Paragraphe 2 : les recours à l'aide
extérieure
La communauté internationale consciente de la
tension persistante de trésorerie décide de voler au secours de
la République Centrafricaine, même si quelque part elle exige des
autorités la bonne gouvernance des finances publiques.
C'est ainsi que la communauté internationale
notamment l'espace CEMAC et bien d'autres pays comme la France, la Chine, le
Japon sans oublier l'Union Européenne n'ont jamais cessé
d'accompagner la République Centrafricaine dans son processus de
développement.
C'est en considération de cette forte tension
de trésorerie que de nombreuses sommes ainsi budgétaires avaient
été octroyées par ces pays ainsi que la République
Centrafricaine pour faire face aux problèmes récurrents de
salaires.
C'est pourquoi, un appel pressant a été
lancé par cette communauté internationale à l'endroit des
autres pays donateurs et travailleurs de fonds afin qu'ils viennent en aide
à la République Centrafricaine.
La France et l'Union Européenne n'ont
cessé d'appuyer la République Centrafricaine du cadre de la
négociation qu'elle mène avec les institutions financières
comme la banque mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) dans
l'espoir de conclure un accord de financement.
Lors de la récente rencontre, la banque
mondiale, le Fonds Monétaire Internationale et le gouvernement, les
institutions financières internationales ont constaté les efforts
consentis par le gouvernement dans le cadre de l'amélioration des
recettes fiscales ainsi qu'une maitrise des dépenses
publiques.
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Elles ont aussi apprécié à sa
juste valeur les réformes initiées par le gouvernement parmi
lesquelles on peut citer entre autres le contrôle du personnel de l'Etat,
le contrôle des diplômes authentiques en vue d'une meilleure
maîtrise de la masse salariale.
La dissolution de l'administration des douanes et
l'instauration du guichet unique de Douala sont autant des mesures prisent par
le gouvernement pour une amélioration de recettes fiscales.
C'est dire qu'à l'issue de la situation
rencontre que la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et le
Gouvernement, une lueur d'espoir plane en vue d'un probable décaissement
qui évidemment ne sera pas consistant compte tenu du poids de la dette
extérieure de la République Centrafricaine.
En effet, l'aide financière internationale, si
elle est nécessaire pour un ajustement budgétaire ou au
financement des projets économiquement rentables, elle ne doit pas
être considérées comme une véritable solution.
Dès lors que le gouvernement, conscient des difficultés
chroniques de trésorerie, est en train de consentir des efforts en vue
d'envisager des solutions aux graves problèmes financiers et
économiques que traverse la République Centrafricaine en ce
moment.
ODILON WAKANGA étudiant Centrafricain en Année de
Licence à I.U.G.E. 2010-2011.
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La fraude fiscale demeure toujours un problème
primordial dans toutes les sociétés du monde. Ses effets avaient
des impacts sur le plan socio-économique (chapitre 1). Cependant,
l'objectif recherché est de lutter contre la fraude fiscale à
travers les instruments techniques et matériels (chapitre
2).
ODILON WAKANGA étudiant Centrafricain en Année de
Licence à I.U.G.E. 2010-2011.
L'impôt occupe une place centrale dans la
réalisation des objectifs de la politique sociale et économique
de l'Etat. Car son rôle principal consiste en la collecte des ressources
en vue d'approvisionner le budget de l'Etat pour faire face à de
multiples obligations. L'impôt a aussi la charge des fonctions
économiques (corriger les inefficiences du marché en
matière d'allocation des ressources) et sociale (la redistribution des
revenus).
Cependant, l'impôt qui est un
prélèvement effectué d'autorité sur le revenu du
contribuable, sans contrepartie apparente, immédiate et bien
déterminée, se présente comme un fait
déplaisant.
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