COMMENTAIRE ET
DISCUSSION
Apres analyse et interprétations des résultats
présentés dans différents tableaux, il s'avère que
certaines situations nécessitent des explications. C'est ainsi, pour
nier ou affirmer nos hypothèses, passons à l'étape de
discussion.
Considérant le tableau N°1, nous constatons que les
nombres de personnes pratiquants l'automédication sont plus
élevés que ceux qui ne pratiquent pas (soit 93,5% contre 6,5).
Dans notre tableau N°2, nous constatons que le cout
élevé des soins à l'hôpital a un taux
élevé par rapport aux autres réponses de nos
enquêtés (soit 37,5%).
Ceci s'explique par la pauvreté qui assainit notre
milieu de vie, par manque des moyens, les gens trouvent bon de
s'automédiquer.
Dans notre tableau N°3, nous constatons que la réponse
dominant est que nos enquêtés s'automédiquent plus sur base
des prescriptions antérieures soit 57%, un taux élevé par
rapport aux autres réponses données.
Du fait que dans notre pays n'importe qui se permet de faire
une ordonnance médicale, les gens trouvent facilement des prescriptions
antérieures.
Dans notre tableau N°4, nous constatons que les personnes
âgées de 24-26 ans pratiquent plus, l'automédication soit
36,5%, ce taux est plus élevé que les autres réponses
reçues par nos enquêtés.
Du fait que à cet âge (24-26) les gens ont
l'impression de tout connaitre, là nous voyons les étudiants, les
commerçants, les artisans. Ils donnent difficilement leurs oreilles aux
autres.
Dans notre tableau N°5, nous constatons que le sexe
féminin pratique plus l'automédication par rapport au sexe
masculin (soit 58%, contre 42%).
Que dire de plus, ce sont elles les ménagères
à la maison, elles sont au courant de tout même à travers
leurs compagnons.
Dans notre tableau N°6, nous constatons que les
analphabètes sont les premiers praticiens de l'automédication
(soit 53%).
Dans notre tableau N°7, nous constatons que la malaria est la
maladie pour la quelle les gens s'automédiquent plus (soit 51%).
Dans notre tableau N°8, nous constatons que le
médicament que prennent le plus nos enquêtés quand ils
souffrent du paludisme c'est la quinine (soit 51,5%).
Dans notre tableau N°9, nous constatons que nos
enquêtés trouvent plus les médicaments qu'ils prennent dans
des pharmacies du quartier (soit 55%).
Dans notre tableau N°10, nous constatons que nos
enquêtés savent qu'il existe les risques en
s'automédiquent, mais continuent toujours à le faire car
disent-ils qu'ils n'ont pas de choix car l'hôpital est couteux.
DIFFICULTES RENCONTREES
«Il n'ya pas des roses sans épines dit-on.»
La réalisation du présent travail n'a pas été
aisée. Lors de la récolte des données, nous nous sommes
butés plusieurs difficultés notamment le temps pour faire les
recherches s'est avéré court, les bibliothèques
universitaires dans leur état actuel ne sont pas à mesure de
mettre à notre disposition les publications les plus récentes de
ce domaine, à cela s'ajoute la conjoncture économique actuelle,
la méfiance des certaines enquêtés qui refusent de livrer
certaines informations par peur d'être dénoncé au risque de
perdre leur emploi. C'est ainsi que notre recherche s'set plus effectué
au niveau des cités universitaires, auprès des étudiants
selon les catégories d'études et dans certains hôpitaux de
la place.
Une dernière difficulté a été la
mauvaise volonté de nous recevoir dans d'autres hôpitaux, par
refus de déranger les malades. Certains infirmiers et
médecins ne nous ont pas facilité la tache alors que cela pouvait
nous servir.
Et gloire soit rendue à Dieu car malgré ces
difficultés nous sommes arrivés à avoir quelques
importantes données.
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