la conjoncture
économique actuelle de la France est préoccupante et la crise se
fait ressentir dans certains secteurs d'activité. Il est tout simplement
important de souligner que malgré la dépendance de chaque
entité existante à son environnement économique, la
société CIRCULAR France n'a pas, à ce jour, subit les
conséquences de la situation économique actuelle puisqu'ayant
constaté une activité similaire aux années
précédentes.
Ces différents éléments vont
définir le cadre d'action général qui s'impose à
l'entreprise. Elle devra étudier leurs actions et leurs interactions
afin d'assurer la pérennité de son activité. Si elle ne
peut véritablement changer ce cadre, elle a en revanche la
possibilité d'interagir avec son environnement plus proche.
II. Le
micro-environnement
L'environnement micro-économique comprend les
partenaires de l'entreprise, à savoir les clients, les fournisseurs ou
encore la concurrence. Le micro-environnement de Circular France ne comprend
pas de fournisseur puisqu'étant prestataire de service. La partie
logistique ne lui incombant pas, elle entretient simplement des contacts avec
son logisticien « Lodis » afin d'assurer le suivi du
matériel.
La relation tripartite au sein de laquelle elle se trouve nous
amène ici à nous pencher sur le troisième acteur majeur de
cette activité, l'enseigne, sans qui rien ne serait possible.
1. Les clients
Comme nous l'avons vu préalablement, le portefeuille
clientèle de la société Circular France est composé
de différentes marques souvent rattachées à un groupe. Les
marques, en tant que clientes, donnent le ton et, définissent le cahier
des charges à respecter. Le rôle du prestataire de services est de
satisfaire au mieux les exigences de sa clientèle par une qualité
de prestations et, d'être force de proposition afin d'optimiser les
campagnes. La marque détermine la volumétrie d'opérations,
les termes du contrat, le mécanisme à mettre en place, ou encore
la composition des kits matériel.
Il appartient alors à la société
prestataire de mettre tout en oeuvre pour positionner le meilleur profil au bon
moment, de former ses salariés et de les coacher afin de les faire
monter en compétence. A ce jour, le n°1 de l'animation commerciale
dispose d'un portefeuille clientèle fort prestigieux (cf. annexe
16).
2. Les enseignes
Comme nous l'avons préalablement, une collaboration
indirecte s'opère entre société prestataire de marketing
opérationnel et enseignes. En dépit de l'inexistence de lien
direct entre Circular France et les enseignes, il est important de ne pas
occulter la force de ce dernier. En effet, l'enseigne peut à elle seule
décider du renvoi d'un animateur en point de vente ou procéder
à l'annulation d'une mission avant même que celle-ci n'ait
débutée. Eu égard à des comportements
irrévérencieux et récurrents, certains magasins ont
décidé de ne plus autoriser la présence d'animateurs en
leur sein. Ce phénomène atteste de l'importance de cet acteur
dans la profession.
La société Circular France positionne des
missions dans différents points de vente :
· Les GMS (Grandes et Moyennes
Surfaces) :
Désigne les grandes surfaces alimentaires
(réalisant 50% ou plus de leurs ventes dans l'alimentaire),
c'est-à-dire essentiellement les supermarchés et
hypermarchés. Les GMS se distinguent des GSS (grandes surfaces
spécialisées), du petit commerce et des autres formats de
commerce.
Par définition, un supermarché est un
point
de vente au détail, en libre-service intégral, sur un seul
niveau, à
prix
et marges réduits, dont la surface est comprise entre 400 et 2 500 m2 et
dont l'assortiment, 3 000 à 5 000 références en moyenne,
se compose aussi bien de produits alimentaires, pour la majeure partie, que de
produits non alimentaires (produits d'
entretien
, quincaillerie, papeterie, lingerie...). Le paiement s'effectue pour la
quasi-totalité des produits, en une seule fois, aux caisses
situées à la sortie du
magasin
. On prête à l'Américain Michael Cullen l'ouverture en 1930
à Jamaïca, dans l'État de New York, du premier
supermarché sous le nom de « King Cullen ». Le
concept
sera repris par Édouard Leclerc, en France en 1949, mais Goulet-Turpin
revendique l'ouverture du premier supermarché en France, à Rueil-
Malmaison en région parisienne en 1958.
Quant à l'hypermarché, l'Insee le définit
comme un magasin de plus de 2500 m² non spécialisé
réalisant plus d'un tiers de son chiffre d'affaires dans l'alimentaire.
Implanté sur un ou deux niveaux, et généralement
situé en périphérie des villes, l'hypermarché
propose un vaste assortiment de marchandises y compris alimentaires, en
libre-service.
En ouvrant en 1963 à Sainte-Geneviève-des-Bois
une grande surface de 2 500 m² vendant de l'alimentaire et du non
alimentaire, Carrefour a inventé le concept d'hypermarché. Ce
concept, baptisé quelques années plus tard hypermarché par
un journaliste du magasine LSA, est basé sur le principe du
« tout sous le même toit ». Il a fait le
succès de nombreuses enseignes françaises (Carrefour, Leclerc,
Auchan, Casino, Cora...). Il a connu des succès sur tous les continents,
des interprétations locales comme le concept de supercenter aux
Etats-Unis, ainsi qu'une évolution constante pour faire face à
d'autres formules de distribution, comme les grandes surfaces
spécialisées, le hard-discount ou même le e-commerce.
Les missions proposées par Circular France se
réalisent au sein d'enseignes telles que Carrefour, Carrefour Market, E.
Leclerc, Champion, Cora, Auchan ou encore Super U.
· Les GSS (Grandes Surfaces
Spécialisées) :
La GSS est un point de vente spécialisé dans un
type de biens (électroménager, articles et vêtements de
sport, bricolage, ameublement, matériel informatique, disques...). Elle
offre dès lors un assortiment de produits étroit mais très
profond et bénéficiant en principe de
prix
très compétitifs.
Dans le cas de la société Circular France, la
majorité des missions en High-tech sont réalisées en GSS
au sein d'enseignes telles que les boutiques SFR, Fnac, Darty. Seules les
opérations rattachées au client SFR et dites
« supplétives » sont exécutées en GMS.
Notons qu'une nouvelle a été acté avec le groupe AFD
(Animal Food Distribution) et que les prochaines missions seront
instaurés début septembre 2010 au sein de GSS
spécialisées telles que Botanic, Animalis ou encore Maxi Zoo.
· Le circuit sélectif :
Il concerne les parfumeries, les pharmacies, ou encore les
parapharmacies. Circular France, en collaboration avec des marques de prestige,
positionne des opérations de cosmétique et d'esthétique au
sein d'enseignes telles que Marionnaud, Sephora, Douglas ou dans diverses
pharmacies et parapharmacie en association avec des marques telles que Roc,
Givenchy, Calvin Klein ou encore Bourjois.
3. La concurrence
Comme nous l'avons vu préalablement, le marché
de l'animation commerciale est un marché fort concurrentiel. En effet,
l'apparition de nouveaux concurrents sur ce marché a certes permis
à Circular France d'être davantage compétitive et
réactive mais cela reste à surveiller. En effet, la
société le leader doit quotidiennement faire face à une
rude concurrence qu'il paraît, dans le cas présent, judicieux de
présenter. Pour ce faire, il nous est possible de dresser un tableau
comparatif mettant en relief les principaux concurrents directs de la
société (cf. annexe 17).
Au regard de ce tableau plusieurs déductions peuvent
être faites. En effet, nous pouvons remarquer que ces cinq entreprises
concurrentes disposent toutes d'atouts et de particularités faisant leur
force. Pour commencer, prenons l'exemple de la société Highco
Field Marketing (anciennement Allée Centrale). Cette
société, tout récemment implantée sur le
marché, s'est dotée, dès sa création, d'une
plateforme technologique performante et 100% Web. Ce détail est
pertinent et nous permet de constater que la société en question
se sent concernée par l'évolution de l'environnement
technologique qui l'entoure et, a bien pris conscience de la
réactivité que peut lui apporter de telles solutions.
En phase de croissance et adoptant, en termes de fixation des
prix, une stratégie de pénétration, Highco Field Marketing
conquiert de nouveaux clients et acquiert des parts de marché. Elle
demeure à ce jour l'un des principaux concurrents et doit susciter tout
l'intérêt de la société Circular, soucieuse de
conserver ses clients et sa position de chef de file sur le marché de
l'animation commerciale. En termes de formation, la société
Pénélope Agency se différencie et opte pour des modules
variés et performants. Elle dégage le chiffre d'affaires le plus
important (74 240 000 d'euros) et dispose d'un portefeuille de
clientèle de forte renommée. Notons qu'en 2009, elle fut
l'initiatrice de la proposition du statut d'auto-entrepreneur. Ce
phénomène demeure fort inquiétant et reste à
surveiller car bon nombres d'animatrices pourraient être séduites
par ce nouveau procédé et, une évasion des collaborateurs
de la société Circular vers la concurrence est à
appréhender. Avec 50 millions d'euros réalisés en termes
de chiffre d'affaires lors de l'année 2008, la société CPM
France demeure un concurrent à ne pas occulter. Son fort potentiel et
ses interventions sur de nombreux secteurs ainsi que son implantation en Europe
nous laisse à penser que cette dernière détient une
importante connaissance du marché. Entreprise à forte
notoriété, elle constitue un véritable concurrent pour la
société Circular. La société
Démosthène a, quant à elle, la particularité de
posséder ses propres entrepôts permanents et de nombreux
intervenants dédiés à la logistique et les Ressources
Humaines. De grandes marques lui font confiance et ses atouts en font un
compétiteur de taille tout comme la société Ajilon Sales
& Marketing. Au demeurant et, dans l'optique de perdurer comme chef de file
au sein de son marché, la société Circular France se doit
de consolider les facteurs clé de succès lui étant
inhérents et de prendre en compte son environnement afin de
déceler d'éventuels axes d'amélioration.
III. Analyse et diagnostic stratégique de la
société
1. La stratégie, concepts et
définitions
Au sens économique, plusieurs définitions font
référence à la stratégie :
· « Domaine des sciences de gestion qui traite
de la conduite de l'entreprise dans son ensemble. La stratégie s'exerce
typiquement dans des situations complexes et incertaines, marquées par
les jeux d'acteurs qui s'affrontent, s'évitent ou
coopèrent.» (Koenig, 1996)
· « L'art de construire des avantages
concurrentiels durablement défendables.» (Porter, 1980)
· « La stratégie est l'orientation des
activités d'une organisation à long terme. Elle consiste à
obtenir un avantage concurrentiel grâce à la reconfiguration des
ressources de l'organisation dans un environnement changeant, afin de
répondre aux besoins du marché et aux attentes des
différentes parties prenantes (propriétaires, employés,
financiers). » (Frery, Johnson et Scholes, 2000).
Se déterminer une stratégie, c'est se fixer des
objectifs et les moyens pour les atteindre, sur un horizon de temps
donné, compte tenu des contraintes internes et externes pour chacun des
segments stratégiques. L'analyse de la stratégie d'entreprise
comporte deux grandes phases : celle de l'analyse externe, où sont
exploités les facteurs environnementaux structurels, et l'analyse
interne où les ressources propres à la firme sont
évaluées et comparées à celles des principaux
concurrents. Cette seconde partie de l'analyse stratégique a connu de
grands développements. Pour les théoriciens de la ressource,
chaque firme dispose d'un portefeuille spécifique de ressources qui lui
fournit des avantages dans la mise en oeuvre de certaines stratégies. Si
pour les théoriciens de la concurrence, l'ensemble des firmes
présentes dans une industrie (ou dans un groupe stratégique)
était considéré comme homogène car soumis aux
mêmes facteurs structurels, ceux-ci dictant les mêmes
comportements, les théoriciens de la ressource considèrent les
industries comme hétérogènes car composées de
firmes possédant des combinaisons de ressources et compétences
spécifiques.
Dans ce contexte, développer une stratégie
consiste, pour une firme donnée, à choisir un ensemble d'actions
qui exploite le mieux les spécificités de son portefeuille de
ressources et compétences, pour autant que ce portefeuille soit
valorisé sur le marché donné. La concurrence entre firmes
de l'industrie s'exerce dans la mise en oeuvre des ressources et
compétences communes ou accessibles à l'ensemble des firmes. Mais
chaque firme est protégée de la concurrence par
l'originalité de son portefeuille de ressources et par sa
capacité à la préserver au cours du temps. Pour aboutir
à des décisions, le processus d'analyse stratégique
consiste à identifier, évaluer et, comparer ses forces et ses
faiblesses (analyse interne) par rapport à celles des concurrents ;
à analyser les évolutions probables de l'environnement (analyse
externe) pour y déceler des conditions propices ou défavorables
à l'action. Les actifs stratégiques dont la firme doit s'assurer
la maîtrise sont ceux qui se situent à l'intersection de ces deux
ensembles (Amit et Schoemaker, 1993).
2. Analyse stratégique à
l'aide du diagnostic SWOT
Les premiers outils d'aide à la décision
stratégique sont apparus dans les années 1960 aux Etats-Unis. Le
plus connu est le modèle LCAG (proposé par Learned, Christensen,
Andrews et Guth en 1969), de la Harvard Business School. Ce type d'analyse est
souvent appelé SWOT, acronyme des termes anglais Strengths, (forces),
Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et, Threats
(menaces). La méthode SWOT est un des outils de diagnostic les plus
fréquemment utilisés. Elle permet de repérer les facteurs
qui ont une influence stratégique sur l'entreprise. Les facteurs peuvent
être d'origine interne, ce sont les forces et les faiblesses de
l'entreprise, ou d'origine externe, ce sont les opportunités et menaces
de l'environnement. La confrontation entre les analyses externes et internes
permet de construire des scénarios stratégiques. Après
sélection d'un des scénarios, des plans d'actions sont
déployés, pour chaque niveau de décision. Le diagnostic
est un recueil d'informations structurées qui nourrit la
réflexion stratégique. Le diagnostic externe a pour but de
connaître et de comprendre les influences qu'exerce l'environnement sur
l'organisation. Il s'agit d'anticiper l'évolution de ces influences. Le
but est de dégager deux notions : les menaces et les
opportunités que présente l'environnement. La
problématique du diagnostic externe est la complexité et
l'incertitude qui caractérisent l'environnement et son évolution.
Une menace ou une opportunité n'est pas une menace ou une
opportunité dans l'absolu. Ceci varie dans l'espace. Une menace peut
devenir une opportunité à long terme. Une opportunité peut
être une menace selon la façon dont l'entreprise mobilise ses
ressources et compétences pour l'aborder ; l'interprétation
dépend de l'aptitude de l'entreprise à répondre à
la menace ou à l'opportunité. Les grandes influences
environnementales sont la demande, l'offre et, l'environnement
(évolution démographique avec le vieillissement de la population
européenne, économique avec le marché du travail,
législative, politique avec les quotas). Il est très important
pour une entreprise d'anticiper les évolutions et conséquences
sur l'organisation. Pour cela, on utilise des outils comme la méthode
des scénarios qui consiste à :
· identifier les facteurs clés
environnementaux ;
· prédire ensuite les évolutions possibles
(scénarios) ;
· imaginer les réponses stratégiques.
La matrice SWOT peut être
dupliquée au cas CIRCULAR France de la façon suivante :
POSITIF
|
NEGATIF
|
DIAGNOSTC INTERNE
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
· 53 années d'existence et d'expertise
métiers
· Leader incontesté du marché de
l'animation commerciale avec 45% de croissance du CA en 5 ans et 17% de parts
de marché en 2009
· Une puissance de grande envergure : une
activité répartie sur l'ensemble du territoire national et une
forte notoriété
· Un large portefeuille de clients de grande renommée
(Nivea, SFR, Unilever,...)
· Une société membre du SORAP, un gage de
sérieux
· Une centrale d'appels réactive (2min10 d'attente
en moyenne ; 76,5% de l'affectation gérée par le BO ;
4,3 appels pour une affectation)
· Une contribution indéniable à
l'employabilité dans le secteur (7300 personnes ont travaillé en
2009)
· Un monopole sur l'opération du
Téléthon en hypermarchés et une image d'organisation
altruiste
· Mise en place d'innovations technologiques dans le
service client (extranet et extensions)
· Création du pack
« Easy-Demo » en 2009 et apport d'une solution clé
en main à moindre coût pour le client
· Au global, une amélioration en 2009 des
indicateurs de qualité (baisse du taux d'absentéisme des
collaborateurs terrain, progression du taux d'inspections, baisse des
kilomètres parcourus et gain de coût)
· Des clients globalement satisfaits de la qualité
des prestations
· Des animateurs satisfaits de leur collaboration avec la
société (99% des collaborateurs terrain sont satisfaits des
relations qu'ils entretiennent avec leur Chef des Ventes Régional et de
leur accompagnement terrain, 95% des salariés sont satisfaits du
délai de réception des paies)
· Une activité de plus en plus diversifiée
(reprise du dossier Circular Actuelles, proposition
d'événementiel, instauration d'un partenariat direct avec
l'enseigne Carrefour et mise en place d'animations tests en juin 2010, projet
de mise en place de merchandising)
|
· Une localisation restreinte au territoire national
· Des résultats en termes de recrutement en
deçà des attentes de la société malgré une
priorité donnée et la création spécifique d'une
cellule pour recruter davantage en qualité et en quantité et
s'orienter vers des experts métiers
· Des performances qui peuvent être encore
optimisées en 2010 notamment au niveau des kilomètres parcourus
en moyenne par collaborateur terrain et de l'absentéisme
· Des disparités importantes selon les
régions et les clients
· Des formations physiques à optimiser (absences,
non recrutements,...)
· Un turn-over encore important
· Un manque de sensibilisation des collaborateurs terrain
sur l'importance du retour dans les délais de leurs comptes-rendus
d'activité en particulier sur le High-tech
· La perte récente de clients importants
s'évadant vers la concurrence (L'Oréal, Gemey Maybelline,
Senseo)
· Des Chefs des Ventes Régionaux frustrés
de ne pouvoir soumettre leurs idéologies à leurs
supérieurs
|
POSITIF
|
NEGATIF
|
DIAGNOSTC EXTERNE
|
OPPORTUNITES
|
MENACES
|
· Evolution du marché de l'animation commerciale,
de plus en plus dynamique outre la crise économique et
financière
· Une conjoncture économique propice au
recrutement d'un plus grand nombre de collaborateurs terrain (au total, le
nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de
catégories A, B, C s'établit à 3 958 500 en France
métropolitaine fin juin 2010)
· Avec l'extension de l'accord de branche du 13
février 2006 (arrêté du 16 avril 2007), la profession de
l'animation commerciale est enfin dotée d'un cadre légal
adapté aux contraintes de ses métiers.
· Selon une étude du SORAP, l'action commerciale
terrain reste un investissement prioritaire pour les marques (pour
l'année 2009, le poids de l'ensemble des 33 membres du SORAP
s'élève à 298.5 M€ contre 309.5 M€ en 2008, soit
une baisse limitée à 3,6%. A titre de comparaison, les
investissements média ont baissé de 12,5% en 2009 (source UDA)
|
· Contexte fort évolutif du marché du
travail et des comportements (fort turn-over dans le secteur,
difficultés de fidélisation due à la
précarité du secteur d'activité)
· Un marché fort concurrentiel et l'arrivée
récente d'un nouveau concurrent direct (Highco Field Marketing) en
pleine phase de croissance, de plus en plus présent sur le terrain
· La mise en place du statut d'auto entrepreneur
(initiation par Penelope Agency et mise en place par Highco Field Marketing) et
la probabilité d'évasion de certains collaborateurs terrain
|
3. Constat
Au regard de cette précédente analyse, nous
pouvons constater que la société Circular France détient
d'importantes forces lui permettant à ce jour d'assurer sa position de
chef de file sur le marché de l'animation commerciale et, de jouir de la
confiance que lui accordent des marques de grandes renommée.
Au regard de son environnement externe, nous pouvons remarquer
également que de nombreuses opportunités s'offrent à
l'entité. En effet, le nombre de demandeurs d'emploi en constante
évolution depuis la récession financière et
économique permettra de surcroit à cette dernière de
disposer de plus de ressources disponibles et de profils intéressants.
Le marché de l'action commerciale terrain bat son plein
et représente aujourd'hui un investissement prioritaire pour les
marques. Ce constat prête à penser que le devenir du secteur
d'activité auquel est rattachée la société
s'avère prometteur. Longtemps appréhendé par de nombreux
agents économiques, le métier est à présent
doté d'un cadre juridique ad hoc permettant de valoriser la profession
à sa juste valeur et de dissiper les doutes jusque là encore trop
présents.
Bien que positive, cette analyse met également en
exergue certaines faiblesses et menaces supportées par la
société. Les plus inquiétantes relèvent de
l'importance du turn-over subi par cette dernière ou encore la
montée en puissance de la concurrence adoptant elle aussi des outils et
process performants.
Il s'agit alors d'adopter une stratégie
défensive et de différenciation. Pour ce faire, il est important
d'inclure dans notre réflexion les Chefs des Ventes Régionaux,
davantage proche du terrain, pour mettre à contribution leur savoir et
savoir-faire. Précisons que l'amélioration de la
compétitivité d'une entité, pour être efficace,
requiert une mutualisation de la part de l'ensemble de ses membres.
En effet, à un stade
opérationnel, il s'avère tout à fait possible de nous
pencher sur des axes d'amélioration pouvant potentiellement tendre
à l'optimisation de la compétitivité de la
société.
QUATRIEME PARTIE :
«Comment contribuer à l'optimisation des compétences des
Chefs des Ventes Régionaux de l'entreprise de marketing
opérationnel Circular France, leader sur son marché, tout en
développant le vivier de collaborateur de l'agence messine ?"
I. Axes de proposition d'actions
stratégiques réalistes et réalisables applicables au
niveau national
1. Elaboration d'une enquête
métier
« L'union fait la force ». Tant de
véracité dégagée par ce proverbe et une pertinence
encore plus prononcée dans le cas ici présent. En effet, comme
nous l'avons souligné préalablement, Circular France, bien que
détentrice d'un grand nombre de forces et d'opportunités
s'offrant à elle, présente des faiblesses auxquelles elle se doit
de pallier puisqu'étant également en proie à un
environnement externe pourvu de menaces.
Dans un premier temps et au regard du diagnostic
stratégique présenté en seconde partie, il paraissait
fondamental d'octroyer la parole au personnel d'encadrement de la
société : les Chefs des Ventes Régionaux. En effet,
plus proches du terrain que quiconque, ces derniers présentent un
potentiel incommensurable se justifiant par les compétences qu'ils
détiennent par expérience et, qu'ils sont ainsi susceptibles de
mettre à contribution dans le cadre de notre présent projet.
L'idée d'une constitution d'un groupe de travail a pu
être soumise et validée par la Direction des Opérations
dans le but de tendre à une réflexion plus factuelle. La
première démarche aura été de réaliser une
enquête métier et d'administrer un questionnaire
présenté sous la forme d'un tableau (cf. annexe 18)
à l'ensemble des Chefs des Ventes Régionaux afin de recueillir
leur ressentis et opinions en rapport avec leurs tâches quotidiennes et
les faiblesses détectées lors du diagnostic SWOT.
Après dépouillement du questionnaire, les
informations recueillies ont pu être répertoriées par item
et regroupées au sein du tableau suivant :
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
Note DR
|
· De manière générale elle
s'avère complète et résume bien la mécanique, les
objectifs et la logistique
· Très utiles aux CVR, elle permet de visualiser
rapidement une nouvelle opération
|
· Mises à jour pas toujours effectuées
· Informations pas suffisamment détaillées
sur la logistique
· Eléments clés pour affectation pas
suffisamment mis en évidence
· Ne comprend aucune information sur la
rémunération
|
RECRUTEMENT
|
· Très bonne aide/efficacité de la cellule
recrutement pour le recrutement sur des opérations classiques (pour 90%
des CVR)
|
· L'aide de la cellule ne correspond pas suffisamment aux
attentes pour les recrutements spécifiques, profils particuliers (pour
100% des CVR)
· Organisation des sessions collectives : la
réalisation est difficile à maintenir lors des pics
d'activité, difficultés d'organisation de sessions de 20
candidats au sein de villes de tailles moyennes, manque de qualité car
une session est réalisé par un seul CVR (difficulté
d'interroger, d'évaluer et de prendre note simultanément)
· Fiche d'entretien : l'évaluation diffère
en fonction les CVR
· Le dossier d'inscription ne correspond pas à la
qualification Titane et certaines informations ne sont pas exploitées
|
CREATION DES MISSIONS
|
· RAS
|
· 100% des CVR ayant répondu pensent que 20
à 30% des missions sont créées trop tardivement
(ex. : Nivea, Unilever, Procter & Gamble...) : risque
d'indisponibilité des ambassadrices et fidèles souvent
planifiées à l'avance, plus de temps passé pour affecter
et qualité de placement dégradée et risque de retard de
dossiers
· Manque de clarté d'information en cas
d'annulation / recréation
|
LOGISTIQUE
|
· Réactivité du Back-office pour toutes les
demandes de retards de livraison ou non livraison
|
· Matériel incomplet dans environ 10% des cas
(pour 90% des CVR)
· Manque d'informations sur les modifications de
constitutions ou absence d'éléments dans les kits (souvent
information vient des animatrices pendant les briefs...)
· Problématique de livraisons magasin
|
DOSSIER ADMINISTRATIF
|
· RAS
|
· 100% des CVR ayant répondu rencontrent souvent
des problèmes relatifs au délai de réception des dossiers
administratifs : énorme perte de temps pour le BO et les CVR de
renvoyer les documents et perte de crédibilité vis-à-vis
des collaborateurs terrain
· Erreurs de documents
(mauvais dossiers administratifs) essentiellement sur les
temps forts
· Documents (books de formation - notice e-Learning) pas
toujours dans les temps sous K : / (à S-2 ou S-1) alors que les CVR
ont besoin des éléments pour leurs formations
|
E-LEARNING
|
· Support de qualité
· Possibilité pour les animateurs de se connecter
quand ils le veulent
· Gain de temps CVR
|
· Pour 90% des CVR la gestion du suivi des e-Learning est
difficile à gérer et très chronophage
· Gestion plus difficile avec les problèmes de
réception de documents
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BRIEF TEL
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· La mise en place est facile à gérer
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· Pour l'ensemble des CVR mise en place très
longue (6h par semaine de préparation / suivi sans compter la
réalisation
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QUIZZ TEL
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· Pour 90% des CVR le suivi des connexions des formations
est facile à gérer
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· Gestion plus difficile avec les problèmes de
réception de documents
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FICHE INSPECTION
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· Facile à utiliser
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· Difficile à exploiter
· Notations différentes selon les CVR pour une
même prestation
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BACK-OFFICE
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· RAS
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· Temps d'attente trop long pour CVR, clients,
animatrices (peut aller jusqu'à 10 minutes sans décrochage...)
· Placement des ambassadeurs/favorites : pour l'ensemble
des CVR il est optimisable - en deçà de nos objectifs clients et
de nos capacités
· Placement des demandées : pas assez
anticipé et le kilométrage n'est pas toujours demandé
· Trop d'affectations en appels entrants qui ne sont pas
en adéquation avec le profil demandé
· Incidents : CVR n'ont pas l'information en temps
réel des incidents et problèmes magasin
· BO désorganisé en cas d'absence d'1
cdbo
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2. Suggestion de pistes
d'amélioration
La démarche entreprise ici nous aura permis de
surcroît de détecter certaines faiblesses sur lesquelles pencher
notre réflexion. Ces dernières ne remettent certes pas en cause
la pérennité de la société à l'instant
« t » mais se doivent d'être traitées avec
attention car impacteront certainement à posteriori l'image voire
l'activité de l'entité tout entière. Ainsi, après
analyse du tableau ci-dessus, nous pouvons, dans l'optique d'améliorer
l'efficience au travail des Chefs des Ventes Régionaux, proposer
quelques axes d'amélioration.
Axes d'amélioration
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Note DR
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· Anticipation : Note DR à disposition le
réseau local systématiquement avant la création des
missions
· Mise à jour systématique lors de
modifications de mécanisme type changement ou suppression de
« primes ».
· Pour le Back-office : pour faciliter les affectations -
messages clés animateurs : détails marques,
spécificités mission (dégustation - vente - cuisine...)
· Focus matériel : volume (nombre de cartons
livrés) et poids de la PLV (si nécessite véhicule ou
facilement transportable)
· Formation : mode de formation avec code
d'accès pour e-Learning et quizz
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Recrutement
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· Communication/sourcing :
Plus d'anticipation sur le recrutement
Manque d'informations directes entre cellule recrutement et
régions
Communication sur les actions menées par la cellule
(mise en ligne d'annonces, actions sourcing). Pour les opérations
spécifiques - réunion téléphonique avec partage
Responsable Clientèle, CVR et équipe recrutement (modèle
Prim'Age et BAFA)
· Organisation des sessions collectives : à 2 CVR
pour plus de qualité et gain de temps
· Fiche entretien : mise en place d'une grille de
note pour uniformité des recrutements
· Dossier d'inscription : élaboration d'un nouveau
dossier en collaboration avec les CVR
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Création des missions
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· Circuit d'information : mettre
systématiquement dès le début dans la boucle de
l'information les Chargés de Back-office et CVR
· Recréation de missions : mettre en personne
demandée la personne initialement affectée + « suite
recréation » pour éviter d'affecter entre temps une
autre personne et permettre au BO de bien informer de la modification les
animatrices
· Anticipation de création : (même si
nous sommes conscients de l'acharnement du service commercial)
· Continuer à mettre en place des tableaux
prévisionnels : pour les grosses opérations ou clients
stratégiques mis le réseau local pour consultation par CVR et BO
- attention de bien intégrer les éléments lors de
l'affectation
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Logistique
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· Information modification des kits - Info mail
systématique aux CVR et BO + modification note DR et book
· Envois de kits de secours en DR sur les pics
d'activité
Permet de visualiser les BR et kit avant brief tel - permet
d'être plus professionnels dans les briefs et de ne pas savoir
répondre aux animateurs sur le sujet
Kit secours en cas de désistement ou affectations
tardives
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Dossier administratif
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· Envoi des contrats
Edition des contrats - augmenter le délai
d'édition sur pics d'activité (briefs anticipés...)
Renfort administratif sur ces périodes pour
accélérer l'envoi des contrats
· Mise à disposition des éléments
sur le réseau local à S-2 minimum avant démarrage (Book de
formation, notice e-Learning)
Envoi systématique des books en DR pour faciliter les
briefs
Format book à optimiser pour envoi par mail aux
animatrices
· Une réception anticipée des dossiers par
les animateurs c'est :
formation anticipée : e Learning mais aussi briefs
téléphoniques
taux de connexion plus élevé et
possibilité de réactivité plus importante
briefs tel plus qualitatifs puisque les books ont le temps
d'être lus par les animateurs.
meilleure assimilation du brief et de la mécanique et
meilleure vérification des connaissances
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E-Learning
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· Communication des codes pour les e-Learning et
formations téléphoniques préenregistrées dès
l'affectation
· Mettre en place un outil de suivi
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Brief téléphonique
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· Envoi anticipé des dossiers pour permettre aux
collaborateurs terrain de s'imprégner de l'opération avant la
formation téléphonique
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Quizz téléphonique
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· Envoi anticipé des dossiers pour permettre aux
collaborateurs terrain de s'imprégner de l'opération et de
réaliser plus tôt leur formation téléphonique
préenregistrée
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Fiche inspection
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· Mettre en place une grille de notation pour
homogénéiser l'évaluation
· Revoir certains items de la fiche d'inspection en
accordant plus de place au recueil d'informations sur la concurrence
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Back-office
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· Ambassadrices/favorites
Comment est utilisée la liste des ambassadrices par
les cdbo ?
Mise en place d'un suivi individualisé du placement
des ambassadrices
· Permettre aux cdbo d'affecter davantage sur appels
sortants
· Systématiser le point incident sur
mission :
contact cdbo / CVR pour informer CVR des problèmes de
son périmètre d'activité et envisager des remplacements /
switch... pourrait permettre de diminuer le nombre d'absences (vendredi
14heures)
Informer en direct CVR des problèmes importants
· Effectifs BO
Les appels entrants sont-ils suffisamment nombreux ?
Peut-on dédier une personne au matériel et aux
problèmes de documents et une personne aux appels des personnes
demandées ?
Possibilité d'avoir des renforts en cas d'absence
(sélection parmi animateurs) ?
· Personnes demandées par les marques :
les appeler de manière plus anticipée et
valider kilomètres (accord CRC + intégration Titane)
· Echange avec les CVR
systématiser un point hebdo pour partager sur
difficultés et bilan S-1
|
Cette enquête métier et les axes
d'amélioration en découlant s'avèrent d'autant plus
factuels qu'ils ne proviennent d'employés en constante relation avec les
items traités. Les préconisations apportées, si
appliquées à terme, permettront de surcroît
d'améliorer l'efficience au travail et les compétences de
l'ensemble des Chefs des Ventes Régionaux. De plus, cette action a pu
pallier à l'une des faiblesses détectée au sein du
diagnostic stratégique, la sensation de manque de prise de parole et de
mise à contribution des acteurs ici concernés.
II. Prise de
décisions stratégiques réalistes et actées au
niveau local
1. Introduction de nouvelles ressources
au sein de la Direction Régionale de Metz
A) La naissance de
l'expression du besoin et les raisons de cette insertion
Contribuer à l'optimisation de l'activité d'une
entité nécessite une réelle investigation. A l'heure
où notre réflexion évolue, l'activité de la
société bat son plein et un recours peut solutionner cette
problématique. En effet, parce qu'il est important de pouvoir concilier
efficacité, fiabilité et réactivité, j'ai
pensé que le recrutement d'une ressource externe paraissait un bon
compromis pour la Direction Régionale de Metz souhaitant faire face aux
futurs pics d'activité apparus en avril 2010. Collaborant depuis presque
deux ans pour la société Circular France je constatais
déjà en avril 2009 combien il était complexe de fournir
une qualité de prestation de service à cette époque sans
ressource supplémentaire.
La société, au même titre que ses
concurrents connaît des périodes d'activité plus
chargées que d'autres (fêtes de fin d'année,
opérations beauté débutant en avril, rentrée
scolaire) auxquelles elle se doit de faire face et, pour lesquelles les enjeux
sont généralement élevés. Le projet de recruter
alors de nouvelles ressources a été soumis à la Direction
des Opérations et acté par le DRH (Directeur des Ressources
Humaines) en charge de la signature de la convention de stage des
étudiants, à condition que le stage soit non
rémunéré.
B) La définition du besoin et les
différentes perspectives envisagées
Une réflexion a été opérée
au préalable me permettant d'aboutir à la conclusion que l'agence
de Metz, pour gérer au mieux le temps fort démarrant en avril et
le lancement de la préparation du Téléthon, devait avoir
recours à une personne intervenant du mois d'avril au mois de septembre
2010, soit sur une période de quatre mois consécutifs. Encore
plus loin dans cette réflexion et dans le but d'optimiser les
coûts, il m'a paru astucieux de faire appel à des étudiants
se devant de réaliser un stage en entreprise, en soif d'acquisition
d'expérience professionnelle et motivés par un rapport de stage
nécessaire à la validation de leur diplôme. Le profil
ciblé se rapportait à un élément disposant d'une
bonne adaptabilité, d'une aisance relationnelle, d'une
réactivité ainsi qu'une rapidité de compréhension.
Le besoin défini, j'envisageais les différentes perspectives
possibles et comprenais que je pouvais opter pour les différents types
de stage suivants :
· Les stages réalisés par les
lycéens en filière Bac professionnel ou BTS Initial
· Les stages de l'Université (IUT Institut
Universitaire de Technologie)
· Les stages des étudiants en Faculté (de
Bac + 1 à Bac + 5)
Je pris alors contact avec différents organismes et
compris rapidement que les seuls étudiants encore à la recherche
d'un stage étaient ceux inscrits en Faculté. En effet, eu
égard à l'avancé de l'année scolaire lors de
l'émission du besoin et de la décision de recrutement, le choix
demeurait restreint mais cependant en concordance avec le profil de poste
ciblé et les contraintes émises (intégration d'un
stagiaire à titre gracieux sur une période de quatre mois
consécutifs).
La communication de ce besoin en recrutement s'est
opérée via différents canaux :
· Annonce positionnée sur le site internet de
Circular France
· Annonce émise via un job board de la
société (www.sourcea .fr)
· Prise de contact avec la Université Paul
Verlaine de Metz
Ma recherche fut fructueuse et je pus disposer de candidatures
rapidement, ce phénomène étant dû à la
recherche active émanant de nombreux étudiants n'ayant pas encore
trouvé d'entreprises d'accueil à cette période de
l'année scolaire. Je constatais également que les apprenants ne
pouvaient réaliser de stage en entreprise que sur une durée de
quarante jours maximum et se devaient de concilier cours et stage en entreprise
en dehors des vacances scolaires. Il me paru alors évident que pour
être efficient, le projet nécessitait l'immersion en entreprise de
non plus un stagiaire mais bien deux.
2. La mise en oeuvre du projet et la
résultante sur l'activité de la structure de Metz
Pour être mis en oeuvre, le projet devait être
fondé à partir de plusieurs étapes clés. Une fois
le profil de poste défini, l'émission d'annonces effectuée
et après avoir réceptionné l'ensemble des candidatures, le
processus de recrutement a pu enfin démarrer et se matérialiser
ainsi :
· Etude des candidatures en fonction du profil de poste
établi au préalable
· Présélection des candidatures les plus
intéressantes et entrant en adéquation avec le profil de poste
· Réalisation d'entretiens
téléphoniques et convocation des candidats à des
entretiens individuels
· Réalisation d'entretiens en face à face
visant à juger des qualités relationnelles, de l'aisance orale,
et des motivations des postulants
· Traitement des candidatures à posteriori et
opération d'un choix
· Prise de décision et de contact avec les deux
stagiaires sélectionnés
· Elaboration et envoi de courriels aux candidats non
retenus
· Renseignement de la convention de stage et envoi au
siège pour signature
· Accueil et intégration de la première
stagiaire à l'agence de Metz
· Formation du stagiaire sur les outils informatiques,
process et règles à respecter
· Encadrement et suivi du stagiaire durant toute la
durée du stage
· Point avec le stagiaire avant son départ et
renseignement de sa fiche d'évaluation afin de lui accorder une
notation.
Le projet, mis en place à des périodes
stratégiques aura permis à l'agence de Metz de disposer de deux
stagiaires (cf. annexe 19) à deux périodes
différentes mais cruciales. Ainsi la première stagiaire se vit
attribuer des missions davantage centrée sur la formation ceci
s'expliquant par la forte activité de la société ne
permettant pas aux Chefs des Ventes Régionaux de former chaque
collaborateurs terrain assez qualitativement. La seconde, quant à elle,
s'appropria l'intégralité du pôle recrutement et fut en
charge d'activités relatives au sourcing, à l'organisation de
session de recrutement, au traitement des candidatures à posteriori ou
encore à l'alimentation et à la qualification de la base de
données de collaborateurs terrain.
En outre, la première fut missionnée dans le but
de faire face aux mieux au pic d'activité découlant des
opérations beauté ayant débutée en avril. La
seconde, intégrant sa fonction au mois de juillet, période
d'accalmie, aura permis à l'agence de Metz de se concentrer davantage
sur le lancement du Téléthon en hypermarchés tout en
voyant son fichier de collaborateurs terrain s'accroître.
Ce projet s'est alors avéré
bénéfique puisqu'au demeurant les stagiaires recrutés
auront pu aboutir à l'accomplissement de leurs missions respectives et
alléger la charge de travail des Chefs des Ventes Régionaux de la
Direction Régionale de Metz ayant pu fournir une qualité de
prestation plus soutenue.
Conclusion
Comme nous l'avons vu tout au long de notre
précédente analyse, les métiers du marketing
opérationnel tendent à se développer. Des activités
diversifiées en réponse à des attentes de plus en plus
disparates des annonceurs constituent à large panel de services à
disposition de ces derniers. Un cas concret nous a alors été
présenté, le cas de la société Circular France.
Comme la plupart des entreprises du secteur, le n°1 de
l'animation commercial terrain opte pour une structure composée de Chefs
des Ventes Régionaux. Coordinateurs fondamentaux des pôles
recrutement, formation et coaching terrain, ces derniers concourent au
quotidien au bon fonctionnement de la société et apparaissent
ainsi comme des acteurs clés.
Etre leader sur un marché fortement concurrentiel
requiert une constante mobilisation de compétences spécifiques et
pointues en la matière. Tout être étant perfectible, une
entité se doit de prendre en compte les recommandations de ses
salariés concernant leur travail au quotidien et d'opérer des
modifications dans le but de leur apporter une meilleure efficience au
travail.
Lors de notre analyse, nous avons constaté que les
Chefs des Ventes Régionaux, forces de proposition, souhaitaient
être entendus sur l'amélioration des process et outils relatifs
à leur travail au quotidien. Il nous a alors paru judicieux de
réaliser une enquête métier découlant vers des axes
d'amélioration destinés à contribuer à
l'optimisation de leurs compétences. Une fois actées, ces
préconisations pourront de surcroît répondre à une
partie de notre problématique.
Ayant collaboré pour la société en
question en tant que Chef des Ventes Régional et ceci au sein de la
structure de lorraine, mon deuxième objectif était de tendre
à une optimisation de l'organisation de l'agence messine lors de pics
d'activité.
Là encore, commanditaire et chef de ce projet, je pu
mener à bien ma démarche ceci me permettant d'atteindre
l'objectif préalablement fixé et de répondre à la
seconde partie de la problématique énoncée dès
prémices de notre étude.
La mutualisation, une clé de voûte capitale
à ne pas éluder. L'application du management
déléguatif où la confiance attribuée aux
collaborateurs prime, permet à toute entreprise l'ayant compris de
bénéficier d'informations pertinentes et d'une motivation
inégalée de ses employés.
A l'heure où cette réflexion a bien
été intégrée dans notre cas, ne serait-il pas
judicieux de nous pencher sur l'opinion de collaborateurs encore plus porches
du terrain : nos animateurs. Que pensent-ils de leur métier et
quels pourraient-être selon eux les axes d'amélioration à
traiter?
Cette présente interrogation pourrait nous amener
à nous adonner à la résolution d'une autre
problématique : « Comment contribuer à
l'optimisation des compétences et de l'efficience au travail des
collaborateurs terrain de la société Circular France, un leader
en perpétuelle en quête d'efficacité ? »
Bibliographie
- Patrick BEAUGRAND et Brigitte DRUESNE - Management et Gestion
des Unités Commerciales - Nathan Technique - Edition 2005
- Documentation Circular France
Sites
internet :
- www.circular-france.fr
- www.highco-fieldmarketing.fr
- www.penelope.fr
- www.ajilon.fr
- www.demosthene-france.fr
- www.fr.cpm-int.com
- www.sorap.fr
- www.pole-emploi.fr
- www.société.com
- www.mercator-publicator.fr
- www.wikipedia.fr
- www.memoireonline.com
- www.insee.fr
- www.ined.fr
-
www.dictionnaire-mediadico.com
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