6.2 Bilan des impacts du projet 6.2.1 Sur le milieu
Biophysique
a) Impacts sur les sols
> Impacts positifs
- Les techniques individuelles et communautaires de
récupération des terres, les plantations agro-forestières,
le défrichement amélioré et les pratiques de
régénération naturelles, initiées par le PDSA ont
contribué à la protection des sols contre les effets de
l'érosion éolienne et hydrique,
- La vulgarisation des techniques de conservation de
fertilité, les crédits charrettes et charrues ont
contribué à l'amélioration de la fertilité et de
l'état structurelle des sols.
Photo 4 :Demi-lunes sylvo-pastorales
Cliché : P. Laouali & S.
Laouali
Photo 5: Zai dans les champs individuels
Cliché : H. Souleymane & S. Laouali
> Impacts négatifs
- l'utilisation abusive d'engrais chimiques
contribue à modifier la composition chimique du sol (salinité)
- la mauvaise utilisation des pesticides
constitue une source de pollution du sol (rémanence des
organochlorés) ;
- la mauvaise utilisation des charrues contribue
à accentuer les effets de l'érosion hydrique et éolienne
(labour dans le sens de la pente favorise le ravinement)
b) Impacts sur la qualité de
l'air
> Impacts positifs
Les différentes plantations d'espèces ligneuses
constituent un puits de carbone à travers la séquestration
biologique du CO2. Ce qui peut contribuer significativement à
l'amélioration de la qualité de l'air et à
l'atténuation des effets des changements climatiques dans la ZIP.
Par ailleurs, le compostage permet de réduire le
dégagement de certains gaz (méthane) issus de la
décomposition des matières organiques (fumiers et ordures
ménagères)
> Impacts négatifs
La mauvaise utilisation des produits phytosanitaires et /ou
l'utilisation des produits non certifiées dans l'espace UEMOA, engrais
chimiques constitue une source d'altération de la qualité de
l'air liée à la libération de certaines substances
chimiques.
c) Impacts sur Les ressources en eau
> Impacts positifs
- Les techniques individuelles et
communautaires de récupération des terres, en limitant
le ruissellement et en favorisant l'infiltration, ont
contribué à la recharge des nappes ;
- Ces techniques initiées par le PDSA/BA
ont permis aussi de limiter l'envasement des
mares
- Les plantions autours des puits
réhabilités ont contribué à lutter contre
l'ensablement des points d'eau.
> Impacts négatifs
La mauvaise utilisation et/ou l'utilisation des engrais
chimiques et produits phytosanitaires non adaptés ont induit une
pollution des plans d'eau par eutrophisation et autres formes de pollution
chimique.
d) Impacts sur la flore et la faune
> Impacts positifs
- Les différents types de plantations
(plantations de renforcement des ouvrages CES/DRS, de fixation des dunes et
berges des ravins, d'ombrage et de protection des infrastructures),
l'ensemencement des herbacées et la vulgarisation des techniques de
régénération naturelle assistée et le
défrichement amélioré par le PDSA/BA ont
contribué significativement à l'amélioration
de la biodiversité et l'augmentation de la couverture
végétale de la ZIP.
- Le développement du couvert
végétal dans la ZIP du PDSA/BA a constitué un facteur
d'amélioration de l'habitat et a favorisé, de ce fait, le retour
de la faune.
Photo 6: plantation d'Acacia
senegal à but sylvo-pastorale
Cliché: P. Laouali
& S. Laouali
> Impacts négatifs
La mauvaise utilisation et/ou l'utilisation des engrais
chimiques non adaptés et produits phytosanitaires non certifiées
contribue à accentuer la disparition de certaines espèces
végétales (notamment la microflore) et à favoriser
l'apparition d'autres de moindre valeur pour les humains et les animaux
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