II.7.2.- Les sols calcimagnésiques
C'est la classe du sol la moins répondus sur le bassin
avec seulement 78 ha (1.82%). on le retrouve prés de Ahmar El Ain, ces
sols se sont développés sur des alluvions limono-argileux,
Le taux de calcaire est de 16 à 20%. Ils conviennent le
mieux à la vigne, aux cultures annuelles et maraîchères.
II.7.3.- Les vertisols
Ces sols se localisent là où il y'a un fort
écoulement de l'eau sur la surface du sol dans les régions proche
ou en contacte avec les Oueds et leurs affluents, surtout au Nord Ouest de
47.48%), ces sols ont
Ahmar El Ain, Sud de Sidi Rached, occupant une superficie
de 3941 ha (
une forte teneur en argile.
II.7.4.- Les sols à Sesquioxydes de fer
Cette classe se localise au Nord de Bourkika, Nord Est de
Ahmar El Ain, couvrent une superficie de 1379 ha (16.61%), et
elle se caractérise par une texture fine.
II.7.5.- Les sols peu évolués
Cette classe occupe une superficie de 1485 ha
(16.19%), et elle se localise à la bordure de l'ancien
lac Halloula une texture argilo limoneuse, contient plus de 86% d'argile et de
loin fin. Elle est caractérisée par
so
n caractère d'homogénéité
avec une texture argileuse à argilo limoneuse, Les sols peu
évolués se sont développés exclusivement sur les
alluvions rharbien récentes, que les divagations des
oueds ont rendues particulièrement fréquentes.
Source : Lounis, 2010
Figure n° 9 : Proportion des classes de sols
dans le sous bassin de Sidi Rached
III.- PRESENTATION DU MODELE STICS
III.1.- Introduction
Dans cette partie nous allons présenter la
démarche de notre travail, les différentes étapes
de simulations, les données d'entrée et de
sorties du modèle.
III.2.- Les entrées du modèle Stics
III.2.1.- Les données `'CLIMAT»
Comme nous l'avons évoqué
précédemment, nous avons dans un premier temps
déterminé les trois années
particulières (humide, sèche et normale) sur une série de
données climatiques journalières allant de 1990 à 2010, et
ce grâce à l'indice de sécheresse SPEI
présenté en blibliographie.
Ainsi, le graphique N° 10 suivant illustre
l'évolution du SPEI mensuel pour toute la période d'étude,
dans lequel nous avons ajouté les valeurs mensuelles des
préciptations et des ETo .
-SPEI
-0.500
-1.500
-2.500
3.500
2.500
0.500
1.500
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Spei P ETo
0
4000
4500
500
2000
2500
3000
3500
1000
1500
- P & ETo (mm)
Figure n°10 : Valeurs des
SPEI annuelles (Période climatique : 1990 - 2010)
Le concept de SPEI suggère une classification suivante : -
SPEI < 0 : année sèche
- SPEI 0 : année normale
- SPEI > 0 : année humide
Ainsi, nous pouvons discerner les années suivantes :
- Année humide : 1999 avec un SPEI = 1.48 - Année
sèche : 2000 avec un SPEI = -2.08 - Année normale : 2009
avec un SPEI = 0.02
Les données journalières pour chacune des trois
années, nécessaires au modèle Stics, ont concerné
les températures minimale et maximale (en °C), le rayonnement
solaire global (en MJ/m2/j), les ETP Penman Monteith (en mm), les
précipitations (en mm) et les vitesses moyennes du vent (en m/s).
|