UNIVERSITE 7 NOVEMBRE A CARTHAGE FACULTE DES SCENCES DE
BIZERTE DEPARTEMENT DE GEOLOGIE
MEMOIRE DE MASTERE PROFESSIONNEL EN GEO- RISQUES
Intitulé
Recherche de sites de
kage de gaz au Nord -Est de
la Tunisie
|
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Elaboré par : KILANI Walid
Soutenu, devant le jury composé de
+ Mr. Noureddine BEN AYED : Professeur (FSB)
........Président
+ Mr. Abdessalem EL GHALI : Maitre conférences(FSB)
........ Rapporteur
+ Mme. Narjes KAROUI YAAKOUB : Maitre assistante(FSB)
......Examinatrice
25 juin 2009
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+ Mr.M'ed EL Amine LOUHAICHI : Docteur (GEOLOGUE CONSEIL)
.Examinateur
·
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Plan
Première partie : Le
stockage des hydrocarbures.
1. Introduction
2. Objectifs du travail
3. Méthodes
4. Le stockage: solution stratégique 4.1.
L'approvisionnement en énergie garantie par le
stockage
4.2. Stockage des sources d'énergie
4.3. Possibilités et avantages du stockage
souterrain
4.4. Aperçu sur la disponibilité en gaz en
Tunisie
5. Typologie du stockage souterrain 5.1. Principe de
stockage du gaz dans les cavités rocheuses
5.2. Principe de stockage du gaz dans le sel.
5.3. Plan d'un projet de stockage de Gaz dans une
caverne de sel ou bien cavités de roche
· Deuxième
partie : Le nord est Tunisien (zone
d'étude)
1. Cadre géologique
2. Lithologie
2.1. Le Trias
2.2. Le Jurassique 2.3. Le Crétacé 2.4.
Paléogène 2.5. Néogène
2.6. Pliocène
3. Evolution structural et tectonique
3.1. Cadre structural
3.2. Analyse tectonique du secteur
3.3. Résumé des événements
tectoniques caractérisant le secteur
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Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
?Troisième partie
:
1. Généralités sur les méthodes
sismiques
1.1. La sismique réflexion
1.2. Stratigraphie sismique et découpage
séquentiel
1.3. Les Cartes géophysiques
2. Interprétation sismique
2.1. Présentation des compagnes sismiques
2.2. Calage des puits
2.3. La carte en isochrones au toit de la formation
Hakima
2.4. La carte en isochrones au toit de la formation Oued El
Mellah
?Quatrième partie :
Synthèse et conclusion.
1. Critères de localisation des sites : nature
lithologique, volume, profondeur
2. Paramètres petrophysiques
Les limites de cette recherche
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Première partie
1. Introduction
Problématique :
La question essentielle de la recherche est : comment
localiser les sites de stockage des hydrocarbures pour qu'ils constituent une
ressource énergétique et économique ?
Pour répondre à cette
question
D'abord on a identifié les différents types de
stockage des hydrocarbures dans le monde :
- Le stockage basé sur la porosité, dans les
aquifères et autres systèmes pétrolier... - Le
stockage dans des cavernes ; anciennes mines, dans la roche ou dans le
sel...
Le choix de la méthode constitue la solution plus ou
moins adéquate de point de vue financier pour le cas de la
Tunisie.
Motivation de la recherche
- Motivation d'ordre académique; le stockage des
hydrocarbures constitue un domaine de recherche qui demande une investigation
d'ordre théorique.
- Motivation d'ordre empirique : le stockage des
hydrocarbures se présente comme une solution pour faire face et
confronter les crises énergétiques du moment qu'il permet
d'économiser notre ressource financière et nationaliser notre
dépense en matière d'énergie.
Afin de répondre à la question principale et
apporter une réponse à la motivation, on a opté la
démarche suivante :
D'abord on a identifié les différents modes de
stockages d'hydrocarbures selon les optiques économiques.
On a choisi la méthode qui se base sur le sel à
fin de stocker les hydrocarbures.
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Notre choix de méthode se justifie de point de vue
financier et géologique (le nord tunisien est un pays de sel dû
aux différentes phases géologiques).
Les instruments de recherches
- Base de données (géologie
pétrolière (logs, profil sismiques du nord tunisien)). -
Outil de modélisation GDM (geologic data manager).
- Outil de numérisation et dessin Corel graphique
suite X4.
L'application et la simulation a permis
de
- Reconstruire des logs.
- Déterminer la nature du sel.
- Déterminer la hauteur utile pour le stockage. -
Réaliser des cartes isochrones.
- Localiser les sites favorables.
Résultat de la recherche
La technique de stockage dans le sel est la plus
adéquate vue le rapprochement géographique au grand Tunis, la
raffinerie de Bizerte et grands ports du pays ainsi que les pipelines
Algéro-italien et autres ressources gazières.
Tenant compte des circonstances actuelles financières
et géopolitiques ainsi que les perspectives du développement
durable, la question du stockage des hydrocarbures devient incontournable vu la
marge du temps que peu donner le stockage en cas de crise.
2. Objectifs du travail
Ce rapport s'inscrit dans le cadre de la localisation de
sites propices aux stockages. Les objectifs à atteindre sont les suivant
:
> Identifier les différentes méthodes de
stockage dans le monde.
> Faire une étude des secteurs qui répondent
aux exigences du stockage.
> Etablir une corrélation entre les
différents puits.
> Définir la structure de la zone
d'étude.
> Faire une estimation des volumes des zones
propices.
Ces objectifs seront traités en se basant sur les
données de forage et la sismique réflexion

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
3. Méthodes
> Déterminer la technique la plus rentable
applicable dans le secteur d'étude. > Etude
géologique :
- Lithostratigraphie (description des formations et
corrélation entre les différents faciès).
- géophysique (calage des puits et la
réalisation de carte en isochrones au toit de Oued el Mellah et Hakima
dans le nord-est de la Tunisie).
4. Le stockage : solution stratégique
Le stockage souterrain est la préservation des
différents types de substances en sub-surface. Cette technique se fait
en cavités rocheuses ou salines, aussi bien que dans les gisements de
pétrole ou de gaz exploités et dans les zones aquifères
(fig.1). La technique du stockage est plus avantageuse en comparaison avec des
méthodes conventionnelles de stockage (ensembles de citernes = tank
farms), économique, et sur tout non-polluante.
Généralement, le stockage souterrain est
adapté dans les cas suivants:
- stockage du gaz naturel et du gaz
liquéfié. - stockage du GPL (gaz de pétrole
liquéfié). - stockage du pétrole naturel et ses
produits. - stockage de l'air sous pression
- stockage des déchets dangereux.
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Figure 1:installation industrielle du stockage
souterrain. (Bulletin de la chambre tuniso-allemande de
l'industrie et du commerce 1983)
4.1. L'approvisionnement en énergie garantie par le
stockage
Dans ce qui suit, on va détailler quelques aspects
de L'approvisionnement en énergie en Tunisie. On va présenter les
possibilités du stockage souterrain des hydrocarbures liquides et
gazeux, tout en discutant les avantages et les bénéfices.
Le développement économique s'accompagne
d'une consommation d'énergie croissante, éventuellement en
connexion avec une réorganisation structurelle de l'économie
d'énergie. Comme conséquence, les prix fluctuants et les
utilisations des sources d'énergie nouvelles ou alternatives. Ces
derniers deviennent énormes, avec l'augmentation de la consommation, des
capacités de transformation, et aussi avec celles du stockage.
Outre le mazout, le gaz naturel et le GPL (le gaz de
pétrole liquéfié) représentent des sources
importantes d'énergie qui nécessitent de nouveaux systèmes
de stockage économique intermédiaire ou de réserve. Dans
ce cas, il faut bien s'attendre à voir ces sources d'énergie,
économiques et non polluantes. Par conséquent, ces techniques de
réserve jouent un rôle nécessairement plus signifiant dans
l'avenir, comme ils peuvent servir davantage pour satisfaire la demande
croissante.

Toutes ces causes appellent à répondre à
la question suivante : Que faire pour mettre à la disposition de cette
demande un approvisionnement suffisant d'énergie?
4.2. Stockage des sources d'énergie
La demande croissante d'énergie engendre d'intenses
fluctuations de demandes spécifiques et provoquent une perturbation dans
lapprovisionnement continu. Ces fluctuations de demande découlent de
l'utilisation des différents supports énergétiques de
caractère saisonnier. Un approvisionnement interrompu peut être
attribué à une multiplicité de causes. Parmi ceux on note
la production ou la livraison irrégulière pour raisons
techniques, l'influence atmosphérique sur le transport et sur tous les
facteurs politiques et économiques.
Le volume total du stock est déterminé en
fonction des fluctuations existantes, des pronostics qui les concernent ainsi
que de considérations d'ordre économique et/ou politique. La
réserve stratégique, en prévision de situations et de
conflits militaires.
Sans doute, il faudra des stockages pour garantir
l'approvisionnement et le bon choix du stockage à établir
dépendra considérablement de ces dimensions.
Dans le passé, on a établi des ensembles de
citernes (tank farms), selon la méthode de construction en acier
adapté aux produits, des capacités de stockage plus
élevés rendent possible l'utilisation, d'une façon plus
économique, d'installations souterraines. Par conséquent, la
multiplicité du stockage souterrain représente un potentiel
énergétique qu'on pourrait considérer comme facteur de
sécurité pour l'économie et la
prospérité.
4.3. Possibilités et avantages du stockage
souterrain
Les stockages souterrains sont établis dans des
formations géologiques qui assurent un dépôt sans risque du
produit de stockage. Pour le pétrole brut et les produits
pétroliers, il convient d'utiliser les stockages en rocher et dans le
sel, pour le gaz naturel ceux établis plutôt dans le sel ou en
aquifères.
En général, les stockages souterrains, d'un
volume utile de 100 000 m3 et plus, se sont montrés rentables
en comparaison avec les citernes conventionnelles. Selon la nature et le volume
du produit, les couts spécifiques de stockage ne sont que minimes en
Comparaison avec ceux entrainés par le stockage conventionnel en
surface. Même les couts d'exploitation sont relativement moins chers pour
un rapport des couts (Fig. 2, 3).

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Figure 2: Comparaison des couts spécifiques du
stockage par mètre cube, installation d'exploitations
incluse.
(Second Arab seminar on underground Storage)

Figure 3: Comparaison des possibiités des
stockages pour hydrocarbure liquide et gazeux. (Second
Arab seminar on underground Storage)
Autres avantages décisifs en faveur du stockage
souterrain, par rapport au stockage conventionnel en surface:
· Moins de risques pour le produit stocké
par des influences externes. En cas de rupture d'une canalisation ou d'un
accident sur un puits, le gaz naturel jaillit et se dilue rapidement dans
l'atmosphère car il est plus léger que l'air et sous pression.
Cette fuite produit un bruit intense (comme un réacteur d'avion). Si le
panache rencontre une source de chaleur cette fuite peut s'enflammer. Le jet de
gaz prend alors la forme d'une torche, d'une hauteur d'une dizaine de
mètres, dégageant une chaleur importante qui peut être
dangereuse pour les personnes directement soumises au rayonnement thermique.
Alors que dans une enceinte métallique le risque d'explosion est plus
important.
·

Préjudices au milieu écologique réduits
au minimum avec la méthode du stockage sous terrain.
· Superficie minimale pour les installations de
surface d'injection et prélèvement. Réalisation des
stockages souterrains, dans des conditions géologiques
appropriées, également possible au dessous d'une superficie
réduite et limité (par exemple par des constructions existantes,
ou par sa localisation à l'intérieur des raffineries).
· Couts modérés du service du stockage
(voir Fig. 2).
4.4. Aperçu sur la disponibiité en gaz en
Tunisie
Les activités de l'exploration/ production des
hydrocarbures en Tunisie ont connu un développement important au cours
du 9 et 10mé plan de développement économique et social.
Cet effort est consentis dans le domaine de l'énergie par l'entré
en production de plusieurs découvertes d'huile et de gaz.
La contribution du champ Miskar, El franig, Baguel, Tarfa et
Oued Zar/Hammouda. On contribués a l'atténuation de déclin
naturel des principaux gisements en gaz (fig.4).

Figure 4:historique et prévision de la
disponibiité en gaz en Tunisie des champs en cours de production et
prochainement développable (ETAP Rapport Annuel
2005).

D'un autre coté, la maitrise des couts
d'exploitation des concessions, ont permit de prolonger la durée de vie
des champs tel que celui de Tazarka, ainsi que le renforcement de
l'infrastructure pétrolière et gazifière par la
réalisation d'une série d'ouvrages de transport de brut et de gaz
naturel (pipeline Sidi El Kileni-Skhira, pipeline El Franig/Baguel)
(Fig.5).

Figure 5:Estimations de la dépendance
Tunisienne en gaz (ETAP Rapport Annuel 2005).
Compte tenu des perspectives d'évolution de la
demande énergétique sur le marché local d'une part,
régression de la production national en hydrocarbure. D'autre part, le
déficit de la balance énergétique nationale est
appelé a croitre dans les années à venir. A fin de faire
face à cette nouvelle situation déficitaire, l'état
à fixé des objectifs, tel que, la promotion de
développement des champs marginaux et la maitrise des couts
d'exploitation et d'investissement.
5. Typologie du stockage souterrain
A cause de l'histoire géologique de la Tunisie, la
multiplicité des phases tectoniques ainsi que les dépôts
qui s'échelonnes de roches sédimentaires jusqu'aux volcaniques.
Ceci implique des méthodes différentes pour le creusement des
cavités danse les rochers. Des formations de sel, comme condition
préalable pour l'établissement des cavités de sel. Le sel
se ren-

contre au nord du pays sous forme de dômes
halocénitique (dans la majorité des cas) et au sud sous forme de
strates. L'établissement éventuel d'installations de stockage
souterrain est favorisé par la géologie tunisienne.
Il faut vérifier et confirmer la qualification des
formations géologiques, sel, roche ou aquifère ; par une
investigation géologique des emplacements choisit .Le sel à forer
; soit comme sel stratifié, soit dans la configuration
halocénitique, doit se présenter avec un caractère
homogène, une résistance aux contraintes suffisante et une
profondeur favorable.
Les stockages établis dans le sel montrent, en
raison de la plasticité du matériel, une
étanchéité idéal. La roche se rencontre sous forme
de roche éruptive ou sédimentaire. Les conditions pour
l'établissement des stockages dans la roche sont : un crevassement
minimal et une stabilité suffisante, mais au contraire pour les
aquifères, il faut une perméabilité et un volume
interstitiel suffisants.
Les cuves souterraines sont creusées par forage
(cavités dans la roche) ou établis par lessivage (cavités
dans le sel) (Fig.6). Ils sont en fonction de plusieurs paramètres
citant par exemple: la profondeur, la forme et la dimension dont
dépendent la roche et éventuellement des conditions
spécifique du produit.

Figure 6: Cavité dans le
sel.
Cette méthode de construction permet,
l'établissement de grandes cavernes avec un meilleur rapport de prix.
Les stockages dans le sel présupposent des possibilités
d'évacuation de

la saumure produite par lessivage. Ils montrent aussi une
étanchéité absolue, mais les cavités dans la roche
ont besoin de mesures supplémentaires pour leur établissement,
leur maintien et la condition de contrôle de
l'étanchéité ; en raison de la nature de la roche et de sa
genèse.
L'exploitation des cavernes, et en particulier
l'évacuation du produit stocké, se font par des pompes
immergées ou encore, par déplacement de la saumure cas de
cavités dans le sel. Pour cela, il est recommandé de construire
un bassin de saumure à la surface (présentation at Gazteh 82 by
prof. Dr Ulf E. Lindblom, Hagconsult, Sweden).
Lorsqu'il s'agit du gaz naturel, les cavités de sel
se révèlent, sous certaines conditions parfaitement convenables,
il en est de même des structures aquifères ou pour les gisements
épuisés de pétrole et de gaz.
La sécurité du produit stocké
étant déjà assurée au moyen du stockage souterrain.
Les installations en surface pourraient être également, en cas de
nécessité, établis sous terre dans des constructions
protégées. A l'exception du bassin de saumure, déjà
mentionné si dessus, toutes les installations en surface (pompes,
technique du contrôle et de mesure) ne demande qu'une superficie
très réduite.
Le stockage peut être réalisé dans
plusieurs niveaux du sous-sol, mais le stockage dans les aquifères et
les anciennes mines est rare malgré son existence car il présente
beaucoup de difficultés sur le plan technique et géologique.
(Fig.7)

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Figure 7: Dispositif de stockage dans un
aquifère (Universalis X).
Certains produits exigent des critères bien
déterminés pour être stockés, par exemple prenant le
cas des hydrocarbures liquides, ce produit ne peut être stocké que
dans les cavités rocheuses salines en présence des
caractéristiques suivantes :
· Une profondeur adéquate de la formation saline
ou bien rocheuse.
· Une qualité adéquate soit de la roche
dure ou bien du sel.
· Un emplacement stratégique en fonction des
raffineries, des zones industrielles et ur-
baines. (fig.8)

Figure 8: Courbes conditions physiques et typologie
du stockage sous- terrain pour le GPL (METHODS OF
UNDERGROUND LPG STORAGE by Dr Ulf E.Lindblom, Hagconsult, Sweden).
5.1. Principe de stockage du gaz dans les cavités
rocheuses
Cette technique de stockage se fait dans les granites,
les gneiss, les schistes et les calcaires. Dans ce cas, on installe les poches
de stockages à une profondeur de 30 à 200m au maximum. A une
profondeur bien déterminée, dans les fractures, le gaz est soumis
sous l'action des forces de pression externes et internes. (Fig. 9)

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Figure 9: Forces agissantes sur la cuve du gaz dans
les fractures de la roche.
Avec
P1, P2 : pression de l'eau
Pg1, Pg2 : pressions du gaz
Pc1, Pc2 : pressions capillaires
äw, äg : densité gaz, eau
L : longueur de la cuve
h : hauteur capillaire (capillaire height)
C : coefficient
Si on considère l'état d'équilibre
lorsque la cuve n'est pas encore remplis de gaz. Les équations
àt=0 suivantes sont valides :
P2 + P = Pg2
P1 + P C1 = Pg1

(P1 - P2)+ (Pc1- P)= Pg1 - Pg2 or à t=0 Pg2 =0
P1 - P2 = Pg1 (Forces en équilibre) relation
(1)
P1 - P2 = äw g (1-L) (écoulement) relation
(2)
Pc1 + Pc2 = äw g C h (capillarité) relation
(3)
En résolvant ces équations, le gradient
exigé peut être écrit comme suite:
[I = 1 - (?? h) 1 - (?? h)
?? ] relation (4)
??-(????
????)
(METHODS OF UNDERGROUND LPG STORAGE by Dr Ulf E.Lindblom,
Hagconsult, Sweden).
En étudiant les critères hydrauliques de
l'étanchéité, la relation (4) met en exergue une
cavité très étirées (L>> c h). Dans ce cas le
risque de rupture augmente. Ce risque est en accord avec les observations de
cavités touchées par des fuites gazeuses induisant ainsi des
bulles sous forme des gants « fingerlike ».
Cependant, les résultats des calculs
théoriques montrent par conséquent de concevoir des
cavités de stockage avec un gradient hydraulique supérieur
à 1. Ce qui veut dire que le quotient de la différence de charge
hydraulique entre deux points d'un milieu poreux saturé, sur une
même ligne de courant, par la distance les séparant sur cette
ligne de courant doit être
supérieur à 1. (Fig.10)

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Figure 10
Ainsi, l'expérience a montré que c'est
impossible de saturer une masse rocheuse. Les fuites du gaz se font par des
fissures existant dans la roche. Pour que les fissures ne soient jamais
égouttées, l'eau doit être infiltrée dans la masse
de la roche pendant les opérations minières. Gela est fait par un
système de trous forés parallèles (drillholes). Ainsi,
l'eau est pompée de façon continue dans ces trous
(Fig.11).

Figure 11: Critères de conception pour un
système de lame d'eau au dessus d'une caverne de
GPL. (METHODS OF UNDERGROUND LPG STORAGE by Dr Ulf
E.Lindblom).
Ce type de stockage est contrôlé pas des
conditions spécifiques dont le but d'aboutir aux bons
résultats.
En effet, dans le cas d'une nappe avec écoulement
ou bien absence total d'eau, il est exigé de procéder à un
revêtement. Ces conditions spécifiques de la roche et son
imperméabilisation (avec drainage et contrôle de fuite de produit
additionnel) offre une meilleure condition de stockage, soit pour le produit
stocké ou pour l'environnement.
5.1.1 Stockage réfrigéré
Ces installations sont localisées à une
profondeur relativement faible. Le stockage du GPL
dans les cavernes de mines a été beaucoup
utilisée pendant des années ; tel l'exemple des installations
suédoises pour propane à -400C dans les granite,
réalisée en 1965.
La présence deau dans les formations avoisinantes
est souhaité, puisque cette eau en état
réfrigéré garantie l'étanchéité de la
cavité mais, les baisses de températures du produit
entreposé causeront la migration de la chaleur dans la roche
environnante. Afin que cela ne crée une augmentation considérable
de la pression, un cycle de la réfrigération doit être
réalisé. Le choix du site devient très important. Les
zones fracturées doivent être évitées, pour ne pas
dépenser une énergie considérable dans le refroidissement
d'une part, d'autre part les ré-

seaux de fractures par les quels peu suinter l'eau et par
suite se geler par un échange thermique ceci qui représente un
handicape pour ce type de stockage.
D'autre part le refroidissement a pour effet
l'augmentation du la pression tensionnel ce qui réactivera les fractures
dans la roche qui a tendance à s'ouvrir. Les raisons mécanique de
la roche appel à éviter les secteurs ou les failles s'entre
croisent.
5.2. Principe de stockage du gaz dans le sel.
Le stockage du gaz dans le sel est analogue à une
bouteille de gaz comprimé, en tans que volume, ce type de
réservoir possède une dimension plus élevée; il
peut atteindre plusieurs milliers de mètres cubes, avec une hauteur de
quelques centaines de mètres et de diamètre de quelques centaines
de mètres. La résistance mécanique à la pression du
gaz est assurée par le poids du terrain. Le sel gemme (la halite) est la
roche de prédilection pour le creusement de tels ouvrages en raison de
ses caractéristiques d'étanchéité excellentes, de
sa solubilité dans l'eau. En effet, le sel gemme permet le creusement
par dissolution (technique beaucoup plus facile et moins onéreuse que le
creusement minier traditionnel), et par sa bonne résistance
mécanique à la rupture. (Sous étreinte isotrope
correspondant à la pression géostatique due au poids de terrains
sus-jacents, soit environ 0,023 MPa par mètre de profondeur).
Le stockage en cavités creusées dans le sel
présente l'avantage de performances en débit d'émission
inégalables en regard des quantités de gaz
immobilisées.
Les chlorures sédimentaires, et en particulier la
halite, la sylvine et la carnallite, sont les plus importants pour l'industrie
(voir tableau. 1); il convient de souligner cependant l'intérêt de
la cérargyrite, AgCl2, notable minerai d'argent, et de l'atacamite, de
formule Cu2(OH3) Cl, qui sont exploités dans certains « chapeaux
» de gisements sulfurés.
L'halite est un minéral qui à l'état
pur forme une roche sédimentaire constituée uniquement de
cristaux de chlorure de sodium (Na Cl). Les formations salifères se
présentent en couches plus ou moins épaisses pouvant atteindre ou
dépasser le millier de mètres et en dômes d'extension
verticale souvent très importante (quelques milliers de mètres).
Sa porosité très petite et fermée (porosité inter
cristalline : c'est la porosité résultante des vides
laissés entre les cristaux à la suite d'une recristallisation ou
d'une précipitation. Les faces des pores sont généralement
planes et la dimension des vides sont très variables. Sa
perméabilité très faible (inférieure à 10-17
m2, soit 10-2 milli Darcy) lorsqu'il est confiné.
Ces propriétés (petite porosité et faible
perméabilité), et les phénomènes capillaires qui
leur sont liés, garantissent


l'étanchéité des cavités de
stockage de fluides non mouillants tels que le gaz et les
hydrocarbures.

Tableau.1 Classification des Chlorures naturels
(Universalis X).
5.2.1. Conditions physique pour la réalisation
de cavités dans le sel
Plusieurs conditions sont nécessaires pour
l'élaboration de ces cavités parmi ceux on note : la
géométrie, la pureté, la profondeur, l'épaisseur et
le fluage.
· La géométrie
: les structures en dôme sont les plus adoptés pour la
construction des cavités salines, mais ce ci est aussi possible dans le
sel en couche.
· Pureté : le sel
ne doit pas présenter aucune trace de potassium, d'anhydride ou d'argile
en théorie (le potassium ou de magnésium, fluent en
général beaucoup plus que le sel gemme d'où leurs
risques), mais en pratique un mélange de 1 à 10% et même
plus de matières in-
·

solubles (anhydrite et argile) et sans mélanges
considérables de potassium et manganèse, comme dans la plupart
des cas, est convenable pour l'installation de cavernes.
Profondeur : une caverne de
stockage dans le sel peu se faire a des profondeurs oscillant entre 200 et 1
800 m en dessous de la surface.
· Épaisseur : dans
la mesure du possible, le sel stratifie ne doit pas avoir moins de 80 a 100 m
d'épaisseur. Cette épaisseur minimale est primordiale pour la
stabilité structurelle de la cavité, de façon à ce
qu'il soit possible de laisser une paroi de sécurité entre le
plafond de la cavité et les formations qui le surplombent. Les
dômes de sel ont normalement des ex-
tensions verticales allant jusqu'a 1 000 m.
(Haddenhorst, H-G., Lorenzen, H., Meister, F., Schaumberg G.
und Vicanek,J., Hochdruck-ErdgasSpeicherung in Salzkavernen
ErdÖl-Ergas-Zeitschrift 80).
· Le fluage du sel,
devient d'autant plus rapide que la profondeur croit (plus de1000
mètres). La vitesse du fluage du sel gemme varie dans un facteur de 1
à 20 (selon la cristallisation du sel, selon sa teneur en
impuretés (argiles, anhydrite, calcite...= les insolubles..). Aucune
rupture n'a été enregistrée sur le millier de
cavités de stockage, dont plus d'une centaine de gaz naturel,
exploitées de part le monde, depuis plus de trente ans pour les plus
anciennes. Les études géotechniques pour le dimensionnement des
cavités de stockage doivent répondre aux conditions de la loi
rhéologique du sel.
La cavité de stockage est soumise à une
contrainte sensiblement hydrostatique (les contraintes horizontales et
verticales sont égales). Le poids du terrain dont la densité est
de 2.3 exerce une contrainte géostatique (vierge ou terrastatique)
s'accroît d'environ 0,023 MPa par mètre de profondeur. A 800m de
profondeur elle vaut donc environ 18.4 MPa (184bar). L'équilibre naturel
des terrains est rompu à cause du vide crée, ce qui pourrait
provoquer une instabilité mécanique dont les manifestations
peuvent se traduire par une diminution de volume de la cavité par fluage
ou écoulement du sel, et corrélativement par la subsidence des
terrains jusqu'en surface. Des ruptures localisées voire
générales apparaissent possibles.
L'étude de la stabilité est la
première étape des études. En générale, elle
est réalisée à l'aide d'une solution analytique obtenue
par intégration de la loi de comportement viscoplastique (les
déformations élastiques étant négligées) en
assimilant la cavité à une sphère

isolée en milieu homogène et isotrope
d'extension infinie. On évalue ainsi l'ordre de grandeur de
l'évolution de la convergence (ou diminution de volume) d'une
cavité projetée soumise au scénario d'exploitation
envisagé. Si la convergence apparaît raisonnable (par exemple
inférieure à 2% par an), la deuxième étape des
études de stabilité est entreprise. Elle consiste cette fois
à utiliser un modèle maillé pour optimiser, en terme de
stabilité, les choix de :
- la pression minimale de service.
- la géométrie d'une cavité.
- l'espacement minimal des cavités.
- la zone sur laquelle seront développées les
cavités lorsque l'épaisseur de sel est importante.
Les simulations sont cette fois effectuées en
tenant compte des différentes formations environnantes et en approchant
au plus près la réalité quant à la
géométrie des cavités. L'attention se porte non seulement
sur la convergence (l'espacement et la géométrie en étant
des facteurs importants) mais encore et surtout sur les risques de
rupture.
A cet égard, bien qu'aucune unanimité des
rhéologue n'existe sur ce point, il semble qu'il ne peut pas y avoir de
rupture du sel si en tout point les contraintes principales restent
inférieures à une valeur de l'ordre de + 2,5 MPa
(résistance à la traction). Notons que les contraintes de
traction sont positives et celles de compression sont négatives (dans un
liquide au repos, les trois contraintes principales sont égales,
à la pression).
Ces exigences ne révèlent pas un
caractère décisif pour la configuration et de la profon-
deur de la cavité en elle-même. (J.
Gérard DURUP.2001).
5.2.2. Pré-investigation
· Faisabilité
géologique : Le rassemblement et l'étude de
toutes les informations géologiques en tenant compte des formations
appropriées au stockage. (Rapports de forage, carottage...).
· Faisabilité
économique : Quand on a pu établir à
laide de la pré-investigation géologique, qu'il existait bien une
formation favorable pour la construction d'une aire de stockage souterrain, on
peut alors procéder aux investigations économiques. En fonction
de l'éloignement des zones de demande, et pour les cavités de
sel, les possibilités d'approvisionnement en eau pour le
procédé de lessivage et les possibilités
d'élimination de la sau-
mure doivent également entrer en ligne de compte,
de plus il faut voir les cotas concernent d'investissement et tout
spécialement les pipelines a travers le pays qui sont nécessaires
au raccordement de l'installation de stockage avec les installations des
consommateurs.
? Faisabilité technique
: le choix de la méthode de stockage et la forme de la cuve sont fonda
mentaux. Les critères qui déterminent cette prise de
décision:
- conditions géologiques et tectoniques.
- morphologie du terrain.
- distance entre les installations de stockage et la
raffinerie ou toutes les autres zones de demande.
- infrastructures (liaisons entre le champ de cavités
et le réseau routier existant, Les pipe-lines, l'approvisionnement en
énergie...).
- installations d'écoulement de saumure (pour les
cavités de sel).
5.2.3. Investigation géologique et
mécanique du sol
Quand la localisation de laire de stockage a
été déterminée selon les critères cites
cidessus, on entreprend obligatoirement des études géophysiques
supplémentaires. Les échantillons (carotte) ne doivent pas
seulement être prélevés à des profondeurs de la
cavité en question, mais également dans les formations
supérieures.
Afin d'harmoniser les résultats de deux ou de
plusieurs forages d'exploration, on peut entreprendre des études
sismiques supplémentaires entre ces forages. Elles sont susceptibles de
fournir des indications sur les zones des accidents et failles locales ou sur
les défauts qui pourraient exister dans l'ensemble de la
cavité.
Les carottes seront examinées en laboratoire; on
s'attachera à apprécier leur comportement d'un point de vue
mécanique, leur composition chimique et leur comportement de dissolution
(pour les cavités de sel).
L'interprétation des résultats des forages
d'exploration, des investigations géologiques et des analyses faites en
laboratoire sera présentée dans une étude de
faisabilité préliminaire. Si les résultats
s'avèrent insuffisants (formations sélectionnées et
emplacements), pour se prononcer en envisage d'autres forages d'exploration
ainsi que d'autres études physiques. On discutera de
l'appréciation géologique, l'appréciation mécanique
des roches et des différents procédés de construction, de
stockage ainsi que des voies daccès en dépendant.
Quand il s'agit de cavités de sel on décrit
les différentes méthodes d'extraction, les possibilités
d'élimination de la saumure, et les techniques d'injection et de
récupération.

Quand il s'agit de cavités rocheuses, on expose en
détail les techniques minières d'obtention des cavités
(excavation conventionnelle ou entièrement mécanique) ainsi que
les techniques de construction des puits d'accès (tunnel d'accès
au puits vertical) on s'attache également a discuter des
possibilités d'élimination de tous les matériaux provenant
des travaux d'excavation.
Le schéma préliminaire d'écoulement
montrera le caractère indispensable des pipelines a travers le pays,
l'importance de l'approvisionnement et de la distribution de Lénergie,
ainsi que, la nécessité des équipements en surface
(bâtiments, stations de pompage, station de blanket et, installations
pour le chargement et le déchargement).
Une estimation approximative des couts (précision
de 25 %) (Couts d'investissement et couts d'exploitation et un planning seront
communiqués; celui-ci couvrira la période à partir de la
conception à l'achèvement et au premier remplissage des
cavités.
Suivant un ordre personnel des priorités (couts,
sécurité, caractères, stratégiques,
localisation...) La solution retenue.
5.2.4. Aspects techniques de la construction de
cavité
Equation d'état du gaz appliquée à la
masse de gaz dans la cavité, l'équation d'état
s'écrit :
(1) P.V = m.r.Z.T
Avec :
·
|
P, T
|
= Pression et température moyennes du gaz en
cavité.
|
·
|
V
|
= Volume de la cavité (volume en gaz).
|
·
|
Z
|
= Facteur de compressibilité du gaz en fonction de P,
de T et de la composition du gaz.
|
·
|
m
|
= Masse de gaz contenu dans la cavité.
|
·
|
r
|
= R/M R = 8,315 J.mol-1.K-1
|
?
|
M
|
= Masse molaire du gaz (kg.mol-1).
|
|
Par la définition même du stock de gaz
exprimé dans les conditions normales de pression et de
température, l'équation d'état peut s'écrire
:
·

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
(2) P0.S = m.r.Z0.T0
Avec : P0, T0 = Pression et température de
référence, c'est-à-dire dans les conditions normales :
P0=1,013 bar et T0=273,15 K (0°C)
· Z0 = Facteur de compressibilité du gaz dans
les conditions normales (égal à 1).
· S = Stock de gaz ou volume occupé par la masse
(m) de gaz dans les conditions normales.
En éliminant (m, r) entre (1) et (2), on obtient
:
(3) P.V=S.(P0/T0).Z.T
Stock de gaz en cavité (S)
Consernant des raisons d'étanchéité,
on définit une pression maximale de service (PMS) et pour des raisons de
stabilité une pression minimale de service (PmS). Ces deux pressions
sont en règle générale définies à la
profondeur du sabot (base) du cuvelage de production. Les températures
correspondantes dépendent de l'histoire thermique de la cavité.
On définit néanmoins un stock maximal (SM) et un stock minimal
(Sm) théoriques, calculés par l'application de l'équation
d'état du gaz, en fixant arbitrairement (guidé par
l'expérience) :
· une température à la PMS (en
général de l'ordre de la température géothermique
à la profondeur moyenne de la cavité).
· une température à la PmS de l'ordre
de 20 à 30 °C inférieure à la température
géothermique. Par souci de simplification, on admettra dans la suite que
le gaz est parfait et que la température (T) est constante et
égale à T0 /P0 =273,15/1,013. L'équation d'état
(P.V = m.r.Z.T) se simplifie :
(4) P.V=S

Il est important de retenir que cette approximation
entraîne une erreur relative de moins de 15% sur l'inconnue
déterminée.
> Stock maximal: SM= PMS.V .
> Stock minimal: Sm=Pms.V .
> Stock utile: Su=SM-Sm=
(PMS-PmS)
(J. Gérard DURUP.2001)
A titre d'exemple pour fixer les ordres de grandeur d'une
Cavité :
Volume V=100 000 m3 à 800 mètres de
profondeur
PMS=230 bar; PmS=80 bar
Stock maximal: SM=PMS.V=230.300 000=23 000 m3 (n)
Stock minimal: Sm=Pms.V=80.100 000= 8 000 m3 (n)
Stock utile: Su=SM-Sm= (PMS-PmS).V=23 000-8 000= 15 000 m3
(n)

5.3. Plan d'un projet de stockage de Gaz dans une caverne
de sel ou bien cavités de roche.
Ces deux techniques ont des points en communs ainsi que des
différance, pour cela qu'on a
établit ce tableau (tableau. 2) :
Cavernes dans le sel
Cavité dans la roche
Géologie
- Choix de l'emplacement de la cavité, s'il y a
plus d'un forage, élaboration du schéma du champ de
cavités en fonction des résultats de l'investigation de
stabilité de la cavité. De plus, on procédera à
l'élaboration de la méthode d'exploitation, des installations de
stockage.
- Détermination du programme de travail
géologique du programme de collection des échantillons, du
programme de calculs de forage ainsi que la préparation des documents
nécessaires a l'obtention des autorisations officielles pour les
forages.
Forages
· Sites de forage ainsi que les voies d'accès
en fonction des possibilités routières existantes et du
réseau d'approvisionnement.
· Programme de tubage et détermination du
diamètre et des profondeurs du tubage.
· Programmes préliminaires de forage.
· Programme de complément pour le
procédé de lessivage.
|
- Pour la réalisation de ce type de projet il faut
tout d'abord avoir une idée clair de la géologie de surface ; une
bonne connaissance de structure géologiques, détermination du
réseau des failles (la tectonique et la néotectonique du secteur
d'étude), surtout une suivie détaillée des série
géologique et les structures qui servent pour la technique de
stockage.
- Détermination des emplacements de la
cavité selon les résultats des investigations géologiques,
hydrogéologiques et mécanique des roches.
- Orientation de l'axe de la cavité en tenant
compte des zones de failles souterraine ainsi que de la profondeur à
laquelle se trouve le plafond de la cavité en accord avec les
résultats des essais hydrogéologiques.
- Détermination des forages, carottage et des essais
de pressio- métrie ainsi que des mesures à
l'extensomètre.
Technique d'excavation
· Tunnel d'accès et mise en place des
puits.
· Excavation d'un tunnel d'accès ou d'un
puits vertical par les méthodes conventionnelles de forage et
d'explosion ou en creusant un puits d'un large diamètre pour le
renforcement des puits
· Cavité : détermination de la hauteur
de la cavité, de sa largeur et de sa longueur.
· L'installation des cavités se fait par
l'application de deux méthodes différentes soit en utilisant la
méthode d'excavation qui est une méthode con-
|
|

Routes, sites et bâtiments
· Routes menant à l'emplacement des
cavités.
· Bâtiments d'administration avec un es-pace pour
les mesures et le contrôle, une station de pompage pour les
produits.
· Séparateur, purificateur.
· Installations pour le chargement.
Pipelines à longue distance
· Pipelines en relation avec les raffineries et avec
les usagers munis de toutes les liaisons entre le site principal et les
cavités.
Equipement mécanique.
· Stations de pompage de produits.
ventionnelle de forage sur plusieurs étages. Soit
en utilisant la méthode par utilisation d'un sondeur a demi ou a plein
fonds de taille.
· Pour garantir une bonne stabilité de la
cavité, on doit renforcer les roches au moyen d'ancrages en utilisant du
béton et un cercle d'acier.
· Routes et accès.
· Développement du champ des cavités
et adaptation des voies d'accès existantes aux exigences des importants
équipements nécessaires.
· Site de la cavité, site principal
détermination des dimensions de toutes installations.
· Bâtiments et installations sur le site
principal ; bâtiment d'administration avec un laboratoire et des
installations répondant aux besoins du personnel, station de pompage,
station de mesures et de contrôles, installations d'exploitation,
réservoir a saumure (si nécessaire).
· Station d'approvisionnement en eau fraiche,
détermination de l'emplacement et de l'importance des
structures.
· Structures d'écoulement de la saumure,
séparateur (si nécessaire).
· Pipelines de longue distance, et système de
pipelines sur le site.
· Pipelines à eau fraiche, pipelines à
saumure, pipelines à blanket possédant tous les raccordements
pour les claviatures et pour les tètes de cavités.
· Pipelines a produits y compris les claviatures sur
le site principal munies de tous les raccordements pour tètes de
cavités.
· Stations de pompage de produits.
· Systèmes anti-incendie.
· Stations, de pompage pour l'approvisionnement en
eau, pompes principales, pompes saumure et pompes a blanket.
· Approvisionnement en gaz naturel et en

? Systèmes anti-incendie.
Approvisionnement en
énergie.
· Approvisionnement en énergie (Gaz naturel et/
ou électricité).
· Systèmes de mesure et de
télécommande.
· Systèmes de sécurité (protection
contre la corrosion et protection contre la foudre).
Estimation des couts (précision 15 %).
Planning.
énergie électrique.
· Mesurage et technique de
téléguidage.
· Systèmes de sécurité
(protection contre la corrosion et protection contre la foudre).
Procede de lessivage.
· Rassemblement des données de base, dessins
schématiques, méthodes de lessivage, détermination des
pertes de pression du système, détermination des limites de
pression pendant l'exploitation, optimisation du temps nécessaire pour
l'accomplissement du processus de lessivage, détermination du type, du
volume et de la fréquence des contrôles du procédés
de lessivage.
Déplacement de la saumure et premier
remplissage des cavités avec le produit.
· Sélection des méthodes de
déplacement et de remplissage.
· Achèvement des cavités pour
l'exploitation du stockage.
· Détermination de l'équipement en
surface et les liaisons.
Méthode pour le travail d'achèvement et
pour l'exploitation du stockage.
Estimation des couts (précision de 15 %).
Planning.
Tableau 2 : comparatif des plans de
réalisation de stockage en profondeur.

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Deuxième Partie
Étude géologique
Pourquoi le stockage dans le nord-est tunisien ?
Potentiel en hydrocarbure de la zone :
Le nord-est de la Tunisie correspond à une zone
encore appelé zone d'imbrication disséquer par des grabens de
direction NW-SE à potentiel probable de pétrole. Les principaux
objectifs d'exploration sont les réservoirs d'âge
Campanien-Maastrichtien (formation Abiod formée de calcaire crayeux
fracturé), l'Yprésien (formation Bou Dabbous formé de
calcaire fracturé) et la dolomite fracturée du Trias. Ces
réservoirs ont donné du gaz et du pétrole (Zinnia, Belli,
El Mensah et Utique).
Dans ce secteur on peu voir de nombreux suintements de
pétrole et de gaz, indiquent l'existence de systèmes actifs
pétrole. Les roches mères sont d'âge; Yprésien (Bou
Dabbous), Turonien (les calcaires stratifié de la formation Bahloul),
Albien inférieur (les blacks shales de la formation Fahdène),
Barrémien (le calcaires de la formation Mchérgua).
Les pièges dans ce secteur sont de types
structuraux (anticlinaux faillés, sur des roll over). Il est possible
d'avoir des pièges stratigraphiques. Ces accumulations sont
généralement d'âge Crétacé. (Tunisia Open
Acreage 2003)
La zone est tectonisé et les pièges sont en
majorité structuraux, cela suggère qu'on aura des petits
gisements éparpiller. Ces derniers rendent la récupération
par la mise en place des pipelines jusqu'aux zones portuaire, ou bien si on
transport par camions de gaz naturel compresser onéreuse.

Geographie :
La raffinerie de Bizerte, Le pipeline algéro-italien,
ainsi que d'autres sources jouent un rôle important puisqu'ils peuvent
alimenté directement les cuves de stockage.
Economie :
Le facteur éloignement par rapport aux zones de
consommation, grandes agglomérations et zones industrielles, intervient
beaucoup dans le choix du site, il n'est pas convenable de stocker du gaz dans
un site de la zone de Téboursouk, par exemple, et faire une
deuxième déviation pour alimenter les zones industrielles
côtières du nord.

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Figure 12: Localisation du secteur d
étude

En se basant sur les donnes de forages, ainsi que, sur les
travaux réalisés ceci est un résumer faisant la
description lithologique du secteur d'étude. (fig.12)
1. Cadre géologique
Le Nord-est de la Tunisie comprend la basse vallée
de la Medjerda et montre un système de plies en-échelon
représenté par l'anticline de Messeftine-Zaarour à
l'ouest, lié à l'Est par l'anticline de
Mellah-Kechabta-Hakima-Nadhour.
Ces anticlinaux sont limités au Nord par les lacs
d'Ichkeul et de Bizerte, et au Sud, par les
plaines de Mabtouha-Utique. (Coupe ben Ayed fig.26).
Vers l'Ouest, la plaine de Mateur est
séparée de l'anticline de Messeftine-Zaarour de la zone des
écailles d'âge Yprésien. Vers le Sud Ouest, l'affleurement
triasique de SakkakTentna représente la terminaison Nord-est de la zone
des dômes. Le Nord-Ouest de la basse vallée de Medjerda à
un modèle structural caractérisé par différents
domaines, ainsi on a en allant du NE au SW on distingue :
Le Nord-Ouest correspond à des nappes contenant des
séries miocènes turbiditiques reposant en discordance sur un
substratum déformé parautochtone et autochtone d'âge
Oligocène inférieur c'est l'unité Kasseb.
(Rouvier1985)
Vers le sud au niveau du Djébel Ammar; la
géométrie de la basse vallée de Medjerda est
différente de son équivalant vers l'Ouest. Elle correspond
à un bassin de grande échelle remplit des dépôts
continentaux épais d'âge Miocène-Pliocène.

2. Lithologie
Le but premier dans ce travail est de trouver du sel gemme
essentiel pour le stockage dans le sel et par conséquent trouver une
série sédimentaire typique. (fig. 13)

Figure 13 : Série sédimentaire
détritique grossiers et roche salines (Universalis X).


Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Figure 14 : carte de localisation des forages
étudiés

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Nom du Forage: SL-1 Messina par : Wand Kilani
achollo: 1 / 1000
Tranche de profondour: 0.00 NA - 490.00 IVI
|
Stage Formation
CD
|
Prof. (m)
|
Lithologie
|
Description lithologique
|
-- RI
E
CD
lig = f:34.
|
|
50 100 150 200 250 300 350 400
èsCD
|
|
Argils jaune plastique.
|
|
Sable fin jaune.
|
|
Mame bariolée jaunatre et bleu.
|
Sable fin.
|
Gravier avec gros moellons.
|
|
Mame brune verdatre et bleu.
|
C · CD Co t D
|
|
par : Walid Kilani calcaire gris tacheté de
brun.
Mamas jaunes brunes et bleus avec traces
irreguliéres deatiquegypse. cal té d
b
|
|
brunes bleus traces irréguli
calcaire et avec á
|
|
Mamas brune á tache bleues. Gros
calcaire gris.
|
|
Mame plastique brune a taches bleus cendrées.
Traces de gyps° et d'anhydrite.
|
|
Mame brune a taches bleues. Traces de gypse.
Gros gris glocaunieux
|
Mame brune a taches bleus.
|
|
brune à taches bleus cendrées. Traces
ératique. gris
hydrite
|
plastique brune a taches bleus cendrées.
Traces
|
Mame brune a taches bleues cendrOes avec intercalations
de mama rouge. Trace de gyps° poudreux.
|
de gyps° et d'anhydrite.
Mame brune a taches bleues cendrOes . gyps° poudreux
et traces de grés conglomératique gris brun.
acMame b
durpar endroits conglom
|
|
Mame brune a taches éatique
traces de grs
|
gris bleu, marne brune.
bGros
|
|
Mame jaune brune a taches bleues cendrOes.
|
Mame brune avec traces de grés gris
clair.
|
|
Gros congl6m6ratique gris bleu.
|
|
marne bune. et bleu . traces de sable gris
clair.
|
brune a taches bleues avec gypse.
neMame à aches blees
cendrées
|
|
Gros Mame bariolée.
|
|
Mame plastique brune a taches bleus.
|
|
Gros gris. Mame bariol6e avec gypse.
|
|
atique gris bleu. brune fonc6e a taches bleues de
gypse.
|
|
Mamas compact° arise, brune et bleu avec gypse.
aches beues taches avec gypse
|
|
Mame plastique arise. Mame brune a taches bleues.
atique gris Marne bario
|
|
Gros conglom6ratique brun.
|
|
brune à taches
bleus.et
marne gr6so-sableuse brune.
brun.
bailéTraces de av
grés gyps
Gros conglomératique brun et grés gris
clair glauconieux
|
Mame compact° arise et m ame sableuse brune a taches
brune fo
|
Mame grise et brune avec taches rouges.
|
|
teCalcaire
marneuxblancatachesfauves.Calcaires ggrise,
brunegris clair et bleu avec avec
gypse. m ameux gris
s450 brun. roues.
cal cairns a taches violacées. Marne
grise Marne rouge brune
àet taches blues. Gros
salines. grisatre. Les calcaires gris brun
o
atique brun
|
|
|
|
.)
-2
I--
|
|
|
gypsififore arise. Claire et bleuatre. Gyps°
cristallin grise et m ré
|
brun. gréso-sableuse rouge avec gypse
abandant.
|
atique brun et grés gris
gris bleu. clir glauconieux.
|
Gyps° bariole et marne violacOe avec
gypse.
|

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Kilani Walid
Recherche de sites de stockage de gaz au Nord --Est de Ca
Tunisie
2009
Nom du Forage: Mn.1 Dessine par : Wald Kilani
Echelle: 1 / 5000
Tranche de profondeur: 0.00 M - 2916.30 M
|
Etage
|
Formation
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Prof. (m)
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Lithologie
|
Description lithologique
|
.8
Fel
|
i200
c g in
d'h
|
iCalcainas
50 100 150 250 300 400 450 e ma 800 .
700 aire
ire g d'hui
ban 900 fran
950 1000
|
|
|
|
memoutde couleur grise pafois beige predorn insets sun les memos
et les calcaires.
|
|
Calcaire fin gds et beige.
|
C .2
n
|
Calcaire memeuxgris awe cares passees un peu plus
nlarnel.e.
|
beigCalcaire
|
°Romances de memo calcaires gds et de calcaire gds claire
et compact Nom breuses passes de memos gds Nonce.
|
2 =
2
12
|
Calcaire et memo-calcaire gds et gris-noir.
|
arn ts s
risE ne
8
|
legerement memeux noir et bitimineux(fissures
impregnées).
|
|
°Romances de calcaire noirde memo calcaire et de marrie.
|
|
Calcaire franc gris-calcaire et memo-calcaire gds-noir
bitimineux Mines passees memouses belles fissures impregnées d'huile.
|
i de
pa
8
|
500
|
Mamo-calcaire noir et bitimineux
|
|
Calcaire franc gris-clair et memo-calcaire gris-noir et
|
Mamo-calcaire gds predominant quelques banes calcaires et
quelques passees de memos Ranches
|
= .2
ar re ).
|
|
Memos gris-fonc6 predorn inentS sun memo-calcaire.
|
C de
re
|
|
Calcaire gris-fonc6 avec races passages plus memeux
|
|
Memos gris-fonc6 avec nom breux banes de
memo-calcaire et quelques passees de calcaire francs (calcite de
fissuration frequents par endroits).
|
|
95% des cuttings = Calcite.
|
|
Memos gris-fonc6 avec nom breux banes de
memo-calcaire et quelques passees de calcaire francs (calcite de
fissuration frequents par endroits).
|
= fon
8
-fo fon
|
alcair 1100 1150 1200 1250 ts) 1300 1350 c des 1450 1500 1550
1600 1650 men 1750 1800 pact 1900 1950 2000 2050 2100 2150 2200 2250 2300 2350
-noir 2450
d2550 2600 2650 ssant es 0 2800
x
vec q 2900
elvacs
|
|
°Romances de calcaire gris-noir et fin awe des memos
gris-foncrequelques niveautde calcaire memeux
|
fon ire ssu
|
|
Calcaire gds-noir compact et fin.
|
Calcaire gris-fonc6 compact avec passees de memos wises.
|
|
Memos wises avec quelques intercalations de memo-calcaires.
|
i
.2'
|
Memos wises argileuses devenant légerementgreseuse la
base.
|
Memos gris-noir agile-greseuseuse awe cares et minces passages de
gres gds-noir Ms fin et compact
|
ca
|
Memos argileuses et legerementsiliceuses avec quelques minces
passees de quartile.
|
Memos plus calaires gds 4 gds-noir.
|
Memos et memo-calcaires gris-fonc6 compacts feuilletes par
endroits.
Mamo-calcainas et calcaires memeuxgris-noir.
|
Memos et memo-calcaires gris-fonM desenent
Ripener-lent greseuovera le bas.
|
|
lease° m icesbanes de gres tees fin dun et cimente.
Memos et memo-calcaire gds fence devenant legerement greseuovera
le bas.
|
|
Mamo-calcaire gds fiancé. Fines passees de gres fin et
cimente.
|
|
Memos wises finementgreseuses. Races passees de memo-calcaire.
|
|
Calcaire greseux mai consolide et detritique.
Mame grise de plus en plus gnbsouse passant oars le has 4 gres
quartet° franc dues et corn pacts.
|
Memos wises greseuses avec nom breuses passees de gres fin +/-
quarbriteurcet une petite intercalation de calcaire brunets delritique.
|
nant léCalcaire
|
brunatre ties detritique et greseux
|
Mame gris-noir genéralementgreseuse avec quelques banes
de calcaire memoute Orbitolines et quelques passees de gres
quarbriteutblencs.
|
Mame gris-noir greseuse. Passees de Ewes quarbtique blenchatie
devenant de plus en plus frequantes oars le bas.
|
zite es a at nat M
|
Memos gris-noir. Parfois un peu plus calcaires. toujoura
fortement greseuses passent locallement á de minces banes de quarbrite
francs.
|
Page 41

2.1. Le Trias
2.1.1. En affleurement
Le trias affleure en plusieurs localités telles qu'El
Alia, djebel Ichkeul, Ain Ghlél, et jalonne généralement
les grands accidents de direction NE-SW.
La lithologie est chaotique et formée d'argiles
bariolées (vert, rouge, lie de vin) contenant souvent des grés
rouge brun, des dolomies (jaune ou marron) du gypse (saccaroïde ou
fibreux). A Ain Ghlél ce faciès montre une pseudo-stratification
plus ou moins organisée. (Voir
tableau.3 page 52)
2.1.2. En sub-surface
Les forages qui atteignent le trias (le puits UTQ1 par
Maxus en 1995 et ROD 1) montrent un autre aspect lithologique différent.
à UTQ1 (fig.15), le trias rencontré à partir de 1450m se
présente sous forme de calcaire et des dolomies avec de rares
intercalations d'argiles. Cet
aspect carbonaté s'accentue dans le puits Raoued1.
(fig.16). (Voir localisation des forages fig.14)

Figure 15: Log lithologique duforage
UTQI.
25 juin 2009
0
N N
E
0
Figure 16 : Log lithologique du forage
Raoued1.

25 juin 2009

La limite probable entre le trias carbonaté et le
trias évaporitique se trouve sous la plaine actuelle d'El Mabtouha
(Kassem, 2004). (fig17)

Figure 17: Shcéma structural de sub-surface.
(Kassem, 2004)
Le Trias inférieur et moyen forme un excellent
réservoir d'hydrocarbures dans la zone d'Utique, elle est dominée
par des faciès dolomitiques microcristallins parfois saccharoïdes
généralement non poreux, de mer peu profonde, avec des
espèces de spores habituellement rencontrées dans des
sédiments triasiques, et des minces intercalations de calcaire oolitique
à texture mud-stone à pack-stone parfois grain-stone. La
majorité de cette série triasique joue le rôle d'un
réservoir potentiel quand elle est fracturée et bréchique
(porosité entre 130 et 320 %o) ; la bréchification pourrai
être provoquée par la faille chevauchante bordière de
la
25 juin 2009

structure. (Rappoert ETAP)
Le processus de karstification évaporitique n'a pas
joué un grand rôle dans le développement de la
porosité : l'épaisse série évaporitique de la
formation Mellaha à du jouer le rôle de barrière pour toute
infiltration des eaux météorique (Rappoert ETAP).

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
2.2. Le Jurassique
2.2.1. En affleurement
Dans la région le seul affleurement du Jurassique
se trouve à djebel Ichkeul (Alouani 1991) série stratigraphique
est subdivisée en 4 termes : les séquences a, b et c
décrite ont été rapportées à l'oxfordien
kimméridgien (Bonnefous, 1967), la puissance totale de la série
Jurassique est de l'ordre de 260m.
2.2.2. En sub-surface
En profondeur dans la même zone les
dépôts jurassique sont totalement absents dans le puits UTQ1,
cette lacune sédimentaire est liée soit à la probable
formation d'un horst Synjurassique ou bien post-jurassique
postérieurement érodé.
2.3. Le Crétacé
Les affleurements crétacés dans ce secteur
sont très réduits. Ils sont représentés par deux
pointements : l'un entre El Alia et Ras Zebib, l'autre au Djebel Sfaia (situer
au sud- est du forage el Haroun). Vers le Nord, on passe vers un milieu de
sédimentation beaucoup plus profond «Sillon tunisien ».
(Rouvier, 1985)
2.3.1. Valanginien-Hauterivien
La série du valanginien-hauterivien est
représentée sur le versant nord-occidental du Djebel Ammar, entre
les affleurements du Jurassique et le village de Sidi Thabet. Son
épaisseur atteint les 760 m. Cette série peut être
subdivisée en deux ensembles lithologiques
- Un ensemble argilo-calcaire d'áge
valanginien,
- Un ensemble argilo-gréseux d'âge hauterivien.
(kassem, 2004)
2.3.2. Barrémien
Le coeur de Djebel Ammar est d'âge barrémien,
ainsi que, le flanc occidental de l'anticlinal faillé de djebel Nahli
où on observe des marnes grises à gris verdâtre, alternant,
vers le sommet avec des bancs marno-calcaire au barrémien
supérieur (Berthe, 1951).
En profondeur, le sondage AH-1 a traversés sur 580 m
les dépôts barrémien. (Rapport ETAP)
2.3.3. Aptien
Au djebel Ammar, l'Aptien en partie est
représenté par des marnes schisteuses, des calcaires et des
marno-calcaires avec une épaisseur allant de 260 m à 580m.
à djebel Nahli

Cette série est plus épaisse par rapport
à celui du djebel Ammar, puisqu'elle peut atteindre
900 m d'épaisseur. (kassem, 2004)
2.3.4. Albien-Cénomanien (Formation
Fehdène)
Le premier relief couronnant le coeur du massif de djebel
Ammar est formé par la série albo-cénomanienne qui peut
atteindre une puissance de 200 m (une barre calcaire de 15 m
d'épaisseur, surmontée par des alternances de marnes grises, de
calcaires marneux et de calcaires). Le Cénomanien au Djebel Ammar
débute par des calcaires gris clair auxquels font suite des alternances
de calcaires et de marno-calcaires. Au sommet, la séquence devient
franchement marneuse avec de rares intercalations calcaires. L'épaisseur
de cette série dé-
passe 80 m. (kassem, 2004)
Au Djebel Nahli, les affleurements d'âge albien sont
visibles à l'Ouest de ce massif. Ils sont constitués
d'alternances de calcaires, de marnes et de calcaires marneux dont
l'épaisseur est de l'ordre de 90 m. Ces niveaux sont riches en macro et
micro faunes. Alors que pour le Cénomanien, il est constitué
d'environ 140m d'alternances de marnes prédominantes avec des calcaires
gris blanchâtre plus rares. (Pini, 1971)
En subsurface Les forages examinés ne montrent pas ce
niveau
2.3.5. Turonien Campanien (Equivalent Aleg)
Au Djebel Ammar, le Turonien est constitué par une
alternance de calcaires en bancs épais et minces.
Au-dessus de la falaise turonienne, les calcaires gris
à rares intercalations de calcaires marneux et concrétions
ferrugineuses, sont attribués au Coniacien Campanien inférieur.
(Pini,
1971)
Au Djebel Nahli, sur le versant oriental, une série
assez monotone d'alternances de marnes et de calcaires forme l'ensemble compris
entre l'Albien et le Campanien supérieur, épais d'environ 560
m.
2.3.6. Cénomanien-Turonien
Il s'agit de calcaires argileux disposé en petits
lits minces blanchâtres, un peu crayeux (Burollet, 1951). C'est
l'affleurement le plus ancien du secteur d'El Alia, il appartient au
Cénomanien inférieur.

2.3.7. Sénonien
Les principaux affleurements du Sénonien sont
situés aussi à El Alia et djebel Sfaia (au sudest du forage El
Haroun). Ils sont constitués de deux ensembles lithologiques : le
premier, à dominance marneuse, correspond au Sénonien
supérieur et au Campanien basal, alors que le deuxième, à
dominance calcaire, correspond au Campanien supérieur (Burollet,
1951).
2.3.8. Campanien Maestrichtien (Formation Abiod)
A l'affleurement la formation Abiod dans le secteur n'est
pas décrite mais en profondeur, elle fut un objectif primaire dans le
creusement du puits UTQ1. Elle se présente sous forme de calcaires
dolomitiques sur 11m d'épaisseur entre 1389 et 1378 m en discordance
entre le Trias et le Miocène supérieur, probablement sous l'effet
d'érosion. Car au puits GMT1, la formation Abiod se présente sous
forme d'une dalle de calcaire massif blanc, parfois argileux, épaisse de
115 m.
Au Crétacé, la sédimentation est
à dominance argilo-carbonatée attestant un milieu beau-coup plus
profond «Sillon tunisien ». Cette période se distingue
également par d'importantes variations d'épaisseurs pourraient
être engendrées par le jeu des failles majeures existantes dans la
région. Cette relation entre la tectonique et la sédimentation de
la plate-forme créta-
cée qui a fait l'objet de plusieurs travaux. (Chihi
et al. 1984 ; Dlala, 1984 Ben Ayed, 1986 ; Chihi, 1995 ; Dlala, 1995 ;
Boutib, 1998)
2.3.9. Maastrichtien Paléocène
Le passage crétacé tertiaire est connu sous
le terme de «marnes de transition» attribué au Maestrichtien
Paléocène ou argiles d'El Haria. Elles sont grises, parfois grise
a gris noir ou brunâtres, avec par endroits de grosses concrétions
calcaires; au sommet la série s'enrichit de bancs de calcaires argileux
en alternance avec des marnes. Elle est décrite à El Alia, au
djebel Touahine, est de l'ordre de 215m. (Burollet, 1951)
Au djebel Sfaia, dans le secteur de Kechabta, les marnes
du Paléocène affleurent en surface; elles sont rarement
cachées par des éboulis superficiels peu épais, mais,
elles ont pu être étudiées à la suite des trous
à la tarière effectués par A. Lombard, M. Suess.(Burollet,
1951)
Au puits El Haroun-3 (fig18), foré dans la partie
nord-ouest du bassin de Kechabta-Messeftine, (le Paléocène est
traversé entre 2000 et 2856,6 m de profondeur). La lithologie est
essentiellement constituée d'alternances de marnes grisâtres
à noirâtres parfois rougeâtres et de calcaires gris clair,
avec l'existence par endroits de la calcite, de la pyrite, de glauconie et de
sel gemme. Les mêmes observations sont décrites dans le puits EL
Haroun-1(fig19).
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25 juin 2009
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Figure 18 : log lithologique du forage El Haroun
3.
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
es n
Figure 19 : log lithologique du forage El Haroun
1.
pale
t m

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
2.4. Paléogène
2.4.1. Eocène inférieur à moyen
(Bou Dabbous-El Garia)
2.4.4.1. En affleurement
La région d'El Alia et de Metline, l'Eocène
inférieur est formé de calcaire légèrement argileux
blanc à blanc jaunâtre, à aspect parfois crayeux, laissant
une trace blanche au toucher. Il est cependant massif dans certains bancs, et
souvent très dur. Certains lits sont glauconieux
(Burollet, 1951).
Au djebel Touahine l'épaisseur de l'eocène
inférieur à moyen est de l'ordre de 40 m, il est formé de
calcaires marneux très fins.
Au djebel Sfaia, dans le massif de Kechabta
l'eocène inférieur à moyen présente un aspect
différent : il est marno-calcaire à la base, parfois un peu
glauconieux et plus massive et cristalline vers le haut.
2.4.4.2. En subsurface
Au puits d'El Haroun-3 (fig.18), la série est
épaisse de 32 m et elle est formée essentiellement d'alternances
de calcaires et de marno-calcaires gris foncé avec présence de
pyrite. Dans le puits UTQ1 (fig.15), la série est totalement absente
(fig. 14). Cette variation peut être expliquée soit par une
tectonique synsédimentaire soit par la présence de structures
hautes au moment du dépôt ce qui a provoqué le non
dépôt ou un dépôt réduit.
2.4.2. Eocène supérieur -Oligocène
(La formation Souar)
L'éocène supérieur est décrit
par Burollet au village d'El Alia au Djebel Touahine, il est formé d'une
série de marnes plus ou moins calcaires, blanchâtres ou grises.
Par contre on note l'absence de l'Oligocène à l'affleurement.
(Burollet, 1951).
D'après Kassem 2004 la répartition et
l'évolution de la nature et de l'épaisseur des sédiments
d'âge éocène-oligocène en affleurements et dans les
sondages pétroliers, traduisent une mer étendue, relativement
profonde où se sont déposés les calcaires à
globigérines. La subsidence y est présente mais, peu importante
notamment à la fin de cette période.
En affleurement les dépôts oligocènes
sont absents, de même en subsurface dans les puits situés dan le
secteur de Kechabta-Messeftine. En revanche, ils sont très
développés localement dans le Golfe de Tunis (offshore) où
le puits MGT1 a traversé 600 m d'épaisseur, alors qu'ils sont
absents dans tous les autres puits avoisinants (GMT1, Slimène1, ROD1,
Zembra).

2.5. Néogène
Burollet (1951) à définit la succession de
séries d'âges miocène et pliocène correspondant
respectivement aux formations Hakima, Oued El Meleh, Kechabta, Oued Bel
Khédim, Chaabet-Tebbala attribuées au Miocène
supérieur et aux formations Raf-Raf et Porto Farina d'âge
pliocène (Fig.19).

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50
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en fossie
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200
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|
bt
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1000
|
|
|
|
|
tre en alternanace avec des bacs d t ltii
|
Figure 19 : Coupe synthétique de la
série mio-pliocéne).

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Lithostratigraphie de la formation
Hakima
2.5.1. Formation Hakima ou Mellaha
Les sections litho-stratigraphiques de la formation Hakima
relevé dans Djebel Hallouf, Oued Mellaha et Djebel Hakima voir montrent
une lacune faunique. Ceci est dû à un environnement de
dépôt qui pourrait être lagunaire ou intertidale à
côtiers. La macrofaune tel que les gastéropodes, ceritides et
microflore tel que les fragments de plantes et bois, sont clairsemés ne
fournissant pas l'âge précis de la formation Hakima.
Les miospores détectés et analysés
pour le compte de PREUSSAG donnent un âge pas plus ancien que le
miocène supérieur pour la formation Hakima. D'après les
travaux de l'ETAP la formation Hakima est marquée dans le
tortonien.
La sédimentation de la formation Hakima est clastique
et épaisse. Elle s'est effectuée dans un bassin
subsidient.
D'autre part la distribution des faciès au sein de
la formation Hakima est contrôlée par la présence de
tempestites, sable tidal, schiste détritique, conglomérats
d'érosion. C'est une unité clastique régressive qui est
bien préservée par les schistes marins transgressifs de la
formation Oued EL Mellah. La base de Hakima est bien exposée à
djébel Hallouf. Elle est composée de sables blancs grossiers, se
déposant en discordance sur les grès bioclastique attribué
à un âge Oligocène.
Dans le puits EL Haroun-3, la base de la formation Hakima est
principalement arénacée et déposée en discordance
sur les calcaires à globigérine de la formation
Bou-Dabbous.
Le secteur d'infiltration d'huile décrit dans les
puits SF (djebel sfaia) est interprété comme zone
élevée pendant son dépôt. La formation Hakima et a
été submergés par le dépôt des schistes
marins transgressifs de la formation Oued EL Mellah (Rapport ETAP). La
subsidence était en activité dans la région d'EL Haroun et
de Kechabta, cette dernière peu expliquer cette épaisseur de
dépôt des (formations Kechabta, Oued bel Khédim, RAF RAF et
Porto Farina) qui atteigne jusquà 1000m.


2.5.1.1. Section de djebel Hakima

Figure 20: Coupe géologique du Dejebel
Hakima
Dans cet endroit la formation Hakima (fig20) est de 515 m
d'épaisseur principalement composé de schistes
conglomératiques. Son âge n'est pas clair dû au manque de
contenu faunistique. Le niveau du grès grossier marquant la base de la
formation Hakima vu à djebel Hallouf est absente à djebel Hakima.
C'est probablement dû au dépôt puis érosion ou au non
dépôt. La base de formation Hakima déposée
inconformément sur la série de
PaléogèneCrétacé et/ou par la faille sur une
section mince triasique. Le sommet est marqué par un niveau
conglomératique indiquant une inconformité entre la formation
oued EL Mellah et la formation Hakima. Dans les affleurements de champ, la
formation Hakima se compose de quatre unités, de bas vers le haut on a
:
a) Schistes Conglomératique (jusqu'à 60 m
d'épaisseur) de couleur, gris vert à brun, doux, et plastique. La
nature lithologique laisse penser que le dépôt sait effectuer dans
un environnement intertidal.
b)

Grès et schistes (70 m d'épaisseur) de
couleur beige-rougeâtre, granuleux, subarrondi, parfois
conglomératique au niveau de la surface d'érosion, la
séquence se compose de mince à épaisses lits variant
d'épaisseur entre (0.1 à 3 m), intercalés avec des
schistes de couleur vert-gris, doux, localement conglomératique à
stratifié, arénacé et localement plastique. La nature
lithologique laisse penser que le dépôt sait effectuer dans un
environnement intertidal.
c) Schistes avec passées de grès (260 m
d'épaisseur) de couleur gris à vert, doux, en blocs ou
stratifié, silteuses et arénacé localement et contiennent
des passées gréseuses. La nature lithologique laisse penser que
le dépôt sait effectuer dans un environnement intertidal.
d) Schistes avec les conglomérats (130 m
d'épaisseur) principalement rougeâtres, douces et ayant une
dureté modérée, d'aspect en blocs à
stratifié, localement plastique, fines avec des passés
conglomératiques (de 0.1 à 5m) il s'agit des
éléments de calcaire Bou Dabbous et Abiod) les lentilles sont de
diamètres décimétriques à millimétriques et
sont sub-arrondis, homogènes et modérément classés.
Cet arrangement laisse penser que le milieu de dépôt est celui
d'une plaine côtière.
2.5.1.2. Section de djébal Hallouf
A Oued EL Bahr et Djebel Hallouf, la formation Hakima est
inconformément déposés sur les ensembles du
crétacé inférieur et les grès bioclastiques sont
probablement attribués à un âge Oligocène. Ceci a
été tronqué par érosion avant le dépôt
de la formation Hakima dans de petits bassins d'avant pays. A Djebel Hallouf,
la formation Hakima est de 457 m dépaisseur composée de trois
membres; de la base jusqu'au sommet on a:
a) Membre 1 = 6 m d'épaisseur. Formé de
grès beige, de granulométrie moyennement grossière,
faiblement cimenté par la silice, sub-arrondie à arrondie, y
compris les grains dispersées du quartz secondaires (de couleur noir
à blanc). Ce matériel constitue un niveau conglomératique
qui indique l'inconformité Tortonienne
b) Membre 2 = 211 m d'épaisseur. Ce membre
présente une alternance de bancs des grès et des
schistes:
? Les grès : Brun, fin à peu grossier,
sub-arrondi à arrondi, moyennement à bien cimenté par la
silice, organisé en lits d'épaisseur mince à
épaisse (0.20 - m) et qui incluent localement des corps
conglomératiques hétérogènes
(éléments de Triasique et Oligocène) avec de sables de
tempestites formant quelques figures sédimentaires et des petits chenaux
sableux.
? Schistes : Brunâtre, stratifié, sableux, on
peu y trouver des silts stratifiés.
c) Membre 3 = 240 m d'épaisseur. Ou on y trouve des
schistes, de couleur vert-gris, stratifiés à massive, tendre,
arénacés, avec rares stratifications de grés.
2.5.1.3. Section d'oued Mellaha
A Oued Mellaha, la formation Hakima affleure
partiellement. Elle est de 230 m d'épaisseur et principalement
composé de schistes gypsifère et plastique de couleur
varié comprenant de parfois des corps gréseux à grain fin
et du gypse. Ce facies s'est produit dans un bassin subsidient dans des
conditions évaporitique dont la tranche d'eau est très peu
profonde. L'environnement du dépôt laisse penser qu'il s'agit donc
d'une plaine supra tidale-côtière.
La base de la formation Hakima est
interprétée pour être à une hauteur de 300 m. Elle
est marquée par une inconformité régionale indiquant
l'érosion de séries sous-jacentes de
Miocène-Oligocène. Le substrat de la formation Hakima a
impliqué les blocs séparés d'âge
crétacé et paléogène semblablement à
l'affleurement de djebel Sfaia.
Ces blocs composés des calcaires Bou Dabbous et
Abiod d'aspect réservoir avec la série de schistes de la
formation EL Haria et Aleg qui sont probablement couverts par les schistes
plastiques et déformés des formations Hakima et Oued de EL
Mellah

Comparaison entre le faciès triasique et celui de la
formation Hakima :
|
Faciès Triasique
|
Faciès Hakima
|
Lithologie
do- minante
|
40% Vert, gris, rougeâtre, jaunâtre,
durci, tendre localement laminé, Massif localement à
stratifié, mélange de schistes gypse et
grès.
|
Schiste
|
70%
Vert, gris, rougeâtre, jaunâtre, tendre,
plas-
tique, massif, sableux, silteux,
gypsifère.
|
30% Blanc, foncé, rose, épais,
massif, saccaroïde, contenant des impure- tés, tendre à
durci.
|
Gypse
|
10%
claire à gris, mince, laminaire, avec des
chicken wire structure, contenant des impuretés, durci.
|
20% Beige-brunâtre finement
granu-
leux, bien cimenté, quartzitique
fracturé
|
Grés
|
20%
Beige, brunâtre à rougeâtre,
fin à moyennement granuleux, localement faiblement cimenté,
présence des figures sédimentaires, stratification lenticulaires
(0.1 - 2 m).
|
10% compacté, stratification mince
à
épaisse.
|
dolomites
|
0%
|
profondeur
|
Épaisseur Jusqu' à 1000
m
|
Jusqu' à 500 m.
|
Séquences
de dépôts
|
Non contrôlée
|
Granocroissant/granodécroissant.
|
Secteur de dépôt
|
Rifting.
|
Bassin subsidient à tranche d'eau peu
épaisse.
|
Tableau 3 : comparatif de la lithologie triasique
et celle de Hakima

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Tunisie
2009
Au puits Utique-1, la formation Hakima se présente
comme une séquence évaporitique à la base, évoluant
en interlits d'argiles et d'anhydrites vers le sommet, avec de rares
intercalations de dolomie et de calcaire. La formation Hakima repose en
discordance sur les calcaires et dolomies du Trias (350 m). Au nord-est du
secteur, au puits Sidi Hassoune SHN-1(fig.21). Elle est aussi
argilo-évaporitique, son épaisseur est réduite 140
m.

|
|
|
|
|
|
|
660
e
|
|
|
|
|
on
|
|
|
|
250
|
|
|
el
m
|
500
|
|
|
ab
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15
|
|
|
Figure 21 : log lithologique du forage El Haroun
1.
Page 60
Kilani Walid

La formation Hakima commence par une discordance
importante représentée par les conglomérats
polygéniques. Par conséquent, on conclut, que la région de
la basse vallée de Medjerda a été effondrée juste
avant, et pendant le dépôt de la formation Hakima qui ne peut
avoir comme âge que le Miocène supérieur. Cependant, durant
cet intervalle, la Tunisie septentrionale a été soumise à
un régime de compression régionale. (fig.23)
2.5.2. Formation Oued El Meleh
A l'affleurement, elle débute localement par des
marnes brun verdâtre qui évoluent vers des alternances de bancs de
gypse massifs et lenticulaires, son épaisseur est de l'ordre de
310m.
Au puits Utique-1, elle est plutôt à dominance
argilo-évaporitique et épaisse de 150 m.
Au puits SHN1, elle est à dominance argileuse avec de
rares intercalations dolomitiques. La puissance totale de cette formation est
de l'ordre de 140m.
2.5.3. Formation Kechabta
A l'affleurement, elle est formée essentiellement
d'alternances d'argiles gréseuses et d'argiles sableuses. Son
épaisseur est de l'ordre de 500 m (Burollet, 1951).
Au puits Utique-1, la formation de Kechabta est
dominée par des argiles avec une rare présence de grès,
des traces de pyrites et de fragments de fossiles. Elle est épaisse de
200 m.
2.5.4. Formation Oued Bel Khédim
2.5.4.1. En affleurement
Les marnes et les calcaires de la formation Oued Bel
Khédim marquent d'abord un retour à une sédimentation
lagunaire fortement influencée par la mer, suivie par des
dépôts lacustres
(Burollet, 1951).
La base, la série est essentiellement argileuse,
riche en huîtres, et renferme parfois de rares intercalations
gréseuses. Ces argiles se développent sur pré de 50m et
évoluent progressivement vers des calcaires lacustres,
blanchâtres. L'épaisseur apparente de cette série est de
l'ordre de 240 m.
2.5.4.2. En subsurface
Au puits Utique-1, elle est à dominance argileuse avec
de rares intercalations calcaires. Son épaisseur globale est de 310
m.

Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Au niveau du puits SHN1 (son épaisseur se
réduit à 160 m)
2.5.5. Formation Chaabet- Tebbala
Elle est attribuée au Pontien (Burollet, 1951).
Elle constitue la partie sommitale des séries miocènes de ce
secteur. Il s'agit d'un épisode de sédimentation continentale
représenté essentiellement par des argiles sableuses,
brunâtres ou rougeâtres, et des grès grossiers. Son
épaisseur est de l'ordre de 50 m.
2.6. Pliocène
2.6.1. Pliocène inférieur (Formation
Raf-Raf)
La série est représentée par des
marnes gris verdâtre, épaisses de 200 m. Au puits Utique-1, elle
est formée à la base par des argiles tendres, riches en calcaires
et des sables à grains moyennement grossiers, ainsi que des fragments de
coquilles. Son épaisseur est de 302 m. Au puits SHN1, où elle se
réduit à 133 m.
2.6.2. Pliocène supérieur (Formation
Porto-Farina)
Cette formation est à dominance gréseuse, de
teinte jaune, riche en fossiles et ayant une puissance de l'ordre de 100 m.
Elle est absente au puits Utique-1, mais très développée
au puits SHN1, avec une épaisseur de 270 m.

Figure 22 : corrélation des puits du secteur
d'étude


Figure 23: Corrélation lithologique entre les
puits UTQ1 et SHN1 (rapport ETAP).
Sous les plaines de' Borj Touil `et `d'El Mabtouha' existe
un changement latéral de faciès, d'un Trias évaporitique
à un Trias carbonaté (Voir fig.17). En effet le Trias passe d'un
faciès évaporitique au niveau de `Djebel Ammar' à un
faciès carbonaté au niveau du puits. Par ailleurs, la
série triasique carbonatée est également reconnue au large
dans le bloc pélagien et au large de la Sicile, ce qui nous laisse
admettre que la plaine de `Medjerda' constitue la zone charnière entre
un faciès évaporitique à l'Ouest et un faciès
carbonaté à l'Est. (Kassem
2004).
Au puits UTQ1, il y'a une discordance des
dépôts du miocène supérieur sur les calcaires de
l'Abiod. L'absence d'une importante série d'Eo-Oligocéne est
associée probablement à une structure haute durant cette
période.la
superposition de toute la pile sédimentaire sur le Trias est en faveur
de cette idée.

- La corrélation (fig .22) des puits montre, la
discordance régionale des dépôts Miocènes sur les
calcaires lutétiens au puits EH3 (fig.18), avec les calcaires Abiod
à UTQ1, et avec les argiles d'El Haria à Raoued1
(fig.24).
- La série d'âge
éocène-paléocène a été
rencontrée dans les deux puits EH3 et EH1 elle est absente au puits
UTQ1, celle-ci peut être expliquée par la présence d'un
haut fond au niveau de ce puits pendant la période de
dépôt.
- Aux puits UTQ1 et EH3 on a absence des dépôts
oligocènes.
- Les dépôts mio-pliocènes, ils sont
très développés dans les puits EH3, Utique1 et
Bm. - Le Miocène est essentiellement évaporitique
surtout à la base des puits Bma, UTQ1,
Bmb et SHN1. La corrélation (voir fig.22) met en
relief une variation latérale d'épaisseur,
avec réduction du Sud vers le Nord (1256,3 m à
Bma et 758 m à SHN1).

Nom du Forage: bma Dessine par : Walid Kilani
Echelle: 1 / 5000
de profondeur: 0.00 M - 1131.00 M
|
Etage Formation
/Tranche
|
Prof. (m)
|
Lithologie
|
Description lithologique
|
a) s-
ra a)
5
e c
|
.c c
p
ati
|
50 100
31
150 gie
250 300 350
|
|
Sable fin à coquilles. Lumachelle sableuse.
|
|
Sable fin et grassier.
|
|
lles. grises et jaunes, plastiques a lits de grés
calcaires
leuse.sables plus ou moins consolidés.
|
c
.0
0
0
.--
ci
|
ab C .0 0 O_
|
|
Oued Bel
200
|
400 450 500 550 600 650 700 750 800 850
950 1000 1050 1100
|
|
Argile a lits d'anhydrite.
|
5 Kéchabta
|
|
jaunes, pastiques à lits de grés calcaires sable et
de s ou m
|
Oued Meleh 4
|
c900
|
Sel massif puis minces intercalations argileuses.
|
Sel avec marnes argileuses et grés sableux
|
Hakima
|
s argileuses et grés sableux argileuses
gréseuses,
saliféres.
|
Equivalent 900
|
avec marnes aargieuses de
gréseuses fin eta fragments
chloriteux.
|
|
log lithologique du forage bma

|
|
|
|
|
|
5 p
ati
|
|
72
gie
|
|
|
|
|
|
Description lithologique
j
|
|
|
|
|
300
|
|
q
|
550
|
|
es grises à anhydrite et pyrite.
|
50
|
|
|
log lithologique du forage bmb

En conclusion :
La zone d'étude montre des variations
latérales de faciès et d'épaisseurs. Ces variations sont
probablement contrôlées par des structures positives du trias
et/ou par des accidents régionaux contemporains de la
sédimentation.

3. Evolution structural et tectonique
L'interprétation des lignes séismiques du
secteur, fait appelle conjointement aux données de sub-surface, et une
étude géologique de surface, cela permet de suivre
l'évolution géodynamique des bassins ainsi que la
détermination des principales structures géologiques
répondant à la question du niveau de stockage.
Le secteur concerné, se localise dans une zone
structurale complexe, il s'agit de l'extrémiténord-est
de la zone des diapirs au niveau du bassin molassique nord est de la Tunisie.
(fig.25)

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Tunisie
2009

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3.1. Cadre structural
Mise en place des nappes et halocénèse
:
Selon l'étude régionale
réalisée dans le Nord de la Tunisie par l'équipe ETAP
(1994-1997), il apparaît que cette zone a été
affectée par la rotation du nord Afrique vers le nord-ouest et son
contact avec la plaque Européenne durant le tertiaire.
Ainsi, le nord de la Tunisie représente
l'extrémité est de la rive sud de l'arc alpin qui correspond
à une zone de subduction, la collision des plaques l'Africaine et
Européenne s'est effectué au cours de l'intervalle
Crétacé supérieur-Miocène.
· La première phase tectonique correspond
à la subduction induite par un champ de contraintes compressives
régionales de direction N120 à N140. Cette déformation
majeure a menée à la formation de nappes de charriages qui
glissent sur des niveaux Triasiques (Kabylie en Algérie). Au cour de ce
mouvement qui est d'âge Eocène en Tunisie, l'avancé des
nappes induisent à la formation de deux types de bassins ; la formation
des bassins de type Peggy-back (bassins transportés) vers le nord
et la formation du bassin type fore-deep (une longue et étroite
dépression qui borde la frontières orogénique, comme un
arc insulaire, sur le coté convexe) vers le sud est. Ces derniers ont
été comblés par les dépôts
syn-tectonique.
· La deuxième phase (Langhien-Tortonien) est
liée à la phase de blocage entre les plaques africaine et
européenne. C'est la phase ultime de la collision au Langhien-Tortonien
suite à une contrainte compressive de direction N140 à N160.
Cette phase à causé le décollement et le charriage des
turbidites Numidiennes vers le sud voir vers le Sud-Est.
Le déplacement de ces nappes, atteignent au environ
100 kilomètres. Remobilisant, ainsi,
certaines structures précédentes; les failles
inverses ont eu un impacte amplifié grâce aux
mouvements halocénetique qui ont joué un
rôle de semelle de savon. (Rapport ETAP).

3.2. Analyse tectonique du secteur
D'après les travaux de Rouvier(1977) ; la phase
tectonique qui à conduit a la mise en place des nappes a induit un
mouvement de surrection des reliefs qui bordent le bassin de `Messef-
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
tine-Kechabta' (bassin au front des nappes), alors que les
dépressions synclinales tendent à se creuser. Il suppose que sa
mise en place est la cause directe d'un démentiellement et de
l'érosion des reliefs émergés formés,
principalement par une série détritique conglomératique.
Burollet (1951) a suggéré que les séries du fossé
d'effondrement, sont d'âge mio-pliocène avec des faciès
détritiques, lagunaires et marines.
La phase compressive du néogène
supérieur et du quaternaire ancien (la phase villafranchienne), ont
induit la genèse de plusieurs structures applicatives d'age
mio-pliocène. En fait, le plissement du Quaternaire ancien est majeur
dans la Tunisie centrale (Castany, 1948) dans le nord de la Tunisie. Il a
engendré la genèse des anticlinaux et des synclinaux
particulièrement spectaculaires dans le bassin molassique du `Kechabta'
et dans la région de `Sahel'. (Ben
Ayed, 1986).
En fait, au Langhien-Serravallien, les nappes de
charriage ont débuté leurs derniers déplacements
après leur avancée sur les unités autochtones. Au
Tortonien inférieur, le plissement a donné les plis
orientés NE-SW. Selon Ben Ayed (1986), cette phase a été
associée à l'ouverture des bassins molassiques de Kechabta et de
la moyenne `Medjerda' dont les produits de démantèlement des
reliefs prennent leurs sources. La dernière phase de plissement du
Quaternaire ancien, a causé d'une part l'apparition des plis de
direction EW et d'autre part l'apparition de chevauchements de direction NE-SW.
(Ben Ayed, 1986, Dlala, 1994). Un épisode de détente est a
l'origine de l'effondrement de compartiment a conteurs polygonaux, tel que Le
cas de la basse vallée `Medjerda'.
Le secteur d'étude comprend plusieurs bandes de
plis de direction NE à ENE. Ces plis fléchissent pour adopter une
nouvelle direction E-W. Ces derniers sont affectés par des accidents
importants de direction variée, mais les plus important sont
orientés NS avec un mou-
vement décrochant dextre (Ben Ayed, 1986)
(fig.25).
Les structures plicatives de ce bassin sont
représentées essentiellement, par des plis de direction moyenne
NE-SW (anticlinaux de Kechabta, Messeftine, Besbassia, Utique, Ghar el
Mellah).

3.2.1. Les anticlinaux de ce secteur
3.2.1.1. L'anticlinal de Kechabta
Cet anticlinal à coeur miocène
inférieur et de direction proche EW. Cette ligne structurale est
formée par Djebel Besbassia, Djebel Douimis et Djebel de Menzel el
Ghoul. Il présente une seul fermeture périclinale a l'est
anticlinal est bien fermé à l'est. D'après Burollet
(1951), cette structure se sinde en deux : un petit anticlinal très
faiblement plissé formant la colline du douar `hadj Mohammed ben Amar'
et `Brahim ben Rahhal' et un synclinal dissymétrique. D'autre auteurs
expliquent cette dissymétrie structurale par une variation
stratigraphique et non pas aux effets tectoniques affectant la couverture
sédimentaire.
Le monoclinal d'âge moi-pliocène forme la
région de `Hakima `et de `Faouar'
3.2.1.2. L'anticlinal de `Raf-Raf'
Comme il a été décrit par Ben
Ayed(1986), il s'agit d'une mégastructure faillée dont le coeur
est occupé par une lame de trias. La terminaison periclinale SW de cette
structure montre une orientation axiale NE-SW dans la région `d'El
Alia', par contre dans la région de `Porto Farina', la terminaison
periclinale nord est épouse une direction EW, après
fléchissement.
Au niveau de la ville de `Raf-Raf', il a
été constaté que cette rotation axiale est liée a
l'existence d'un accident E-W qui apparait nettement au bord de la route entre
la plage et l'ancienne ville. Ceci, explique bien la torsion de ce pli par
l'effet de l'inversion de cet accident ancien en décrochement dextre
inverse (Ben Ayed, 1986).
3.2.1.3. L'anticlinal de Sidi Ali Echbabe
Au nord de la feuille géologique de `Porto Farina'
(1/50000), on remarque la présence de deux structures,
séparées par une importante faille jalonnée par le Trias;
il s'agit de l'anticlinal de `Sidi Ali Echbabe'; (Un pli étroit et
dissymétrique de direction NE-SW) et le monoclinal de El Alia a coeur
cénomanien (Burollet, 1951).
3.2.1.4. L'anticlinal de `Ras El Djebel'
Au Nord de la ville de `Ras El Djebel', la série
pliocène transgressive (formation Raf-Raf et Porto-Farina) Burollet
(1951), montre qu'il s'agit d'une structure anticlinale de type plifaille.
Cette structure affecte également les dépôts quaternaires
avec le même degré de plissement que les niveaux les plus
anciens.
Page 74

3.2.1.5. L'anticlinal de `Djebel Mellaha'
Le djébel Mellaha représente un anticlinal
très dissymétrique formé de séries miocène
bigarré à coeur salifère perçant dans les marnes
grises.
3.2.1.6. La structure de `Sfaia el Haroun'
La surface de base de la formation Hakima s'enfonce
régulièrement vers le NW mais, au NNW du Sfaia, elle dessine une
surface plus élevée limitée au SW et au NE par des
escarpements rapides qui peuvent correspondre a des flexures.
Cette structure plonge vers le synclinal marqué
par la surface de grès de pliocène, et sellé parfois par
des alluvions. Ce synclinal est limité au Nord, et à l'Est par
l'anticlinal de Messeftine.
3.2.1.7. L'anticlinal de Messeftine
Il s'agit d'un grand anticlinal irrégulier de
direction globale NE-SW avec une terminaison périclinale sud -ouest
orientée proche du NS. Cette structure est tronquée brutalement
par un accident NS senestre qui la sépare de la plaine de Mateur. Le
couloir de cet accident, présente plusieurs plis d'entrainement
quaternaires (Dlala, 1994). Ces microplis d'échelle métrique
à décamétrique et à axes sub-verticaux, sont
orientes sensiblement NS. Ces indices témoignent de l'importance de cet
accident et expliquent la réorientation de l'axe de l'anticlinal de
Messeftine. Cette sédimentation signifie que l'accident NS est
antérieur à la phase de plissement. Sa réactivation a
induit la perturbation locale des axes de contraintes régionales et par
conséquent, la formation des plis NS et la réorientation locale
de l'axe de cet anticlinal. Cet accident préexistant est actuellement
actif puisqu'il affecte les terrasses de l'Oued El Mellah. (Ben
ayed, 1986 ; Dlala, 1994)
3.2.1.8. L'anticlinal el Besbassia
Ce dernier ce localise au Sud de l'anticlinal de
Kechabta. Il est de type dissymétrique, vers l'est, et se relais par
l'anticlinal de Douimis suivie par celui d'Utique. (Burollet, 1951)
Comme ils ont été décrits par Dlala
(1994), ces anticlinaux sont situes entre la mégastructure du Kechabta
et La plaine de Mabtouha qui avorte le fossé d'effondrement et passe au
Sud de l'anticlinal de Besbassia-Douimis à une zone de subsidence
très peu active. II s'agit de plis d'âge quaternaire de direction
NE-SW, où plusieurs failles normales syn-sédimentaires encore
conservées, ont été mis en évidence dans la
série gréseuse de la formation Porto-Farina (Pliocène
supérieur).

Le style déversé de ces structures pourrait
être rattaché aux failles normales synsédimentaires
préexistantes et qui ont provoqué aussi les variations
d'épaisseurs des séries.
(Burollet, 1951)
3.2.1.9. L'anticlinal de Menzel el Ghoul
Il est nettement dissymétrique. Au niveau de cette
structure, on peut remarquer que le Villafranchien est présenté
par une forte discordance sur les couches sous-jacentes (Burollet, 1951). Cette
structure est affaissée vers l'est de la route de Bizerte pour donner
naissance à la col-line d'Utique.
3.2.1.10. L'anticlinal de Gallate El Andalous
C'est un anticlinal de petite taille, fortement
pincé, et constitué de grés du pliocène et marnes
de Raf Raf. L'absence du flanc sud-est témoigne de l'existence d'une
grande faille d'effondrement fossilisée dans les grés de porto
Farina d'âge pliocène. (Ben Ayed, 1986)
3.2.2. Les accidents majeurs traversant le secteur
Les accidents majeurs affectant la zone d'étude
sont représentés surtout par la faille NS de Messeftine, la
faille NE-SW d'El Alia, la faille NNW-SSE de Menzel Jemil, (traversant
l'anticlinal de Kechabta), et la faille EW de Raf-Raf. (Fig26)
3.2.2.1. Accident de Sfaia
Cet accident a été défini par
(Burollet, 1951). Il s'agit probablement d'un accident préexistant ayant
joué un rôle très important dans la variation
d'épaisseur des séries miocènes (Dlala, 1994).
L'emplacement de cet accident a été suggéré comme
une flexure miocène (Burollet, 1951).
3.2.2.2. Accident de Menzel Jemil
Cet accident est de direction NS; il correspond au
prolongement du décrochement N 170 senestre de Menzel Jemil, cet
accident a engendré des microplis dentrainement sur son tracé,
axes verticaux au niveau de Douar Jouaouda.
Page 76

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3.3. Résumé des événements
tectoniques caractérisant le secteur (Extrait de travaux ETAP)
Age
|
Evénement tecto- nique
|
Types de
déforma- tion
|
Surface
|
|
Sfaya-Mellaha- Bayadha Block
|
Mabtouha
|
Récent
|
Distension
|
Failles
|
Bassin
|
Horst
|
Bassin
|
Pliocène sup- Quaternaire
inf
|
Trans-pression
|
Relai de faille Plis
|
Synclinal
|
Coeur
d'anticine sigmoïdal
|
Roll-over
(anticli- nal de
compensa- tion)
|
Miocène sup (Oued
belkhdim)
|
Compression
|
Plis et
|
Bassin
|
Relais de failles
|
Roll-over
|
Miocene sup (Kechabta)
|
Subsidence
|
ill
faille
|
Bassin
|
élevé
|
Roll-over
|
Tortonien (Hakima)
|
Distension
|
faille
|
Demi-graben
|
élevé
|
Roll-over
|
Langhian
|
Compression
|
failles décrochantes
|
Zone imbriquée
|
élevé
|
Surfaces plissées
|
Oligocène
|
|
faille
|
Plis et failles
|
élevé
|
Bassin
|
Eocène sup
|
Compression
|
Faille et
plisse- ment
|
|
|
|
Lutétien- Préabonien
|
|
|
|
|
|
Yprésien
|
Extension
|
Faille
|
|
|
|
|
Tableau 4 : événements tectoniques
dans le secteur d'étude.

Troisième Partie
ETUDE GEOPHYSIQUE
La sismique réflexion présente un outil
essentiel pour l'analyse géologique et la concrétisation des
hypothèses. Pinsi les données obtenues au cours des compagnes
sismiques peuvent fournir des informations importantes et aboutir a des
interprétations et a la modélisation de bassin
sédimentaire.

Figure 27 : la zone d'étude
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
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Figure 28 : Plan de position des sections
sismique
1. Généralités sur les
méthodes sismiques
1.1. La sismique réflexion
La prospection sismique consiste à produire des
séismes artificiels de très faible amplitude
à des instants et des endroits
prédéterminés. (Telford et al ; 1976 ; Mc Quillin et al,
1979 ; La vergne, 1986 ; henry,
1992)
? Le Calage des profils
Le calage consiste, à l'établissement d'une
relation temps-profondeur permettant d'édifier un lien étroit
permettant un passage facile et direct entre les données
géologiques d'un forage, et les données sismiques de subsurface.
(Sebei K ; 2003)
Le calage est effectué par la superposition de la
colonne lithologique, des diagraphies acoustiques, du film synthétique
sur la section sismique de surface à la position d'un puis.

1.2. Stratigraphie sismique et découpage
séquentiel
Deux méthodes seront présentées : la
stratigraphie sismique et la stratigraphie séquentielle. Elles visent
toutes les deux à intégrer le maximum d'information afin de
:
- Visualiser au cours du temps l'architecture des corps
sédimentaires.
- Quantifier les principaux paramètres qui
contrôlent le remplissage des bassins sédimentaires, à
savoir la subsidence, les variations des apports sédimentaires et
l'eustatisme.
1.2.1. Stratigraphie séquentielle
La stratigraphie séquentielle est l'étude
des relations qui existent entre les roches se trouvant à
l'intérieur de successions sédimentaires de même âge
stratigraphique, bornées par des surfaces dérosion ou d'absence
de dépôts. Une interruption de sédimentation
(discontinuité) est souvent accompagnée d'une période
d'érosion qui peut être à l'origine d'un écart
considérable dans les couches de roches (discordance stratigraphique).
Dans le domaine de la stratigraphie séquentielle, ces discordances
permettent de définir la fin de séquences sédimentaires et
le début de nouvelles, sus-jacente.
La stratigraphie séquentielle peut servir à
prévoir le caractère lithologique de la roche ou à
ordonner les étapes de remblaiement. A haute résolution, elle
permet la corrélation entre des gisements de pétrole, ainsi que
la modélisation.
C'est une discipline de synthèse qui rapporte les
informations obtenues par sismique, forage etc... ou par affleurement.
1.2.2. Découpage séquentiel
Le découpage séquentiel se fait par
délimitation de superséquence qui correspond à un ensemble
sédimentaire qui s'est déposé pendant un supercycle
eustatique.
Chaque séquence de dépôt correspond
à une succession plus ou moins conforme de strates
génétiquement liés et limités à la base et
au sommet par des discordances ou par leur prolon-
gement en concordance (Mitchum et al, 1977)
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
1.3. Les Cartes géophysiques
1.3.1. Carte en isochrone
Après l'identification des horizons sur toutes les
lignes sismiques, on reporte les valeurs du temps sur les différents
points de tir dans la position sismique. On dessine ensuite à la main ou
à l'ordinateur les courbes ayant la même valeur temps, ce qui nous
permet d'obtenir une carte en isochrone exprimée en temps
double.
Une carte en isochrone donne la structure et la
profondeur actuelle de l'horizon concerné, et montre, ainsi, la
profondeur du toit des structures en question (failles normales, inverses,
pli-faille, chevauchement...).
1.3.2. Carte en isopaque
La réalisation d'une carte en isopaque-temps
nécessite la connaissance de la différence de temps entre la base
et le toi d'intervalle d'horizons donné. Elle se construit par
soustraction des deux valeurs de temps ou de profondeur pour deux horizons
à chaque point de tir.
1.3.3. Carte des vitesses d'intervalle
Cette carte traduit, par les variations de champ de vitesse
la nature des dépôts sédimentaires ainsi que les variations
latérales et verticales de chaque horizon.
1.3.4. Carte de répartition des
faciès
L'analyse de l'ensemble des données disponibles et
les résultats présentés permet d'établir des cartes
de faciès.
2. Interprétation sismique
2.1.Présentation des compagnes sismiques
L'étude porte sur le toi de la formation Oued El
Mellah et la formation Hakima dans la région d'Utique, qui
s'étend de 9° 59' à 10°08' et de 36°58'20»
à 37°6'30». (Voir fig.28)
Afin de comprendre et de bien interpréter la
sismique de la région, on a choisi 27 lignes couvrant toute la zone
d'étude et appartenant à trois campagnes sismiques dont les
caractéristiques sont les suivantes :
- Campagne BM : 12 lignes sismiques.
- Campagne MA : 6 lignes sismiques.
- Campagne MXSDJO : 9 lignes sismiques.

Campagne BM
|
Campagne MA
|
Campagne MXSDJO
|
Source utilisée
|
Dynamite
|
Dynamite
|
Dynamite
|
Laboratoire
|
SEISMOGRAPH SERVICE (ENG) LTD
|
CGG, SN 338- SEG-Y
|
CGG, SN 368 -- SEG-D
|
Date d'acquisition
|
Juillet 1972
|
Juin 1983
|
Décembre 1993
|
Date de traitement
|
Septembre 1972
|
Date de traitement : 1985
|
JAN 1994
|
|
Tableau 5 : présentation des compagnes
sismiques.
La qualité sismique des lignes varie selon la
campagne. La campagne MXSDJO présente une qualité meilleure par
rapport aux autres campagnes qui se traduit par une continuité des
horizons.
Les lignes sismiques ont deux directions
privilégié NE - SW et NW -- SE. Le maillage sismique varie de 6 x
5 km à 5 x 3 km.
2.2. Calage des puits
En se basant sur les données des puits et de
carottage sismique de UTQ-1, on a pu faire le pointé de l'horizon du
toit des formations Oued Bel Khédim, Kechabta, Oued El Mellah,
et
Mellaha (=Hakima) (voir tableau 6).
Page 82

UTQ-1
|
|
|
V (m/s) moyenne
|
Formation
|
Prof(m)
|
TWT(s)
|
|
|
|
165
|
2100
|
Oued Bel Khédim (OBK)
|
359
|
|
|
|
|
330
|
|
Kechabta
|
672
|
298
|
2200
|
|
|
596
|
|
Oued El Mellah
|
875
|
378
|
2290
|
|
|
756
|
|
|
|
438
|
2450
|
Mellaha(Hakima)
|
1024
|
|
|
|
|
876
|
|
Abiod
|
1378
|
510
|
|
|
|
|
2650
|
|
|
1020
|
|
Trias (carbonaté)
|
|
515
|
2650
|
|
1389
|
|
|
|
|
1027
|
|
Trias inférieur
|
|
|
|
|
1670
|
578
|
2850
|
|
|
1052
|
|
|
Tableau 6 : Calage des puits

Figure 29 : Relation temps (x) profondeur
(y)

2.2.1. Le pointé Sept horizons sismiques ont
été pointés dans le but d'apprendre la technique
d'interprétation d'une part, et de mieux
connaître la géologie de la région d'autre part (variation
d'épaisseur, les principaux éléments structuraux, la
nature des failles..).
Les horizons interprétés sont : le toit de la
formation Oued El Malleh et le toit de la formation Hakima. Ces surfaces
constituent le principal objectif dans la région d'étude.
Page 84

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Figure 30 : Caractérisation sismique des
horizons pointés

2.2.2. Caractérisation sismique des horizons
pointés (fig.30)
Les caractéristiques des différents marqueurs
pointés sont:
- Le toit du Trias inférieur: c'est l'horizon le plus
profond. Il correspond à un réflecteur de moyenne amplitude avec
une continuité faible à modérée.
- Le toit du Trias supérieur : cet horizon correspond
à une surface de discordance sur
l'Abiod. C'est un réflecteur faible, de
continuité et de fréquence moyenne à basse.
- Le toit de La formation Abiod à une surface de
discordance avec la formation Haki-
ma. C'est un réflecteur faible, de continuité
et de fréquence moyenne à basse.
- Le toit de la formation Hakima : Cet horizon correspond
à un réflecteur d'amplitude
moyenne avec une continuité et une fréquence
variables.
- Le toit de la formaton Oued El Mallah correspond
à un réflecteur de forte amplitude, de bonne continuité et
de fréquence moyenne. Ce réflecteur présente les
meilleures qualités sismiques. Il constitue un important marqueur dans
la zone.
2.2.3. Interprétation
Cette corrélation des toits
précédemment décrits montre des compartiments
séparés par des failles de divers types et des
discontinuités sédimentaires majeures. (fig.31)
2.2.3.1. La tectonique
La fracturation identifiée par l'étude
sismique montre des failles listriques ainsi que des structures en fleur (voir
coupe géosismique fig.35). Le réseau de failles principales est
de direction E-W et WNW-SSE alors que les failles secondaires sont de direction
NNW-SSE. (Voir cartes en isochrones
Hakima et Oued el Mallah)
2.2.3.1. Pétrographie
L'étude pétrophysique de la formation Oued
El Mellah et la formation Hakima ont montré la présence de
séquences évaporitique et localement du sel halitique massif. Ces
deux formations ont jouées le rôle de couverture pour le
système pétrolier en place dans cette zone. (Voir
deuxième partie ; log UTQ1, Bma, Bmb, HSN1)
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
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Figure 31 : Interprétation du profil
sismiqueV8 montrant des failles de grande ampleur dont celles de direction
NE-SW sont inverses et très fréquentes.

Figure 12 : Interprétation de proil sismique
des sections V8 et L4 montrant la structure profonde de la zone
d'étude.
Page 88

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L'interprétation des horizons et
l'établissement de la carte en isochrones au toit de la formation Oued
El Mellah et la formation Hakima permet de connaître la structuration de
la zone.

2.3.La carte en isochrones au toit de la formation
Hakima
Figure 33 : La carte en isochrones au toit
Hakima
Page 90

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2.4.La carte en isochrones au toit de la formation Oued El
Mellah

Figure 34 : La carte en isochrones au toit de la
formation Oued El Mellah

La carte en isochrones au toit de la formation Hakima
montre qu'un bassin de prés de 8km de largeur se distingue au nord. Les
points les plus bas sont à 1000ms. Il est limité par deux
accidents majeurs ; du coté sud la faille a une direction E-W, alors
que, vers le nord-est l'accident est moins important et de direction NW-SE. Ces
deux failles font partie d'un héritage qui à été
réactivé sous l'action d'une contrainte compressive
décrochante. Ces failles sont dextre inverses.

Figure 35 : Coupe géosismique du bassin de
Kechabta au Miocéne
Du coté sud, le bassin est affecté par des
failles normales de direction WNW-ESE délimitant des horsts et des
grabens orienté NW-SE avec un rejet qui peut atteindre les 200ms (ms=
millisecondes). Ces failles sont à l'origine de l'individualisation de
plusieurs micro bassins dont le plus important 1300ms est situé a
l'extrémité de l'accident majeur dont la direction est E-W (voir
fig. 33, 34). Les deux principaux accidents ont contribué à
l'individualisation de ces bas-sins.
Page 92

La carte en isochrones de la formation d'Oued El Mellah
(fig.34) montre que les même accidents synsédimentaires de la
formation Hakima ont rejoué pendant les dépôts d'Oued El
Mellah. Les fractures ayant guidé la sédimentation des deux
formations sont des failles normales de direction NW-SE.
La géométrie de l'ensemble de ces structures
semble être contrôlée par les décrochements dextres
de direction proche d'E-W d'Utique et de celui de nord de Kechabta.
(fig.25)
Des observations réalisées sur les profils
sismiques et des rapports internes de l'ETAP, nous pouvons résumer les
activités tectoniques et halocinétiques suivantes :
Événement
|
Direction des con- traintes
|
Structures Associées
|
Mouvement triasique
|
Post pliocène de la trans- pression,
déformation compressive.
|
N170-120
|
- Déformation, Plis en échelon ;
Kechabta Porto Farina (sigmoïdes).
- Bassin en subduction : Mabtouha et
Bizerte.
- Association triasique, flancs
retournés.
|
halocénése
|
Déformation compressive Syn à
post Kechabta.
|
N 145- 160
|
- NE-SW anticlinal et synclinal.
- Nappes avec des failles inverses et/ou des
unités imbriquées.
- Basins molassique.
|
|
Déformation syn-Hakima.
|
Probablement verticale à
Kechab- ta.
|
- collapses et blocs soulevés;
Messeftine, El Haroun, Sfaya et blocks Mellaha.
- Dépocentres.
|
|
Déformation compressive
pré-Hakima.
|
N120-N140
|
- amplitude élevée des Anticlinaux
et
Synclinaux.
- Structures triasique d'extrusion; flanc
re-tourné (Oued, Koucha Flank).
- unités d'imbrications.
|
halocénése
|
|
Tableau 7 : résumé des observations
réaliser à partir de l'interprétation
sismique

Dans le secteur étudié, ces activités
tectoniques ont été à l'origine de plusieurs
discor-
dances dont les plus importante sont situées
à : - la base de la formation de Hakima.
- la base de la formation de Kechabta. - la base de
la formation de RAF RAF.
D'autres discontinuités sont visibles, mais moins
nettes, situées à : - la base des dépôts
d'Oligocène.
- le dessus de la formation de Hakima.
- la base de la formation de Porto Farina.
- base de la première série
quaternaire.
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Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
Quatrième Partie
Synthèse et discussion
1. Critères de localisation des sites : nature
lithologique, volume, profondeur.
La séquence évaporitique présentant
les critères favorables au stockage du gaz se résume dans les
deux formations oued el Malleh et Hakima. Les logs réalisé les
localisent a une profondeur allant de :
· -550m à -1100m au puit bma.
· -650m à -1000m au puit bmb.
· -940m et -1230m au puit Hsn1.
· -875m à -1380m au puit UTQ1.
La profondeur est acceptable pour le stockage d'après
les données de ces forages. La même séquence on la retrouve
dans d'autres puits avoisinant tel qu'EL Haroun (1et 3) mais, plus profonde,
donc plus cher à exploiter. (Voir plan de position FIG.28)
2. Paramètres pétrophysiques
La porosité
Les évaporites denses peuvent avoir une
porosité nulle, les argiles peuvent présenter une porosité
élevée (40 %), mais leurs pores sont souvent si petits que la
roche en devient imperméable. La porosité dans la dolomie est
souvent faible et ce en rapport avec la diagenèse
particulièrement de la compaction et de la cimentation.
Le facies dolomitiques micro-cristallins parfois
saccharoïdes généralement non poreux, de mer peu profonde,
avec des espèces de spores habituellement rencontrées dans des
sédiments triasiques, et des minces intercalations de calcaire
oolithique à texture mudstone à packstone parfois griainstone. La
majorité de cette série triasique joue le rôle d'un
réservoir potentiel quand elle est facturée et béchique
(porosité entre 13 et 32 %). La bréchification pourrait
être provoquée par les failles chevauchantes bordières de
la structure. Le processus de karstification n'a pas joué un grand
rôle dans le développement de la porosité.
La perméabilité
Le réservoir triasique, qui est l'une des plus
importantes découvertes de gaz carbonique dans la région
(réserves estimes a 43 Gm3) est principalement composé
par des dolomites et calcaires compactés. Il est
caractérisé par des perméabilités faibles à
très faibles à cause de

l'épaisse série évaporitique de la
formation Mellaha, qui a du jouer le rôle de barrière pour
l'infiltration des eaux météoriques donc de karstification dans
un climat aride.
La fracturation
La porosité et la perméabilité ont
été améliorées grâce à la fracturation
qui affecte les carbonates.
Les volumes sont estimées en 3 niveaux : minimum,
moyen et maximum.
Faute de données de forages exactes (Bg Sg et
ø) L'évaluation des réserves sera réalisée
géométriquement en fonction du volume et de la teneur en sel
lessivable (de l'ordre de 80% dans le puit HSN1). Ainsi ont peut
réaliser plusieurs scénarios:
Le 1èr scénario
|
Min
|
Moy
|
Max
|
S (km2)
|
7×10-4
|
7.5×10-4
|
8×10-4
|
H utile
|
505*80%=404
|
550*80%=440
|
592*80%=473.6
|
Le 2ème scénario
|
Min
|
Moy
|
Max
|
S (km2)
|
5×10-5
|
5.5×10-5
|
6×10-5
|
H utile
|
404
|
440
|
473
|
Le 3ème scénario
|
Min
|
Moy
|
Max
|
S (km2)
|
1.1×10-3
|
1.1.5×10-3
|
1.2×10-3
|
H utile
|
404
|
440
|
473
|
Sur la base des données qu'on à pu
exploiter, on considère que cette zone est propice au stockage du Gaz,
ceci malgré l'action de la tectonique et grace à
l'élasticité du le sel. Le secteur d'Utique n'est qu'un exemple,
il suffit de voir les profils sismiques interprétés (voir fig.36)
pour dire qu'il y'a beaucoup à en tirer de cette zone pour le
stockage.
Page 96

Le sel miocène peu être confondu avec le
Trias évaporitique dans certain cas, a cause de la lithologie et de la
dynamique du comportement sous contrainte (halocénése). Le sel
miocène joue un rôle de couverture pour les roches
réservoir (Fahdéne, Abiod...) pouvant exister dans la
zone.
De point de vue caractéristiques
pétrographiques, le sel massif (halite) malgré la présence
d'argile en faible teneur est la meilleur hôte pour les différents
types de stockage. (Il est de l'ordre de 80% du volume total de la roche au
puit HSN1).
Il faut signaler que cette zone présente la
possibilité de stockage en d'autres modes basés sur la notion de
la porosité. Systèmes pétrolier (dans les cherts existants
plus au nord ouest, pièges vides, enceins puits
épuisés...) et aquifères.
3. Les limites de cette recherche
Les données utilisé sont relativement
anciennes tel le rapport de forage Bma(1955), outre la lithologie et profondeur
on n'a pas accéder à la diagraphie ni a aucune donne susceptible
d'affiné le résultat, les emplacements réel des forages ne
concordent pas avec le plan de position, les profils de qualité moyenne
ne sont pas digitalisés pour pouvoir utiliser un outil
informatique.
Notre recherche constitue un premier pas pour mettre en vu
l'importance du stockage des hydrocarbures. D'autres techniques peuvent
être plus appropriées au centre et au sud de la Tunisie.


Recherche de sites de stockage de gaz au Nord -Est de la
Tunisie
2009
(Fig.36) Autres sites de sel miocène à
étudier (kassem2004).
Page 98
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août 2001.
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